La science économique a identifié à une science de richesse à la période de
classique, elle s’e définie comme la science des choix individuelles en univers de rareté. La science économique couvre le 19éme siècle. Elle commence avec ADAM SMITH et se poursuit notamment avec DAVID RICARDO, et s’achève à la fin du siècle avec KARL MARX. Cette période est caractérisé par la révolution industrielle et le développement du capitalisme puis de ses crises à la moitie du 19éme siècle. La principale interrogation des classiques concerne le processus de la croissance économique c.-à-d. celle d’accumulation des richesses et concerne principalement les préoccupations suivantes : - La cause de la richesse : le processus de production, mécanisme de la division du travail, mécanisme d’échange. - La nature de richesse : la nature de la monnaie. - La répartition des richesses : détermination des revenus et mécanisme de redistribution. La science économique se définie comme un objet d’étude la formation des grandeurs économiques. La place de l’histoire de la pansé économique L’histoire de la pensé économique est commencé en tant qu’histoire du raisonnement économique au niveau de la période classique et de son 1ére auteur ADAM SMITH. Certes il n’avait pas que cette école, il existe d’autre à savoir : - La croyance des lois économique naturelles - La loi du marché, les caractéristiques de libre échange - La neutralité de la monnaie. L’histoire de la pensé économique est un multiple d’apport des écoles de la pensé économique dont l’objectif de nous rapprocher à des finalités et des attitudes mythologiques. Donc la science économique contemporaine se définie come un aboutissement le long chemin caractérisé par des avances et des recules des différent théoriques qui ont marquées l’histoire de la pensé économique, même si la théorie économique contemporaine constitue la place la plus avancé, on ne doit pas donner un jugement négatif de l’histoire de la pensé économique, mais elles est indispensable car elle a un rapport avec le rouage et elle nous aides à comprendre les débats économiques actuels et contribuer au processus d’avancement de la pensé économique. L’opérationnalité de l’histoire de la pensé économique meilleure compréhension des controverses actuels et du fonctionnement des économies contemporaines confrontés à des problèmes et crise économique, comprendre la logique du développement de l’histoire de la pensé économique et souligner la performance des débats et des question soulevés, repérer les questions non encore résolue et prendre conscience des limites de la science économique (la science économique est mou par rapport aux science dures) Chapitre 1 : La science économique est une science sociale qui s’intéresse à répondre à la question comment produire et répartir la richesse, comment une nation peut elle s’enrichir ? Donc montrer les facteurs permettant la création le surplus de ressources et favorisant la croissance économique naturelle. C.-à-d. les hommes décident d’affecter les ressources rares à la production de marchandises et sciences variés et de répartir ceux-ci à des finalités du consommateur présent et futur entre les différents agents économiques. Section1 : la réflexion économique durant période gréco-romaine au moyen âge : A partir du 6éme siècle les grecs connait une forte économique marchande au lieu d’une économie naturelle dont la production la répartition du travail et la redistribution des richesses, aux seins des petites communautés. Toute zoner commerciale devient un important atelier de production. Cette évolution économique s’accompagne d’une évolution sociale en particularité l’apparition de deux couches, une couche de riche qui accumule les richesses (commerçantes et financières) et une couche de chômeurs. L’inégalité entre ces deux couches a perturbé profondément le fonctionnement de la cité athénienne, cette dernière connait une grave crise politique et sociale accompagne par une crise morale et intellectuelle. Sans oublier l’existence des débats politiques économiques ; (Platon : 428_348avant J.C), (Aristote : 384-322 J.C). Platon : s’était déclarée favorable à la communauté des biens et contre tous échange marchand et l’usage de monnaie, mais il préconisait un communisme intégral et prévoit l’éducation commune des enfants. Pour lui les esclaves et la classes inférieurs sont chargés des taches dégradantes. Aristote, il est difficile de réaliser la communauté des biens car il y aura la disparition de travail et aussi il y aura un conflit entre les citoyens. Le terme économique de vient de XENOPHONE, élève de SOCRATE, pour lui c’est un terme d’art de bien gère son patrimoine, les auteurs grecs s’interrogeaient sur le même concept ; la valeur monnaie, juste prix. Dans la période romaine, il y a très peut d’écrits économique, elle a un impact important sur le développement économique notamment l’introduction du concept de propriété. Au moyens âge il n’ya pas des économistes mais nombreuse penseurs chrétiens dont leur objectifs est de cherche des règles morales inspiré du droit religieux (SAINT THOMAS D’AQUIN) Les mercantilistes : Dans un contexte historique du capitalisme commerciale marqué par la multiplication des transportes, grands découvres, et les monarchies de France et l’Espagne se développe le courant mercantiliste. Ce courant s’explique par l’éclosion de nouvelles réalités économiques liée au développement du commerce et l’industrie par la volonté des dirigeants politiques. Le mercantilisme part du postulat que la puissance d’un Etat est en fonction de ses réserves de métaux précieux. Alors la richesse c’est monétaire. Le mercantilisme est un terme forgé par les économistes libéraux. On distingue parmi les courants mercantilistes : • Les ballionnismes ou « mercantilismes espagnol » qui préconisaient la détention et l’accumulation de métaux précieux. • Les colbertismes ou « mercantilismes français »qui tournèrent de son tour vers l’industrialisation. • Les commercialismes ou « mercantilisme britannique » qui voue dans le commerce et notamment le commerce extérieurs. ➢ Apport et limites de la pensée mercantiliste Pour comprendre la pensée mercantiliste, il faut la replacer dans son contexte historique avant de s’interroger sur son apport et sa pertinence ➢ Le contexte historique des mercantilistes Ces principales mutations peuvent être résumées ainsi : - L’émergence de nouvelles mentalités (l’émancipation de l’homme à l’égard de la religion et de l’église) favorables à l’activité économique et à la recherche scientifique - L’affirmation de l’Etat nation : naissance d’’une nouvelle conception de l’Etat indépendante de la morale et de la religion ➢ Division du travail : entre la métropole et les colonies (fournitures de matières premières et débouchés pour les biens d’équipements) Pour eux, les bas salaires ne sont pas seulement un moyen de réduire les coûts de production et d’augmenter les profits des manufactures mais également le moyen d’obliger les gens à l’abondance de la monnaie pour faciliter les échanges et le financement des manufacturiers. Le taux d’intérêt ne peut être e bas que si l’offre de monnaie s’y prête. La monnaie est jusqu’ici assimilée au capital. Ce n’est que plus tard qu’on parle de la monnaie fiduciaire. Les physiocrates : Est une école typiquement française fondée par François QUENSAY. Les physiocrates accordent à l’agriculture une place important comme la seule activité à pouvoir dégager et entrainer des richesses nouvelles, le but de cette école est de militer pour le remplacement de l’interventionnisme mercantiliste par les lois naturelles aux quelles obéissent les phénomènes économiques. Le tableau de QUNSAY montra la circulation des fonds entre les paysans (les agriculteurs) L’agriculture est un secteur productif par contre les autres secteurs son stériles .c.-à-d. la valeur de l’industrie ne crie pas de produit net car les E=S (la production finale). L’apport des physiocrates s’organise sur 3 idées principales : ❖ L’existence d’un ordre naturel : le travail est un effort qui accroit la richesse individuel (les agriculteurs lui-même) et collective (la richesse de l’Economie) à condition qu’il soit accompli en conformité avec les exigences de la natures. La nature est référence c.-à-d. les lois de l’Economie obéissent aux lois de la nature.exe, le respect de la propriété Le respect de l’ordre naturel. ❖ Le produit net : la soumission aux lois de la nature s’accompli grâce à l’agriculture. C’est la différence entre la récolte finale et les avance. ❖ La défense du libre échange : les physiocrates sont favorable à la libre circulation des marchandises non seulement au niveau du pays mais au niveau mondiale ce qui va entrainer les paysans d’accroitre leur récolte c.à.d. plus de surplus car la demande est maximale (intérieurs et extérieurs.) De ses idées principales, on peut déduire les recommandations politiques économiques des physiocrates caractérisées par une société de SOCRATE, une société ou les pouvoir appartiennent aux meilleurs. Les physiocrates et la monnaie autant qu’il étaient fidèle à leur condamnation du mercantilisme, l’accroissement en circulation pour eux ne se fut jamais par un excédent commercial. CHAPITRE 2 : l’ECOLE CLASSIQUE Le contexte historique dans lequel se développe le courant classique et celui de la révolution industrielle et l’essor du capitalisme, l’artisanat cède sa place à l’industrie. La révolution industrielle voit le jour en grande Bretagne à la fin de 18éme siècle. Pour se propager ensuit à d’autre pays en Europe ailleurs. Le développement du capitalisme industrielle a été permis par recours de certains facteurs dont : • Une masse important du capita argent concentrés dans les mains d’une bourgeoisie essentiellement commerciale. • Une masse de travailleurs déraciné et déshérités prêts de vendre leurs efforts pour survire. • Le développement du machinisme : cette évolution a eu des implications néfaste notamment en matière des conditions de travaille tel que le développement d’une classe laborieuse travaillant dans des conditions difficile et précaire. Le travail des femmes et des enfants (le niveau de vie à Londres était 29 ans). Le droit de grève et d’organisation syndical n’était pas reconçu. ADAM SMITH Adam Smith écossai et professeur de philosophie et de morale, auteur en 1759 de théorie des sentiments et de recherche sur la nature et les causes de richesse des nations.il est considéré comme le père fondateur de l’Economie politique. Les principaux éléments de l’apport de Smith : • La division du travail : pour cet auteur, la division du travail permet d’accroitre la richesse des nations et de bien être économique en se spécialisant dans des taches infimes = (augmentation de la production) Smith étend cette idée à une échelle internationale ou les nations pourront en tirer profit à travers une spécialisation dans les productions ou elles sont compétitives. • Le libre échange. Pour lui, chaque pays doit se spécialiser dans la production ou il détient un avantage absolue c.-à-d.ou il possède les couts les plus faibles. il défend la limitation de l’accès des navires étrangers aux ports britanniques même avec les condamnations de politique mercantiliste et des mesures douanières. • Le rôle du travail : Smith montra que les prix des biens reflètent les quantités du travail incorporés dans ces biens (valeur du travail). • La monnaie n’est qu’un instrument d’échange pour Smith. • Une réflexion sur la fonction de l’Etat : Smith est pour une fonction minimale de l’Etat (Etat gendarme) assurer l’ordre public et la sécurité intérieure et extérieure, à souligner que l’Etat doit prélever peut d’impôt. Donc l’Etat doit laisser faire et laisser passer. ADAMA SMITH est l’origine du concept de la main invisible, l’Etat n’est qu’un ensemble des individus qui décident d’agir collectivement c.-à-d. d’orienter les décisions individuelles vers l’optimum collectifs. Pour Smith l’intérêt est régulateur des relations économique et sociales. • La main invisible : est un mécanisme social grâce auquel les intérêts individuels sont guidés dans la direction la plus favorable aux intérêts de la société tout entière (intérêt général). C'est le célèbre exemple du boucher et du boulanger qui poursuivent chacun leurs intérêts individuels, mais qui sont utiles à la société toute entière. • Le salaire : le revenu d’un ouvrier. Il est déterminé selon le niveau de la subsistance ; C’est le niveau minimal, il est déterminé par les rapports marchands et le rapport de force qui caractérise l’époque de la révolution industrielle qui donne à un avantage aux entrepreneurs industriels au détriment des ouvriers ; Le salaire de subsistance est égal au salaire minimal ; Le salaire est en variation avec la variation de l’effectif de la population active ; Le salaire de subsistance est un salaire qui permet au salarié d’avoir les biens de 1ére nécessité ; Ils ne peuvent diminuer au dessous des salaires de subsistances. • Le profit : le revenu des entrepreneurs : C’est un prélèvement naturel sur le produit du capital ; Le profit est le produit du capitalisme ; Les capitaux sont placés la ou il y a plus de profit (mobilités des capitaux) ; Dans le long terme, il y a une abondance des capitaux ; Les capitalistes placent leurs capitaux dans les branches les plus rentables ; Ils se trouvent dans une situation de supériorité ce qui leurs permet d’imposer les salaires aux ouvriers ;Le marché ne peut pas réaliser des profits pour toutes les entreprises. • La rente foncière : le revenu des propriétaires fonciers : La rente est la différence entre le prix de la récolte et la somme des salaires et des profits qui doivent être normalement dépensés pour obtenir cette récolte étant donné les quantités de travail et de capital employées. Cette différence est payée au propriétaire parce que celui-ci donne sa terre en location au fermier le plus offrant. Comme il y a toujours des fermiers qui cherchent à louer de la terre et que la quantité de terre est limitée le propriétaire foncier profite d'une situation de monopole. La rente du sol n'est pas un don de la nature puisqu'elle tient essentiellement à la situation de monopole dans laquelle se trouvent les propriétaires fonciers. Cela implique que la rente comme le profit sont des prélèvements sur la valeur créée par le travail. DAVID RICARDO : Est un économiste anglais, agent à la bourse de Londres, son principal ouvrage, principes de l’économie politique et de l’impôt public en 1817. Il défend la théorie de la valeur du travail c.-à-d. la valeur d’échange d’un bien correspondant à la quantité de travail à sa fabrication, il est conscient des limites de la valeur travail.il distincte entre les biens productibles dont la valeur dépend du travail, et les biens non reproductible dont la valeur dépend de la rareté. • A l’opposé d’ADAM SMITH qui voyait que la participation à l’échange internationale nécessite la disposition d’un avantage absolus, RICARDO va s’endémarquer pour monter quand même en l’absence d’un avantage absolue, un pays peut participer au s’il CI s’il dispose un avantage comparatif. • RICARDO a développé la théorie du commerce internationale en expliquant comment accroitre la richesse d’un Etat. Le postulat de départ de cette théorie est que le système économique de tous les pays doit permettre la libre circulation des biens et services en supprimant les taxes douanières et tous ce qui peut entraver (empêche) le commerce international (système de libre-échange) ensuite chaque pays se spécialise dans la production des biens dans laquelle il est le plus productif c.-à-d. il dispose de meilleur rapport entre son temps de travail et sa quantité produite. Alors pour RICARDO, en spécialisant dans la production ou il est le mieux faire, et en participant au CI qu’un pays pourra accroitre sa richesse. • Selon RICARDO le libre échange et la spécialisation permettent de retarder l’évolution de l’économie vers un état stationnaire. • RICARDO à travers sa célèbre analyse des conséquences des rendements décroissants sur le revenu du capitaliste (profit) et donc sur la croissance économique. La richesse se réparti en 3 composantes : salaire dont le salaire évalue comme étant le minimum vital c.-à-d. que le salaire se base sur les prix de subsistances (blé), rente, profit. • L’évolution de population démographique mène à la hausse du prix des subsistances du fait de rendements décroissante de la terre et celle de la rente foncier ‘suite au besoin accru du terre cultivable) Une hausse du salaire afin d’assurer la survie de ces dernies. Ainsi la croissance démographique provoquera nécessairement un écrasement de profit par la rente et par conséquent la fin de l’investissement productif. • La répartition des revenus entre les rentiers, les capitaliste et travailleurs dépend de la fertilité des terres agricoles (notion de la terre optimale). Selon RICARDO le libre-échange fournit la bonne solution, on importe le blé de l’extérieure donc il n’est plus nécessaire d’étendre les terres cultivables et on se limite à la production optimale => contenir l’augmentation de la rente maximiser le profit, cette situation n’est pas plaisante pour les rentiers. • La dynamique de libre-échange trouve sa limites de la richesse suit aux limites de la terre => le pessimisme de l’école classique (RICARDO, MALTHUS) • L’équivalence rocardienne, le budget de l’Etat se finance à partir de l’impôt et du déficit, l’impôt se collecte par l’Etat sous la contrainte, le déficit se fait par l’emprunt. La population cède une partie de ses fonds à l’Etat, alors selon Ricardo il ya une équivalence entre l’emprunt et l’impôt à court terme. THOMAS ROBERT MALTHUS (1766_1884) En 1789 MALTHUS a publie à son essaie le principe de la population, selon lui monde ne vie que dans la violence et le principale problème est la surpopulation, MALTHUS heurte l’idée dominante depuis les mercantilistes qui associé la puissance, richesse et population nombreuse. Il heurte aussi ceux qui considère son discoure vise les pauvres MALTHUS ne considère que la construction de logements sociaux comme étant un facteur qui va aider les pauvres à se marier prématurément (avant le temps normal) => ce reproduire de manière excessive. A travers sa théorie de population, il montra que le monde est menacé d’un raz de marée démographique et qu’il existe un rythme d’évolution très différent entre la population et les subsistances. Mathématiquement il a montré le danger de cette évolution discordante entre les besoins alimentaires et ressources c.-à-d. la progression de la population est géométrique tandis que la production agricole est arithmétique, pour cela MALTHUS examine les moyens de freiner la croissance démographique en identifiant 2 types de moyens : • Les moyens préventifs : dont l’objectif est de limiter la natalité c’est d’abord ce qu’il appel la contrainte morale caractérisé par le mariage tardif ou l’abstinence à se marier. C’est ensuite la vis individuelle qui correspond à toute sexualité non fréquente. • Les moyens destructifs : dont l’objectif d’augmenter la mortalité à travers des facteurs naturelles tel que la maladie, la famine, c’est ensuite le vis social qui s’inbolise les guerres. Pour MALTHUS ce sont de régulateurs MATHUS se suite dans une période de transition démographique, c.-à-d. l’existence d’un passage d’un régime démographique naturel à haut niveau (forte moralité, forte natalité) vers un équilibre démographique de bas niveau. Dans son analyse MALTHUS a négligé les possibilités d’accroissement important des facteurs de production au niveau des secteurs productif comme l’agriculture, progrès technique, de qualification de travail. L’autre thèse concerne l’analyse de crise économique, contrairement aux deux auteurs optimiste (SMITH, SAY) => (la crise économique n’existe pas grâce aux mécanismes des marchés et aux mécanismes d’adaptation par les prix), MALTHUS confirma que la crise est inévitable grâce à la stagnation de la demande c.-à-d. la demande des salariés est trop faible tandis que les capitalistes à haut revenus affectant une grande partie à l’épargne. Donc la crise provient de l’excès de l’offre et de l’insuffisance de la demande. Cette distorsion entre l’offre et la demande conduit à la déflation, ce qui favorise les rentiers détenteur des titres publics) pour investir en faisant de la dépense public, un régulateur de conjoncture. Ce qui nous faits constater que MALTHUS a initie un courant de pensé que l’on retrouve au 20éme siècle avec KEYNES. JEAN BAPTISTE SAY (1767-1832) Say est connue par l’énoncé de lois des débouché appelé aussi loi de SAY qui servie de référence à l’économie de 18éme siècle. Pour SAY l’offre du bien est fonction des facteurs de production (travail, capital , la terre) la demande dépend des besoins du consommateur exprimer sous forme des revenus dépensé (salaire, profit), pour lui c’est un erreur de croire que l’offre et la demande sont déterminées indépendamment, l’offre qui par le biais des revenus distribué vont faire une demande, (D = O) donc la demande n’est jamais insuffisante, il peut l’être secteuriellement dans le cas d’un bien ne correspond pas aux besoins du consommateur. Pour SAY les produits s’échange contre les produits et l’offre crient par son propre demande, la monnaie n’est qu’un instrument d’échange. Cette analyse débouche sur une conception du non neutralité de la monnaie et sur la dichotomie des secteurs, entre secteur réel et secteur monétaire. ❖ Réel celui de la production des biens et services. ❖ Monétaire celui des grandeurs nominales à savoir la détermination du prix absolue et des niveaux générales des prix que ne dépendrait que des variables monétaires tel que la quantité de monnaie en circulation. Say définie aussi une production immatérielle ce que nous appelons aujourd’hui les services (la consultation du médecin, la plaidoirie de l’avocat). Une production dont il assimile la valeur non pas à la quantité de travail, et l’utilité non pas à l’expression d’une demande mais tous simplement au revenus que cette production procure. Chapitre 3 : réaction socialiste Les conditions du travail de la classe ouvrière, les grèves, les mouvements sociaux et les protestations des réactions contre le développement du capitalisme et ses conséquences sociales, donnaient une naissance d’une réaction socialiste caractérisé par : (la 1ére moitié du 19 siècle), un 1ére courant socialiste pré-marxiste qualifié du socialisme utopique ; le 2éme courant socialisme de Karl Marx avait affiché certains critique vis –à-vis le système capitaliste en dévoilant ses limites. Section 1 : les socialistes précurseurs ➢ JEAN-JACQUES ROUSSEAU (1712-1778), l’un des premiers théoriciens du socialisme. Son ouvrage (discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes) sa condamnation sur la propriété privé comme la source des inégalités et des mécanismes d’oppression sociale. son socialisme est qualifié de réactionnaire et rurale. ➢ Gracchus BABEUF (1760_1797) : Dans son manifeste des égaux, il propose de construire une société égalitaire fondé sur la collectivisation des moyens de production. ➢ Jean Charles- léonard Simonde de SISMONDI (1773-1842) : Il était très influencé par les écrits d’Adam Smith, SISMONDI n’est pas vérifié vue les salaires insuffisant versés aux travailleurs ne permettant pas d’avoir une consommation d’un certain niveau ce qui entraina une surproduction (les capitalistes ne pouvant pas écouler leur production dans le marché de biens et services). SISMONDI proposa comme solution la mise en place du mécanisme social de soutien revenu, la garantie de l’emploi par le biais d’une politique économique de redistribution à travers la fiscalité. La crise de 1825 Angleterre confirma ses thèses. ➢ TOMAS HODGGSKIN en s’appuyant sur le principe de la valeur du travail de RICARDO, toute rémunération non destiné au travail est un détournement de ressource. C’est paradoxal qu’on trouve dans une société en même temps surproduction et misère à l’existence de revenus sans travail (la rente) Section 2 : le socialisme utopique Le socialisme utopique propose des projets d’organisation communautaire de la société. Il regroupe 3 catégories : • Un socialisme associationniste ignorant totalement l’Etat (celui de Charles FOURIER et Robert OWEN) • Un socialisme qui préconise l’association par l’Eta (rôle moteur), celui de (louis BLANC) • Un socialisme réformateur qui propose de résoudre la question sociale par le développement du mutualisme défendu par Pierre JOSEPH PROUDHON. A signaler aussi celui de Sani SIMON qui défendait l’industrie et une société nouvelle organisé en entité productif largement décentralisé. ➢ Charles FOURIER : Le libre marché conduit à produire sans se préoccuper de l’accroissement du niveau de vie des salariés ce qui provoque la misère, injustices crises de surproduction, il prévoit une période de civilisation heureuse, ses théories s’articulent autour des idées suivantes : • La nocivité du commerce : il condamne toute société fondé sur l’échange tarifié et la concurrence en affirmant que la distorsion dans les prix des biens est injustifiée • L’organisation de la société en phalanstères : dans les petites communautés de 1600 personne (800F, 800 H), la production est abondante (agricole, industrielle), ce qui permet à chacun de recevoir tous ce qu’il a besoin, de profonds changements se produisent dans la mentalité, la psychologie et le physique d’hommes. (L’être humain n’est plus mu (pousser) par l’intérêt personnel mai par le service de la société) • L’importance du talent : plus les facteurs indispensable à la production (terre, production), il propose le transfert de la propriété foncière aux phalanstères ➢ Pierre JOSEPH PROUDHON (1809-1865) : PROUDHON est le premier théoricien à se désigner lui-même comme anarchiste, il a popularisé une formule célèbre « la propriété c’est le vol ». En 1846 il a publié la philosophie de la misère, Marx a rependu par une misère de la philosophie. Puisqu’il était député de 1848_1849, il défend le principe de la croissance de l’économie par l’encouragement du crédit à travers un taux d’intérêts faible, un taux qui couvre uniquement les frais fixe de la banque d’échange. En supprimant la contrainte monétaire née de la discipline de l’étalon –or, et que l’Etat par une politique monétaire de généralisation du crédit pour relancer l’économie. ➢ Louise BLANC (1811-1882) : C’est un journaliste et homme politique, il vise à déduire la misère, même s’il était contre la propriété privé il estime inutile d’appeler à l’expropriation générale des moyens de production et il va surtout visé la concurrence notamment au niveau du marché du travail et qui a comme résultat dramatique le chômage….. L’objectif pour BLANC est de lutter contre le chômage, et puisqu’il était un responsable de politique il prend deux types de mesures : • La création des ateliers nationaux et de leur fournir des capitaux pour acquérir des matériels susceptible à la production, • Et faire profiter les ouvriers du progrès technique en leur réduisant le temps de travail. Mais à l’insuffisance d’encadrement des ouvriers, ces ateliers vont tomber vite à une production sans débouchés, ce qui poussa le ministre des travaux public à les fermer. Les ouvriers vont se manifester mais ils seront réprimer et massacrer ce qui met fin à l’existence de la politique de BLANC. ➢ Saint-SIMON (1760_1825) : Saint-SIMON socialiste défenseur de l’industrie, il voit la nécessité d’accorder une grande importance à la classe sociale composé de l’industriels (créateur de richesse et assurent des emplois), des ingénieurs et des savants (préparent l’avenir par leur recherche), face à un groupe de rentiers qu’il faut combattre par un changement de société, et cela aussi même au plan politique. ➢ ROBERT OWEN (1771-1858) : OWEN est le premier penseur authentiquement socialiste en Grande – Bretagne, il épouse la fille d’un gros industriels du textile anglais et sec trouve à la tête d’une des principales entreprises du pays. Effaré (troubler) par la misère des ouvriers, dont il associé les causes intérieures de cette dernière à la guerre que se livrent salariés et patrons, à savoir les salaires pénible versé par les patrons qui n’assurent pas une vie décente, quant aux salariés aussi qui ne fournissent qu’un travail médiocre. Pour sortir de cette situation OWEN augmente les salaires, interdit l’usage de l’alcool et crée des écoles pour les enfants de ses ouvriers. Il imagine une fédération de « CANTON (entité de 1200 personnes) », ou le travail est partagé et la propriété commune. Le pape du marxiste Karl Marx (1818-1883) : MARX critique le capitalisme comme un système injuste sur la base d’une analyse rigoureuse et scientifique, il veut aussi corriger les socialismes utopiques qui ne correspondent ni à la réalité de l’histoire ni à une vision réaliste de la nature humain. Sa production intellectuelle combine la philosophie allemande (HEGEL), les idées politiques françaises et l’économie politique anglaise, célèbre par son ouvrage « capital » LA METHODE D’ANALYSE MARXISTE : Pour MARX c’est la vie qui détermine la conscience, c.-à-d. chaque classe va accéder à sa propre conscience (la classe bourgeois aura une conscience bourgeoise et la classe prolétaire aura une conscience prolétaire) Marx distingue entre l’infrastructure ; économique est caractérisé par un mode de production composé de force productive (machines ; hommes ; technique) et de rapport de production (primitive, esclavage, féodale, capitaliste et socialiste) et la superstructure est constitue par l’ensemble des idées de pensées et des représentations culturelles, religieuses (idéologie). Lorsque on arrive à un certain degré de développement des forces productives entrent en conflit avec les rapports de production ce qui débouche sur la lutte des classes. Accompagnes d’un changement radical dans les conditions économiques, la dynamique d’une société se joue autour d’un conflit central ; la lutte des classe entre bourgeoise et prolétariat La conception marxiste présente l’Etat comme le produit de la classe dominante et donc comme un instrument d’exploitation et de la gestion des affaires de la classe bourgeoise La théorie de l’exploitation : Le système capitaliste se caractérise par une classe ouvriers (prolétariat) qui ne possède que sa force productive (intellectuelle physique), mise à la disposition de la classe capitaliste qui exploite les prolétariats à travers le mécanisme de la plus value (est qualifiée de sur travail ou travail non payer) qui constitue la différence entre ce que produit l’ouvrier à travers la dépense de sa force de travail et le salaire qu’il reçoit. La baisse tendancielle de taux de profit (PL/v) / (C /v+1) Mena selon MARX le système capitaliste à la disparition à cause des crises, mais ce dernier survira malgré les crises, du faite d’une partage de la valeur ajouté en faveur d’une classe ouvrière. (Répartition primaire et secondaire). Le courant néoclassique ou marginaliste Les limites des théories classique et marxiste font qu’une nouvelle théorie allait émerger dans les années 1870 avec les travaux de Stanley JEVONS (école de Cambridge), Carl MENGER («école autrichienne) et Léon WALRAS (école Lausanne) Ces auteurs dégagent la notion d’utilité marginal c’est ce raisonnement à la marge qui explique que les auteurs néoclassiques aient qualifiées de marginaliste. La révolution marginaliste semble résulter de la dynamique interne de la réflexion économique confrontée à des problèmes et aux limites des analyses des théories classique et marxistes, et expérimentant ainsi de nouveau outils d’analyse caractérisé par le recours à la formalisation mathématique, cette tendance s’explique par la nature même de la démarche néoclassique fondée sur l’étude de comportement individuel de maximisation sous contrainte (microéconomie) Les néoclassiques essaient durant cette période de transposer a leur domaine les outils d’analyse ayant fait leur objet sur les sciences physiques (Léon WALRAS), même s’elle n’était pas partagé par tous les auteurs néoclassique notamment ceux de l’école autrichienne. La révolution marginaliste intervient a un moment ou l’activité économique s’est développé, de se fait l’économie devient une véritable discipline universitaire influencer par le paradigme néoclassique. Les oppositions entre néoclassiques et classiques Certes il ya des points communs entre ces deux écoles à savoir l’adhésion au libéralisme, à la loi de SAY et la théorie quantitative de la monnaie, les néoclassiques ont manifesté leurs oppositions à certains thèses classiques à savoir la valeur d’un bien caractérisé chez les classique par la quantité de travail incorporé dans ce bien, pour les néoclassiques placent la valeur d’un bien à un niveau d’utilité procuré par ce bien ( valeur d’usage), notant aussi la question de répartition de revenu, les classiques traitent les revenus des capitalistes et du rentiers comme étant déductions sur la valeur créée par le travail, les néoclassiques considèrent les revenus au même titre que les rémunérations des salariés dont les prix sont proportionnels au productivités marginales des facteurs, à signaler que leurs visions se différent vis-à-vis de la société et l’activité économique, pour les classiques la société est structuré en classe, quant à néoclassiques partisans d’approche d’individualisme méthodologique, la société n’est qu’un peuplement d’individus souverains et dotés de rationalités pour en tirer sa satisfactions ( maximisation /minimisation) face aux choix préféré et compte tenu des contraintes, le marché est donc devenu un lieu de rencontre entre des individus rationnels qui cherchent à maximiser leurs choix. Keynes Face à la grande crise mondiale de 1929 KEYNES s’est trouvé confronter à deux défis, théorique et pratique : • Les défis théorique : Keynes a montré que les théories de l’école classique concernant la main invisible de Adam Smith et la loi de SAY, pour le premier il a montré que le marché est incapable de s’autoréguler et concernant le deuxième la crise économique du à la surproduction a démonté la loi de débouchés (chaque offre créé sa propre demande). • Les défis pratiques : Keynes soutient l’idée de l’intervention de l’Etat comme moyen de lutte contre cette crise, en vue de corriger les disfonctionnements et des déséquilibres propre à l’économie du marché. Et ce à travers l’adoption d’une stratégie de soutien de la demande globale via une politique de relance dite une politique conjoncturelle, budgétaire et / ou monétaire. Cette approche Keynésienne a influencé les 30glorieuses caractérisées par une forte croissance au niveau de la production et l’échange international. Il ya avait aussi un intervention accrue de l’Etat au niveau économique et social puisqu’il avait les moyens d’accomplir les missions qui leur incombent en matière de redistribution de ressources, allocation de revenu et la régularisation de l’économie (les principales fonctions de l’Etat selon Musgrave). Toute fois la crise stagflationniste de 1973 du au premier choc pétrolier aller se présenter comme une remise en cause de la conception Keynésienne, les classiques ont profitées de la situation en vue de dénoncer que le keynésianisme comme Etant facteur explicatif de ces difficultés et ce sur les 3 plans à savoir le plans financier (effet d’éviction), plan fiscal (trop d’impôt tue l’impôt), et sur le plan monétaire (l’inflation monétaire).
L’opposition entre la physiocratie et le mercantilisme :
• Le mercantilisme prône la richesse de l'état par la détention d'or, et par les
exportations, tout en pratiquant le protectionnisme. Au contraire les physiocrates prônent la richesse par la terre et par le travail. La richesse doit concerner l'ensemble des citoyens. Ils sont adeptes du "laissez-faire, laissez passer", et se posent à ce titre en précurseurs du libéralisme.
Investissements responsables dans l'agriculture et les systèmes alimentaires: Guide pratique à l'intention des parlementaires et des conseillers parlementaires