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Médecine Dentaire
Pr Asmaa Jniene
• Cellule vivante : besoin d’énergie
• L’énergie produite dans les
mitochondries consomme de l’O2 et
produit du CO2 = Respiration cellulaire
ETAPES DE LA RESPIRATION
1. Ventilation pulmonaire
2. Échanges gazeux air/sang
3. Transport des gaz dans le sang
4. Échanges gazeux sang/cellule vivante
5. Respiration cellulaire
3
Étapes de la respiration
Capillaires pulmonaires
Respiration externe / hématose
Capillaires systémiques
Respiration interne /
O2 + Nutriments CO2 + H2O + ATP respiration cellulaire
A- ORGANISATION DU SYSTEME RESPIRATOIRE
B- VENTILATION ET MECANIQUE PULMONAIRE
C- ECHANGES GAZEUX
D- TRANSPORT D’O2 ET DE CO2 DANS LE SANG
E- CONTRÔLE DE LA RESPIRATION
Voies aériennes
Nombre
de conduits
par
ramification
Trachée 1
Bronches 2
Fonctions : Acheminer,
4
filtrer, réchauffer et
humidifier
8 l’air
16
Bronchioles 32
Bronchioles terminales
6 x 104
Bronchioles respiratoires
8 x 107
Conduits alvéolaires
Trachée 1
Bronches 2
Fonctions : Acheminer,
4
filtrer, réchauffer et
humidifier
8 l’air
16
Bronchioles 32
Bronchioles terminales
6 x 104
Bronchioles respiratoires
8 x 107
Conduits alvéolaires
Bronchiole
respiratoire
Alvéoles
Capillaires
Figure 3 : Alvéoles
Site des échanges gazeux : les alvéoles
Les alvéoles sont de petits sacs creux dont les extrémités ouvertes sont en
continuité avec les lumières des voies aériennes. Les parois alvéolaires
(épaisseur = 0,2 μm) contiennent des capillaires et un petit espace interstitiel.
Sterno-cléido-mastoïdiens
scalènes
Diaphragme
Oblique externe
Oblique interne
Transverse de l’abdomen
Droit de l’abdomen
Vascularisation
Arbre respiratoire
Alvéoles
La plèvre
Forces de rétraction
élastique VC
xFR
Résistance au
passage de l’air
Propriétés Ventilation
résistives Frottements tissulaires minute
Résistance
Loi de Poiseuille
Résistances:
Des voies aériennes supérieures (supraglottiques): résistance
due à l’écoulement de l’air dans les VAS
Pulmonaires totales: résistance due à l’écoulement de l’air
dans les VA et les résistances dues au tissu pulmonaire.
Résistance au passage de l’air à l’expiration
Exp: Rhume
Apnée du
sommeil
Exp:Asthme
Spirométre à cloche
Le volume d’air qui entre dans les poumons au cours d’une inspiration unique est
approximativement égal au volume expiré, c’est le volume courant.
A- ORGANISATION DU SYSTEME RESPIRATOIRE
B- VENTILATION ET MECANIQUE PULMONAIRE
C- ECHANGES GAZEUX
D- TRANSPORT D’O2 ET DE CO2 DANS LE SANG
E- CONTRÔLE DE LA RESPIRATION
Étapes de la respiration
Capillaires pulmonaires
Respiration externe / hématose
Capillaires systémiques
Respiration cellulaire
Respiration interne
• Échanges alvéolo-capillaires = Diffusion
alvéolo-capillaire
• Définition = Transfert des gaz (O2 et
CO2) à travers la membrane alvéolo-
capillaire quelque soit le sens des
échanges.
• Pendant la traversée du poumon, le
sang:
•S’enrichit en O2
•S’appauvrit en CO2
•Devient rouge vif
• Se refroidit : sa température
passe de 38º à 35º
•Son pH passe de 7.35 à 7.4
L’ensemble de ces modifications = Hématose (c'est-à-dire transformation du
sang veineux en sang artériel)
Loi de Henry
La quantité de gaz qui diffuse au travers de la membrane alvéolo
capillaire dépend essentiellement:
• des pressions partielles de ce gaz dans chacun des compartiments
alvéolaire et capillaire,
• de sa solubilité
• de sa température
= loi de Henry
Loi de Henry
= Quand un liquide est exposé à un gaz, des molécules de ce gaz
vont pénétrer dans le liquide et s’y dissoudre.
Le passage du gaz: Du milieu où il a la plus forte pression partielle
vers le compartiment où il a la plus faible pression partielle jusqu‘ à
l’équilibre.
Loi de Henry
La quantité de gaz dissout dans l'eau
augmente avec la pression , et donc
le gaz est libéré si la pression dans
l'eau diminue
Loi de Henry
Le gradient de pression
partielle du CO2 est plus
faible que celui de l’oxygène,
mais sa solubilité au travers
de la membrane
alvéolocapillaire est 20 fois
supérieure à celle de
l’oxygène.
Ainsi, le CO2 traverse
aisément cette membrane
malgré un faible gradient de
pression.
Membrane alvéolo-capillaire
Les gaz traversent passivement cette membrane par diffusion
selon un gradient de pression
0.5 µm
Tissu interstitiel
alvéole capillaire
a) Poumon normal
PO2 normale
PO2 normale
PO2 basse
Conditions pathologiques respiratoires altérant la ventilation
alvéolaire et les échanges gazeux :
c) Fibrose pulmonaire : la membrane alvéolo-capillaire épaissie ralentit
les échanges.
PO2 basse
Bronchioles contractées
d) Asthme : l’ de la résistance des voies aériennes diminue leur ventilation
PO2 basse
PO2 basse
Conditions pathologiques respiratoires altérant la ventilation
alvéolaire et les échanges gazeux :
e) Œdème pulmonaire : le liquide présent dans l’espace interstitiel augmente
la distance de diffusion.
PO2 normale
Augmentation de la
distance de diffusion
PO2 basse
Quand le sang artériel entre dans
les capillaires, il n’est séparé du
liquide interstitiel que par une fine
paroi capillaire qui est très
perméable à O2 et au CO2.
Le liquide interstitiel est à son tour
séparé du liquide intracellulaire par
les membranes plasmiques des
cellules.
La PO2 dans la cellule (< 40 mmHg) est < à celle dans le sang artériel (100
mmHg) alors que la PCO2 est dans la cellule (45 mmHg) par rapport au sang
artériel (40 mmHg) .
A- ORGANISATION DU SYSTEME RESPIRATOIRE
B- VENTILATION ET MECANIQUE PULMONAIRE
C- ECHANGES GAZEUX
D- TRANSPORT D’O2 ET DE CO2 DANS LE SANG
E- CONTRÔLE DE LA RESPIRATION
Étapes de la respiration
Capillaires pulmonaires
Respiration externe / hématose
Capillaires systémiques
Respiration cellulaire
Respiration interne
O2 + Nutriments CO2 + H2O + ATP
1 litre (L) de sang artériel contient
3 mL O2 dissous (1,5 %) Insuffisant pour oxygéner les tissus
Désoxyhémoglobine Oxyhémoglobine
L’hémoglobine (Hb)
La quantité d’O2
Saturation en Hb (%)
transportée dans le sang 80
dépend de la pression
partielle de l’O2 dans le
sang. 60
Cette relation n’est pas
linéaire mais suivant une
courbe en forme de S 40
Saturation en Hb (%)
80
nombreuses molécules
d’Hb, la fraction de toute
l’Hb sous forme d’oxyHb 60
s’exprime en pourcentage
de saturation d’Hb : 40
O2 lié à Hb
% de saturation = X 100
20 40 60 80 100 120 140
Quantité maximale
20
PO2 (mmHg)
Effet de la PO2 +++ sur la Courbe de dissociation oxygène-hémoglobine
SaO2 0
Courbe de dissociation O2-Hb
100
90%
Saturation en Hb (%)
80
60
40
Saturation en Hb (%)
diminue que de 10 % avec une 90%
SaO2 de 90 % : le plateau est un
80
facteur de sécurité puisque la
SaO2 reste presque normale alors
même que la fonction pulmonaire
peut être significativement 60
perturbée.
• Autrement dit ; une hypoxémie
40 20 40 60 80 100 120
nette ; si elle est > 60 mmHg n’a
pas de retentissement sur PO2 (mmHg)
l’oxygénation cellulaire.
20
Courbe de dissociation oxygène-hémoglobine
Effet d’autres facteurs sur la saturation de l’Hb :
DPG : 2,3-biphosphoglycérate synthétisé
par les GR au cours de la glycolyse.
L’ de DPG, de T° et de H+ déplacent tous
la courbe de saturation vers la droite →
l’affinité de l’Hb pour l’O2 et donc l’O2
est libéré.
Ces 3 paramètres se retrouvent souvent
augmentés au niveau des capillaires
(permettre l’extraction de l’O2).
Se rencontrent d’avantage lors de
l’exercice physique.
L'effet Bohr est la diminution de l'affinité de l'hémoglobine pour l'oxygène (O2) lors
d'une augmentation de la pression partielle en dioxyde de carbone (CO2) ou d'une
diminution de pH
Conséquences au niveau des tissus périphériques
• L’O2 diffuse du capillaire vers la cellule selon un gradient de
pression partielle. Ces échanges entrainent une diminution de la
PO2 plasmatique et erythrocytaire : l’affinité de l’Hb pour l’O2 va
diminuer et l’Hb va céder l’O2 aux tissus.
• De plus le sang s’enrichit en CO2 ; sa température augmente et
son pH diminue ce qui favorise d’avantage la libération d’O2 par
l’Hb et sa diffusion vers le tissu interstitiel puis les cellules.
Transport d’oxygène des poumons aux tissus
Le CO2 est :
1) Dissous dans le plasma : 10 % du CO2
2) Complexé avec l'Hb : 30 % du CO2 (carboxyhémoglobine)
3) Sous forme d'ion bicarbonate : 60 % du CO2
CO2+ H2O ↔ H+ + HCO3-
La réaction se déroule dans le GR, ensuite l’ion bicarbonate quitte le GR vers le
plasma. Réaction catalysée par l'anhydrase carbonique
Le CO2 est en équilibre avec l’acide carbonique
H2CO3 (acide faible fortement dissocié) :
H2CO3↔ CO2 + H2O
CO2 + H2O H2CO3 HCO3- + H+
Le sang fixe d'autant plus de gaz carbonique que la pression
d'oxygène est faible (effet Haldane), ce qui facilite la fixation du
gaz carbonique au niveau tissulaire et inversement.
Centres
Centre pneumotaxique
respiratoires de
la protubérance Centre apneustique
Générateur central de Centres GRV
la respiration respiratoires
CC
du bulbe GRD
Centres de contrôle
respiratoires
2. Les facteurs affectant le contrôle respiratoire
RÉGULATION
RÉFLEXE
Détecte : Variations
plasmatiques: partO2 ,
partCO2 , pH
Chémorécepteurs périphériques
* Effet d’une forte baisse de la PO2art sur les chémorécepteurs périphériques
- Les chémorécepteurs périphériques ne sont pas sensibles aux changements modérés de
la PO2art.
- Il faut que la PO2art. tombe au dessous de 60 mmHg avant que les chémorécepteurs
n’envoient des influx afférents aux neurones inspiratoires du bulbe augmentant ainsi la
ventilation.
60 mmHg
Réponse respiratoire à la PaO2
Lieu : Bulbe
Réponse des récepteurs à la PaCO2
L’élimination du CO2 est l’une des priorités des vertébrés respirant de l’air. De
fait, la ventilation augmente linéairement avec l’hypercapnie, grâce aux
chémorécepteurs sensibles au CO2. Soixante-quinze à 80 % de cette réponse
ventilatoire à l’hypercapnie dépendent de chémorécepteurs centraux.
80
Cortex, hypothalamus, Régulation de la respiration
Autres afférences: Chémorécepteurs
Générateur
Douleur, émotions…
de rythme
bulbe
pO2, pCO2 et pH