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1) L’équilibre emplois-ressources : signifie que tout ce qui a été offert dans l’économie au cours de la période
(production nationale + importations) a été demandé à des fins de consommation, d’investissement et
d’exportations.
3) Circuit économique :
W+ π =1500
Ménages Marché du
travail
S=300
C=1200
SRdM=200 Marché
RdM Financier
W=1200
π =300
300+200=500
M=300
Y=1500
Commentaires :
C = 0,9Yd + 120
1200
120
45° Y
0
1200
5. On a : C = 120+0,9Y => ∆C = 0,9 ∆Y
Avec ∆Y = +55 => ∆C = 0,9 x 55 = +49,5
Quand le revenu croit de 55, la consommation croit de 49,5.
La hausse du revenu de 1400 à 1600 s’accompagne d’une baisse de la propension moyenne à consommer de
0,985 à 0,975. Il y a donc une relation inverse entre Y et la propension moyenne à consommer que l’on
généralise en constatant le signe négatif de la dérivée de PMC par rapport à Y. (dPMC/dY = 120 x (-1/Y2) < 0)
Y = C YdE = 120 + 0,9 YdE YdE – 0,9 YdE = 120 YdE = 120/0,1 = 1200
Ce revenu est utile car il détermine la partie de revenu que les ménages sont obligés de désépargner pour
compléter leur budget de consommation et celle sur laquelle ils peuvent épargner une partie de leur revenu.
Ainsi, pour tout niveau de revenu strictement inférieur à 1200, le revenu se révèle insuffisant pour financer la
consommation finale, la désépargne s’impose pour boucler le budget de consommation. En revanche, quand le
revenu est strictement supérieur à 1200, le revenu suffit pour financer la consommation finale et permet aussi
aux ménages d’épargner.
10. Dans la théorie keynésienne, l’épargne est un solde : elle est égale à la différence entre le revenu et la
consommation. On a :
S = Y – C S = Y – (120 +0,9Y) = Y – 120 – 0,9Y = 0,1Y – 120
YdE
0
1200 Y
-120
On observe que le seuil de rupture se détermine graphiquement dans le plan (O,Y,S) : il est représenté par
l’abscisse du point d’intersection entre la droite d’épargne et l’axe des abscisses.
12. Avec un revenu de 1000, les ménages sont obligés de désépargner puisque leur revenu est inférieur au seuil de
1200. Le niveau de désépargne est :
13. Pour Y = 1000 => C = 120 + 0,9 x 1000 = 120 + 900 = 1020
14. La PmS est la dérivée de la fonction d’épargne par rapport au revenu. On a : PmC = dS/dY = 0,1
D’une autre façon on sait que : c + s = 1 s = 1 –c s = 1 – 0,9 s = 0,1
Lorsque le revenu augmente, la valeur de l’expression 120/Y diminue, donc la PMS augmente. Le fait que La
alors la PMS varie dans le même sens que Y.
Ce qui se traduit par le signe positif de la dérivée de PMS par rapport à Y.
dPMS/dY = -120 (-1/Y2) = 120/Y2 > 0
Max = P. Y − W. L − PkK
Ld telle que : Ld
S.C : Y = f (L) = 300 L
2
Y W 150 W
P − W = 0 PmL = soit = L = 150
d
L P L0.5 P W
P
La réduction des dépenses publiques (∆G = - 150) provoque la disparition du déficit budgétaire (G-T=0)
La politique budgétaire restrictive n’a aucun effet sur la production, l’emploi et le niveau général des prix.
La baisse du taux d'intérêt une hausse de l’investissement et de la consommation (∆I + ∆C = + 150)
L’augmentation de la demande privée (C+I) compense intégralement la diminution de la demande publique :
∆I +∆C = -∆G
Selon cette logique il faut réduire les déficits publics puisque cela n’a aucun effet sur les niveaux de la production
et de l’emploi (la des taux d'intérêt réels une substitution de la demande privée à la demande publique).
- Le marché du travail n’est pas affecté (les niveaux de salaire réel, d’emploi et de production sont inchangés).
- Les comportements d’offre et de demande de capitaux sont inchangés ( i* = 10%)
- Seul le marché de la monnaie est affecté :
La masse monétaire a diminuée de 10% (120/1200) pour un niveau de production inchangé, le niveau général des
prix doit aussi diminuer de 10% (P*’=1.8) pour rétablir l’équilibre sur le marché de la monnaie.
La politique monétaire n’a aucun effet réel. Seules les variables nominales sont affectées : les prix et les salaires
nominaux, parfaitement indexés sur l’inflation dans ce modèle, aussi de 10%, ce qui garantit la stabilité du salaire
réel les niveaux d’emploi et de production d’équilibre restent constants.