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Histoire Épistémologie Langage

Remarques sur la théorie stoïcienne du nom propre


Jacques Brunschwig

Abstract
JACQUES BRUNSCHWIG: Remarks on the Stoic Theory ofNames
The Stoics' «invention» of the name as a grammatical category is linked to the general characteristics of Stoic logic, ontology
and gnoseology. It is within this framework that the grammar of names (in particular, the fact of their declension and possible
construction with the article) and, subsequently, the semantic definitions of the name and the common noun are examined. The
paper goes on to analyse the truth-conditions of simple propositions in order to throw light on the peculiarities of the case where
the subject is a name. In conclusion, an attempt is made to relate the logic of names and the physics of the individual by
showing that the study of the construction of the name with the article is strictly similar to physical or grammatical analysis.

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Brunschwig Jacques. Remarques sur la théorie stoïcienne du nom propre. In: Histoire Épistémologie Langage, tome 6,
fascicule 1, 1984. Logique et grammaire. pp. 3-19;

doi : https://doi.org/10.3406/hel.1984.1173

https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_1984_num_6_1_1173

Fichier pdf généré le 16/01/2019


REMARQUES SUR LA THEORIE ST
4 LA THEORIE SToïc

au chapitre des signifiants qu''ils rattac

En ce sens, ils ont fait oeuvre de gramm

pour la première fois, comme un ty

d''isoler et de classer à part.

A vrai dire, ce n''est pas sous s

nom propre. Ce nom traditionnel vie

Philon d''Alexandrie, n''avaient fait qu

et la science moderne lui donne en so

comme les fondateurs de la grammair

s''ils se réfèrent souvent aux

s''y réfèrent comme à un groupe auqu

prennent souvent leurs distances par r

à leur vocabulaire, comme pour marqu

Le cas du nom propre en est un exem

trouvé par les Stoïciens.

Disons plus précisément: par Chr

reconnu que quatre parties du discours

(ou plutôt ce qu''ils appelaient des no

nom de nom (onoma), ils rangeaient

commun,
de Chrysippe,
le nom
et propre
notamment
et l''adjectif
chez Di (q

successeur, auteur d''un influent traité


LA THEORIE SToïcIENN

linguistiques qu''on peut effectuer sur le mêm

d''un type différent.

Nous verrons que les définitions stoïcien

sémantiques. Notons cependant que des cons

dans le système de déclinaison, présence o

aussi bien que syntaxiques ( possibilité ou no

de genre différent), avaient été invoquées à l

Sur quelque cas ( trop, particuliers, les Stoïcie

propre et le nom commun avaient des gram

pas pu aller très loin sur cette voie, parce q

sur deux points capitaux: a) tous deux peuv

deux se déclinent.
communes.Je pense que les Stoïcien

En principe, le nom propre ne se prés

Un cas typique est celui où, dans un récit,

nom propre, X; dans une seconde occurre

(sc. . dont il a déjà été question). Cette valeu

passé de démonstratif, que les Stoïciens conn

à la fois l''article et le pronom, et citaient à

la valeur pronominale de l''article est pate

ho
donnaient
peripatôn
le nom
kineitai
d'' « (celui
article- quel
indéfmi
qu''il
», soit
en p
6 LA THEORIE SToïc

second trait grammatical commun au n

(dont les « cas » , comme on sait, p

les Stoïciens). Il importe de noter que

relève de l''étude des signifiés,

inféraient du fait qu''un génitif, par exe

dialectes grecs19 ; sans doute avaient-


ils a

La déclinaison du nom propre sou

ou plusieurs, et s''il n''en a qu''un, leq

Sôkratès,
plus
Stoïciens
doit dans
être
générale,
considéré
avaient
plutôt
les sources
qui
que
polémiqué
comme
concernait
qui
l''accusatif
nous
uncontre
cas
renseigne
leSôkratè
(une
nom
Arip

Pour Aristote, le nom de Socrate, c''est

formes déclinées sont les ptôseis de ce

diverses figures de sa « dé-


clinaison ». S

est que seul celui-


ci peut se combi

susceptible d''être vrai ou faux21 . Les

conclusion. Prenant en considération n

arrêtéun
avec Aristote,
cas oblique
mais ( par
aussi
exemple
le cas non
Sôkra
st
LA THEORIE SToïcIENN

comme réelle et corporelle, tout autant qu

suit la seconde piste, en revanche, on est

signification d''ordre conceptuel; or le stat

est extrêmement mince: ce sont d

peut même pas dire qu''ils sont « quelque c

Stoïciens admettaient la « subsistance »), ma

chose » (hôsanei tina)25 . Ces deux statuts son

du célèbre et difficile lekton (qui est incorpo

il faudra y revenir. En outre, ils sont distinct

de mettre en doute leur compatibilité. Un

concept si et seulement s''il possède une cer

statut ontologique du concept ni de celui d

relation simultanée avec la qualité qu''il po

tombe.

II

Les défmitions stoïciennes que nous

du nom propre sont celles de Diogène de B

examen.

L''appellation
qualité commune
(prosègoria)
(sèmainon
est

« cheval » ; le nom ( onoma) e


8 LA THEORIE SToïcI

dénotation? Cette explication est pour

c''est la qualité, et non l''individu qualif

dèloun29 • Il serait plus satisfaisan

propre et qualité commune la raison d'

solution attrayante pourrait être celle

n''y a pas lieu d''hésiter à dire que le n

qu''il existe des expressions qui ont la

d''utiliser le verbe sèmainein pour décr

peut-
être Diogène veut-
il suggérer qu''au

et qu''on ne peut lui substituer ni défm

de la qualité propre est une tâche que ri

Quoi qu''il en soit de ce point

définition
qualité propre,
de Diogène
laquellemet
est le
une
nom
réalit
pr

l''individu qu''elle qualifie. Il importe, d

de Sextus Empiricus, traditionnellement

stoïcienne (M VIII, 11-


12); ce

encore un nom propre qui s''y trouve

traduction
plus général
de des
ce passage,
diverses non
réponses
sans rapp
appo

question de savoir quel est le sujet prop

vrai ou faux, selon les Stoïciens, c''est l


LA THEORIE SToïcIENNE

la traduction de la précédente. Mais le nom p

que possible
c''est le seul élément
pour faire
dutoucher
langage du
qu''il
doigt
n''est,
l''exi
,e

traduire.
thèse
du
n''est
le
complet,
proprement
sources,
texte
vrai
certainement
centrale
dont
et
cité,
un
3.
et
duL''exemple
vrai
lekton
aucune
faux;
d''expliquer
ildu
seou
morceau,
hâte
ni
car
incorporel
n''est
faux.
vrai
le
duque
d''introduire
signifié
le
ni
nom
A ànom,
faux.
quoi
savoir
c''est
n''est
propre
du commun
Sextus
l''on
seulement
nom
une
laassocié
désigna
n''est
peut
distin
prop
par
oua
q

dont une espèce, l''axiôma, porte une significat

phrase qui contient le verbe et ses éventuels co

toutes les parties de l''expression d''un lekton

incomplet33 .

Pour toutes ces raisons, il n''apparaît pa

dans ce texte de Sextus, à l''exemple d

d''en tenir compte pour rectifier, compléter ou

la définition diogénienne. Celle-


ci, qui n''assoc

lekton incorporel, ni la référence immédiate à

servir de guide.
10 LA THEORIE SToïc

sonore houtos ; Chrysippe avait fait obs

le menton vers la poitrine, et il en

siège de la partie directrice de l''âme ;

évoque le démonstratif ekeinos (celui

tout près), et c''est, semble-


t-il, pour d

geste du menton pointant vers un ob

houtos était analysé gestuelleme

un intérêt seulement anecdotique; com

face du
serait pas
locuteur,
le cas s''il
elle
devait
implique
s''accompagn
que le

Les propositions indéfinies sont c

gouverne l''énoncé, par exemple: « Q

différents individus auxquels le prédicat

n''est pas déterminé, de sorte que l''éno

choses différents.

On remarquera que les étiquettes

ne pas constituer une dichotomie exh

catégorie, celle qui nous intéresse le p

Sextus n''en donne malheureusement p

sont ni déterminées ni indéfinies; et po

disant que les propositions moyennes so

echonta). Les deux exemples fournis p


LA THEORIE SToïcIENNE

l''argument qui est fourni pour la justifier p

qu''elle a de contre-
intuitif dans le cas de C

« Quelqu''un est assis » en ce que l''espèce à

déterminée (bien que le sujet lui-


même ne le

mettre C dans la classe des propositions in

aussi bien à P, où le sujet paraît déterminé en

en tant que membre de telle espèce? On peut

puisqu''ils utilisent cet argument en référence

pour l''hypothèse qui sous-


tend tout notre exp

Il en ressort, en effet, que le nom propre,

comme déterminant (de la même façon que le

le sujet. L"espèce, dans ce cas particu

mais cette différence n''est pas tenue pour un

les deux
d''une
cas espèce,
; le nom,
« spécialissime
propre ou commun,
» ou non.
ne I
d

si Sôkratès
Stoïciens n''auraient-
désigne ils
la qualité
pas dû critiquer
propre, etla no
to

puisqu''il est clair que c''est Socrate qui se pro

l''expression avec l''article (ho Sôkratès perip

comme bien formée. Si les Stoïciens ne font r

P et C ; en C, il est manifeste que ce que d

commune) n''est pas identique à ce à quoi l


12 LA THEORIE SToï

parce qu''il est équivoque; c''est parce

et même permet de parler sans équivo

Pour les Stoïciens, il est essentiel au

( et corrélativement, il est essentiel à l

passer) ; s''il peut contribuer à une opé

dont son
Pour
emploi
préciser
ne suffit
la nature
pas à de
garantir
cette

que donne Sextus sur la différe

de propositions simples; cette différe

Le texte, malheureusement, ne

intéresse, celui des propositions « mo

reconstituer les parties manquantes d

par la stratégie qu''observe le sceptiq

dogmatiques. Cette stratégie se dérou

que la proposition déterminée ne peu

qu''il en va de même pour la propositi

2 qu''il en va encore de même pour

que cette stratégie se modèle en creu

donner une définition directe des cond

puis définir celles de la proposition in

et enfin définir celles de la pr

définitions précédentes. Les deux pr


LA THEORIE SToïcIENNE

promène pas. La notion de simplicité par rap

simple doit répondre à d''autres critères que c

l''ensemble des exemples utilisés par Sextus, o

une proposition comme simple, c''est que son

deux mots, l''un pour le sujet, l''autre pour l

pas de celle d''une autre proposition exprim

texte d''Alexandre implique que la vérité de

promène » ne se définit pas par simple réfé

«Celui-
ci (Callias étant montré) se p

vraie si et seulement si deux autres proposi

simple au regard des critères que nous veno

Callias » (esti tis Kallias), proposition que la

considérer comme indéfinie, mais qui ne rép

puisqu''elle comporte plus de deux m

se promène » (houtos peripatei), proposition

non au second, puisque le démonstratif y f

déictique,
ne permet sapas
référence
de savoir
étant
si et
déterminée
commentpar
les le

jusqu''au point où l''on n''aurait plus affaire q

n''essaiera pas de combler cette lacune par une

est de retenir que la proposition dont le suje

article est interprétée comme enveloppant, dan


14 LA THEORIE STo

On a souligné au passage l''abse

propre. En relisant l''ensemble du p

connaître la position de Chrysippe d

de bonnes chances d''être proche d''u

que la construction suit les rè

de notre hypothèse. Chaque fois qu

montrable, l''article est présent: ains

34 (huphistatai ho Diôn), p. 178,3

qu''il est question de lui comme d''u

(ei tethnèke Diôn), 31 (apothanonto

ton Diônos), p. 180, 33 ( deiknumen

pouvoir être accidentelles. L''express

dans le sens « Ce Dion que nous c

actuellement vivant » , de sorte qu''un

de tethnèke Diôn, comporterait

tethnèken houtos.

Il reste une difficulté à examin

faux, mais non impossible. Mais qu

commençant par un nom propre X s'

conjointes est « Il existe (act

mort on ne puisse rien dire de vrai,

sera toujours falsifiée par la fausseté


LA THEORIE SToïcIENNE

remarquable étude49 , dans laquelle la gramma

ne sont pas spécifiquement thématisées.

avec quelle exactitude les correspondanc

et le volet linguistique de la réflexion sur l''iden

La théorie stoïcienne de l''identité s''est

connu dans toute l''antiquité sous le nom

logoS) 50. L''argument est, en substance, le s

ou dont on soustrait quelque chose ne reste

de matière auquel se joint ou dont se détac

même morceau de matière. Or les êtres vivants

et perdent constamment des particules de m

croissent ou diminuent, comme s''il existait

sujet, identique à lui-


même à travers le temp

décroissance; il faut dire qu''apparaissent et

êtres différents
l''instant t'' ; l''homme
les uns
X des
qui existe
autres. à L''homme
l''instant

plus grand que X, qui existe à l''instant t''.

On peut tout de suite remarquer que ces

un langage dans lequel les seuls énoncés autor

Ce qui tombe sous la deixis est un segm

corporel: une certaine masse de matière mo

qualités, se trouve dans un certain éta


16 LA THEORIE SToïc

l''objection qui atteint ses composan

revanche, est construite de telle sorte

d''être Dion
Dion est continuer
et telle qu''il àserait
être immé
Dion,

distinction de principe entre qualité c

l''irréductibilité de celle-
ci par rapp

De cette réponse à l''Argument

fois naïve et sûre, comme le disait So

la Forme. La Forme est ce par quoi

est ce par quoi « le Dion » est Dion.

à sa manière propre, qui est de la co

accueille la qualité individuelle

comme corporelle. L''agent qui fait d

au long de sa vie doit, en tant qu''ag

matériel, auquel il communique sa par

dans l''espace et dans le temps. Et s''i

seulement préserver l''identité d''un ind

mais encore le rendre reconnaissable e

son statut ontologique de corps s''atta

S''il y a des raisons de penser,

tiennent pour indéfinissable, il n''est

en droit ( c''est-
à-dire: pour le Sage
LA THEORIE SToïcIENN

je
proposées,
été
J''ai
ne
p.
2 (FDS
59-
dois
peuvent
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
Il.
présentées
également
60.
De
Textes
Epictète,
Cf.
Denys
Diogène
Cf.
Denys
des
538).
Congressu
Cicéron,
Pohlenz
FDS
en
notamment
remerciements
d''Halicarnasse,
dans
le
être
aux
Laërce
bénéficié
542-
Thrace,
Entretiens
tenus
(1939),
De
FDS
Universités
5
148-
44,
Finibus
VII,
VII,
536-
par
Ars
pour
1
548,
de
50
Barwick
43,
57-
particuliers.
IV,
grammatica
5
Claude
De
commentaires
(SVF
93.
responsables.
111,74
5
549.
de
44,
8.
8,
Demosthenis
Pise
57,
12;
II,
( 1957),
Imbert
;99
et
62.
IV
Chrysippe
Si
12
de
;53.
FDS
je
Pinborg
( etdiction
Rome,
écrits
FDS
n''ai
par
41656
dF
p
in

par 15.
12.
13.
14.
Ammonius,
Cf. Scholia
Apollonius
Bestor
le nom
In (1980).
Arist.
in
Dyscole,
stoïcien
Dionys.
De De
de
Interpr.
Thr.
l''apostrophe,
pronominibus
p. p.
356,
2, 26,
16 prosago
sqq.
SVF
p. 5, (II
F
2

16. Ibid. p. 6, 30 sqq.


l8 LA THEORIE SToïc

41. Alexandre d''Aphrodise, In Arist. Anal

est 46.
42. utilisé.
43.
44.
45.
ici Ibid.
Epictère,
Cf.
Je phèsi
Mignucci
laisse
p. 177,
Entretiens
gar
de (177,
25
(1978),
côté
sqq''.
la
28).
II,
(SVF
qui
question
19,
donne
II,
1 sqq.
202
dedesavo
a,
noF

FOS
p.
préférable
dans
267-
47.
48.
49.
54.
50.
51.
52.100
53.
55.
le845).
270.
Alexandre
Sedley
Cf.
Ibid.,
Le
texte,
Témoignages
1083
Lloyd
cependant
notamment
texte
àd-
L''obscurité
1083
poiotès;
e
mais
b-
(. 1982).
cest
(1978),
d''Aphrodise,
(SVF
e-
l''explique
ici
e.les
rassemblés
Plutarque,
cf.
lacunaire
Il
textes
p.Sedley
de 762)
293
ce tardifs
en In
note
sqq.
;dernier
par
dans
Notions
Arist.
(1982),
Philon
Sedley
par
évoqué
les
Anal
idiô
tex
d''A
ma
co
p.

1. Recueils de textes BIBLI

4 vol., FDS
fascicules
SVF
Stuttgart,
multigraphiés,
= Hü1ser,
Arnim,
Teubner.
Karlheinz
Ioannes
Université
Ab( 1982),
de
(1903-
Consta
Die
1
LA THEORIE SToïcIENN

et
Gottingen,
Philology,
Brunschwig
of
pp.
Trends
pp.Mediaevalia,
California
69-
75-
31 7-
Long,
Mates,
Mignucci,
Pachet,
Pinborg,
Pohlenz,
Reesor,
Lloyd,
Long,
1 26.
13.
346.
in 75,
Vandenhoeck
Linguistics,
( Press.
1978),
Anthony
Anthony
pp.
Anthony
Benson
Pierre
23,
Margaret
Jan
Max
Mario
40-
pp.
pp.
(1962),
(1975),
(1975),
5(8.
A.
1939),
148-
(1953,
A.
285-
(1978),
vol.
C.
&
E.
(éd.)
(1971),
177.
Ruprecht.
(1978),
295.
(1954),
«Das
«Classical
«
13:
Die
(1971a),
rééd.
La
« deixis
Sur
Begründung
Historiography
Sprachdenken
«Language
«Definite
«The
1961),
la
Problems
Antiquity
selon
logique
Stoic
Stoic
Zéno
prop
der
and
inC
m :d

aIl.
Braunschweig,
P.
pp.
Press.
F. 279-
par
(éd.)
Reesor,
Rist,
Rist,
Schmidt,
Searle,
Sedley,
2
Karlheinz
85.
(1967),
John
John
David
Wiesbaden,
John
David
Margaret
Rudolf
M.
Philosophical
M.Hülser,
R.
( (éd.)
(1982a),
1969),
( 1982),
(1958),
Traugott
E.
Vieweg,
(1978),
avec
(1972),
Stoic
C.
«Logic,
f.The
«Proper
une
de
Philosophy,
(1979.
The
1839),
Rist
«bibliographie
Stoic
Poion
Oxford,
Stoics,
(1978),
Names
Stoicorum
Criterion
and
Camb
Unive
Berk
» ,P
Ph

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