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Monnaie :
unité de compte
Moyen d’échange
Réserve de valeur
Fonction de cohésion sociale
Elle permet de mesurer la valeur des marchandises entre elles, soit la possibilité d’un arbitrage entre
différents biens. Soit l’expression de tous les prix des biens en unité de compte choisie.
Le prix relatif d’un bien : son prix par rapport au prix d’un autre bien
Exemple :
Economie sans unité de compte avec n biens.
A : 4 biens
4 (3) / 2 = 6 prix relatifs
Pp / Pn , Pp / Pb , Pp / Pc ; Pn / Pb , Pn / Pc , Pb / Pt
Si Pp / Pn = 2 (<5/2),
12 tortues noix de coco : 36 18 poissons 15 tortues
Résultat = +3 tortues
Monnaie : repose sur la confiance, qu’elle soit reconnue par des autorités monétaires
3 pseudos-marchandises :
- le travail
- la terre
- la monnaie
Monnaie : devenu un langage commun qui a permis la régulation de toutes les relations sociales par
l’échange.
Monnaies primitives
- 8000 ans avant J.C
- monnaies-outils : recherché pour leurs utilités (armes, instruments aratoires, accessoires
domestiques, …)
- monnaies-denrées : riz, sel, bétail,
- monnaies-objets précieux : métaux
Monnaies métalliques
- métal pesé : utilisé pour les très grandes transactions (lingots)
- métal estampillé : certification en métal précieux (lingots moins volumineux, moins friables),
2500 ans avant J.C., l’or monétaire détenu par les banques centrales
- métal frappé (pièce de monnaie) : en 687 avant J.C., en Lydie, mélange d’or et d’argent et
possède un coût légal définit par des autorités légales reconnues par tous, monnaie de
dépense. 1300 – 1789 : multiplicité de pièces frappées.
1 Livre tournoi = 20 sous = 240 deniers unité de compte en France
1360 : création du franc par Jean Lebon
1795 : le franc = pièce de monnaie sur tout le territoire
valeur faciale / valeur intrinsèque
abandon du monométallisme en 1914
Monnaies écrites
- billets : monnaies fiduciaires, origine : billet à ordre, convertible en argent et en or, devient
anonyme.
- monnaie scripturale (en Europe 1914-1926) : jeu d’écriture entre les actifs et les passifs des
agents ayant un compte en banque. Plusieurs supports : le chèque, le T.I.P, porte-monnaie
électronique, carte de paiement, virements.
- Monnaie alternative : monnaie internet, e-money
Conclusion
La monnaie sert à la comptabilité entre agents économiques, doit être établie en unité commune, est
un langage commun. Elle n’a pas d’utilité privée, son utilité est sociale et collective.
La monnaie repose sur la confiance de celui qui l’émet.
Ce sont des flux financiers qui font varier les actifs et passifs financiers des agents.
Comment les ménages répartissent leurs épargnes financières entre les actifs liquides et moins
liquides ?
Quelles sont les décisions de placements et l’optimisation des risques pris par les ménages ?
Comment les entreprises se financent-t-elles ?
- Financement indirect (crédit)
- Financement direct (émission de titres, actions, obligations)
Les APU ?
- Emission d’OAT : Obligations Assimilables du Trésor
Actifs Passifs
A.F A.N.F A.F A.N.F
DAV X X
Crédits X X
Refinancement X X
Titres X X X X
AF = Agents Financiers
ANF = Agents non financiers
DAV = Dépôts à vue
Distinction monnaie – épargne – patrimoine
Monnaie = part du revenu disponible non épargné et non consommé détenu par les agents non
financiers (la thésaurisation). Sont considérés comme de la monnaie : les livrets, comptes dépôts…
Epargne = part du revenu disponible non consommé qui va recevoir un intérêt conséquent.
- Immobilière : épargne placé dans l’immobilier
- Financier : épargne placé dans les valeurs mobilières
Patrimoine = stock alimenté par les flux d’épargne et les structures d’endettement des agents
économiques.
Les systèmes financiers englobent les marchés financiers, les intermédiaires financiers et les sociétés
de services financiers ayant pour but de mettre en œuvre les décisions financières des agents
économiques.
C’est le marché des capitaux à court terme et moyen terme. A ces termes, ce marché est totalement
dématérialisé donc c’est le lieu où se négocie la monnaie centrale.
Monnaie centrale (H) = monnaie émise par la Banque Centrale, liquidité bancaire. C’est la seule
monnaie reconnue. On ne peut pas refuser cette monnaie, mais la banque centrale peut refuser la
monnaie des banques de second rang.
Chaque banque de second rang est obligée d’avoir un compte auprès de la Banque Centrale,
alimenté en monnaie centrale : les réserves obligatoires.
Interviennent la banque centrale, trésor publique, la CDC (caisse des dépôts et consignation).
C’est le lieu où les banques se refinancent.
Monnaie centrale
Monnaie
Banque Centrale
ANF Banque
Marché interbancaire
Refinancement
Financement
3 types d’opérations :
- Les opérations entre établissements de crédit : les banques : certaines ont besoin de
liquidités en monnaie centrale et d’autres ont des excédents en monnaie centrale.
Titres Monnaie centrale
Marché de l’argent au jour le jour.
Cela détermine un taux d’intérêt : le taux de l’argent au jour le jour (TAJJ = EONIA : Euro Over
Night Index Average) = moyenne des taux de prêt à 24h
Les interventions du SEBC (Système Européen des Banques Centrale) : La Banque Centrale
donne des directives aux banques centrales nationales.
- Opération d’open-market : pour augmenter ou diminuer la liquidité bancaire (monnaie
centrale) sur le marché. La banque centrale fournit de la liquidité contre des titres :
différence positive de la liquidité bancaire.
Taux de refinancement : taux auquel les banques de second rang peuvent se refinancer,
obtenir de la liquidité sur le marché monétaire. C’est aussi le prix de la liquidité.
Taux pilote du refinancement à court terme
Action sur le financement à long terme : la banque centrale propose des liquidités pour des
besoins de refinancement des petits établissements bancaires. (long terme = 3 mois)
- Opération de réglage fin : appel d’offre occasionnel. Ce sont des opérations qui permettent
d’éviter d’éventuelles fluctuations bancaires. Les banques cèdent provisoirement et à court
terme des titres contre de la monnaie centrale.
Facilités permanentes : opérations de frais de dépôts qui augmentent ou réduisent la
liquidité.
o Taux plafond pour les prêts
o Taux plancher pour les facilités de dépôts
- Opérations sur les réserves obligatoires (R.O) : toutes les banques de second rang ont pour
obligation d’avoir une réserve auprès de la banque centrale.
R.O = g*D avec D = dépôt
Si la banque centrale augmente g, baisse de liquidité bancaire, hausse du coût de
refinancement des banques, hausse du taux de prêt envers les ANF.
= Titres de créances négociables (certificats de dépôt, billets de trésorerie, bons du Trésor Public à
taux fixe (maintenant appelé AFT, Agence France Trésor)).
- Certificats de dépôts = l’émetteur est une banque
- Billets de trésorerie = l’émetteur est une SNF
L’échéance est souvent entre 1 et 3 mois.
Qui a accès à ce marché ? Tous les agents économiques (ménages, clubs d’investissements, banques,
grandes entreprises, institutions financières).
Taux de références :
- EONIA (ou TAJJ): prix au jour le jour
- T4M : Taux Moyen Mensuel du Marché Monétaire : correspond à un taux de référence pour
les prêts à court terme. C’est une moyenne arithmétique de l’EONIA sur 1 mois.
- Euribor (Euro InterBank Offered Rate) : diffusé par les banques européennes, taux de base
fixé sur pas mal de prêts envers les PME.
Exercice :
Soit un TCN d’une valeur d’1 000 000€, émis aux taux de 4%. Durée = 90 jours.
a) Calculer le montant de remboursement de l’échéance si les intérêts sont post-comptés
b) Même question avec les intérêts pre-comptés.
Plusieurs méthodes :
- Indice pondéré par les prix :
I0 = indice à la date de référence
Pi,0 = cours de l’actif i à la date 0
Pi,t = cours de l’actif i à la date t
Kt = coefficient d’ajustement
It = indice boursier à la date t
It = ( I0 x ∑ Pi,t ) / ( Kt x ∑ Pi,o )
A B C
Nombres de titres 2 500 50 000 100 000
Cours t0 75 100 50
Cours t1 80 108 40
Le système bancaire est plus complémentaire que substituable : si les banques ou marchés étaient
parfaitement substituables, un des deux auraient disparus.