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Introduction générale :

La science économique a identifié à une science de richesse à la période de


classique, elle s’e définie comme la science des choix individuelles en univers de
rareté. La science économique couvre le 19éme siècle. Elle commence avec ADAM
SMITH et se poursuit notamment avec DAVID RICARDO, et s’achève à la fin du
siècle avec KARL MARX. Cette période est caractérisé par la révolution industrielle
et le développement du capitalisme puis de ses crises à la moitie du 19éme siècle.
La principale interrogation des classiques concerne le processus de la croissance
économique c.-à-d. celle d’accumulation des richesses et concerne principalement
les préoccupations suivantes :
- La cause de la richesse : le processus de production, mécanisme de la division
du travail, mécanisme d’échange.
- La nature de richesse : la nature de la monnaie.
- La répartition des richesses : détermination des revenus et mécanisme de
redistribution.
La science économique se définie comme un objet d’étude la formation des
grandeurs économiques.
La place de l’histoire de la pansé économique
L’histoire de la pensé économique est commencé en tant qu’histoire du
raisonnement économique au niveau de la période classique et de son 1ére auteur
ADAM SMITH. Certes il n’avait pas que cette école, il existe d’autre à savoir :
- La croyance des lois économique naturelles
- La loi du marché, les caractéristiques de libre échange
- La neutralité de la monnaie.
L’histoire de la pensé économique est un multiple d’apport des écoles de la pensé
économique dont l’objectif de nous rapprocher à des finalités et des attitudes
mythologiques. Donc la science économique contemporaine se définie come un
aboutissement le long chemin caractérisé par des avances et des recules des
différent théoriques qui ont marquées l’histoire de la pensé économique, même si
la théorie économique contemporaine constitue la place la plus avancé, on ne doit
pas donner un jugement négatif de l’histoire de la pensé économique, mais elles est
indispensable car elle a un rapport avec le rouage et elle nous aides à comprendre
les débats économiques actuels et contribuer au processus d’avancement de la
pensé économique.
L’opérationnalité de l’histoire de la pensé économique meilleure compréhension
des controverses actuels et du fonctionnement des économies contemporaines
confrontés à des problèmes et crise économique, comprendre la logique du
développement de l’histoire de la pensé économique et souligner la performance
des débats et des question soulevés, repérer les questions non encore résolue et
prendre conscience des limites de la science économique (la science économique
est mou par rapport aux science dures)
Chapitre 1 :
La science économique est une science sociale qui s’intéresse à répondre à la
question comment produire et répartir la richesse, comment une nation peut elle
s’enrichir ? Donc montrer les facteurs permettant la création le surplus de
ressources et favorisant la croissance économique naturelle. C.-à-d. les hommes
décident d’affecter les ressources rares à la production de marchandises et sciences
variés et de répartir ceux-ci à des finalités du consommateur présent et futur entre
les différents agents économiques.
Section1 : la réflexion économique durant période
gréco-romaine au moyen âge :
A partir du 6éme siècle les grecs connait une forte économique marchande au
lieu d’une économie naturelle dont la production la répartition du travail et la
redistribution des richesses, aux seins des petites communautés. Toute zoner
commerciale devient un important atelier de production.
Cette évolution économique s’accompagne d’une évolution sociale en
particularité l’apparition de deux couches, une couche de riche qui accumule
les richesses (commerçantes et financières) et une couche de chômeurs.
L’inégalité entre ces deux couches a perturbé profondément le
fonctionnement de la cité athénienne, cette dernière connait une grave crise
politique et sociale accompagne par une crise morale et intellectuelle. Sans
oublier l’existence des débats politiques économiques ; (Platon : 428_348avant
J.C), (Aristote : 384-322 J.C).
Platon : s’était déclarée favorable à la communauté des biens et contre tous
échange marchand et l’usage de monnaie, mais il préconisait un communisme
intégral et prévoit l’éducation commune des enfants. Pour lui les esclaves et la
classes inférieurs sont chargés des taches dégradantes.
Aristote, il est difficile de réaliser la communauté des biens car il y aura la
disparition de travail et aussi il y aura un conflit entre les citoyens.
Le terme économique de vient de XENOPHONE, élève de SOCRATE, pour lui
c’est un terme d’art de bien gère son patrimoine, les auteurs grecs
s’interrogeaient sur le même concept ; la valeur monnaie, juste prix.
Dans la période romaine, il y a très peut d’écrits économique, elle a un impact
important sur le développement économique notamment l’introduction du
concept de propriété.
Au moyens âge il n’ya pas des économistes mais nombreuse penseurs
chrétiens dont leur objectifs est de cherche des règles morales inspiré du droit
religieux (SAINT THOMAS D’AQUIN)
Les mercantilistes :
Dans un contexte historique du capitalisme commerciale marqué par la
multiplication des transportes, grands découvres, et les monarchies de
France et l’Espagne se développe le courant mercantiliste. Ce courant
s’explique par l’éclosion de nouvelles réalités économiques liée au
développement du commerce et l’industrie par la volonté des dirigeants
politiques. Le mercantilisme part du postulat que la puissance d’un Etat est
en fonction de ses réserves de métaux précieux. Alors la richesse c’est
monétaire. Le mercantilisme est un terme forgé par les économistes
libéraux.
On distingue parmi les courants mercantilistes :
• Les ballionnismes ou « mercantilismes espagnol » qui préconisaient la
détention et l’accumulation de métaux précieux.
• Les colbertismes ou « mercantilismes français »qui tournèrent de son
tour vers l’industrialisation.
• Les commercialismes ou « mercantilisme britannique » qui voue dans
le commerce et notamment le commerce extérieurs.
➢ Apport et limites de la pensée mercantiliste
Pour comprendre la pensée mercantiliste, il faut la replacer dans son
contexte historique avant de s’interroger sur son apport et sa pertinence
➢ Le contexte historique des mercantilistes
Ces principales mutations peuvent être résumées ainsi :
- L’émergence de nouvelles mentalités (l’émancipation de l’homme à l’égard
de la religion et de l’église) favorables à l’activité économique et à la
recherche scientifique
- L’affirmation de l’Etat nation : naissance d’’une nouvelle conception de
l’Etat indépendante de la morale et de la religion
➢ Division du travail : entre la métropole et les colonies (fournitures de
matières premières et débouchés pour les biens d’équipements) Pour eux,
les bas salaires ne sont pas seulement un moyen de réduire les coûts de
production et d’augmenter les profits des manufactures mais également le
moyen d’obliger les gens à l’abondance de la monnaie pour faciliter les
échanges et le financement des manufacturiers. Le taux d’intérêt ne peut
être e bas que si l’offre de monnaie s’y prête. La monnaie est jusqu’ici
assimilée au capital. Ce n’est que plus tard qu’on parle de la monnaie
fiduciaire.
Les physiocrates :
Est une école typiquement française fondée par François
QUENSAY. Les physiocrates accordent à l’agriculture une place
important comme la seule activité à pouvoir dégager et entrainer des
richesses nouvelles, le but de cette école est de militer pour le
remplacement de l’interventionnisme mercantiliste par les lois
naturelles aux quelles obéissent les phénomènes économiques.
Le tableau de QUNSAY montra la circulation des fonds entre les
paysans (les agriculteurs)
L’agriculture est un secteur productif par contre les autres secteurs
son stériles .c.-à-d. la valeur de l’industrie ne crie pas de produit net
car les E=S (la production finale).
L’apport des physiocrates s’organise sur 3 idées principales :
❖ L’existence d’un ordre naturel : le travail est un effort qui accroit
la richesse individuel (les agriculteurs lui-même) et collective (la
richesse de l’Economie) à condition qu’il soit accompli en conformité
avec les exigences de la natures. La nature est référence c.-à-d. les lois
de l’Economie obéissent aux lois de la nature.exe, le respect de la
propriété  Le respect de l’ordre naturel.
❖ Le produit net : la soumission aux lois de la nature s’accompli
grâce à l’agriculture. C’est la différence entre la récolte finale et les
avance.
❖ La défense du libre échange : les physiocrates sont favorable à la
libre circulation des marchandises non seulement au niveau du pays
mais au niveau mondiale ce qui va entrainer les paysans d’accroitre
leur récolte c.à.d. plus de surplus car la demande est maximale
(intérieurs et extérieurs.)
De ses idées principales, on peut déduire les recommandations
politiques économiques des physiocrates caractérisées par une société
de SOCRATE, une société ou les pouvoir appartiennent aux meilleurs.
Les physiocrates et la monnaie autant qu’il étaient fidèle à leur
condamnation du mercantilisme, l’accroissement en circulation pour
eux ne se fut jamais par un excédent commercial.
CHAPITRE 2 : l’ECOLE CLASSIQUE
Le contexte historique dans lequel se développe le courant classique et celui de la
révolution industrielle et l’essor du capitalisme, l’artisanat cède sa place à
l’industrie.
La révolution industrielle voit le jour en grande Bretagne à la fin de 18éme siècle.
Pour se propager ensuit à d’autre pays en Europe ailleurs. Le développement du
capitalisme industrielle a été permis par recours de certains facteurs dont :
• Une masse important du capita argent concentrés dans les mains d’une
bourgeoisie essentiellement commerciale.
• Une masse de travailleurs déraciné et déshérités prêts de vendre leurs efforts
pour survire.
• Le développement du machinisme : cette évolution a eu des implications
néfaste notamment en matière des conditions de travaille tel que le
développement d’une classe laborieuse travaillant dans des conditions difficile et
précaire. Le travail des femmes et des enfants (le niveau de vie à Londres était 29
ans). Le droit de grève et d’organisation syndical n’était pas reconçu.
ADAM SMITH
Adam Smith écossai et professeur de philosophie et de morale, auteur en
1759 de théorie des sentiments et de recherche sur la nature et les causes de
richesse des nations.il est considéré comme le père fondateur de l’Economie
politique. Les principaux éléments de l’apport de Smith :
• La division du travail : pour cet auteur, la division du travail permet
d’accroitre la richesse des nations et de bien être économique en se spécialisant
dans des taches infimes = (augmentation de la production)
Smith étend cette idée à une échelle internationale ou les nations pourront
en tirer profit à travers une spécialisation dans les productions ou elles sont
compétitives.
• Le libre échange. Pour lui, chaque pays doit se spécialiser dans la production
ou il détient un avantage absolue c.-à-d.ou il possède les couts les plus faibles. il
défend la limitation de l’accès des navires étrangers aux ports britanniques même
avec les condamnations de politique mercantiliste et des mesures douanières.
• Le rôle du travail : Smith montra que les prix des biens reflètent les
quantités du travail incorporés dans ces biens (valeur du travail).
• La monnaie n’est qu’un instrument d’échange pour Smith.
• Une réflexion sur la fonction de l’Etat : Smith est pour une fonction minimale de
l’Etat (Etat gendarme) assurer l’ordre public et la sécurité intérieure et extérieure, à
souligner que l’Etat doit prélever peut d’impôt. Donc l’Etat doit laisser faire et
laisser passer. ADAMA SMITH est l’origine du concept de la main invisible, l’Etat
n’est qu’un ensemble des individus qui décident d’agir collectivement c.-à-d.
d’orienter les décisions individuelles vers l’optimum collectifs. Pour Smith l’intérêt
est régulateur des relations économique et sociales.
• La main invisible : est un mécanisme social grâce auquel les intérêts
individuels sont guidés dans la direction la plus favorable aux intérêts de la
société tout entière (intérêt général). C'est le célèbre exemple du boucher
et du boulanger qui poursuivent chacun leurs intérêts individuels, mais qui
sont utiles à la société toute entière.
• Le salaire : le revenu d’un ouvrier.
Il est déterminé selon le niveau de la subsistance ; C’est le niveau minimal,
il est déterminé par les rapports marchands et le rapport de force qui
caractérise l’époque de la révolution industrielle qui donne à un avantage
aux entrepreneurs industriels au détriment des ouvriers ; Le salaire de
subsistance est égal au salaire minimal ; Le salaire est en variation avec la
variation de l’effectif de la population active ; Le salaire de subsistance est
un salaire qui permet au salarié d’avoir les biens de 1ére nécessité ; Ils ne
peuvent diminuer au dessous des salaires de subsistances.
• Le profit : le revenu des entrepreneurs :
C’est un prélèvement naturel sur le produit du capital ; Le profit est le
produit du capitalisme ; Les capitaux sont placés la ou il y a plus de profit
(mobilités des capitaux) ; Dans le long terme, il y a une abondance des
capitaux ; Les capitalistes placent leurs capitaux dans les branches les plus
rentables ; Ils se trouvent dans une situation de supériorité ce qui leurs
permet d’imposer les salaires aux ouvriers ;Le marché ne peut pas réaliser
des profits pour toutes les entreprises.
• La rente foncière : le revenu des propriétaires fonciers :
La rente est la différence entre le prix de la récolte et la somme des
salaires et des profits qui doivent être normalement dépensés pour
obtenir cette récolte étant donné les quantités de travail et de capital
employées. Cette différence est payée au propriétaire parce que celui-ci
donne sa terre en location au fermier le plus offrant. Comme il y a toujours
des fermiers qui cherchent à louer de la terre et que la quantité de terre
est limitée le propriétaire foncier profite d'une situation de monopole. La
rente du sol n'est pas un don de la nature puisqu'elle tient essentiellement
à la situation de monopole dans laquelle se trouvent les propriétaires
fonciers. Cela implique que la rente comme le profit sont des
prélèvements sur la valeur créée par le travail.
DAVID RICARDO :
Est un économiste anglais, agent à la bourse de Londres, son principal ouvrage,
principes de l’économie politique et de l’impôt public en 1817.
Il défend la théorie de la valeur du travail c.-à-d. la valeur d’échange d’un bien
correspondant à la quantité de travail à sa fabrication, il est conscient des limites de
la valeur travail.il distincte entre les biens productibles dont la valeur dépend du
travail, et les biens non reproductible dont la valeur dépend de la rareté.
• A l’opposé d’ADAM SMITH qui voyait que la participation à l’échange
internationale nécessite la disposition d’un avantage absolus, RICARDO va
s’endémarquer pour monter quand même en l’absence d’un avantage absolue, un
pays peut participer au s’il CI s’il dispose un avantage comparatif.
• RICARDO a développé la théorie du commerce internationale en expliquant
comment accroitre la richesse d’un Etat. Le postulat de départ de cette théorie est
que le système économique de tous les pays doit permettre la libre circulation des
biens et services en supprimant les taxes douanières et tous ce qui peut entraver
(empêche) le commerce international (système de libre-échange) ensuite chaque
pays se spécialise dans la production des biens dans laquelle il est le plus productif
c.-à-d. il dispose de meilleur rapport entre son temps de travail et sa quantité
produite.
Alors pour RICARDO, en spécialisant dans la production ou il est le mieux faire, et
en participant au CI qu’un pays pourra accroitre sa richesse.
• Selon RICARDO le libre échange et la spécialisation permettent de retarder
l’évolution de l’économie vers un état stationnaire.
• RICARDO à travers sa célèbre analyse des conséquences des rendements
décroissants sur le revenu du capitaliste (profit) et donc sur la croissance
économique. La richesse se réparti en 3 composantes : salaire dont le salaire évalue
comme étant le minimum vital c.-à-d. que le salaire se base sur les prix de
subsistances (blé), rente, profit.
• L’évolution de population démographique mène à la hausse du prix des
subsistances du fait de rendements décroissante de la terre et celle de la rente
foncier ‘suite au besoin accru du terre cultivable)
 Une hausse du salaire afin d’assurer la survie de ces dernies. Ainsi la
croissance démographique provoquera nécessairement un écrasement de
profit par la rente et par conséquent la fin de l’investissement productif.
• La répartition des revenus entre les rentiers, les capitaliste et travailleurs
dépend de la fertilité des terres agricoles (notion de la terre optimale). Selon
RICARDO le libre-échange fournit la bonne solution, on importe le blé de
l’extérieure donc il n’est plus nécessaire d’étendre les terres cultivables et on se
limite à la production optimale => contenir l’augmentation de la rente maximiser le
profit, cette situation n’est pas plaisante pour les rentiers.
• La dynamique de libre-échange trouve sa limites de la richesse suit aux limites
de la terre => le pessimisme de l’école classique (RICARDO, MALTHUS)
• L’équivalence rocardienne, le budget de l’Etat se finance à partir de l’impôt et
du déficit, l’impôt se collecte par l’Etat sous la contrainte, le déficit se fait par
l’emprunt.
La population cède une partie de ses fonds à l’Etat, alors selon Ricardo il ya une
équivalence entre l’emprunt et l’impôt à court terme.
THOMAS ROBERT MALTHUS (1766_1884)
En 1789 MALTHUS a publie à son essaie le principe de la population, selon lui
monde ne vie que dans la violence et le principale problème est la surpopulation,
MALTHUS heurte l’idée dominante depuis les mercantilistes qui associé la
puissance, richesse et population nombreuse.
Il heurte aussi ceux qui considère son discoure vise les pauvres
MALTHUS ne considère que la construction de logements sociaux comme étant un
facteur qui va aider les pauvres à se marier prématurément (avant le temps normal)
=> ce reproduire de manière excessive.
A travers sa théorie de population, il montra que le monde est menacé
d’un raz de marée démographique et qu’il existe un rythme d’évolution très
différent entre la population et les subsistances. Mathématiquement il a montré le
danger de cette évolution discordante entre les besoins alimentaires et ressources
c.-à-d. la progression de la population est géométrique tandis que la production
agricole est arithmétique, pour cela MALTHUS examine les moyens de freiner la
croissance démographique en identifiant 2 types de moyens :
• Les moyens préventifs : dont l’objectif est de limiter la natalité c’est d’abord
ce qu’il appel la contrainte morale caractérisé par le mariage tardif ou l’abstinence à
se marier. C’est ensuite la vis individuelle qui correspond à toute sexualité non
fréquente.
• Les moyens destructifs : dont l’objectif d’augmenter la mortalité à travers
des facteurs naturelles tel que la maladie, la famine, c’est ensuite le vis social qui
s’inbolise les guerres.
Pour MALTHUS ce sont de régulateurs
MATHUS se suite dans une période de transition démographique, c.-à-d. l’existence
d’un passage d’un régime démographique naturel à haut niveau (forte moralité,
forte natalité) vers un équilibre démographique de bas niveau.
Dans son analyse MALTHUS a négligé les possibilités d’accroissement important
des facteurs de production au niveau des secteurs productif comme l’agriculture,
progrès technique, de qualification de travail.
L’autre thèse concerne l’analyse de crise économique, contrairement aux deux
auteurs optimiste (SMITH, SAY) => (la crise économique n’existe pas grâce aux
mécanismes des marchés et aux mécanismes d’adaptation par les prix), MALTHUS
confirma que la crise est inévitable grâce à la stagnation de la demande c.-à-d. la
demande des salariés est trop faible tandis que les capitalistes à haut revenus
affectant une grande partie à l’épargne. Donc la crise provient de l’excès de l’offre
et de l’insuffisance de la demande.
Cette distorsion entre l’offre et la demande conduit à la déflation, ce qui favorise les
rentiers détenteur des titres publics) pour investir en faisant de la dépense public,
un régulateur de conjoncture. Ce qui nous faits constater que MALTHUS a initie un
courant de pensé que l’on retrouve au 20éme siècle avec KEYNES.
JEAN BAPTISTE SAY (1767-1832)
Say est connue par l’énoncé de lois des débouché appelé aussi loi de SAY qui
servie de référence à l’économie de 18éme siècle. Pour SAY l’offre du bien est
fonction des facteurs de production (travail, capital , la terre) la demande dépend
des besoins du consommateur exprimer sous forme des revenus dépensé (salaire,
profit), pour lui c’est un erreur de croire que l’offre et la demande sont
déterminées indépendamment, l’offre qui par le biais des revenus distribué vont
faire une demande, (D = O) donc la demande n’est jamais insuffisante, il peut l’être
secteuriellement dans le cas d’un bien ne correspond pas aux besoins du
consommateur.
Pour SAY les produits s’échange contre les produits et l’offre crient par son propre
demande, la monnaie n’est qu’un instrument d’échange. Cette analyse débouche
sur une conception du non neutralité de la monnaie et sur la dichotomie des
secteurs, entre secteur réel et secteur monétaire.
❖ Réel celui de la production des biens et services.
❖ Monétaire celui des grandeurs nominales à savoir la détermination du prix
absolue et des niveaux générales des prix que ne dépendrait que des variables
monétaires tel que la quantité de monnaie en circulation.
Say définie aussi une production immatérielle ce que nous appelons aujourd’hui les
services (la consultation du médecin, la plaidoirie de l’avocat). Une production dont
il assimile la valeur non pas à la quantité de travail, et l’utilité non pas à l’expression
d’une demande mais tous simplement au revenus que cette production procure.
Chapitre 3 : réaction socialiste
Les conditions du travail de la classe ouvrière, les grèves, les
mouvements sociaux et les protestations des réactions contre le
développement du capitalisme et ses conséquences sociales,
donnaient une naissance d’une réaction socialiste caractérisé par :
(la 1ére moitié du 19 siècle), un 1ére courant socialiste pré-marxiste
qualifié du socialisme utopique ; le 2éme courant socialisme de Karl
Marx avait affiché certains critique vis –à-vis le système capitaliste
en dévoilant ses limites.
Section 1 : les socialistes précurseurs
➢ JEAN-JACQUES ROUSSEAU (1712-1778), l’un des premiers
théoriciens du socialisme. Son ouvrage (discours sur l’origine de
l’inégalité parmi les hommes) sa condamnation sur la propriété privé
comme la source des inégalités et des mécanismes d’oppression
sociale. son socialisme est qualifié de réactionnaire et rurale.
➢ Gracchus BABEUF (1760_1797) :
Dans son manifeste des égaux, il propose de construire une société
égalitaire fondé sur la collectivisation des moyens de production.
➢ Jean Charles- léonard Simonde de SISMONDI (1773-1842) :
Il était très influencé par les écrits d’Adam Smith, SISMONDI n’est
pas vérifié vue les salaires insuffisant versés aux travailleurs ne
permettant pas d’avoir une consommation d’un certain niveau ce
qui entraina une surproduction (les capitalistes ne pouvant pas
écouler leur production dans le marché de biens et services).
SISMONDI proposa comme solution la mise en place du mécanisme
social de soutien revenu, la garantie de l’emploi par le biais d’une
politique économique de redistribution à travers la fiscalité. La crise
de 1825 Angleterre confirma ses thèses.
➢ TOMAS HODGGSKIN en s’appuyant sur le principe de la valeur
du travail de RICARDO, toute rémunération non destiné au travail
est un détournement de ressource. C’est paradoxal qu’on trouve
dans une société en même temps surproduction et misère à
l’existence de revenus sans travail (la rente)
Section 2 : le socialisme utopique
Le socialisme utopique propose des projets d’organisation communautaire de
la société. Il regroupe 3 catégories :
• Un socialisme associationniste ignorant totalement l’Etat (celui de Charles
FOURIER et Robert OWEN)
• Un socialisme qui préconise l’association par l’Eta (rôle moteur), celui de (louis
BLANC)
• Un socialisme réformateur qui propose de résoudre la question sociale par le
développement du mutualisme défendu par Pierre JOSEPH PROUDHON. A signaler
aussi celui de Sani SIMON qui défendait l’industrie et une société nouvelle organisé
en entité productif largement décentralisé.
➢ Charles FOURIER :
Le libre marché conduit à produire sans se préoccuper de l’accroissement du niveau
de vie des salariés ce qui provoque la misère, injustices crises de surproduction, il
prévoit une période de civilisation heureuse, ses théories s’articulent autour des
idées suivantes :
• La nocivité du commerce : il condamne toute société fondé sur l’échange tarifié et la
concurrence en affirmant que la distorsion dans les prix des biens est injustifiée
• L’organisation de la société en phalanstères : dans les petites communautés de 1600
personne (800F, 800 H), la production est abondante (agricole, industrielle), ce qui
permet à chacun de recevoir tous ce qu’il a besoin, de profonds changements se
produisent dans la mentalité, la psychologie et le physique d’hommes. (L’être
humain n’est plus mu (pousser) par l’intérêt personnel mai par le service de la
société)
• L’importance du talent : plus les facteurs indispensable à la production (terre,
production), il propose le transfert de la propriété foncière aux phalanstères
➢ Pierre JOSEPH PROUDHON (1809-1865) :
PROUDHON est le premier théoricien à se désigner lui-même comme
anarchiste, il a popularisé une formule célèbre « la propriété c’est le vol ».
En 1846 il a publié la philosophie de la misère, Marx a rependu par une
misère de la philosophie.
Puisqu’il était député de 1848_1849, il défend le principe de la croissance
de l’économie par l’encouragement du crédit à travers un taux d’intérêts
faible, un taux qui couvre uniquement les frais fixe de la banque
d’échange. En supprimant la contrainte monétaire née de la discipline de
l’étalon –or, et que l’Etat par une politique monétaire de généralisation du
crédit pour relancer l’économie.
➢ Louise BLANC (1811-1882) :
C’est un journaliste et homme politique, il vise à déduire la misère, même
s’il était contre la propriété privé il estime inutile d’appeler à
l’expropriation générale des moyens de production et il va surtout visé la
concurrence notamment au niveau du marché du travail et qui a comme
résultat dramatique le chômage…..
L’objectif pour BLANC est de lutter contre le chômage, et puisqu’il était un
responsable de politique il prend deux types de mesures :
• La création des ateliers nationaux et de leur fournir des capitaux
pour acquérir des matériels susceptible à la production,
• Et faire profiter les ouvriers du progrès technique en leur réduisant
le temps de travail.
Mais à l’insuffisance d’encadrement des ouvriers, ces ateliers vont tomber
vite à une production sans débouchés, ce qui poussa le ministre des
travaux public à les fermer. Les ouvriers vont se manifester mais ils seront
réprimer et massacrer ce qui met fin à l’existence de la politique de
BLANC.
➢ Saint-SIMON (1760_1825) :
Saint-SIMON socialiste défenseur de l’industrie, il voit la nécessité
d’accorder une grande importance à la classe sociale composé de
l’industriels (créateur de richesse et assurent des emplois), des ingénieurs
et des savants (préparent l’avenir par leur recherche), face à un groupe de
rentiers qu’il faut combattre par un changement de société, et cela aussi
même au plan politique.
➢ ROBERT OWEN (1771-1858) :
OWEN est le premier penseur authentiquement socialiste en Grande –
Bretagne, il épouse la fille d’un gros industriels du textile anglais et sec
trouve à la tête d’une des principales entreprises du pays. Effaré (troubler)
par la misère des ouvriers, dont il associé les causes intérieures de cette
dernière à la guerre que se livrent salariés et patrons, à savoir les salaires
pénible versé par les patrons qui n’assurent pas une vie décente, quant
aux salariés aussi qui ne fournissent qu’un travail médiocre. Pour sortir de
cette situation OWEN augmente les salaires, interdit l’usage de l’alcool et
crée des écoles pour les enfants de ses ouvriers. Il imagine une fédération
de « CANTON (entité de 1200 personnes) », ou le travail est partagé et la
propriété commune.
Le pape du marxiste Karl Marx (1818-1883) :
MARX critique le capitalisme comme un système injuste sur la base d’une
analyse rigoureuse et scientifique, il veut aussi corriger les socialismes
utopiques qui ne correspondent ni à la réalité de l’histoire ni à une vision
réaliste de la nature humain.
Sa production intellectuelle combine la philosophie allemande (HEGEL), les
idées politiques françaises et l’économie politique anglaise, célèbre par son
ouvrage « capital »
LA METHODE D’ANALYSE MARXISTE :
Pour MARX c’est la vie qui détermine la conscience, c.-à-d. chaque classe va
accéder à sa propre conscience (la classe bourgeois aura une conscience
bourgeoise et la classe prolétaire aura une conscience prolétaire)
Marx distingue entre l’infrastructure ; économique est caractérisé par un
mode de production composé de force productive (machines ; hommes ;
technique) et de rapport de production (primitive, esclavage, féodale,
capitaliste et socialiste) et la superstructure est constitue par l’ensemble des
idées de pensées et des représentations culturelles, religieuses (idéologie).
Lorsque on arrive à un certain degré de développement des forces
productives entrent en conflit avec les rapports de production ce qui
débouche sur la lutte des classes. Accompagnes d’un changement radical
dans les conditions économiques, la dynamique d’une société se joue autour
d’un conflit central ; la lutte des classe entre bourgeoise et prolétariat
La conception marxiste présente l’Etat comme le produit de la classe
dominante et donc comme un instrument d’exploitation et de la gestion des
affaires de la classe bourgeoise
La théorie de l’exploitation : Le système capitaliste se caractérise par une
classe ouvriers (prolétariat) qui ne possède que sa force productive
(intellectuelle physique), mise à la disposition de la classe capitaliste qui
exploite les prolétariats à travers le mécanisme de la plus value (est qualifiée
de sur travail ou travail non payer) qui constitue la différence entre ce que
produit l’ouvrier à travers la dépense de sa force de travail et le salaire qu’il
reçoit. La baisse tendancielle de taux de profit (PL/v) / (C /v+1)
Mena selon MARX le système capitaliste à la disparition à cause des crises,
mais ce dernier survira malgré les crises, du faite d’une partage de la valeur
ajouté en faveur d’une classe ouvrière. (Répartition primaire et secondaire).
Le courant néoclassique ou marginaliste
Les limites des théories classique et marxiste font qu’une nouvelle théorie allait
émerger dans les années 1870 avec les travaux de Stanley JEVONS (école de
Cambridge), Carl MENGER («école autrichienne) et Léon WALRAS (école
Lausanne)
Ces auteurs dégagent la notion d’utilité marginal c’est ce raisonnement à la
marge qui explique que les auteurs néoclassiques aient qualifiées de
marginaliste.
La révolution marginaliste semble résulter de la dynamique interne de la
réflexion économique confrontée à des problèmes et aux limites des analyses des
théories classique et marxistes, et expérimentant ainsi de nouveau outils
d’analyse caractérisé par le recours à la formalisation mathématique, cette
tendance s’explique par la nature même de la démarche néoclassique fondée sur
l’étude de comportement individuel de maximisation sous contrainte
(microéconomie)
Les néoclassiques essaient durant cette période de transposer a leur domaine les
outils d’analyse ayant fait leur objet sur les sciences physiques (Léon WALRAS),
même s’elle n’était pas partagé par tous les auteurs néoclassique notamment
ceux de l’école autrichienne.
La révolution marginaliste intervient a un moment ou l’activité économique s’est
développé, de se fait l’économie devient une véritable discipline universitaire
influencer par le paradigme néoclassique.
Les oppositions entre néoclassiques et classiques
Certes il ya des points communs entre ces deux écoles à savoir l’adhésion au
libéralisme, à la loi de SAY et la théorie quantitative de la monnaie, les
néoclassiques ont manifesté leurs oppositions à certains thèses classiques à
savoir la valeur d’un bien caractérisé chez les classique par la quantité de travail
incorporé dans ce bien, pour les néoclassiques placent la valeur d’un bien à un
niveau d’utilité procuré par ce bien ( valeur d’usage), notant aussi la question de
répartition de revenu, les classiques traitent les revenus des capitalistes et du
rentiers comme étant déductions sur la valeur créée par le travail, les
néoclassiques considèrent les revenus au même titre que les rémunérations des
salariés dont les prix sont proportionnels au productivités marginales des
facteurs, à signaler que leurs visions se différent vis-à-vis de la société et l’activité
économique, pour les classiques la société est structuré en classe, quant à
néoclassiques partisans d’approche d’individualisme méthodologique, la société
n’est qu’un peuplement d’individus souverains et dotés de rationalités pour en
tirer sa satisfactions ( maximisation /minimisation) face aux choix préféré et
compte tenu des contraintes, le marché est donc devenu un lieu de rencontre
entre des individus rationnels qui cherchent à maximiser leurs choix.
Keynes
Face à la grande crise mondiale de 1929 KEYNES s’est trouvé confronter à deux
défis, théorique et pratique :
• Les défis théorique : Keynes a montré que les théories de l’école classique
concernant la main invisible de Adam Smith et la loi de SAY, pour le premier il a
montré que le marché est incapable de s’autoréguler et concernant le deuxième la
crise économique du à la surproduction a démonté la loi de débouchés (chaque
offre créé sa propre demande).
• Les défis pratiques : Keynes soutient l’idée de l’intervention de l’Etat comme
moyen de lutte contre cette crise, en vue de corriger les disfonctionnements et des
déséquilibres propre à l’économie du marché. Et ce à travers l’adoption d’une
stratégie de soutien de la demande globale via une politique de relance dite une
politique conjoncturelle, budgétaire et / ou monétaire. Cette approche Keynésienne
a influencé les 30glorieuses caractérisées par une forte croissance au niveau de la
production et l’échange international. Il ya avait aussi un intervention accrue de
l’Etat au niveau économique et social puisqu’il avait les moyens d’accomplir les
missions qui leur incombent en matière de redistribution de ressources, allocation
de revenu et la régularisation de l’économie (les principales fonctions de l’Etat selon
Musgrave). Toute fois la crise stagflationniste de 1973 du au premier choc pétrolier
aller se présenter comme une remise en cause de la conception Keynésienne, les
classiques ont profitées de la situation en vue de dénoncer que le keynésianisme
comme Etant facteur explicatif de ces difficultés et ce sur les 3 plans à savoir le
plans financier (effet d’éviction), plan fiscal (trop d’impôt tue l’impôt), et sur le plan
monétaire (l’inflation monétaire).

L’opposition entre la physiocratie et le mercantilisme :

• Le mercantilisme prône la richesse de l'état par la détention d'or, et par les


exportations, tout en pratiquant le protectionnisme. Au contraire les physiocrates
prônent la richesse par la terre et par le travail. La richesse doit concerner
l'ensemble des citoyens. Ils sont adeptes du "laissez-faire, laissez passer", et se
posent à ce titre en précurseurs du libéralisme.

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