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La génération quasi-totale de l’usage du petit écran par les enfants n’est pas sans incidences sur
leur vie. Banale et quotidienne, la télévision fait partie de l’environnement naturel dans lequel ils
évoluent. La télévision est maintenant consacrée « indispensable aux loisirs », elle est la
« compagnie » de beaucoup de gens. C’est aussi « un produit culturel ». En cela, elle acquiert des
vertus particulières qui font que son apparente innocence et le plaisir qu’elle apporte masquent d’une
certaine façon ce qu’elle est réellement : le moyen d’acculturation de masse, relais indispensable du
supermarché pour le système d’achat-vente du marketing publicitaire. L’époque où l’on pouvait dire
que la télévision était une « seconde école » est aujourd’hui révolue.
Les enfants se trouvent pris, fascinés par l’image, quels que soit l’objet, l’enjeu ou le discours
qu’elle sous-entend. On peut se demander ce qu’il résulte dans la tête de nos enfants de ces face à face
avec la télévision. Seront-ils de bon ou de mauvais consommateurs, les gentils membres dociles d’une
société libérale avancée ? Deviendrons-ils des cow-boys justiciers, de vilains bandits dépravés et
immoraux ? Pour répondre à des questions, nous devons apprécier dans quelle mesure la télévision
peut influencer leur « moi ». que fait l’enfant dans son propre imaginaire à partir des images qu’on lui
a fabriquées ?
Depuis plus de dix ans déjà, on constate : que certains enfants passent plus de temps devant leur
téléviseur qu’à l’école, que les plus grands sont les plus assidus, que les enfants d’agriculteurs et
d’ouvriers ou ceux dont les parents ou la mère ont une instruction primaire la regardent plus souvent.
A l’inverse, les enfants de commerçants, de cadres moyens ou supérieurs, ceux dont les parents
ou la mère ont une instruction de niveau secondaire ou supérieur, regardent nettement moins souvent
la télévision.
Par conséquent, on peut dire que la télévision a d’autant plus d’impact que le milieu
socioculturel est dépourvu d’instruction. Pour les couches sociales les plus démunies de la société
apparaît comme la source privilégiée de la culture. Il semble que l’attitude des parents soit
déterminante, la mère étant plus permissive vis-à-vis de ses enfants. La télévision est alors l’instrument
principal de l’acculturation.
Dr. Claude ALLARD, Le corps de l’enfant de l’imaginaire au réel,
Questions :
I/ Compréhension : (8pts)
1- « Les enfants se trouvent pris, fascinés par l’image, quels que soit l’objet, l’enjeu ou le discours
qu’elle sous-entend. »
Le mot souligné remplace : l’objet / la télévision /l’image/ la tête.
Recopiez la bonne réponse
3- « que fait l’enfant de son propre imaginaire à partir des images qu’on lui a fabriquées ? »
Réécrivez la phrase en remplaçant « l’enfant » par « les enfants ».
4- « On peut se demander ce qu’il résulte dans la tête de nos enfants de ces face à face avec la
télévision. »
Réécrivez la phrase en la commençant ainsi : On peut se demander : « ………….. »
Ayant été admis que l’épuisement des hydrocarbures est inévitable, il est même prévu par
certains experts dans à peine un demi siècle, il est temps de réfléchir à l’exploitation des énergies
renouvelables.
La production du bioéthanol, carburant extrait des dattes, constitue actuellement l’un des
principaux projets avalisés dans cette optique. Le groupe émirati Oasis LTD prévoit le lancement d’un
grand chantier dans la wilaya de Biskra. « Nous avons acquis un terrain de cinq hectares et allons
lancer une grande campagne de plantation de palmiers. Dès 2011, nous commencerons à produire le
premier carburant vert en Algérie (le bioéthanol) », a déclaré, hier, Brahim Zitouni, le président
algérien du groupe Oasis LTD, lors d’une conférence organisée au centre de presse d’EI Moudjahid.
Le conférencier a tenu à saluer les responsables de l’énergie, de l’agriculture et de l’environnement qui
ont soutenu ce projet « ambitieux ». En sus de son importance comme alternative aux hydrocarbures,
le bioéthanol est carburant non polluant car « il absorbe l’ensemble des gaz lors du processus naturel
de sa production », a expliqué M. Zitouni.
Notre pays qui vit actuellement de la rente pétrolière, peut donc se permettre une autre source
d’énergie du grand Sahara, les palmeraies. Les projets du groupe émirati est d’autant plus ambitieux
qu’il contribuera à la création de centaines de milliers de postes d’emploi durables. « Il ne s’agit pas
seulement de produire une source d’énergie, mais ce projet apportera un second souffle à toute
l’agriculture dans le Sud algérien. Même la production des dattes connaîtra une croissance sensible, ce
qui se répercutera positivement sur la diversité des exportations ainsi que la garantie de la sécurité
alimentaire » a précisé le président du groupe Oasis LTD.
Le Sahara algérien ne recèle pas seulement des atouts naturels permettant de planter des
centaines de milliers de palmiers, mais compte aussi des citoyens qui ont un savoir-faire en la matière.
« Nous n’aurons pas besoin d’importer de la main-d’œuvre étrangère car les paysans issus de
cette région maîtrisent parfaitement les techniques de plantation et de préservation des palmiers », s’est
félicité M. Zitouni. L’utilisation du bioéthanol « n’est pas nouvelle, puisque l’une des premières
voitures américaines, à savoir la Ford T, fonctionnait avec cette énergie. Aujourd’hui, aux Etats-Unis,
premier pays importateur de pétrole, des milliers de dollars sont investis dans ce créneau » a signalé
l’invité du Forum d’EI Moudjahid pour mieux illustrer les avantages que représente cette nouvelle
énergie. Toutefois, beaucoup d’efforts doivent être fournis en la matière pour la
modernisation de nos raffineries afin de garantir l’achèvement des projets entamés.
Ahmed Haniche.
Infosoir, 23-24 novembre 2008, p.4
Questions :
I/ Compréhension : (8pts)
1- Le bioéthanol est :
-Un produit chimique / -un dérivé du pétrole / -un carburant naturel. / -
hydrocarbure de couleur verte.
Recopiez la bonne réponse.
2- « le bioéthanol protège l’environnement ».
Relevez du texte un passage qui le montre.
« Le bioéthanol est une source d’……..extraite des dattes. Son exploitation permettra non
seulement de remplacer les ………….en voie d’épuisement mais aussi de développer l’………,
d’employer de la main d’œuvre, de protéger l’………. »
1- « le projet du groupe émirati est d’autant plus ambitieux qu’il contribuera à la création de
centaines de milliers de postes d’emploi durables. »
Le pronom souligné signifie :
-le bioéthanol. /-notre pays /-pétrole. /-le projet.
Recopiez la bonne réponse.
2- « nous n’aurons pas besoin d’importer de la main-d’œuvre étrangère car les paysans issus de
cette région maîtrisent parfaitement les techniques de plantation et de préservation des
palmiers. »
Réécrivez la phrase en la commençant ainsi :
« Le lancement d’un grand chantier…………………………… »
3- « le groupe émirati Oasis LTD prévoit le lancement d’un grand chantier dans la wilaya de
Biskra. »
Réécrivez la phrase en la commençant ainsi :
« Le lancement d’un grand chantier……………. »
4- « même la production des dattes connaîtra une croissance sensible. » a précisé le président
du groupe Oasis LTD.
Réécrivez la phrase ci-dessus au style indirect, en commençant ainsi :
Le président du groupe Oasis LTD a précisé…..
2-Essai : L’énergie solaire conviendrait-elle à un pays comme l’Algérie ? Justifiez votre point de
vue à l’aide de quelques arguments et exemples.
Texte :
Gérer l’eau
Lorsque je dis qu’on n’a rien fait, ce n’est pas exact. Je devrais dire : on a fait un petit peu,
mais on s’est arrêté en chemin. C’est dommage, car le travail de surveillance des nappes phréatiques a
donné de bons résultats. Il faut franchir une étape de plus, passer de l’observation à l’action ! Parmi les
nouvelles technologies à mettre en œuvre ; il y a bien sûr le recyclage des eaux usées. Au lieu de les
réinjecter dans un aquifère Pourquoi arrose-t-on le maïs avec de l’eau propre, alors qu’on pourrait très
bien utiliser l’eau de recyclage filtrée ?
Voilà pour l’amont, L’aval c’est le développement des plantes qui consomment moins d’eau.
En Afrique du Sud, les biologistes travaillent avec succès sur les plantes OGM qui résistent à la
sécheresse. Il sera bientôt possible d’avoir des maïs avec de telles propriétés.
Les compétences humaines et les ressources existent pour résoudre le problème. C’est une
question de volonté !
Adapté de Claude allège /l’express/ 15/08/2005
Questions :
1. « on continue à rester inerte devant ce fléau ». de quel fléau s’agit-il dans le texte ?
2. Relevez la phrase qui montre les conséquences négatives de l’inaction face à la sécheresse.
3. Relevez du premier paragraphe quatre mots appartenant au champ lexical de « la parole. »
4. « passer de l’observation à l’action ». classez les expressions suivantes en 2 colonnes selon
qu’elles renvoient à l’observation ou à l’action : commenter le fléau/ recycler les eaux usées/
expliquer le désastre / dénoncer le gaspillage de l’eau / prévoir des solutions / développer des
plantes résistantes à la sécheresse.
Observation Action
- -
- -
- -
7. « il sera bientôt possible d’avoir du maïs avec de telles propriétés ». relevez ces deux
propriétés.
2- « Les compétences humaines et les ressources existent pour résoudre le problème [de la
sécheresse] ».
Partagez-vous ce point de vue ? Justifiez, en une quinzaine de lignes, votre réponse à l’aide
d’arguments et d’exemples personnels.
Texte :
En cette fin de siècle, nos sociétés refusent aux enfants le droit d’être des enfants. Les enfants
sont plus prisonniers que les autres prisonniers, enfermés dans cette grande cage où l’on contraint les
gens à se dévorer entre eux. Le système du pouvoir, qui accepte comme seul lien la panique générale,
maltraite les enfants. Il traite les enfants riches comme s’ils étaient de l’argent. Les enfants pauvres,
comme des déchets. Et ceux du milieu, il les attache au pied du téléviseur.
Dans l’océan des nécessiteux, les îles des fortunés tendent à devenir de luxueux camps de
concentration. Dans certaines grandes villes, où les enlèvements sont plus fréquents, les enfants riches
grandissent enfermés dans une bulle de peur. Ils habitent des villas murées, dans des quartiers entourés
de clôtures électrifiées et protégés par des gardiens armés. Ils voyagent, comme l’argent, dans des
véhicules blindés.
Tandis que les enfants riches jouent à la guerre avec des balles de rayons laser, les balles de
plombs criblent déjà les corps des enfants pauvres dans les rues. Selon les statistiques, il y a 70
millions d’enfants en état de pauvreté absolue, et leur nombre ne cesse d’augmenter en Amérique
latine, cette région qui fabrique des pauvres, mais interdit la pauvreté. Parmi tous les otages du
système, les enfants sont les plus mal traités. La société les presse, les surveille, les punit, parfois
même les tue : elle les écoute rarement, ne les comprends jamais.
Entre ceux qui vivent de rien et ceux qui vivent dans l’opulence, il y a les enfants qui ont un
peu plus que rien mais beaucoup moins que tout.ces enfants des classes moyennes sont de moins en
moins libres. La société, qui adore l’ordre tout en provoquant le désordre, leur confisque la liberté jour
après jour. Par ces temps d’instabilité sociale, la classe moyenne est désormais paralysée par la
panique : la panique de perdre son emploi, sa voiture, sa maison, ses choses.
Dans la peur, la peur de vivre, la peur de s’appauvrir, elle élève ses enfants. Attrapés dans les
pièges de la peur, les enfants de la classe moyenne sont de plus en plus condamnés à l’humiliation de
l’enfermement permanent. Dans la ville futur, les télé-enfants, surveillés par des nurses électroniques,
contempleront la rue du haut de leur balcon : cette rue interdite, à cause de la violence ; cette rue où se
déroule le toujours dangereux, et à la fois prodigieux, spectacle de la vie.
Questions :
2- « Et ceux du milieu, il les attache au pied du téléviseur». A qui renvoie chacun des pronoms
soulignés ?
3- L’auteur distingue trois catégories d’enfants qui sont mal traités par la société. Complétez le
tableau en relevant, dans le premier paragraphe, chacune de ces catégories d’enfants et la forme de
maltraitance qu’elle entraîne.
- -
- -
5- Trouvez dans le deuxième paragraphe un mot de même sens et un mot de sens contraire que riche.
6- relevez du troisième paragraphe six mots ou expressions qui renvoient aux difficultés des enfants
pauvres.
9- Dans le dernier paragraphe, l’auteur présente les enfants de la ville du futur comme des prisonniers.
Relevez les deux expressions qui le montrent.
II/ Production écrite : (08 pts) Traitez l’un des deux sujets au choix.
2- « Parmi tous les otages du système, les enfants les plus maltraités. La société les presse, les
surveille, les punit, parfois même les tue : elle les écoute rarement, ne les comprend jamais ».
Partagez-vous ce point de vue ? Justifiez, en une quinzaine de lignes, votre réponse à l’aide
d’arguments et d’exemples personnels.
Texte :
Qu’est ce que l’effet de serre ?
Entre le Sommet de la terre (Rio, 1992) et le sommet mondial sur le développement durable
(Johannesbourg, 2002), la plupart des pays industrialisés se sont engagés à réduire leurs émissions de
gaz à effet de serre.
C’est un réchauffement de la terre, des océans et de l’atmosphère dû à la rétention, par un
certain nombre de gaz atmosphérique. D’une partie de la chaleur induite par les rayons du soleil.
Pour bien comprendre de quoi il s’agit, il faut se remémorer quelques notions de physique du
rayonnement électromagnétique. Tout corps émet un rayonnement dont l’intensité et la longueur
d’onde principale dépendent de sa température. Ainsi, un objet tiède, comme un radiateur, émet des
infrarouges. Le filament d’une lampe émet de la lumière visible, car il est porté à plusieurs milliers de
degrés.
Le soleil aussi rayonne, principalement dans les longueurs d’onde visible. Le système terre-
atmosphère reçoit un flux solaire moyen de 342 watts par mètre carré. La plus grande partie de ce
rayonnement (environ 70%) est absorbée soit par l’atmosphère (20%), soit par la surface de la terre,
(50%) est transformée en chaleur. Or, plusieurs composants chimiques de celle-ci absorbent les
infrarouges, puis les réémettent dans toutes les directions. Une partie retourne vers la surface terrestre,
laquelle s’échauffe encore un peu plus : c’est « l’effet de serre ».
Celui-ci assure actuellement à la surface de la terre une température moyenne de 15°C. Sans lui
elle plongerait à environ -18°C.
La partie du rayonnement solaire qui n’est pas absorbée (environ 30% au total) est directement
réfléchie par les nuages, les aérosols, l’atmosphère et la surface de la terre : c’est l’albédo. Additionnée
au rayonnement infrarouge* qui ressort de l’atmosphère, cette partie compense exactement l’énergie
reçue par les rayonnements solaires : le système terre-atmosphère est en équilibre thermique.
L’effet de serre joue un rôle essentiel dans le climat. Depuis la convention* atmosphérique
jusqu’aux courants marins, en passant par les calottes de glace, tous les éléments qui contrôlent le
climat sont pilotés par le bilan radiatif et, par conséquent, par l’effet de serre.
C’est grâce à l’effet de serre assuré par le CO² que la vie a pu se développer sur terre. Mais, si
on augmente l’intensité du phénomène (donc si les émissions de CO² augmentent), les températures
s’élèvent, avec pour conséquences : la fonte des calottes glacières, l’élévation du niveau des océans et
très probablement des modifications climatiques majeures, dont la multiplication potentiel de
phénomènes dits exceptionnels (cyclones, inondations).
Edouard BARD et Pierre JOLIOT,
In : « la recherche » (septembre 2002).
(*) Mouvement vertical de l’air d’origine thermique.
Texte :
Ce jour du 8 Mai, de grandes manifestations furent organisées par le P.P.A (Parti du Peuple
Algérien). A travers le pays, l’Algérie défila en scandant dignement : « A bas le colonialisme ! »
« Vive l’Algérie libre ! ». A l’exemple du 1er Mai, les manifestations eurent un caractère pacifique, et
partout où les forces de polices ne s’introduisent pas, tout se déroula dans l’ordre et le calme absolu.
Puis, ce fut la provocation, l’éclatement : « c’est à la suite de l’intervention des policiers et des
soldats dans les villes de garnisons que les bagarres commencèrent », avoua Henri Benzet. Le colonat,
animé par la haine et les violences, donna libre cours à ses instincts les plus bas. Les massacres eurent
lieu dans le constantinois, d’où Ferhat Abbès témoigna de Sétif, sa ville : « le 8 Mai1945, est un
Mardi, c’est le marché hebdomadaire. La ville de Sétif abrite ce jour-là, entre cinq et quinze mille
fellahs et commerçants venus des régions les plus éloignées……
Dans cette cité, le cortège, parfaitement organisé et autorisé par les autorités à son départ de la
mosquée, parvint sans incident jusqu’au niveau du café de France.
Là, aux alentours des cars chargés de policiers étaient postés et prêts à intervenir. L’inspecteur
Laffont « habillé en civil », assis à la terrasse de l’établissement se leva, bondit et tenta d’arracher la
pancarte portant l’inscription : « abas l’impérialisme ! Vive la victoire des Alliés ! ». Le porteur de la
pancarte résista, mais l’inspecteur lui tira trois balles de pistolet dans le ventre. Alors le scénario se
déroula furieusement, la fusillade commença. La loi martiale fut proclamée, nul ne put circuler. (Tout
algérien était abattu, impitoyablement). Le ratissage s’opéra sauvagement et sans frein. C’était
l’hystérie. Tout se mêla et se confondit. Le sang appela le sang ; tout indigène, citadin ou rural,
loyaliste ou militant, était considéré comme une victime qu’il fallait abattre sans pitié… »
M. YOUSFI,
L’Algérie en marche, Enal Ed, 1983
Questions :
5. « Les Algérien revendiquaient leur indépendance ». Que signifie le mot souligné dans cette
phrase : donner, demander, payer, réclamer ?
Relevez la bonne réponse.
ABDEL-KADER trouva dans la foi, l’amour du pays et le soutien du peuple qui lui permit de
diriger la résistance durant près de dix-sept ans. Les français comprirent le caractère national de sa
guerre, comme le reconnut Bugeaud dans une adresse à ses soldats : « il faut que vous attaquiez le chef
de la nationalité arabe dans leur source, que la puissance d’ABDEL-KADER soit détruite ou vous ne
ferez jamais rien en Afrique ».
Ses bases urbaines perdues l’une après l’autre, ses bataillons réguliers dispersés, sa smala prise,
ABDEL-KADER ne désespère pas. « Nous nous bâterons quand nous le jugerons convenable, tu sais
que nous ne sommes pas des lâches. Quant à nous opposer aux forces que tu traînes derrière toi, ce
serait folie. Mais nous les fatiguerons, nous les harcèlerons, nous les détruirons en détail, le climat fera
le reste ? » Écrivit-il à Bugeaud. Ses dix-sept années de lutte ont révélé la grandeur et le courage du
capitaine en même temps que les qualités d’organisateur de l’homme d’Etat. Sa foi et son combat
furent un exemple et un espoir pour ceux qui ne désespéraient pas de reprendre la lutte.
M.KADDACHE, in « ALGERIE »
Sous la direction de PAUL BALTA SNED 1988.
Questions :
Les Algériens connaitront pendant une dizaine de jours de sanglantes répressions et dont les
villes de Sétif, Kharrata, Guelma et beaucoup d’autres régions payerons fortement le prix, avec
l’extermination de 45 000 civils. En prélude à cette répression et lors de la célébration de 1 er Mai, fête
du travail, d’habitude orchestrée par les syndicats, une manifestation à Alger rassemble environ
200 000 personnes.
Bilan : 11 morts, arrestations, tortures et différents supplices qui n’ont pour autant pas
découragé les nationalistes dans la préparation des manifestations du 8 mai 45.
Ainsi dans la matinée du 8 mai 45, pour célébrer la chute de l’Allemagne nazie, les
nationalistes algériens des Amis du manifeste de la liberté de Ferhat Abbes et du PPA de Messali Hadj
(en résidence surveillée) organisent un défilé à Sétif avec les drapeaux Alliés en tête. Bouzid Sâal
refuse de baisser le drapeau algérien qu’il porte et est abattu par un policier. Cet acte déclenche une
émeute suivie d’une répression atroce.
A Sétif, Guelma, Kherrata, de terribles massacres sont enregistrés parmi la population civile….
A Guelma, les B23 ont mitraillé des journées entières tout ce qui bougeait. La répression
judiciaire allait déboucher sur 7400 arrestations et 151 condamnations à mort. Un massacre qui, ni plus
ni moins, allait jouer un grand rôle dans le déclenchement de la guerre de la libération nationale en
novembre 1954.
Questions :
4. Quels sont les deux mondes dont parle l’auteur ? Où peut-on les situer ?
II/ Expression écrite : Traitez l’un de ces deux sujets au choix. (08 pts)
1. Résumez le texte en quelques lignes en vous basant sur les informations recueillies avec les
indications : temps, lieu, évènement (s), nombre de morts.
Un éclair déchira la longue nuit. Le ciel s’enflamma. Une lueur rouge dansa au firmament.
C’est la lueur de l’espoir, celle de la liberté. C’était le premier jour de novembre 1954.
Au même moment et à travers tout le pays.la poudrière éclata. C’est le baroud saluant la venue
au monde de L’A.L.N, l’armée de la liberté.
Des hommes avaient compris les attentes du pays. Le désir profond du peuple algérien, c’était
la liberté. Pour cela, une seule voie : la lutte armée.
Passé les premiers moments de stupeur, on comprit la vérité. La révolution était bel et bien
déclenchée en Algérie ; la lutte armée avait commencé.
« Il faut mater la rébellion », « mettre à la raison ces hors la loi », lisait-on dans les journaux.
Les jours et puis les semaines apporterons les preuves qu’il s’agit d’une véritable révolution armée.
Les « événements d’Algérie » qu’on attribue à quelques « bandes armées », étaient l’œuvre d’une
armée bien structurée qui répondait à la volonté de son peuple. Le gouvernement colonial d’Alger
demande des renforts à Paris.
L’A.L.N. enregistre ses premières victoires militaires. L’A.L.N., c’est un signe chargé de tant
de symboles et d’espoirs. L’armée de libération Nationale était là, présente. Désormais, il fallait
comporter avec elle. Le peuple lui faisait confiance.
D’après la revue El Djeich.
Questions :
Compréhension de l’écrit: (13 pts)
1. Quel sont les temps dominants dans le texte ? Justifiez leur emploi.
2. Quelle est l’intention communicative de l’auteur ?
3. L’auteur participe-t-il dans l’histoire ? justifiez votre réponse.
4. « c’est la lueur d’espoir, celle de la liberté » .Commentez cet énoncé.
5. Que représente le 1er novembre pour les Algériens ?
6. A quel lexique l’auteur a-t-il fait appel ? Appuyez votre réponse par des mots relevés du texte
et dites pourquoi il l’a utilisé.
7. Classez à l’intérieur du tableau suivant les informations contenues dans le texte :
Qui ?
Quoi ?
Où ?
Quand ?
Comment ?
Pourquoi ?
Résultat ?
8. « il faut mater la rébellion ». Que veut dire le mot souligné ? relevez du texte la bonne réponse.
9. Proposez un titre au texte
Texte :
La défaite la plus dramatique de notre société est son incapacité à donner une place à chacun.
Etrangement, le constat de cette défaite est brouillé par l’emploi d’un mot qui désignait autrefois une
circonstance agréable, le chômage. Les journées, chômées étaient les repos accordés en l’honneur d’un
événement glorieux. Ce même mot définit maintenant l’impossibilité de jouer un rôle actif dans la
collectivité. Etre en chômage, c’est être en trop.
Paradoxalement, l’extension de cette palie est le résultat d’un magnifique succès de notre
intelligence : faire reculer la malédiction du travail. Les machines, maintenant aidées par les outils
informatiques, font la plus grande des parts autrefois nécessaires, et cette heureuse évolution va
certainement se prolonger. La conséquence normale devait être de permettre à chacun d’étendre dans
son parcours de vie la place des activités choisies. Par une aberration monstrueuse nos sociétés ont fait
du travail la principale clé d’entrée dans notre société. Celui qui ne trouve pas du travail se trouve
exclu (…)
Les chasseurs-cueilleurs qu’étaient nos lointains ancêtres ne connaissaient que des activités
considérées aujourd’hui comme des loisirs. Ils n’ont imaginé de retourner le sol, de semer, de récolter,
de mettre à l’abri la nourriture que depuis à peine quinze mille ans. Pour cela, il a fallu créer des outils,
construire des greniers, défendre ceux-ci contre les voleurs, faire la guerre. Certes, ce statut d’éleveurs-
agriculteurs permettait de disposer d’une plus grande quantité de nourriture, mais le prix à payer,
l’obligation de travailler, a pu paraître à certains, bien lourd.
Mais, pour produire, il faut désormais moins d’efforts. Un jour viendra où il n’en faudra
presque plus ; les machines s’en chargerons. Nous devrions nous réjouir ; stupidement, par manque
d’imagination devant ces conditions nouvelles, nous le déplorons. Pour maintenir le système de
répartition d’autrefois, nous inventons des biens rigoureusement inutiles, les « gadgets », dont nous
nous efforçons de persuader les consommateurs qu’ils sont nécessaires; cela donne du travail à ceux
qui les produisent, à ceux qui en font la publicité, à ceux qui les vendent, à ceux qui les détruisent ;
mais ce travail n’est qu’une fatigue inutile et dévore souvent les ressources non renouvelables de notre
planète. Cette fuite en avant vers la consommation aboutit à une véritable obésité des sociétés les plus
riches.
Questions :
I/ Compréhension de l’écrit: (13 pts)
3. « paradoxalement, l’extension de cette plaie est le résultat d’un magnifique succès de notre
intelligence. »
Dans cette phrase, paradoxalement veut dire :
Normalement.
Etrangement.
Assurément.
Recopiez la bonne réponse.
II/ Expression écrite : Traitez l’un de ces deux sujets au choix. (07 pts)
Texte :
Il ne se passe pas un jour sans que l’on annonce une nouvelle catastrophe écologique.
L’homme, dit-on, en surexploitant la Terre est en détruisant les équilibres naturels, prépare
immanquablement une catastrophe planétaire : les forêts disparaissent, l’air est pollué, l’eau va
manquer ; quant à la pollution, elle va exploser, ce qui produira famine ici, épidémies là, situations
explosives partout.
Pourtant, tout cela est faux.
La situation écologique du globe ne cesse de s’améliorer. Mais si les choses vont en
s’améliorant, cela ne veut pas nécessairement dire qu’elles sont bonnes. Il reste beaucoup à faire.
L’explosion démographique mondiale annoncée avec perspective de 12 milliards d’humains
n’est pas dans les chiffres. La pollution va se stabiliser, puis décroitre. La planète ne s’enfonce pas
dans la disette généralisée. Il y a de plus en plus de nourriture par tête d’habitant et le nombre de
personnes victimes de la famine est en décroissance. La pauvreté sur la planète a été réduite en
cinquante ans plus que pendant les cinq cents années précédentes.
Quant au fameux effet de serre et au réchauffement climatique de la planète, les incertitudes
sont considérables, les changements du cycle de l’eau sont importants et leurs effets mal connus.
Toutes les prévisions quantitatives sur l’élévation du niveau de la mer ont été pulvérisées par le temps.
Le climat change sans doute, mais comment et à quelle vitesse ? Nul ne le sait vraiment !
Tout cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problèmes à l’échelle de la planète. L’eau en est un
partout. Elle ne manque pas de manière globale, mais sa répartition et sa pollution engendrent de
graves difficultés. Les solutions de gestion de l’eau, des nappes phréatiques et des fleuves existent. A
nous de les mettre en œuvre en y consacrant les moyens nécessaires.
Les catastrophes naturelles vont sans doute faire de plus en plus de victimes en raison d’une
urbanisation incontrôlée et risquée. On peut cependant la maîtriser.
Le nombre de pauvres continue à augmenter, même si, en valeur relative, il diminue. Le sida et
la tuberculose ravagent l’Afrique. On ne consacre pas les moyens qu’il faudrait pour les enrayer. Reste
qu’au total, statistiquement, les choses vont s’améliorer. Dans tous les pays du monde, l’espérance de
vie ne cesse d’augmenter. N’est-ce pas, au fond, la meilleure mesure de l’état du monde, même si de
graves inégalités demeurent ?
Questions :
I/ Compréhension de l’écrit: (13 pts)
1. Le thème abordé dans le texte est :
a. Les difficultés rencontrées par la planète,
b. La situation écologique de la planète,
c. Les catastrophes naturelles.
Recopiez la bonne réponse.
5. « …ce qui produira famines ici, épidémies là, situations explosives partout ». le mot souligné
signifie :
a. Situations maîtrisables,
b. Situations incontrôlables,
c. Situations ordinaires,
d. Situations critiques.
6. Relevez quatre (04) mots ou expressions qui appartiennent au champ lexical du désastre
écologique.
7. a. « l’homme, dit-on en surexploitant la Terre et en détruisant les équilibres naturels, prépare
immanquablement une catastrophe planétaire. »
b. « On peut cependant la maîtriser. »
A qui renvoient les pronoms soulignés dans chaque phrase ?
8. proposez un titre au texte.
II/ Expression écrite : Traitez l’un de ces deux sujets au choix. (07 pts)
Texte :
Le fond mondial des Nation Unies pour l’enfance (Unicef) vient de rendre public son rapport
annuel. Loin de pousser à l’optimisme, ce rapport attire une fois de plus l’attention de la communauté
internationale sur l’enfance en péril. L’objectif mondial de la création d’un monde digne des enfants
devient-il une chimère ?
L’UNICEF estime le nombre d’enfants vivant dans la pauvreté à plus d’un milliard soit plus
d’un enfant sur deux, vivant dans les pays en voie de développement. Ce sont donc des centaines de
milliers d’enfants de par le monde qui sont privés de leur enfance à cause de la pauvreté, laquelle les
prive en outre des capacités nécessaires pour survivre, se développer et s’épanouir. « Elle les empêche
de bénéficier de l’égalité des chances. Elle accroît la vulnérabilité des enfants face à l’exploitation, à la
maltraitance, à la violence, à la discrimination et à la réprobation sociale ». Ces enfants manquent
d’accès à l’eau potable, à des vaccins, à l’éducation et à la nutrition. Ils constituent des proies faciles
pour des personnes peu scrupuleuses.
Les enfants sont également les principales victimes des conflits armés. En effet, depuis 1990, le
nombre d’enfants tués dans les conflits dépasse les 1,7 million. Ce ne sont pas les enfants qui
déclenchent les guerres, mais ils sont particulièrement vulnérables à leurs effets meurtriers. Les
conflits armés tuent ou mutilent les enfants, perturbent leur scolarité, les privent d’accès aux services
de santé, aggravent la pauvreté, la malnutrition et la maladie. Les conflits séparent aussi les enfants de
leurs familles, les forcent à assister à des atrocités, voire à perpétrer eux-mêmes les crimes de guerre.
Outre la pauvreté et les conflits armés, la maladie du SIDA touche un très grand nombre
d’enfants, on compte aujourd’hui plus de 15 millions d’enfants rendus orphelins par le VIH/SIDA.
L’épidémie envahit la vie entière de l’enfant, notamment les filles, doivent souvent abandonner leurs
études pour aller travailler, s’occuper de leurs parents et de leurs frères et sœurs.
De nombreuses initiatives internationales ont été proposées afin de mettre fin aux souffrances
des enfants. Leur but est de mobiliser des ressources nécessaires pour fournir un appui aux orphelins et
aux autres enfants. Malheureusement beaucoup de promesses n’ont pas été tenues et les moyens
mobilisés restent très insuffisants.
2. « plus de 15 millions d’enfants dans le monde sont rendus orphelins par VIH/SIDA »
Réécrivez la phrase en la commençant par :
« Le VIH/SIDA… »
3. « …à cause de la pauvreté, laquelle les prive en outre des capacités nécessaires pour
survivre… »
A qui renvoie le mot souligné ?
4. « le but est de mobiliser des ressources pour fournir un appui aux orphelins et aux autres
enfants »
Dans la phrase ci-dessus, remplacez le mot souligné par « pour que ».
Effectuez les transformations nécessaires.
II/ Expression écrite : Traitez l’un de ces deux sujets au choix. (08 pts)
Texte :
« Le singe et les petits paysans »
Il était une fois un paysan qui possédait plusieurs champs où il cultivait du maïs. Lorsque la
saison de la récolte fut venue, le paysan qui été avisé décida de faire surveiller la plantation par deux
de ses enfants. En effet, les singes mettaient à profit le moindre relâchement de surveillance pour
dévaster les champs. Les deux garçons se rendirent aux champs avec un petit chien qui empêchait les
singes d’approcher.
Un jour partis sans leur chien, ils allumèrent un grand feu dans lequel ils jetèrent du piment sec
et des feuilles de tabac pour que l’odeur déniche les singes. Un vieux singe surgit brusquement devant
eux.
- Vous n’êtes pas avec votre chien aujourd’hui ?
- Non, nous nous chargerons désormais nous-mêmes de vous mettre à la raison, répondirent les
enfants.
-Je ne suis pas venu pour dévaster vos récoltes, dit le singe, c’était une simple visite de courtoisie.
-Dans ce cas, passons la journée ensemble, proposèrent les garçons.
En réalité, le singe avait imaginé un stratagème pour se débarrasser des enfants. Sur les conseils
du singe, l’un d’entre eux s’éloigna. Pendant son absence, le singe ligota le second garçon et s’enfonça
dans la forêt avec son otage. Ainsi les autres singes seraient libres pour amasser une bonne quantité de
maïs.
Le singe en était là de ses pensées, heureux d’avoir jouer un tour à l’homme, lorsque la
panthère surgit devant lui :
-Halte-là ! Tu es dans mon domaine, c’est toi que je cherchais, car tu es une viande que j’apprécie
toujours, dit la panthère.
- Ne me mange pas, j’ai un bon gibier pour toi. Je vais te donner ce petit garçon, proposa le singe.
La panthère les apporta tous les deux chez elle. Elle verrouilla soigneusement les portes puis
demanda à sa femme de mettre de l’eau sur le feu pour faire cuir ses honorables visiteurs. Cependant,
le singe ne désespérait pas de pouvoir se sauver grâce à son habilité et sa ruse.
Le garçon ligoté essaya de convaincre la panthère de manger le singe en premier.
Convaincu de l’intelligence de l’homme. Elle se jeta sur le singe. Celui-ci parvint à s’échapper par un
trou dans le toit de la maison. La panthère se lança à sa poursuite. Son épouse décida de participer aux
recherches. Avant de partir, elle détacha le garçon pour qu’il surveille la maison et les enfants. Dès que
la mère fut partie, le garçon rassembla les bébés panthères et courut rejoindre ses parents.
Faute de lait maternel, les bébés panthères virent leur croissance arrêtée. C’est ainsi que naquit
la race des chats. Panthères inachevées. Ils vivent depuis avec les hommes.
D’après Marie-Yvonne Ore,
Le singe et les petits paysans, les nouvelles éditions africaines.
Questions :
I/ Compréhension de l’écrit: (14pts)
1. « il était une fois un paysan… » remplacez l’expression soulignée par une autre expression
équivalente (qui a un sens proche)
2. « le singe avait imaginé un stratagème ». Relevez du texte un terme qui a le même sens que le
mot souligné.
3. « pour que l’odeur déniche les singes ». Dans cette expression, le mot « déniche » veut dire :
a. Attirer les singes
b. Faire fuir les singes
c. Attaquer les singes
Recopiez la bonne réponse.
…………………. ………………….
.
………………… ………………….
… .
………………… ………………….
…
(adj) (opp)
6. « une visite de courtoisie » / « le paysan qui été avisé »
Réécrivez ces deux phrases en transformant le complément du nom et la relative soulignés en
adjectifs qualificatifs.
Texte :
Notre vaisseau spatial est dans un triste état. Il peut d’un jour à l’autre exploser ; il peut aussi
lentement se dégrader, devenir une triste prison où des milliards d’homme transis par la peur les uns
des autres, animés seulement par la haine, n’auront d’autre espoir que de survivre quelques années à
leurs ennemis.
C’est trop absurde. Une autre vie est possible. Elle nécessite d’abord que nous sachions nous
regarder lucidement les uns les autres. Bien des drames actuels viennent de ce que les hommes d’autres
camps n’ont pas pour nus de visage : il est tellement plus facile de traiter quelqu’un en ennemi quand
nous ne voyons rien de lui. Nous vivons dès maintenant un hiver affectif préfigurant l’hiver nucléaire
qui nous menace. Il faut forcer le dégel et provoquer un printemps de regards. Cela ne dépend que de
vous (…)
Depuis quelques siècles, les hommes consacrent l’essentiel de leur imagination à inventer de
nouvelles armes, à mettre au point de nouvelles méthodes pour conduire les batailles ; les états
entretiennent des académies militaires ; ils sont fiers de leurs écoles de guerre. Ce n’est plus
acceptable. Notre survie exige de nouvelles attitudes.
S’affronter c’est être front à front, c'est-à-dire intelligence à intelligence, et non force contre
force. Ce n’est plus à la guerre qu’il faut consacrer nos recherches, mais aux moyens de résoudre nos
conflits en préservant la paix dont tous les Etats ont besoin. Voila la tâche de la génération qui vient :
inventer la paix.
Albert JACQUARD ? Cinq milliards d’hommes dans un vaisseau
(Édition du Seuil, Février 1987)
Questions :
I/ Compréhension de l’écrit: (08pts)
1. « notre vaisseau spatial ». Par cette expression, l’auteur désigne-t-il :
- Un satellite artificiel ?
- La planète Terre ?
- Une fusée ?
Recopiez la bonne réponse.
2. « guerres », Trouvez dans les deux derniers paragraphes du texte deux mots de sens proche.
4. Parmi les trois expressions suivantes, relevez celle qui pourrait servir de titre au texte :
- La lutte pour la vie.
- Apprendre à vivre ensemble.
- L’homme ennemi de l’homme.
1. « exploser », « se dégrader », « s’affronter » : donnez pour chacun de ces verbes le nom
correspondant.
2. « des milliards d’hommes transis par la peur, animés seulement par la haine, n’auront d’autres
espoir que de survivre quelques années à leurs ennemis »
Réécrivez cette phrase en remplaçant « des milliard d’hommes » par « l’homme »
4. « A l’avenir les hommes (apprendre) à se connaître. Ils (consacrer) leur intelligence à la
résolution des conflits, ainsi ils (inventer) la paix et la (préserver). »
Réécrivez l’énoncé ci-dessus en mettant les verbes entre parenthèses au temps qui convient.
II/ Expression écrite : Traitez l’un de ces deux sujets au choix. (06 pts)
Texte :
Le football est sans conteste le sport le plus populaire et le plus universel. La coupe du monde
se déroule tous les quatre ans dans un pays choisi et c’est l’occasion d’une liesse mondiale.
Aujourd’hui, cet évènement est d’abord une fabuleuse opération financière. On sait que
l’attention d’un téléspectateur n’est jamais aussi soutenue que durant un match auquel prend part
l’équipe de son pays. C’est donc une disposition d’esprit idéale pour lui faire ingurgiter quelques
messages publicitaires. Les grandes entreprises ne s’y sont pas trompées. Sur les stades, leurs
panneaux s’affichent à hauteur d’homme, et sur les écrans leurs annonces reviennent à un rythme
lancinant. C’est que désormais, il s’agit de gagner de l’argent par tous les moyens.
Pierre de Coubertin, l’initiateur des Jeux Olympiques modernes, avait eu une idée de génie. Il
pensait qu’il valait mieux opposer les nations au cours de rencontres sportives plutôt que sur les
champs de bataille. Mais je croie que s’il était encore de ce monde, il serait passablement mécontent.
De fait, ce sont les chaînes de télévision qui décident du choix du pays où doivent se dérouler les
rencontres. Il est en effet plus rentable d’organiser la coupe du monde aux Etats-Unis qu’au
Bengladesh. Alors que tous les cœurs de la population d’un pays battent au rythme de ceux de leurs
onze représentants, les grandes entreprises négocient les contrats publicitaires. Pour eux, que l’un
perde ou que l’autre gagne n’est pas un enjeu sportif : l’important est de savoir quel marché il
représente. (…)
Nous sommes ainsi entrés dans l’ère du spectacle…Tout évènement, pour exister, doit donner
lieu à reportage. Les génocides qui sont entrain d’avoir lieu dans certains pays n’ont aucune
importance parce qu’aucune chaîne de télévision ne peut s’y rendre. En revanche, la réunion de
quelques équipes de football est maintenant un évènement planétaire, parce que toutes les chaînes de
télévision du monde transmettent les compétitions. La féroce répression de l’Intifada n’a suscité la
probation de l’opinion publique que le jour ou des images nous ont monté un soldat israélien en train
de briser le bras d’un jeune palestinien avec une grosse pierre.
Ces documents, devenus proches par la magie de la télévision, font irruption dans le quotidien
de gens peu concernés et provoquent un tel impact émotif, qu’il faudra du temps pour apprendre à être
d’abord impassible, ensuite totalement indifférent.
Questions :
I/ Compréhension de l’écrit: (14pts)
6. Trouvez dans le texte quatre expressions qui se rapportent au champ lexical de l’économie.
7. Les médias ne s’intéressent pas à l’extermination des peuples dans certaines régions faute de
moyens
Quelle est dans le texte la phrase qui exprime la même idée ?
8. Quels sont les effets des images tragiques de l’intifada sur le téléspectateur ?
II/ Expression écrite : Traitez l’un de ces deux sujets au choix. (06 pts)
1. Dans le cadre d’une compagne de sensibilisation aux bienfaits de l’éducation physique, vous
êtes chargé(e) de convaincre vos camarades de faire du sport.
Rédigez un texte d’une quinzaine de lignes dans lequel vous présentez trois arguments articulés
et illustrés pour montrer les bienfaits de la pratique sportive.
2. Faites en une dizaine de lignes le compte rendu objectif de ce texte afin d’informer vos
camarades de son contenu.
Texte :
La mer convoitée
Plus de cent nations, sous l’égide de l’O.N.U., tentent, conférence après conférence, de mettre
au point les règles élémentaires d’un droit de la mer. L’Organisation International du Travail, à Genève
monte une machine de guerre pour lutter contre la scandaleuse exploitation des marins à bord des
navires de complaisances. Neuf pays européens, pour la première fois, se réunissent pour définir le
régime des eaux marines de la C.E.E. Le parlement des Bahamas décide de lever un péage sur les
navires traversant ses eaux territoriales. Un procès s’ouvre à Bastia à propos des boues rouges…Que
signifie donc ce regain d’intérêt des Etats et des peuples pour les choses de la mer ?
Il est évident pour tous que les océans, qui recouvrent les deux tiers du globe, ne sont plus le
dernier continent en friche, appartenant à tout le monde, donc en réalité aux seules grandes puissances
économiques et militaires. Chaque état de la planète- et surtout ceux qui ne disposent pas d’une façade
maritime – mesure l’importance des ressources connues ou soupçonnées que recèlent les océans et
connaît l’enjeu des parties diplomatiques qui se jouent autour des tapis verts des conférences
internationales.
Et il ne s’agit pas seulement des produits de la pêche, mais aussi du pétrole et du gaz, de
l’énergie marémotrice, des agrégats, des nodules poly métalliques.
Comment oublier d’autres parts que des Etats- la Norvège, la Grèce, le Libéria, l’Island- ont,
depuis des décennies, fondé leur prospérité économique sur la marine marchande, sur la pêche ou le
tourisme maritime ? Comment oublier que des régions vivent aux rythmes des flots, de leurs humeurs,
de leurs cruelles colères ?
Voilà qu’on s’aperçoit aussi (un peu tard) que la mer, traditionnellement nourricière, devient
une gigantesque poubelle.
Quant aux côtes, qui constituent pour les citadins, de plus en plus nombreux, le premier
contacte avec la mer, elles font l’objet de tant de convoitises qu’elles perdent presque partout leur
caractère naturel et sauvage : convoitises contradictoires du tourisme, de la pêche, des grands ports et
des zones industrielles, de l’urbanisation, des routes, des centrales nucléaires. Combien restera-t-il à la
fin du siècle, de dunes, de landes et de falaises ouvertes à tous ?
Depuis la plus haute antiquité jusqu’à nos jours, la mer, loin de constituer une frontière, a plutôt
contribué aux grandes découvertes, au développement des échanges et donc au rapprochement entre
les peuples. Dans certaines circonstances, les hommes la maudissent, dans d’autres, ils la bénissent.
Jamais ils ne la négligent.
Elle est encore un réservoir immense qui contient autant de richesse que de mystères. Mais il
est temps de mesurer les menaces qui pèsent sur elle et, par conséquent, sur tous les continents.
François CROSRICHARD
Quotidien « Le Monde » décembre 1976
Questions :
I/ Compréhension de l’écrit: (14pts)
Aspects de la mer après l’intervention de l’homme Aspects de la mer avant l’intervention de l’homme
6. « elles font l’objet de tant de convoitises qu’elles perdent presque partout leur caractère naturel et
sauvage. »
Réécrivez cette phrase en remplaçant « tant…que » par l’un des articulateurs suivants :
Si bien que / parce que / alors que.
Faites les transformations nécessaires.
7. « …elles font l’objet de tant de convoitise… »
« …les hommes la maudissent… »
A quoi renvoient les pronoms soulignés dans les phrases ci-dessus ?
8. L’auteur écrit ce texte pour :
- Sensibiliser les lecteurs sur les dangers qui menacent la mer.
- Encourager les hommes à exploiter la mer.
- Informer les gens sur les dangers de la mer.
Recopiez la bonne réponse.
Relevez du texte la phrase qui justifie votre réponse.
9. Parmi ces trois idées, une seule renvoie au dernier paragraphe. Dites laquelle ?
- La mer n’a aucun mystère pour l’homme.
- La mer est en péril, en même titre que la planète.
- La mer est source de problème.
10. Donnez un titre à ce texte puis justifiez votre choix.
II/ Expression écrite : Traitez l’un de ces deux sujets au choix. (06 pts)
1. Vous êtes membre d’une association de défense de la nature et vous êtes inquiet. Vous décidez de
sensibiliser les jeunes sur la nécessité de préserver l’environnement.
Rédigez un texte argumentatif de 15 lignes environ dans lequel vous présentez vos arguments.
2. Rédigez en quelques lignes le compte rendu objectif du texte que vous venez de lire.
Texte :
L’enseignement des langues étrangères
Aujourd’hui, plus que jamais, compte tenu des exigences de la mondialisation et des échanges
effrénés de personnes et des marchandises, l’enseignement des langues étrangères ne doit pas rester à
la traîne (…) Evidemment, il faut établir certaines réserves et se fixer des priorités par rapport à notre
environnement géographique, culturel et historique. Cet enseignement des langues étrangère, nous ne
le répétons jamais assez, et incontestablement nécessaire, voire vital pour le progrès culturel,
scientifique, socio-économique et surtout, en ce qui nous concerne, historique. Et c’est là ou doivent
intervenir certaines priorités dans le choix des langues étrangères à enseigner dans nos institutions et
établissements
Nos rapports avec nos voisins d’hier et d’aujourd’hui sont toujours là, et l’on en continue de
traiter avec eux de manière indispensable et continue dans tous les domaines.par conséquent, la langue
française continue d’occuper une place prépondérante et à juste titre, compte tenu, d’abord, de notre
histoire contemporaine et de tout le précieux legs historique et documentaire rédigé en langue
française, qu’il faut réétudier et exploiter de nouveau pour nos générations futures, sans oublier par
ailleurs les meilleurs de nos compatriotes vivant en France, en Belgique, au Québec…etc. Qui, privés
de la langue arabe, ont besoin d’être compris par des citoyens de leur pays d’origine.
Evidemment, l’anglais, l’allemand, l’italien, le portugais, le russe ont leur importance et leur
place dans nos institutions. Cependant, il faudra les canaliser par rapport aux besoins régionaux,
économiques voire scientifiques. Tout cela nous ramène à mettre en exergue l’intérêt que revêt pour
nous l’enseignement des langues étrangères, notamment certaines langues dont les rapports avec notre
histoire, et notre patrimoine culturel sont incontestables et contribueront, sans aucun doute, à une
meilleure connaissance de l’évolution de nos sociétés et conscience de notre passé, aussi bien à
l’époque moderne que contemporaine.
Ahmed Abi-Ayed.
Le quotidien d’Oran le 27/12/2007
Questions :
I/ Compréhension de l’écrit: (12pts)
1. Qu’elle thèse, l’auteur défend-t-il dans ce texte ?
2. Aujourd’hui, plus que jamais, compte tenu des exigences de la mondialisation et des échanges effrénés de
personnes et des marchandises, l’enseignement des langues étrangères ne doit pas rester à la traîne
Le mot souligné veut dire :
- Prétention
- Contrainte
- Discipline
3. « l’enseignement des langues étrangères ne doit pas rester à la traîne. »
Expliquez l’expression : rester à la traîne
4. Quelles sont, d’après l’auteur, les deux raisons pour lesquelles l’enseignement des langues étrangères est
nécessaire ?
5. Quel est le but de cet enseignement ?
6. Pourquoi, d’après l’auteur, la langue française continue-t-elle d’occuper une place importante en Algérie ?
7. « cependant, il faudra les canaliser »
Qui est désigné par le pronom souligné ?
8. Résumez en deux ou trois lignes le point de vue de l’auteur sur le thème.
II/ Expression écrite : Traitez l’un de ces deux sujets au choix. (08pts)
Questions :
I/ Compréhension de l’écrit: (12pts)
1. Le personnage principal est un non-voyant. Relevez dans le texte un mot et une expression qui renvoient à
son handicap.
2. Quelle était la situation de l’aveugle du vivant de son père et de sa mère ?
3. A la mort de ces derniers et au fil des ans, les conditions de vie de cet handicapé sont-elles restées les
mêmes ? Justifiez votre réponse.
4. Comment cet homme réagit il face au comportement de son entourage ?
II/ Expression écrite : Traitez l’un de ces deux sujets au choix. (08pts)
1. De nos jours, la condition des handicapés a sensiblement évolué. D’après vous, comment peut-on
expliquer cette évolution ?
Vous exprimez votre point de vue en vous appuyant sur des arguments et des exemples précis
2. Faites le compte rendu objectif du texte.
Texte :
Janvier 1957, la bataille d’Alger
Le 07 Janvier, 8000 parachutistes entrent dans la ville. Ils sont commandés par le général
Massu, à qui Robert Lacoste, ministre-résident en Algérie, vient de confier les pleins pouvoirs. La
dixième DP (division parachutiste) reçoit la mission de « pacifier » Alger où la tension est extrême
entre les communautés.
Les militaires français veulent porter un coup décisif aux indépendantistes algériens. Les
négociations secrètes qui se déroulaient à Belgrade ou à Rome durant l’été 1956 ont été rompues et, du
coup, le gouvernement de Guy Mollet cherche le bras de fer. De leur côté, les dirigeants du FLN
avaient décidé de concentrer les opérations sur Alger, lors du congrès de 1956 qui s’été tenu dans la
vallée du Soummam, en Kabylie. Ils savent que le « bruit » à Alger peut avoir un impact considérable.
Mais la réponse que va leur opposer l’état français est violente. La réplique à l’entrée de
l’armée dans la ville, ce sont les attentas contre les Européens, causant des dizaines de victimes. Début
février, les explosions au stade municipal d’Alger et au stade d’El-Biar font 10 morts et 34 blessés. En
Juin, l’attentat au casino de la corniche tue 8 personnes et en blesse une centaine. Le FLN lance un mot
d’ordre de grève générale pour le 28 Janvier.
Les pars cassent la grève en forçant les boutiques à rouvrir. Et puis les hommes de Massu
procèdent à des arrestations massives, quadrillant la ville, les quartiers « arabes » sont bouclés. Et, en
utilisant les fichiers de la police, les paras interpellent les suspects par centaines avant de les regrouper
dans des centres de triage qui vont devenir de véritable centre de torture…
6. Dans la grille ci-dessous, relevez-les faits relatifs à la bataille d’Alger, leurs dates et leurs
conséquences.
Faits Dates Conséquences
1-
2-
3-
Le texte :
Texte :
Face au défi
Le sida ! Rarement sujet aura autant capté l’attention. Et pour cause. C’est la plus redoutable
épidémie du siècle et qui pourrait prendre, sinon dépasser, les dimensions d’une nouvelle peste.
En cacher la portée par crainte de semer la panique, n’est plus de mise ; et les plus hautes
autorités du monde de la santé et de la recherche n’hésitent plus à le dire. Les mots les plus tragiques
sont à propos de ce mal qui répand la terreur. Désastre, calamité, catastrophe d’ampleur mondiale.
Dans certaines grandes agglomérations, le SIDA est déjà la première cause de mortalité parmi
les jeunes. Selon les spécialistes, pour chaque cas signalés il faut compter une dizaine de personnes
infectées.
La raison majeur de l’angoisse réside dans le fait qu’aucune thérapie efficiente n’est encore
mise au point. Certes, théoriquement, il n’existe pas de barrières insurmontables et des espoirs ont été
suscités par des progrès rapides.
Mais aussi marqués que soit ces progrès, il faudra des années avant de statuer sur leur
aboutissement. Entre temps, l’épidémie continue de s’étendre et l’issus du tunnel n’est pas encore en
vue.
Aussi sombre soit-il, ce tableau n’a nullement pour but de décourager à outrance, mais plutôt
d’éviter un ton faussement rassurant. La prévention, unique moyen de lutte pour le moment, ne peut
être conséquente sans une information absolument objective.
Aussi, si à chacun est laissé le soin de mener sa vie selon sa propre sensibilité et ses
convictions, il faut se rendre à l’évidence : le SIDA est tributaire des comportements et les statistiques
le démontrent amplement. Devant la menace que représente le SIDA pour l’avenir, apprendre à
réorganiser son mode de vie n’est plus qu’une option, mais un impératif vital, les moyens préconisés
étant souvent plus simples à énoncer qu’à appliquer, il est nécessaire de consentir des sacrifices afin
d’enrayer l’extension du mal avant le point de non-retour.
SLIMENE BENAZIEZ, « Santé Magazine ».
I/ Compréhension de l’écrit :
4. « aujourd’hui, l’unique moyen de lutte contre le SIDA est …celle-ci doit s’appuyer sur … qui
mettra l’accent sur…du mode de vie de chacun, quelle que soit…à consentir. »
Réécrivez l’énoncé ci-dessus en le complétant par les expressions suivantes : la nécessaire
réorganisation/ la prévention /l’importance des sacrifices / une compagne d’information.
5. Relevez dans le texte l’expression qui indique que le SIDA n’a pas encore trouvé de remède
(traitement).
II /Fonctionnement de la langue :
1. « le SIDA est un sujet qui capte l’attention de tout le monde…c’est une maladie qui pourrait
prendre les dimensions d’une nouvelle peste. »
Réécrivez cette phrase en la complétant par l’un des articulateurs logiques suivants :
Donc- si- car- mais.
2. « qu’aucune thérapie efficiente n’est encore mise au point par les spécialistes. »
Mettez cette phrase à la forme active.
3. « si La raison majeur de l’angoisse résidait dans la mise au point d’une thérapie efficiente.
Alors, il ne (existe) pas de barrières insurmontables pour prévenir cette catastrophe. »
Réécrivez cette phrase en mettant le verbe entre parenthèses au temps qui convient.
4. « il est nécessaire de consentir des sacrifices afin d’enrayer l’extension du mal avant le
point… ». Réécrivez cette phrase en remplaçant « afin de » par « afin que ».
Texte :
Sérénade sans espoir,
Questions :
I/ Compréhension de l’écrit :
5. L’adolescent envisage l’amour comme une quête militaire. Relevez trois (3) expressions qui le
montrent.
6. Le narrateur est-il un personnage du récit ? justifiez votre réponse.
7. Quels sont les temps utilisés. Justifiez leur emploi.
8. Mettez la phrase ci-dessous à la forme passive.
« A la musique, il préférait le tumulte des stades. »
9. « Résolu à la conquérir, il décida de devenir un grand virtuose. Il pensait que le chant plaintif
du violon toucherait plus sûrement l’aimée que sa voix d’adolescent désaccordée par la timidité
et par la mue. »
Remplacez « il » par « nous » et faites les transformations nécessaires.
10. « C’est dommage qu’elle soit sourde »
Le mot souligné signifié :
qui ne parle pas,
qui ne sent pas,
qui n’entend pas.
11. « Alors, il rassemblait sa petite culotte. »
Quel est le rapport exprimé par le mot souligné. Remplacez-le par un autre mot exprimant le
même rapport.
Texte :
(Konovalov, un paysan illettré, écoute la lecture d’un roman. Le lecteur, Maxime, raconte)
…Konovalov somnolait, étendu près d’un grand coffre ; mais le bruissement des feuilles que je
retournais au-dessus de sa tête lui fit ouvrir les yeux.
- « qu’est ce que tu lis ? »
C’était l’histoire de paysans en lutte. Je le lui dis.
- « Lis à haute voix, me demanda-t-il ». Et je me mis à lire. Lui s’assit sur le coffre, sa tête
contre mes genoux, il écoutait. Quelquefois, je regardais son visage et je rencontrais ses yeux. Je m’en
souviendrai toujours : ils étaient larges ouverts, ardents, plein de l’attention la plus profonde. Et sa
bouche aussi était entrouverte. Les sourcils relevés, les mains qui embrassaient ses genoux, toute sa
personne était immobile, attentive. Je m’efforçai de lire d’une manière claire. Enfin, fatigué, je fermai
le livre.
Il se prit la tête dans les mains et se mit à se balancer sur le coffre. Il voudrait dire quelque
chose, il ouvrait et fermait la bouche, soufflait, puis me regardait.
- « comme tu lis cela ! murmura-t-il. Avec différentes voix. C’est comme s’ils étaient tous
vivants…Et plus loin, qu’est ce qu’il y a ? Où vont-ils ? Que feront-ils ? Des paysans de tous les jours,
comme moi. Ils sont tout à fait vivants…Ecoute, Maxime, lis encore. »
-Au petit matin, nous eûmes fini de lire et je sentais que ma langue était de bois.
Konovalov me dévisageait avec des yeux étranges et se taisait.
Plus tard, il agita la tête et demanda tout bas : « Qui a inventé tout cela ? »
Je lui racontai qui avait écrit le livre.
Il prit le livre entre les mains, le retourna avec précaution, l’ouvrit, le ferma, puis soupira
profondément.
- « comme tout cela est étrange, Mon Dieu ! Un livre, c’est du papier avec des traces dessus…
Voilà tout. Un homme l’a écrit et il est mort. Il est mort. Il est mort et le livre est resté et on le lit. Et tu
comprends. Et tu vois des gens qui sont dans ce livre. Tu plains ces gens bien que tu ne les aies jamais
vus et qu’ils ne te soient rien. Et dans ce livre, ils n’existent pas. Pourtant, tu les plains au point que le
cœur fait mal. »
D’après Maxime GORKI, les vagabonds
Questions :
I/ Compréhension de l’écrit :
1. Pendant que Maxime lit, Konovalov est très… .Lorsque Maxime s’arrête, Konovalovest … .
Comme il est …de connaître la suite de l’histoire, Maxime reprend la lecture. A la fin de la
lecture, Konovalov est … : il ne comprend pas comment un livre, qui est un objet, peut faire
vivre des personnages.
Recopiez l’énoncé ci-dessus en le complétant par quatre mots pris dans la liste suivante :
curieux / joyeux / intrigué / attentif / triste / admiratif.
2. Relevez une expression du texte qui montre que Maxime est très impressionné par l’attitude de
Konovalov.
3. Les sentiments manifestés par Konovalov au cours de la lecture s’expliquent par le fait que :
Il aime entendre des histoires.
L’histoire lui parle de paysans comme lui.
Maxime est son ami.
C’est un paysan illettré.
Recopiez les deux réponses qui conviennent.
4. Une phrase du texte montre que Maxime a fait de gros efforts pour lire tout le livre.
Relevez cette phrase.
II /Fonctionnement de la langue :
Texte :
Le service, ou plutôt l’ensemble des services que la presse rend au public, est difficile à
préciser. Les fonctions sociales de la presse sont multiples : la diversité de ses organes, la variété de
leur audience, la confusion de leur contenu accroissent la difficulté de les définir. L’analyse des
services rendus par la lecture d’une publication est peut-être aussi difficile à faire car les différentes
fonctions sociales sont naturellement complémentaires. On ne lit pas un journal pour se divertir ou
s’informer mais on se divertit et on s’informe en lisant.
La première fonction de la presse est naturellement l’information, c’est-à-dire la transmission,
l’explication et le commentaire des nouvelles…mais il ne faut pas oublier que le journal fait subir des
déformations aux informations qu’il livre par le seul fait de leur sélection et de leur mode de
présentation. En effet, un journal doit non seulement instruire son lecteur mais aussi l’intéresser.
De cette fonction traditionnelle d’information dérivé celle de la documentation. La rapidité de
l’évolution du monde moderne rend vite dépassés les ouvrages de type encyclopédique. La presse
contemporaine se voit donc confiée, en fait, le rôle de remise à jour des connaissances. Cette fonction
de documentation est plus spécialement réservée aux revues spécialisées mais beaucoup de quotidiens
s’y intéressent aussi.
La presse rend aussi de multiples services pratiques à ses lecteurs en les aidant à mieux
ordonner leur emploi du temps, en facilitant les multiples démarches de la vie de tous les jours. Cette
fonction est assurée par les rubriques de types programmes de spectacles, horaires divers,
météorologie.
Le divertissement est la troisième des grandes fonctions de la presse. En soi, la lecture est une
activité de divertissement mais par ses rubriques de jeux, par ses rubriques de lectures romanesques
voire par ses récits de faits divers, la presse cherche aussi à distraire son lecteur.
La lecture de la presse aide aussi à l’intégration dans le corps social. La lecture du journal est
une sorte de dialogue avec le monde. Elle brise l’isolement de l’individu ; elle est par excellence un
acte de participation.
Ainsi, par les différentes fonctions qu’elle remplit, la presse est un véritable service public.
D’après Pierre ALBERT, la presse, que sais-je ? PUF
Questions :
I/ Compréhension de l’écrit : ( 6pts)
3. Relevez du 6ème paragraphe une expression qui s’oppose à : « l’isolement de l’individu ».
4. « …le journal fait subir des déformations aux informations »…L’expression soulignée veut dire
que l’information :
Se falsifie
Reste authentique.
S’interprète d’une seule manière.
II /Fonctionnement de la langue : (6 pts)
1. « la lecture du journal est une sorte de dialogue avec le monde. Elle brise l’isolement de
l’individu »
Reliez ces deux phrases par l’un des articulateurs suivants : en effet/ a condition de/ portant/
par conséquent.
2. « la presse rend aussi de multiples services pratiqués à ses lectures »
Réécrivez cette phrase en commençant ainsi : « de multiples services… »
3. « On ne lit pas un journal pour s’informer »
Réécrivez cette phrase en remplaçant l’articulateur de but par un autre ayant le même sens suivi
d’un subjonctif ou d’un infinitif à la forme passive.
I/ Compréhension de l’écrit : (6pts) :
1. « Pour sensibiliser les opinions publiques l’O.I.T. organise une journée mondiale sur le travail
des enfants. ». Le mot souligné exprime :
a) la cause b) le but c) la conséquence
Recopiez la bonne réponse.
2. « en jouant au maximum du seul domaine dans lequel elles restent largement compétitives ».
A quoi renvoie, dans le texte, le mot souligné ?
3. « Lorsque fut découvert un navire parti du Bénin. »
Réécrivez cet énoncé en commençant ainsi : « Lorsqu’on……. »
4. « une jeune Bolivienne cria : « Nous voulons un monde digne nous. »
Réécrivez cette phrase au style indirect (effectuez les transformations nécessaires)
5. « …..ils soient jeunes, les enfants travaillent….ils vivent dans la pauvreté.»
Remplacez les (….) par les mots de la liste suivante qui conviennent :
Mais- Quand- Afin de- Car- Donc- Bien que.
Texte :
Les enfants loups existent-ils ?
Il y a une trentaine d’années, les journaux ont donné une nouvelle extraordinaire ! En Inde, un
enfant d’une dizaine d’années avait été trouvé dans les bois : il marchait à quatre pattes et poussait des
grognements comme un loup ! Il parait que ce n’était pas la première fois que des enfants loups
étaient trouvés. Mais, qu’est ce qu’un enfant loup ? Dans le dictionnaire vous pouvez trouver
cette explication.
Enfant loup : c’est, un enfant perdu ou abandonné par ses parents et qui est élevé par une bête
sauvage.
La légende raconte que Romulus, fondateur de Rome et son frère Remus ont été élevés par une
louve après avoir été abandonnés par leurs parents. Les romains lui ont fait une statue que l’on peut
voir.
On connaît aussi des enfants sauvages qui vécurent des années loin des hommes mais sans
l’aide des animaux. Comme Victor de L’Aveyron et Kaspar Hausser.
L’histoire de Victor de L’Aveyron est vraie, on l’a appelé aussi le petit sauvage de l’Aveyron.
Il a été capturé en Janvier 1800 à l’âge de 11ans. Il avait vécu, seul dans les bois du Massif central
(France). Il fut éduqué par Mr Hard qui réussit à développer son intelligence, il lui apprit à se servir de
ses mains et même à employer quelques mots.
Victor mourut en 1828.
« Histoire du monde » Hachette
I/ Compréhension du texte :
a- choisis et recopie la bonne réponse :
1) ce teste est : *Descriptif *Explicatif *Argumentatif
2) dans le dernier paragraphe le texte est :
Un récit fantastique.
Un récit imaginaire.
Un récit réaliste.
b- Complète :
1. L’histoire de Romulus et Remus est extraite d’une………..
2. Remus et Romulus ont été élevés par………
3. Victor et Kaspar ont vécu sans……………..
c- Réponds aux questions :
1. le petit enfant a été comparé à un :
Homme / loup /monstre
Pourquoi ?
2. Où l’enfant loup a-t-il été trouvé ?
3. Qu’est ce qu’un enfant loup ? relevez du texte la définition
4. Qui s’est occupé de l’éducation de Victor ?
5. En quelle année est décédé Victor ?
d- Réponds aux questions :
1. Remus est le fondateur de Rome.
2. C’est en Inde que l’on a découvert le petit enfant-loup.
3. L’histoire de Victor est réelle.
4. Victor et Kaspar ont été élevés par une louve.
II / Manipulation de la langue :
1. Les journaux ont donné une nouvelle ahurissante : le mot souligné veut dire :
*banale *étonnante *fausse
2. Trouve dans le texte 02 paronymes.
3. « l’enfant loup c’est un enfant qui est élevé par une bête »
Remplace le présentatif « c’est » par un autre moyen de dénomination.
4. Décompose la phrase suivante en groupes :
« Il y’a une trentaine d’années, les journaux ont donné une nouvelle ahurissante. »
5. Relie les deux propositions en une subordonnée de cause.
« Romulus a été le fondateur de Rome. Les romains lui ont fait une……….statue »
6. Trouve dans le texte le féminin de « loup ».
7. Mets le verbe au plus que parfait
Nous (connaître) des enfants sauvages.
8. Complète : Des enfants ont été trouvés.
Un …………………………
III/ production écrite :
Rédige un petit texte où tu donnes des instructions aux parents afin d’éviter qu’ils ne perdent
leurs enfants. (Donne 6 instructions)
Ps : N’oublie pas que tu t’adresse aux parents.
Texte :
Les catastrophes naturelles sont elles une fatalité ? La réponse à cette interrogation est difficile
à donner. Chacun, en fonction de ses convictions religieuses et de ses rites, interprète les phénomènes
différemment. Cependant, avec l’arrivée des sciences, le voile de mystère se lève. De nos jours,
l’accent est mis particulièrement sur la prévention qui permet à l’homme d’éviter de sombrer dans les
interprétations fantastiques.
La célébration de la journée mondiale de lutte contre les catastrophes à permis de faire le point
sur la situation. A Biskra, des conférences et des expositions ont été organisées par des spécialistes en
hydraulique et des représentants de la prévention civile. Trois axes ont été abordés : les risques
provenant de l’utilisation des eaux usées en irrigation, les effets dévastateurs de la sécheresse et des
inondations et les incidences économiques de ces catastrophes. A Constantine et à Mila, l’objectif a été
d’informer et de sensibiliser le public sur les différentes formes de prévention et de gestion des
catastrophes naturelles, à savoir les séismes et les inondations, et les moyens mis en œuvres pour
pallier à ses situations imprévues au large impact psychologique.
Des lycéens de plusieurs établissements ont été invités à prendre part aux débats organisés sur
ce sujet d’actualité. Les spécialistes ont expliqué que l’eau pose problème en cas de surabondance et de
pénurie. C’est également un vecteur de maladie si son traitement n’est as fait dans les normes
scientifiques. Les exemples ne manquent pas. En effet, notre pays a connu l’apparition de plusieurs
épidémies qui ont couté cher en termes de vies humaines et d’argent dépensé pour les soins et l’achat
de médicaments. A plusieurs occasions, les pouvoirs publics ont été interpellés pour prendre des
mesures énergiques lorsqu’il s’agit de gaspillage ou de laisser-aller manifeste, pour assurer leurs
responsabilités et pour s’engager davantage dans la lutte contre ces fléaux. Force est de connaître que
les efforts déployés restent insuffisants.
EL-WATAN,
10 et 11 Octobre 1997
Questions :
I/ Compréhension de l’écrit: (08pts):
1. Quelles sont les trois sujets abordés à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de
lutte contre les catastrophes, à Biskra.
3. Quelle conséquence, peuvent avoir les eaux usées si leurs traitements ne sont pas faits dans les
normes scientifiques ?
4. Dans l’expression : « l’accent est mis sur les préventions » « mettre l’accent sur » signifie :
Corriger une faute d’orthographe
Attirer l’attention
Ne pas prendre soin de.
Recopiez la bonne réponse
5. Donnez un titre au texte.
1. « A Biskra, des conférences et des expositions ont été organisées par des spécialistes en
hydraulique et des représentants de la prévention civile. »
Réécrivez cette phrase à la forme active.
2. « Beaucoup de gens donnent des interprétations fantaisistes aux catastrophes naturelles. La
science fournit des explications rationnelles. »
Reliez ces deux phrases par l’articulateur qui convient dans la liste suivante : car/lorsque/pour/
mais.
3. Il faut que les gens (être) sensibilisés, que les pouvoirs publics (prendre) toutes les mesures de
prévention nécessaires pour que les catastrophes naturelles ne (faire) pas beaucoup de dégâts et
ne (devenir) pas une fatalité.
Réécrivez cette phrase en mettant les verbes entre parenthèses au temps et au mode qui
conviennent.
J’ai une passion pour l’histoire. Un jour, le maître (Monsieur Durand) nous a donné comme
sujet de rédaction : « Quel métier aimeriez-vous exercer plus tard ? Dites pourquoi.» nous devions le
préparer chez nous.
J’ai passé toute la nuit à écrire. Pour la première fois que je me sentais concerné en tant
qu’individu.
J’ai écrit que je voulais être journaliste, consacrer ma vie à dire la vérité, combattre le
mensonge et la falsification sous toutes ses formes. Que je voyagerais dans le monde entier pour faire
connaître et aimer mon pays, raconter ses mœurs, etc…j’ai mélangé ce que mon père m’avait raconté
et ma soif d’écrire. J’ai dit que le journalisme est le plus beau métier car il permet aux hommes justes
de mettre leur talent au service du bien-être de l’humanité en traquant l’injustice, la cupidité aveugle et
le mal. Enfin, que je désirais être un des phares de la vérité pour un monde meilleur……
J’ai remis mon devoir le lendemain ainsi que mes camarades. Deux jours plus tard, le maître
s’est approché de moi. Il a eu son air sarcastique des mauvais jours. Il a pris mon oreille entre ses
doigts, tout en susurrant :
Ma tête rentrée dans, les épaules, mes oreilles en feu entre ses ongles, il m’a livré aux
sarcasmes des gamins déchaînés. Mes camarades se sont tordus de rire, ricanant avec méchanceté ; car
ils ont remarqués que cela satisfaisait le maître de me ridiculiser. Il a tourné en dérision mes
prétentions littéraires. Il ricanait comme les élèves. « Voyez-vous ça ! Il veut devenir journaliste ce
morveux, écrire la vérité….la vérité sur tes poux, oui ! »
A. Lemsine « Ciel de Porphyre »
Questions :
I/ Compréhension de l’écrit:
1. Le narrateur raconte des faits qui se sont déroulés durant une période de l’histoire de notre
pays.
Laquelle ? Quels éléments du texte le justifient ?
2. « le maitre nous a donné comme sujet de rédaction »
Quels termes du texte renvoient au mot souligné ?
3. Le rôle du journaliste consiste à dire « la vérité ». A quels autres termes du texte s’oppose le
mot « vérité » ?
4. Le maître a-t-il apprécié le devoir de son élève ?
Relevez une phrase du texte qui justifie votre réponse.
II /Fonctionnement de la langue :
Expressions Domaines
Instruction publique Science
Equilibre mental Commerce
Accroissement des ventes Eduction
Multiplication des découvertes santé
1. Utilisez deux articulateurs de la liste suivante (si- afin que- donc- cependant- comme)
Pour compléter l’énoncé qui suit :
« La croissance économique est indispensable pour le progrès d’un pays…elle demeurera
insuffisante….elle n’améliore pas la qualité de la vie du citoyen. »
2. « si l’on s’avisait de calculer de tels indices, on découvrirait que le bien-être est menacé de
décroissance. »
Réécrivez ce passage en le commençant par : « Si l’auteur s’était… »
3. « Mais qu’est ce que cela prouve ? »
Réécrivez cette phrase en la commençant par : L’auteur se demande…
III/ Expression écrite : (8pts) : traitez l’un des deux sujets :
C’est une grande question, parmi les hommes, de savoir s’il est avantageux d’ôter aux femmes
la liberté que de la leur laisser ; il me semble qu’il y a bien des raisons pour et contre. Si les Européens
disent qu’il n’y a pas de générosité à rendre malheureuses les personnes que l’on aime, les Asiatiques
répondent qu’il y a de la bassesse aux hommes de renoncer à l’empire que la Nature leur a donné sur
les femmes. Si on leur dit que le grand nombre de femmes enfermées est embarrassant, ils répondent
que dix femmes qui obéissent embarrassent moins qu’une qui n’obéit pas. […]
C’est une autre question de savoir si la loi naturelle soumet les femmes aux hommes. « Non,
me disait l’autre jour un philosophe très galant : la Nature n’a jamais dicté une telle loi. L’empire que
nous avons sur elles est une véritable tyrannie ; elles ne nous l’ont laissé prendre que parce qu’elles
ont plus de douceur que nous, et par conséquent plus d’humanité et de raison. Ces avantages, qui
devaient sans doute leur donner la supériorité si nous avions été raisonnables, la leur ont fait perdre,
parce que nous le sommes point. Or, s’il est vrai que nous n’ayons sur les femmes qu’un pouvoir
tyrannique, il ne l’est pas moins qu’elles ont sur nous un empire naturel : celui de la beauté, à qui rien
ne résiste. Le nôtre n’est pas de tous les pays ; mais celui de la beauté est universel. Pourquoi aurions-
nous donc un privilège ? Est-ce parce que nous sommes les plus forts ? C’est une véritable injustice.
Nous employons toutes sortes de moyens pour abattre le courage ; les forces seraient égales, si
l’éducation l’était aussi. Eprouvez-les dans les talents que l’éducation n’a point affaiblis, et nous
verrons si nous sommes si forts. »
Montesquieu (1657-1757) « les lettres persanes, lettre XXXVIII
Questions :
I/ Compréhension de l’écrit:
5. Face aux deux thèses quel est le point de vue de l’auteur ? justifiez votre réponse en relevant
une phrase du texte.
6. « nous n’avons sur les femmes qu’un pouvoir tyrannique alors qu’elles ont sur nous un empire
naturel »
Réécrivez la phrase ci-dessus en remplaçant l’expression soulignée par l’un des articulateurs
suivants : par conséquent, puis, en revanche, parce que, depuis que, même si.
7. « ces avantages, qui devaient sans doute leur donner la supériorité si nous avions été
raisonnables, la leur ont fait perdre, parce que nous le somme point. » A quoi renvoie le
pronom souligné ?
8. Transformez la phrase ci-dessous au discours indirect :
« Ils répondent que dix femmes qui obéissent embarrassent moins qu’une qui n’obéit pas. »
9. Transformez à la voix passive la phrase suivante :
« Nous employons toutes sortes de moyens pour leur abattre le courage. »
10. Donnez un titre au texte.
Texte :
Devenir citadin
Les jeunes gens qui ont passés leur enfance et leur adolescence dans un petit village rêvent tous
d’aller habiter à la ville et de devenir des citadins. Dans la grande ville moderne, on peut tout faire,
pensent-ils : on trouve du travail, un appartement ; on peut acheter tous ce que l’on désire, suivre la
mode ; on peut sortir le soir, aller au cinéma, au théâtre ou au café pour discuter avec des amis. Les
jeunes gens sont persuadés qu’ils vont vivre heureux dans la ville et qu’ils vont réaliser leurs
ambitions : réussir dans leur profession, trouver l’âme sœur, se faire des amis et vivre dans le confort.
Mais, il n’en est rien. Le milieu urbain est un milieu hostile. Le citadin circule dans des rues
grises et sales. Les grands immeubles qui l’entourent lui masquent un ciel pollué par les fumées
d’usines. La cité moderne ne permet pas à ses habitants de se reposer de leur journée de travail. Ceux-
ci sortent du bureau ou de l’usine pour courir vers les bus, les gares ou les bouches de métro. Ils
rentrent chez eux en toute hâte, se bousculant se serrant les uns contre les autres dans les trains ou les
autocars. Ils vivent constamment dans le bruit, celui des automobiles, des avertisseurs, des avions qui
rasent des immeubles dans lesquels ils habitent les uns au dessus des autres. Ils doivent supporter
chaque jour des voisins bruyant. Des collègues tristes et la foule qui se presse autour d’eux.
Et pourtant, tous ces citadins se sentent seuls. Dans la ville, personne ne connaît personne,
personne ne s’intéresse à personne.
Le citadin suit sont chemin, tous les jours identique, de son logement au bureau, du bureau au
centre commercial. Il est indifférent à ce qui se passe autour de lui ; il ignore les autres, tout proches.
Les jeunes villageois, qui vont à la ville et qui espèrent y vivre heureux et rencontrer des
personnes sympathiques, sont bien déçus. La ville ne leur propose qu’une vie routinière, difficile,
harassante, une existence sans joie et sans amitié.
Revue « Problème d’aujourd’hui »
Questions :
I/ Compréhension de l’écrit:
1. Relevez du texte deux expressions qui ont le même sens que le mot « ville ».
2. Relevez du texte une expression qui a le même sens que « …tous les jours identiques… ».
3. Classez dans les deux colonnes ci-dessous les mots suivants :
Bruit- amitié- travail- fatigue- pollution- distraction- solitude- confort.
La ville rêvée La ville réelle
II /Fonctionnement de la langue :
1. « mais il n’en est rien… » A quoi renvoie le pronom souligné ?
2. Réécrivez l’énoncé ci-dessous en mettant les verbes entre parenthèses au futur simple : les
jeunes villageois, qui rêvent d’être citadins se disent :
« Quand nous (être) à la ville, nous (trouver) du travail et un logement. Nous (aller) au cinéma
et au théâtre avec des amis. Nous (vivre) heureux car nous (pouvoir) réaliser toutes nos
ambitions ».
3. « les citadins se sentent seuls. Dans la ville, personne ne connaît personne, personne ne
s’intéresse à personne. »
4. Complétez l’énoncé ci-dessous par les articulateurs qui conviennent donnés dans la liste
suivante : au moment où / mais /c’est pourquoi / ainsi/ même si / parce que.
« Les jeunes des villages rêvent d’être citadins….ils pensent pouvoir réaliser leurs ambitions ;
……….la ville est un milieu hostile……bien vite, les jeunes villageois sont déçus. »
II/ Expression écrite :
Croyez-vous que dans nos villages, nos jeunes, vivent dans le confort et la plénitude de l’esprit
comme dans les pays de l’Europe ? Dites pourquoi ?
Texte :
Les vrillettes sont-elles des fantômes ?
Par une nuit d’automne de 1809, en pleine campagne bretonne, le naturaliste Dégeer trouva
porte close chez les amis qu’il était venu voir. Il demanda alors l’hospitalité à leur fermier.
« Je suis heureux de vous accueillir sous mon toit, lui dit le paysan, mais je ne pourrai vous
offrir que la chambre du mort. J’espère que vous n’avez pas peur des fantômes. Le nôtre est celui d’un
officier tué lors d’une bataille. Son âme revient chaque nuit dans la chambre. Les paysans s’étaient
échangés ses affaires ; sa montre revient à mon oncle qui, rentré à la maison, constata qu’elle ne
marchait pas. Il la mit sous l’oreiller et s’endormit. Au milieu de la nuit, il se réveilla et entendit le tic-
tac alors que les aiguilles demeuraient immobiles. Le lendemain, il s’empressa de vendre la montre et
de donner l’argent à l’église. Pourtant, le tic-tac continua dans la chambre ensorcelée où mon oncle
refusa désormais de coucher. Depuis, aucun d’entre nous n’a osé y aller dormir. »
« Eh bien ! dit Dégeer, je ne serai pas venu chez vous pour rien, car je me charge de vous
débarrasser dès cette nuit du fantôme ».
Dégeer avait déjà deviné, pendant le récit de son hôte, que les vrillettes étaient certainement à
l’origine des bruits suspects. Il réussit à trouver deux de ces insectes et le lendemain les montra
triomphalement au paysan.
La minuscule vrillette, que les paysans appellent « l’horloge de la mort », fait un bruit qui, en
effet, rappelle le battement d’une montre. Elle creuse des galeries, de préférence dans les meubles, et
certains Entomologistes disent qu’elle produit son tic-tac en frappant ses mandibules d’un coup sec sur
le bois.
I) Compréhension :
1. « Les vrillettes » sont elle des fantômes ? Justifiez votre réponse en relevant une expression du
texte.
2. « Se débarrasser du fantôme » veut dire :
Tuer le fantôme par des moyens scientifiques.
Apporter une explication scientifique, logique à un phénomène.
Faire fuir ce fantôme avec des armes magiques.
Recopiez la bonne réponse.
3. Complétez le texte ci-dessous par les mots suivants :
Des vrillettes- mystérieuse- comprendre- hospitalité- le fermier
« A cause du manque d’….de la part de ses amis. Dégeer se rendit chez….où il fut hébergé
dans la chambre……il a passé la nuit à …. Le phénomène qui n’était rien d’autre que…. ».
4. Relevez du texte :
Un mot et une expression du même sens que « vrillettes »
Deux substituts lexicaux de « Dégeer ».
II) Fonctionnement de la langue :
L’anthropologie est à l’étude des hommes ce que l’écologie est à l’étude des animaux et des
plantes. C’est une étude de l’homme dans son milieu, comme l’écologie est une étude des espèces
animales et végétales dans leurs habitats.
Les anthropologues doivent utiliser plusieurs disciplines scientifiques : ils doivent être capables
d’étudier l’anatomie, la psychologie, l’histoire, l’archéologie, la sociologie…ils peuvent être aussi un
peu écologistes, pour mieux comprendre les relations des populations avec leur milieu.
Evidemment, un seul homme ne peut suffire à l’étude complète et sérieuse d’un groupement
humain. Il y a partage des tâches : les médecins et les biologistes s’occupent des questions d’anatomie
(forme et constitution des organes), de physiologie (fonctionnement du corps), de biochimie (analyses
sanguines etc…), génétique (caractéristiques héréditaires). Les paléontologues, les archéologues, les
historiens « déterrent » le passé de la population étudiée. Les sociologues, les ethnologues, les
psychologues s’attachent à la découverte de la culture, des mœurs, des lois, des croyances, des
caractères. Les zoologues, les botanistes relèvent les espèces animales et végétales qui conditionnent
les habitudes alimentaires, l’artisanat, les constructions. Il n’y a pas jusqu’aux géologues qui n’aient
leur place dans cette équipe en déterminant les richesses du terrain occupé et ses possibilités.
L’anthropologie est bien, comme dit MALINOWSKI fondateur de cette science « la science de
l’homme en général…la plus universelle de toutes ».
« Les hommes et leurs secrets »
Georgette Barthelemy
Questionnaire :
1- Compréhension de l’écrit : 8 pts :
Professions Tâches
Médecines 1.
1. Etudient le passé de la population
2.
3.
1. Etudient là culture, les mœurs, les lois,
2. les croyances et les caractères.
3.
Il était une fois un pauvre bûcheron qui avait la peine de nourrir sa femme est ses enfants.
Chaque matin, au point du jour, il s’en allait dans la forêt et ne rentrait chez lui que lorsque la nuit était
venue.
Un matin d’hiver, la neige qui tombait depuis la veille, l’empêcha de se rendre à la forêt. La
famille se retrouva tout à coup sans pain et sans argents. Le lendemain le pauvre père, dont les enfants
étaient à jeun, partit pour la forêt malgré la neige épaisse et la gelée. Il se mit au travail avec courage.
Mais bientôt, ses mains engourdies par le froid laissèrent tomber la cognée. Il se vit obligé de cesser
son travail. Alors il cacha ses mains glacées sous ses pauvres vêtements, s’appuya contre un arbre et se
mit à pleurer.
Tout à coup, il lui sembla entendre une voix sortir d’un buisson, l’appeler par son nom et lui
demander la raison de ses pleurs.
-je suis, répondit-il, un père malheureux et pauvre, pour qui la vie est triste et qui ne peut pas
nourrir sa famille.
-Et moi, dit la voix, je suis Merlin L’enchanteur. Console-toi. J’ai pitié de ton sort et je veux te
rendre heureux. Tu seras riche pour le reste de tes jours si tu promets de ne pas être ingrat, de bien te
conduire, d’avoir pitié des malheureux et de leur venir en aide. Rentre chez toi. Sous le vieux cerisier
de ton jardin, tu trouveras en creusant la terre, un grand trésor. Fais-en le bon usage que je t’ai dit et
n’oublie, chaque année de revenir me parler ici.
Le bûcheron s’inclina pour remercier le bienfaiteur, lui promit de soulager les pauvres, et plein
de joie, retourna aussitôt vers sa cabane en pensant au plaisir qu’allaient avoir sa femme et ses enfants.
Questions :
1. A quel genre appartient ce texte ? Justifie ta réponse en relevant quelques éléments du texte.
2. Le bûcheron vivait-il dans une grande ou petite maison ? relève du texte la phrase qui justifie ta
réponse.
J’ai une passion pour l’histoire. Un jour, le maître nous a donné comme sujet de rédaction :
« Quel métier aimeriez-vous exercer plus tard ? Dites pourquoi.» Nous devions le préparer chez nous.
J’ai passé toute la nuit à écrire. Pour la première fois que je me sentais concerné en tant
qu’individu.
J’ai écrit que je voulais être journaliste, consacrer ma vie à dire la vérité, combattre le
mensonge et la falsification sous toutes ses formes. Que je voyagerais dans le monde entier pour faire
connaître et aimer mon pays, raconter ses mœurs, etc.…j’ai mélangé ce que mon père m’avait raconté
et ma soif d’écrire. J’ai dit que le journalisme est le plus beau métier car il permet aux hommes justes
de mettre leur talent au service du bien-être de l’humanité en traquant l’injustice, la cupidité aveugle et
le mal. Enfin, que je désirais être un des phares de la vérité pour un monde meilleur……
J’ai remis mon devoir le lendemain ainsi que mes camarades. Deux jours plus tard, le maître
s’est approché de moi. Il a eu son air sarcastique des mauvais jours. Il a pris mon oreille entre ses
doigts, tout en susurrant : « Tu vas lire ton œuvre à haute voix devant toute la classe. »
Ma tête rentrée dans les épaules, mes oreilles en feu entre ses ongles, il m’a livré aux sarcasmes
des gamins déchaînés. Mes camarades se sont tordus de rire, ricanant avec méchanceté ; car ils ont
remarqués que cela satisfaisait le maître de me ridiculiser. Il a tourné en dérision mes prétentions
littéraires. Il ricanait comme les élèves. « Voyez-vous ça ! Il veut devenir journaliste ce morveux,
écrire la vérité….la vérité sur tes poux, oui ! »
A. Lemsine « Ciel de Porphyre »
Questions
I/ compréhension du texte : 6 pts :
1. Donnez un titre au texte.
2. Pourquoi le narrateur voudrait-il devenir journaliste ?
3. Quel était le but du maitre en demandant au narrateur de lire son devoir à haute voix devant ses
camarades ?
4. Le rôle du journaliste est de dire la vérité : Relevez deux mots du texte qui s’opposent à ce
terme.
5. Relevez la phrase qui exprime la réaction des camarades à l’écoute du narrateur qui lisait son
devoir.