03la Machine Humaine

Leçon nº 3: La machine humaine
LA MACHINE HUMAINE
INTRODUCTION
Dans la leçon précédente nous avons établis et différencié

les concepts d'EGO, PERSONALITE et ESSENCE.
Nous avons expliqué que la personnalité humaine est un

instrument au service du « Moi pluralisé ».
Le corps physique est le véhicule de manifestation de la

personnalité, en conséquence, l'Ego, exprime, à travers
notre prodigieuse machine organique, ses idées, ses
pensées, ses émotions, ses désirs, ses appétits, etc., etc.,
etc.
Nous vivons dans l’ère de la technologie, la vie quotidienne

est entourée des machines, si bien, que nous ne nous
rendons même pas compte de notre dépendance : des
ascenseurs, voitures et tous les véhicules de locomotion,
machines à laver et tous les électroménagers, téléphones,
T.V. et tous les appareils électroniques ; sans parler de ces
détestables machines, nuisibles à l’humanité, comme sont
toutes les machines de guerre et de destruction massive.
Nous connaissons bien toutes les machines ; avant de les

utiliser nous étudions leur programme, nous les examinons
afin de nous assurer qu’aucune pièce ne leur manque, nous
les utilisons avec l’alimentation énergétique qui leur
correspond, bref, en général nous en faisons un bon usage
pour éviter les pannes.
Par contre, la machine la plus proche et la plus précieuse

pour nous, nous ne savons pas l’utiliser, nous ne
connaissons pas le fonctionnement de chaque pièce, ni le
I.G.A.S. et L. 1 institutgnostique.com
bon carburant qui lui convient, cela n’est guère étonnante

qu’elle soit fréquemment en panne !
C’est à travers l'étude du fonctionnement de cette machine

que nous pouvons arriver à la connaissance et à la
compréhension du « Moi pluralisé », condition indispensable
pour son ultérieure élimination.
LA MACHINE HUMAINE
Nous trouvons dans le Petit Robert deux définitions du

mot machine :
1.- « objet fabriqué, généralement complexe, destiné à

transformer l’énergie et à utiliser cette transformation ».
2.- (d’un point de vu figuratif, dit le dictionnaire) « être

vivant considéré comme une combinaison d’organes fonctionnant
de façon mécanique ».
Selon ces définitions nous pouvons très bien dire que

l’animal intellectuel, erronément appelé homme, est une
machine, mais une machine très spéciale : elle porte en état
latent toutes les possibilités pour nous aider à devenir des
Hommes et des Femmes authentiques.
Cependant, ce n'est pas une loi pour que ces possibilités

s’épanouissent, habituellement elles se perdent. Seulement
à travers des terribles super efforts et des travaux
conscients que peuvent se développer des telles
possibilités humaines.
Nous devons nous étudier comme le nous faisons pour les

nouvelles machines avant de les utiliser : nous étudions le
programme, analysons les pièces, leurs fonctions, les
conditions d'un travail correct, les pannes ou
dysfonctionnements, si elle a l’énergie nécessaire et
adéquate pour fonctionner, etc. . .
Même si nous développerons ce sujet lorsque nous parlerons

de « la transformations des impressions », nous pouvons
avancer que cette machine s’alimente avec trois types de
substances : 1.- la nourriture (solide et liquide) ; 2.- l’air ;
3.- les impressions.
Si ces substances sont en mauvais état (ce qui arrive

surtout, nous ne pouvons pas le nier, dans les grandes
villes) la machine ne fonctionnera pas correctement ou
devra dépenser énormément d’énergie pour combler les
carences, ce qui l’amène directement à la maladie : elle
tombe en panne.
Le moyen d’étudier la machine humaine est l'auto-

observation. Il n'existe pas un autre moyen et personne ne
peut le faire à notre place.
Tout le monde a des fausses idées sur lui-même. Le plus

grave est que nous ne voulons pas nous rendre compte que
nous sommes une machine sans liberté authentique, elle est
programmée d’avance. Nos actions, paroles, idées,
sentiments, désirs sont provoquées par des stimulations
extérieures et des complexes réponses à des causes
internes.
L'explication de ceci réside dans notre multiplicité

psychologique, car ces causes internes dont nous parlons
ne sont autre chose que nos propres « moi ». Ce sont eux
qui programment la machine organique, la faisant agir, tel
qu’une marionnette manipulée par des fils invisibles.
Imaginons un pantin automatique, contrôlé par un

complexe mécanisme, et que tel pantin a une vitalité
propre : il parle, marche, désire, aime, engage des guerres,
etc.
Imaginons que ce pantin peut changer à tout moment de

propriétaire et que chaque propriétaire a ses propres
critères, sa propre façon de s'amuser, de sentir, de vivre.
etc.
Un propriétaire quiconque veut obtenir de l’argent, il

bougera alors certains fils et le pantin se mettra aux
affaires ; un autre propriétaire, quelques heures plus tard, le

fera rire et danser ; un troisième voudra se bagarrer avec le
voisin et aura des problèmes avec la police ; un quatrième
propriétaire le fera tomber amoureux d'une femme ; un
cinquième préférera une autre femme, etc., etc., etc.
Même si le pantin ne fait rien par lui-même, il a l'illusion que

c’est lui qui agit ; mais en réalité ce n'est pas ainsi parce
qu'il n'a pas d'Être Individuel, il n'est pas libre.
Les êtres humains sont comme ce pantin. Nous sommes des

marionnettes en chair et en os, contrôlées par la légion
d'entités énergétiques subtiles que constituent l'Ego, le
« Moi pluralisé ».
L'homme-machine n’a aucune individualité parce qu'il ne

possède pas l'Être. Seul l'Être Véritable a le pouvoir de
faire, seul l'Être peut nous donner la véritable individualité,
seul l'Être peut nous transformer en hommes authentiques.
Qui veut, vraiment, arrêter d'être un simple pantin

mécanique doit éliminer chacune de ces entités égoïques qui
jouent avec la machine humaine. Il faudra commencer par
vérifier et comprendre notre propre mécanicité, parce que
nous ne pouvons réaliser aucun changement si avant nous
ne comprenons ni admettons notre propre mécanicité.
Avant tout, il faut commencer par comprendre que nous

n'avons pas de vraie individualité, mais il ne faut pas
l’accepter parce qu’on nous le dit mais le comprendre
profondément, et la véritable compréhension ne vient
qu’avec la propre expérience.
Il faut observer les faits : maintenant nous sommes une

personne et plus tard une autre, tout dépend de l'entité qui
contrôle la situation en ce moment-là.
Ce qui cause l'illusion d'intégrité chez l'humanoïde

intellectuel est : d'abord, la sensation réelle d'individualité
physique, c'est-à-dire, la perception de son corps physique ;
ensuite, son nom et son prénom ; et finalement, la mémoire
et un certain nombre d'habitudes mécaniques implantées en
lui par l'éducation ou acquis par imitation, base de la
formation de la personnalité.
Ce voile d'illusion (« Maya »,

comme l'appellent les Indous),
nous empêche de voir la
réalité telle qu'elle est, tant à
l’extérieur qu’à l’intérieur.
Il est nécessaire de faire un

inventaire psychologique
pour savoir ce que nous avons
en trop et ce qui nous
manque. Il est évident que le
« Moi pluralisé » est en trop,
c'est quelque chose d'inutile et
de préjudiciable, son
élimination est urgente.
Et, il est fondamental de développer certains pouvoirs,

facultés, vertus (Intuition, Imagination consciente, capacité
de concentration, volonté, patiente, pouvoir de faire,
ténacité, etc).
Si nous voulons arrêter d'être des machines, si nous voulons

éveiller notre conscience, avoir une vraie volonté
consciente, avoir une individualité, une capacité de faire,
il est nécessaire que nous commencions par nous connaître
nous-mêmes pour dissoudre le Moi Psychologique. Quand
ceci arrivera il ne restera à l’intérieur de nous que l'Etre
Véritable.
Les Cylindres de la machine humaine.
Pour étudier correctement l’être humain il faut avoir une

vision intégrale. Il n’y a aucun doute que nous sommes
une entité physico psychique.
Du point de vue physique notre machine organique

transforme différents types d’énergie dans des « micro
laboratoires », appelés « glandes de sécrétion interne », qui
se trouvent dans les différents systèmes digestif, nerveux,
circulatoire, excréteur, respiratoire, musculaire, sexuel, etc.
Tout ce complexe organique travail harmonieusement sous

la direction de 3 systèmes nerveux ou 3 cerveaux : le
Cerveau Spinal ou Central, le Sympathique et le
Parasympathique ou système vagal.
Tout ceci nous pouvons l’apprendre dans n’importe quel

cours d’anatomie et même si nous ne nions pas son charme
ce n’est pas ce qui nous intéresse le plus.
Du point de vu psychique, la gnose enseigne que la

machine humaine a une composition psychologique basée
sur Sept Cylindres.
Ces cylindres sont de caractère psychophysiologique, bien

que leur nature soit principalement énergétique ils sont en
relation avec une zone physique concrète.
Chaque cylindre a un centre à partir duquel pénètre

l'organisme entier. Ce point d’appui s’appel Centre de
Gravité.
Des Sept Cylindres, les Cinq premiers, que nous considérons

inférieurs, sont basiques pour le développement de la vie
organique. Les deux Centres Supérieures sont nécessaires
uniquement pour le développement de la vie spirituelle.
Les cinq centres inférieurs sont:
1.- L'Intellectuel
2.- L'Emotionnel
3.- Le Moteur
4.- L'Instinctif
5.- Le Sexuel
Les deux Centres Supérieurs, dont nous parlerons que

très brièvement, son l’Intellectuel Supérieur et l’Emotionnel
Supérieur.
Le centre de gravité du cylindre

intellectuel se trouve dans le
cerveau ; le centre moteur ou du
mouvement dans la partie
supérieure de la colonne
vertébrale ; le centre émotionnel
se localise dans le plexus solaire;
le centre instinctif est situé dans la
partie inférieure de la colonne
vertébrale ; et le centre sexuel est
placé dans les organes sexuels.
Les deux Centres Supérieurs

ont leur centre de gravité dans
la Conscience.
Dans la vie de tous les jours, nous pouvons observer que

deux personnes réagissent en forme très différente devant
un même événement. Ce qui est agréable pour l’une peut
être désagréable pour l'autre.
La différence est, très souvent, qu'une personne voit et juge

avec l’intellect et l’autre, peut-être, est touchée dans ses
sentiments et juge avec le centre émotionnel.
Une chose est le centre intellectuel ou mental et une autre

le centre émotionnel.
Dans le mental il existe tout un jeu d'actions et des

réactions propres, des raisonnements, des justifications, qui
doivent être analysés.
Dans l’émotionnel ils existent des sentiments, des émotions,

des sensations, qui doivent être, aussi, soigneusement
étudiés, car nous y trouvons tout un mécanisme d'actions et
de réactions qui facilement se confondent avec ceux du
mental.
Les gens, en générale, exaltent énormément l’intellect mais,

contrairement à ce qu’on peut penser, le centre intellectuel
est le plus lent de tous les centres.
En parlant de la VITESSE des centres nous devons dire

que le centre moteur et l'instinctif sont approximativement
30.000 fois plus rapides que l'intellectuel ; le centre
émotionnel est, à son tour, à peu près 30.000 fois plus
rapide que ces deux centres; et le centre sexuel est environ
30.000 fois plus rapide que l'émotionnel.
Avec un peu d’observation nous pouvons voir nous même

que le mouvement est plus rapide que le mental, et que
l'émotionnel est plus rapide que tout mouvement et pensée.
Quand la pensée interfère dans les activités des autres

centres elle les complique parce qu'elle est très lente,
entravant et endommageant leurs fonctions.
Par exemple, tout dactylographe travaille avec le centre

moteur et si le mental intervient, le dactylographe peut se
tromper dans le clavier ; du même que, quelqu’un
conduisant un véhicule pourrait provoquer un accident si son
mental intervient.
Donc, par rapport à leur vitesse et au type d’énergie qu’ils

utilisent, du plus subtil au plus grossier, nous avons d’abord
le centre sexuel, ensuite l’émotionnel, le moteur et
l’instinctif, pour finir, en dernière position, le centre
intellectuel.
Concernant l’énergie utilisée il faut expliquer une chose très

important. Chaque être humain possède certains valeurs
vitales (des réserves d'énergie vitale). Cette énergie est
distribuée à chaque cylindre ; quand quelqu’un use
excessivement un centre, c'est-à-dire, abuse, alors ce
centre se voit obligé de prendre de l’énergie dans autres
centres, principalement dans le centre sexuel.
Comme ces énergies sont de différente densité (l'énergie

sexuelle, par exemple, est la plus subtile de toutes) quand
un centre utilise une énergie qui ne lui est pas propre il se
produit des dérangements physiques et psychiques,
avec de graves conséquences (de la même façon qu’un
véhicule diesel si nous lui mettons de l’essence . . . !)
Par exemple, beaucoup de personnes possèdent des « moi »

luxurieux qui se manifestent dans le centre intellectuel,
comme la fantaisie érotique. Ces gens jouissent en
regardant des revues et films pornographiques, nourrissant,
ainsi, leurs fantaisies sexuelles. Dans ces processus le
centre intellectuel dépense énormément d'énergie, une
énergie qui n’est pas à lui, et comme résultat l'impuissance
sexuelle s’installe, la vérité est que ces gens sont dans
l'impossibilité physique et psychologique d'affronter la
pratique sexuelle.
Chaque centre est très utile et nécessaire dans sa propre

orbite; ce qui est grave est vouloir le sortir de son champ
d'action.
Le déséquilibre, l’abus ou le mauvais fonctionnement de

chaque centre est dû à l’Ego. C’est le « Moi pluralisé » qui se
manifeste en chacun de ces Centres et c’est seulement à
travers eux qu'il peut se manifester.
Chaque Ego est une entité individuelle qui s’exprime avec

l’intellect d'une manière, avec les émotions d’une autre,
avec le sexe d'une autre, etc., mais toujours avec des
caractéristiques particulières.
Chacun de ces cylindres possède un jeu compliqué d'actions

et de réactions. En comprenant à fond ce mécanisme nous
allons vers la compréhension du « moi ».
Tous ceux qui veulent dissoudre le « Moi » doivent étudier

les fonctions des cinq centres.
La découverte d’un défaut ou « élément inhumain » dans

n’importe quel centre doit être un motif suffisant pour
commencer le travail psychologique, le travail sur nous
mêmes.
Cette découverte nous pouvons l'obtenir seulement grâce à

la pratique de l’auto-observation psychologique : garder
une attitude d'attention permanente vers notre intérieur
pour détecter la manifestation des « moi » dans chaque
cylindre.
Tout défaut psychologique observé doit être compris dans la

méditation pour pouvoir procéder à son élimination. Nous ne
devons ni condamner les défauts ni les justifier.
L'important est de les comprendre et les éliminer.
Chez « l’humanoïde rationnel » les cylindres travaillent de

façon erronée, provoquant des interférences les uns vis-à-
vis des autres ; ils se volent mutuellement l’énergie.
Chez l'Homme Véritable, celui qui n’a plus d’Ego, les cinq
centres fonctionnent en harmonie.
Il existe en plus, comme nous l’avons dit auparavant, deux

centres supérieurs : l’Emotionnel Supérieur et
l’Intellectuel Supérieur.
Le Centre Intellectuel Supérieur élabore la raison objective

et l’Emotionnel Supérieur s’exprime par l’Intuition. Ces
centres appartiennent à la Conscience Superlative de
l'Être et ne peuvent pas être contrôlés par le « Moi »
Psychologique.
Ils nous transmettent des messages concernant notre

monde intérieur, messages que nous devons apprendre à
capter et interpréter consciemment, car, dans l’état où se
trouve l’être humain, ces centres supérieurs ne sont pas
pleinement développés.
Les expériences transcendantales survenues lors des

certaines pratiques ésotériques et aussi celles qui arrivent
pendant les heures du sommeil concernent les centres
Emotionnel Supérieur et l’Intellectuel Supérieur.
Évidemment si nous ne commençons pas par préparer les

cinq centres inférieurs, par les équilibrer, nous ne pourrons
pas recevoir non plus les merveilleuses influences qui
surviennent à travers les centres supérieurs.
CENTRE INTELLECTUEL
Comme nous l’avons dit, son centre de gravité se trouve

dans le cerveau ; il utilise l’énergie mentale.
Ce cylindre est en relation avec la mémoire ou accumulation

des donnés et tous les processus du raisonnement, élabore
la pensée d’après les données extérieures reçues par les
cinq sens physiques, mais ne connaît rien du Réel.
Les grandes réalités de l'Esprit peuvent être expérimentés

seulement avec la Conscience. Ceux qui essaient de
s'instruire sur les vérités transcendantales de l’Être avec,
comme instrument, le pur raisonnement, tombent dans la
même erreur que celui qui essaye d’étudier le monde des
atomes avec le télescope ou d'observer l’Univers avec un
microscope.
L'intellectuel veut comprendre tout avec le mental, car

l'intellect bouge dans le monde des idées. Il cherche
probablement le bonheur, mais les idées et théories
diffusées dans les livres sont souvent contradictoires. Le
lecteur se voit soumis à la confusion et malmené par les
doutes, si nuisibles pour les cellules du cerveau. L’intellect
se débat toujours entre la thèse et l’antithèse.
« Faust », dans la géniale oeuvre de Goethe, après avoir

vieillit dans la poussière de sa bibliothèque, s'exclame:
« Tout je l'étudiai avec désir vive

tout je l'étudiai avec désir fou
et aujourd'hui, pauvre fou de triste cervelle,
qu'est-ce que je sais? La même chose que je savais :
je ne pus apprendre que je ne sais rien ».
Les connaissances ne font de tort à personne mais quand

l'Ego s’en empare il devient plus astucieux, rusé, malin et
forge les pires mauvais coups cherchant toujours les
manières d'exploiter son voisin.
Dans le centre intellectuel nous voyons que les agrégats

psychiques profitent des idées acquises pour s’auto-
affirmer, se fortifier, convaincre les autres.
L’abus de l’énergie mentale se caractérise par un bavardage

incessant, des gens qui lissent trop et expliquent tout avec
des citations de leurs livres, ils développent une froideur
dans les relations avec les autres, cultivent les
préoccupations, etc.
Quand le centre intellectuel est « en panne », déséquilibré,

il donne des affections au système nerveux cerveau spinal
qui se traduisent par une incohérence des pensées,
alzéimer, perte de mémoire et de l’attention, manies,

troubles psychiques, schizophrénie, etc.
Pour équilibrer ce centre il faut combiner intelligemment les

fonctions intellectuelles avec les fonctions des centres
moteur et émotionnel, c'est-à-dire, que l’on peut alterner la
lecture avec une promenade ou l’écoute de musique
classique.
Nous ouvrons une parenthèse pour préciser qu’

« intellectuel » n’est pas « intelligent ». L’intelligence est
une faculté de l’Etre qui appartient à la Conscience
Superlative de l’Etre ; elle est en rapport avec le savoir vivre
et la compréhension intuitive. L’intellect est en rapport avec
le cumul d’information et la mémoire ; le doute sceptique
qui caractérise l’intellectualisme détruit les pouvoirs cachés.
Pour corriger le fonctionnement erroné du centre intellectuel

nous devons observer toutes les pensées qui défilent sur
l’écran de notre cerveau : le soupçon, la méfiance, la
mauvaise volonté, les jalousies, des pensées adultères,
d'orgueil, de haine, etc.
Quand une idée n'est pas soumise à la compréhension par la

méditation elle vient à faire partie de l'astuce de l'Ego.
Quand cette information commence, grâce à la

compréhension, à faire partie de l'intelligence, de la
Conscience, alors on obtient la vraie connaissance.
Citant encore Goethe nous disons : « Toute théorie est grise

et seulement est vert l'arbre de fruits dorés qu’est la vie »
Il faut unir l’intellect à la pratique et à l'expérience.

L’information intellectuelle et les idées des autres ne sont
pas du vécu. L’érudition n’est pas l’expérimentation.
Dans ces études on requiert l'acquisition d'un instrument

supérieur : le « Tertium Organum », la Raison au service
de l'Intuition, la Logique Supérieure.
L'intellectualisme ne sert qu’à congeler la pensée dans le
cerveau, mais l’énergie mentale n’est pas dans le cerveau.
L’intellect est l’énergie mentale « cultivée », c'est-à-dire,
conditionnée par l’Ego. Quand l’énergie mental est mise au
service de l’Etre on obtient ce qu’on appelle l’Intellection
Illuminée.
CENTRE EMOTIONNEL
Le centre de gravité de ce cylindre se trouve dans le plexus

solaire (la zone abdominale) et dans le réseau nerveux
spécifique du système Grand Sympathique ; il utilise
l’énergie psychique.
Ce centre est en rapport avec tous les processus

émotionnels, « fabrique » les émotions, et se déploie
toujours entre la dualité des opposés, agréable-
désagréable ; mais il réceptionne aussi des émotions au
point que nous pouvons dire qu’il est l'antenne réceptrice,
par excellence, de toutes les impressions provenant de
l'extérieur.
Des nos jours, nous recevons constamment des impressions

funestes qui produisent en nous des émotions inférieures ou
négatives. A la télé, au cinéma, dans la publicité, nous ne
voyons que de la violence, pornographie, catastrophes,
morbidité, matérialisme. . .
Nous gaspillons maladroitement et quotidiennement les

énergies psychiques nous identifiant avec le protagoniste
d'un film ou souffrant avec notre équipe favorite pour qu’il
gagne, etc. Et nous ne nous rendons pas compte de notre
erreur parce que nous sommes complètement identifiés au

film ou au match. . . Nous devenons des vrais pantins
prenant et faisant partie d'un événement qui ne signifie rien
dans nos vies.
La société est déjà si habituée au gaspillage de ce type

d'énergie que lorsqu’un film n'est pas rempli d'émotions
négatives, de terreur, d’aventures diaboliques, crimes,
tragédies et sang, alors, il ne plaît pas.
Dans notre société occidentale nous avons tous ce centre

très débilité ; l’abus de l’énergie émotionnelle se
caractérise par la vie entre l’euphorie et la mélancolie,
l’impatiente, la colère pour un rien, le stress, le
sentimentalisme.
Le déséquilibre de ce
centre peut provoquer
l’hystérie, des
neurasthénies, l’ironie, la
dépression, des problèmes
cardiovasculaires, la perte
du sens de la réalité et
nous faire vivre dans des
fantaisies, etc.
Pour connaître notre centre

émotionnel nous devons
auto-observer et
comprendre les « moi » qui
provoquent les émotions négatives de peur, de jalousie,
de convoitise, de frustration, mélancolie, ennui, irritabilité,
méfiance, auto-compassion, auto-considération, etc.
Une des émotions négatives les plus communes et qui nous

hypnotise le plus est l’auto-considération. Cette émotion
naît d’une forte identification avec soi même. Quand la
personne s'aime trop elle pense qu'elle s'est conduit

toujours bien avec untel, avec le conjoint, avec les enfants,
etc., et elle suppose alors, que les autres n’ont pas su
l’apprécier à sa juste valeur, ou qu'ils ne lui rendent pas
justice, etc.
Cette identification avec soi se voit dans la préoccupation

constante de ce que les autres peuvent penser de nous, la
peur du qu’en dira t’on, nous fait perdre énormément
d’énergie et retarde ainsi, toute possibilité de
développement intérieur.
Cette identification avec soi, avec « moi », et avec les

autres est l’arme secrète de l’Ego.
Pour équilibrer et transformer le centre émotionnel la

Psychologie Gnostique enseigne qu'il est nécessaire
d’apprendre à apprécier le point de vue d'autrui, nous
mettre dans la peau des autres, et apprendre à recevoir de
bon coeur les manifestations désagréables des autres.
La transformation du centre émotionnel est intimement

concernée avec la NON expression des émotions
négatives.
Nous pouvons aussi nous aider des émotions positives :

faire une promenade au milieu d’un beau paysage,
contempler un couché du soleil ou une oeuvre d'art, écouter
de la musique classique, aider les autres, etc.
Les émotions positives saines comme la joie, la

sympathie, l'amitié, la confiance en soi, l'impartialité, le
courage, la résignation, la décision, la compassion, etc.,
stimulent la glande pituitaire à créer une production
hormonale excellente, nécessaire pour une bonne santé. Au
contraire, la tension émotionnelle d'une vie déséquilibrée,
cause une grande partie de nos maladies.
CENTRE MOTEUR OU DU MOUVEMENT
A son centre de gravité dans la

partie supérieure de la colonne
vertébrale ; il utilise l’énergie
mécanique.
Responsable de tous les mouvements

du corps physique, les réactions
volontaires ou celles devenues
réflexes, les habitudes mécaniques.
En ce qui concerne ces fonctions

elles peuvent se confondre facilement
avec celles du centre instinctif, bien
que la différence est très claire :
toutes les fonctions instinctives, sans exception, sont innées
(la respiration, digestion, etc.) ; tandis que les fonctions du
mouvement sont issues d’un apprentissage, nous devons les
apprendre pour en faire nos habitudes et coutumes. Ainsi,
depuis l'enfance nous apprenons à marcher, parler, jouer,
écrire, etc.
L’abus de l’énergie mécanique se définit par des tensions

musculaires inutiles, une gestuelle exagérée et
inharmonique, parler trop haut et le « pourparler » (ce
parler nerveux différent du parler « érudit » du centre
intellectuel), le travail en excès, le culte au corps physique
(avec des heures et des heures passées au gymnase).
Le déséquilibre de ce centre amène tous les troubles du

système musculaire, des paralyses, hémiplégies, parkinson,
etc.
Un exercice modéré est correct, juste le nécessaire pour

nous aider à maintenir le corps physique en pleine forme et
à avoir une vie active, mais sans tomber dans la pratique

abusive.
En ce qui concerne le travail psychologique, pour corriger

le fonctionnement erroné de ce centre, il est nécessaire
d’étudier nos habitudes, pratiquer l’auto-observation
psychologique, l'attention dynamique vers toutes les
activités et habitudes mécaniques qui conditionnent notre
vie.
Observer, non seulement notre manière de marcher, d’agir,

de parler, nous habiller, manger, etc., mais aussi les
mouvements inutiles qui usent les valeurs vitales déposées
en nous par la Nature.
Par fois, il suffit de prendre conscience d’un geste

mécanique et inutile, comme par exemple bouger
nerveusement une jambe quand on est assis, pour arrêter
de le faire.
Nous pouvons nous aider aussi par des promenades dans la

nature, surtout pour ceux qui ont une vie sédentaire.
CENTRE INSTINCTIF
Son centre de gravité est dans la partie inférieure de la

colonne vertébrale ; il utilise l’énergie vitale.
Il organise l'activité involontaire de l'organisme, toutes les

fonctions qui sont en relation avec la vie organique, les
processus endocriniens, l’assimilation, la digestion, la
respiration, la circulation du sang, le repos, l’activité des 5
sens. . .
La fonction par excellence du centre instinctif est, donc, la

sauvegarde de la machine organique, en conséquence,
quand il est équilibré il peut nous sauver la vie.
Par exemple, en traversant une rue, si un véhicule arrivant

trop vite se jette sur nous, le centre instinctif, en moins
d’une seconde, ordonne au centre moteur de faire un saut
sur le bas-côté de la route, loin du danger. Si l’intellectuel
mental avait agit à la place de l’instinctif la voiture serait
passée sur nous avant que nous n’ayons bougé.
Précisément, parce que sa fonction primordiale est la

conservation de la vie, quand ce centre est déséquilibré il
met en danger non seulement notre vie mais aussi la vie
des autres.
L’abus (et le manque) de l’énergie vitale se voit dans le fait

de vivre une vie complètement dénaturalisée, la
contamination acoustique et de l’environnement, la
nourriture artificielle et dévitalisée qui ne nous étonne
même plus, mais aussi la peur des autres et peur de la vie.
Le déséquilibre de ce centre
produit non seulement des
maladies de la circulation, et un
vieillissement prématuré, mais
aussi des phobies et de graves
dérangement psychiques
entraînant des crimes
passionnels, homicides en
chaîne, des suicides, etc.
Pour travailler avec ce centre il

faut observer quel « moi » est
derrière chaque bas instinct.
Ces forces bestiales doivent
être d'abord soumises et
ensuite comprises, avant de procéder à leur élimination.
Pour équilibrer ce centre nous pouvons nous aider avec

une alimentation la plus saine et intégrale possible et des
promenades dans la nature pour respirer de l’air pur (ceci
aide à équilibrer tous les centres ; personne ne peut nier
que la vie à la campagne est beaucoup plus salutaire que la
vie dans les grandes villes). Quand ce centre est équilibré il
procure grande harmonie à l'être humain.
Il y a aussi des « bons » instincts qui ne sont pas

complètement perdus, l'instinct de procréation (même s’il
utilise le centre sexuel pour se manifester appartient à
l’instinct de conservation de l’espèce), l'instinct maternel et
paternel, etc.
Et… le plus élevé de tous les instincts, l’instinct supérieur :

le sens de l’AUTO-OBSERVATION.
Cette arme, dont nous parlons constamment car elle est la

base du travail psychologique, est un instinct
supérieur. Au début nous devons la mettre en pratique,
contraints peut-être, sans savoir trop comment faire, mais
avec la pratique, ce sens se développera et se fera d’une
façon naturelle, instinctive.
CENTRE SEXUEL
Son centre de gravité réside dans les organes sexuels et

l’énergie qu’il utilise est l’énergie sexuelle.
Nous pouvons dire que ce centre a trois fonctions, les

deux premières que nous allons nommer servent à la
maintenance du corps physique ; la troisième, pour nous la
plus importante, est la base du travail psycho-spirituel.
Personne n’ignore la fonction du centre sexuelle dans la

reproduction de l’espèce.
Comme deuxième fonction, nous pouvons affirmer que le

centre sexuel est la cave énergétique de l’organisme
humaine. Tous les centres sont connectés entre eux mais ils
dépendent tous du potentiel énergétique du centre sexuel.
Comme nous l’avons dit, quand un centre gaspille son

énergie il vole celle du centre sexuel, capable d’en produire
d’avantage.
Mais la science gnostique spécifique une troisième

capacité, celle de la création spirituelle (nous développerons
cette question au fur et à mesure que nous avancerons dans
les cours).
L’extraordinaire subtilité et la finesse de son énergie fait de

ce centre le plus rapide, car la grande partie de ses
manifestations se déclenchent au niveau moléculaire, d’où
les impulsions sont transmises des milliers de fois plus
rapidement que celles du mental.
L’abus de l’énergie sexuelle est causé par les « agrégats

psychologiques » de la luxure, et ne crée que de
monstruosités, des l'adultères, des relations sexuelles non
satisfaisantes, une perte de vitalité et un vieillissement
prématuré, etc.
L’abus du centre sexuel ne se produit pas seulement par sa

mauvaise utilisation mais aussi quand les 4 autres centres
volent son énergie et cela suppose un épuisement général
de l’énergie vitale ; c’est en vérité, la ruine de toutes les
valeurs physiques et spirituelles.
Le déséquilibre de ce centre produit une dégénération

sexuelle générale, maladies des organes sexuelles,
impuissance et des déséquilibres psychologiques qui

entraînent des viols, des pratiques sadomasochistes et infra
humaines, etc.
Mais, la non utilisation de cette énergie, l’abstinence

répressive, provoque aussi des maladies des organes
créateurs, des déséquilibres psychologiques et de tout le
système hormonal (pensons à l’excessive maigreur ou
obésité des inquisiteurs du moyen âge, ainsi qu’à l’extrême
cruauté et cynisme qui les caractérisaient.)
Il n’y a pas de doute que le sexe est le point de gravité de

toutes les activités humaines. Le centre sexuel est le siège
de notre énergie vitale.
Les cinq cylindres de la machine humaine sont

fondamentaux pour la vie, mais de tous, le centre sexuel est
le plus important puisqu'en lui se trouvent les racines même
de notre existence. Personne ne peut aller contre la force
qui lui a donné la vie et en sortir indemne.
Le travail positif avec le centre sexuel permet, non

seulement de prolonger l’amour du couple, mais aussi
permet la création de l’Homme authentique, celui qui a
développé l’Essence, qui a éveillé la Conscience.
L'énergie sexuelle en elle même est la force de l'Âme,

personne ne peut s’auto-réaliser sans l'aide de la force
sexuelle.
La fabrication de l'Âme n'est pas possible sans l'union des

deux pôles, masculin et féminin, qui nous ont donné
l’existence physique.
Donc, selon son utilisation, le sexe peut libérer l'être humain

ou le réduire en esclavage.

03la Machine Humaine

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Leçon nº 3: La machine humaine

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