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Elimination du fer 

:
Les eaux souterraines contiennent souvent du fer et du manganèse dissous et non dissous. Ces éléments
provoquent des dépôts bruns sur les pièces de la machine qui entrent en contact avec l'eau. En
conséquence, les installations souffrent d'un mauvais fonctionnement, de la pollution et d'une durée de vie
réduite. De plus, le fer et le manganèse donnent à l'eau un goût et une odeur désagréables.
Le meilleur moyen d'éviter tous ces problèmes est l'élimination du fer

1- Elimination physico – chimique :


. Le processus de déferrisation passe généralement par une phase d'aération et une ou plusieurs phases
de filtration.

Pendant la phase d'aération, l'eau est aérée avec du fer dissous (Fe²⁺) pour oxyder le fer. L'oxydation
s'effectue généralement à l'air comprimé.

Le fer oxydé (Fe³⁺) n'est plus dissous et sera séparé en flocons de fer dans le filtre à sable. Si nécessaire,
un filtre pyrolox élimine les derniers résidus de fer après la filtration à sable.
Les phases nécessaires dans le processus dépendent de plusieurs paramètres, tels que l'application de
l'eau, le niveau d'oxygène, l'acidité, la teneur en CO₂ et la concentration en fer et en manganèse.
PCA peut vous aider à concevoir et mettre en œuvre cette technologie.

2- Elimination Biologique :
Il existe nombreuses bactéries qui sont capables d’oxyder biologiquement le fer en catalysant l’oxydation
du métal divalent par l’oxygène dissous, grâce aux enzymes et bio-polymères qu’elles élaborent, même en
faible concentration, et en le fixant sur leurs membranes cellulaires, leurs gaines, leurs pédoncules… Les
précipités formés sont alors fortement adhérents aux polymères bactériens. En outre, contrairement à ce
qui se passe en déferrisation physico-chimique, ce sont des oxy-hydroxydes de nature cristalline, en
particulier de la lépidocrocite (γ-FeOOH). Les conditions de rétention du fer précipité sur les filtres
biologiques sont donc bien meilleures que sur les stations fonctionnant dans le mode physico-chimique.
Ces bactéries sont susceptibles de se développer dans des conditions où l’oxydation physico-chimique du
fer n’est pas possible, par exemple :

 concentration en oxygène dissous 0,2 à 0,5 g · m–3 ;


 pH < 7,2 ;
 potentiel redox : 100 à 200 mV ;
 rH : légèrement supérieur à 14.

Si le rH est inférieur à 14, les bactéries restent inopérantes, alors que s’il est supérieur à une valeur de
l’ordre de 20, il y a compétition avec l’oxydation et la précipitation physico-chimique. La figure définit le
domaine privilégié de la déferrisation biologique.

En réalité, la limite de séparation entre les domaines de déferrisation physico-chimique et biologique est
peu nette ; dans le domaine « physico-chimique », la présence d’un inhibiteur peut ralentir la cinétique
d’oxydation et permettre à la déferrisation biologique d’être le processus prédominant. C’est la raison pour
laquelle il est souvent utile de procéder à un essai pilote pour déterminer les conditions optimales de
fonctionnement.
Paramètres de comparaison Procédé A Procédé B

Concentration en bore résiduel 0.3-1.0 mg/L 0-1.0 mg/L

Coûts énergétiques Plus élevés - HPP2 consommation d'énergie

Coûts d'investissement Plus élevés - Second Pass RO

Coûts des produits chimiques Plus élevé

Emplacement nécessaire Plus grande

Qualité de l'eau Faible minéralisation sans by-pass, faible teneur en chlorure de sodium Minéralisat

Economique pour production d'eau potable à 0.5 mg/L en bore résiduel Economiqu
Recommendations
max mg/L.

Les ingénieurs LENNTECH concoivent et dimensionnent de manière la plus économique le procédé


d'enlèvement du bore qui correspond à vos besoins.

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bore.htm#ixzz6oYffHNb0

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