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Ils sont conformes aux prescriptions des documents contractuels et aux indications ci-après.
En dehors des horaires d’intervention les accès sont parfaitement maintenus fermés et interdits en
accès au chantier.
Les clôtures sont dues pour leurs locations, pose, dépose et double de transport, éclairage, entretien,
avec tous les accès et remaniements nécessaires.
Les clôtures de chantier sont mises en place dès que l’ordre en est donné même si l’intervention
effective de l’entrepreneur sur le chantier est postérieure à la date qui lui est donnée pour la réalisation
des clôtures de chantier.
Les clôtures sont maintenues en place et entretenues par le présent corps d'état pendant toute la
durée du chantier.
En cas d’utilisation d’une partie du domaine public (voiries, trottoirs, etc…) pour la réalisation du
chantier, l’entrepreneur du présent corps d'état, à ces frais exclusifs, fait sont affaire des autorisations
nécessaires, du règlement des droits en résultant, des réparations des dommages causés et de la
responsabilité civile de tout accident relatif à un défaut de signalisation de toute emprise, dépôt,
détérioration des emprunts domaniaux.
Toutes les parties du chantier sont accessibles au maître de l’ouvrage, maître d’œuvre, aux personnes
des compagnies ou organismes chargés du contrôle, aux représentants des services concédés (eaux,
électricité, téléphone, etc …). Sont dues au présent lot, l’aménagement dans ce but, de passerelles,
passages et accès provisoires établis conformément à la réglementation du travail et notamment :
Mise en place pendant toute la durée de l’opération de cheminements protégés et éclairés pour l’accès
des résidents, des personnes de l’extérieur, des services de secours, etc… aux bâtiments existants
conservés et aux commerces (pharmacie, boulangerie) du bâtiment H (la tour). Ces cheminements
sont entretenus, modifiés suivant les nécessités du chantier, déposés et évacués sur ordres du maître
d’œuvre.
Les piquets et repères de base sont rattachés à des repères fixes en plan et au NGF en altitude.
L'entrepreneur fait contrôler par les services techniques de la ville la conformité des alignements.
Du fait de ces prestations mises à sa charge, l'entrepreneur est tenu responsable de toutes les erreurs
d'implantation, de non respect des alignements, de nivellement, de faux niveaux quelque soit le degré
d'avancement des travaux . Il est mis en demeure d'y remédier à ses frais, sans indemnité d'aucune
sorte, soit par la démolition de l'ouvrage incriminé, soit par tous travaux rendus nécessaires et, ce, tant
en ce qui concerne ses propres prestations que celles des prestations réalisées par les autres
intervenants sur l'opération.
A partir de ces documents, joints au marché, les plans d'exécution des ouvrages, les plans de
fabrication, les études de détail, les notes de calculs, les notes techniques, etc..., sont à la charge de
l'entrepreneur.
Tous les documents établis par l'entrepreneur sont soumis simultanément au maître d'oeuvre et au
bureau de contrôle.
Quels que soient les résultats des calculs, l'aspect architectural du projet ne doit pas être modifié et
toutes dispositions nécessaires sont prises en conséquence et comprises dans le prix remis.
a) D.T.U.
N° 21-4 Utilisation du chlorure de calcium et des adjuvants contenant des chlorures dans la
confection des coulis, mortiers et bétons
N° 26-1 Cahier des charges applicables aux travaux d'enduits aux mortiers de liants
hydrauliques
b) Règles de calcul
- Règles N.V.65 Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions
Nota : L’application de tout ou partie des eurocodes est subordonnée à l’approbation du maître
d’ouvrage, des maîtres d’œuvre, du bureau de contrôle.
L’entrepreneur soumet, dès la remise des offres, le principe d’emploi de ces documents.
- NFP 06-001 Juin 86. Bases de calcul des constructions. Charges d’exploitation des
bâtiments
- NFP 06-004 Mai 77. Bases de calcul des bâtiments. Charges permanentes et charges
d’exploitation dues aux forces de pesanteur
- CM 66 Constructions métalliques
La totalité des normes AFNOR dont relèvent les ouvrages confiés au présent corps d'état sont
applicables. En particulier (liste non exhaustive) :
¨ armatures : NFA 35.015, NFA 35.016, NFA 35.018, NFA 35.019, NFA 35.020, NFA
35.022, NFA 35.024, NFA 35.025.
NF A49.541 tubes en acier - profils creux soudés finis à froid pour construction.
Tous les avis techniques (en particulier le CPT "Planchers") ou cahiers approuvés visant les
composants ou procédés de construction mis en oeuvre.
f) Annales de l'ITBTP
Les annales de l'ITBTP applicables aux ouvrages mis en oeuvre, dans la mesure où elles ont été
validées par les organismes professionnels de l'Assurance.
- Les fascicules des cahiers des prescriptions communes et les cahiers des clauses techniques
générales applicables aux marchés publics de travaux, parmi lesquels le fascicule 65.
- Les cahiers des charges et prescriptions communes applicables aux services concessionnaires, aux
administrations nationales départementales ou communales.
Tous les DTU applicables aux travaux du présent corps d'état et aux travaux des autres corps d'état
avec leurs additifs, modificatifs et mémentos de conception des ouvrages.
Ils sont choisis selon les critères de résistance donnés dans les règles de conception et de calcul des
ouvrages et suivant les critères de durabilité compte tenu des risques de détérioration des bétons et
des armatures. Ils ne peuvent être inférieurs aux indications figurant au C.C.T.P. Les surdosages sont
formellement interdits.
Les essais à charge de l’entrepreneur sont ceux définis au DTU 21 Constructions courantes de
catégorie D.
Les dosages s’entendront toujours pour 1m³ de béton mis en oeuvre. L’eau de gâchage doit satisfaire
aux conditions fixées par la NF P 18.303. Les bétons pourront provenir de “Centrales” ou “Usines” à
béton et être livrés par camions toupies. Ils devront, dans ce cas, répondre aux spécifications de la
norme P.18.305.
Bétons : Les dosages des bétons seront établis par l’entreprise en fonction des indications du D.T.U.
21. “Exécution des travaux en béton”- cahier des clauses techniques.
Mortier pour hourder : 350 kg de ciment CPJ 35 ou CM. pour 1m³ de sable.
Mortier pour chape ou enduit : 500 kg de ciment CPJ 35 pour 1m³ de sable.
Mortier bâtard : 150 kg ciment CPJ 35 pour 1m³ de sable; 250 kg chaux XHN pour 1m³ de sable.
Mortier Hydrofuge : Mortier dosé à 600 kg de ciment CPJ 35 par m³ de sable, avec incorporation
d’hydrofuge SIKA ou similaire, dosé suivant notice du fabricant.
Cet enduit devra être imperméable à l’eau, sans toutefois qu’il lui soit demandé de constituer une
étanchéité résistant aux pressions et sous-pressions d’eau.
La hauteur de chute de béton est limitée au maximum compte tenu de la hauteur de l'ouvrage à
réaliser.
Sauf intervalles inférieurs à trente minutes, la mise en oeuvre de 2 couches de béton se fait par reprise
de bétonnage. Les plans de reprise de bétonnage sont des plans normaux à la direction des
contraintes et leur surface doit assurer la parfaite cohésion des couches.
Le béton est soigneusement vibré à l'aide d'aiguilles (vibration par l'intermédiaire des cages
d'armatures interdite) dans toute sa masse et dans les limites nécessaires pour assurer la compacité
maximum et pour pallier toute désagrégation et, ce, plus particulièrement, pour les ouvrages destinés
à rester apparents.
Si les conditions climatiques le nécessite, et afin d'éviter les dessiccations du béton, il est effectué un
traitement de cure bénéficiant de l'agrément COPLA et de l'accord du bureau de contrôle. Ce produit
doit en outre être parfaitement compatible avec les revêtements de finition prévus.
Les produits et procédés pour bétonnage par temps froid doivent avoir l'accord du bureau de contrôle
Les moules et coffrages présentent une rigidité suffisante pour résister, sans déformation sensible,
aux charges et aux chocs qu'ils sont exposés à subir pendant l'exécution des travaux compte tenu des
forces engendrées par le serrage du béton
L'étanchéité des moules et coffrages doit être suffisante pour éviter les pertes de laitance au moment
de la mise en vibration.
Pour les planchers, il est prévu lors du coffrage, toutes contreflèches nécessaires pour obtenir une
surface définitive horizontale. Dans les calculs, il est tenu compte de la flèche différée et, les
étaiements doivent être exécutés de façon à éviter toutes fissurations du niveau inférieur.
c) Armatures
Leur mise en place respecte les règles BAEL et BPEL et les instructions figurant aux fiches
d'homologation des aciers.
Les dimensions d'enrobage prévues pour les calculs de stabilité au regard de la réglementation
incendie sont strictement respectées. A cet effet les cales plastiques et les calages à l'aide de chutes
d'armatures sont interdits.
d) Trémies
Les trémies sont exécutées conformément aux plans éventuellement aménagés compte tenu des
tracés des réseaux par les entreprises du second oeuvre. Leurs tranches d'épaisseur présentent un
aspect apte à la cohésion du bouchement des trémies et pour reconstituer les degrés CF de la paroi
ou du plancher considéré.
Les modifications apportées éventuellement aux dimensions des trémies portées sur les plans sont
également consignées sur la série des tirages mis à la disposition des entreprises secondaires par
l'entrepreneur de gros oeuvre, les modifications ne pourront être faites qu’en accord avec le maître
d’œuvre et le bureau de contrôle. Quoi qu’il en soit, l’entrepreneur du présent lot doit réserver dans les
dalles ou planchers les vides minima strictement nécessaires au passage des canalisations.
L'entrepreneur veille au maintien en bonne place des accessoires et des fourreaux posés pour les
besoins des différents lots.
Tous contacts utiles sont établis avec les entrepreneurs des différents lots ayant à mettre en place des
ouvrages et accessoires dans les ouvrages en béton armé et béton banché.
Les vérifications, contrôles et essais sont à la charge de l’entrepreneur et sont effectués dans les
conditions définies au D.T.U. 20.1. Les essais obligatoires sont les suivants :
• analyse granulométrique des granulats,
• mesures d’ouvrabilité du béton frais,
• mesures de résistance du béton durci,
• essais de charge des planchers (3 unités et réalisés dans des zones du choix du maître
d’oeuvre ou du bureau de contrôle).
Si les essais demandés et exécutés font apparaître des résultats inférieurs au minima, l’entrepreneur
fait exécuter à ses frais, une étude par un laboratoire spécialisé agrée et les remèdes préconisés sont
appliqués pour la suite du chantier sans modification du prix global et forfaitaire.
Si les essais font apparaître des malfaçons ou une mauvaise qualité, l’entrepreneur doit les
démolitions des parties sujettes à caution et leur reconstruction à ses frais.
a) Généralités
Outre les essais prévus aux normes et aux D.T.U. qui peuvent être demandés et qui sont à la charge
de l'entrepreneur, les essais définis ci-dessous sont exigés et sont également à la charge de
l'entrepreneur.
Toute modification de la qualité des bétons en cours de chantier, est soumise à l'accord préalable du
maître d'oeuvre et au bureau de contrôle et fait l'objet de nouveaux essais à la charge de
l'entrepreneur.
Tous les frais relatifs à ces essais sont compris dans l'offre globale et forfaitaire de l’entrepreneur.
- Essais de convenance
Préalablement à toute exécution, l'entrepreneur doit exécuter des bétons d'essais à partir des liants et
agrégats qu'il propose d'utiliser. Ces bétons sont exécutés dans les conditions réelles de fabrication et
de mise en oeuvre. Il est réalisé au moins 6 éprouvettes de chaque qualité de béton qui sont essayées
à 7 et 28 jours à la compression et à la traction, dans le laboratoire agréé par le maître d'oeuvre.
Il est exécuté sur chantier avant le démarrage des travaux, un béton témoin pour chaque classe
demandée destiné à apporter la preuve que les moyens mis en oeuvre prévus permettent d'obtenir
des résultats conformes aux prévisions. A cet effet, il est prélevé :
- Les résultats sont analysés en prenant la moyenne arithmétique des résultats d'essais inférieurs à la
médiane de l'ensemble des résultats. L'agrément est donné si la résistance nominale ainsi obtenue est
au moins égale à la résistance correspondante exigée.
Cependant, les travaux peuvent démarrer après accord du bureau de contrôle si la résistance
nominale à 7 jours est au moins égale aux 8/10 de la résistance exigée à 28 jours.
Dans le cas où les essais à 28 jours ne donnent pas les résistances prescrites, l'entrepreneur doit
exécuter à ses frais un nouveau béton témoin, après avoir apporté à son chantier les améliorations
désirables.
- Essais de contrôle :
· En cours d'exécution, des essais de contrôle systématique des bétons mis en oeuvre ont lieu. A cet
effet, un lot de 12 éprouvettes est prélevé lors du coulage de chaque ouvrage et à raison d'un lot
d'éprouvettes au moins pour 1000 m³ pour les bétons titulaires d'une certification NF ou un contrôle
par lot de 500 m³ pour les autres bétons, mis en œuvre avec au minimum un contrôle par mois de
travail continu et un contrôle au démarrage du chantier.
· Pour les bétons de type C40 et au delà, 18 éprouvettes par 20 m3 de béton mis en oeuvre.
· Si les essais à 7 jours font apparaître des résistances inférieures aux 9/10ème de la résistance
nominale à 7 jours du béton témoin, l'entrepreneur doit arrêter les travaux et un nouveau béton est
exigé avant toute reprise de bétonnage. Les dépenses correspondantes sont à la charge de
l'entrepreneur.
- Si les essais à 28 jours font ressortir des résistances inférieures aux résistances exigées, les mêmes
mesures sont prises à l'encontre de l'entrepreneur.
Avant toute mise en oeuvre de béton, il est effectué un essai d'affaissement au cône d'Abrams. La
valeur constatée doit être conforme au document "Cahier des bétons d'exécution" établi dès le début
du chantier par l'entrepreneur. En cas d'écart supérieur aux tolérances indiquées dans la norme NFP
18.010, le béton sera refusé.
L'attention de l'entrepreneur est attirée sur la grande importance d'une étanchéité parfaite des
canalisations du fait de leur pose éventuelle sous le dallage ou sous chaussée.
Les réseaux enterrés sont essayés obligatoirement avant la réalisation des remblais et de regard à
regard.
Des procès verbaux d'essais sur les matériaux sont fournis par l'entrepreneur pour les éléments de
planchers, de murs, de joints et d'une façon générale pour chaque catégorie d'ouvrage devant être
pare-flamme, coupe-feu ou stables au feu.
Ces procès-verbaux doivent être fournis dès le début du chantier au bureau de contrôle pour vérifier
leur conformité, et ce afin d'éviter tout retard dans la recherche d'un autre produit ou la délivrance d'un
procès-verbal d'essai de laboratoire.
Pour des systèmes ne respectant pas intégralement les dispositions figurées sur les procès-verbaux
d'essais présentés, l'entrepreneur doit faire procéder à ses frais, par un laboratoire homologué, à des
essais complémentaires.
Ces essais sont menés de telle manière qu'ils conduisent à un procès-verbal attestant l'obtention des
performances requises.
Les dimensions des niches d’encastrement des équipements doivent toujours avoir un écart de
dimension supérieur positif dans tous les sens, ces dimensions étant prises compte-tenu de ses
éventuels revêtements rapportés.
L’entrepreneur prend possession des lieux dans l’état dans lequel il les trouve lors de la notification de
l’ordre de service lui prescrivant le commencement de ses travaux.
L'entrepreneur fait dresser, à ses frais, par un Homme de Loi agréé et assermenté, les constats
contradictoires de l'état des ouvrages voisins et contiguës existants (bâtiments existants, voies
publiques, réseaux publics et privés, réseaux d'alimentation publics et privés, etc...). Copies de ces
constats sont fournies à titre gracieux aux maître de l'ouvrage, maître d'oeuvre, bureau de contrôle,
aux tiers concernés et aux services concédés.
L’entrepreneur réalise le nettoyage de la plate-forme, la dépose des sols existants de toutes natures et
de leur forme de pose, la dépose des bordures, bordurettes, etc..., la dépose des arbres (13u) avec
extraction de leurs souches et toutes autres déposes dans les limites de l’opération. Evacuation des
produits provenant de cette prestation à la décharge compris droit de décharge.
Préalablement l'entrepreneur doit les clôtures de chantier. Elles sont de type pleines et d’une hauteur
de 2,00 m comprennent tous les portails et portillons nécessaires. Elles sont réalisées en tôles pleines,
nervurées et peintes. Les clôtures sont réalisées conformément au cahier des charges de la Ville. En
dehors des horaires d’intervention les accès sont parfaitement maintenus fermés et interdits en accès
au chantier. Les clôtures sont dues pour leurs locations, pose, dépose et double de transport,
entretien, avec tous les accès et remaniements nécessaires.
Les clôtures de chantier doivent respecter les recommandations, des services techniques de la ville,
du maître de l’ouvrage, elles sont complétées de tous les panneaux de voirie réglementaire et des
éclairages.
Les clôtures sont maintenues en place et entretenues pendant toute la durée du chantier.
Hors de ses horaires d'intervention, il s'assure que ces accès sont parfaitement fermés et interdisent
l'accès au public sur le chantier.
Mise en place pendant toute la durée de l’opération de cheminements protégés et éclairés pour l’accès
des résidents, des personnes de l’extérieur, des services de secours, etc.. aux bâtiments existants
conservés et aux commerces (pharmacie, boulangerie) du bâtiment H (la tour). Ces cheminements
sont entretenus, modifiés suivants les nécessités du chantier, déposés et évacués sur ordres du
maître d’œuvre.
1.2.1.2 Sondages
La présente étude de projet géologique et géotechnique (G2 phase 1 partiel) n° 11.9603/ES3/ GIF en
date du 23 avril 2012 réalisée par la société Géo-experts s’est basée sur une mission d’investigation
géotechnique (étude n° 11.9603/ES de mai 2011) et s ur une étude d’avant projet G12 (études n°
11.9603/ES2 de juillet 2011 et n° 11.9603/ES2 indic e A de janvier 2012) effectuées par la société Géo-
experts.
Ces campagnes de reconnaissance géotechnique des sols accompagnées de rapport sont jointes au
dossier de consultation.
L’entrepreneur dans le cadre de son marché, prend en charge une mission géotechnique du type G3.
1.2.1.3 Terrassements
Les travaux de terrassements sont exécutés suivant les recommandations du rapport d’étude
géotechnique de sol.
Les travaux de terrassement et la méthodologie d’évacuation des terres polluées sont réalisés suivant
les documents ci-après (liste non exhaustive) :
• le code de l’environnement
• la loi du 15 juillet 1975
• la loi du 13 juillet 1992
• la circulaire interministérielle du 15 février 2000
• le schéma régional de gestion des déchets du BTP approuvé par les Préfets de département
et de région en Juillet 2002
• la circulaire du 8 février 2007
• la loi Grenelle 1 votée en Octobre 2008 (engagements 256 à 258)
Ils sont exécutés et dus en toutes natures de terrains rencontrés. Sous cet article sont implicitement
comprises, les démolitions et extractions des ouvrages non naturels tels que murs de soutènement en
infrastructure contre voirie et bâtiments existants, dalles, pavages, fosses, fondations, murs, blocs,
massifs, socles, regards, réseaux de canalisations et leurs ouvrages de raccordement, etc...,
éventuellement rencontrés au cours des travaux de terrassement. Les travaux de démolition des
ouvrages non naturels, non exécutables par les engins habituellement utilisés pour les natures de sols
rencontrés lors des présentes fouilles, sont effectuées à l'aide d'engins mécaniques adaptés (BRH)
dans le cadre du forfait.
Les talus, lorsqu'ils sont possibles, sont réglés avec pente compatible avec les natures du terrain. Ils
sont efficacement protégés contre les affouillements.
Dans les zones où les terrassements ne peuvent être réalisés avec talus, ceux-ci sont réalisés par
tous procédés et moyens au choix de l'entrepreneur, explosifs exclus. Les procédés particuliers
(tranchées blindées, passes alternées) doivent avoir reçus l'accord préalable du maître d'oeuvre et du
bureau de contrôle et du géotechnicien dans le cadre de sa mission G4.
Sont dus dans les zones instables tous les étaiements boisages, blindages (voiles contre terre à
proximité du bâtiment F), butonnages pour leurs locations, poses, déposes, double transports et/ou
abandons si nécessaire.
L'entrepreneur établit les protections nécessaires pour mettre les fouilles réalisées à l'abri des
débordements des dispositifs des eaux de surfaces environnantes.
Il doit tous pompage, rabattement de nappe suite aux venues d’eau (installation / désinstallation des
pompes, maintenance, location de celles-ci) et l'évacuation des eaux émanant des phénomènes
climatiques et d'infiltration, les eaux sont décantées avant rejet aux égouts. Les pompes sont équipées
de chaussettes pour éviter la fuite de fines particules. Toutes sujétions pour utilisation de pointes
filtrantes. L’entrepreneur s’acquitte des droits de rejet.
Tous les matériaux provenant des travaux de terrassements sont la propriété de l'entrepreneur (sauf
découvertes archéologiques ou artistiques visées ci-après).
Les matériaux et détritus sont enlevés hors du chantier au fur et à mesure de leur production et
évacués aux décharges publiques avec toutes sujétions pour terres polluées.
Les terres excédentaires aux remblais, les terres inaptes aux remblais sont évacuées aux décharges.
Toutes manutentions tant manuelles que mécaniques, ainsi que les transports et droits sont à la
charge exclusive du présent entrepreneur.
Il fait son affaire de toutes les manutentions et transports des terres et gravois extraits.
Les voies sont maintenues parfaitement propres pendant la durée des travaux de terrassement et
toute amende pour quelque cause que ce soit est prise en charge par l'entrepreneur.
Pendant les travaux de terrassements, mise en place d’une aire de nettoyage des roues des
véhicules, les eaux sont décantées avant rejet aux égouts.
En cas de découverte de réseaux, l'entrepreneur mène une enquête pour déterminer de l'utilité ou de
la non utilité des réseaux et tient le maître de l'ouvrage et le maître d’oeuvre informés des résultats de
son enquête, lesquels prennent alors les décisions nécessaires.
Si les réseaux sont prévus abandonnés, l'entrepreneur doit dans le cadre de son offre, en parois de
fouille, le bouchement étanche de leurs orifices.
1.2.1.4 Remblais
Les remblais sont exécutés dès que possible, après nettoyage des surfaces à remblayer, par couches
de 0,20 m soigneusement pilonnées et arrosées. Les travaux de remblaiement sont conduits selon
spécifications du chapitre V du DTU n° 12. L'entrep reneur fait son affaire du stockage des matériaux
nécessaires aux remblaiements.
Les matériaux nécessaires aux remblais sont réalisés en matériaux d'apports, les matériaux sont
exemptes de glaise et détritus. Elles doivent être jugées propres à cet usage par le maître d’oeuvre et
le bureau de contrôle.
Au périmètre extérieur des ouvrages d'infrastructure, les remblais sont compactés pour obtention d'un
O.P.M. au moins égal à 95 %.
L'entrepreneur doit la reprise en sous-œuvre nécessaire sous le bâtiment existant mitoyen, les travaux
sont réalisés de façon alternée, par petits paliers et comprennent, sans être limitatifs :
• fouille en sous-œuvre exécutée et due en terrain de toutes natures y compris manutentions,
transports et démolitions d'ouvrages maçonnés,
• blindages, étaiements,
Les ouvrages porteurs, les planchers, les ouvrages séparatifs du bâtiment de logement satisfont les
résistances au feu telles que définies dans l’arrêté du 31 janvier 1986 et suivant le classement feu du
bâtiment et du permis de construire.
Les épaisseurs minimum de planchers et murs à prévoir et qui satisfont dans le cadre du Qualitel sont:
• plancher entre sous-sol et logements : ................................................... 0,23 m
• plancher en sous-sol et locaux activités : ............................................... 0,23 m
• plancher entre locaux activités et logements .......................................... 0,23 m
• plancher entre locaux communs et logements : ..................................... 0,23 m
• plancher séparatif entre logements : ...................................................... 0,23 m
• murs de façades : ................................................................................... 0,16 m et 0,20 m
au RdC et R+1
• murs séparatifs entre logements : .......................................................... 0,20 m
• murs séparatifs entre escaliers et logements : ....................................... 0,18 m
• murs séparatifs entre circulations et logements : ................................... 0,18 m
• murs séparatifs entre locaux communs, techniques et logements :....... 0,18 m
• murs séparatifs entre logements et locaux d’activités ............................ 0,20 m
• etc... selon exigences QUALITEL
Pour l'ensemble des ouvrages sont dus, sans qu'il en soit autrement fait état, tous les bandeaux
saillants, becquets, engravures, saignées, feuillures, etc..., nécessaires à la mise en oeuvre des
ouvrages des autres corps d'état. Les bandeaux pour relevés d'étanchéité des terrasses accessibles
sont garnis de chevelus laissés en attente destinés à l'accrochage de l'armature des enduits de
protection des dits relevés et ce, chaque fois que de tels enduits de protection sont prévus et/ou
nécessaires. Est due la mise en oeuvre des huisseries du type pleine banche avec mannequins
palliant leur déformation.
Suivant les documents graphiques, les becquets ou engravures pour protection de la partie haute des
relevés d’étanchéité sont à prévoir au présent corps d'état.
Si compte tenu de la technique adoptée par l'entrepreneur, il est proposé de remplacer telle ou telle
paroi béton armé par une paroi maçonnée ou inversement et que cette solution ait l'agrément du
maître d'oeuvre, l'entrepreneur subit seul les frais résultant de cette substitution, tant pour les
ouvrages décrits ci-après que pour ceux des autres corps d'état.
Pour trop-plein, fourniture et mise en place de fourreaux permettant le passage des trop-pleins.
Pour tous les ouvrages, les appuis, les pentes d'arase, etc..., sont obtenus au coulage sans rattrapage
d'apport.
Il est tenu compte de l'incorporation de canalisations de toutes natures et des pots de réservation.
1.2.2.2 Charges
Charge des terres sur terrasses : épaisseurs des terres selon coupe, densité de terre humide : 20
KN/m³.
Charges d'exploitation :
• Parking ................................................................................. 2,5 kN/m²
• Logements ........................................................................... 1,5 kN/m²
• Locaux et terrasses techniques ........................................... au moins 5,0 kN/m² ou plus si
nécessaire suivant le matériel à
installer
• Escaliers, circulations communes ........................................ 2,5 kN/m²
• Locaux activités à RdC ......................................................... 5,0 kN/m²
• Balcon ................................................................................... 3,5 kN/m²
• Terrasses jardin au RdC ....................................................... 1,5 kN/m²
Les garde-corps doivent pouvoir résister à une poussée uniforme horizontale de 1 kN à 1,00 m du sol
pour ceux délimitant des zones accessibles au public et de 0,60 kN à 1,00 m du sol pour les autres.
a) Parements intérieurs
1. Les parements cachés et/ou destinés à être enduits sont coffrés à l'aide de coffrages pour
parements ordinaires. Caractéristiques de l'épiderme et tolérance d'aspect conformes au
DTU 23.1 sous le titre "parement ordinaire".
2. Les parements destinés à recevoir un doublage sont coffrés à l'aide de coffrages pour
parements courants. Caractéristiques de l'épiderme et tolérance d'aspect conformes au DTU
23.1 sous le titre "parement courant".
3. Les parements destinés à recevoir des revêtements scellés ou collés sont coffrés pour offrir
un aspect de surface apte et compatible à la mise en oeuvre des ouvrages rapportés tels que
ces aspects de surface sont définis aux DTU correspondants et aux C.P.T. d'exécution des
revêtements muraux collés publiés par le C.S.T.B.
4. Tous les autres parements sont coffrés pour obtenir des parements soignés DTU 21 à l'aide
de panneaux métalliques ou contreplaqués offrant au décoffrage des surfaces lisses et
nettes, prêtes à recevoir la peinture. Si l'aspect après décoffrage est jugé inacceptable par le
maître d'oeuvre, l'entrepreneur exécute sur les parements, tous les travaux nécessaires tels
que ponçages partiels et/ou généraux, ragréages, etc... pour satisfaire aux caractéristiques
de l'épiderme et tolérances d'aspect définies au DTU 23.1 sous le titre "parement soigné". La
réception de ces supports est faite par l’entrepreneur du corps d'état Peinture.
b) Parements extérieurs
1. Les parements cachés sont coffrés à l'aide de coffrages pour parements ordinaires.
Caractéristiques de l'épiderme et tolérance d'aspect conformes au DTU 23.1 sous le titre
"parement ordinaire".
2. Tous les autres parements sont coffrés pour obtenir des parements soignés DTU 21 à l'aide
de panneaux métalliques ou contreplaqués offrant au décoffrage des surfaces lisses et
nettes, prêtes à recevoir la peinture, l’enduit de ravalement et l’étanchéité résine. Si l'aspect
après décoffrage est jugé inacceptable par le maître d'oeuvre, l'entrepreneur exécute sur les
parements, tous les travaux nécessaires tels que ponçages partiels et/ou généraux,
ragréages, etc... pour satisfaire aux caractéristiques de l'épiderme et tolérances d'aspect
définies au DTU 23.1 sous le titre "parement soigné".
1.2.2.4 Fondations
Les fondations sont exécutées suivant les recommandations du rapport d’étude géotechnique de sol.
Les fondations du type superficielles, sont réalisées par semelles filantes et isolées en béton armé,
encastrées dans le bon sol.
La qualité du ciment est adaptée à la nature du terrain (présence d’eau). Les formes de propreté ont
une épaisseur de 0,05 m.
Toutes sujétions pour création en fond de fouille du ceinturage et des réseaux de terre.
Toutes sujétions pour blindages, boisages, etc..., nécessaires et enlèvement des terres provenant des
terrassements à la décharge compris droit.
Conformément aux dispositions de l'Arrêté du 27 juin 2006, il est mis en place entre le sol et le
bâtiment une barrière physique ou physico-chimique contre l'action des termites.
Les épaisseurs des voiles délimitant les logements, circulations communes, l’escalier commun, locaux
communs, gaine ascenseur, etc... sont déterminées sur les documents graphiques et pour satisfaire
aux obligations thermiques, acoustiques et structurelles réglementaires.
Sont notamment à réaliser selon les documents graphiques sous ce titre les ouvrages désignés ci-
après pour les logements et locaux activités :
• tous voiles formant le clos des locaux et espaces des bâtiments du projet depuis le dessus du
système de fondation jusqu'au niveau le plus haut (en partie basse des voiles contre terre du
parking façon de barbacane avec chaussette géotextile, gravillons, recueillant les eaux
d’infiltrations pour collecte vers les cunettes (sous-sol inondable)).
• intégration selon documents graphiques des descentes EP extérieures sur la hauteur du rez-
de-chaussée (prémurs : si bâtiment B réalisé en maçonnerie) compris réservations
nécessaires.
• Nota : Toutes sujétions pour réalisation, adaptation des niches trompe-œil en façade selon
détails graphiques.
• voiles formant acrotères basses et acrotères hautes
• voiles intérieurs et de contreventement des niveaux d’infrastructure et de superstructure
• poteaux et poutres isolés, intégrés ou en retombés en infrastructure et superstructure
• voiles délimitant les cages et voiles formant le mur d’échiffre ou le fût central des escaliers
collectifs
• voiles garde-corps des escaliers collectifs au niveau le plus haut
• voiles délimitant les locaux communs, techniques et séparant et délimitant les locaux activités
et le local Accueil HF
• voiles délimitant les gaines ascenseurs. Au niveau le plus bas, ces voiles forment cuvette et
sont complétés d’un plancher porté, ils sont revêtus sur toutes leurs faces y compris fond d'un
cuvelage étanche. Toutes sujétions pour création de puisard dans la cuvette ascenseur.
• voiles verticaux et dalles horizontales formant les gaines et carneaux des VB et VH du parking.
Les dalles basses sont portées. A l’aplomb des grilles, avaloir raccordé au réseau EU pour
évacuation des eaux. Protection des ouvrages par cuvelage étanche.
• voiles délimitant les gaines techniques communes
• voiles CF2H délimitant la gaine renfermant le conduit de fumée et la VH de la chaufferie
• recharges en béton suivant de plan de structure
• corbeaux avec incorporation de bandes néoprènes pour joints de dilatation
• costières béton des souches, sorties de ventilation, cheminée et VH de la chaufferie, gaines
V.M.C., etc…. avec bandeaux saillants. Couverture par dalle en béton hydrofugé dans la
masse
• gaine dans chaufferie de 0,60 m largeur minimum avec trappe de visite métallique de 0,60 m x
0,60 m de degré PF 1/2h
• tous voiles extérieurs solidaires de la structure
• costières béton des verrières
• becquets d’arrêt et de protection haute des isolants thermiques extérieurs enterrés
• muret préfabriqué en L en partie basse des façades au droit des relevés d’étanchéité,
fermeture par dallettes béton horizontales, fixation, côté façade, sur cornière métallique en
acier galvanisé
• voiles et murets solidaires formant jardinières au droit des terrasses en façade côté jardin
public du Berry
• dallette béton sur lit de sable en partie basse des façades dans les zones non étanchées
• encadrement formant niche pour ensembles boîtes à lettres
• impostes des blocs-portes et autres ensembles menuisés y compris dans les plénums de
plafonds suspendus qui ne sont pas décrits aux autres C.C.T.P., ni au chapitre maçonnerie ci-
après. Toutefois pour les impostes précitées, d'épaisseur < 0,10m, l'entrepreneur peut réaliser
celles-ci en blocs agglomérés avec tous raidisseurs, en béton armé, enduits aux 2 faces au
mortier de ciment taloché finement.
• raidisseurs horizontaux ou verticaux dans les ouvrages maçonnés
• voiles garde-corps dans la hauteur du niveau rez-de-chaussée fermant les terrasses privatives
• évents en infrastructure de décompression selon les recommandations du rapport
géotechnique de sol
Nota :
Les arêtes vives des poteaux et voiles de la zone parking sont chanfreinés. Réservations nécessaires
dans voiles pour la traversée des goulottes/caniveaux d’écoulement des liquides accidentellement
répandus dans les parkings.
Les voiles restant bruts dans les sas, halls d’entrée et circulations horizontales communes, suivant
localisation aux documents graphiques et recevant une finition lasure sont réalisés en béton du type
« autoplaçant » assurant un aspect de surface parfaitement lisse (aucune reprise n’est acceptée sur
ces voiles).
Après nivellement des fonds de fouilles, purge des éventuels remblais et/ou alluvions anciennes,
réalisation de la plateforme par apport, régalage et compactage à 95% de l’OPM d’au moins 0,20 m de
matériau de bonne qualité, avec incorporation d’un tapis drainant à la couche de forme, insensibles à
l’eau, non dégradables et sur un géotextile anticontaminant. Des essais de plaque du type LCPC sont
à prévoir afin de vérifier un module Ev2 > 50 MPa.
Réalisation d’un dallage en béton armé d’épaisseur adaptée aux charges et surcharges à recevoir.
Mise en oeuvre du dallage suivant le DTU 13.3. Réalisation d’évents de décompression comblés de
gravillons pour pallier les effets des sous-pressions hydrostatiques à prévoir en pieds de poteaux.
Conformément aux dispositions de l’Arrêté du 27 juin 2006, il est mis en place entre le sol et les
bâtiments du projet une barrière physique ou physico-chimique contre l’action des termites.
Pour zone parking, goulottes-caniveaux équipées d’avaloirs périmétriques collectant les eaux
d’infiltration et les liquides accidentellement répandus dans le parking et les ramenant vers la fosse à
hydrocarbure. Au sol du parking, arase surfacée soignée avec pentes suffisantes ramenant les
liquides accidentellement répandus vers les avaloirs en partie centrale ci-avant et les avaloirs.
Pour les sas d’accès aux escaliers et aux appareils élévateurs, l’arase est surfacée et le niveau fini est
en surépaisseur de 20 mm minimum par rapport au niveau fini de la zone parking véhicules.
Pour rampes du parking, chape rapportée hydrofugée dans la masse avec finition balayée.
Pour parking (circulations et emplacements des véhicules), traitement de surface anti-poussière par
application d’un produit adapté du type Surfaquartz ou équivalent teinté de coloris au choix du maître
d’œuvre.
Dalles pleines en béton armé coulées sur coffrages ou sur pré-dalles avec poutraisons et chaînages
nécessaires. Dans les logements, seules les poutres figurées aux plans sont admises. L'implantation
des joints entre pré-dalles est soumise à l'acceptation du maître d'oeuvre. Ceux ne pouvant être
dissimulés par les distributions sont traités pour être non apparents après travaux de finition. Des
échantillons de leur traitement sont soumis à l'acceptation du maître d'oeuvre jusqu'à sa satisfaction.
Ces planchers sont calculés pour supporter outre leur poids propre, les charges permanentes, les
charges climatiques, les charges d'exploitation. Toutes réservations sont dues par l’entrepreneur pour
ses ouvrages et les ouvrages des autres corps d’état. Certains planchers ou parties de planchers
comportent en sous-face un isolant thermique décrit ci-après.
Les épaisseurs des planchers satisfont à la réglementation incendie, les caractéristiques acoustiques
et les labels imposés à l'opération.
A l'exception de celles recevant un isolant rapporté, les sous-faces de planchers ainsi que les sous-
faces de poutres et les joues de poutres sont coffrées pour parements soignés.
Pour surfaces étanchées, pentées, arase pentée surfacée conforme au D.T.U. 20.12.
Pour surfaces étanchées accessibles, arase à pente nulle surfacée conforme au D.T.U. 20.12.
Pour locaux, arase surfacée soignée compatible avec les revêtements de finition et les niveaux finis
des locaux.
Pour balcons, forme de pente adhérente monolithe hydrofugée dans la masse ramenant les eaux vers
les caniveaux et les siphons, grille de couverture des caniveaux par caillebotis en acier galvanisé
maille 20 mm x 20 mm sur cadre support en acier galvanisé.
Les ouvrages horizontaux avec ou sans pente en dalle pleine de béton armé coulé en place avec
chaînage et poutraison nécessaires, à prévoir sous ce titre sont ceux nécessaires à la réalisation du
projet et comprennent notamment, sans être limitatif :
• planchers à tous niveaux du projet à l’exception de ceux décrits article 1.2.2.6.1 ci-avant
• dalles de couverture des gaines ascenseurs et VH parking
• terrasses accessibles et inaccessibles
• balcons avec façon de caniveau et gorge soignée
• paliers et demi-paliers des escaliers collectifs intérieurs
• dalles de transition sur corbeau
• dalles formant casquettes pour balcons selon documents graphiques
• et tous autres ouvrages horizontaux du présent projet suivant documents graphiques
Les ouvrages sont obligatoirement préfabriqués en usine. Ils sont conformes aux spécifications
particulières désignées ci-après. Ils sont réalisés en béton hydrofugé dans la masse avec emploi de
ciment et agrégats gris.
Ces éléments sont d’aspect parfaitement lisse en usine, obtenu au décoffrage sans défaut et sans
reprise de coulage (bullage, arêtes épaufrées, etc…). Profils selon documents graphiques du maître
d’œuvre. Toutes sujétions pour joints, empreintes, réservations, incorporations, façon de larmiers, de
goutte d’eau et détails divers.
Les raccords de béton sur les éléments ne sont pas acceptés par le maître d’œuvre. Les éléments mis
en œuvre qui comportent de tels raccords sont refusés par le maître d’œuvre et l’entrepreneur doit
toutes déposes et enlèvements aux décharges.
Toutes les protections aux chocs sont à assurer pendant la durée des travaux jusqu’au jour de la
réception.
Cette protection doit être assurée au minimum par un film plastique armé mis en place en usine. Ce
film doit protéger les faces destinées à rester apparentes y compris les rives d'épaisseurs. Elle a pour
but la protection pendant le stockage sur le chantier ainsi qu'une fois les ouvrages mis en place la
protection contre les coulures de laitance pendant l'exécution des ouvrages coulés en place. Cette
protection est enlevée après terminaison des bétons coulés en place. Pendant le transport tous les
ouvrages sont complétés d'une protection contre les chocs par tous moyens adaptés.
Toutes sujétions d'accrochage sont dues notamment dans les ouvrages de structure béton. Les joints
sont du type étanche, de garantie décennale justifiée par P.V. Les fixations sont situées sur la face non
visible des pièces. Les dimensions et formats des éléments de fixations sont soumis à l’accord du
maître d’œuvre. Elles sont positionnées dans les empochements prévus à cet effet. Les fixations par
boulonnage sont réalisées en acier inoxydable.
1.2.2.8 Escaliers
Les paillasses sont pleines avec marches pleines et contremarches. Ces escaliers sont soit coulés en
place, soit réalisés par des éléments préfabriqués. Les sous-faces des paillasses rampantes, le fut
central, les contremarches, les tranches apparentes des paillasses, plats de marches et de
contremarches sont coffrés pour parements soignés. Les plats de marches comportent un durcisseur
incorporé et façon antidérapante au nez.
Pour les volées desservant le niveau sous-sol, liaisons étanches aux parois qui les encloisonnent.
Pour les volées de l’escalier collectif desservant les niveaux en superstructure, elles sont
complètement désolidarisées de leurs parois d'encloisonnement avec façon de relevé de 50 mm le
long de celles-ci. Désolidarisation selon exigence Qualitel. Joint d'étanchéité de réaction au feu M0
entre volées d'escaliers et parois verticales.
Les plats de marches des escaliers intérieurs offrent un aspect compatible avec les revêtements de
finition prévus selon les corps d’état revêtements de sols et peinture.
Au niveau de pose du drain, réalisation d'un berceau en béton de CLK dosé à 300/250 kg.
Le dispositif de drainage est entièrement chemisé par nappe filtrante et non tissé polyester 200 g/m².
Chanfrein au mortier de ciment du dessus de la fondation entre la paroi du mur et la face verticale de
la fondation.
Les remblais jusqu'aux niveaux extérieurs sont décrits aux articles correspondants ci-avant.
Au départ des drains, à chaque angle formé par le drainage et au raccordement, regard de contrôle
réalisés soit à l'aide d'éléments préfabriqués soit réalisés de façon traditionnelle avec radier, parois,
enduits étanches intérieurs, jusqu'à la génératrice du drain. Section intérieure 0,60m x 0,60m
profondeur selon pente avec échelons et crosse en acier galvanisé. Couverture par dalle en béton
armé surfacée avec anneau de soulèvement. Raccordement à la fosse de relevage avec pompage
permanent et rejet au réseau des bâtiments.
Nota : Pour les voiles contre mitoyen en limite de propriété, drainage vertical + barbacanes.
Panneaux de polystyrène expansé, d'épaisseur compatible avec les faux niveaux et faux aplombs
éventuellement existants avec minimum de 0,02m.
Eléments spéciaux, pour parties enterrés, noyés au coulage en matériaux de synthèse avec
raccordement d'angles et aboutages soudés (type WATERPROOF JD).
Habillage des joints verticaux de dilatation par profilés couvre-joint en acier inoxydable avec griffes
dito. Calfeutrement CF des joints.
Habillage vertical du joint d’indépendance par un couvre-joint réalisé en tôles d’aluminium laqué,
largeur adaptée à la largeur du joint et aux aplombs des existants, fixations adaptées aux supports.
Habillage horizontal du joint d’indépendance par un couvre-joint réalisé en tôles d’aluminium laqué,
largeur adaptée à la largeur du joint et dessus de mur à traiter, les habillages avec façon de pente
forme retombée et goutte d’eau, côté mur en exhaussement solin étanche sur porte-solin. Fixation
adaptées aux supports.
1.2.3 MAÇONNERIES
Réalisées par maçonnerie de blocs creux ou pleins agglomérés en béton de granulats lourds, montés
à joints croisés au mortier de C.P.A. Epaisseur pour satisfaire la réglementation incendie et acoustique
applicable au projet.
Finition des surfaces vues par enduit dressé au mortier de ciment réalisé conformément au D.T.U.
26.1., couche de finition finement talochée.
1.2.4 ISOLATIONS
Lors de l'exécution des travaux d'isolation, sont dus :
• toutes les coupes, entailles, etc...
• tous les collages ou modes de fixation appropriés
• l'évacuation des déchets
Les travaux d'isolation sont exécutés dans les règles de l'Art et d'une façon irréprochable, notamment
en ce qui concerne la mise en oeuvre, celle-ci devant être faite au fur et à mesure de l'exécution des
ouvrages qui les protègent ou après le passage des différents ouvrages pour éviter toutes
détériorations des matériaux en cours de chantier.
L’entrepreneur est responsable de l'obtention des exigences thermiques (RT 2005) de l’étude
thermique, exigences phoniques (Certification QUALITEL) et réglementation incendie. Les épaisseurs
des isolants sont calculées par l'entrepreneur sous sa seule responsabilité. Les natures des matériaux
isolants indiqués ci-après sont données à titre indicatif et ne sont opposables ni au maître de l'ouvrage,
ni au maître d'oeuvre.
Assurée par panneaux composite de laine de bois constituée d'une âme isolante en PSE élastifié et de
deux parements en fibres longues de bois enchevêtrées et liées au ciment de réaction au feu M1
minimum. Nature et épaisseur des différents constituants pour satisfaire l’étude thermique, les
caractéristiques acoustiques et la réglementation incendie imposées au projet.
Les panneaux sont disposés jointifs à joints croisés, mis en place sur coffrage avant coulage du béton,
leur mise en oeuvre complétée par attaches de sécurité non corrodables. Lorsque les panneaux ne
butent pas sur une paroi, équerre en acier inoxydable.
Les panneaux sont du type Fibraxtherm A et Fibrastyrène FY clarté dB 125 FE (planchers entre
logements et locaux d’activités avec exigences à respecter DnTA > 58dB en pièces principales, DnTA >
55 dB en cuisines et salles d’eau) de la gamme Fibralith de marque Knauf ou équivalent.
Préparation des supports par dégraissage, nettoyage et application d'un primaire d'adhérence
approprié.
Projection d'un mélange de fibres de roche et de liants inorganiques spéciaux, épaisseur sur les
surfaces horizontales, retombées et sous-faces des poutres adaptée pour satisfaire la note thermique.
Armature métallique suivant nécessité.
L'aspect du revêtement est plan, uniforme, exempt de trous et bosses et obtenu par roulage ou
talochage avec encollage ou durcisseur de surface palliant tous risques de défibrage. Lorsque le
revêtement projeté ne bute pas en cueillie, arrêt par fourrures en bois dur raboté traité fongicide et
insecticide.
Suivant nécessité, les projections peuvent participer à la résistance au feu des planchers.
Les exigences à respecter sont DntA > 55 dB en pièces principales, DntA > 52 dB en cuisines et salles
d’eau. Epaisseur 30 mm minimum.
Panneaux absorbants composés d’une âme en laine de roche de 30 mm épaisseur minimum et d’un
parement en tôle d’acier galvanisé et perforée de 0,6 mm épaisseur minimum. Suivant nécessité,
protection de la laine de roche des projections (eaux, huile, etc…) par film polyane.
Les panneaux sont fixés aux différents supports par vis et rondelles sur chevilles adaptées aux
supports.
1.2.4.4 Soubassements
Pour les parties vues non enterrées, finition de surface par un enduit de finition extérieur décoratif à
base de résines synthétiques teintées dans la masse, renforcement de l’enduit par armature marouflée
en fibre de verre. Teinte au choix du maître d’œuvre.
Regards comprenant radier et parois en béton armé avec façon de feuillures en tête pour recevoir la
grille de ventilation. Les regards sont arasés aux niveaux finis des travaux d'aménagements
extérieurs. Le radier est coulé sur tout venant drainant avec avaloir raccordé au réseau E.U pour
évacuation des eaux. Tous les travaux de terrassements sont dus par l’entrepreneur.
A partir des orifices extérieurs des prises d’AF et de VH suivant nécessité, traînasses ou ouvrages
maçonnés en matériaux satisfaisant à la réglementation incendie avec aménagement des orifices pour
mise en oeuvre des grilles. Pour le carneau enterré, protection faces horizontales et verticales par une
étanchéité du type résine.
Les conduits sont à 4 faces et assurent une résistance au feu CF 2 H. Les conduits et traînasses sont
réalisés en matériau de réaction au feu M0.
Mise en oeuvre des conduits et traînasses suivant cahier des charges, avis technique du fabricant et
PV CTICM.
Toutes sujétions pour traversées et calfeutrement étanche au droit des planchers et des parois.
Les gaines sont équipées de volets incombustibles à ouverture commandée par l'action de détecteurs
sensibles aux fumées et aux gaz de combustion conformes aux N.F. et satisfaisant l'arrêté du 31
janvier 1986 relatif à la protection contre l'incendie prévus fournis et posés au corps d’état chauffage-
ventilation.
La mise en communication avec l'atmosphère des conduits A.F. et V.H. est assurée par traînasse
horizontale en matériaux dito ci-avant, l'ensemble à charge du présent corps d’état.
La mise en communication avec l'atmosphère des conduits V.H. est assurée par l'intermédiaire de
souches en B.A. montées sur costières B.A. avec grilles en profilés d'acier galvanisé laqué d'usine,
l'ensemble à charge du présent corps d’état.
Pour prise d’air A.F, regards comprenant radier et parois en béton armé avec façon de feuillures en
tête pour recevoir la grille de couverture. Les regards sont arasés aux niveaux finis des travaux
d'aménagements extérieurs. Le radier est coulé sur tout venant drainant avec avaloir raccordé au
réseau E.U pour évacuation des eaux. Tous les travaux de terrassements sont dus par l’entrepreneur.
Couverture par grille à mailles de 20 mm x 20 mm sur cadre en profilé cornière assemblé à double
coupe d’onglet avec pattes à scellement. Ces grilles sont fixées mécaniquement par écrous.
L’ensemble est en acier galvanisé à chaud.
Arase à pente nulle et surfaçage conformes au DTU 20.12 pour recevoir les travaux d'étanchéité.
Formes de pente réalisées au coulage conformément au DTU 20.12 pour recevoir les travaux
d'étanchéité.
Confection de trottoirs chasse-roues en béton. Arase surfacée soignée et faces verticales coffrées
pour parements soignés.
Sur dalle béton armé talochée, réalisation à charge du présent lot d'une chape flottante thermo-
acoustique conforme au DTU 52.1.
Après nettoyages et préparations du support, fourniture, coupe et pose d’une sous-couche acoustique
et d’un isolant thermique superposés d’épaisseur selon notice thermique du type Assour chape 19 de
marque Siplast + Roof mate LGBF-x de marque Dow France S.A.S ou équivalent suivant fiche FEST
AI03A « exigences du référentiel Cerqual ».
A la suite, réalisation d'une chape en mortier de ciment avec armature en treillis soudé et façon de
joints selon DTU de 50 mm épaisseur minimale.
Aspect de surface et tolérances pour supports de type I selon dispositions de l'article 1.311 du CPT
d'exécution des revêtements de sols céramiques intérieurs collés au moyen de mortier colle publié par
le CSTB, l'aspect obtenu destiné à la pose collée du carrelage.
Arrêt des chapes au droit des ouvrants par cornière en acier inoxydable.
Sur dalle béton armé talochée, réalisation à charge du présent lot d'une chape flottante isophonique
conforme au DTU 52.1.
Après nettoyages et préparations du support, fourniture, coupe et pose d'une sous-couche résiliante
d'isolation phonique, titulaire d'un avis technique du CSTB, de classe de compressibilité I, offrant un
indice d'efficacité acoustique < L W de 19dB du type Assour chape 19 ou équivalent suivant fiche
FEST AI05A « exigences du référentiel Cerqual ».
A la suite, réalisation d'une chape en mortier de ciment avec armature en treillis soudé et façon de
joints selon DTU de 50 mm épaisseur minimale.
Aspect de surface et tolérances pour supports de type I selon dispositions de l'article 1.311 du CPT
d'exécution des revêtements de sols céramiques intérieurs collés au moyen de mortier colle publié par
le CSTB.
Arrêt des chapes au droit des ouvrants par cornière en acier inoxydable.
Sur dalle béton armé talochée, réalisation à charge du présent lot d'une chape de rattrapage conforme
au DTU 52.1.
Après nettoyages et préparations du support, fourniture, coupe et pose d'une sous-couche résiliente
d'isolation phonique, titulaire d'un avis technique du CSTB, de classe de compressibilité I, offrant un
indice d'efficacité acoustique < L W de 19dB du type Assour chape 19 ou équivalent suivant fiche
FEST AI05A « exigences du référentiel Cerqual ».
A la suite, réalisation d'une chape en mortier de ciment avec armature en treillis soudé et façon de
joints selon DTU de 50 mm épaisseur minimale.
Aspect de surface et tolérances pour supports de type I selon dispositions de l'article 1.311 du CPT
d'exécution des revêtements de sols céramiques intérieurs collés au moyen de mortier colle publié par
le CSTB.
Arrêt des chapes au droit des ouvrants par cornière en acier inoxydable.
Après pose et réglage des façades palières, bouchements et calfeutrements CF/PF y compris seuils
conformément à la réglementation avec raccords soignés pour recevoir les travaux de peinture prévus.
Réalisation de socles en béton arasé à + 0,10 m environ des sols environnants avec sous-face et face
coffrées soigneusement et arase surfacée soignée. Bouchement soigné des réservations de passage
des différents réseaux. Ces socles reconstituent les degrés C.F. des planchers. Ces bouchements
reconstituent la performance acoustique du plancher.
Après mise en oeuvre des essais des canalisations et conduits les empruntant, bouchement étanche
et coupe-feu en béton avec sous-face coffrée soigné et arase surfacée. Ces bouchements
reconstituent la performance acoustique du plancher.
Ils sont réalisés soit par des éléments préfabriqués, soit par des éléments coulés en place.
Façon de goutte d’eau et de rejingot sur lequel est fixée la menuiserie. Oreilles formant renvois d’eau.
Ils sont réalisés soit par des éléments préfabriqués soit par des éléments coulés en place. Façon de
goutte d’eau et de rejingot sur lequel est fixée la menuiserie. Oreilles formant renvois d’eau.
Réalisés soit à l'aide d'éléments préfabriqués soit en béton armé ou maçonnerie de petits éléments
enduits en mortier de ciment toutes faces vues.
Garnissage en sable et équipement de chaque bac avec seau à fond rond, pelle et son dispositif
mural.
L’entrepreneur doit les réservations nécessaires à la mise en oeuvre et au passage des ouvrages des
autres corps d'état et la mise en place, lors de la réalisation de ses ouvrages, de tous les accessoires
nécessaires à la mise en oeuvre des prestations des ouvrages des autres corps d’état, etc....
Après exécution de chacune des phases de ses travaux, il doit livrer aux autres corps d’état (sols,
parois, plafonds, et ouvrages qui leurs sont intégrés ou ajoutés) des locaux propres, débarrassés de
toutes projections, coulures et gravois.
Massifs en béton de 0,10m épaisseur à faces verticales coffrées soigneusement et dessus surfacés.
Massifs coulés sur panneaux isolant phonique imputrescibles.
Pré-massif de 0,10m épaisseur à faces verticales coffrées soigneusement et dessus surfacé pour
mise en place de l'isolant.
Hors terrasses, les sorties de gaines comportent réservations et costières en béton avec engravures
de bandeau saillant si nécessaire permettant les relevés d'étanchéité. Aménagement des orifices de
reprises des gaines.
Confection de plots en béton formant berceau de repose des gaines avec mise en place de leurs
accessoires de fixations fournis par le corps d'état V.M.C, interposition entre complexe étanchéité et
plot, d'un matériau d'indépendance.
Double socles en béton, de 0,10 m épaisseur minimum chacun. Entre les 2 socles, interposition d’un
isolant acoustique non putrescible de 0,10 m épaisseur.
Finition de surface des faces vues, talochée soignée pour rester apparentes.
Après mise en oeuvre et essai des canalisations, réalisation de gaines étanches démontables et CF 2
heures à l'aide de matériaux bénéficiant d'un avis technique du C.S.T.B. et d'un P.V. de résistance au
feu émanant d'un laboratoire spécialisé agréé. Ces gaines peuvent être à 3 faces lorsque les gaines
sont disposées sous une dalle béton armé déjà classée CF 2 heures. Dans les autres cas, elles sont à
4 faces. Les suspentes et fixations nécessaires à la réalisation de ces gaines assurent le degré de
résistance au feu imposé.
Un isolant thermique de performances équivalentes à celles des surfaces environnantes est interposé
entre la sous-face de dalle et la paroi formant dessus d'habillage. Les faces vues de ces habillages
offrent un parement lisse et uni.
Evacuation des eaux des balcons assurée par siphon de Ø 100 mm en chlorure de polyvinyle
entièrement moulé, teinté au choix du maître oeuvre et comprenant :
• corps principal en forme de quart de cercle
• élément supérieur d’emboîture des conduits d’évacuation et formant siphon
• grille amovible
Reprise des siphons par canalisations en zinc prépatiné type Quartz zinc des Ets VM zinc ou
équivalent de section et forme. PVC coloris gris/sable de 100 mm — uniquement en fond de loggias
selon les documents graphiques. En partie basse sur 1,50 m hauteur dauphin en fonte peinte.
Le conduit de gaz, depuis le coffret de branchement jusqu'aux gaines techniques verticales desservant
les logements ou les chaufferies, réalisé au titre du lot chauffage, est enfermé dans une gaine ventilée
de résistance au feu CF 2 H. Sortie VH par souche en terrasse avec dalle de couverture rendue
étanche par hydrofugation dans la masse et mise en place de grille en aluminium laqué.
En façade, pour prise d’air, réalisation de regard de ventilation assurant la ventilation de la gaine, Le
regard comprend radier et parois en béton armé avec façon de tête pour recevoir la couverture. La
hauteur du regard est arasée aux niveaux des travaux d'aménagements extérieurs. Le radier est percé
pour évacuation des eaux et coulé sur couche de tout-venant. Travaux de terrassements. Couverture
par grille caillebotis, mailles au choix du maître d'œuvre, sur cadre en acier galvanisé scellé.
Grille en fonte série légère posée sur un cadre dormant en fonte, les grilles sont posées sur des
regards en béton réalisés soit de façon préfabriqué soit de façon traditionnelle.
Capacité de rétention adaptée ; elle est réalisée soit en béton armé avec radier, parois, dalle de
couverture et enduits et chapes intérieurs en mortier de ciment hydrofugé raccordé en gorges, soit
préfabriquée. Elle est portée sur les fondations adjacentes afin de pouvoir résister aux sous-pressions.
Pour visite, regard en acier traité avec tampon rond de 0,80 m diamètre. Echelons pour accès.
Assurée par ensemble préfabriqué en fonte ou acier galvanisé protégé contre la corrosion et les
hydrocarbures et complété par des couvercles en acier traité capables d'une charge de 1,5 tonne et
comprenant :
• débourbeur non protégé du gel
• séparateur non protégé du gel avec dispositif d'obturation automatique
• regard de contrôle de sortie
Volume utile du débourbeur et débit du séparateur déterminés selon réglementation et calcul du corps
d’état Plomberie.
Il est porté sur les fondations adjacentes afin de pouvoir résister aux sous-pressions.
L’ensemble devant être étanche vis-à-vis de la présence d’eau et résister aux sous-pressions d’eau.
1.2.8.4 Regards
Ils sont soit préfabriqués, soit réalisés de façon traditionnelle. Couverture comprenant cadre dormant
et tampon rond, l'ensemble en fonte série lourde ou légère. L’ensemble devant être étanche vis-à-vis
de la présence d’eau et résister aux sous-pressions d’eau.
1.2.8.5 Siphons
En fonte à sortie de Ø 100 mm avec grille fonte série légère et panier plastique pour le niveau R-1 ou
acier inox pour les autres locaux.
1.2.8.6 Caniveau
Caniveau en béton armé avec couverture par éléments de grille en acier galvanisé à mailles de 20 mm
x 20 mm x 50 mm hauteur reposant en feuillure d’un cadre dormant en fonte. Etanchéité du caniveau
par résine liquide.
Réalisés par canalisations en P.V.C. série Assainissement avec pentes d’au moins 1 % pour les EP et
de 2 % pour les EU/EV.
Pose dans caniveaux noyés dans lit de sablon avec calage sous les collets. Essai et PV COPREC.
Branchement à l’égout du type particulier réalisé conformément au cahier des charges des Services
Techniques de la ville.
Après purge de tous les points durs, lit de sablon de 0,10 m épaisseur.
Après mise en place des canalisations, fourreaux et câbles par les entrepreneurs spécialistes
enrobage en sablon jusqu'à 0,10m au dessus de la génératrice supérieure de la canalisation. Cet
enrobage est complété à son arase supérieure par grillages avertisseurs aux teintes conventionnelles.
(Rouge = électricité, Bleu = eau, Vert = téléphone, etc...).
Remblais par matériaux d’apports et compactage.
Avant commencement de ses travaux, l'entrepreneur procède à la mise en place des échafaudages
nécessaires à la réalisation des travaux décrits ci-après. Ces échafaudages sont en tout point
conformes aux normes de sécurité et assure la protection contre les projections aux chutes de
matériaux.
Réalisation au titre du présent article, de protection horizontale en tôle d'aluminium laqué venant
recouvrir les revêtements et fixé mécaniquement aux supports avec joint d'étanchéité souple.
Système d’isolation thermique des murs par l’extérieur « ITE » constitué d’un enduit mince de
parement, armé d’un treillis en fibre de verre, appliqué directement sur des panneaux en laine de
roche, double densité, très rigide et durci en surface. Fixation des panneaux par chevillage adapté aux
supports.
Le système employé répond aux exigences suivantes :
• réaction au feu du système complet : M2
• isolation thermique assurée par panneaux en laine de roche d’épaisseur selon notice
thermique et de réaction au feu M1
• gamme de coloris de l’enduit de parement offrant des coloris dont le coefficient d’absorption
au rayonnement solaire est inférieur à 0,7
• étancher, du point de vue de l’étanchéité à la pluie, les façades revêtues
• satisfaire les dilatations et écarts de la structure
• offrir une durabilité supérieure à 10 ans sans entretien
• s’adapter parfaitement à l’état de la structure
• respecter les divers nus des façades
• isoler la façade (selon calculs et selon détails graphiques du maître d’œuvre) par laine de
roche
Pour rattraper des éventuels faux-aplombs, contre-parement en matériau de réaction au feu adapté.
Travaux préparatoires et mise en œuvre du système selon avis technique et cahier des charges du
fabricant comprenant notamment :
• préparation du support selon cahier des charges du fabricant
• mise en place par chevillage adapté au support, des panneaux en laine de roche d’épaisseur
satisfaisant l’étude thermique. L’isolant est titulaire du classement ACERMI
• enduit de marouflage
• treillis d’armature
• impression
• revêtement de finition
Tous les accessoires et profilés divers sont dus par l’entrepreneur du présent corps d’état. Ceux
apparents sont réalisés en alliage d’aluminium laqué, de teinte au choix du maître d’œuvre et/ou en
zinc prépatiné selon détails graphiques. Les profilés divers sont, sans être limitatifs :
• cornières d’arrêt au droit des coffres de volets roulants
• profilés de départ
• profilés formant joints creux
• arrêts hauts
• traitement des angles (rentrants, sortants)
• habillages des joints de dilatation
• bavettes, couvertines et profilés divers entre les différents revêtements de façades
(ITE/Prémur, ITE/bois bakélisé, etc…) et au droit de certaines menuiseries extérieures
• etc….
La mise en œuvre doit respecter les dispositions de l’arrêté du 31 janvier 1986 concernant la règle du
C+D.
Les habillages et protections sont complétés par des joints d’étanchéité portant le label SNJF.
L’enduit de finition est du type minéral et/ou organique au choix du maître d’œuvre. Il offre un aspect
fini d’aspect taloché fin, de teintes calepinées choisies dans la palette du fabricant.
Le fabricant du système garantit son intervention à tout moment des travaux, à la demande du maître
d’œuvre et du bureau de contrôle.
En partie supérieure, pour assurer l’étanchéité entre les façades supports et le parement du système
d’isolation par l’extérieur, la fourniture et mise en place d’une couvertine en aluminium laqué de teinte
RAL au choix du maître d’œuvre.
Les retours sur tableaux et voussures de baies sont revêtus dito avec toutes sujétions pour mise en
œuvre des coulisses de volets roulants. Tous joints étanches et de calfeutrements aux droits des
menuiseries extérieures.
Suivant les documents graphiques du maître d’œuvre, certaines parties de façades, pignons, voiles au
droit des balcons, etc… des logements et espaces ne sont pas isolées par l’extérieur, mais reçoivent
un enduit de finition dito les façades isolées avec toutes sujétions pour préparations des supports.
En partie basse, arrêt du revêtement par une tôle en aluminium laqué formant bavette.
Ossature en bois de résineux traité fongicide et insecticide, fixée par vissage sur la structure porteuse
de la façade. Les ossatures font l’objet d’essais d’arrachements réalisés par et au frais de
l’entrepreneur.
Les éléments de bardage, composés de profils à joint debout, en acier galvanisé prélaqué en usine, de
teinte RAL au choix du maître d'œuvre dans la gamme du fabricant de marque Stylinov profil ou
équivalent au choix du maître d'œuvre dans la gamme du fabricant, sont posés sur un plancher jointif
en frises, de sapin du Nord, de 18 mm épaisseur, fixation du plancher sur l’ossature en bois ci-avant
avec toutes sujétions pour écarteurs.
Mise en œuvre des profils à joints debout et fixations au plancher à l’aide de vis aux travers des trous
oblongs de passage réalisés dans les profils. Toutes sujétions pour façon d’angles sortants et
raccords avec les autres revêtements de façades.
Mise en œuvre entre l’ossature et le voile béton de façade d’un isolant thermique en laine minérale,
épaisseur adaptée pour satisfaire les caractéristiques thermiques applicables au projet. Recoupement
feu au droit des planchers.
Pour assurer la ventilation permanente de la lame d’air en contre-face du bardage, fourniture et mise
en place de grilles basses et hautes en acier inox avec grillage par insectes en acier inox.
Tous les éléments de raccordement du bardage sont à comprendre sous le présent article avec toutes
sujétions de réalisation, de fixation et de liaisons aux autres ouvrages.
Eléments, pour fermeture du complexe, tableaux, voussures et appuis et habillage des dessus
d’acrotères, réalisés en acier galvanisé prélaqué en usine de teinte RAL dito les parties courantes de
0,80 mm épaisseur.
Pour les zones de bardage inclinées à 45° en complé ment du bardage décrit, réalisation d’une
charpente bois traitée fongicide et insecticide support du bardage et du chêneau, d’une isolation
thermique de nature et épaisseur suivant notice thermique, d’un chêneau de récupération des eaux
pluviales en acier galvanisé prélaqué en usine de teinte RAL dito les parties courantes, avec
raccordement au EP extérieur.
Descente EP extérieure réalisée dito les parties courantes de section 80 mm x 80 mm avec jeu de
coudes pour raccordement à la boîte à eau. Boîte à eau en façade avec trop-plein dito de forme selon
les documents graphiques. L’ensemble dû au titre du présent article.
Ossature, réalisée soit en bois de résineux traité fongicide et insecticide soit en profilés métalliques
d’acier galvanisé à chaud, fixée par vissage sur la structure porteuse de la façade. Les ossatures font
l’objet d’essais a l'arrachement réalisés par et aux frais de l’entrepreneur.
Mise en œuvre entre l’ossature et le voile béton de façade d’un isolant thermique en laine minérale,
épaisseur adaptée pour satisfaire les caractéristiques thermiques applicables au projet. Recoupement
feu au droit des planchers. Fourniture et mise en œuvre d’un écran pare-pluie renforcé de teinte noire
en contre face du bardage.
Raccordement des panneaux, entre eux, avec façon de joint creux de 6 mm avec mise en place d’un
film PVC noir pour assurer au joint une couleur noire.
Les plans, de calepinage des panneaux, sont réalisés après un relevé de recollement des ouvrages du
gros-oeuvre.
Après accord du maître d’oeuvre, et suivant nécessité, mise en place de plaques d’ajustement aux
extrémités de chaque pan de façade pour le rattrapage des tolérances du gros-oeuvre.
Dans le cas de joint ponctuel supérieur à 6 mm, et après acceptation du maître d’oeuvre,
remplacement du film PVC par la mise en place d’un plat en aluminium laqué noir en contre-face du
joint pour le marquer.
Les tableaux et voussures des baies intégrés dans les façades désignées ci-après sont revêtus dito y
compris toutes sujétions d'ossature complémentaire.
3 teintes aux choix du maître d’oeuvre, dans la gamme du fabricant par bâtiment.
Les panneaux assurent une réaction au feu en conformité avec la réglementation incendie applicable
au projet.
Ossature en acier traité contre la corrosion par galvanisation à chaud fixée sur la paroi verticale
support, par tous moyens mécaniques, réglables, non corrodables. L’ensemble ossature-isolant-
panneau est d’épaisseur définie sur documents graphiques du maître d’œuvre.
Mise en œuvre entre l’ossature et le voile béton de façade d’un isolant thermique rigide en laine
minérale, de très haute résistance mécanique et revêtu d’un voile de verre d’épaisseur selon notice
thermique. Ecran pare-pluie renforcé noir entre isolant et contre-face du bardage.
Le bardage assure la protection à la pénétration des eaux de pluie de la façade et assure, sur toute sa
surface, l’écoulement sans retenue des eaux émanant des conditions climatiques. L’assemblage et
l’aboutage de ses éléments doit pallier les risques de migration des eaux de pluie derrière son
parement vu.
Les accidents sont réalisés à l’aide d’accessoires adaptés. Grille anti-rongeurs en acier galvanisé à
chaud en pied de bardages. En pied tôle dito pliée formant rejet d’eau. Ils sont mis en œuvre avec
complément d’étanchéité.
Tous ces éléments de raccordement de bardage sont à comprendre sous le présent titre avec toutes
sujétions de réalisation, de fixations et de liaisons aux autres ouvrages. Toutes les butées contre une
paroi ou une menuiserie sont complétées de joints d’étanchéité non apparents titulaires du label du
S.N.J.F. Toutes sujétions sont dues pour réservations et découpes des grilles de ventilation, etc…
L’ensemble des constituants du bardage est façonné et mis en œuvre avec le plus grand soin et dans
un souci parfait d’esthétique.
Les éléments ayant subi des chocs, des déformations, des altérations de parement et de contre-
parement résultant des transports, manutentions, mise en œuvre sont strictement refusés et
immédiatement remplacés.
Les coupes, façons et percements sur les accessoires sont effectués à l’aide d’un outillage
parfaitement adapté, soigneusement ébarbés et les limailles éliminées. Les coupes, façons et
percements apparents sont complétés par application de laque de retouche.
Protection de l’ouvrage fini assurée par bâches, toiles, film plastique ou autre à proposer à l’agrément
du maître d’œuvre, et ce, jusqu’à la date précisée par le maître d’œuvre. Cette protection s’entend
pour location, pose, dépose et double transport.
La continuité électrique de l’ossature est à assurer, à raccorder en un point par le présent lot sur
réseau terre étant amené à proximité par l’entrepreneur chargé des travaux d’électricité.
Les habillages de tableaux et voussures des baies sont traités par des éléments en tôle lisse
thermolaqué dito.
1.2.9.8 Lasure
Le procédé employé est de marque Pieri référence Prelor 3 ou équivalent et titulaire d'un avis
technique du C.S.T.B.
Sur support béton coffrés pour parements courants, arasement des balèvres trop saillantes,
dégraissage pour le débarrasser des produits de décoffrage, dépoussiérage. Application d'un primaire
compatible d'accrochage selon spécification visée à l'avis technique.
Projection mécanique d'un enduit extérieur d'imperméabilisation de coloris au choix du maître d'œuvre
sur présentation d'échantillons, composé d'un mélange de ciment blanc, de chaux grasse et de
granulats sélectionnés, adjuvants organiques, d'hydrofuge de masse, de pigments minéraux et agent
antiverdissement. 4 coloris calepinés au choix du maître d'oeuvre sont utilisés pour l'opération.
L'enduit est du type Weber Pral F. Finition grattée de marque Weber & Broutin ou équivalent.
Joints PVC, blanc ou ivoire au choix du maître d’oeuvre, scellés entre les enduits de différentes
teintes, aux angles saillants (tableaux, voussures, arêtes, etc...), pour arrêt des revêtements en partie
basse, pour former joints creux, etc...
Protection efficace des ouvrages des autres corps d'état et des surfaces non traitées.
1.2.11 MURETS
a) Travaux de terrassements et remblais
Les travaux de terrassement sont exécutés par tous procédés, explosifs exclus. Ils sont dus en toutes
natures de terrains rencontrés.
Sont également dus pour leurs locations, pose, dépose, double transport et abandon si nécessaire,
tous les étaiements, boisages et blindages utiles.
Les travaux de terrassements pour fondations sont descendus hors gel et jusqu'au bon sol, compte
tenu des sondages.
Les travaux de remblais sont exécutés avec des matériaux d’apport si les terres du site sont
impropres.
Enlèvement des terres provenant des terrassements aux décharges compris droits.
b) Murets
Ils comprennent :
• fondations assurées par semelles ou longrines, en béton armé dosé à 350 kg de CLK, coulées
sur béton de propreté de 0,05 m épaisseur
• ils sont coulés en place et réalisés en béton armé à parements lisses, dosé à 350 kg de CPA.
Le coffrage des parties vues lisse est soigné. Couverture par chaperons en béton préfabriqué,
destiné à rester apparent, à 1 ou 2 pentes et larmiers
• finition, faces vues des murets, assurée par 2 couches de peinture minérale à base de silicate
de potassium et de pigments sur travaux préparatoires adaptés. Mise en oeuvre selon
préconisation du fabricant, teintes aux choix du maître d’oeuvre
Réfection des surfaces extérieures, hors emprise de l’opération, suite à la réalisation des murets.