Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
*********** ***********
1
XIII. FORMULES MATHEMATIQUES REGISSANT LE CALCUL DE DEBITS D’UN DEBIMETRE .............. 16
21. Débitmètre à ultrasons.......................................................................................................... 16
22. Débitmètre électromagnétique ............................................................................................ 16
23. Débitmètre a effet Coriolis .................................................................................................... 17
24. Débitmètre à effet vortex...................................................................................................... 17
25. Débitmètre turbine ............................................................................................................... 18
XIV. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................................................. 18
2
II. DESSALEUR ELECTRIQUE
1. Définition et but
Le rôle de l'unité de dessalage est d'éliminer par lavage à l'eau les sels minéraux
présents dans les pétroles bruts. Ces sels sont en effet susceptibles de provoquer des
corrosions et des encrassements dans les unités de traitement de bruts. Cette opération
de dessalage permet aussi de récupérer les sédiments encore présents dans le brut. La
séparation brute dessalé / eau s'effectue dans un gros ballon décanteur horizontal : le
dessaleur.
- Eliminer
l’eau « DESHYDRATATION »
Le sel « DESSALAGE
3
- pour :
2. Principe de fonctionnement
L'unité de dessalage consiste en un séparateur basse pression (celui-ci peut-être le
dernier étage de la séparation et / ou un ballon déshydrateur) suivi d'un dessaleur
électrostatique. De plus, souvent (pour ne pas dire toujours), il y a des pompes en
amont du dessaleur pour augmenter la pression. En effet, il faut que le fluide soit à
une pression minimum dans le dessaleur pour éviter tout dégazage dans ce dernier.
Un dégazage entraînant un risque de création d’arc électrique dans le dessaleur.
Le brut composant la charge est introduit dans le séparateur où l'on réalise la
séparation des trois phases, constituées par le gaz, l'eau et le brut liquide.
Les vapeurs sont évacuées vers l'unité de traitement des gaz, tandis que l'eau,
séparée des hydrocarbures liquides par décantation, est dirigée vers l'unité de
traitement des eaux usées.
Dans ce dernier, l'élimination des sels contenus dans le brut est réalisée par :
La diffusion des sels du brut dans l'eau de lavage.
La coalescence des gouttelettes d'eau (électrocoalescence)
La décantation par gravité de l'eau.
La diffusion des sels est réalisée par addition d'eau de lavage à l'entrée du dessaleur,
le mélange eau/brut étant effectué par la vanne de mélange.
La coalescence des gouttelettes d'eau est assurée par ajout de désémulsifiant et par
l'utilisation d'un champ électrostatique créé entre deux électrodes.
La séparation de l'eau et du brut s'effectue par décantation.
L'eau chargée de sel est recueillie au fond du dessaleur, tandis que le brut récupéré
au sommet est expédié vers le stockage.
4
III. TREATER HEATER
3. Définition et but
Le Treater heater est un appareil de chauffage sous forme de recipient
séparateur triphasé qui utilise des dispositifs de séparation thermique et mécanique
pour faciliter la séparation des émulsions huile-eau avant de transporter l’huile sèche
par pipelines. Son but est de chauffer l’huile afin de reduire sa viscosité et de favoriser
la rupture de l’émulsion. Il est constitué de quatre sections : Dégazage, Chauffage,
Contrôle différentiel d’huile, Coalescent
4. Principe de fonctionnement
Le brut non traité entre dans la section de dégazage via une entrée située en
haut de récipient et les gaz secs associés sont évacués dans une de collecte de gaz
contenant un extracteur de brouillard. L’eau produit dans le brut tombe au fond du
navire et est prélevée à partir d’une sortie séparée. L’émulsion passe dans une section
chauffante contenant des tubes à feu qui la chauffent indirectement avec de l’eau
chauffée. Cela lave le mélange brut, séparant l’eau libre et les solides.
La température de traitement généralement utilisée peut aller de 98.6 à 158 F
selon la viscosité brute. L’huile et l’émulsion montent au-dessus des tubes de
combustion et s’écoulent dans une chambre de montée en pression contenant un
dispositif à flotteur différentiel qui régule le niveau de l’huile. Certains appareils de
chauffage ont une section contenant un milieu filtrant pour filtrer les particules solides
hors de l’huile.
L’huile et l’émulsion s’écoulent dans la section de coalescence à travers un
épandeur. Cette section comprend un dispositif électrostatique qui fait un courant
alternatif à travers l’émulsion pour induire la coalescence des gouttelettes. Lorsque les
5
molécules d’eau se séparent de l’émulsion, elles entrent en collision et forment de plus
grosses gouttelettes qui se déposent au fond du réservoir sous la force de la gravité.
L’huile sèche est prélevée via une sortie séparée en haut du réservoir.
IV. WASH-TANKS
5. Définition et but
Le lavage à l’eau d’un pétrole brut a pour but de réaliser les fonctions suivantes :
-Dissolution dans l’eau du sel en suspension dans le brut ;
-Dilution de l’eau de gisement contenue dans ce brut.
La décantation permet ensuite de séparer les phases brutes et eau.
Il est possible de réaliser l’ensemble de ces opérations par injection d’eau et
utilisation d’un bac atmosphérique équipé en ‘’wash-tank’’ qui permet :
- l’accélération de la décantation en favorisant la coalescence des gouttelettes
en émulsion ;
-la décantation.
6. Principe de fonctionnement
Le principe de leur fonctionnement est identique. Il peut être présenté de la
façon suivante :
La partie inférieure du bac est remplie d’eau sur une hauteur variable suivant la
salinité et la tendance à l’émulsion du brut à traiter. Les quantités d’eau généralement
admises sont comprises entre le tiers et la moitié de la capacité du bac. La salinité de
ce tampon d’eau est contrôlée régulièrement. Elle est maintenue sensiblement
constante par variation d’injection d’eau douce, à une valeur fonction des qualités du
brut à traiter.
- Wash-tank traditionnel
Le brut salé entre à la partie supérieur du bac dans un tube d’assez fort
diamètre. La dispersion du brut à traiter à la base du wash-tank est assurée par un
6
diffuseur ou un système de chicanes. L’eau sédimente en partie et est évacuée en
fond de bac. Son niveau est maintenu soit par régulation de niveau, soit par un siphon
ajustable.
L’huile remonte et est évacuée par un dispositif de débordement.
- Wash-tank résultant de la modification d’un bac de stockage
Un des bacs de stockage est aménagé afin de recevoir le brut préalablement
traité par injection d’eau douce. Le brut hydraté arrive à la base du réservoir, où il est
reparti sur toute la surface de ce dernier par un réseau de conduites circulaires
concentriques ou en arrêt. La reprise du brut anhydre s’effectue par débordement à la
partie supérieure du bac, s’il s’agit d’un bac tampon, ou par un système de conduite
orientable interne assujettie au niveau supérieur du liquide par un flotteur.
Le contrôle de l’interface eau huile est vérifié par niveau visible et la régulation
du soutirage de l’eau par un système classique de contrôleur de niveau d’interface.
7. Définition et but
Abrégé FWKO, le FREE WATER KNOCK OUT est un séparateur triphasé dont
le but est d’éliminer l’eau libre contenue dans le récipient et séparer la saumure du
pétrole brut. Cette eau libre est la cause des problèmes tels que la corrosion et la
formation d’hydrates ou d’émulsion serrées, qui difficiles à briser dans les étapes
ultérieures.
8. Principe de fonctionnement
Le FWKO fourni un débit à faible vitesse lorsqu’il est combiné avec une grande
zone d’interface eau/huile permettant à une quantité maximale d’eau de se déposer.
Ces récipients sont de formes horizontale ou verticale et séparent les liquides de
différentes densités. Le degré de séparation dépend du temps de rétention, de la
densité du fluide différentiel et de la température des fluides en circulation.
7
VI. CHAINE DE TRAITEMENT
9. Définition et but
La chaîne de traitement est une étape essentiellement importante de la chaîne
pétrolière. Elle traite ou élimine à un pourcentage assez élevé les impuretés que
contient le pétrole brut à la sortie des puits d’exploitation avant d’être traité en
raffinerie dans le but qu’il (pétrole) soit mis aux spécifications. Cette chaîne est
constituée d’équipements tels que : les séparateurs, les vannes, les dessaleurs, les bacs
de stockages, les pompes,…
10.Principe de fonctionnement
En effet, l’objectif principal est essentiellement de déshydrater le brut, le
second à diminuer la salinité de l'eau résiduelle contenue dans le brut (lavage). le brut
issu des champs de production est acheminé vers le séparateur dont le rôle est de
séparer les trois phases de l’effluents (eau, huile, gaz) , . Le brut sortant du séparateur
est ensuite injecté dans les dessaleurs afin d’éliminer les sels et émulsions se trouvant
dans le brut. À la sortie des dessaleurs, le brut est stocké dans les bacs de stockage
pour être enfin expédié par pipeline ou chargé dans les pétroliers grâce à des
turbopompes.
8
VII. SEPARATEUR TRIPHASIQUE
9
10
VIII. DIFFERENTS HYDROCARBURES EN FONCTION DES
CATEGORIES
Catégories Produits
Catégorie A1 Hydrogène, hélium, azote, argon
Butane, butadiène, chlorure de vinyle,
propane, propylène, ammoniac, chlore
Catégorie A2 Butane, butadiène, chlorure de vinyle,
propane, propylène, ammoniac, chlore,
essences légères, pentane, iso pentane.
Catégorie B Gazoles, fuels, huiles, bitumes,
asphaltes, pétroles bruts, essences,
carburants
aviation, white-spirit, kérosène, benzène,
toluène
11
14. Différents équipements de lutte contre l’incendie des bacs de stockage
- La couronne de mousse : extincteur de feux d’hydrocarbures (jaune-orangée)
- La couronne d’eau de refroidissement : refroidissement du bac (bleu ou rouge)
- Cuvette de rétention : circonscrit la lutte contre l’incendie à un périmètre limité.
12
16. Risque d’explosion:
Une explosion est une réaction chimique d’une substance inflammable qui se
déroule très rapidement et se caractérise par la libération de grandes quantités
d’énergie. Il y a deux sources possibles d’explosion : la détonation d’un explosif et
l’éclatement par surpression.
17. Boil-over :
Un boil-over : phénomène qui peut se produire quand il y a présence d’un film
d’eau dans un bac de stockage d’hydrocarbure et que celui-ci est chauffé par un
incendie. La vaporisation brutale de l’eau peut provoquer une boule de feu par la
projection de carburant enflammé.
Les conditions nécessaires pour la naissance d’une boil-over :
Pour qu'un boil-overse produise, 4 conditions doivent être réunies :
- le feu du bac ;
- la présence d'eau à transformer en vapeur ;
13
- la création d'une onde de chaleur qui entre en contact avec le fond d'eau
situé sous la masse d'hydrocarbures ;
- un hydrocarbure suffisamment visqueux que la vapeur ne puisse pas
traverser facilement depuis le bas.
19. Le jet-fire
Il est caractérisé par la pression et la quantité ; c’est un phénomène puissant,
difficile à éteindre. Encore appelé feu jet ou effet chalumeau, il a comme conséquence,
la défaillance des structures soumises au jet, l’explosion de capacité hydrocarbures, et
extension du feu.
14
d’hydrocarbures liquide. Il a pour conséquence la défaillance des structures soumises
au feu.
15
XIII. FORMULES MATHEMATIQUES REGISSANT LE
CALCUL DE DEBITS D’UN DEBIMETRE
21. Débitmètre à ultrasons
𝑳
𝒕=
𝑽𝑪𝒐𝒔 𝜶 + 𝑪
𝑭 = 𝒒𝒗 ∧ 𝐁
16
23. Débitmètre a effet Coriolis
𝑭𝑪 = 𝟐𝒎𝝎 ∧ 𝒗𝒕
𝒗
𝒇 = 𝑺𝒕 × ( )
𝒅
17
25. Débitmètre turbine
𝒇
𝑸 = 𝟑𝟔𝟎𝟎.
𝑲
18