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Lutte contre la corrosion - 3

0 Facteurs d'influence.
Les différents types de corrosion peuvent être
accélérés ou au contraire freinés par l'action de
paramètres d'ordre physique ou chimique.

1.

5.DN
DN
3.DN

Influence de la minéralisation.
1. Action directe et indirecte.
La minéralisation de l'eau va avoir deux actions sur le processus de corrosion :

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 de par la résistivité induite : une eau très minéralisée sera très conductrice et favorisera les échanges
de charge, permettant une dissolution plus facile des métaux.
 de par la présence de certains ions remarquables : chlorures, sulfates,...
Remarque : L'additif 4 du DTU 60.1 demande une résistivité minimale sans quoi un traitement anticorrosion
est nécessaire. En effet une eau trop déminéralisée est tout aussi gênante car elle possède insuffisamment
d'ions susceptibles de former avec le métal une couche protectrice : voir plus loin.
2. Action directe : ions remarquables.
Actions des chlorures : Les ions Cl- ont pour caractéristique d'être extrêmement mobiles et de pouvoir en
particulier se concentrer dans les micro-fissures de la surface du métal. Ils favorisent localement une chute
importante du pH qui favorise une corrosion acide. De plus ils s'adsorbent facilement à la surface des
métaux et rendent les dépôts poreux.
Action des sulfates (SO42-): De même que les ions chlorures ils rendent les dépôts poreux. De plus ils
participent au cycle des bactéries sulfato-réductrices1 et donc au développement des corrosions
bactériennes.
Actions des ions ammoniums : Les ions NH4+ ont un effet corrosif important sur le cuivre et ses alliages
(laiton, bronze).
Voir ci-contre :
- tableau des caractéristiques des eaux sanitaires véhiculées dans des canalisations en acier galvanisé qui
nécessitent un traitement de conditionnement : le tableau extrait du DTU 60.1 additif 4 indique les valeurs
limites qui entraînent l'obligation de traitement contre la corrosion.
Eau froide Eau chaude
Résistivité <1500 .cm <2200 .cm
>4500 .cm >4500 .cm
TAC <1,6 meq.L-1 8ºF <1,6 meq.L-1 8ºF
-1
O2 <4 mg.L
CO2 libre >30 mg.L-1 >15 mg.L-1
CO2
>5 mg.L-1
agressif
Ca2+ <1,6meq.L-1 32 mg.L-1 8ºF <1,6 meq.L-1 32 mg.L-1 8ºF
2- -1 -1
SO4 >3,12 meq.L 150 mg.L 16ºF >2 meq.L-1 96 mg.L-1 10ºF
Cl- >2,82 meq.L-1 100 mg.L-1 14ºF >2 meq.L-1 71 mg.L-1 10ºF
-1
SO42- + Cl- >3meq.L 15ºF

- organigramme prévisionnel d'une corrosion du cuivre : voir page suivante un document extrait d'une étude
menée par un constructeur de pompes à chaleur2. Il doit permettre à partir des différents paramètres de l'eau
d'estimer le risque de corrosion perforante des tubes qui véhiculent des eaux de nappe.

1
Elles se développent de façon optimales dans les circuits dont la température de l'eau est de 30 à 40ºC ;
en absence d'oxygène dissous - mais elles peuvent survivre en sa présence ; pour des pH compris entre 5,5
et 8,5 et en présence de sulfates (ceux-ci peuvent avoir été introduits en grande quantité par ajout de
sulfites).
2
Publiée dans la Revue Générale du Froid.

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2. Influence de la température.

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Les bactéries sulfato-réductrices en milieu anaérobie (sous un dépôt préexistant), réduisent les sulfates de

l'eau pour former de l'hydrogène sulfureux qui va acidifier le milieu permettant ainsi une corrosion acide (en
plus de donner à l'eau une odeur nauséabonde).

Les moyens de lutte contre la corrosion bactérienne sont :


 éviter l'introduction de nutriments,
 maintenir une température suffisamment élevée,
 utiliser des produits biocides,
 et éviter la présence de boues et de dépôts : il faut pour cela bien concevoir les circuits et maintenir la
qualité de l'eau.
En conséquence on peut voir apparaître des problèmes dus à la corrosion bactérienne dans des circuits à
basse température qui de plus sont traités avec des composés du phosphore, de l'azote,...

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Dans le cas des circuits de refroidissement le produit biocide doit être :

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 changé régulièrement pour éviter l'émergence de souches résistantes,


 injecté de façon discontinue sous la forme de traitement "coup de poing"3, même si il faut parfois
considéré la nécessité d'assurer un niveau minimum de désinfectant.

1 Protections contre la corrosion.

1. Les divers modes de protections.


Nous avons vu que le mécanisme de la corrosion comportait trois étapes et que la vitesse de corrosion était
fixée par la plus lente des trois phases.
Afin de lutter contre la corrosion trois voies sont donc envisageables :
 lutter contre la phase cathodique,
 lutter contre le transfert de charge,
 lutter contre la phase anodique.

La phase deux peut être traitée rapidement : pour empêcher le transfert de charge le seul moyen est
d'utiliser de part en part sur le réseau des manchettes isolantes en matériau de synthèse. Ce moyen
n'empêche pas pour autant les corrosions entre deux manchettes isolantes. C'est néanmoins une possibilité
utilisable au niveau des changements de nature de métal.

Pour les phases réactives de cathode et d'anode plusieurs moyens sont envisageables :
 isolation physique entre le métal et la solution aqueuse : assez facile à mettre en œuvre pour les
grandes dimensions : ballons, bâches de stockage, gros diamètres,... Néanmoins des fissures dans le
revêtement peuvent amener une corrosion d'autant plus dangereuse que la surface de ces zones
anodiques sera faible. La galvanisation des tubes et pièces de raccordement peut dans une certaine
mesure, entrer dans cette catégorie.
 annuler les réactions de cathode par élimination des agents participants ou inducteurs de corrosion.
 utiliser les réactions d'anode et/ou de cathode pour passiver ces surfaces en utilisant les agents
présents naturellement dans l'eau ou ajoutés : c'est le domaine de la passivation soit naturelle soit par
usage d'inhibiteurs.
 modifier les potentiels électriques des surfaces afin de les rendre cathodiques : c'est le domaine de la
protection cathodique par potentiel imposé.
 introduire un métal beaucoup plus anodique que les métaux environnants : protection par anode
sacrificielle.

2. Protection par isolation physique.


L'objectif est de créer une barrière étanche entre l'eau et la surface des équipements. Les produits déposés
peuvent l'être avant la mise en service des équipements : goudron, polyéthylène, ciment, émaillage,... ou
pendant le service : injection de produits filmogènes : voir 7.5.
Néanmoins aucun revêtement n'est parfait et des micro-fissures peuvent être le siège de corrosions
perforantes.

3. Élimination des agents de la corrosion.


Le principal agent de corrosion dans un circuit est la présence de corps étrangers provenant :
 de la fabrication des tubes,
 du stockage des équipements sur chantier avec les introductions de sable, boues, ciment, matières
organiques telles que feuilles, brindilles, insectes,...
 de l'assemblage des équipements : laitier de soudure, chanvre de filasse, graisses de montage,
copeaux et limaille,...
 d'un manque de conscience professionnelle à la mise en œuvre : rappelons-le, la qualité globale d'une
installation tant du point de son fonctionnement "mécanique" que de sa pérennité ne peut être
uniquement le fruit du concepteur, du réalisateur ou du mainteneur.

Il en ressort la nécessité de réaliser un nettoyage du réseau avant sa mise en service définitive. Ce


nettoyage doit comporter une phase de lessivage4 du réseau suivi d'un rinçage soigné.

3
Voir le chapitre sur la désinfection.
4
Au sens propre du terme : utilisation d'une "lessive" compatible avec la nature des matériaux.

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La corrosion engendrant des produits dispersables : des boues, et donc accumulables dans les zones à
vitesse réduite, celles-ci doivent pouvoir être purgées efficacement : mises en place de vase de décantation
en points bas des réseaux munis de robinets de chasse à ouverture rapide d'un diamètre minimum de 40.
Ces vases de décantation doivent pouvoir permettre à la vitesse de chuter bien en deçà de 0,5 m.s-1.
De même les gaz comme déjà vu plus haut doivent pouvoir être éliminés efficacement par l'intermédiaire de
bouteilles de purge placées en point haut et à chaque fois que la pression chute de 3 bars.

5.DN
DN
3.DN

Au contraire les dispositifs représentés ci-contre ne sont strictement d'aucun intérêt : pour le réservoir on peut conserver une
pour les purgeurs montés directement sur la tuyauterie les gaz n'ont pas la politesse de bien vouloir s'arrêter au passage !

De même en sortie de mitigeur central en ECS du fait du réchauffage de l'eau froide.

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Le pH :
On a vu que le diagramme de Pourbaix permettait de fixer une limite de pH quant à la corrosion acide : pH
supérieur à une valeur de l'ordre de 10. La solution passe alors pour les eaux insuffisamment alcalines
naturellement, par l'injection d'une base (dans le cas d'eaux à température inférieure à 200-250ºC : voir
passivation par magnétite). Pour les condensats vapeur, très acides car non tamponnés, la solution est
d'injecter un composé aminé qui réagira avec le gaz carbonique aux points de condensation de la vapeur.
L'oxygène :
Il est par contre peut être nécessaire pour former une couche protectrice dans le cas des aciers galvanisés,
ou au contraire néfaste et donc doit être éliminé dans le cas des réseaux ouverts en acier noir si une
passivation naturelle ne peut se mettre en place. Cette élimination peut se faire par voie chimique (utilisation
d'un réducteur) ou/et physique (par dégazage).
Néanmoins dans les circuits fermés en acier noir l'oxygène présent au démarrage du réseau est consommé
par les réactions de cathode et, si les appoints en eau sont inexistants la corrosion doit s'arrêter d'elle
même. C'est le cas des réseaux d'incendie type sprinklers sous pression d'eau.
Remarque : de nombreux centres commerciaux voient leurs réseaux fortement corrodés ; ceci est dû aux
nombreuses modifications réalisées dans les "cellules" commerciales qui conduisent à modifier le réseau et
donc vidanger et réintroduire une eau neuve chargée en oxygène.
Pour les autres cas de circuits fermés le premier équipement de traitement des eaux doit être : ... un
compteur et le second comme déjà dit un filtre !
Dans certains réseaux on peut avoir un apport de cuivre (réseau vapeur par exemple), qui peut se déposer
au niveau des surfaces anodiques et créer de piles de corrosion très actives : une élimination sur résines
peut s'avérer nécessaire.

4. Passivation naturelle.
1. Film de Tillmans
L'étude de l'équilibre calco-carbonique permet de déterminer la tendance d'une eau :
 incrustante : elle aura tendance à précipiter les carbonates de calcium et de magnésium,
 agressive : elle aura tendance à redissoudre un dépôt de tartre déjà formé.
Il s'avère qu'une eau à la température ambiante de tendance incrustante verra son carbonate de calcium
précipiter avec l'hydroxyde ferrique formé dés qu'il y a une présence suffisante d'oxygène. On parle alors de
"syncristallisation" du carbonate et de l'hydroxyde ferrique. Ce dépôt, appelé film de Tillmans, est non poreux
et assure la protection des réseaux de distribution d'eau froide.
Il se produit aux cathodes : la réaction de cathode conduit à une hausse locale du pH qui induit la
précipitation de carbonate de calcium (voir équilibre calco-carbonique).
Les conditions de formation de cette couche sont :
CO2 agressif = 0 ; les "eaux de ville" sont le plus souvent distribuées avec une saturation de l'ordre de 1,2.
O2 : au moins 4 à 5 mg.L-1 : ce qui est en deçà de la limite de potabilité et donc toujours assurés,
TAC et TH suffisants : au moins 7 à 11 ºF.
2. Indice de Ryznar.
Pour les eaux de tour de refroidissement, Ryznar a défini empiriquement un indice : IR, qui permet de
prévoir la tendance d'une eau :
IR = 2 pHS - pH
avec : pHS = pH de saturation déterminé à partir de l'abaque de Langellier.
Indice de Ryznar Tendance de l'eau
4à5 entartrage important
5à6 entartrage faible
6à7 équilibre
7 à 7,5 corrosion légère
7,5 à 8,5 corrosion importante
3. Passivation des aciers galvanisés.
Très électronégatif le zinc se dissous très facilement dans l'eau, mais peut, lorsque toutes les conditions sont
réunies se combiner pour former des produits insolubles, très adhésifs, non poreux, qui protègent les
couches sous-jacentes.
Cette couche protectrice à tendance à se redissoudre dans des proportions d'autant plus importantes que la
température est élevée. Il est fortement conseillé à la mise en service d'un réseau d'eau chaude en acier
galvanisé de commencer à l'alimenter à faible température afin que la couche protectrice puisse se former.
On élève ensuite progressivement la température jusqu'à celle de fonctionnement nominal.
En aucun cas par contre il ne faudra dépasser 60ºC.

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Ceci pose d'ailleurs un problème pour les traitements contre Legionella par choc thermique (élévation de la
température de l'eau à 70ºC pendant 30 min).
On a pas encore suffisamment de recul pour pouvoir préjuger du risque.
De même les concentrations en chlore utilisées dans le même but de désinfection seront peut être des
facteurs aggravants : même remarque que précédemment.
4. Passivation des aciers par la magnétite.
On peut obtenir sur les aciers une protection naturelle à pH non trop basique par formation à partir de 100ºC
d'un oxyde de fer : la magnétite (Fe3O4). Cette réaction de passivation est terminée dés 200-250ºC. Mais
cette couche protectrice est détruite pour des pH trop élevés (pH>10,5 - 11).
Aussi autant à basse température il faudra pour protéger l'acier avoir un pH basique, autant à haute
température le pH devra être limité afin que la couche protectrice de magnétite ne se dissolve : voir le
chapitre sur le traitement des eaux de chaudière vapeur.

5. Utilisation d'inhibiteurs de corrosion.


Un inhibiteur (ou passivant) est un produit dont la formulation permet :
 soit en utilisant les réactions d'anode et/ou cathode de constituer une couche protectrice isolant le métal
sous-jacent de l'eau,
 soit la constitution d'un film hydrophobe qui joue le rôle d'isolation physique.
Le choix et le dosage d'un inhibiteur doivent être faits avec le plus grand soin car :
 ils peuvent être fortement toxiques : chromates,
 ils peuvent ne pas être à caractère alimentaire : nitrites, tannins,
 ils peuvent rendre une eau impropre à la consommation humaine s'ils sont surdosés : cas des silicates
et des produits phosphatés autorisés par le Ministère de la Santé sous certaines limites de dosage,
 ils peuvent être efficaces pour un type de réseau et dangereux dans d'autres cas : produits organiques,
phosphates,... qui sont des nutriments des bactéries pour les réseaux à faible température,
 ils peuvent rendre perforante une corrosion au départ généralisée, dans le cas des inhibiteurs
anodiques en cas de sous dosage :

Sites cathodiques
Sites anodiques

6. Protection "cathodique".
Si l'on met en présence trois métaux de nature différente, le métal corrodé sera celui qui présente le
potentiel d'électrode le plus faible. Dans un réservoir métallique présentant des surfaces anodiques et
cathodiques il suffit alors d'introduire un métal nettement électronégatif qui deviendra alors anode du
système de corrosion et sera donc consommé

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Cette méthode de protection est appelée par anode sacrificielle5.


On utilise pour ce faire des électrodes de magnésium (potentiel standard : -2,34 V, alors que celui du fer est
de -0,44V). Ce mode de protection n'est utilisable que pour les faibles volumes de ballon : ballon d'eau
chaude sanitaire par accumulation par exemple.

La protection cathodique peut être aussi réalisée par mise sous tension de l'enceinte du réservoir (et
contrôle des potentiels). L'ensemble du réservoir devient alors cathodique par rapport à une anode en métal
inattaquable. Le contrôle du potentiel (qui doit être inférieur à une valeur de l'ordre de -0,6 V)doit permettre
d'éviter une électrolyse de l'eau et donc un dégagement de gaz à l'anode.

Un dernier mode de protection consiste à utiliser une anode sacrifiée avec potentiel imposé. L'objectif est
alors de réaliser en même temps une protection du réseau aval par entraînement d'hydroxyde d'aluminium
qui réagit sur les sites anodiques, ainsi qu'une précipitation d'une certaine partie de la dureté calcique.
Hormis ce dernier mode de protection ces méthodes sont, en équipement technique, réservées à la
protection des réservoirs, filtres à sable, bâches de stockage.

5
Ce qui se traduit donc par sa dissolution : il faut régulièrement (annuellement) inspecter le réservoir et
mettre une anode neuve si nécessaire : on notera sur le carnet d'entretien la taille de l'anode.

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Protection cathodique à courant imposé.

Fe2+
O2
OH-

e- e-
e-
Comme on l'a vu une corrosion peut être représentée de la façon suivante :
 une zone anodique où le métal est mis en solution (ici du fer) ;
 une zone cathodique où l'on a réduction de l'oxygène libéré par la zone anodique (dans le cas d'une
corrosion due à l'oxygène).

Cette image peut être représentée par le schéma électrique suivant :


RA représente la résistance électrique de l'anode (entre le métal et l'eau) ;

e-
RA RC

e- RA RC

RAP

Générateur

RM
RCP
R'M R'M

RC : représente la résistance électrique de cathode (entre le métal et l'eau) ;


RM : représente la résistance électrique du métal.
Les électrons sont fournis par l'anode et "bouclent" à travers le métal.
Remarque : l'intensité du courant est par convention opposée au sens de passage des électrons.

La protection cathodique va consister à annuler le courant de corrosion en ajoutant au circuit électrique de la


pile de corrosion un générateur extérieur.

Ce générateur est raccordé :


 au circuit "eau" par RAP : c'est une électrode en métal "noble" ;
 au circuit "métal" par la résistance RCP.
Le générateur va imposer une tension qui va tendre à inverser le sens de circulation des électrons dans le
circuit anode de la pile de corrosion.

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 au circuit "métal" par la résistance RCP.


Le générateur va imposer une tension qui va tendre à inverser le sens de circulation des électrons dans le
circuit anode de la pile de corrosion.

Un contrôle de la tension créée va permettre d'éviter une électrolyse de l'eau.

En pratique le dispositif peut être


schématisé ainsi (voir ci-contre).
Une purge de gaz efficace doit se
réaliser en sortie (voir les dispositifs
Électrode de masse proposés).
Électrode de potentiel imposé Un trou d'homme de dimensions
suffisantes (400 au minimum) doit
permettre d'aller inspecter le réservoir et
les électrodes.

Électrode de contrôle

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