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représente l’interrelation et la complémentarité entre les situations d’apprentissages. Il
revient aux enseignant(e)s d’orienter leur planification d’enseignement de sorte à assurer
un soutien à l’apprentissage.
Figure 1
Ainsi, tant de professeurs et d’opinion publique considèrent qu’il n’y a pas besoin
d’apprentissage parce que l’oral est spontané. La recherche didactique sur l’apprentissage
de la lecture et de l’écriture affirme que cet apprentissage passe en partie par un travail sur
l’expression orale : Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour les dire
vient aisément ». Or par exemple, les enfants ont besoin de participer à des exercices orales
parce qu’ils ont du mal dans la plupart des cas à les réaliser, à décrire une action, un fait. Le
professeur se préoccupe avant tout à terminer le programme afin d’éviter le
questionnement sur sa pratique pédagogique et de chercher des approches différentes.
De surcroit, les professeurs pensent que les questions qu’ils posent aux élèves sont parfois
vécues comme un véritable orale. On présume que ces professeurs utilisent la méthode
directe, quand ils arrivent en classe, ils expliquent la leçon, et après avoir terminé, ils posent
des questions pour vérifier si les élèves ont compris. Les élèves parlent seulement pour
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répondre aux questions posées par les enseignant(e)s. Or, on sait que la méthode directe ne
favorise en aucune façon l’enseignement et l’apprentissage de l’oral. Les professeurs
devront opter pour une méthode qui encourage l’ancrage de la communication, à l’instar de
la Co-régulation (Linda Alla). Une méthode telle que l’approche Communicative où les élèves
peuvent s’y impliquer et lui accorder leurs points de vue. Pourtant, les réponses données par
les élèves ne consistent pas la communication, mais une réponse que l’enseignant doit
évaluer. En effet, cette situation de communication est essentielle pour dynamiser
l’enseignement ; car l’élève doit apprendre à formuler des réponses complètes, afin de
développer pleinement ses idées. De plus, cette attitude qui tende à estimer cette pratique
de l’oral comme suffisante indique qu’il y a eu de contrainte sur la distinction entre l’oral
vecteur d’apprentissage et apprentissage de l’oral.
La question de l’oral interroge plus fondamentalement le statut de parole des élèves dans la
classe et la peur de l’enseignant de ne pas réussir à maitriser les paroles des élèves lorsqu’ils
ont même envie de parler. Cependant il n’apprécie pas non plus la passivité totale d’une
classe. Il est nécessaire de savoir que l’oral est non seulement un moyen d’enseignement
mais aussi un objet d’apprentissage. Les élèves ont la vitalité d’apprendre à parler
correctement la langue française, ils doivent apprendre à parler cette langue. Or, le
professeur est encore celui qui plus de la moitié du temps. Il apporte une parole normée
aux élèves. Mais cela ne doit pas le conduire à empêcher les pratiques langagières de ses
élèves. Au contraire, il est nécessaire de les reconnaitre pour les encourager à la parole 2. Il
faut inciter les élèves à parler cette langue, en sachant même leurs difficultés. En ne
travaillant pas l’oral, nous nous remettions aux apprentissages extrascolaires des élèves en la
matière, et accepter la reproduction des inégalités sociales. L’école n’assure point l’égalité à
tous les élèves. Il est important de savoir que tous les élèves n’ont pas le même statut de
capacité, les mêmes conditions à communiquer. Travailler l’oral dans la classe donne la
possibilité aux élèves de mettre en pratique les compétences d’expression et de
communication.
-l’interaction orale
-la réception
-la tonalité
-le lapsus
-les habitus
-rapport de force
-pédagogie ancienne
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Chapitre 1 : Méthodologie de travail sur le terrain
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communication retenues, à l’instar d’aborddu niveau d’évaluation de la
communication, ensuite une priorité légitime de participer en classe, puis
l’assimilation du savoir à partir de quel canal sensoriel envisagé.
A partir d’une analyse en composante principales portant sur les questions 1-10
cinq stratégies ont pu être retenus «environnement d’apprentissage », «style
d’apprentissage », « gestion pédagogique », « gestion didactique », « Les
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Approches». Ces instances expliquent 50 % de la variance totale cumulée, et
leur fiabilité est confirmée par la réponse conjonctive de la majorité des
répondants. On considère que des stratégies ont une connotation favorable car
ils reconnaissent une utilité de contrôle de gestion de cours pour le professeur
« Conseil / soutien » et « manuel inépuisable », tandis que d’autre stratèges
comme les aspects du behaviorisme comporte une idée de contrainte.
On a testé le modèle proposé (tableau A1) d’une part chez les professeurs qui
manipulent la gestion du cours et d’autre part l’hétéronomie de l’assemblée
générale qui influence les actions des acteurs de l’enseignement
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Tableau A1
5) La compétitive est-elle un
moteur d’apprentissage ?
6) Envisagez-vous le travail
en groupe ?
2) Gérez-vous le rythme du
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travail (temps mort,
parasitage) ?
4) Accordez-vous
suffisamment de temps pour
susciter la curiosité ?
Gestion didactique 1) Prenez-vous les prérequis
des étudiants comme base
de reformulation ?
2) Apportez-vous les
remédiations nécessaires
selon les besoins émergents
des étudiants ?
3) Variez-vous les
évaluations (diagnostique,
formative, sommative) ?
4) Intégrerez-vous des
brèches d’ouverture ?
1-Résultat
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Les graphiques présentés ci-après indiquent une étude comparative pour le
choix de ceux ou celles qui préfère participer à l’encontre des autres qui optent
pour le cours magistral. (Figure 2)
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Figure 3 : Rapport de rivalité entre ceux qui désirent la compétitivité est les
autres qui la rejettent. Ici, la répartition obtenue se rapproche de l’esprit et la
forme à ce que nous avons pu trouver dans le cadre des enseignants de
français même si les valeurs observées sont très élevées que dans le cas
précité. Un enseignant est à 100 % de satisfaction, cependant ces résultats ne
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sont que le reflet de trente retours d’appréciation des étudiantes. Puis les
valeurs décroissant à 50 %
Figure 4 : la préférence pour un cours magistral prend une variance supérieure
à celui des autres cours par rapport aux nombres de réponses émises
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Chapitre 3 : Limites et recommandations de la recherche
Limites
Recommandation de la recherche
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Evaluation de la communication orale chez un élève au lycée
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façon
cohérente
Aisance, Force :
l’habileté à Suit facilement la conversation et répond d’une manière appropriée. Comprend tr
comprendre, à bien certaines questions posées.
communiquer Utilise un vocabulaire simple mais approprié.
et à interagir Parle lentement mais clairement.
spontanément : Fait plusieurs pauses par souci de précision.
L’élève écoute
attentivement Aspects à améliorer :
pour construire Elargir son vocabulaire et donner plus de donner plus de détails.
le sens du Travailler l’intonation et le rythme pour être plus expressif.
message Utiliser correctement les structures apprises en classe et employer des phrases plu
communiqué et complexes.
en démontre sa
compréhension Précision : l’habileté à communiquer correctement.
. L’élève tient compte des éléments de la langue et sait les employer selon la situati
L’élève possède de communication.
le vocabulaire L’élève respecte la syntaxe française.
et les L’élève utilise une prononciation qui favorise la réception du message.
expressions
nécessaires Force :
pour Bonne prononciation et parle clairement
communiquer Parle correctement au présent, avec des semi-auxiliaires (j’aime aller), des verbes
ses propos. performatifs (je vous félicite) et parfois au passé composé (j’ai acheté).
L’élève utilise le Emploie correctement les prépositions de lieu (en France, en Afrique)
rythme, le débit Respecte la syntaxe du français dans ses propos.
et l’intonation
nécessaires Aspects à améliorer
pour Commence à employer le passé composé malgré quelques erreurs (je suis fini).
communiquer Continuer à travailler ce temps de verbe.
et interagir Autres : l’élève n’a pas eu l’occasion de montrer.
spontanément. L’usage du futur proche dans cette entrevue.
Il est important de poser des questions qui lui donne cette occasion puisque cela f
partie du profil de la fin de la 8 e année.
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Conclusion
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Références bibliographiques
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