« Voici comment un con voit le monde qui l’entoure. «Les personnes qui font la
queue devant lui au bureau de Poste sont une masse d’imbéciles sans
importance. Il ressent comme une injustice le fait de devoir attendre tandis qu’ils
bafouillent leurs demandes. L’hôtesse de l’air n’est pas une personne
potentiellement intéressante avec ses préoccupations et ses problèmes mais la
représentante d’une société qui insiste stupidement pour que vous éteignez votre
téléphone [[ plus maintenant]]. Les agents d’entretien et les secrétaires sont des
fainéants qui se plaignent en permanence de leurs tâches répétitives. La personne
qui n’est pas d’accord avec vous dans une réunion de travail doit être abattue sur
le champ. Entrer dans une rame de métro est un exercice qui consiste à donner
des coups de coude à des crétins»…Eric Schwitzgebel, Professeur de philosophie
de l’Université de Californie, commence ainsi sa très originale Théorie des cons
publiée par le magazine américain Aeon.
aeon.co/--so-you-re-surrounded-by-idiots-guess-who-the-real-jerk-is-?
évolution-collective-:-comment-se-crée-un-paradigme-collectif-?
Nous répétons des choses que nos parents nous ont apprises et quand nous leur
demandons pourquoi, ils ne le savent même pas. Nous répétons des choses vues à
la TV, apprises dans des livres ou vues dans un film parce que cela semble
tellement normal [[ éNorme dira le si sain anticonformiste…]]. Mais comment
en est-on arrivé là [[sans, toutefois, les anticonformistes, les génies « interdits de
publications » et bien d’autres…]] ? Comment se fait-il que nous fassions des
choses sans même savoir pourquoi [[ purée, on n’est pas dans la merde…]] ? »
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Comment l’intelligence artificielle a pu devenir la…. connerie
artificielle ?...« L’IA a effectué, ces dernières années, de grandes percées.
Reconnaissance d’images, aide au diagnostic médical, traduction automatique,
lecture sur les lèvres, assistants vocaux, compréhension du langage naturel,
véhicules autonomes: nombreux sont les domaines où ses progrès sont
impressionnants. [[ surtout pour qui n’a pas beaucoup d’affectivités , de
sensibilités et d’attentions aux autres…C’est là que le bat blesse énormément,
cette « intelligence » n’est QUE procédurale, de la production, de l’esclavagisme
des gestes, un travailleur aussi exploité que les autres que le robot…oui « que
cela » la fausse « intelligence » et qui n’intègre aucune réflexion, pas de réflexion
sur soi-même, pas de question pour nous…remettre en question donc…en autres
réponses. Pas d’esprit critique, pas de critiques des programmes qui lui ont
été…programmées » à cette intelligence châtrée de la majorité des fonctions de ce
qui constitue la « vraie » intelligence, etc. Le tout nous étant brandi, de menaçante
et méprisante manière, afin de nous…rabaisser encore plus, nous les humains
non MÉCANISÉS…Une intelligence qui rabaisse n’est pas une intelligence mais
bien une…connerie antisociale !]]. Mais l’intelligence se réduit-elle à la capacité
de produire des opérations intellectuelles et à la maîtrise de procédures efficaces?
L’intelligence artificielle est d’ordre technologique [[ donc très…inaffective et a-
émotionnelle !]]. «Ça marche» (pour opérer certains gestes intellectuels, et
conduire efficacement certaines actions) est-il le dernier mot en matière
d’intelligence? Dans l’expression «intelligence artificielle», le terme
«intelligence» est-il à bien sa place ? [[ l’aspect …inintelligence d’autrui étant
bien trop flagrante…]]. »
>> ** -- Car, au fond, qu’est-ce que l’intelligence ? « René Zazzo (Où en est la
psychologie de l’enfant?, 1983) propose de rayer du vocabulaire le terme «nu»
d’intelligence, parce que, «signifiant trop, il ne signifie rien». Ce qu’on appelle
«intelligence» est pluriel [[le monolithe insensible du libéralisme régressif ne peut
entre ceci…]]: il faudrait considérer une dizaine d’intelligences différentes. Bien
plus, l’intelligence réside dans le bon usage de ses capacités cognitives. Il faut les
utiliser à bon escient («au bon moment et convenablement», p. 54). Cela nous
éloigne d’une conception qui réifierait l’intelligence, la transformant en
«chose» que chacun posséderait plus ou moins. On peut en effet concevoir
l’intelligence d’au moins trois façons (Hadji, 1992): comme une donnée d’ordre
biologique (conception héréditariste); comme le résultat d’une construction
concrète et progressive (conception constructiviste); ou comme une exigence
(l’exigence de se construire intelligent: conception «perfectionniste», fondée sur
l’idée rousseauiste de perfectibilité).
*** De-Zazzo-:-le-texte-de-qu'est-ce-que-la-connerie- ?
Ne pas comprendre cela pourrait être un indice de «connerie». Mais alors: qu’est-
ce que la connerie? Nous ne nous serions jamais permis d’utiliser ce terme si nous
n’avions pu nous placer pour cela sous la haute autorité du professeur René
Zazzo. Celui-ci, afin même de mieux cerner la notion d’intelligence, consacre en
effet un chapitre à la question: «Qu’est-ce que la connerie (madame)?». Car,
pour lui, on peut être à la fois con et intelligent, et «le contraire de la connerie, ce
n’est pas la logique» (p. 47).
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Tout est dit : c’est la BONTÉ qui manque le plus…et là les milliards de preuves
que la société marchande et bancaire fait Tout afin d’arracher toute bonté
naturelle, et toute générosité spontanée (par exemple avec le déni de réalité , la
pire des fake-news du « le gratuit n’existe pas »…oui mais UNIQUEMENT dans
la sphère cupide des concepts des « faux » commerces – ailleurs oui, le gratuit
existe vraiment !…puisque l’étymologie véridique rapproche « vrai » commerce
de… paix par la bonté ). Donc l’accusé est le…système. Donc les politiciens en
place depuis 40 ans. Donc les médias illégaux d’argent. Donc Eux…Leur part de
culpabilité est énorme : ils ont Tout fait afin de répandre les méchancetés, les
antisociabilités et les conneries humaines…ceci est acté et mis sur les très sérieux
actes …d’accusation.
L'espèce-humaine-est-constituée-de-braves-gens
Les anciens ne sont pas les seuls à ronchonner. On voit de plus en plus de
jeunes contester le progrès, comme celui des vaccins, par exemple.
Alors d’où vient ce pessimisme ambiant ? Les riches savent rarement qu’ils
sont riches, et plus on est dans le confort, plus on est sensible aux petits moments
d’inconfort. D’ailleurs pendant les Trente Glorieuses, peu de gens avaient
conscience de vivre une période de prospérité. On râlait déjà. C’est une affaire de
tempérament, surtout français. En France, on ne dit jamais «c’est bien», mais
«c’est pas mal». Cette culture fondée sur la critique date de Voltaire. L’optimiste
est resté un candide, et donc un imbécile, alors que le pessimiste serait celui qui
voit clair. [[ avec des yeux très…aveuglés et partiaux !]]. J’assume de passer pour
un imbécile.
Dans «Petite Poucette», vous louez Internet, qui met le monde à portée de
clic… Mais il apporte aussi les «fake news», le narcissisme des réseaux
sociaux. Le remède et la maladie, en somme? Depuis que j’ai écrit Petite
Poucette, les réseaux sociaux sont effectivement arrivés, avec les maladies que
vous évoquez. Mais je préfère rappeler une fable. Il était une fois un riche
propriétaire qui avait un esclave qu’il aimait beaucoup, car celui-ci cuisinait
admirablement. Un jour, le maître lui réclame le meilleur plat du monde, et
l’esclave sert de la langue. Le maître se régale, puis commande le pire des plats.
L’esclave lui sert le même. «Tu te moques», s’écrie le maître. L’esclave, qui
s’appelle Esope, rétorque que la langue est la meilleure et la pire des choses
possibles, puisqu’elle sert à dire je t’aime ou à calomnier. Et tous les moyens de
communication apportent le meilleur ou le pire, comme dans le théorème
d’Esope. J’ai bien connu la Silicon Valley, où j’ai vécu trente-sept ans. A
l’époque, il y régnait une idéologie très libertaire et égalitaire. Depuis, ils sont
devenus les maîtres du monde, et la propriété exclusive des données par quatre ou
cinq entreprises est une catastrophe qu’il faut régler vite.
Mais vous persistez à dire que l’humanité est meilleure? Il y a des statistiques
intéressantes sur l’augmentation de la bonté, oui. Quant à moi, je pense que 90
% de l’espèce humaine est constituée de braves gens qui sont prêts à rendre
service si l’on se casse la gueule, et qu’il n’y a que 10 % de gens abominables.
Hélas, ce sont ces 10 % qui prennent le pouvoir. Je viens du Pays cathare, et les
cathares disaient que plus on grimpe vers le sommet de la société, plus on
s’approche des puissances du mal. L’expérience de la vie m’a prouvé que ce n’est
pas faux. Mais comme on est des braves gens, on laisse faire ces 10 %.
Mais est-ce encore assez que la bonté augmente ? Ne faut-il pas fonder comme
cette prééminence de la bonté dans le biologique le plus mesurable ? N’est-ce
pas la nature humaine qui nourrit la bonté et ses pratiques nombreuses dont les
élans spontanés vers l’entraide maximale ? En bref, les propagandes vénéneuses
des « fausses » élites ont tout faux ? Fake propagandes ! Il semble bien, après
tout, que la connerie artificielle n’a pas beaucoup d’avenir…sauf parmi ces
indéfendables 10 % de vrais nuisibles [[ 20 % pour 80 % de braves gens, dirait la
loi de Pareto – mais enfin l’ordre de grandeur reste exact…]] qui
« monopolisent » beaucoup trop les sommets…les en virer ne demandera pas trop
de temps, non ?
« Gauthier Chapelle (G.C.): Ce qui est frustrant, mais aussi fascinant, c’est que
Darwin lui-même avait déjà souligné le rôle fondamental de la coopération dans
le monde vivant. Mais il a été interprété de travers ! [[ par qui donc? Tiens, ils
demeurent maintenus dans les médias et banques malgré cela?]] Et notre société
est devenue hémiplégique. Elle marche sur une seule jambe, elle boîte. ---
Aujourd’hui on redécouvre la complexité de la vie, faite d’un entrelacement de
compétition et de coopération. C’est ce que nous avons voulu faire dans notre
livre, retrouver l’usage de notre deuxième jambe en synthétisant ce que les
éthologues, botanistes, microbiologistes, économistes, psychologues, sociologues
et anthropologues ont découvert sur la tendance qu’ont les êtres vivants à
s’associer. Par exemple comment les bactéries se regroupent pour survivre,
comment nous les humains avons une propension très forte à l’entraide
spontanée, quelles sont les zones du cerveau qui s’activent lorsqu’une personne
en face coopère, etc. L’ensemble de ces études met en lumière un grand principe
du vivant. L’entraide est partout, depuis le début de la vie, sous de multiples
formes [[ Et il faut toute la propagande des médias d’argent sale et des politiciens
corrompus pour faire tenter…d’oublier ce gigantesque trésor qui dit : tout sera
bien mieux sans eux !]]. Si la compétition et la coopération sont entrelacées,
comme le yin et le yang, nous montrons que la coopération tient un rôle plus
important en tant que moteur de l’innovation !!!
Nous-sommes-l'espèce-la-plus-coopérative-du-monde-vivant
Vous démontrez également qu’en matière d’évolution, l’entraide est bien plus
pertinente que «la loi du plus fort». G.C.: La sélection naturelle se déroule en
deux étapes: création de diversité, et puis sélection des plus aptes. C’est le
principe de base de l’évolution. A la première étape, c’est l’entraide,
l’association entre organismes, qui permet d’innover radicalement, en plus
des mutations aléatoires qui ne génèrent finalement que peu de différenciation. Et
à la deuxième étape, la sélection des plus aptes, c’est encore une fois l’entraide
qui tient le haut du pavé, car les individus qui survivent ne sont pas forcément les
plus forts, ce sont surtout ceux qui s’entraident le plus.
Les études que vous évoquez mettent en évidence que plus le milieu est
hostile ou difficile, dans le monde du vivant, plus l’entraide se développe. Et
que l’abondance exacerberait au contraire la compétition… Pablo Servigne
(P.S.) : Absolument. L’idée que l’environnement joue un rôle fondamental dans
l’apparition de l’entraide a déjà un siècle, mais elle a été oubliée de la biologie,
trop focalisée sur les gènes pendant tout le XXe siècle. La pénurie appelle
l’entraide et l’abondance engendre la compétition. Cela peut sembler contrintuitif
! En fait, c’est plutôt logique: ce n’est que lorsqu’on est riche qu’on peut se
permettre de dire à son voisin qu’on n’a pas besoin de lui. Mais lorsque les
conditions redeviennent hostiles, seuls les groupes les plus coopératifs
survivent. Les individualistes ne survivent pas longtemps!
G.C.: Il faut se rendre compte que nous sommes l’espèce la plus coopérative du
monde vivant. Dès 3 ou 5 mois, les bébés font preuve d’étonnantes aptitudes
prosociales, comme certains cousins primates avec qui nous partageons les
mêmes hormones et les mêmes circuits neuronaux. En fait, l’entraide est déjà
profondément ancrée en nous, il n’y a qu’à regarder la complexité de nos
systèmes de santé, ou de sécurité sociale, ou même les comportements altruistes
après un tsunami ou un tremblement de terre. Il faut simplement arriver à le voir,
et surtout à y croire. Puis il faut remettre tout cela au programme des écoles et des
business schools ! Lorsqu’il y aura autant d’équations mathématiques et de Prix
Nobel d’économie sur l’entraide, alors nous pourrons discuter sérieusement d’un
vrai projet de société…… L’Entraide. L’autre loi de la jungle, Pablo Servigne et
Gauthier Chapelle. 2017
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………(à suivre)
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment
?"
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre
chose !
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 600 autres (disponibles ici) il doit
y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si
cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
exemple d'intelligence...naturelle
co-Opérer multiplie toutes les Opérations...faut être plus que con-ne pour ne pas
l"admettre...
Nous sommes multiplié-e-s des autres non diminués : seule l'absurde parasitisme
de l'inutile capitalisme empêche de le ressentir à fond !
" Trust ", " fondation caritative ", " filiale d'entreprise "... Dans le monde de la
finance offshore, le vocabulaire sert à dissimuler des réalités peu avouables. Le
Monde | * Mis à jour le | ...
http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/01/07/dans-les-paradis-fiscaux-le-
blanchiment-concerne-aussi-les-mots_5238482_3232.html