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Rapport Provisoire
Octobre 2021
EIES Page : ii
Tableau n°37 : Résumé des évaluations de l'importance des impacts avant et après la mise en
application des mesures de gestion recommandées ............................................................... 116
Tableau n°38 : Valeur d’usage des espèces les plus abondantes ......................................... 134
Tableau n°39 : Parties utilisées des espèces les plus abondantes.......................................... 134
Tableau n°40 : articulations clés en matière de communication interne entre les parties
prenantes pendant la période de construction ................................................................ 141
Tableau n°41 : Estimation des coûts pour la mise en œuvre des plans de gestions présentées
ci-dessous ............................................................................................................................... 201
ACRONYMES ET ABREVIATIONS
I. INTROCTION
La réalisation de cette ambition repose sur la mise en œuvre d’un important programme
d’investissements dans les secteurs porteurs, à même d’impulser une dynamique de croissance forte
et soutenue. Parmi ces dits secteurs, le secteur de l’énergie occupe une place importante, à travers
l’axe stratégique portant sur le capital humain, la protection sociale et le développement durable.
Le projet de réalisation d’une usine de cimenterie dans le territoire de Kalemie, secteur de Kabimba,
conçu par la Société GREAT LAKE CEMENT avec l’appui de la Société Financière Internationale
(SFI), s’inscrit en droite ligne de cette nouvelle orientation stratégique définie par le Gouvernement de
la République Démocratique du Congo
GREAT LAKE CEMENT est une grande société possédant de nombreux intérêts économiques
en République Démocratique du Congo et dans d’autres pays.
La société GREAT LAKE CEMENT est une société par actions simplifiées.
Crée entre :
- West International Holding Limited, une société à responsabilité limitée (limuted Liability
company) de droit de la République Populaire de Chine, dont le siège social établi
Room2204, 22F, Fu Fai Commercial centre, 27 Hillier Street à Hong Kong, en
République populaire de Chine dument représentée aux fins des présentes par M.
Martin Longomputu Bompose.
- African Equities SA, une société anonyme de droit du Grand-Duché de Luxembourg,
dont le siège social est établi6, Rue Eugène Ruppert, L–2453 à Luxembourg, dument
représentée par M. Martin Longomputu Bompose résident en République
Démocratique du Congo.
La société GREAT LAKE CEMENT Sarl a décidé d'installer une nouvelle ligne de production
de ciment de 5000 t/j avec une production annuelle de 1,5 million de tonnes de clinker et de
mettre en place une centrale thermique de 2x25MW, avec l’élargissement du quai pour
atteindre 600.000 tonnes afin de répondre aux besoins de production et de la vente, basé sur le
gisement de calcaire du Mont Kihondja à Kabimba, dans la province du Tanganyika en
République Démocratique du Congo (RDC).
C’est un projet de Joint – Venture entre Western International Holding et African Equities SA.
Il est conçu pour servir un marché cible dans lequel la cimenterie fonctionne de façon
compétitive et gagnera sa part de marché en toute sécurité dans un rayon économique de
distribution du produit.
Il a été analysé que le nouveau projet permettra de combler à 100% la demande intérieure
pour le ciment Portland pour ces zones citées.
Les études géologiques ont montré que les réserves en matières premières requises sont
suffisantes dans le cadre de ce projet.
Le projet bénéficie d’une bonne infrastructure, en particulier une route d’accès existante qui
mène directement au site et ne nécessite qu’une réhabilitation et entretien.
Figure n°2 : Carte du site indiquant la carrière, les sites de la nouvelle ligne de ciment, la
centrale et les infrastructures associées (y compris les infrastructures existantes)
La réalisation de cette étude s’est faite sur la base d’une méthodologie éprouvée et conforme
aux dispositions du code de l’environnement en la matière et aux principales directives de la
SFI. Elle a été également définie en fonction de l’expérience acquise par le Consultant dans la
réalisation d’études de taille et de nature comparables. La démarche méthodologique adoptée a
été structurée autour d’une revue documentaire, des investigations biophysiques et humaines et
une consultation des parties prenantes et des communautés.
- Visites terrains : quatre visites terrains ont été entrepris au courant des mois d’Aout et
de Septembre 2021 afin d’apprécier l’état des lieux et recueillir des renseignements de
base sur le projet, tant sur le plan environnemental que sur le plan social (observations
et consultations publiques)
Le cadre légal général est composé des textes législatifs réglementaires de la RDC ainsi que
des conventions internationales ratifiées ou signées par l’Etat Congolais et faisant d’office
partie intégrante de l’arsenal juridique du pays.
Ainsi, la présente EIES porte une attention particulière à la Loi n°11/009 du 09 Juillet 2011
portant sur les principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement et jetant les
bases d’un cadre politique et de législation environnementale en matière d’EIES.
Il fait intervenir les institutions de l’Etat aussi bien au niveau national qu’au niveau local.
Il s’agit de :
Ses services :
L’article 11 du « Projet de loi portant Code de l’Electricité » précise : Sans préjudice des
dispositions des articles précédents, le Ministre Provincial et l’Administration Provinciale ayant
l’électricité dans leurs attributions exercent en province et dans les limites des compétences
dévolues à celle-ci, les prérogatives reconnues au Ministre et à l’Administration centrale du
secteur.
La SNEL est la principale entité publique en matière d'énergie en RDC. La SNEL pâtit
toutefois d'un manque de ressources financières et de capacités. La société concentre
essentiellement ses efforts sur l'hydroélectricité et détient en outre un monopole de fait
dans la production, le transport et la distribution de l'électricité (95% de toutes les
infrastructures du pays) ainsi que dans l'entretien des infrastructures connexes.
Le Cadastre Minier
Le Cadastre Minier est chargé de la coordination de l’instruction technique et
environnementale des demandes de droit minier ou de carrières (modalités fixées par le
Règlement Minier) ainsi que de la délivrance de l’attestation de prospection. Il émet ses
avis en cas de classement, de déclassement ou de reclassement d’une Zone Interdite.
La Direction de Géologie
La Direction des Mines émet ses avis en cas: d’octroi des droits miniers et de carrières
d’exploitation; et d’ouverture d’une zone d’exploitation artisanale
L’instruction technique de l’EIE et du PGEP présentés par les requérants des droits miniers
et/ou de carrières d’exploitation.
La préservation de l’environnement est une action transversale qui accompagne toutes les
activités humaines.
De ce fait, plusieurs ministères peuvent être considérés, à travers leurs interventions, comme
acteur dans le secteur selon des degrés divers.
Il s’agit donc de préciser ici le cadre légal et règlementaire qui sous-tend cette étude d’impact
environnemental et social concernant la construction et exploitation de la cimenterie de
kabimba en territoire de Kalemie.
Les principaux textes réglementaires qui sous-tendent cette EIES sont les suivants :
Les autres textes de loi relatifs à cette EIES sont les suivants :
L'EIES a été réalisée en conformité avec les directives et normes internationales applicables, y
compris :
Le projet tel que défini est susceptible d'intéresser différentes institutions internationales de
financement. Ainsi, s’avère-t-il nécessaire d’aborder les exigences environnementales
internationales.
Depuis la fin de 2002, plus d'une quarantaine des principales institutions financières ont adhéré
aux Principes Équateur qui visent la réalisation de projets socialement responsables et
respectueux de l'environnement, par l'application, entre autres, des critères et directives de la
Société Financière Internationale (SFI).
Principes Équateurs
Les Principes Équateurs s'appliquent à tous les nouveaux projets de financement ayant des
coûts totaux en capital de 10 millions $US ou plus dans tous les secteurs de l'industrie. Les
institutions qui se conforment aux Principes Équateurs financent seulement les projets qui
respectent les Principes 1 à 9 :
• Principe 1 : Revue et catégorisation
• Principe 2 : Évaluation sociale et environnementale
• Principe 3 : Critères sociaux et environnementaux applicables
• Principe 4 : Plan d'action et système de gestion
• Principe 5 : Consultation et divulgation
Les politiques de sauvegarde de la Banque mondiale servaient jusqu'à tout récemment de base
pour la SFI afin d'exercer son leadership en matière de durabilité environnementale et sociale.
La SFI est actuellement dans la phase finale de révision de la mise à jour de ses politiques sous
un nouveau cadre qui inclut les éléments suivants:
Avec sa Politique sur la durabilité sociale et environnementale, la SFI met en pratique son
engagement à assurer la durabilité sociale et environnementale des projets du secteur privé
qu'elle finance dans les pays en développement. Conformément à cet engagement, la SFI
effectue la revue des projets de financement direct au regard de critères de performance :
o Critère de performance 1 : Évaluation sociale et environnementale et système de
gestion;
o Critère de performance 2 : Main-d'œuvre et conditions de travail;
o Critère de performance 3 : Prévention et réduction de la pollution;
o Critère de performance 4 : Santé et sécurité communautaires;
o Critère de performance 5 : Acquisition de terrains et déplacement forcé;
o Critère de performance 6 : Conservation de la biodiversité et gestion durable des
ressources naturelles;
o Critère de performance 7 : Populations indigènes;
o Critère de performance 8 : Héritage culturel.
Lignes directrices
Les lignes directrices sont des documents techniques qui traitent des attentes de la SFI en
matière de performance de gestion de la pollution industrielle de ses projets. Au total, il existe
73 lignes directrices réunies en-deux sources qui peuvent être consultées à l'adresse suivante:
http://www.ifc.org/ifcext/enviro.nsf/Content
Les lignes directrices de la SFI sont devenues des références appliquées globalement dans le
développement du secteur privé avec leur utilisation au-delà des opérations du Groupe de la
Banque mondiale, par exemple par d'autres institutions financières, incluant les banques
internationales ayant adopté les Principes Équateur.
Le projet consiste en la construction d’une cimenterie qui utilisera un four ayant une capacité
5 000 T/j de clinker, d’une centrale électrique au charbon d’une capacité de 50 MW dont 35
MW sera utilisé pour le fonctionnement de la cimenterie et 15MW alimenteront la zone
urbaine de Kalemie et d’un terminal de 5000 tonnes.
Le site sera conçu de manière à limiter le contact entre les matières et les intempéries. En
effet, les intrants seront entreposés dans des halls de stockage fermés. De plus, des efforts
de conception seront apportés afin de limiter le nombre de changements de direction et la
chute de matériel durant la manutention. Aussi, les parties aériennes des convoyeurs seront
installées en galerie (fermée).
Dans un effort de conservation des ressources, les eaux de surface seront récoltées dans un
bassin de récupération, permettant ainsi leur utilisation pour les besoins de la cimenterie
autres que les eaux potables (douche, toilette, laboratoire, lavage des équipements, etc.)
Pour ce qui est de l’approvisionnement en eau, le lac Tanganyika servira de source
d’approvisionnement pour les besoins du procédé (central au charbon) ainsi qu’une
alimentation en eau potable. Le débit estimé pour combler l’ensemble du besoin en eau de
procédé est évalué à environ 24000 m3/j.
Afin de limiter les déplacements de matières sur le site, la cimenterie ainsi que les installations
d’entreposage seront construites en ligne avec le terminal Lacustre.
Le périmètre couvert par les AECPs n°4878 et 4879 et dont les coordonnées des sommets sont
présentées dans le tableau ci-dessous est situé à Kabimba, Chef-lieu du Territoire de Kalemie
à 60 Km de la ville de Kalemie Chef-lieu de la province du Tanganika, dans le Groupement de
Kasanga Mtoa, Chefferie de Tumbwe.
Tableau n°3 : les coordonnées des sommets du périmètre de l’AECP 4878 de GLC
Tableau n°4 : Les coordonnées des sommets du périmètre de l’AECP 4879 de GLC
Le calendrier intégral a été développé sur la base des informations fournies par les contractants
dans le cas de la nouvelle ligne de ciment, centrale thermique à charbon et qui comprend
l’ingénierie, la fourniture, l’installation, la mise en service et la stabilisation.
Le processus de fabrication du ciment nécessite les matières premières suivantes qui devront
être mélangées pour obtenir le mélange brut souhaité:
Matière calcaire (calcaire)
silice
alumine
Le fer
L.O.I SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO K2O Na2O SO3 Cl— Total
42.78 1.22 0.70 1.10 52.06 1.38 -- -- --
1 -- 99.24
41.35 1.42 1.67 1.01 53.35 0.56 -- -- --
2 -- 99.36
41.40 1.81 1.36 1.20 52.68 0.56 -- -- --
3 -- 99.01
41.56 1.26 1.00 0.95 53.46 1.03 -- -- --
4 -- 99.26
41.05 2.40 1.63 1.74 50.93 1.06 -- -- --
5 -- 98.81
Charbon bitumineux
Pour le présent projet, il est prévu d’utiliser du charbon lavé de la mine de charbon de Makala
comme combustible de cuisson pour le clinker. Le pouvoir calorifique sur une base séchée à
l’air est de 4800 kcal/kg pour le charbon lavé et est de 6000 kcal/kg pour le charbon de haute
qualité provenant d’autres sources, et le pouvoir calorifique sur une base séchée à l’air du
charbon mélangé est retenu à 5500 kcal/k pour le calcul de dosage.
Retardateur de prise
Le gypse retardateur de prise utilisé pour la production de ciment dans le cadre du présent
projet sera importé dans des pays voisins, le gypse amené à l’usine présentera une teneur en
SO3≥35,00%.
Additions
Pour le présent projet, il est prévu d’utiliser le calcaire de la propre mine comme mélange de
ciment.
Le calcul est basé sur les valeurs moyennes des matières premières ci-dessus. Selon la composition
donnée par le Maître d’ouvrage, trois sortes de matières premières sont prises en compte pour le
moment, les sortes de matières premières réelles sont à actualiser après la confirmation.
L.O.I SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO K2O Na2O SO3 Cl- Total
35.47 13.18 3.41 2.04 43.12 1.00 0.00 0.00 0.00 0.000 98.22
SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO K2O Na2O SO3 Cl- Total
21.52 5.73 3.24 64.83 1.53 0.00 0.00 0.47 0.000 97.32
Taux du clinker
3.4.1 Cimenterie
Ces installations sont situées sur la plate-forme accueillant également les autres
installations techniques de la société.
La superposition sur une carte de l'ensemble de ces contraintes permet de se rendre compte
des possibilités d'ouvertures d'une carrière avec son unité de traitement.
La capacité moyenne de traitement sera de 5000Tonnes/J.
La capacité de production fixée pour l’installation est de 1.500.000 tonnes par an de clincker.
L’usine a les opérations suivantes en son sein qui sont alors les composantes même de l’usine
proprement dite. Ceux-ci sont mieux explicités par le schéma qui résume et description les
différentes étapes du procédé de fabrication du ciment.
l’entrepôt de calcaire destiné aux matériaux mélangés par un convoyeur à bande. Le système
de convoyage est pourvu de dispositifs de comptage et d’élimination du fer, ce qui crée les
conditions d’un contrôle intelligent de la production. La fosse de déchargement est pourvue d’un
système de réduction des poussières par pulvérisation d’eau pour contrôler la pollution par les
poussières volantes.
Le concassage des matières auxiliaires se fait par un concasseur à rouleaux dentés d’une
capacité de production de 250 t/h mis en place dans la mine. La matière première sialitique est
déchargée directement dans la fosse de déchargement située devant le concasseur par le
camion benne basculante brisement, et alimentée dans le concasseur par un alimentateur à
plaques pour être concassée. Les matériaux concassés sont envoyés vers l’entrepôt long de
pré-homogénéisation de matières auxiliaires par un convoyeur à bande. Le système de
convoyage est pourvu de dispositifs de comptage et d’élimination du fer, ce qui crée les
conditions d’un contrôle intelligent de la production. La fosse de déchargement est pourvue d’un
système de réduction des poussières par pulvérisation d’eau pour contrôler la pollution par les
poussières volantes.
Les matières auxiliaires sont pré-homogénéisées et entreposées dans un entrepôt long de pré-
homogénéisation avec couvercle. La capacité d’entreposage de chaque matière est la
suivante : les matières premières sialitiques : ~34 000 t ; les matières premières correctives
ferrugineuses : ~4 000 t ; les opérations d’empilement et de récupération se font par un
empileur-récupérateur intelligent fonctionnant sans surveillance. Les matériaux sont envoyés
dans l’entrepôt par un convoyeur à bande, et sont empilés en couches par un empileur avec
cantilever latéral d’une capacité de 250 t/h et récupérés par un récupérateur latéral d’une
capacité de 150 t/h. Les matières auxiliaires récupérées sont envoyées à l’entrepôt de matières
auxiliaires de la station de dosage de matières premières par un convoyeur à bande.
La qualité des matières crues est automatiquement détectée et contrôlée par un système de
contrôle de dosage automatique en double circuit fermé. Le convoyeurs à bande vers le broyeur
est pourvu d’un analyseur en ligne qui détecte en temps réel la composition des matières
premières au broyeur et fournit automatiquement une rétroaction pour ajuster la quantité de
dosage de la balance, ce qui forme un système de contrôle automatique en circuit fermé de
niveau primaire pour la qualité des matières crues.
6. Broyage des matières premières et traitement des gaz d’échappement du four
Le broyage des matières premières se fait par un système de broyeur à rouleaux, le broyage
des matières premières et le traitement des gaz d’échappement du four se font par un système
d’une configuration de trois ventilateurs, à savoir le ventilateur de circulation du broyeur des
matières premières, le ventilateur à haute température, l’extracteur de queue de four ; les gaz
d’échappement du four et/ou du broyeur sont évacués après le traitement de purification du
dépoussiéreur à sacs avec une concentration d’émission de poussière ≤ 30mg/Nm 3.
Le système de broyage des matières premières utilise les gaz d’échappement du préchauffeur
comme source de chaleur pour le séchage des matières premières. Les matières premières
préparées conformément aux exigences de contrôle de la qualité sont envoyées au système de
broyeur à rouleaux par un convoyeur à bande. Les matériaux sont broyés et séchés dans le
broyeur. Les matériaux en bloc qui tombent de l’anneau d’air du broyeur à rouleaux sont
renvoyés au broyeur à rouleaux par un convoyeur à bande et un élévateur à godets pour un
broyage supplémentaire. La poudre fine répondant aux exigences de matières crues est
amenée dans le cyclone avec le flux d’air de triage pour être séparée. Les matières crues
collectées par le cyclone sont envoyées à l’entrepôt d’homogénéisation du cru par la goulotte
de transport d’air et l’élévateur à godets ; les gaz d’échappement du cyclone sont évacués par
le ventilateur de circulation du broyeur des matières premières, dont une partie est mise en
circulation vers l’entrée d’air du broyeur à rouleaux pour compléter le flux d’air de triage, et
l’autre partie entre dans le dépoussiéreur à sacs de queue de four avec les gaz d’échappement
de l’humidification des conduits, qui sont ensuite évacués dans l’atmosphère par l’extracteur de
queue de four après un traitement de purification.
Lorsque le broyeur à rouleaux s’arrête de fonctionner, les gaz d’échappement sont évacués par
le ventilateur à haute température après avoir été refroidis par humidification des conduits, puis
ils entrent directement dans le dépoussiéreur à sacs de queue de four pour être rejetés dans
l’atmosphère par l’extracteur après un traitement de purification. La quantité d’eau pulvérisée
pour l’humidification des conduits sera automatiquement ajustée et contrôlée en fonction de la
température des gaz d’échappement, de sorte que la température des gaz d’échappement soit
adaptée aux exigences du traitement de purification du dépoussiéreur.
Les cendres du four déposées par l’humidification des conduits, les cendres du four et/ou les
matières crues collecté(e)s par le dépoussiéreur à sacs de queue de four sont envoyées à
l’entrepôt d’homogénéisation des matières crues ou au système d’alimentation des matières
crues au four par un convoyeur à chaîne.
Il est prévu d’utiliser un entrepôt d’homogénéisation des matières crues de Φ18 m x 55 m NGF
d’une capacité d’entreposage de 10 000 t pour homogénéiser et entreposer les matières crues.
Les matières crues provenant du système de broyage des matières premières sera entreposée
depuis plusieurs points par le distributeur de matières crues situé en haut de l’entrepôt ; le bas
de l’entrepôt pourvue d’une goulotte ouverte est divisé en une zone de déchargement circulaire
et une zone de malaxage de la chambre centrale, dont l’air est alimenté par un ventilateur
Roots ; les matières crues dans la zone de déchargement circulaire seront déchargées dans la
chambre centrale par temps et par zone selon la procédure définie, et seront suffisamment
malaxées et mélangées dans la chambre centrale, puis seront déchargées à la quantité fixe
dans le silo de comptage de matières crues d’alimentation au four par le dispositif de soupape
de déchargement.
Le système de comptage des matières crues d’alimentation au four est pourvu d’un silo de
capteur de charge, au-dessous de l’entrepôt, avec une vanne de contrôle du débit pour le
déchargement et un système de comptage de balance à rotor pour contrôler la quantité des
matières crues alimentées au four. Les matières crues comptées de précision sont envoyées à
l’entrée d’alimentation du préchauffeur de queue de four par l’élévateur à godets et la goulotte
de transport d’air pour être alimentée dans le système.
Pour les matières crues alimentées dans le four, un échantillonneur automatique est mis en
place pour prélever des échantillons. Les échantillons prélevés sont envoyés au système
automatique d’examen de laboratoire pour une analyse et un test automatiques de la qualité
des matières crues alimentées dans le four, afin d’aider à guider la régulation et le contrôle du
système de cuisson.
7.1 Système de cuisson de clinker
Le système de cuisson se compose d’un préchauffeur à six étapes en double série, d’un four de
décomposition, d’un four rotatif, d’un refroidisseur de 4e génération etc., avec une production de
clinker garantie de 5 000 t/j.
Une fois que les matières crues sont entrées dans le préchauffeur, elle est progressivement
préchauffée et décomposée tout en se déplaçant de haut en bas, étape par étape. Après le
passage des matières crues dans le préchauffeur et le four de décomposition, plus de 95 % de
la carbonate de calcium se décompose et entre dans le four rotatif de Φ4,8 m74 m pour y être
calcinée.
L’air chaud à haute température après le refroidissement du clinker est utilisé comme l’air
secondaire et tertiaire de combustion ; l’air chaud à température moyenne est utilisé comme
source de chaleur de séchage pour le système de préparation de la poudre de charbon ; les
gaz d’échappement sortis du refroidisseur à grille sont rejetés dans l’atmosphère par
l’extracteur après un traitement de purification du dépoussiéreur à sacs, avec une concentration
d’émission de poussière ≤30 mg/Nm3.
Granularité de
décharge :
≤75 mm
(90 % du total)
2 1
1 15.8x7 54.1
Récupérateur Capacité de
de pont avec récupération :
raclette 400t/h
Granularité
d’alimentation :
≤400mm
Granularité de
décharge :
≤75 mm
(90 % du total)
≤75mm(占90%)
≤75 mm (90 %
du total)
Finesse de la
matière crue
Refus à tamis
80 μm ≤ 14 ~
18 %
Refus à tamis
200 μm ≤ 2 %
Broyeur de
风量:~900000m3/h 1 18.5x7 63.3
matières
Volume d’air : ~900000m3/h
premières
Pression du
vent : ~10000Pa
Température
d’échappement :
90150℃,
Max260℃
Teneur en
poussières de
l’entrée :
≤150g/Nm3
Teneur en
poussières de la
sortie :
≤30mg/Nm3
Pression du
vent : ~2500Pa
Température de
fonctionnement:
90150℃,
Max260℃
Préchauffeur et Préchauffeur à
four de six étapes en
décomposition double série+
four de
décompositionen
ligne
C1:4-
Φ5200mm
C2:2-
Φ6900mm
C3:2-
Φ6900mm
C4:2-Φ7200m
C5:2-
Φ7400mm
C6:2-
Φ7400mm
Four de
décomposition :
Φ7 500 mm
Capacité de
production:
5000t/j
Inclinaison : 4
Vitesse de
rotation : r/min
Température de
décharge :
65 ℃ +
Température
ambiante
Concasseur à
cylindres Installé
de manière
centralisée
Granularité de
clinker
≤25mm(90%以
上)
≤25 mm(plus de
90 %)
Température
d’échappement :
200 - 250℃
Ma
x.250℃
Résistance des
dépoussiéreurs :
≤1700Pa
Teneur en
poussières de
l’entrée :
≤30g/Nm3
Teneur en
poussières de la
sortie :
≤30mg/Nm3
Pression
statique
d’entrée : -
2500Pa
Température de
fonctionnement :
200250℃,
Max 250℃
Humidité à
l’entrée du
broyeur : ≤ 10%
Humidité à la
sortie du
broyeur : ≤ 1%
Granularité de
broyage : ≤50
mm
Finesse de la
poudre de
charbon :
Refus à tamis
80m ≤ 3 ~ 8 %
(à définir)
Température de
service : 60-
80℃
Finesse :
3400cm2/g
Ventilateur Volume 1 18.7x7 63.9
d’extraction d’air :
d’air ~850000m3/h
Pression du
vent : ~8000Pa
Température de
fonctionnement:
90 - 130℃
11 Machine à Type : (Type 1 4.67x7 16.0
emballer rotatif à huit
Emballage de Calculer sur la
becs)
ciment de l’usine et base de 10 %
le chargement Compétence : du ciment
(Dispositif
100~120 t/h total
d’insertion de
sac) Poids d’un sac :
50 kg/sac
2 2.33x7 8.0
Le projet prévoit la construction d’’une centrale électrique de base alimentée au charbon, dotée
d’une capacité installée de 100 MW, dont 75 MW seront utiliser à la cimenterie et 25 MW pour
la cité de Kabimba.
Le projet utilisera la technique du « lit fluidisé » : le charbon sera concassé et conduit à former
un « lit » maintenu en sustentation par injection verticale d’air. Les particules de charbon brûlent
en suspension et les poussières partiellement brûlées sont récupérées pour être ensuite
réinjectées dans la chaudière. Cette technique permet donc d’obtenir une combustion totale à
une température allant de 850 à 900°C (au lieu de 1400°C dans une chaudière classique). Ce
procédé a de nombreux avantages, tels qu’un haut rendement et la possibilité de brûler des
charbons de mauvaise qualité. De plus, cette technique est peu polluante : la température
inférieure à 900°C garantit une faible teneur des fumées en oxydes d’azotes ainsi qu’en métaux
lourds. Elle permet également la désulfuration des fumées et retient dans ses cendres la quasi-
totalité du chlore et du fluor.
La société GLC se propose d’utiliser le charbon produit par la mine de Makara comme
combustible du présent projet, qui sera transporté par voie ferroviaire et par voie lacustre, le
charbon sera déchargé à partir du terminal de cimenterie vers l’usine. L’analyse industrielle du
charbon fournie par le Maître d’ouvrage est présentée dans le tableau ci-dessous.
SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO K2O Na2O SO3 Cl- Total
57.58 29.59 5.04 3.10 0.90 1.46 0.43 0.70 0.002 98.802
Faible pouvoir calorifique (base reçue) kCal/kg 5500 kCal/kg <5300 kCal/kg
Le charbon (combustible) est envoyé au silo à charbon par le convoyeur à bande, il entre dans
l’alimenteur de charbon à courroie fermée de type pesage en passant par l’écluse à charbon,
puis sera envoyé au four de la chaudière pour combustion.
L’air froid est envoyé par le souffleur, et l’air chaud ayant passé par le préchauffeur d’air entre
dans l’orifice d’air secondaire du brûleur et puis dans le four pour aider à la combustion. Les
fumées générées après la combustion pénètreront dans le surchauffeur et le conduit horizontal
disposés à la sortie du four, et puis dans l’économiseur de conduit et le préchauffeur d’air à
l’arrière de chaudière, puis arrivera au dépoussiéreur électrostatique disposé derrière le four.
L’huile d’allumage est le diesel léger, qui peut couper rapidement le circuit d’huile pour éviter
toute expansion de l’incident.
Les installations du système d’huile d’allumage telles que les vannes, etc. doivent être en acier
moulé, et le lit de bride doit être un lit métallique pour éviter toute expansion de l’incident.
La capacité totale prévue de la centrale est de 100 MW, et elle est conçue par section en tuyau
principal individuel.
Pour assurer la fiabilité de l’alimentation en eau de la chaudière, le présent projet est équipé de
deux pompes d’alimentation en eau à haute pression.
L’eau déminéralisée chimique sera envoyée au bâtiment principal d’usine par deux voies, dont
l’une sera directement envoyée au désoxydeur, et l’autre sera envoyée à la vapeur
d’échappement de la turbine à vapeur de refroidissement par pulvérisation à la gorge du
condenseur.
La centrale est équipée de deux sections de jeux de barres de 10kV à la phase initiale, les
lignes de sorties des deux générateurs seront reliées aux jeux de barres de 10kV
respectivement via des interrupteurs actionnés synchroniquement.
Étant donné que cette centrale est une centrale autonome fonctionnant de manière isolée, et
afin de fournir une capacité suffisante pour la puissance de démarrage, un autre groupe de
moteurs diesels de 6 MW sera nécessaire pour fournir la puissance de démarrage du
générateur.
Les tensions de l’alimentation auxiliaire est divisée en deux types: 10kV et 0,4kV, qui
fonctionnent tous par section en fonction des machines et fours. Les quatre transformateurs
auxiliaires alimenteront leurs charges respectives, et un transformateur auxiliaire de secours
servira de l’alimentation de secours des différentes sections.
Les trois moteurs diesels de 2000 kW fourniront de l’électricité sûre telle que pour l’alimentation
d’entretien nécessaire et l’éclairage pendant la révision hors tension de toute l’usine, et ils
peuvent également être utilisés comme d’alimentation de démarrage pour la centrale.
a. Caractéristique de la chaudière
- Modèle de chaudière: Chaudière fluidisée en circulation haute température et haute
pression Capacité d’évaporation continue maximale : 220t/h
- Pression de vapeur nominale 9.80MPa
- Température à la sortie de vapeur surchauffée 540℃
- Température d’extraction de fumée 150℃
- Efficacité prévue de la chaudière 90%
- Température d’alimentation d’eau ~215℃
- Taux d’assainissement 2%
Tableau n°20 : Tableau des indices techniques sur la production d’énergie thermique
6 Taux d’autoconsommation % 10
en électricité de la centrale
Satisfaction aux exigences relatives à l’accostage et l’appareillage des navires au quai et aux
opérations de chargement et de déchargement.
Les types de navire prévus et les principales dimensions sont indiqués dans le Tableau 3-29.
N° Longueur
Type de navire Largeur Tirant d’eau à pleine Observations
d’ordre totale
charge
Vraquier de 2000
1 86 13.5 4.9
tonnes
Les facteurs importants affectant les opérations au quai dans le cadre du présent projet sont les
conditions naturelles telles que le vent, la pluie, le brouillard et la neige, etc.
Les niveaux de vent, de pluie et de brouillard autorisés pendant les opérations de chargement
et de déchargement du navire sont les suivants: vent ≤niveau 6; précipitations journalières ≤10
mm; visibilité lors du brouillard >1000 m; sans orage.
Station de concassage :
Les concasseurs seront pourvus d’un ensemble de filtres à manches qui réduiront les émissions
de poussières à leur strict minimum, soit 50 mg/Nm3. Tous les points de transfert seront bien
dépoussiérés. Des goulottes seront placées aux points de transfert pour prévenir les pertes de
matières. Le transport du calcaire concassé se fera par convoyeurs à bandes couvertes. Les
matières concassées seront stockées dans des aires couvertes, minimisant les émissions de
poussières.
Broyage cru :
Les gaz sortant de l’atelier de broyage cru sont dépoussiérés et maintenus à moins de 50
mg/Nm3.
Silo d’homogénéisation :
La farine broyée alimente un silo d’homogénéisation à flot continu, lequel est dépoussiéré au
moyen d’un filtre à manches; la teneur en poussière sera maintenue inférieure à 50 mg/Nm3.
Atelier four :
Les gaz du four seront dépoussiérés au moyen d’un filtre électrostatique. La teneur en
poussières de clinker dans l’air apuré est maintenue en dessous de 50 mg/Nm3.
Stockage clinker : le clinker est stocké dans un hall circulaire totalement couvert. L’émission
de poussière est stoppée.
Broyeur à ciment :
Dans les broyeurs à ciment les poussières sont réduites par des ensembles de filtres à manche.
La teneur en poussière de ciment dans l’air est maintenue en dessous de 50 mg/Nm3.
Silos de stockage ciment : ils sont dépoussiérés au moyen d’un ensemble filtres à manches.
Les poussières de ciment dans l’air sont maintenues à moins de 50 mg/Nm3.
Ensachage ciment :
Le ciment est distribué aussi bien en sac qu’en vrac. Les deux systèmes sont dépoussiérés au
moyen d’un ensemble de filtres à manches. La teneur en poussière dans l’air est inférieure à 50
mg/Nm3. Un aspirateur industriel est prévu pour éliminer les émissions de poussières durant le
nettoyage.
La cimenterie dispose de plusieurs Bag filtres, les dépoussiéreurs à filtre à manche, et les filtres
électrostatiques.
Les différents dépoussiéreurs existants au niveau de la cimenterie la société GCK sont donnés
dans le tableau suivant.
Les eaux de Process sont en circuit fermé sauf pour les eaux de purge du système, ces eaux
usées seront envoyées au réseau de traitement des eaux résiduaires domestiques de l’usine.
Les eaux résiduaires domestiques seront traitées par d’additions d’additifs et l’enlèvement de
boue dans une unité de traitement des eaux d’égouts sur le site.
L’eau traitée sera soit utilisée pour l’irrigation soit redirigée vers le procédé.
Pour se situer sur l’état de l’environnement sur le site du projet et dans ses environs, un
programme général de collecte de données primaires et secondaires a été mis en œuvre lors
d’une mission effectué au mois de septembre 2021. L’étude a porté sur l’usine et ses sites
miniers, comprenant une zone centrale et une zone tampon comprise dans un rayon de 15 km
autour de la zone centrale. Les questions environnementales examinées sont les suivantes : la
physiographie, la géologie, la géomorphologie, l’hydrogéologie, la climatologie, la météorologie,
les niveaux de bruit, le sol et les ressources en eau, l’utilisation des terres, la flore et la faune, la
situation socioéconomique, notamment la démographie, les modes de peuplement, la structure
foncière et communautaire, le système agricole et l’élevage, les moyens de subsistance et les
habitudes de consommation, le système éducatif, les réseaux de transport et autres
infrastructures, telles que l’adduction d’eau, les établissements médicaux, la santé publique,
etc.
4.1.1.1. La topographie
La topographie du secteur est moins accidentée, caractérisée par une morphologie de surface
plane et quelques ondulations. Le tracé de la piste suit au départ une plaine pour aller finir sur
la baie de KABIMBA, c’est-à-dire au point pénétration des eaux du Lac Tanganyika sur la terre
émergée, ayant comme coordonnées géographiques 5° 33’16,6 ‘’de Latitude Sud, 29° 20’ 33,6’’
de Longitude Est et à une altitude de 769 mètres.
Il est géographiquement délimité à l’est par le Lac Tanganyika, de l’ouest vers le nord il est
ceinturé par la chaîne de Mitumba, tandis que le marais de Kiswa qui est drainé par les rivières
Lubandai et Kankubile le délimite au sud-ouest.
Il est à noter que la partie centrale du tracé de la piste est occupée par un modelé résiduel
d’une altitude moyenne de 805 m, résultat du travail de l’érosion.
4.1.1.2. La géologie
Géologie régionale
Les formations de couvertures
Le Cénozoique
Il s'agit des formations lacustres et fluviatiles qui affleurent dans le fossé des Grands Lacs, en
occurrence le long lac Tanganyika. Leur dépôt aurait débuté au Cénozoïque et continue jusqu'à
ces jours. Ces formations sont constituées d'évaporites, de carbonates, sables, diatomites,
conglomérats, argilites, sables à concrétions ferrugineuses et de dépôts volcanodétritiques
(Boutakoff, 1939 ; Kanika et al. 1981). Les alluvions remplissent de manière étroite et forment
des terrasses. Les séries de sables ocre et grés polymorphes sont fréquemment réunis sous
l'appellation de la série de Kalahari. (Kipata, 2007).
Le Quaternaire
Le Quaternaire est représenté par des alluvions, sables et cuirasses latéritiques qui recouvrent
par endroits les roches de surface (Jebrack ,2008).
Le système de Kibara est défini comme étant l’important paquet sédimentaire affecté par les
mouvements de la période orogénique Kibarienne. Il se superpose aux couches du Complexe
de base plissées par les mouvements de périodes orogéniques plus anciennes et est sous-
jacent aux formations mentionnées ci-dessus qui sont affectées par les mouvements de la
période orogénique Kundelunguienne (Robert, 1956).
Le complexe de base, constitué par les roches du bouclier ancien et affecté par les
mouvements de plusieurs périodes orogéniques très anciennes, peut être défini comme
comprenant toutes les formations géologiques situées en-dessous du système des Kibaras et
dont l’âge est antérieur aux couches de ce système. Il a pu être divisée en deux systèmes
superposés: un système inférieur formé par des roches cristallines, à faciès archéen, et un
système supérieur formé de couches moins métamorphisées que les sous-jacentes et même
parfois peu ou très peu métamorphisées.
Géologie locale
La géologie de l’axe est essentiellement constituée :
Il sied de signaler que l’autre partie de l’axe vers Kabimba est essentiellement constitué sur du
calcaire qui se trouve dans le bassin de la LUKUGA sur le Lac Tanganyika qui est l’un de trois
bassins d’importances inégale en République Démocratique du Congo (le bassin de la Luena
dans le sud, le bassin du Lualaba plus au nord, le bassin de la Lukuga).
Ces bassins se trouvent de manière générale dans les couches du Karroo comme en Afrique
orientale (bassin de tête en Mozambique et de Ruhuhu en Tanzanie) et en Afrique Méridionale
(bassin de l’Afrique du Sud).
Les sols de ce secteur d’étude se sont formés sur les alluvions, les dépôts de piedmont
(colluvions), les sables éoliens et les produits d’altération des roches cohérentes du sous sol.
Les alluvions sont des matériaux transportés par l’eau. Ils sont d’origine lacustre ou fluviatile.
Les alluvions occupent la majeure partie du territoire et présentent deux types principaux:
- les alluvions argileuses très lourdes, d’origine lacustre, forment les terrains superficiels de la
plus grande partie de la plaine.
Les sables sont des sédiments fins, essentiellement quartziques, avec des proportions
argileuses extrêmement réduites tandis que les colluvions sont constituées d’un matériau assez
lourd, très différent des alluvions et qui provient d’un remaniement des éluvions du sous-sol
rocheux.
La zone du projet est dominée les sols alluviaux. On retrouve aussi des sols alluviaux provenant
des alluvions modernes et anciennes. Ces sols ont une coloration allant du gris au gris foncé.
Ils sont inondés en période des crues et se retrouvent en quelques endroits le long des cours
d’eau.
Superficie du sol
exprimé en % par
Nature de Caractère
Utilisation des sols rapport à la Observations
l'activité de l’activité
superficie des
périmètres
Vente et achat
des produits
Il y a quelques activités
Terre à usage agricoles,
1% Intermittent commerciales le long de la piste ou
commercial maraichères et
aux environs (marchés)
de première
nécessité
Présence de
maisons des
La population locale a investi le long
Terre à usage habitans des
10% de la piste et a construit des
résidentiel villages kabuga,
maisons d’habitation.
umbwe et
Kabimba
La structure des sols est généralement grumeleuse, obtenue par l'activité biologique qui règne
dans un sol.
Quant à la texture, elle est définie en fonction des pourcentages des fractions granulométriques
des éléments contenus dans le sol, à savoir :
Bien que situé à une altitude élevée, les sols ne diffèrent guerre de ceux des milieux tropicaux.
Ce sont des sols latéritiques de couleur jaune à ocre conséquence d’une hydrolyse très
avancée des minéraux de fer et d’alumine.
Le processus de latérisation est tel que, à cause de l’importance des températures, des
précipitations et microorganismes qui malaxent le sol, la roche en place subit une hydrolyse
très accélérée à telle enseigne que les minéraux silicatés soit migrent en profondeur par
lessivage lors qu’il s’agit d’une altération in situ ou sont soit emportés par les eaux de
ruissellement, laissant en place un produit secondaire d’altération appelé « Latérite » de couleur
allant de jaunâtre ou rougeâtre à ocre.
De par les observations de terrains préliminaires, les échantillons de sol de l’aire du projet ont
donné une texture argileuse à argilo-sablonneuse, sablonneuse, avec des pourcentages
variants entre 50-60 % pour l’argile et 50 à 70% pour le sable.
Les teneurs en Ca, Mg, K et Na échangeables, ainsi que l’évolution de la matière organique
avec un rapport CIN décroissant en profondeur confère dans l’ensemble une bonne fertilité au
sol.
4.1.1.5. Risques liés à l’utilisation de sols
Séisme
Cette partie du pays est localisée dans le Système de Rift Est Africain (SREA), qui a depuis
longtemps été sujet à plusieurs tremblements de terre sévères de magnitude ≥ 6 sur l’échelle
de Richter. Le SREA se développe en deux branches (Ouest et Est) qui fragmentent le
continent Africain du nord au sud et isolent trois microplaques tectoniques (Victoria, Rovuma et
Wandle) de la plaque nubienne à l’ouest et somalienne à l’est.
La zone du projet est située 60 Km de la ville Kalemie et la fin de l’axe est quelques mètres du
Lac tanganyika dans la baie de Kabimba.
La ville de Kalemie et ses environs ont été secoués par un séisme d'une magnitude de 6.8 dans
l’Echelle de Richter le 5 décembre 2005 à 14:20, heure locale.
Le 5 décembre 2005 un violent séisme, d'une magnitude de 7,5 sur l'échelle ouverte de Richter,
a provoqué des dégâts et fait quelques victimes au Congo. Son épicentre se situait sous le lac à
une profondeur de 10 m, près de la frontière entre la Tanzanie et la RDC. Mais l'onde
expansive de la secousse a été ressentie jusqu'a Nairobi, au Kenya, a 900 Km de l'épicentre.
Selon rapporte l'agence AFP, citant les habitants de Kalemie et de ses environs, trois répliques
du tremblement de terre ont été ressenties en ville ce mardi 06 décembre durant la matinée. On
ne signale pas des dommages matériels.
Glissement de terrain
Dans le périmètre et le long de la piste, il n’existe que quelques petites érosions moins
importantes qui sont causées par le mouvement des eaux de ruissellements qui entraînent des
particules de terre. Ainsi les risques de glissement de terrain sont quasi inexistants sur terrain,
étant donné que la morphologie du terrain est une plaine.
Les éboulements
Le périmètre n’ayant pas connu des travaux d’excavation profonde, le risque d’éboulements est
minime.
Le territoire de Kalemie bénéficie d'un climat tropical. Par rapport à l'hiver, les étés ont
beaucoup plus de pluie. La carte climatique de Köppen-Geiger y classe le climat comme étant
de type Aw.
4.1.2.1. Précipitations
Des saisons humides et sèches distinctes se produisent selon les indications ci-dessus. Les
précipitations moyennes annuelles et la distribution des précipitations figurent au Tableau ci-dessous.
Toutefois la pluviométrie mensuelle varie respectivement entre 1090 mm d'eau par an.
La différence de précipitations entre le mois le plus sec (juillet) et le mois le plus humide (avril) est de
205 mm. Une variation de 4.0 °C est enregistrée sur l'année.
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Septembre Sept. Octo. Nov. Déc.
250
200
150
100
50
Précipitations (mm)
La différence de précipitations entre le mois le plus sec et le mois le plus humide est de 205
mm.
Une variation de 4.0 °C est enregistrée sur l'année. Le mois le plus chaud de l'année est celui
d’Octobre avec une température moyenne de 25,2 °C. Au mois de Juillet, la température
moyenne est de 21,2 °C. Juillet est de ce fait le mois le plus froid de l'année.
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Septembre Sept. Oct. Nov. Déc.
Température 24,1 24,3 24,2 24,2 23,7 21,8 21,2 22,7 24,1 25,2 24,2 23,7
moyenne (°C)
Température
minimale 20 20,1 20,1 20,1 19 16,2 15,2 17,1 19 20,2 20,1 19,9
moyenne (°C)
Température 28,3 28,5 28,4 28,3 28,4 27,5 27,3 28,3 29,3 30,2 28,3 27,5
maximale (°C)
35
25 Température minimale
moyenne (°C)
20 Température maximale (°C)
15
10
4.1.2.3. Vent
Le vecteur vent moyen horaire étendu (vitesse et direction) à 10 mètres au-dessus du sol.
Le vent observé à un emplacement donné dépend fortement de la topographie locale et
d'autres facteurs, et la vitesse et la direction du vent instantané varient plus que les moyennes
horaires.
Pour référence, le 17 juillet, le jour le plus venteux de l'année, la vitesse quotidienne moyenne
du vent est 12,6 kilomètres par heure, tandis que le 7 décembre, le jour le plus calme de
l'année, la vitesse quotidienne moyenne du vent est 6,9 kilomètres par heure
La qualité de l’air est généralement bonne. Dans certains villages on trouve des arbres plantés
dans les parcelles et en bordure de la piste. Ceci ne fait qu’améliorer d’avantage la qualité de
l’air.
Cependant on observe une certaine turbulence due aux feux de brousse, activités de
carbonisation, culture sur brulis, entraînant une détérioration temporaire de la qualité de l’air ou
cours de la saison sèche. Les brouillards sont observés pendant la saison sèche surtout entre
juillet et aout, et aussi pendant la saison de pluvieuse, après la tombée de pluies.
On estime le niveau de confort selon l'humidité sur le point de rosée, car il détermine si la
transpiration s'évaporera de la peau, causant ainsi un rafraîchissement de l'organisme.
Les points de rosée plus bas sont ressentis comme un environnement plus sec et les points de
rosée plus haut comme un environnement plus humide. Contrairement à la température, qui
varie généralement considérablement entre le jour et la nuit, les points de rosée varient plus
lentement. Ainsi, bien que la température puisse chuter la nuit, une journée lourde est
généralement suivie d'une nuit lourde.
Le secteur connaît des variations saisonnières extrêmes en ce qui concerne l'humidité perçue.
La période la plus lourde de l'année dure 8,7 mois, du 23 septembre au 12 juin, avec une
sensation de lourdeur, oppressante ou étouffante au moins 28 % du temps. Le jour le plus lourd
de l'année est le 7 avril, avec un climat lourd 99 % du temps.
Le jour du moins le plus lourd de l'année est le 20 juillet, avec un climat lourd de 4 % du temps.
4.1.2.4.2. Insolation
Les moyennes mensuelles journalières sont par contre élevées de Mai à Septembre.
Les valeurs maximales sont enregistrées en juillet et Septembre; elles avoisinent les 10 heures
d’insolation (la valeur moyenne journalière de juillet est de 9,6 heures).
On estime que des conditions météorologiques extrêmes pouvant influencer le projet sont
principalement liées à des pluies torrentielles, qui peuvent se produire pendant la saison
humide.
La contrée sous étude est sillonnée par quatre rivières dont deux d’entre elles, Kabimba et
Mapera, se présentent comme des ruisseaux qui tarissent souvent pendant la saison sèche.
Ces rivières se déversent dans le lac Tanganyika.
Les deux autres rivières, Lubandai et Kankubila, regorgent toujours des eaux quelques soit la
saison et se déversent dans le lac Tanganyika.
4.2.1. Flore
Cette étude a fait intervenir une recherche sur les écosystèmes floristiques où vivent d’énormes
espèces fauniques constituant la diversité faunique de la zone du projet. Pendant la descente
sur le terrain, l’observation du paysage fait état d’une forêt claire du type zambézien avec
plusieurs espèces végétales.
Comme la forêt rend des services d’ordre économique et social. Elle a à ce titre un double rôle :
physico-géographique d’une part et anthropo-géographique d’autre part.
Son rôle physico-géographique réside dans l’influence que la forêt a sur le relief, les facteurs
climatiques, édaphiques et sur les réseaux des cours d’eaux. La forêt diminue ou limite les
extrêmes des températures, augmente l’humidité relative et absolue de l’air, diminue la vitesse
des vents, empêche l’évapotranspiration de l’eau, diminue les pertes en eau, augmente
l’infiltration et limite le ruissellement de surface. Toutes modifications de la forêt influencent le
régime climatique dans une région ainsi que le régime hydrologique.(Géomorphologique ;
climatique ; édaphique, hydrologique.)
D’une autre part son rôle anthropo-géographique consiste en premier lieu dans les produits de
foret qui peuvent être ligneux (PFL) ou non ligneux (PFNL). Les produits forestiers ligneux sont
représentés par les bois récolté sous forme de produits principaux, secondaires, ou accidentels.
Le bois peut être utilisé comme bois de menuiserie, charpente, cadre des portes, caisserie,
chevronnage, pâte à papier, emballage, etc…jusqu’à ce jour on dénombre près de 5000
domaines d’utilisation pour le bois.
A ces égards la forêt procure de l’emploi à d’innombrables populations. Les produits forestier
non ligneux constituent une valeur inestimable de forêt tropicale ils englobent tous les produits
du foret non liés à l’activité industrielle du bois, ils réunissent une gamme étendue et diversifiée
de produits dont notamment les produits biochimiques (cires, résines, tannin et gommes). Les
plantes alimentaires sauvages (fruits, champignon, légumes) les produits de la faune sauvage
(gibier, poisson, insectes, peaux, cornes, poils, plumes), les plantes médicinales, les produits
aromatiques et cosmétique, les fibres, les bois etc…
En dehors de produits ligneux et non ligneux la forêt rend d’autres services d’ordre social, elle
assure la protection des installations humaines, l’amélioration du climat et du régime d’eau, la
défense contre le vent, les sables en mouvement, les avalanches ; l’érosion ; elle assure la
protection des cultures agricoles et l’élevage des animaux.
La forêt est l’un des meilleurs facteurs anti polluants. Beaucoup d’arbres produisent une
substance antiseptique (phytocide) qui détruit les micro-organismes pathogènes. Au point de
vue esthétique la forêt avec sa grande variété de couleurs et de formes avec son jeu d’ombre et
de lumière, est beaucoup recherchées par les hommes.
La Ville de Likasi et ses environs sont situés dans le District Katango-Zambien dont la
végétation la plus répandue est la forêt claire ou « Miombo ». A certains endroits, suite à des
particularités édaphiques, il existe des formations particulières : le Mushitu, le Muhuru, et les
Ndembo.
Produit du Bureau
d’Etudes ACEMS sprl
De façon générale, la zone d’étude est caractérisée par une savane herbeuse environnant la
zone du projet avec une galerie forestière longeant la rivière Mura où l’on rencontre des
associations végétales à Albizia Glaberima(Schum et Thonn), BrideliaMicrantha(Hochst),
Syzygwm Cordatum…, avec un recouvrement de 75%.
La formation végétale rencontrée sur les pentes de la colline est caractérisée par la
prédominance d’herbes et arbustes riches en espèce rudérale a Zithania diversifolia (Hemst)
et des grands arbres dominés par Céiba pentandra Aubl a une hauteur de 8 – 25 m avec un
recouvrements de 55%. Par contre les arbustes de 1 -3 m de hauteur à prédominance de
Hymenocardia acid & Tull, Podocarpus milanjianus Rendle a un recouvrement de 50% par
pieds isolés ou en groupe.
Cette formation végétale est caractéristique de l’association végétale à themada triandra Forsk
et Heteripogon contortus (L) ROEN ET SCHUT ET Hypparrhenia filipendula (Hochst) Stapf avec
un recouvrement de 75%
La diversité biologique dans le bas fond est caractérisée par une large végétation herbeuse
riches en espèces Ruderale dominées parTithonia diversififolia (HEMST) et Pteridium Aquilinum
(L) kuhn susp Centrali – africanum Hieron
Dans les marécages se développe souvent un groupement végétale à Cyperus papyrus L.,
Phragmites communis trin, Typha angustifolia et Nymphaea milidraedii Gilg avec un
recouvrement de 75%
4.2.2. Faune
NOM VERNACULAIRE
N° NOM SCIENTIFIQUE FAMILLE
SWAHILI FRANÇAIS
1 Bufo superciliaris Bofinidae Kyula Crapaud du caméroun
2 Bufo kisoloensis Bofonidae Kyula Crapaud
3 Hyperolius tuberculatus Hyperliidae Tunke Grenouille
4 Xenopus wittei ssp. Aglossa Isilya Grenouille
5 Phlyctimantis verrucosus Hyperliidae Mutende Grenouille
6 Kassina macculata Hyperliidae Tunke Grenouille
7 Afrixalus orophillus Hyperliidae Tunke Grenouille
NOM VERNACULAIRE
N° NOM SCIENTIFIQUE FAMILLE
SWAHILI FRANÇAIS
NOM VERNACULAIRE
N° NOM SCIENTIFIQUE
SWAHILI FRANÇAIS
1 Caelifera sp. Nsosomani Sauterelle sans ailes
2 Ensifera sp. Munzenzeli Sauterelle camouflant
3 Pachnoda sinuata Kapigula Cétoine (coléoptère)
4 Papilio antimachus Kipepewo Papillon d’Afrique
5 Hypolimnas salmacis Kimenimeni Papillon bleu au vol rasant
6 Hypolycaena jacksoni Kimenimeni Papillon aux couleurs étincelantes
7 Euriphene excelsior Kipepewo Papillon chocolat
8 Agelera consociata Ijululu Araignée
9 Synagris cornatus Kedayo Synagris
10 Annoma sp. Mabazi Fourmis légionnaires rouges
11 Macromusculus africanus Malondo Fourmis noires
Source : Enquête sur terrain effectuée par le Bureau d’Etudes Environnementales ACEMS
septembre 2021.
Le Territoire de Kalemie fut créé vers les années 1916 mais son acte de création a été pillé
parmi les archives lors des événements qui ont suivi l’Indépendance de la République
Démocratique du Congo ; toutefois, les autorités administratives du territoires sont nommées
suivant les Références et date de désignation : Ordonnance Présidentielle n° 08/058 du 24
septembre 2008 et l’Arrêté n° 25/CAB/MININTERSECDAC/099 du 17 octobre 2013 du Ministre
National de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, portant affectation
des Cadres Territoriaux dans les Provinces Orientale, du Katanga et du Kasaï Oriental.
Il est limité à l’Est par le Lac Tanganika sur une distance de 280 kilomètres formant ainsi la
frontière naturelle avec la Tanzanie, à l’Ouest par les Territoires de Nyunzu et de Manono, au
Nord par les Territoires de Fizi au Sud-Kivu et Kabambare du Maniema et au Sud par le
Territoire de Moba.
Démographie
Le territoire de kalemie compte une superficie de 30.512,7Km2 avec une population estimée à
707.021 Habitants (Source : CAID). Ce qui donne une densité de 4,9 Hab. / Km2.
1. Batumbwe ;
2. Baholoholo ;
3. Babuyu ;
4. Baluba.
Les Batabwa originaires du territoire de Moba, sont aussi en grand nombre dans le territoire de
Kalemie. On y trouve aussi les Bembe originaires du territoire de Fizi, les Bafulero du territoire
d’Uvira, les Bashi des territoires de Kabare et Walungu au Sud-Kivu ainsi que les Bangubangu
du territoire de Kabambare au Maniema.
La population sur cette piste est très hétérogène sur le plan ethnique, linguistique et culturel.
Il est habité par plusieurs ethnies, qui, hormis des dialectes et sous-cultures spécifiques parlent
swahili comme langue intercommunautaire.
1. Tabua (qui sont majoritaires dans ce tronçon) : ils parlent le Kitabua et Swahili ;
2. Wolowolo : ils parlent le Kiwololo et Swhahili ;
3. Bembe : ils parlent le Kibembe et Swahili ;
4. Zimba : ils parlent le Kizimba et Swahili ;
5. Twa(pygmées) avec leur dialecte spécifique ;
La présence des chefs locaux et sultans qui gouvernent et orientent les actions dans les
différents villages ; les différents clans sont :
Toutefois, Plusieurs Villages dans les Chefferies ne favorisent pas le développement rural et
sont à regrouper.
Signalons par ailleurs que grand nombre d’autochtones n’acceptent pas les savanes et les
forêts leur léguée par leurs ancêtres pour aller vivre dans d’autres Villes
Les habitats aux environs de la cité de Kabimba sont pour la plupart construits en briques de
terre, en pisées, excepté le camp des déplacés de Kalembe, Bakanga, Mufawume et Mwavi
vivant à Kasama qui a des huttes.
La diversité ethnique et culturelle qui fait à ce que le swahili et le lingala soient les langues les
plus parlées pour communiquer avec tout le monde.
1. Le Swahili
2. Le lingala
3. Le Kiluba
4. Le Kifuliro
5. Le Kitabwa
Ces petits commerçants sont installés dans les marchés de Kalemie : Katanga-Kivu, Lukuga,
Kabimba, Tembwe et Mapanda près de Bendera. Aussi, ils ne sont pas fixes ; ils se déplacent
souvent avec leurs marchandises. Il y a deux grands marchés à Kalemie ; Katanga-Kivu et
Lukuga ainsi que deux autres petits marchés qui sont : Kamkolobondo, Lutshimba. Toutefois, il
faut signaler que nombreux sont les commerçants qui sont dans l’informel à kalemie.
Le Territoire de Kalemie compte les Centres commerciaux ci-après :
1. Kalemie centre ;
2. Kabimba (Siège de la Société Jadis INTERLACS) ;
3. Mapanda (sur la route Bendera à 125 km de Kalemie), dans le Groupement Mahila ;
4. Tembwe, à 90 km de Kalemie, au bord du Lac Tanganika, dans le Groupement Bondo ;
5. Nyemba, à 135 km de Kalemie, c’est le Chef-lieu de la Chefferie Benze.
De tous ces centres commerciaux, le territoire de Kalemie ne comptait que 213 commerçants
immatriculés ce qui prouve le nombre élevé des commerçants qui œuvrent dans l’informel.
Néanmoins, La Fédération des Entreprises du Congo (F.E.C en sigle) encadre les Opérateurs
économiques qui ravitaillent régulièrement Kalemie en produits de première nécessité.
Dans le Territoire de Kalemie, on pratique :
1. La culture vivrière ;
2. La culture pérenne (palmiers à huile cultivés au Groupement Kasanga-Mtoa en
Chefferie Tumbwe.
Les habitants de Kalemie cultivent les produits de base ci-après : Maïs, manioc, riz, canne à
sucre, culture maraichère et plusieurs autres céréales.
Bref, L’agriculture est artisanale dans le territoire de Kalemie. Cependant, il faut signaler que la
culture de manioc est attaquée par la Mosaïque surtout à TABA ce qui anéanti la production de
cette catégorie de tubercule dans ce coin, l’organisation CARITAS est intervenu mais le
financement reste toujours désireux pour inciter la production, appliquer des nouvelles
technologies et les semences améliorer et assurer le bien-être.
Il faut noter que la pêche s’effectue sur le lac Tanganika, qui est le grand producteur de poisson
notamment les mikebuka et les fretins.
Il existe à Kalemie, des pêcheries artisanales (en majorité) et les pêcheries semi industrielles
qui sont les initiatives de Grecques qui ne et qui ne vivent plus dans le coin et des arabes qui
jusque-là fonctionnent à travers A B S MAMRY (initiative de ABDOUL).
Cependant, Certains habitants de Kalemie pratiquent l’élevage du petit bétail. L’élevage du gros
bétail est pratiqué par la Communauté; et leurs bêtes proviennent de la Province voisine du
Sud-Kivu et de la Tanzanie. Les Banyamulenge convient de souligner que ces Eleveurs de gros
bétails ne disposent pas des terres propres pour le pâturage. L’autorité du Territoire enregistre
chaque fois les plaintes des Cultivateurs dont les champs sont souvent dévastés par ces gros
bétails.
Le sous-sol du Territoire de Kalemie renferme l’or, le coltan ainsi que le charbon. Il contient
également le calcaire qui intervient dans la fabrication du ciment. La porcelaine se trouve aussi
au bord du Lac Tanganyika, mais non exploité. L’or et le coltan sont exploités d’une façon
artisanale tandis que le charbon est exploité par la Société INTERLACS industriellement. Dans
le secteur minier, deux Société s’occupent de l’achat des minerais auprès des creuseurs
artisanaux. Il s’agit de : MiningMineral Ressources (MMR) et MINSERVE. Mais Comme le
Service des Mines n’est pas représenté au niveau du Territoire de Kalemie, les statistiques de
la production minière sont difficilement relevées ce qui prouve la nécessité de l’organisation du
secteur minier dans le territoire de Kalemie.
Cependant, MMR et MINSERVE disposent leurs représentations à Kalemie où ils achètent les
matières précieuses exploitées de manière artisanale par la population de Kalemie et exploitent
ou assurent l’extraction de mines dans le territoire voisin de Nyunzu.
Ces différentes entreprises sont toutes localisées dans la cité de Kalemie. Hormis ABS
MAMRY, toutes ces autres entreprises œuvrent dans plusieurs provinces du pays et disposent
de succursales à Kalemie. De ces différentes entreprises il faut noter celles qui interviennent
dans le domaine de transport routier (Classic coach, Taqwa etc.), transport maritime lacustre
(SNCC, Etablissement MAYAKA etc.), transport terrestre par voie ferré(SNCC) et le transport
aérien (FlyCAA et Eco flight).
Dans le Secteur minier, deux Sociétés s’occupent de l’achat des minerais auprès des creuseurs
artisanaux.
Il s’agit de Mining Mineral Ressources « MMR » et MINSERVE. 16 Coopératives dont huit
agricoles et huit autres de pêche, fonctionnent dans le Territoire de Kalemie.
Les huit Coopératives agricoles sont : COOPAMA ; COOPAV ; COOPAM ; SOCOODAK ;
WAPANDAJI ; REFTANG ; A.A.E.TA ;
Les Coopératives de pêche sont : COOPEMU ; COOPEKA ; SOCOOPEK ; UPETA ; M.P.K ;
SOSAPD ; APPEDEKA ; COOPAPEM.
Cependant, nous signalons que toutes ces Coopératives agricoles sont à la fois de production,
de consommation et d’écoulement. Durant toute l’année 2013, les prix des produits agricoles de
consommation sont restés en baisse sur les marchés locaux. Pour pallier à cette situation,
Kalemie est approvisionné en denrées alimentaires par les Territoires voisins de Moba et
Nyunzu ainsi que par la Tanzanie. En dehors de ces Coopératives agricoles et de pêche, il
n’existe pas d’autres Coopératives notamment d’Epargne et de crédits dans le Territoire de
Kalemie ce qui constitue un handicap sérieux pour le financement des activités des agents à
besoins de financement exclu par le système financier classique.
La société DATCO et KOTECHA effectuent le commerce général, vendent les divers, le produit
cosmétique et les produits alimentaires
Grandes entreprises
1. Société INTERLACS
2. MMR (Mining Mineral Ressources)
3. MALTER FOREST
4. A B S MAMRY
5. SAFRICAS
La société INTERLACS produit les ciments et son siège est établi à Kabimba, MMR et
MINSERVE achètent le Coltan et de l’or exploité de manière artisanale par la population de
Kalemie.
1. MAIS
2. RIZ
3. MANIOC
4. PALMIER A HUILE
5. ARACHIDE
La production annuelle de 2014 telle que relevée par la sous division de l’économie en 2014
s’établit comme suit : Mais en graine : 6585 SACS soit 122188 kilogrammes ; Riz paddy : 163
Sacs soit 11791 kilogrammes ; Huile de palme : 213399 SACS soit 21334900 kilogrammes ;
Cossettes de manioc : 3506 sacs soit 405800 kilogrammes.
Ces différents produits sont utilisés pour la consommation et servent à la production de divers
autres biens de consommation. Cossette de manioc moulée en poudre pour la farine; participe
à la fabrication de la boisson alcoolique locale. Le mais servent pour la consommation, la
fabrication de la bière et plusieurs autres boissons locales ; il est de même de riz qui sert à la
consommation et à la fabrication de boisson ; l’arachide quant à lui sert à la fabrication de l’huile
et à la consommation et en fin le palmier à huile sert à la fabrication de savon et à la
consommation.
1. CIMENT
2. ENERGIE
3. POISSONS
4. BOISSON ALCOOLIQUE
5. SUCRE
Ces différents produits sont destinés à la consommation locale, à l’exportation (sur tout ciment
et poisson dont les exportations en 2014 sont évaluées à 8000 KG et 32800 sacs de 50 Kg pour
le ciment), l’Energie produite est de 4208700 Kwh et celle consommée de 4123693 Kwh ; le
sucre est un produit importé servant à la consommation locale.
Les boissons alcooliques (Primus, Turbo et Simba) commercialisée à Kalemie est produite
dans d’autres provinces notamment à Bukavu au Sud Kivu et à Lubumbashi et est consommée
à Kalemie.
1. L’électricité
2. Le Bois
3. L’énergie solaire
4. Charbon de bois
5. Le pétrole
A Kalemie nombreuses sont les activités qui se développent suite à la permanence du courant
électrique, nous pouvons entre autre citer les activités de couture, coiffure, studio, laiterie, cyber
café … toute fois, il faut signaler que La vétusté des matériels à la Centrale hydroélectrique de
Bendera, ne permet plus à la SNEL de fournir à la population de Kalemie et ses environs, le
courant comme il se doit. Cet état de chose a pour conséquence, les coupures intempestives
de courant et le délestage.
Des événements dramatiques survenus récemment dans cette province de l’est de la RDC,
plus particulièrement en territoire de Kalemie laissent fortement à penser que la situation
sécuritaire n’est pas bonne.
Le Territoire de Kalemie compte deux Zones de santé : la Zone de santé de Kalemie et celle de
Nyemba. Ces deux Zones de santé sont séparées par la rivière Lukuga. La Zone de santé de
Kalemie se trouve implantée à la rive gauche de la Lukuga et celle de Nyemba à la rive droite.
Le territoire compte 3 hôpitaux généraux de référence se trouvant tous dans la zone de santé
de Kalemie, dont l’un est privé et appartient à la SNCC.
La Zone de Santé de Kalemie compte 27 Centres de Santé de l’Etat avec une capacité
d’accueil de 60 lits et deux Hôpitaux, l’Hôpital Général de Référence et la Clinique d’Etat de
Kalemie qui ont une capacité de 475 lits.
Cette zone compte 5 Centres de Santé privés et un Hôpital privé appartenant à la SNCC qui a
une capacité de 130 lits. Toutefois, La Zone de Santé de Kalemie, n’a aucune Médecin
Spécialiste. Tous les Médecins sont des Généralistes
Dans la Zone de Santé de Nyemba, il ya deux Structures médicales appartenant aux Société. Il
s’agit du Centre Hospitalier de Référence de Kabimba appartenant à la Société Interlacs et du
Dispensaire SNEL qui appartient à la Société Nationale d’Electricité. Deux autres Structures
médicales appartiennent à l’Eglise Catholique : le Centre de Santé de Référence Undugu et le
Centre de Santé Lubuye. Cette zone de santé comprend 21 centres de santé disposant une
capacité d’accueil de 223 lits
Effectif du Personnel :
Les maladies les plus récurrentes dans cette contré sont les suivantes :
1. Le paludisme
2. Le CHOLERA
3. FIEVRE TYPHOIDE
4. DIARRHEE SIMPLE
5. IRA
6. Anémie
La Zone de Santé de Kalemie a réalisé des plaidoyers auprès des partenaires pour obtenir des
intrants supplémentaires afin de couvrir toute la Zone car l’appui de l’Organisation Non
Gouvernementale « Médecins Sans Frontière » n’est focalisé qu’au Centre de Traitement des
Maladies Diarrhéiques (Centre de Traitement de Choléra).
De façon générale, ces différentes maladies constituent dans la plupart des cas des épidémies,
cause d’accroissement de la mortalité et de la morbidité. Ainsi, le paludisme est la première
maladie cause de la mortalité, suivi par l’IRA, DIARRHEE SIMPLE, Anémie, Cholera et Fièvre
typhoïde.
Plusieurs équipements d’éducations sont répertoriés dans cette contré, entre autre :
Au secondaire : 1.221
1. Les Ecoles dont le personnel demeure non mécanisé ; plaident que le Gouvernement
procède à la mécanisation de ce personnel ;
2. En général, les Cadres et Enseignants demandent l’amélioration des conditions de vie
et de travail (augmentation des salaires).
Dans le territoire de Kalemie, la qualité d’enseignement est relativement bonne, mais est elle
d’une qualité acceptable dans la ville de Kalemie que dans les différentes chefferies que
compte ledit territoire.
Université 5
Instituts supérieurs 3
1. Nombre :8
2. Effectif personnel : 1.577
3. Filières organisées : Agronomie, droit, sciences sociales, Economie, informatique de
gestion, Lettres, développement communautaire, médecine et gestion des institutions de
santé :
Il faut noter que toutes ces institutions se trouvent dans la ville de Kalemie où s’entasse la
majeure partie de la population du territoire de Kalemie par rapport à la densité de la population
dans les 3 autres chefferies que compte le territoire de Kalemie, cependant au regard de
nombre d’étudiant, le nombre d’enseignant reste à désirer pour améliorer la qualité des
enseignements et permettre de respecter le calendrier académique fixé par le ministère de
tutelle car nombreuses de ces institutions vivent de la prestation des visiteurs.
Médecins Sans Frontière intervient dans le domaine de la santé (appuis les zones de santé
pour couvrir les épidémies des maladies d’origines hydriques), le PAM intervient dans les aides
alimentaires, FAO intervient dans le domaine de l’agriculture, L’Organisation Non
Gouvernementale Food for Hungry (F.H) exécutant son Projet visant l’amélioration de la vie de
la population dans le domaine de la santé, a pu réaliser les ouvrages hydrauliques et sanitaires
dans 28 Villages du Territoire de Kalemie en 2013 sur les axes suivant : Kalemie-Kyoko en
Chefferie Benze, Kalemie-Mulolwa en Chefferie Tumbwe et Kalemie-Mulembwe en Chefferie
Rutuku. CARITAS intervient dans l’agriculture, l’éducation et l’élevage.
L’ONG WCS (World Conservation Society) intervient dans la conservation de la nature, quant
aux ONG CARITAS, OXFAM Quebec eux sont impliqués dans les activités d’Eau, Hygiène et
Assainissement.
Le Gouvernement Provincial de l’ancien Katanga avait doté 9 Tracteurs plus leurs accessoires
au Territoire de Kalemie, qui sont tous en panne et dont les effets ne sont pas visibles, les
tronçons routiers centre-ville au quartier DAV et la route Bendera sont en pleine réhabilitation ;
ce qui fait un bon image de la ville mais le caniveaux sont à garder propres pour éviter de les
boucher de peur de causer de fortes érosions à la longue d’où la nécessité d’une forte
sensibilisation pour interdire à la population de jeter les déchets ménagers dans ces différents
caniveaux. Le stade Sendwe a été réhabilité ainsi que d’autres maisons de l’Etat.
Toutefois, La REGIDESO dessert une grande partie de la population en eau potable. Cette
amélioration de la desserte en eau potable, est à mettre à l’actif du Gouvernement Provincial
qui a financé les travaux d’implantation d’une deuxième Usine de captage d’eau à
Kamukolobondo. Toutefois, la REGIDESO doit consentir beaucoup d’efforts pour remplacer sa
tuyauterie devenue vétuste et qui laisse échapper beaucoup d’eaux qui contribuent à la
détérioration de la voirie.
Les principaux projets de développement sous financement autre que le Gouvernement sont :
Accessibilité du territoire
Pour l’accessibilité au territoire, nous comptons que plusieurs voies d’accès(Routes, Train,
Biefs navigables, Voies aériennes).
Kalemie étant un carrefour, permet de ravitailler d’autres grands centres de consommation de
notre Pays notamment : Kinshasa, Lubumbashi, Kindu, Bukavu ainsi que les deux Kasaï par
l’Aéroport de Kainda.
La voie ferrée de la SNCC relie aussi Kalemie à Lubumbashi ainsi que les deux Kasaï en
passant par Kamina ; et Kalemie – Kindu au Maniema.
La voie lacustre relie Kalemie à Uvira au Sud-Kivu, Kigoma (Tanzanie), Kalemie-Moba ainsi que
Mpulungu (Zambie) soit Bief fluvial et lacustre navigable : 280 Kms de Kabanga à Sikisimba.
Voie routière : Routes d’intérêt général : Kalemie – Lubumbashi via Moba-Pweto-Kasenga et
Kalemie – Manono
Kilométrage des Routes vitales (Routes d’intérêt national et provincial): (Route en moyen état)
8. Catégorie : National
9. Gares ferroviaires : 8 gares existent
10. Voies ferrées : Longueur : 127 Kms de May baridi à la Gare centrale de Kalemie (711).
11. Bief fluvial et lacustre :
12. Bief fluvial : Néant.
13. Bief lacustre : un, long de 280 Kms de Kabanga à la limite avec le Sud-Kivu, à Sikisimba
à la limite avec le Territoire de Moba.
Nombreux parmi ces différentes routes sont en état de délabrement avancé. La voie fluviale est
exploitée aussi bien par le boat que par les bateaux. Les routes de desserte agricole en état
critique sont Kalemie – TABBA : 15 Km et la route Kalemie- KATIBILI : 12Km.
Toutefois, il faut signaler que le territoire de Kalemie ne dispose aucune route provinciale.
Réseaux de communication
Tableau 21 : Les Réseaux de communication sont :
Africel : Non
Airtel : Oui
Orange : Oui
Vodacom : Oui.
Attraits touristiques
Parcs Non
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Oui
Sites touristiques Non
Sites sacrés Non
Le territoire de Kalemie ne comprend ni parc, ni air protégé, ni domaine de chasse ni le jardin
zoologique.
Différentes alternatives ont été considérées au cours du projet toutefois celles-ci sont limitées
par les besoins de réserves de calcaire, d'argile et de latérite de qualité à proximité, des routes
de transport ainsi que du réseau électrique national.
Effets positifs de la situation « sans projet » : Du point de vue purement biophysique, l’option «
sans projet » qui consiste à ne pas réaliser les activités du projet, sera sans impact négatif
majeur sur l’environnement biophysique et sur le milieu humain: pas de dégradation des
ressources naturels, des habitats de faunes, des zones humides ; pas de nuisances et de
perturbation du cadre de vie par les travaux etc.
Enfin, l’absence du Projet risque d’engendrer un accroissement continu des importations du ciment
et de la chaux en RDC. L’absence d’investissements privés dans ce secteur conduirait la RDC à
une dépendance insoutenable, avec le risque de nouvelles crises du secteur minier. La situation «
sans projet » se traduira également par la continuation de l’abandon et le non valorisation de nos
ressources minières du Pays.
Le projet de la société GLC n’est pas le fait du hasard, il est le résultat d’un ensemble de
facteurs qui portent en eux les raisons suivantes :
L'exploitation minière à ciel ouvert a été considérée comme méthode minière alternative,
l'exploitation minière à ciel ouvert ayant été sélectionnée comme l'approche la plus sûre et la
plus économique. La technologie de production du ciment choisie est la "Meilleure Technologie
Disponible" (MTD) de pointe pour les contrôles environnementaux et l'efficacité énergétique.
Une technologie économe en eau pour le processus de séchage et des systèmes de
refroidissement ouverts à recirculation sera utilisée. Les méthodes de contrôle de pollution de
l'air à mettre en place incluent les filtres en tissus et les technologies précipitateurs
électrostatiques (PES). L'eau brute pour le refroidissement du processus et l'utilisation
domestique est disponible.
De l’analyse comparative des variantes avec ou sans projet, il ressort que les bénéfices induits par
la variante « Avec Projet » sont réels comparés aux impacts environnementaux et sociaux de la
mise en œuvre d’un tel projet. Bien qu’il y ait des risques de perturbation sommaire des conditions
environnementales de base du site, les bénéfices macro-économiques et environnementaux sont
extrêmement importants notamment en termes de souveraineté en matériaux de construction et de
réduction de la dépendance de la région en ciment.
En outre, le PGES développera des mesures qui permettront de minimiser et de compenser les
pertes et les risques d’impact sur le milieu biophysique et humain. Dès lors, la mise en œuvre du
projet est préconisée par le Consultant tout en recommandant une mise en œuvre efficace du
PGES.
de Kabimba démontrent sa conformité à accueillir une nouvelle usine de cimenterie au titre des
normes IFC et de la réglementation nationale. Le type d’habitat naturel modifié témoigne de la
faible sensibilité environnementale du site et le faible risque de modification des écosystèmes dans
la zone d’influence élargie par les activités du projet.
De l’analyse comparative d’un processus de fabrication :
Le constituant principal des ciments industriels actuels est le clinker, mot anglais signifiant
« scorie ».
Le clinker est obtenu en cuisant, vers 1 450 0C, des mélanges appropriés de calcaire et d'argile,
appelés crus. L'argile, principalement composée de silicates d'alumine, se scinde sous l'effet de la
chaleur en ses constituants, silice et alumine, qui se combinent ensuite à la chaux provenant du
calcaire pour donner des silicates et des aluminates de chaux.
La fabrication du ciment comporte tout d'abord une extraction du calcaire et de l'argile dans de
grandes carrières, bien équipées mécaniquement. Des problèmes délicats sont parfois posés par
les carrières peu homogènes ; dans les cimenteries modernes, ils sont résolus par la pré
homogénéisation. Cette opération s'effectue dans de vastes hangars où le cru est rationnellement
analysé et mélangé. Ce dernier est ensuite broyé très finement, les réactions chimiques qui se
développent dans la zone de « clinkérisation » ne pouvant avoir lieu que pour des grains de
quelques micromètres de grosseur. Le cimentier peut alors choisir entre quatre voies : humide,
semi-humide, semi-sèche et sèche, voie la plus employée aujourd'hui.
Dans la voie humide, le cru est broyé et malaxé avec suffisamment d'eau (de 30 à 40 p. 100) pour
constituer une pâte liquide. Ce procédé est simple et sûr, mais consomme beaucoup de
combustible pour évaporer l'eau excédentaire ; c'est pourquoi on lui préfère, la fabrication par voie
sèche. Le malaxage s'effectue mécaniquement dans de très grandes cuves cylindriques en béton,
où le cru peut être corrigé chimiquement par des additions appropriées de calcaire ou d'argile et où
une homogénéisation finale est assurée.
La voie semi-humide commence comme la précédente, puis le cru est débarrassé d'une partie de
son eau dans des filtres-presses.
Dans la voie sèche, le cru est séché s'il y a lieu, puis broyé très finement après avoir été
homogénéisé et, éventuellement, corrigé chimiquement dans de grands silos équipés pour un
L'identification des impacts du projet est basée sur l'analyse des relations conflictuelles
possibles entre le milieu récepteur et l’usine à implanter. Cette analyse permet de mettre en
relation les sources d'impact associées aux phases de construction, d'exploitation et
d'entretien de la nouvelle u s i n e et les différentes composantes du milieu susceptibles
d'être affectées.
6.1.1 Démarche générale
Les principales étapes menant à l’appréciation de l’importance de l’impact sont présentées ci-
dessous et peuvent être résumées comme suit :
Appréciation de la valeur environnementale de l’élément affecté;
Évaluation de l’intensité de l’impact à partir du degré de perturbation ou de bonification
et de la valeur environnementale;
Détermination d’un indice durée/intensité, à partir de la durée, de l’intensité et de
l’étendue de l’impact. Enfin, en comparant cet indice à l’étendue de l’impact, l’appréciation
globale de l’importance de l’impact est obtenue.
Extraction du calcaire des mines captives Transport du calcaire concassé des mines à l’usine
Transport des autres correctifs/additifs vers l’usine; Préparation de la farine crue par addition des
correctifs au calcaire Transformation de la farine crue en clinker; Refroidissement et récupération
de chaleur; Mélange et broyage du clinker avec ajout d’additifs Conditionnement et expedition;
Les principales activités et actions à entreprendre et leur impact durant la phase d’exploitation
de l’usine et des mines sont résumés ci-dessous. Des résumés similaires ont été préparés pour
les phases de construction et de clôture.
3 Socioéconomique Acquisition de terres Paiement des taxes et Perte de terres agricoles Perte des pâturages
redevances
Création d’emplois directs et indirects Emplois de travailleurs locaux Opportunités d’affaires pour les locaux
Développement d’infrastructures comme les routes, Augmentation du revenu par habitant Augmentation du taux
les centres de santé, les transports, etc. d’alphabétisation;
Mise en œuvre de programmes d’aide sociale
Changement du niveau de vie Développement régional Epargne de devises
Demande de produits locaux et de produits
agricoles Développement de la zone verte
Fort : lorsque l'intervention sur le milieu ou le projet dans son ensemble améliore
considérablement les conditions de vie des communautés résidantes ou utilisatrices
de sorte que leur qualité de vie soit grandement améliorée et que des modifications
de leurs habitudes de vie ou de leur productivité pourront, dans certains cas, être
observées;
Moyen : lorsque l'intervention sur le milieu ou le projet dans son ensemble améliore
les conditions de vie des communautés résidantes ou utilisatrices sans pour autant
modifier significativement leurs habitudes ou leur productivité;
Faible : lorsque l'intervention sur le milieu ou le projet dans son ensemble améliore
légèrement les conditions de vie des communautés résidantes ou utilisatrices.
La valeur environnementale
La valeur environnementale exprime l'importance relative d'une composante dans son
environnement. Cette valeur est déterminée en considérant, d'une part, le jugement des
spécialistes qui doivent, à partir de leur expertise dans leur domaine respectif, évaluer la
valeur intrinsèque définie par l'intérêt et la qualité de la composante et, d'autre part, la
valeur sociale que démontrent les intérêts populaires, légaux et politiques visant la
L’impact qualitatif du projet proposé durant les phases de construction et d’exploitation est
résumé ci- dessous :
Cette section décrit les sources d’impacts potentiels découlant des principales activités requises
pour la réalisation du projet. Ces activités sont regroupées en fonction des principales étapes
de réalisation, soit la phase de pré-construction qui vise à préparer le terrain pour recevoir le
chantier (aire d’entreposage, roulottes de chantier, Construction des accès), la phase de
construction de l’usine et des équipements connexes et la phase d’exploitation. Le tableau 07
présente la matrice des impacts potentiels sur les éléments du milieu récepteur en fonction des
activités du projet, elles-mêmes regroupées à l’intérieur des étapes ou phases de réalisation.
Tableau n°37 : Résumé des évaluations de l'importance des impacts avant et après la mise en application des mesures de gestion recommandées
Placement des infrastructures du projet, causant une perte transitoire des ressources en sols et un changement
des caractéristiques des sols, des capacités des terres et de l'utilisation des terres. Moyenne - Moyenne -
Placement des infrastructures permanentes du projet, causant une perte permanente des ressources en sols et
Sols, Moyenne - Moyenne -
un changement des caractéristiques des sols, des capacités des terres et de l'utilisation des terres.
capacité des
terres et Déversement des produits chimiques et infiltrations des déchets résultant en une perte permanente des
ressources en sols et un changement des caractéristiques des sols, des capacités des terres et de l'utilisation Moyenne - Faible -
utilisation
des terres des terres.
Défrichage du site pouvant causer une perte permanente des ressources en sols, un changement potentiel des
caractéristiques des sols, des capacités des terres et d'utilisation des terres du fait de l'augmentation de l'érosion. Moyenne - Faible -
Augmentation des émissions de PM10 résultant du défrichage des terres, des travaux et des mouvements de
véhicules Faible - Faible -
Qualité de l’air Augmentation des émissions de gaz (SO2, NOx, CO et COV) résultant des émissions d'échappement des
véhicules et du brûlis de biomasse. Faible - Faible -
Perte de l'habitat de savane du fait du défrichage et des activités de terrassement Moyenne - Faible -
Perte de l'habitat forestier du fait du défrichage et des activités de terrassement Moyenne - Faible -
Perte de l'habitat aquatique du fait du défrichage et des activités de terrassement Moyenne - Faible -
Pertes ou dérangement des espèces préoccupantes à cause du défrichage du site et des activités de
construction Moyenne - Faible -
Pertes ou dégradation des processus écologiques à cause du défrichage du site et des activités de construction
Moyenne - Faible -
Ecologie Fragmentation des habitats et des processus écologiques du fait du positionnement des infrastructures du projet
et Moyenne - Faible -
biodiversit Modification ou dégradation des habitats aquatiques du fait de l'altération des régimes hydrologiques et de la
é qualité des eaux de surface ou souterraines Moyenne - Moyenne -
Introduction des plantes invasives étrangères du fait du défrichage du site et du dérangement de la végétation. Moyenne - Faible -
Entrave de la photosynthèse et des taux de transpiration des plantes à cause de la génération de poussière Faible - Faible -
Impact de la circulation liée à la construction sur la capacité d'utilisation de la route Moyenne - Faible -
Impact de la circulation liée à la construction sur le flux de circulation à kalemie et sur l’axe kabutonga-kabimba Moyenne - Faible -
Circulation Impacts pour la sécurité des communautés locales et des autres utilisateurs de la route à cause de
l'augmentation du taux d'accidents aux cours de la construction Moyenne - Moyenne -
Impacts socio-économiques
Population et Afflux potentiel de personnes à la recherche d'un emploi dans la zone, et risques associés
mouvement Moyenne - Faible -
démographiqu
e
Augmentation des chances de transmission des maladies telles que le VIH/SIDA et les MST du fait de l'afflux
principalement d'hommes à la recherche d'un emploi et de travailleurs Faible - Faible -
Pression accrue sur les infrastructures de santé du fait de l’afflux lié au projet. Moyenne - Faible -
Santé Augmentation des risques d'accidents et de blessures des communautés du fait de l'amélioration des routes et de
la circulation additionnelle. Faible - Faible -
et
sécurité La présence visible de la police de la RDC dans la zone du projet, et leur détachement comme sous- contractant
pour la sécurité de la mine Faible - Faible -
Terres et
ressource Délocalisation physique des ménages résidant dans le Village Yuku et la protection des groupes vulnérables Elevée - Moyenne -
s
naturelles
Avantages locaux et régionaux résultant d'une augmentation des revenus pour le Gouvernement Faible +
Impacts Stimulation d'une augmentation des investissements régionaux dans l'économie de la RDC Faible +
économique
Génération d'emplois directs, indirects et induis, et de revenus Moyenne + Moyenne +
s
Dommages indirects aux ressources archéologiques de l'âge de pierre à cause des activités de transformation des
Ressources terres Moyenne - Faible -
du patrimoine
Dommages indirects aux cimetières à cause des activités de transformation des terres (vibration) Moyenne - Faible -
culturel
Services de Réduction de la disponibilité des ressources naturelles et des services de l'écosystème pour les communautés
l'écosystèm locales Moyenne - Faible -
e
PHASE D'EXPLOITATION
Impacts biophysiques
Emissions PM10 à cause des activités de la carrière et de la poussière entrainée par les véhicules affectant la
qualité de l'air dans les villages proches Moyenne - Faible -
Emissions de poussière des activités de la cimenterie affectant la qualité de l'air pour les communautés voisines
Qualité de l’air Moyenne - Faible -
Emission de gaz (SO2, NOx et CO) des activités de la cimenterie affectant la qualité de l'air pour les
communautés voisines Moyenne - Faible -
Bruit continuel résultant des opérations pendant la journée de la carrière, de l'usine de ciment et des
infrastructures associées Elevée - Faible -
Bruit et Bruit continuel résultant des opérations pendant la nuit de l'usine de ciment et des infrastructures associées Moyenne - Moyenne -
vibration
Pression de la déflagration et vibrations résultant des explosions dans la carrière Elevée - Moyenne -
Pertes ou dérangement des espèces de faune préoccupantes à cause des collisions et des dérangements
sonores Moyenne - Moyenne -
Déversement de l'eau contaminée de la mine dans les ressources en eaux de surface, affectant les utilisateurs en
aval Elevée - Faible -
Risque d'inondation de l'infrastructure du projet du fait de son implantation aux environs du lac tanganyika Moyenne - Faible -
Ressources Assèchement de la carrière résultant en une baisse des eaux souterraines et une contribution réduite aux débits
en eau de base des eaux de surface et aux zones humides, affectant les utilisateurs Elevée - Moyenne -
Afflux des eaux de pluie dans la mine, réduisant les flux des eaux de surface et la disponibilité pour les
utilisateurs Elevée - Moyenne -
Extraction d'eau brute pour le projet réduisant la disponibilité pour les autres utilisateurs Moyenne - Faible -
Pertes du sentiment de place affectant les communautés locales à cause des infrastructures du projet et de
Visuel l'éclairage Moyenne - Faible -
Impact sur la capacité d'utilisation de la route kabutonga - kabimba affectant les autres utilisateurs de la route Moyenne - Moyenne -
Impact sur la circulation sur le tronçon kalemie – taba congo- kabimba affectant les autres utilisateurs de la route Moyenne +
Circulation
Augmentation des taux d'accidents routiers et sécurité routière des autres utilisateurs de la route Elevée - Moyenne -
Impacts socio-économiques
Impacts Avantages locaux et régionaux résultant d'une augmentation des revenus pour le Gouvernement Moyenne +
économique Génération d'emplois directs, indirects et induis, et de revenus Elevée + Elevée +
s
Services de Réduction de la disponibilité des ressources naturelles et des services de l'écosystème pour les communautés
l'écosystèm locales à cause de l'utilisation par le projet, et impacts sur ces ressources Faible - Faible -
e
Population et
mouvement Afflux potentiel de personnes à la recherche d'un emploi dans la zone, et risques associés Moyenne - Faible -
démographiqu
e
Augmentation des chances de transmission des maladies telles que le VIH/SIDA et les MST du fait de l'afflux,
principalement d'hommes à la recherche d'un emploi et de travailleurs Faible - Faible -
Pression accrue sur les infrastructures de santé du fait de l’afflux lié au projet. Moyenne - Faible -
Santé Augmentation des risques d'accidents et de blessures des communautés du fait de l'amélioration des routes et de
la circulation additionnelle. Faible - Faible -
et
sécurité La présence visible de la police congolaise dans la zone du projet, et leur détachement comme sous-
contractant pour la sécurité de la mine Faible - Faible -
Contamination des eaux souterraines résultant des infiltrations des matières et déchets dangereux Faible - Faible -
Sols,
capacité des Remédiation des sols contaminés et démolition des infrastructures du projet, permettant le rétablissement des
Moyenne - Faible -
terres et caractéristiques de base des sols et des capacités des terres
utilisation
des terres
Augmentation des émissions de PM10 résultant du défrichage des terres, des travaux et des mouvements de
Qualité de l’air véhicules Faible - Faible -
Génération de la poussière et dérangement du site du fait des travaux de terrassement et retrait des
Visuel infrastructures du projet, affectant la caractère visuel pour les communautés Moyenne - Faible -
PHASE POST-FERMETURE
Ecologie Augmentation de la chasse/du braconnage de la vie sauvage et la perte des habitats pour la production de
et cultures Moyenne - Moyenne -
biodiversit
é
Ressources Formation d'un lac de mine du fait de l'afflux des eaux de surface et souterraines, causant des risques pour la
en eau sécurité des animaux et des hommes, et une contamination environnementale Faible - Faible -
Sols, Démolition et restauration des infrastructures du projet, permettant le rétablissement des caractéristiques de base
capacité des Moyenne - Faible -
des sols et des capacités des terres
terres et
utilisation
des
terres
Visuel Rétablissement du caractère visuel de base dû à la réhabilitation du site et le retrait des infrastructures du projet Moyenne - Moyenne +
Contamination des eaux souterraines résultant des infiltrations des matières et déchets dangereux Faible - Faible -
Sols,
capacité des Remédiation des sols contaminés et démolition des infrastructures du projet, permettant le rétablissement des
Moyenne - Faible -
terres et caractéristiques de base des sols et des capacités des terres
utilisation
des terres
Augmentation des émissions de PM10 résultant du défrichage des terres, des travaux et des mouvements de
Qualité de l’air véhicules Faible - Faible -
Génération de la poussière et dérangement du site du fait des travaux de terrassement et retrait des
Visuel infrastructures du projet, affectant la caractère visuel pour les communautés Moyenne - Faible -
PHASE POST-FERMETURE
Ecologie Augmentation de la chasse/du braconnage de la vie sauvage et la perte des habitats pour la production de
et cultures Moyenne - Moyenne -
biodiversit
é
Ressources Formation d'un lac de mine du fait de l'afflux des eaux de surface et souterraines, causant des risques pour la
en eau sécurité des animaux et des hommes, et une contamination environnementale Faible - Faible -
Sols, Démolition et restauration des infrastructures du projet, permettant le rétablissement des caractéristiques de base
capacité des Moyenne - Faible -
des sols et des capacités des terres
terres et
utilisation
des
L'impact visuel est évalué à partir du recensement des possibilités de vue sur le site. Elles sont
induites par les caractéristiques topographiques : vues rasantes aux abords du site, compte
tenu de la topographie. La notion d'impact visuel peut être analysée selon les critères suivants :
le mode de perception : statique (depuis une habitation par exemple) et/ou dynamique (sur un
chemin ou une route), l'éloignement par rapport au site : perception rapprochée (moins de 500
m) ou éloignée (plus de 500 m), l'angle de vue de l'observateur : vue rasante et/ou vue
plongeante, la présence ou l'absence d'obstacles (haies, merlons, bâtiments, topographie). Le
paysage correspond quant à lui à une perception de l'espace, image perçue d'un système
complexe d'éléments tels que les formes du relief, l'hydrographie, le mode d'occupation du sol
par l'homme, le patrimoine culturel, ... Cependant, on ne peut analyser un paysage sans y
intégrer une composante qualitative, reposant sur un jugement de valeur, fonction de la
sensibilité et du vécu de l'observateur. L'analyse du paysage résulte donc à la fois d'une
approche scientifique et d'une approche individuelle subjective.
Les échanges visuels entre le site et les environs sont concentrés côté est car le site est
masqué par des colines dans les autres directions. Plusieurs degrés de perception ont été
définis selon l’éloignement du projet :
Le site sera visible dans des conditions qui n’évolueront pas beaucoup, étant donné que les
chantiers seront essentiellement masqués par les ateliers qui resteront en place. L’évolution de
la perception liée à l’extension du site sera davantage visible aux abords du village kabimba. La
zone de stockage de produits finis et de découverte formera un relief qui, par ailleurs, masquera
en grande partie l’extension du site. Enfin côté Sud, au droit du nouvel accès du site,
l’aménagement pour la création de la voie d’accès en direction du site créera une nouvelle
perception visuelle, extrêmement limitée. Depuis les points de vue plus éloignés, le site restera
surtout perceptible par la présence des différents bâtiments du site : sommet des hangars et de
silos, sommet des nouveaux bâtiments et les zones de stocks. Les éléments et surfaces
minérales perçues resteront néanmoins d’emprise similaire à ceux de l’état actuel. L’impact
depuis les points de vue rapprochés est donc faible.
L’éloignement, le site n’est désormais visible qu’à travers la présence des bâtiments dans les
horizons dégagés, uniquement depuis l’est. En effet, depuis les autres directions, le site est
masqué par des boisements importants. Ainsi, l’impact devient très faible à nul. Les effets
visuels seront des effets directs, et temporaires car liés à la durée de l'exploitation.
1. L'air.
Les gaz émis sont le dioxyde de carbone (CO2 ), le monoxyde de carbone (CO), les
hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM), le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde
d'azote (NO2).
Ces gaz se dissipent rapidement dans l'air et n'auront pas d'incidence sur la santé des
travailleurs puisqu'il s'agit d'un milieu ouvert et ventilé.
Ces impacts provoquent la diminution de la visibilité, de la radiation solaire au niveau du sol et
l’accroissement des retombées des poussières sur les habitations et les terrains environnants
se trouvant dans la direction des vents dominants.
Les matières premières du ciment sont souvent séchées pendant la préparation et le broyage,
et l'humidité est rejetée sous forme de vapeur d'eau inoffensive. Pendant la cuisson des
matières premières (fabrication du ciment), le carbonate de calcium est transformé en oxyde de
calcium, laissant s'échapper le dioxyde de carbone (CO2) contenu dans le calcaire.
Les émissions gazeuses sont constituées du CO2 de décarbonation et des effluents gazeux des
combustibles, ainsi que, dans une moindre mesure, de vapeur d'eau. Elles peuvent contenir
aussi des composés soufrés (en général sous forme de SO 2) et de l'oxyde d'azote (NOx). Les
émissions de chlore et de fluor sous forme de vapeurs et de gaz sont évitées grâce à la fixation
des éléments polluants dans la masse de cuisson. On peut aussi avoir le monoxyde de
carbone.
Les émissions de vapeur d'eau et de CO2 varient selon le processus et le rejet des composés
soufrés peut être considérablement réduit grâce à des matériaux et des combustibles adaptés
et à une régulation judicieuse du système de combustion. Les composants soufrés peuvent être
partiellement agglomérés par le clinker de ciment pendant la cuisson. Ce n'est que dans des
conditions de production spécifiques, par exemple en cas d'excédent de soufre dans les
matières premières et le combustible, ou en présence d'une combustion réductrice que l'on
constate ponctuellement un rejet important de SO2.
Dans les fours à ciment, la température des flammes peut atteindre 1 800°C, et l'oxydation de
l'azote de l'air peut entraîner le rejet d'oxyde d'azote en quantités importantes.
Une usine de ciment utilise souvent des huiles, des solvants, des restes de colorants, des vieux
pneus ou d'autres déchets combustibles comme combustibles complémentaires. Ces déchets
contiennent des éléments polluants, mais ceux-ci sont normalement agglomérés par le clinker
et ne sont pas rejetés dans les effluents gazeux. Si des combustibles de ce type sont utilisés, le
processus doit être soumis à des contrôles de sécurité appropriés afin d'éviter le rejet d'autres
matières polluantes.
b. La poussière
c. Les bruits
Les abattages à l'explosif pratiqués pour extraire les matières premières sont responsables de
nuisances acoustiques ponctuelles et d'ébranlements. Un système de mise à feu adapté permet
Les fours de cuisson sont nécessairement équipés de nombreux gros ventilateurs, très
bruyants, et l'entreprise doit là aussi prévoir des mesures de protection contre le bruit
(enveloppes insonorisant).
Pour éviter les nuisances, les usines surtout du ciment doivent respecter un éloignement de
500m minimum des zones habitées. Le niveau de bruit dans les zones d'habitation. La pollution
sonore se mesure par le décidel (bd) qui est l'unité de mesure dans une échelle d'intensité.
Dans les usines de ciment, de nombreuses machines ont un niveau de bruit élevé malgré les
progrès techniques réalisés. Des équipements statiques permettent généralement de réduire
globalement le bruit. Les postes de travail fixes installés dans ces zones (postes de contrôle
etc.) doivent être insonorisés. Si le niveau de bruit permanent reste élevé, l'entreprise doit
fournir à ses employés une protection auditive, dont le port est obligatoire pour éviter les
affections auditives. Dans ces zones, le port d'une protection auditive est obligatoire même pour
des interventions de courte durée.
d. L'eau
Les Cimenteries consomment de grandes quantités d'eau, mais leurs eaux de procédé ne sont
pas polluantes. Une usine de ciment consomme environ 0,6 m3 d'eau/t de ciment pour le
refroidissement des machines. La plus grande partie de cette eau est recyclée, les
prélèvements d'eau fraîche se limitant à l'eau d'appoint nécessaire pour compenser les pertes
dans le circuit.
Dans les installations par voie sèche, l'eau sert également au refroidissement des fumées des
fours, ce qui représente environs 0,4 - 0,6 m3 d'eau/t de ciment. Les usines utilisant le procédé
par voie humide nécessitent encore environs 1 m3 d'eau/tonne de ciment pour le broyage du
mélange séché. Cette eau est restituée par évaporation.
e. Les sols
Si les dépoussiéreurs ne sont pas convenablement entretenus, la poussière qui retombe peut
entraîner la pollution des sols aux alentours des usines de ciment.
Dans les usines de ciment, il est possible que certaines composantes spécifiques des matières
premières (minerai de fer ou depuis une époque récente déchets combustibles de plus en plus
utilisés) introduisent dans le processus des éléments traces nuisibles à l'environnement.
S'ils sont en fusion, ces polluants sont presque totalement absorbés, chimiquement agglomérés
et rendus inoffensifs dans le clinker.
Pour exclure tout risque de nuisance lors de l'utilisation de constituants spéciaux ou de déchets
en provenance d'autres industries, des analyses doivent être mises au point en ce qui concerne
les éléments traces dangereux pour l'environnement comme le plomb (Pb), le cadmium (Cd), le
tellure (Tl), le mercure (Hg) et le zinc (Zn) qui se déposent dans les poussières filtrées.
Le cas échéant, on aura recours à des techniques telle la séparation des poussières afin
d'éviter l'accumulation des matières polluantes dans le processus.
Les cimenteries utilisent des matières premières extraites près de la surface du sol. Des
dégradations ne peuvent être épargnées au site de l'extraction. Le choix du site pour
l'implantation d'une usine de ciment, doit tenir compte des aspects écologiques.
En cas d'implantation dans les zones agricoles, il faut étudier les nouvelles sources de revenus
possibles pour les personnes concernées, les femmes en particulier. Outre le respect de la
réglementation sur les effluents gazeux, la poussière, le bruit et l'eau, une étude portant sur les
données du sous-sol, l'intégration des installations dans le paysage et l'infrastructure du site
s'imposent.
Les effets sur l'environnement ne se limitant pas à l'enceinte de l'usine, les groupes de
population concernés, en particulier les femmes et les enfants, doivent pouvoir bénéficier des
prestations d'un service de soins médicaux.
Pour la production d'une tonne de ciment, les besoins en matières premières s'élèvent à 1,6 t, à
laquelle vient s'ajouter du plâtre, ce qui fait un besoin total d'environ 1,65 t.
Sur la flore
Les habitats modifiés sont des aires qui peuvent abriter une large proportion d’espèces
animales et/ou végétales exotiques et/ou dont l’activité humaine a considérablement
modifié les fonctions écologiques primaires et la composition des espèces. Les
habitats modifiés peuvent comprendre les aires aménagées pour l’agriculture, les
plantations forestières, les zones côtières récupérées à la mer et les aires récupérées
aux marécages.
Les habitats naturels sont composés d’assemblages viables d’espèces végétales et/ou
animales qui sont en grande partie indigènes et/ou dont les fonctions écologiques
primaires et les compositions d’espèces n’ont pas fondamentalement été modifiées par
l’activité humaine.
Les habitats critiques sont des aires ayant une valeur élevée en biodiversité,
notamment (i) leshabitats d’une importance cruciale pour les espèces en danger
critique d’extinction et/ou en danger d’extinction; (ii) les aires d’une grande importance
pour les espèces endémiques et/ou distribution limitée ; (iii) les aires d’une grande
importance abritant des concentrations internationales importantes d’espèces
migratoires et/ou d’espèces uniques ; (iv) les écosystèmes gravement menacés et/ou
uniques ; et (v) les aires qui sont associées à des processus évolutifs clés.
Il ressort de ces différentes définitions que, dans le contexte de kabimba où est localisée la
zone du projet, nous sommes ici dans le cas d’un habitat modifié. Les détails ci-après
permettent de le confirmer.
Le contexte écologique de kabimba le situe dans une zone de savane arbustive à
buissonnante. L’essentiel de l’espace en dehors des zones habitées a une vocation agricole,
ce qui explique l’importance des défrichements et la dégradation du couvert végétal naturel.
Dans la zone d’étude élargie qui couvre les localités de Kabutonga,tabac congo et kabimba et
leurs environs, il subsiste des essences ligneuses surtout constituées d’acacia sp et d’épineux.
Conformément à la norme de performance 6 de l’IFC, l’analyse de l’impact du projet de la flore
a été faite sous l’angle des services écosystémiques.
Ainsi, pour les espèces les plus présentes c’est-à-dire celles dont l’indice d’importance relative
dépasse 10, nous avons cherché à voir leur valeur d’usage (voir tableau ci-dessous) et leurs
principales parties exploitées.
Sur la faune
La zone d’influence directe du projet est caractérisée par une faible représentation d’habitats
fauniques. En phase de travaux et d’exploitation, les bruits et vibrations engendrés par les
engins notamment, provoqueront un effet de dérangement et de perturbation de la faune.
Cependant, cet impact, bien que direct, sera temporaire sur la majorité de la faune qui demeure
très mobile.
En revanche, les animaux peu mobiles (certains insectes, reptiles, amphibiens…) sont
susceptibles d’être tués, par exemple par ensevelissement lors de découverture, du
remblaiement et entreposages des morts terrains. Cet impact irréversible pour les individus
détruits restera faible car limité aux zones de découvertures et entreposages et de circulation
des engins, ainsi qu’à quelques espèces dont aucune n’est sensible où protégée.
Compte tenu de la variation des émissions susceptibles d’être générées sur le site et afin
d’identifier les dangers sur la santé des populations, il convient de préciser les risques des
éléments dangereux retenus (bruits, poussières). L’impact est donc à considérer sur les
populations susceptibles d’être exposées, ici en périphérie du site (hors personnel de carrière).
a) Les émissions sonores et vibratoires Les caractères sonore et vibratoire sont définis par les
niveaux d’exposition réglementaire (émergence pour les bruits et seuil vibratoire pour les
vibrations). Le bruit : Les effets du bruit (environnement bruyant) sur la santé sont la
diminution ou la perte d’audition, mais également la diminution de la concentration, de la
capacité de mémoire et des performances intellectuelles. Le bruit prolonge l’état de fatigue
physique et nerveuse en dehors du travail. Dans le secteur professionnel, il a été observé que
des ouvriers exposés à des niveaux sonores supérieurs à 95 dBA ont eu nettement plus
d’accidents du travail en 5 ans que d’autres exposés à moins de 90 dBA. Le projet se trouve
dans un environnement rural relativement calme où l’activité de la carrière est insérée depuis de
nombreuses années. La modélisation des effets sonores devant être subis par les habitations
les plus proches du projet apporte des valeurs d’émergence conformes à la réglementation pour
ces ZER (Zones d’Émergence Réglementées). Les niveaux de bruits ambiants resteront
compris entre 35 et 40/45 dBA, ce qui correspond à des ambiances assez calmes ou de bruits
courants qui ne sont pas de nature à entrainer des effets sur la santé.
b) L’habitat
Le projet sera sans effet direct sur la croissance démographique et la capacité d’accueil de la
commune, aucun logement n’étant construit ou détruit dans le cadre du projet. Cette exploitatio
n ne se fera pas au détriment de terrains constructibles ou voués à le devenir. Les habitations r
écentes sont assez dispersées, la pression liée à l’urbanisme et à la disponibilité des terrains e
st faible. La présence des carrières sur le secteur ces dernières années n’a pas empêché la c
réation de plusieurs maisons neuves.
Le projet est distant de plus de 500 m de toute habitation. Le projet n’entre pas en interaction
avec la disponibilité foncière du secteur. L’effet du projet sur le foncier et l’habitat peut être co
nsidéré comme négligeable.
Les premières entités recensées sont distantes de plus d 400 mètres du site. Des mesures sero
nt prises par l’exploitant vis-à-vis d’éventuels vestiges. L’effet sur le patrimoine archéologique
devrait donc être nul.
1 ‐ Les activités extractives Le projet de carrière sur ce site va se substituer à la carrière des ca
lcaires et va contribuer à l’alimentation en ciment dans la région.
GREAT LAKE CEMENT mettra en place au sein de son équipe projet une équipe chargée de
superviser et administrer l’ensemble des activités liées à la bonne marche de la gestion
environnementale et sociale du projet.
Cette équipe sera dirigée par un superviseur Hygiène, Sécurité et Environnement.
Le superviseur HSE est responsable du suivi des questions d’ordre HSE, environnemental et
social relatives au projet. Le superviseur HSE relève du Directeur de projet (ou Directeur
exploitation) qui est responsable de diriger l’ensemble des activités relatives à la construction.
Le Directeur est imputable de la qualité des résultats, tant en phase de préparation, de
construction ou d’exploitation. Il est chargé d’administrer, gérer, suivre et contrôler la bonne
mise en œuvre des recommandations de l’EIES (PHSE, PGES et PIR).
Le superviseur HSE est en charge de l’approbation des documents
suivants :
Le Plan Santé, Sécurité et Environnement (PHSE) élaboré ;
Le tracé de la ligne optimisé selon les critères environnementaux et sociaux ;
Les plans de déboisement et d'occupation des sols temporaires ou permanents ;
Les modifications éventuelles apportées aux PHSE concernant les règles et plans de
circulation au cours des travaux de construction ;
Les modifications éventuelles apportées au PGES ou au PIR.
Il a sous sa responsabilité deux équipes : l'une pour le suivi HSE et l'autre pour le suivi
environnemental et social, qui assurent une présence régulière sur le terrain (chantiers et sites
de vie des travailleurs) durant les travaux.
Il recrute pour des missions spécifiques des experts extérieurs (experts en environnement).
Il reçoit les rapports hebdomadaires des équipes de suivi HSE et de suivi environnemental et
social pour communication au sein de l’équipe de projet ( unité de gestion). Il est en charge
de la coordination des enjeux environnementaux et sociaux et de sécurité sur les
chantiers en relation avec l'équipe de suivi technique du projet.
L’équipe de suivi PHSE
L’équipe technique
L’équipe technique de GREAT LAKE CEMENT réalise les études de détails et les travaux de
constructions du projet. Elle devra organiser son travail de façon à se conformer aux
obligations environnementales et sociales et sécuritaires contractuelles, telles que définies
dans le PHSE.
Le Responsable HSE collecte des rapports journaliers de ses équipes et transmet des
compilations hebdomadaires au Superviseur HSE. Il dispose d'une équipe complète de
techniciens, superviseurs et formateurs, ainsi que de personnel administratif.
Cette équipe a pour rôle d'assurer la diffusion et l'information des personnes soumises au
PHSE, et de contrôler de façon interne le respect des engagements du PHSE par l'ensemble
des travailleurs (employés par l’Entreprise Contractante ou par les sous-traitants).
Cette équipe est placée sous la direction du Responsable HSE.
assureront la mise en œuvre des mesures de suivi et de contrôle prévues dans l'EIES, sauf
pour les mesures de suivi/contrôle qui seront réalisées par le Superviseur HSE et GREAT
LAKE CEMENT Sarl.
7.1.2 Communications
Le tableau suivant présente des articulations clés en matière de communication interne entre
les parties prenantes pendant la période de construction. Cette procédure devra être
développée en plus grand détail avant l'engagement du projet en fonction de l'organisation
définitive du Projet.
Tableau n°40 : articulations clés en matière de communication interne entre les parties
prenantes pendant la période de construction
Les communications singulières sont destinées à acter par écrit des évènements isolés:
Approbation : les approbations sont émises par le Superviseur HSE pour acter la
bonne réalisation d'une mesure prévue dans le cadre du PGES ou du PIR.
Constat de défaillance : les constats de défaillance sont émis par les équipes de
suivi PHSE, PGES/PIR ou par le Superviseur HSE pour marquer une déviation par
rapport aux obligations de l'EIES (incluant le PGES et PIR). Les constats de
défaillance définissent les mesures correctives à mettre en place. L'absence de
mise en œuvre des mesures correctives autorise de fait le Superviseur
Environnemental à bloquer les paiements de l'Entreprise Contractante en fin de mois.
7.1.3 Le Plan Hygiène-Sécurité/Santé-Environnement (PHSE)
Tous les éléments ci-dessus ne pouvant être déterminés en début de chantier, le PHSE
doit être considéré comme un document évolutif, que l’Entreprise Contractante mettra à jour
en fonction de l'avancée du chantier et du programme des travaux. Chaque mise à jour sera
soumise à l'approbation du Superviseur HSE. Signalons que d’autres points relatifs à la
gestion HSE du chantier seront intégrés au PHSE si nécessaire.
Le chronogramme sur les activités du plan de gestion environnementale et sociale est décrit
dans le tableau ci-dessous.
7.2 Coût de mise en œuvre du PGES
Les coûts associés au PGES seront comptabilisés précisément à une étape subséquente. À
minima ces coûts devront prendre en considération les éléments de frais de fonctionnement
en personnel et en matériel ainsi que les éléments associés aux recommandations
environnementales de l’EIES:
Frais de fonctionnement :
Personnel :
Superviseur HSE
Surveillant HSE barrage
Surveillant HSE ligne
Surveillant environnemental barrage
Avant le démarrage des travaux, la société GREAT LAKE CEMENT sarl et les prestataires
retenus doivent :
Il a pour rôle d’amener les différents intervenants sur le site du projet à adopter un
comportement respectueux de l’environnement afin d’assurer sa protection. Il doit également
s’assurer de la mise en œuvre des mesures du PGES et en documenter toutes les actions y
relatives.
des engins et véhicules utilisés lors des travaux (état, niveau d’émission) ;
du parc automobile du chantier, etc. ;
du personnel (port d’équipement de travail) ;
des cours d’eau et les zones sensibles (pollution, niveau de dégradation) ;
des aires de stationnement et d’entretien ponctuel du matériel roulant (pollution);
du dispositif de sécurité et d’urgence (existence, état, fonctionnement, accessibilité) ;
les déchets issus des travaux d’Construction et de construction, etc.
Il s’agit des outils qui sont utilisés pour le contrôle des prestations qui relèvent de la gestion de
l’environnement. Ces outils seront confectionnés par le responsable environnemental de
GREAT LAKE CEMENT sarl. Il s’agit de :
C’est un document qui renseigne sur les activités environnementales quotidiennes de GREAT
LAKE CEMENT et/ou de ses prestataires de services sur les activités du projet. Il attire
l’attention des intervenants sur tout problème environnemental constaté lors de la mise en
œuvre d’une activité et propose la mesure correctrice à prendre.
Tout travail environnemental réalisé doit faire l’objet d’une fiche de réception environnementale
attestant que le travail a été effectué conformément aux prescriptions du cahier de charges. Au
cas où le travail est exécuté par un sous-traitant, ces fiches sont indispensables pour le
paiement des décomptes.
Les réunions prévues pour la sensibilisation des riverains et du personnel travaillant sur
le chantier de construction, sur les enjeux liés à la préservation de l’environnement doivent
être assorties de compte-rendu précisant clairement les thèmes abordés, les groupes cibles
sensibilisés, la liste de présence et les diverses réactions enregistrées.
Le Comité de Suivi
Ce Comité de Suivi pourrait être composé, en plus des services de GREAT LAKE CEMEN
déjà impliqués, des membres suivants :
• Un représentant de ACE,
• L’Administrateur du territoire ou son délégué,
• Le Chef de Chefferie ou son délégué,
• 2 chefs de quartiers ou de villages,
• 3 délégués d’associations locales,
• 1 représentant de GREAT LAKE CEMENT.
Une première réunion du Comité de Suivi aura lieu dans le mois qui suivra le démarrage
des travaux. Cette première réunion (date, lieu, etc.) sera mobilisée par le Maître
d’Ouvrage. Lors de cette première réunion, le Comité de Suivi élira son Président et
secrétaire et se prononcera sur une proposition de statuts préparée par le Maître d’Ouvrage
(périodicité des réunions, fonctionnement, modalités de suivi technique comme le suivi des
Indicate, etc.).
La surveillance et le suivi environnemental et social devront être effectués comme suit : La surveillance
environnementale des travaux sera effectuée à deux niveaux :
par l’Expert Environnement et Social de GREAT LAKE CEMENT qui devra, sur la base de la
présente EIES, établir les exigences environnementales et sociales applicables à
l’Entreprise et analyser les rapports de surveillance qui lui parviendront de son Ingénieur
Conseil;
par l’Expert Environnement et Social de la Mission de Contrôle qui devra valider le PGES de
chantier, le Plan Sécurité et Santé que soumettra l’Entreprise de travaux durant la phase de
préparation. La procédure de démolition des bâtiments existants devra également faire l’objet
de validation par la mission de contrôle. En phase des travaux, la mission de contrôle assurera,
la surveillance environnementale des travaux et produira des rapports mensuels sur
l’efficacité des mesures d’atténuation proposées.
Il tient cependant lieu de noter que la première activité de surveillance demeure celle assurée par
l’Entreprise elle-même qui devra, dans ses documents de gestion, définir sa politique
environnementale, le personnel dédié et mobilisé à cet effet, les moyens mobilisés et aussi les
mesures opérationnelles définies pour une exacte prise en charge des mesures édictées dans
l’EIEs.
Le suivi environnemental sera réalisé par le Comité Régional de Suivi Environnemental (CRSE) sous
la coordination de l’ACE. Sur la base du présent PGES, le comité de suivi composé d’un ensemble de
services techniques de l’Etat et des collectivités locales concernées effectuera des missions
périodiques sur le chantier pour contrôler l’effectivité de la mise en œuvre du PGES.
Ces missions de suivi sont souvent déclenchées par la remise des rapports de surveillance
environnementale.
Dans la pratique, il est important de relever que ce suivi n’est pas souvent opérationnel compte des
faibles capacités techniques du comité à assurer une périodicité fixe des missions d’où la nécessité
de mettre en place un dispositif de suivi opérationnel par le recrutement d’un Consultant Individuel
pour la réalisation de cette activité.
Les indicateurs et dispositifs de suivi sont présentés dans le tableau suivant.
7.4 Mesures de bonification
Bien que le projet ne soit une source de modification importante de l’environnement biophysique
et humain de sa zone d’influence, il n’en demeure pas moins que ses retombées positives
bénéficient moins aux communautés riveraines. Ces communautés locales sont celles qui
Pour évaluer les besoins de renforcement des capacités des parties prenantes au projet, nous
avons évalué l’organisation et les limites des institutions impliquées dans la mise en œuvre du
PGES dont principalement la GREAT LAKE CEMENT et le comité ou service régional de suivi
environnemental. Le tableau suivant donne les résultats de cette évaluation Sur la base de cette
évaluation, un plan de renforcement de capacités est proposé et repose sur les points suivants.
Pour alléger les procédures de prise en compte des exigences environnementales et sociales du
projet, il serait plus réaliste, dans l’immédiat, de renforcer les capacités des agents des différentes
directions techniques pour leur permettre de mieux intégrer, dans leurs domaines respectifs, les
exigences et mesures environnementales et sociales requises. La formation vise à renforcer leur
compétence en matière d'évaluation environnementale, de contrôle environnemental des travaux
et de suivi environnemental afin qu'ils puissent jouer leur rôle respectif de manière plus efficace
dans la mise en oeuvre du projet.
Information et sensibilisation des populations concernées
Composante Paramètres de suivi Référence Fréquence de suivi et méthode Phase Organsim Organisme
Environnement localisation/Point du e en de
ale de suivi Projet charge de régulation
la mise en
oeuvre
C E
Plan de Surveillance de l’Environnement
Conductivité, le pH, la Point d'utilisation (robinet qui • Un échantillon sur une base hebdomadaire, X X GLC RDC
turbidité, le calcium, le est régulièrement utilisé dans tout au long de la période de construction. Régional
magnésium, le nitrate de les bureaux du site) •Les bouteilles de prélèvement doivent être Départemen
Eau: sodium et de nitrite, le stérilisées pour les échantillons fécaux. t Minier
potassium, le zinc, le Régional
Qualité de • Le chlore libre, le pH et conductivité
fluorure, chlorure, de
l’eau potable électrique doivent être mesurés sur le site
l'arsenic et la dureté
•Le calcium et le magnésium échantillons à
totale, de fer, de
prélever dans des bouteilles en verre
manganèse, de l'huile et
borosilicate
la graisse, DCO et
DBO5, Coliformes
fécaux, bactéries
TColiform et le chlore
résiduel libre
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Environnement localisation/Point du e en de
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la mise en
oeuvre
C E
Température, huiles et 1. En amont de la rivière Mensuellement X X GLC
graisses, DBO5, toxicité 2. Origine de la rivière Départemen
• PHet conductivité électrique doivent être
3. Confluence des rivières avec
aiguë, pH, solides en mesurés sur le site t Minier
suspension, l'arsenic, le le lac tanganyika Régional
• Leséchantillons de calcium et de
cuivre, le cyanure total, le 4. lacTanganyika
magnésium sont à prélever dans des
fer, le plomb, le mercure, bouteilles en verre borosilicate
Eau: le nickel, le zinc et le total
Si vous n'utilisez pas un récipient
des carbones hydro
Qualité de l’eau préalablement acidifié achetés dans le
pétroliers (décret n °
en Surface commerce pour les métaux dissous dans
038/2003 du 26 Mars
l'eau, les échantillons de métaux filtrés dans
2003; 2003)
l'eau doivent être préservés. Pour les
En outre: chrome total, échantillons conservés d'acide la durée de
nitrate et nitrite (mesurée conservation est de six mois, sauf pour le
en N) et de phosphate mercure qui est de 28 jours.
totale (PO4) mesuré en
• Après prélèvement de l'échantillon et l'ajout
P) alcalinité
de l'agent de conservation, le contenant doit
être replacé dans un sac en plastique pour
l'expédition.
Température, huiles et 1. Aspect final de la zone de • Un échantillon sur une base mensuelle, tout X X GLC
graisses, DBO5, toxicité l'usine de traitement des eaux au long de la période de construction. Départemen
aiguë, le pH, les matières usées après traitement. • pH à mesurer sur place X t Minier
en suspension, l'arsenic, 2. Échantillonnage pour • Si vous n'utilisez pas un récipient Régional
EAU: le cuivre, le cyanure total, informer que l’exploitation de préalablement acidifié acheté dans le X
Qualité du le fer, le plomb, le l'usine de traitement sera commerce pour les métaux dissous dans
traitement mercure, le nickel, le zinc également nécessaire. Les l'eau, des échantillons de métaux dans l'eau
des et le total des carbones points de prélèvement filtrée doivent être préservés
effluents hydro pétroliers (décret n dépendront du type • Conservation des échantillons d'acide est de X
d’eau usées ° 038/2003 du 26 Mars d'installation de traitement six mois, sauf pour le mercure qui est de 28
2003; 2003) utilisé et doivent être confirmés jours. X
En outre: nitrate et par les fabricants.
• Après prélèvement de l'échantillon et l'ajout
nitrate mesuré en N,
de l'agent de conservation, le conteneur est
ammonium
replacé dans un sac en plastique pour
l'expédition.
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C E
Température, l'huile et la Graduation haute et basse de la 6 mois X X GLC RDC
graisse, le pH, l'arsenic, carrière et de la zone de l'usine. • pHet conductivité électrique doivent être Régional
le cuivre, le fer, le plomb Points à confirmer après que la mesurés sur le site Départemen
manganèse, le mercure, modélisation de l'écoulement t Minier
•Echantillons de calcium et de magnésium à
le nickel, le zinc et le des eaux souterraines ait été Régional
prélever dans des bouteilles en verre
volume total du pétrole. le achevée. borosilicate
Eau: calcium, le magnésium,
• Si vous n'utilisez pas un récipient
le sodium, le potassium,
Qualité de préalablement acidifié achetés dans le
l'aluminium, le chrome, le
l’eau commerce pour les métaux dissous dans
zinc, le cadmium, le
souterraine l'eau, des échantillons de métaux filtés dans
cobalt, le sulfate, le
l'eau doivent être préservés
phosphate, le chlorure, le
nitrate et du fluorure • Conservation des échantillons d'acide est de
six mois, sauf pour le mercure qui est de 28
L'analyse complète pour la
jours.
première année puis on
pourra réduire le nombre • Après prélèvement de l'échantillon et l'ajout
de métaux en fonction des de l'agent de conservation, le conteneur est
indications des résultats de replacé dans un sac en plastique pour
la remière année l'expédition.
Débit d’eau en m3/s Graduation haute et basse de Les forages doivent être équipés de débit X X GLC
EAU: la carrière et de la zone de mètres Départemen
Qualité de l'usine. Points à confirmer t Minier
l’eau après que la modélisation de Régional
souterraine l'écoulement des eaux
souterraines ait été achevée.
ECOLOGIE: Selon les paramètres de Tous les bancs d'emprunt, En continu X GLC
réhabilitation surveillance devant être les terres dégradées et Départemen
des habitats déterminés dans le plan perturbées temporairement t Minier
perturbés (y de réhabilitation et de qui ne sont pas occupées par Régional
compris les restauration (par une infrastructure
forêts et les exemple, %age de la permanente.
habitats couverture végétale, la
aquatiques) structure verticale de la
végétation, la santé
végétale, la richesse et
l'abondance des espèces
indicatrices, le type et
l'ampleur de l'érosion, le
présence et l'ampleur des
plantes exotiques
envahissantes).
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C E
ECOLOGIE: Réhabilitation des Toutes les zones concernées En continu X GLC
Réhabilitation déblais et des terres Départemen
des zones végétale de sites t Minier
touchées déposés ou remblayés. Régional
Suivi des activités illicites Toute la zone du Projet Surveillance permanente par des gardes X GLC
ECOLOGIE: réguliers à temps plein Départemen
Flore et Faune t Minier
Régional
Mise en œuvre du Tous les sites Régulièrement en conformatités avec les X GLC
Système général d'émission dans la exigencies environnementales et de sécurité Départemen
GESTION harmonisé (SGH) de zone de construction. t Minier
DES classification et Régional
DECHETS d'étiquetage des
produits chimiques
GESTION DES Règlement Minier de la S’assurer que tous les Régulièrement en conformatités avec les
DECHETS: RDC requis déchets sont dûment exigencies environnementales et de sécurité X GLC Départemen
collectés, séparés et évacués t Minier
conformément aux exigences Régional
légales du pays
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C E
QUALITE DE Départemen
L’AIR Emissions de SO2, NOx, X GLC t Minier
CO, CO2, O3, COV, PM, Toute la pile des four / et outil Idéalement, un contrôle continu des Régional
métaux lourds soumis à de préchauffage ainsi que les émissions est installé, ou alternativement bi-
leur disponibilité dans le véhicules annuel de suivi de la pile
carburant.
• LAeq (niveau de Villages voisins • Enquête de surveillance couvrant au moins Départemen
pression acoustique une période de 24 heures par mois X X GLC t Minier
BRUIT: continu équivalent • Enquêtes de 24 heures supplémentaires Régional
Nuisance pondéré A) pendant les arrêts d'entretien de l'usine pour X
sonore continue • Surveiller les niveaux de vérifier les niveaux de fond en l'absence de
jour et de nuit, en se bruit de l'usine.
concentrant sur les
niveaux les plus
pessimistes attendus
dans la nuit
•Connecter le bruit dans
des intervalles de 10
minutes en moyenne
(LAeq, 10 min)
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C E
Inspection visuelle. site du projet entier, y mensuellement
Critères de surveillance compris les zones de stockage • Inspecter les activités pour la mise en X X GLC
devraient être établis en des matières œuvre des mesures d'atténuation, y compris
fonction des zones de la récupération des sols / gestion, le contrôle
référence et de l'utilisation des eaux pluviales, etc garder une trace des
des terres après que contrôles et des zones visitées, et
l'exploitation minière • Inspecterles zones de stockage de produits
démarre chimiques.
SOLS:
Contaminatio annuellement
n et érosion • enregistrement total et nouvelles zones
perturbées, le volume de sol récupéré, et les
zones où la récupération est complète;
• Evaluation complète du site et de l'efficacité
des efforts de lutte contre l'érosion, y compris
les structures de contrôle de l'érosion et des
mesures mises en œuvre;
• Évaluation de l'efficacité du plan
d'intervention en cas de déversement, y
compris un examen des incidents de
Contrôle visuel (par une Toutes activités affectant les Régulièrement au cours de toutes les GLC Départemen
personne formée à terres activités de terrassement, en particulier X X t Minier
HERITAG l'identification des pendant le terrassement initial du sol et les Régional
E ressources du terrassements ultérieurs pendant la
CULTURE patrimoine) construction.
L • Évaluer tout
changement important au
plan De l'aménagement
conceptuel
GAZ A EFFET Inventaire des A completer dans En cours. Reporting devant être mesnuel X GLC
DE SERRE émissions de GES une l’inventaire des GES.
fois développé fera état
des exigences de
surveillance détaillé.
PLAN DE SURVEILLANCE SOCIAL
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C E
GRIEFS Surveiller les griefs de la Registre des Griefs pour le Au fur et à mesure de l’enregistrement des X X GLC RDC
communauté et opérer Mecanisme des Griefs) griefs Régional
un suivi Départemen
t Minier
Régional
Ménages Surveiller pour confirmer Plan d’Action de Réinstallation réunions de griefs: une fois par mois X X GLC RDC
réinstallés que le PAR a été • réunions trimestriellesavec les ménages Régional
correctement mis en réinstallés jusqu'à 2 ans après la Départemen
œuvre réinstallation t Minier
Régional
• Examen externe: annuellement après
compensation jusqu'à ce que la durabilité
soit confirmée
Déplacem Finalisation et Plan d’Action de Réinstallation négociations et consultations régulières X X GLC
ent signature de • inventaire des actifs d'une matrice de droit: Départemen
économiqu l'inventaire des biens une fois t Minier
e • réunions de griefs: une fois par mois Régional
GROUPES Surveiller les moyens de Plan d'action de Réinstallation Mensuel pour la première année, suivie X X GLC
VULNÉRABLE subsistance de la et Plan d’évaluation des par trimestre pour la deuxième année et Départemen
S communauté réinstallée, moyens de subsistance de en cas de besoin par la suite. Doit être en t Minier
conformité avec le registre des griefs
RÉINSTALLÉ en particulier les restauration des revenus (voir Régional
S ménages les plus l'annexe 18)
vulnérables (femmes,
personnes âgées,
enfants, handicapés)
PLAN DE initiatives de Plan de développement Surveillance des entrées (fonds, X X GLC
DÉVELOPPEM développement durable ressources humaines) et l'efficacité de leur Départemen
EN T DURABLE convenus déploiement t Minier
• Allocation de fonds et • Surveillance de la participation (portée et Régional
la capacité pour des l'efficacité)
projets de •Surveillance des sorties (produits de projets
développement ou de programmes SDP)
identifiés
• Évaluation des impacts
• progrèsréalisés dans • Entrées: Annuellement
la mise en œuvre
• Participation, résultats et impacts: Bi-
• résultats des
annuellement
projets et
programmes
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la mise en
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C E
COMMUNAUTE communication Un échantillon de Pour la communauté des membres, X X GLC Départemen
, SANTE ET formelle et régulière membres de la avant la construction et t Minier
SECURITE aux communautés communauté annuellement par la suite Régional
affectées Plan d'hygiène et de
• Recensement des sécurité communautaire
plaintes soumises par Plan de développement
les collectivités durable
• Déterminer les lignes de
base pour les personnes
sélectionnées et surveiller
la santé de la collectivité
afin d'évaluer si elle se
détériore avec le temps
ou pas. Inclure le
dépistage et l'examen
des impacts potentiels
sur la santé découlant de
la poussière
SANTE Surveiller la santé des Tous les employés • Pour tous les employés - pendant X X GLC Départemen
ET employés afin d'évaluer si Plan de sécurité et de la l'induction et annuellement par la suite t Minier
SECURIT elle se détériore avec le Sécurité au Travail • Reporter au Responsable du Régional
E temps ou pas. Inclure Développement Durable de GLC ainsi qu’au
surveillance (dépistage et comité de SST de GLC
l'examen) pour les • enregistrement des plaintes des employés
impacts potentiels sur la officiellement déposées, et les mesures
santé découlant de la prises pour corriger ces plaintes
poussière
• Enregistrement de la SST santé et la sécurité
CONSULTATIO Communication formelle Plan d'Engagement des Mensuellement pendant la durée du projet X X GLC
N ET et régulière aux Parties Prenantes Départemen
COMMUNICATI collectivités intéressées t Minier
ON et concernées et les Régional
différents intervenants
GESTION DE • Enregistrer les plaintes Incentiver les contractants pour • entrepreneurs : réunions hebdomadaires X X GLC
L'ENTREPREN des collectivités faire face aux responsabilités • Les rapports d'avancement mensuels: Départemen
EU R touchées par le projet pertinentes au moyen d'un t Minier
• La structure de rétroaction de la communauté
concernant les activités code de pratique (à Régional
• enregistrement des plaintes de
la
de l'entrepreneur développer)
communauté officiellement déposées
• Rapports d'activité La santé au travail et le et les mesures prises
des entrepreneurs plan de sécurité
• Des réunions d'entrepreneurs pour
suite à des plaintes
discuter de l'environnement, la santé,
de la communauté
la sécurité et les performances
concernant les
communauté
activités de
l'entrepreneur
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la mise en
oeuvre
C O
EMPLOI • Diffusion régulière et Plan des ressources Reporting mensuel aux structures X X GLC RDC
accessible des humaines et du travail communautaires Régional
ressources humaines et Plan de développement Départemen
de la politique de l'emploi durable t Minier
dans les communautés Régional
intéressées et touchées
• Les plaintes de
l'inégalité et de la
discrimination dans la
sélection de l'emploi
CONSULTATIO • Deux modes (GLC avec Plan de développement Trimestriel X X GLC Départemen
N AVEC LES les autorités) de durable (voir l'annexe 19) Réunions avec les autorités centrales t Minier
AUTORITES communication et canal concernant la santé, les infrastructures Régional
de retour locales et l'exploitation minière
• Engagement des
questions
communautaires lors
des réunions
• apport constructif dans
le SDP
Une étude des scénarii critiques de l’installation a permis d’identifier les situations de dangers potentielles,
ainsi que leurs causes et leurs conséquences. L’évaluation des risques a également permis de recenser les
moyens de prévention (permettant de limiter l’apparition des causes) et les moyens de protection
(permettant de limiter les conséquences et donc la gravité de la situation dangereuse) qui
seront mis en œuvre.
Une synthèse de l’analyse des risques est présentée dans le tableau ci-dessous.
au
débordement
Inondabilité
D’après les données, la zone d’étude ne se situe pas en zone inondable. De plus, la zone d’étude n’est pas
concernée par un cours d’eau permanent.
Ainsi, le seul risque d’inondabilité serait une inondation interne du site, limitée au bassin versant du
site, liée à un mauvais drainage des eaux pluviales en cas de fortes précipitations.
Compte tenu de la conception de l’installation, totalement en remblai, une inondation ne concernerait que
les ouvrages de traitement et d’accès périphériques. Le stockage lui-même ne peut être inondé et créer des
débordements de déchets avec dispersion dans l’environnement.
Des études de stabilité globale ont été réalisées dans le cadre du dossier géotechnique,
réalisé par la société Interlac. Compte tenu de la pente des talus créés et des
caractéristiques physiques des cendres stabilisés, un glissement de terrain en cas de très
fortes pluies reste très négligeable. En effet, le coefficient de sécurité calculé est de 2.56, soit
supérieur à 1.5 en phase définitive : la configuration géométrique des talus des massifs est
donc stable.
L'affaissement d'une digue intermédiaire de casier est envisageable si le réseau de drainage
interne est totalement défaillant (inondation et saturation en eau des digues dans les
alvéoles) : pendant la réparation de la digue, une surveillance particulière des cours d'eau de
ruissellement internes du site afin de détecter toute pollution accidentelle serait mise en
place.
Incendie
Afin d'éviter la propagation d'un incendie extérieur vers le site, les abords seront
régulièrement débroussaillés.
Vent
La rose des vents indique que la région étudiée est exposée aux vents du Sud-Est. Le seul
risque lié aux vents concerne les envols de cendres volantes vers les environs du site lors du
transport ou du déchargement et la dispersion des éventuelles nuisances olfactives.
Pluie
Les fortes pluies peuvent être à l'origine d'une inondation limitée du site et provoquer de
petits affaissements locaux de terrain.
Il est à noter que, sur la base du retour d'expérience des exploitants de ce type
d’installation, il a été défini un seuil de praticabilité du stabilisat pour une « pluviométrie journalière
limite de travail » supérieure ou égale à 40 mm.
Foudre
Les effets de la foudre sont de type thermique (points chauds, incendies) et électrique
(surtension, induction). Sur le site d'une installation de stockage des déchets, la foudre peut
avoir des conséquences sur le fonctionnement des divers équipements, en provoquant des
dégâts matériels. Une panne des équipements ne sera pas à l'origine d'un incident particulier
pouvant engendrer un danger environnemental quelconque :
l'arrêt des pompes engendrera un arrêt temporaire de l'extraction des lixiviats,
l’arrêt des systèmes de sécurité pour le remplissage des silos,
l'arrêt de l'installation de traitement des lixiviats par électrocoagulation entraînera
l'arrêt temporaire de tout rejet d'eaux traitées.
Malveillance
Pertes d’utilité
En cas de perte de l’alimentation en eau, le site possède des bassins de stockage d’eau de pluie et de lixiviats.
La circulation et l’utilisation d’engins est une des causes d’accidents. L’origine des accidents peut être
liée à :
Ces risques concernent l’approvisionnement des déchets des différents produits utilisés dans le process
ainsi que les engins chargés de stocker les déchets stabilisés au niveau des casiers.
Risques mécaniques
Les risques mécaniques concernent principalement l’unité de stabilisation, la station de traitement pour les
lixiviats ainsi que les différents engins.
Ils comprennent :
les risques dus aux chutes et projections d’objets ;
les risques de coupure par des pièces saillantes ;
les risques de rupture en service dus aux phénomènes de vieillissement, corrosion,...
Source de dangers
Accide
N° Evènements Phénomènes Impacts potentiels Mesures de prévention et/ou nt
Localisation Fonctionnal
initiateurs principaux protection retenu
ité
Oui/No
n
- Dégâts sur les
infrastructures
Voirie et zone de et/ou équipements - Mise en place d'une zone de
ciment,..) -Incendie
-Entretien périodique des engins
Voirie et zone de - Déchets transportés par des semi-
des cendres dans l'installation d'échappement des - Protection des travailleurs suivant la
Endommagement de la
C Etanchéi barrière de sécurité active lié - Pollution des sols - Barrière d'étanchéité passive et active
Zone de té- à un défaut de pose, de Fuite de lixiviats voire des eaux - Suivi de la qualité des eaux périodique OUI
stockage Géomem soudure d’une déchirure ou souterraines
brane perforation, ou encore d’un
incendie
Détérioration des - Cendres stabilisées seront stockées
Glissement du massif digues, - Dégâts matériels dans des casiers délimités par des talus
D
Zone de Stockage de de déchets lié à déversement de - Pollut étanchés OUI
stockage déchets l’instabilité déchets et de ion - Dimensionnement de l'installation prenant
stockage, zone Drainage des Colmatage ou encrassement Pression sur les lixiviats dans les NON
Mise en place d'un système de drainage
technique lixiviats des drains ouvrages alvéoles
G Zone de Drainage des Rupture de canalisation Fuite ou - Pollution - Collecte et traitement des lixiviats NON
stockage, zone d'amenée au bassin de - Contrôle de la qualité des eaux
lixiviats débordement environnementale souterraines
technique stockage des lixiviats
- Cuve de stockage équipée d'une double
Risque de déversement enveloppe
H Zone de Distribution accidentel lors de - Aire de stationnement du camion de
débourbeur/séparateur
d'hydrocarbures
- Formation du personnel
- Formation du personnel
- Dégâts matériels
I Zone de Distribution Défaillance - malveillance - - Entretien périodique
- Pollution
stockage, zone du erreur humaine (cigarette,...) Incendie/Explosion - Mise en place de 2 RIA 25 m et lance OUI
environnementale incendie en DN25 sur le site
de déchargement carburant -usure – choc d'exploitation
- Blessures du personnel
J
- Entretien périodique
Unité de STEP Défaillance mécanique ou Incendie/ - Pollution - Formation du personnel
OUI
traitement des environnementale - Zone de la station de traitement reliée
électrique Déversement au bassin de stockage des lixiviats
lixiviats - Blessures du personnel
- Dimensionnement du bassin de
Stockage
produits
R chimiques Erreur Humaine - - Opérateurs formés
Produits (produits Endommagement des Déversement - Pollution - Entretien des installations NON
chimiques d'entretien, contenants environnementale - Produits stockés sur une aire étanche
Toute
T Toute
l'installation (hors l'installation Inondation Débordement - Pollution - Mise en place de fossés de drainage OUI
bassins de (accueil,...) environnementale périphérique
hors
stockage)
bassins de
stockage
Phases du projet
Mesures d'atténuation / d'amélioration
C E DF PF
proposées
Effectuer le défrichage, le stockage et la gestion du stockage selon le Plan de gestion des sols
Replanter les paysages dérangés dès que possible, pour refléter la topographie et la végétation alentour.
Considérer l'utilisation d'outils de protection tels que la végétation dense lorsque possible et approprié pour
l'environnement voisin.
Défricher la végétation par phases afin que seules les zones requises pour le développement immédiat soient
nettoyées.
Mettre en application le Plan de gestion des déchets pour le projet
Utiliser un éclairage directionnel dans les zones lors du travail de nuit si les communautés sont affectées par
l'éclairage.
Mettre en place en Plan de fermeture et de réhabilitation tel que décrit dans le rapport pour soutenir le projet proposé.
Mettre en place des mesures de restauration et de compensation des moyens d'existence dans les zones où les
moyens d'existence sont impactés par la perte de terres agricoles.
Aider les membres de la communauté dont les moyens d'existence sont impactés avec l'établissement de nouvelles
zones agricoles sur des terres de capacités égales ou meilleures.
La préparation des procédures pour s'assurer que les déversements au cours de l'entretien de l'équipement mobile
soient minimisés, et que seules les zones désignées soient utilisées dans ce cadre.
La fourniture d'installations secondaires de rétentions appropriées (qui peuvent contenir jusqu'à 110 % du volume
stocké) dans les zones où les hydrocarbures, les solvants et les autres matériaux potentiellement dangereux sont
stockés.
Phases du projet
Mesures d'atténuation / d'amélioration
C E DF PF
proposées
Appliquer des suppresseurs de poussière aux sections de routes utilisées quotidiennement par les véhicules qui
traversent ou sont proches des villages.
Situer les zones de stockage dans les limites du site en prenant en compte la localisation des récepteurs sensibles
potentiels et de la direction prédominante des vents.
Concevoir l'alignement des routes afin de minimiser les distances de trajet et éliminer la circulation non nécessaire.
Couvrir les véhicules transportant des matériaux poussiéreux afin d'éviter que les matériaux ne soient soufflés des
véhicules.
Définir des limites de vitesse pour minimiser la création de poussière fugitive dans les limites du projet.
Développement et mise en application d'un programme quotidien de contrôle de la qualité de l'air.
Limiter le fonctionnement des véhicules au ralenti et garder les véhicules en bon état afin de minimiser les
émissions de particules et de gaz.
Lorsque possible, le brûlis de la biomasse doit être considéré et un programme doit être suivi afin de
permettre aux polluants de se disperser dans l'atmosphère sur une courte période de temps.
Eviter la construction des routes proches des hameaux humains.
La végétation et les sols doivent être retirés ensemble (mélangés) afin que la matière organique aide au maintien des
sols. Alternativement, la végétation peut être retirée et stockée puis étalée sur les nouveaux stockages de sols.
Le brûlis de biomasse doit être effectué au cours de la journée et au cours des mois d'été.
Minimiser le défrichage de la végétation. Au cours de l'extension de la carrière, le défrichage ne doit pas avoir lieu
longtemps avant l'exploitation. La plantation prévue d'arbres et de végétation en dehors de limites de la carrières
minimisera la dispersion de la poussière dans les alentours.
Lorsque possible, la réhabilitation de la carrière doit être progressive, c'est-à-dire doit être mise en place dès
que la section n'est plus utilisée.
Un entretien régulier et une utilisation efficace de l'usine de production de ciment.
L'installation de barres de vaporisation, la clôture des points de transfert ou d'autres moyens de contrôle seront
utilisés tels que nécessaires afin de s'assurer que les émissions de poussière des systèmes de concassage et de
convoyage soient gérées correctement pour répondre aux cibles de qualité de l'air ambiant et d'émissions.
Les conditions de démarrage doivent être aussi courtes que possible car cela réduira les émissions au cours de ce
processus.
Développer un Plan de réponse aux urgences pour le Village Mbamba afin d'inclure la formation continue et les
exercices avec les
Phases du projet
Mesures d'atténuation / d'amélioration
C E DF PF
proposées
villageois. Les impacts auront probablement lieu lorsque les vents prédominants soufflent vers le village au cours d'une
condition affectée.
Le démarrage doit être repoussé lorsque les vents prédominants soufflent vers le village.
Lorsque les contaminants sont transportés le long des routes de construction, des mesures d'urgence pour les
contaminants et d'atténuation doivent être développées pour minimiser les impacts en cas de déversements
accidentels le long des routes de transport.
Equiper tous les camions et l'équipement transportant des carburants ou des huiles avec du matériels de réponses
aux déversements et former le personnel à l'utilisation d'un tel matériel.
Stocker toutes les sources potentielles de contamination dans des installations sécurisées avec des systèmes
appropriés de gestion des eaux de pluie afin de s'assurer que les contaminants ne soient pas relâchés dans les
ressources en eau lors des ruissellements des eaux de pluie.
Utiliser des séparateurs d'huile et piège à boue pour retirer ce type de contaminants des eaux de pluie, et utiliser des
zones dédiées pour la maintenance de l'équipement.
Construire les routes d'accès et les infrastructures de façon à éviter les écosystèmes sensibles.
S'assurer que des conceptions appropriées soient préparées et mise en place pour gérer les ruissellements des
eaux de pluie de façon à minimiser le transport des sédiments vers les ressources en eaux réceptrices et minimiser
l'érosion le long des canaux de ruissellement.
Définir les priorités pour la construction d'une décharge avec un revêtement et une conception corrects, ainsi que le
Mettre en application un plan de gestion des eaux de pluie qui sépare les eaux sales des eaux propres, et détourne
les ruissellements des zones sale vers le barrage de contrôle de la pollution qui doit comporter un piège à boue pour
décanter les sédiments.
Réutiliser l'eau du barrage de contrôle de la pollution en premier recours. Ne déverser qu'après traitement et que
la conformité avec les limites de déversement peut être prouvée.
Construire des surfaces concaves afin de s'assurer que les ruissellements soient dirigés.
Optimiser la réutilisation et réhabilitation de l'eau au cours de l'exploitation minière, afin de limiter l'approvisionnement
en eau brute.
Lorsque c'est faisable, intercepter l'entrée d'eau propre aussi près de sa source que possible afin de prévenir ou
minimiser la détérioration de la qualité de l'eau permettre à cette eau d'être pompée vers la surface pour une
utilisation ou un déversement approprié.
Si possible, effectuer l'assèchement en amont de la carrière afin que la mine à ciel ouvert puisse rester sèche
et prévenir ainsi une détérioration de la qualité de l'eau.
Déverser les eaux souterraines pompées dans un bassin pour traitement et sa réutilisation possible en priorité plutôt
que son déversement dans les ressources en eaux de surface.
Phases du projet
Mesures d'atténuation / d'amélioration
C E DF PF
proposées
Effectuer une étude de la ligne de crue pour établir la ligne de crue 1:100 ans.
Localiser l'usine, les infrastructures associées, les zones d'entreposage et la carrière en dehors de la ligne de crue
1:100 ans.
Construire des tranchées de limite et des mesures de contrôle des eaux de pluie qui puissent contenir un évènement
de crue 1:100 ans.
Contrôler les niveaux des eaux souterraines pour déterminer l'étendue de l'impact de l'assèchement.
Assurer l'approvisionnement en eau pour les besoins domestiques ou agricoles des communautés touchées par
le biais des activités d'assèchement.
Si nécessaire, traiter les eaux souterraines retirées pour obtenir une qualité convenable pour son déversement
dans les cours d'eau et l'utilisation agricole.
Contrôler la qualité de l'eau déversée pour s'assurer de sa conformité avec les lignes directrices nécessaires.
Installer des tranchées de limites autour du périmètre de la mine afin de gérer l'étendue des afflux (détourner les
eaux propres loin de la mine à ciel ouvert).
Déverser les effluents traités dans les cours d'eau pour compenser les pertes dues à l'abstraction (à condition qu'elle
réponde aux critères de qualité).
S'assurer plus particulière du retrait des nitrates des eaux traitées car les cours d'eau et les rivières contiennent déjà
des concentrations de nitrates existantes élevées.
L'eau déversée doit être conforme aux concentrations maximales de contaminants dans les eaux usées telles que
prescrites par l'Article 66 de la loi congolaise.
Effectuer des contrôles mensuels en amont et en aval du point de déversement.
Concevoir la décharge en accord avec les obligations (par exemple, revêtement et couverture) pour les types de
déchets traités.
Couvrir la décharge après fermeture afin de limiter la recharge artificielle et la formation d'infiltrations
Mettre en application le contrôle des eaux souterraines autour des installations de la décharge.
Restreindre l'accès (et l'ingestion d'eau de la mine) aux animaux et aux humains en clôturant le mine à ciel ouvert.
Retreindre les activités de la carrière aux heures de la journée de 07:00 à 17:00.
Restreindre le dynamitage de la carrière aux heures de l'après-midi de 14:00 à 17:00 ou utiliser des techniques
alternatives pour éviter le dynamitage.
Phases du projet
Mesures d'atténuation / d'amélioration
C E DF PF
proposées
Toutes les zones défrichées ou dégradées ne faisant pas parties de l'exploitation GLC doivent être réhabilitées
vers un état écologique stable, aussi proche de leur condition pré-construction que faisable.
Un Plan de réhabilitation doit être développé et mis en application (supervisé par un botaniste / écologique avec les
qualifications appropriées) avec différents objectifs et approches de réhabilitation établis pour chaque
habitat/écosystème.
Un Plan d'action pour la biodiversité doit être développé pour façonner la protection et la gestion de la biodiversité
par NYA dans toute la concession.
Les forêts galerie et marécageuses doivent être évitées autant que possible en pratique (y compris pour
l'alignement des routes et lignes électriques).
Une zone tampon interdite de 50 m doit être établie autour de la forêt galerie présente au nord du site réservé aux
morts-terrains proposé. Aucun déchargement de matériaux ne peut être effectué en amont de cette forêt galerie.
Aucun déchargement de matériaux ne doit avoir lieu à l'ouest de la route existante (la plus à l'ouest) vers le site de
déchargement proposé afin d'éviter les impacts sur la vaste zone marécageuse et le système de forêt marécageuse
à l'ouest de la route.
La route de transport proposée doit être construite via une amélioration de la route existante à l'ouest du camp actuel
pour le personnel, par opposition au développement d'une nouvelle route à travers/par-dessus la rivière Yuku à l'est
du camp.
Le changement de forme des pentes près de la forêt galerie ou marécageuse doit être évité autant que cela est
possible en pratique.
L'habitat forestier restant qui a été dégradé doit être restauré à sa condition pré-construction.
La construction dans, ou près, des zones humides, marécageuses, des cours d'eau et des rivières doit être évitée
autant que possible en pratique, y compris pour l'alignement des routes et des lignes électriques.
L'usine, l'embranchement ferroviaire et la route de transport ne doivent pas être rapprochés de la zone humide de
Kawenga (immédiatement à l'est de l'usine) et aucune activité de construction ou de terrassement ne doit avoir lieu
dans les 50 m autour de la zone humide et des marais l'entourant. Le site de l'usine doit être clôturé et aucune
modification des pentes/berges ne doit être effectuée le long de la limite à l'est du site de l'usine.
Un plan de gestion des eaux de pluie doit être développé pour tous les composants du projet afin de traiter les
volumes, la vitesse, la qualité de l'eau des ruissellements des eaux de pluie pour minimiser les impacts sur les zones
naturelles, en mettant l'accent sur la minimisation de l'augmentation de la sédimentation de zones humides et
marécageuses.
La taille la plus large possible de caniveaux devra être installée à tous les croisements avec un cours d'eau/une
zone marécageuse, plus particulièrement à l'intersection de la route de transport proposée et de la ligne ferroviaire
actuelle, afin de minimiser les impacts sur le
Phases du projet
Mesures d'atténuation / d'amélioration
C E DF PF
proposées
régime hydrologique et la perte de l'habitat aquatique.
L'alignement de la nouvelle ligne électrique doit éviter le bassin versant sud de la zone humide de Mbamba
(immédiatement à l'est de l'usine) autant que possible en pratique.
Une zone tampon interdite de 100 m doit être établie autour des toutes les autres zones humides, à l'exception des
routes proposées, où le défrichage et la modification des berges doivent être minimisés autant que possible en
pratique.
Les habitats aquatiques et les zones immédiatement adjacentes à ces derniers qui ont été dégradés au cours de la
phase de construction doivent être restaurer à leur condition pré-construction.
La faune sessile présente sur les sites de construction doit être relocalisée par les experts appropriés avant le début du
défrichage du site.
Aucune faune ne doit être chassée ou détruite par le personnel du projet.
Un programme d'éducation et de formation environnementale doit être développé et mis en application, y compris
des sessions régulières de remise à niveau.
Des pénalités efficaces (par exemples, des amendes) doivent être imposées pour la chasse ou la blessure de faune
par le personnel.
Aucun détournement ou modifications des berges ne doit être effectué sur les rivières, les cours d'eau, les zones
humides ou marécageuses.
Les besoins écologiques en eau des systèmes aquatiques doivent être déterminés. Le retrait d'eau provenant de
n'importe quelle rivière et des eaux souterraines ne doit pas dépasser un niveau qui pourrait compromettre les
besoins écologiques en eau des systèmes aquatiques. Le retrait de l'eau provenant des zones humides ou
marécageuses doit être interdit.
Les régimes naturels des feux dans la zone de l'étude doivent pouvoir continuer, ou une gestion active doit être
mise en place pour imiter les régimes naturels tel que conseillé dans le Plan d'action pour la biodiversité.
Un système de déversoir ou gabion doit être construit au pied des zones humides de Kawenga et Mbamaba si
l'augmentation des ruissellements dans ces zones humides cause une érosion associée immédiatement en amont de
ces systèmes. Les déversoirs doivent être construits pour conserver les niveaux naturels d'eau dans les zones
humides et ne doivent pas faciliter un augmentation du flux sortant des zones humides.
Un programme de contrôle des variétés invasives étrangères de plantes dans la concession doit être développé
et mis en application comme composant du Plan d'action pour la biodiversité.
Des technologies de minimisation des collisions avec les oiseaux (par ex. balises) doivent être installées sur la
nouvelle ligne électrique partant de la station du réseau national à Kimpese jusqu'à l'usine afin de minimiser les
collisions. La technologie la plus appropriée doit être déterminée par un ornithologue expérimenté.
L'usine de traitement des eaux usées doit être située à au moins 100 m de toutes les zones humides.
Phases du projet
Mesures d'atténuation / d'amélioration
C E DF PF
proposées
Les zones immédiatement adjacentes aux habitats importants (par ex. zones humides lacustres, marécages, forêt
galerie et marécageuse) qui ont été dégradées doivent être restaurées à leur condition naturelle pré-construction.
Toutes les autres zones défrichées ou dégradées qui ne sont pas identifiées dans le plan de fermeture comme
ayant une utilisation commerciale alternative (par ex. utiliser le site de l'usine pour une nouvelle usine) doivent être
réhabilités vers un état écologique stable aussi proche de leur condition pré-construction que possible en pratique.
Le plan social et d'emploi de NYA doit traiter de la fourniture de moyens d'existence durables et alternatifs lors de la
cessation des activités.
Elargissement de la N1 au niveau de la route d'accès pour fournir des voies pour tourner et réduire les risques
potentiels d'accidents et de congestion à cette intersection.
Une signalisation claire et des mesures de ralentissement de la circulation sur la N1 pour avertir les conducteurs de
l'intersection peuvent réduire les impacts potentiels sur la sécurité de la circulation à cette intersection.
Prévoir une zone d'attente et/ou de repos des routiers pour permettre aux camions de sortir de la N1 en toute
sécurité et permettre au personne du site de planifier les livraisons de façon ordonnée.
Fournir un logement temporaire sur site pour le personnel de construction afin de limiter les volumes de
circulation quotidienne des employés vers le site du projet.
Fourniture de bus dédiés pour la personnel de construction qui n'est pas logé sur site afin de réduire la
circulation quotidienne des employés vers le site du projet.
La programmation des livraisons de matériels en dehors des heures de pointe de la circulation.
NYA doit spécifier les chargements maximum pour l'expédition de l'équipement (taille et poids).
Un programme d'entretien des tous les véhicules directement sous le contrôle de NYA doit être développé et mis
en application pour s'assurer que tous les véhicules soient en bon état de marche. Les fournisseurs, contractants
et sous-contractants doivent recevoir pour instructions de mettre en application le même programme d'entretien.
Des inspections aléatoires de l'état de marche de tous les véhicules entrant ou sortant du site doivent être mises en
place.
La direction de NYA doit continuer la revitalisation du réseau ferroviaire avec les autorités pertinentes.
Une zone de repos pour les chauffeurs doit être mise en place, et les heures maximales de conduite par chauffeur
établies et appliquées.
Optimiser l'utilisation de la main d'œuvre locale dès que cela est possible en pratique tel qu'indiqué dans le Plan de
gestion de l'emploi et des ressources humaines
Phases du projet
Mesures d'atténuation / d'amélioration
C E DF PF
proposées
Développer un code de conduite auquel les contractants et les employés doivent se conformer. Ce code doit traiter
des interactions avec les communautés locales et l'abus de substances, entre autres choses.
Mettre en application un Plan de consultation des parties qui clarifie les principes de consultation de la
communauté et des autres parties concernées, qui met en place les forums de liaisons appropriés et décrit la
procédure de gestion des réclamations devant être adoptés par GLC.
Développer et communiquer un politique de recrutement et d'emploi claire et concise pour éviter que les chercheurs
d'emploi opportunistes viennent s'installer dans la zone .
Développer un programme complet VIH/SIDA pour les employés par le biais de programmes de bien-être des
employés qui doivent inclurent les choses suivantes :
Des campagnes de sensibilisation ciblant les employés du projet, la direction senior, les contractants, les
sous-contractants et leurs épouses, les communautés proches des installations du projet, les groupes à
risques (commerce du sexe, chauffeurs routiers).
La prévention, le suivi volontaire pour les tests VIH, ainsi que le traitement antirétroviral pour les employés et les
communautés alentour. Il existe déjà des programmes VIH/SIDA développés par l'hôpital de Kalemie.
Développer et mettre à jour un programme de gestion de l'afflux.
Identifier des ONG dans la zone qui pourraient soutenir des opérations à la clinique de Minkelo et l'hôpital de
Kimpese, en mettant l'accent sur la rénovation des zones clefs, l'entretien de l'équipement et des bâtiments, ainsi
que des systèmes améliorés de gestion des informations de santé.
Développer et mettre en application des plans de développements communautaires / durabilité pour soutenir le
développement des infrastructures dans la zone.
Organiser des campagnes de sensibilisation dans les communautés avoisinantes, plus particulièrement au
Village Nkonda, avec une attention particulière sur les enfants scolarisés et les mamans, à propos des risques
liés à la circulation.
Imposer des limites de vitesses et des sanctions pour tout personnel trouvé en infraction de ces limites de vitesses, y
compris le personnel senior et les employés des contractants et sous-contractants.
Mettre en place une signalisation appropriée des machineries lourdes mobiles, et utiliser des véhicules d'escorte
lorsque nécessaire.
Tous les chauffeurs suivront une formation de sécurité routière mettant l'accent sur la vitesse et les conflits entre les
piétons et les cyclistes.
Signaux avancés de signalisation et d'avertissement, y compris des sirènes, à placer dans les localisations avec une
forte activité piétonne et cycliste.
Phases du projet
Mesures d'atténuation / d'amélioration
C E DF PF
proposées
Développer un code de conduite pour le personnel de police, plus particulière concernant la violence dans la
communauté.
Effectuer un contrôle correct du personnel de sécurité nommé afin de s'assurer qu'il n'a pas été impliqué dans
des abus des droits de l'homme par le passé.
Contrôler l'utilisation de la violence par le personnel de sécurité de la mine lors des contestations des employés.
Mise en application et mise à jour du Plan d'action pour la relocalisation (PAR)
Démarquer les sites avant la construction pour faciliter la préservation du site en l'évitant.
Les activités des travaux doivent être contrôlées pour traiter correctement toute découverte fortuite.
Un PGPC doit être développé pour gérer et préserver les sites situés à la périphérie de l'empreinte du
développement. Ce plan doit inclure tous les sites enregistrés dans la zone du projet et prendre des dispositions
concernant les canaux de communication à suivre en cas de découverte fortuite, afin de s'assurer que ces sites
soient contrôlés et protégés de tous effets négatifs du développement.
Mise en application d'un Plan de gestion des GES (Annexe 14) incluant le développement d'un inventaire des
GES et d'un programme continu d'initiatives de réductions des émissions de GES.
Identification et mise en application d'opportunités de compensation (par ex. reforestation, utilisation de biocarburants).
Afin de réduire les risques de blessures, le projet effectuera le dynamitage en accord avec les normes de sécurité
internationales.
Le dynamitage de la mine à ciel ouvert sera effectué en utilisant les pratiques et les procédures standards de
l'industrie minière pour la sécurisation du personnel et de l'équipement. Ceci inclut le développement et la mise
en application de procédures opérationnelles standards, de règles de dynamitage et d'un plan de gestion de la
sécurité qui :
Délimites la zone de danger associée avec chaque explosion et fait évacuer les employés de cette zone avant
pendant et après chaque explosion ; et
Fournit un avertissement audible au moins trois minutes avant que l'explosion ne soit déclenchée.
Concevoir des structures de contention des matières dangereuses prenant en compte les dangers naturels et
les implications de ces dernières sur l'intégrité structurelle des installations de contention.
Paver les zones de livraison des carburants et des pompes d'approvisionnement, et concevoir ces zones afin de les
drainer vers les zones des bassins de rétention et stockage adjacents.
Phases du projet
Mesures d'atténuation / d'amélioration
C E DF PF
proposées
Développer et mettre en application un contrôle de prévention des déversements et un Plan de contremesures pour le
site.
Les bonnes pratiques internationales standards seront respectées concernant le stockage et la manutention des
matières dangereuses.
Les lignes directrices de santé et sécurité au travail concernant des conditions de travail sûres et l'utilisation des EPI
seront respectées.
Des extincteurs seront disponibles dans les zones de stockage pour les substances inflammables, et un système
incendie sera installé pour desservir l'usine et les zones des logements.
Stipuler dans le Plan de recrutement les mécanismes pour employer la main d'œuvre locale si des demandeurs
avec les compétences appropriées sont disponibles.
Se procurer les biens et les services localement, si disponibles.
Travailler étroitement avec la communauté avant et pendant le projet afin d'identifier et faire connaitre les
compétences et les ressources que la communauté locale pourrait fournir. Etablir les mécanismes pertinents dans
les plans sociaux et d'emploi pertinents.
Explorer les opportunités avec les entreprises locales ou régionales pour diversifier la base économique régionale
ou locale, et le niveau local de compétences, fournissant ainsi aux travailleurs des opportunités d'un emploi
alternatif. Les initiatives à cet égard doivent être effectuées tout au long de la durée de vie du projet et inclurent :
Le développement d'une Procédure de réclamations pour saisir et adresser les réclamations liées aux
réductions et compressions de personnel.
La conformité avec la Norme de performance 2 de la SFI sur les conditions de travail et d'emploi.
La promotion active du développement des différents secteurs économiques le plus tôt possible, par ex. en
encourageant d'autres industries à s'installer dans la zone, en contribuant aux infrastructures adéquates et en
promouvant une augmentation et diversité des compétences.
Développer un plan de démantèlement et de fermeture qui sera mis à jour tous les cinq ans, de plus en plus détaillé
avec l'approche de la fermeture, en consultation active avec une gamme de parties concernées tout au long de la
durée de vie du projet pour discuter des conséquences potentielles du démantèlement et des mesures d'atténuation
possibles.
Des opportunités doivent être explorées avec les entreprises locales et régionales pour la compensation des
pertes de production de ciment.
Mettre en application un Plan d'action pour la relocalisation et un Plan de développement durable pour
maximiser la résistance de la communauté et assurer une compensation juste lorsque les ressources sont
directement affectées.
Le projet doit se conformer au BPII concernant les émissions dans l'air, la qualité de l'eau (eaux de pluie et
effluents) déversée et le traitement des déchets solides.
Le coût estimatif de la mise en œuvre du PGES est estimé à USD 400.000 USD par an
(tableau ci-dessous). Ce coût sera couvert par le promoteur. En plus de ce coût, GLC
financera les activités liées au développement de la collectivité (comme indiqué dans les
initiatives complémentaires) pour un montant de
Il convient de noter que ce coût n'inclut pas celles des mesures qui seront incluses
directement dans le contrat de l'entrepreneur.
Tableau n°41 : Estimation des coûts pour la mise en œuvre des plans de gestions présentées
ci-dessous
9.1. Introduction
Le résultat des consultations de la population a été globalement positif, dans la mesure où les
divers groupes consultés ont soutenu le projet et notamment les femmes, les villageois isolés et
les autorités traditionnelles.
Donc, même si les populations ont connaissance du projet et ont exprimé leur appui à sa
réalisation, il importera de procéder à des séances formelles d'information et de consultation du
public avant le début des travaux de réhabilitation des infrastructures.
Pour atteindre les bénéficiaires directs, ces séances seront organisées sur les sites des travaux
en présence des autorités locales, administratives et traditionnelles, et seront ouvertes à toutes
les populations désireuses d'être informées, ainsi qu’aux ONG intervenant dans la zone.
L’objectif est d’informer et de sensibiliser les bénéficiaires sur les activités à mener, la durée
des travaux, les potentiels impacts, les mesures environnementales et sociales, et l’implication
des populations dans la gestion et l’entretien des infrastructures réhabilités.
Les avis exprimés seront recueillis et consignés dans des comptes - rendus de réunions.
Les acteurs consultés lors des travaux de terrain sont les autorités administratives, locales, les
responsables des villages et des services publics du Ministère provincial de l’environnement;
les chefs et les populations des villages situés le long de l’itinéraire.
Une évaluation participative des impacts réels du projet par les populations bénéficiaires
seront réalisées à mi – parcours et à la fin du projet.
L’objectif est d’assurer une forte implication des populations et d’apporter les ajustements
requis.
Afin de susciter l’appropriation de l'EIES et de faciliter sa mise en œuvre et son suivi, il sera
organisé, lors du lancement du projet, un atelier regroupant les services impliqués dans
l’exécution du PGES.
1. Contact des principaux responsables régionaux et locaux pour les informer de l’objet
du projet, solliciter des informations sur l’environnement naturel, humain et socio-
économique et recueillir leurs avis, leurs suggestions et leurs préoccupations
éventuelles par rapport au projet; et
2. Contact avec la population concernée, auprès de chef de groupement et de villages.
La consultation du public est une dimension de l’EIES qui cherche à associer les acteurs
sociaux institutionnels comme les services techniques et les élus locaux d’une part et
les acteurs non institutionnels en l’occurrence les acteurs des communautés de bases,
individuels et collectifs, d’autre part, en vue d’intégrer leurs points de vue, préoccupations et
recommandations dans la mise en œuvre d’un projet.
Elle cherche à créer une dynamique d’échange avec les différents acteurs afin de permettre
d’inscrire un projet dans la durabilité en associant les savoirs des différents acteurs concernés
dans la conception et la mise en œuvre du projet.
La démarche qui a été adoptée dans cette présente étude est fondée sur une approche
participative. Cette méthode permet en effet, d’appréhender la dynamique des sentiments
des acteurs liés au projet.
Dans ce sens, la technique utilisée est l’enquête par entretien qui permet de recueillir
les sentiments, les représentations et permet en même temps d’atteindre les choses en
profondeurs car étant beaucoup plus adapté à l’exploitation approfondie et l’exploration en
détail des sujets.
Deux types d’entretiens ont été pratiqués : des entretiens individuels avec les responsables des
services techniques d’un côté et des entretiens collectifs avec les populations locaux et
les responsables d’organisations locales.
Ces entretiens ont été effectués sur la base d’un guide d’entretien préétabli.
En effet, cet outil, par l’intermédiaire de thèmes-questions, dégage le fil de la discussion entre
experts (consultant) et acteurs et tient lieu d’intermédiation à l’échange.
Cette approche répond à diverses recommandations qui font autorité en matière de consultation
publique au niveau international, dont notamment la Directive 17.50 relative à la Diffusion de
l’Information laquelle requiert que toutes les consultations adéquates nécessaires soient
réalisées avant l’exécution d’un projet, ainsi que la norme de performance 1 de la Société
Financière Internationale (SFI) relative à l’évaluation et la gestion des risques et des impacts
environnementaux et sociaux , spécifiquement en ses points 28. Divulgation de l’information et
36, Divulgation continue de l’information aux communautés affectées et aux autres parties
prenantes pour l’accès aux informations pertinentes.
Des réunions de sensibilisation avec les parties prenantes identifiées (les autorités politico-
administratives locales, les communautés locales des villages riverains de la cité de Kabimba,
des ONG, des représentants des diverses églises présentes dans la région etc.). Le but visé
était de présenter le projet aux parties prenantes et de les informer du processus d’EIES ainsi
des Termes de ré appropriés ;
La formulation d’un plan d’engagement détaillé des parties prenantes : tous les groupes
identifiés à partir des réunions préliminaires ont été invités aux réunions publiques et le projet
de construction d’une nouvelle ligne de ciment, d’une centrale thermique d’un nouveau port
pour le projet de la société GLC à Kabimba et ses impacts potentiels et prévus ont été
représentés afin de recueillir les avis de la population locale sur celui-ci ;
L’organisation des réunions publiques de vulgarisation : ces réunions ont systématiquement été
précédées de communiqués radiophoniques diffusés en français et traduits en langues locales
notamment en swahili, présentant le résumé non technique de l’EIES et le dépôt des cahiers de
doléances. Une fois l’EIES finalisée, elle a fait l’objet d’une validation par toutes les parties
prenantes impliquées en vue de recueillir leurs commentaires et suggestions définitifs inclus
dans le rapport final.
9.4 Réunions préparatoires et préliminaires
Lors de la phase exploratoire, des consultations publiques préliminaires ont ét é tenues avec les
parties prenantes ci-après :
Ces réunions visaient à présenter le projet, tout en identifiant les parties prenantes ciblées pour
les consultations de l’EIES et ainsi collecter des données préliminaires sur les impacts
environnementaux et sociaux pour ledit projet.
Les parties prenantes lors de la phase d’élaboration de l’EIES étaient identifiées en fonction de
leurs besoins, leurs intérêts, leur puissance relative et les impacts potentiels par rapport aux
conclusions du projet. A cet effet, les parties prenantes ci-après ont été consultées lors de cette
phase d’étude.
L’équipe du consultant a tenu une réunion de consultation avec Mr. Bokalangania Bernard,
l’administrateur du territoire et Mrs. Ngoyi Kongolo Jean-Paul et Kisebue Malandani
administrateurs de territoire assistants. Elle leur a présenté ses civilités et défini l’objectif de sa
mission dans le territoire.
De son côté, l’équipe du consultant a promis à l’autorité d’impliquer tout le monde dans le
processus d’élaboration de l’EIES et à demander à cette dernière d’accorder à l’agronome du
territoire un temps pour accompagner l’équipe du consultant dans l’élaboration du Plan d’action
de réinstallation (PAR) qui induira au recensement des personnes affétées par le projet (PAP)
et à l’identification de leurs biens susceptibles d’être impactés par le projet.
Par ailleurs, tous les chefs des cellules des services techniques de la cité de Kabimba
(agriculture et développement rural, culture et arts, bureau de la population, service urbain,
etc…), la fédération des entreprises du Congo à Kabimba et la société civile ont été consultés
dans la grande salle des réunions du bureau de la cité le 21 octobre 2014. Au cours de cette
Great Lake Cement, GLC SAS ACEMS 2021
EIES Page : 207
L’équipe chargée de réaliser l’EIES a tenu des consultations plus approfondies avec le
superviseur de l’environnement du territoire de Kalemie, le chef de cellule de l’environnement
de la cité de Kabimba, l’agronome du territoire de Kalemie et celui de la cité de Kabimba.
L’établissement public a vu le jour par Décret n°14/030 du 18 novembre 2014 fixant les statuts
d’un Etablissement public dénommé Agence Congolaise de l’Environnement.
Ce Décret est une mesure d’application de la Loi n°11/009 du 09 juillet 2011 portant principes
fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement qui a prévu dans son article 22, la
création d’un établissement public qui sera chargé de l’évaluation environnemental des projets
et programmes en République Démocratique du Congo.
La réunion avec le Directeur Technique de l’ACE s’est tenue à leur siège à Kinshasa.
Dans l’ensemble, les communautés locales ont souhaité la bienvenue au projet et demande à la
société GLC :
- De recruter la main d’œuvre locale avant d’envisager d’employer les allochtones pour ce
projet ;
- D’indemniser les biens qui seront affectés par les travaux dans l’emprise du projet ;
- De construire des nouveaux bâtiments scolaires et médicales (Hôpital) en dur ;
- D’aménager des sources d’eau potable dans chaque village ;
- De construire de centre de santé ;
- D’électrifier chaque village par le courant.
- D’aménager la route Kalemie- Kabimba sur tout sur les 12km au départ de Kabimba ;
On peut distinguer deux catégories de préoccupations : celles émanant des services techniques
d’un côté et celles provenant des notables et populations de l’autre.
Les craintes émises par les services techniques sont le plus souvent orientés vers le respect
des normes environnementales qui tourne essentiellement autour du :
Par contre, les préoccupations nourries par les notables et populations sont essentiellement
socio-économique notamment :
La déception et le malaise que pourrait générer le non réalisation du projet surtout chez les
transporteurs.
Les légumes pourrissent ou se fanent sous le soleil parce que difficilement transportables, vers
les zones de marchés
Il sied de signaler que toutes ces doléances ont été inscrites dans les cahiers de conciliation
déposés dans chaque village. En outre, les listes de présences dument signées par les
participants sont disponibles en annexe de la présente EIES.
Le dépôt de ces cahiers de doléances a pour objectif de permettre encore une fois aux riverains
de s’exprimer positivement ou négativement sur l’implantation du projet et d’exprimer leurs
attentes, avis et considérations par rapport au projet.
Les consultations publiques et les réunions en groupes de travail ont permis de constater que le
projet de construction d’une nivelle ligne de ciment, une centrale thermique et d’un nouveau
quai de la société GLC est bien accepté par l’ensemble de la communauté locale.
Great Lake Cement, GLC SAS ACEMS 2021
EIES Page : 210
Photographies n°9 et10 : Réunion de sensibilisation avec les groupes des femmes
Photographies n°13, 14,15 et 16: Réunion de sensibilisation avec la population des villages
environnants
X. ENGAGEMENT DU PROMOTEUR
Par la présente, Nous Société GREAT LAKE CEMENT, nous engageons à appliquer toutes
les mesures environnementales et sociales contenues dans cette étude d’Impact
Environnemental et Social (EIES) lors de la mise en œuvre du projet de construction d’une
cimenterie à KABIMBA, territoire de KALEMIE dans la province du TANGANYIKA.
CONCLUSION
Des terres agricoles et des pâturages seront convertis en zone industrielle et minière.
Toutefois, la qualité des sols de la région restera inchangée.
Le projet n’affectera pas l’hydrologie de la région. Le modèle de drainage proposé ne sera pas
affecté, pas plus que ne le sera la qualité de l’eau par les opérations minières. La végétation
dans la zone minière pourra être perturbée et provoquer une perte de cultures, de fruitiers et de
la végétation naturelle. Néanmoins, la flore et la faune existant dans la zone sont des espèces
courantes.
Les emplois créés grâce à l’exploitation de l’usine et des mines et aux services connexes, ainsi
que l’amélioration des infrastructures et installations de la zone constitueront les principaux
avantages socioéconomiques pour la communauté affectée par le projet. L’acquisition des
terres dans la zone de l’usine et des mines, la construction des routes d’accès vivant dans ces
zones sont les principaux effets négatifs du projet. Cependant, la mise en œuvre des mesures
des bonifications viendra atténuer ces effets en termes d’amélioration des moyens de
subsistance des familles affectées.