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ED 718
7
L’éclairage zénithal
Elles peuvent être régulières lorsqu’elles concer- Dans la plupart des locaux industriels, un éclai-
nent les travaux de maintenance des équipements rage naturel satisfaisant ne peut être obtenu que
techniques situés en toiture tels conduits, ventila- par des parties vitrées ou translucides en toiture.
tions, filtres, climatiseurs, nettoyage des parties En revanche, l’éclairage zénithal est à proscrire
vitrées, systèmes d’éclairage nocturne, enseignes pour les bureaux et les locaux de petite dimension
lumineuses… Ces interventions sont effectuées pour lesquels la hauteur sous plafond est faible
notamment sur des toitures des locaux industriels, (inférieure à 3 m).
commerciaux ou bâtiments d’habitat collectif.
Les interventions en toiture moins régulières
concernent les travaux sur l’étanchéité, l’écoule- 7.1.1. Surfaces vitrées
ment des eaux pluviales, la mise en place des sys- ou translucides
tèmes de suspension pour intervenir en façade…
En général, les nouveaux locaux doivent être
Toutes les dispositions prises pour les interven- conçus pour permettre la pénétration de la
tions en toiture doivent figurer dans le dossier de lumière naturelle (code du travail, articles R. 235-
2 à R. 235-2-3). Pour atteindre cet objectif sans
apport thermique excessif (rayonnement solaire)
et sans risque de chute à travers ces surfaces :
– Les matériaux seront intrinsèquement résistants
(voir tableau 7.1). À défaut, une protection perma-
nente associée au matériau de résistance insuffi-
sante sera mise en place.
Le choix entre les trois types de surfaces vitrées ou
translucides les plus courantes (polycarbonate,
polyester armé, verre feuilleté) se fera en fonction
de ces deux exigences principales, les autres élé-
ments à prendre en compte étant la facilité d’accès,
de nettoyage, le vieillissement, les possibilités de
ventilation naturelle, la répartition homogène de
Photo 7.1 - Éclairage des postes de travail par des baies vitrées latérales l’éclairement (éviter un seul lanterneau central), la
offrant également la vue sur l’extérieur protection contre l’éblouissement.
– L’indice de vitrage (rapport de la surface vitrée sur la
surface de plancher) sera compris entre 10 et 25 %
(selon le type de vitrage et la classe des matériaux utili-
sés), pour permettre un éclairement supérieur à 250 lux.
– Pour éviter le rayonnement solaire direct, des pare-
soleil intégrés à la structure peuvent être mis en place
(exemple : grilles) et avoir plusieurs fonctions : pro-
tection contre les chutes de personnes et d’objets ou
contre les effractions (voir figure 7.1), passerelles d’ac-
cès pour la maintenance (voir figure 7.2).
7.1.2. Surfaces non translucides R. 235-3-6). Les chutes de hauteur à travers les
ouvrants de désenfumage (coupoles, lanter-
Les matériaux seront intrinsèquement résistants neaux, trappes) devront être empêchées par des
(exemples : bacs acier, bacs alu, supports à isolation grilles de protection intérieures intrinsèquement
thermique intégrée). À défaut, une protection perma- résistantes permettant également, lorsque la par-
nente sera associée (voir tableau 7.1). Ces exigences tie ouvrante est ramenée en position fermée, de
de résistance des matériaux en toiture sont d’autant pallier la fragilité éventuelle de cette dernière. De
plus importantes que les installations nécessitant des façon générale, il y a lieu de considérer selon la
interventions sont fréquemment mises en place sur la norme NF EN 811 que des ouvertures en forme de
toiture : exutoires de fumée qui peuvent être associés fente de largeur supérieure à 180 mm, et des
à des « retombées sur toitures », aérateurs pour la ouvertures carrées ou circulaires de dimensions
ventilation de locaux et l’extraction des fumées, supérieures à 240 mm, permettent le passage de
locaux techniques des ascenseurs et monte-charges, tout le corps. En outre, lorsque l’emploi de grilles
installations liées directement au process (étuve de intérieures de protection est envisagé pour empê-
séchage d’une chaîne de peinture par exemple). Tous cher les chutes à travers des dispositifs d’éclai-
ces dispositifs et équipements seront protégés, de rage naturel non ouvrants formés de matériaux
même que les cheminements permettant d’y accéder. fragiles (transparentes ou translucides), ces
Les ouvrants en élévation ou en toiture ne doivent grilles devront être rapprochées des faces à net-
pas, en position d’ouverture, constituer un danger toyer par l’intérieur de façon à éviter d’entraver ce
pour les travailleurs (code du travail, article travail en hauteur.
Figure 7.9 - Accès en toiture par une échelle Figure 7.10 - Chemin continu et intégré
avec dispositif de condamnation extérieure aux sheds de toiture
– Documents
techniques unifiés
(DTU) correspondant
aux types de toiture
(notamment DTU
nº 20-12 et nº 43-3
dans leur partie
mémento pour les
concepteurs).
– L’éclairage naturel.
Paris, INRS, ED 82,
1999.
Photo 7.5 - Dispositifs de garde-corps évitant au personnel d’entretien les chutes de hauteur
7.2 bien dans les locaux industriels que dans les acti-
vités de services et les bureaux. Les répercussions
sont en effet nombreuses :
– sur les prix de revient : coûts très élevés de la
couche en surface (béton de fibres d’acier, ciment
avec d’agrégats durs) et un traitement antipous-
sière de la surface est conseillé.
réfection des sols dans les locaux en service, coût • Revêtements bitumineux : ils ont l’avantage
du nettoyage, d’apporter une plus grande souplesse et, par là
– sur la circulation des engins : difficultés de circula- même, un meilleur confort.
tion des camions et engins de manutention lorsque
le sol est défectueux, et augmentation des risques • Revêtements en résine à charge de quartz :
d’accidents (exemple : renversement de chariots élé- pour les sols où les risques de glissade sont éle-
vateurs, chutes de charges, risques liés à la charge vés, les résines à charge de quartz sont
lors de la poussée manuelle de chariots…), conseillées ; elles permettent d’atteindre des
– sur la circulation des piétons : chutes de plain- coefficients de frottement supérieurs à 0,30 (cette
pied, heurts, glissades. valeur étant le minimum acceptable pour les sols
utilisés dans les secteurs alimentaires et les cui-
Les planchers des locaux doivent être fixes, sines de restauration collective).
stables et non glissants (article R. 235-3-3).
• Carrelages : ils sont généralement réservés aux
Les caractéristiques des sols sont à étudier en activités de l’agroalimentaire, aux cuisines et aux
fonction de l’activité spécifique aux lieux de tra- laboratoires, à des locaux du type sanitaire. Les
vail concernés : sols industriels, sols spéciaux grès cérames antiglissants sont conseillés : ils
pour les secteurs de l’alimentation, de la restau- permettent d’atteindre des coefficients de frotte-
ration collective, des laboratoires, sols adaptés ment élevés (supérieurs à 0,30 et proches de 0,50
aux activités de bureau. pour les carrelages les plus performants). Si
l’épaisseur de ces revêtements est suffisante
(supérieure ou égale à 12 mm), ces carrelages
7.2.1. Critères principaux résistent mieux aux chocs thermiques et au roule-
ment intensif de chariots que les sols à base de
Les critères principaux à prendre en compte sont : résine.
– la résistance du sol à l’usure et à la déformation
pour éviter les détériorations : résistance aux • Sols plastiques : les sols plastiques sont des
charges statiques (intensité, surface d’application), revêtements collés sur un subjectile résistant (le
résistance aux charges dynamiques dues à la den- plus souvent une chape ciment). En lés ou en car-
sité et au type du trafic (fréquence pour les piétons, reaux, ils conviennent pour la réalisation des sols
fréquence, charge maximale et type de roues pour de nombreux lieux de travail (bureaux, commerce,
les chariots et les transpalettes). établissements de soins, électronique, textile,
– les caractéristiques liées directement à l’hygiène et confection…). Ils sont faciles à entretenir et à rem-
à la sécurité : adhérence (pour éviter les glissades), placer et moins coûteux que les sols scellés. Outre
résistance chimique à certains produits (acides, sol- les critères indiqués ci-avant, on devra également
vants, détergents…), facilité de nettoyage, tenir compte de leur tenue au feu et de leur
– les caractéristiques phoniques (et celles liées aux conductivité électrique (électricité statique).
vibrations) : réverbération des sons, bruits d’impact,
massifs de désolidarisation de certaines machines. • Revêtement des installations sanitaires
Le sol participe également par ses coloris à l’am- D’une manière générale, les matériaux des sols et
biance des lieux de travail et par la nature du revê- murs doivent être très peu absorbants (imper-
tement à l’empoussièrement des locaux. méables) et d’un entretien facile. Sols : carrelés
en matière minérale de préférence en grès cérame
fin vitrifié ou grès émaillé, éventuellement plas-
7.2.2. Choix entre les revêtements tiques, sans relief à la jonction des lés. Murs :
même principe sur une hauteur de 1,20 m au mini-
Le choix entre les différents revêtements industriels mum. Plinthes : elles devront être en matière
dépend essentiellement du type d’activité concerné. hydrophobe et munies de gorges.
Il est recommandé que ces surfaces vitrées repré- En ce qui concerne le nettoyage des vitres, on
sentent au moins le quart de la superficie de la plus pourra concevoir les baies de façon à ce que les
grande paroi du local donnant sur l’extérieur, en ne deux côtés de la vitre soient accessibles de l’inté-
considérant que les surfaces en dessous de 3 m. rieur (fenêtres basculantes, pivotantes, à la fran-
Par ailleurs, la hauteur d’allège ne devrait pas çaise : voir figure 7.14. Il convient de prévoir un dis-
dépasser 1 m. La hauteur d’1 m a été définie pour positif simple de blocage de l’ouvrant l’empêchant
des postes assis. Elle peut être portée à 1,30 m si de basculer en cours de nettoyage. Il faut égale-
on a la certitude que les postes de travail ne per- ment veiller à ce que les équipements en bordure
mettront pas la posture assise. Les baies vitrées de fenêtre (convecteur, jardinière, store ou volet…)
devront comporter un certain nombre d’ouvrants ne compliquent pas l’entretien des vitrages.
pour permettre l’aération et la correction de l’am- Dans les autres cas et pour la maintenance (rava-
biance thermique. Pour un local donné, ces objec- lement, réfection des matériaux d’isolation,
tifs peuvent être atteints par différents moyens d’étanchéité, de revêtement…), les dispositions
comme le montre l’exemple ci-après. de prévention pour les travaux en hauteur doivent
être prises (voir § 7.3.4) dès que le travail doit se
faire à plus de 3 m au-dessus du sol.
– Code du travail,
articles R. 232-1-2
et R. 235-3-8, 3-9, sur
les portes et portails.
– Arrêté
du 21 décembre 1993
relatif aux portes et
portails automatiques
et semi-automatiques.
– Code du travail,
articles R. 232-7 à R.
232-7-10 : Éclairage ;
articles R. 232-8 à R.
232-8-7 et R. 235-11 :
Protection contre
le bruit.
– Parcs
Dans le cas où il y a plusieurs escaliers, la largeur Les tolérances dimensionnelles à respecter sont
de stationnement de chacun d’eux doit être au moins égale à 0,90 m. présentées dans le tableau 7.2.
couverts. Toutefois, s’il s’agit d’une rénovation ou d’une ins- Les mesures sont à prendre le long de la ligne de
Circulaire du 3 mars
tallation dans un immeuble existant, cette largeur foulée située dans l’axe de l’emmarchement ou à
1975 (JO 6 mai 1975).
peut être ramenée à 0,80 m. 60 cm du noyau ou du vide central.
– Bâtiment.
Ne pas dépasser vingt-cinq marches par volée.
Ascenseurs
et monte-charge. De manière à pouvoir évacuer une personne cou- (Escaliers pour les personnes à mobilité réduite –
Tomes 1 et 2. chée sur un brancard, il est nécessaire que cer- voir annexe).
Paris, AFNOR. tains escaliers soient dimensionnés en consé- Pour les escaliers hélicoïdaux, ces tolérances sont
quence (voir figure 7.19). à respecter sur la ligne de foulée, située à 60 cm
du noyau central et le giron extérieur doit être
inférieur ou égal à 42 cm.
– NF P 01-011.
Escaliers droits Type de marche Éviter des contrastes trop importants avec d’autres
en maçonnerie.
En ce qui concerne le revêtement d’ensemble, voir locaux (variations dans un rapport de 1 à 5).
Paris, AFNOR.
la section 7.2, Sols. Le choix des nez de marche
– NF E 85-031. est particulièrement important : éviter les revête- Choix du luminaire : soit plafonnier ou applique,
Escaliers métalliques non visible lors de la descente, soit plafonnier
à volée droite. ments collés (surépaisseur dangereuse si décolle-
Paris, AFNOR. ment), le nez de marche doit être bien visible dans l’axe de symétrie de l’escalier (dans ce cas
(couleur différente du reste de la marche) et anti- luminance < 2 000 cd/m2) (voir figure 7.20).
– NF E 85-101. Garde-
corps métallique. dérapant.
Paris, AFNOR. Ventilation. Désenfumage
– Maintenance
et prévention Éclairage de l’escalier Si l’escalier est encloisonné (cas le plus fréquent),
des risques le désenfumage est réalisé par la mise en pres-
professionnels
• Éclairage naturel conseillé, mais éviter sion de la cage d’escalier ou son balayage. S’il
dans les projets
de bâtiment. l’éblouissement par vision directe du soleil en n’est pas encloisonné, les règles à appliquer sont
Paris, INRS, choisissant l’emplacement et le type de vitrage. celles des grands volumes.
ED 829, 1999. • Éclairement artificiel : valeur conseillée : 100 à Autres chapitres à consulter :
300 lux, valeur minimale : 60 lux. Éclairage artificiel, sorties de secours.
Aires de transbordement
Les aires de transbordement sont des zones amé- 7.5.1. Le quai
7.5
nagées pour faciliter le chargement et le déchar-
gement des véhicules routiers ou ferroviaires. Les Construction, forme, emplacement
risques proviennent à la fois des véhicules et
engins de manutention (ex. : collisions, écrase- Il faut éviter qu’un même côté du quai serve simul-
ments), des différences de niveaux (exemple : tanément à des transbordements à la fois routiers
chutes) et des installations de liaison et de mise à et ferroviaires ou que soient installés des postes à
niveau. quai à la fois longitudinaux (parallèles au quai) et
Nous examinerons dans ce chapitre les trois équi- transversaux (perpendiculaires au quai).
pements et zones principales d’une aire de trans-
bordement : le quai, les appareils de mise à Un quai de forme simple (exemple : quai droit) est
niveau et l’agencement de la cour. préférable à toute forme telle que croissant, épi…
Résistance
• Une bonne solution consiste à prévoir l’escalier Ne pas dépasser les pentes maximales suivantes
enclavé longitudinalement dans le quai (et au pour les ponts et appareils de mise à niveau : 4 %
droit d’un poteau ou d’un pilier s’il existe). lorsqu’ils sont utilisés pour le passage d’engins
non motorisés à main, 8 % lorsqu’ils le sont pour le
• S’il est prévu une rampe d’accès, construire passage d’engins motorisés à conducteur accom-
celle-ci avec une pente maximale de 10 %, un sol pagnant, 10 % lorsqu’ils servent de passage à des
antidérapant et, du côté vide, des glissières de pro- chariots automoteurs à conducteur porté.
tection résistantes et scellées ; prévoir une surface
de dégagement suffisante en partie basse. Adaptation au quai, au véhicule, à l’engin
de manutention
Signalisation de passage
Vert Situation de sécurité et de sorties de secours.
Premier secours Postes de premier secours
et de sauvetage.
Note : la couleur rouge est utilisée également pour désigner le matériel de lutte contre l’incendie.
Figure 7.23 - Pouvoir réfléchissant recommandé pour les plafonds, les murs et le sol
Portes
Les équipements suspendus tels que cuvettes de Dans le cas d’activités particulièrement salis-
WC (point bas à 20 cm du sol), lavabos et urinoirs santes ou à risque toxique élevé, l’aménagement
(figures 7.25 et 7.26) facilitent l’entretien et amé- des vestiaires pourra être réalisé de façon à ce
liorent l’hygiène. que, lors de la fin du travail, le personnel puisse
quitter ses vêtements de travail, passer à la
Un autre système de cuvette de WC est adapté au douche et ressortir par un local vestiaire où sont
nettoyage : il consiste en un habillage descendant remisés les vêtements de ville.
jusqu’au sol sur tout le pourtour du WC. Les appa-
reils de nettoyage peuvent ainsi le contourner. Lavabos
Dans le cas d’activité salissante et afin de tenir Le sol et les murs seront imperméables et d’entre-
compte des conditions difficiles d’hygiène dues par tien facile.
exemple à la nature des produits traités, prévoir,
pour les salariés d’exploitation ou de maintenance : La température de l’eau doit être réglable.
Il doit être prévu au minimum : Elles doivent assurer toutes garanties de salu-
– un cabinet et un urinoir pour vingt hommes, brité. La conception générale doit être de type
– deux cabinets pour vingt femmes. « marche en avant » : circuit distinct entre denrées
ou aliments et déchets ou ordures.
Un cabinet au moins doit comporter un poste d’eau.
Les normes générales de surface admises sont :
Ils ne doivent pas communiquer directement avec – pour 100 à 199 couverts : 150 m2 dont 75 m2 pour
les locaux fermés où le personnel est appelé à les réserves,
séjourner (exemple : vestiaire) et être aménagés – pour 200 à 399 couverts : 250 m2 dont 125 m2
de manière à ne dégager aucune odeur. pour les réserves.
– pour 400 à 800 couverts : 340 m2 dont 150 m2
Ils seront équipés de chasse d’eau et de distribu- pour les réserves.
teur de papier hygiénique.
La hauteur sous plafond doit être de 2,5 m mini-
Le sol et les murs sont en matériaux imper- mum. Les matériaux constituant les sols, murs,
méables permettant un nettoyage efficace. cloisons, doivent être résistants aux chocs, imper-
méables, imputrescibles, de nettoyage facile. Les
7.7.2. Lieux de restauration sols doivent être antidérapants.
collective
Une ventilation et une aération convenables doi-
Selon l’effectif de l’entreprise et l’organisation du vent être assurées ; le débit minimal d’air neuf
travail, ils doivent être constitués (article R. 232- doit être :
10-1) soit d’un réfectoire ou d’une cantine, soit – office-relais : 15 m3/h/repas,
d’un restaurant d’entreprise. – moins de 150 repas servis simultanément :
Leur conception doit favoriser la détente et le repos. 25 m3/h/repas,
– de 151 à 500 repas servis simultanément :
Réfectoire ou cantine 20 m3/h/repas avec un minimum de 3 750 m3 /h,
– de 501 à 1 500 repas servis simultanément :
Ce local de restauration collective doit être prévu 15 m3/h/repas avec un minimum de 10 000 m3/h,
dans tout établissement où le nombre de tra- – plus de 1 500 repas servis simultanément :
vailleurs désirant prendre habituellement leur 10 m3/h/repas avec un minimum de 22 500 m3/h.
repas est au moins égal à vingt-cinq.
Ces débits sont indépendants de ceux des dispo-
Il doit comporter : sitifs de captation des polluants émis dans les cui-
– des sièges et des tables en nombre suffisant, sines, ou nocifs ou dangereux, tels que les hottes
– un robinet d’eau potable fraîche et chaude pour sur fourneaux. Ces locaux doivent être correcte-
dix salariés, ment éclairés (300 à 500 lux).
– un moyen de conservation ou de réfrigération
des aliments et des boissons, Leur niveau sonore ambiant ne doit pas excéder
– une installation permettant le réchauffage des repas. 45 dB(A).
Les sols et murs doivent être en matériaux imper-
méables, d’un entretien facile. Toutes dispositions doivent être prévues pour
(À noter néanmoins que, dans tout établissement assurer la conservation, la préparation, la distri-
où le nombre de travailleurs désirant prendre bution des denrées alimentaires et des prépara-
habituellement leur repas sur les lieux de travail tions cuisinées.
est inférieur à vingt-cinq, l’employeur est tenu de
mettre à leur disposition un emplacement leur Ces locaux doivent être séparés des installations
permettant de se restaurer dans de bonnes condi- sanitaires conformément aux dispositions régle-
tions d’hygiène et de sécurité). mentaires en vigueur.
L’exploitation d’un restaurant est soumise à une Elles doivent être conçues pour assurer toutes
déclaration auprès de la direction départementale garanties de salubrité.
des services vétérinaires du département par le Les locaux doivent être séparés des installations
responsable de l’établissement. sanitaires et convenablement aérés et ventilés.
Bande vitrée en façade de 1,50 m de haut mini- cendriers, ventilation) et partie non-fumeurs.
mum sur allège de 0,50 m. Prévoir des ouvrants Prévoir des poubelles.
pour une partie des châssis et des pare-soleil
Bibliographie
pour les expositions sud, est et ouest. La salle Sièges
sera ouverte vers le lieu de travail sans porte ni
– Code du travail,
articles R. 232-2 cloison, si le niveau de bruit est inférieur à 65 Fauteuils confortables en matériaux robustes
à R. 232-4 ; R. 232-10 dB(A) et si l’air n’est pas pollué. Dans le cas (exemple : bois et coussins amovibles) permet-
et R. 232-10-1.
contraire, cloisons et vitrages seront calculés pour tant de se réunir autour de tables basses (pour
– Arrêté ramener ces niveaux dans les zones acceptables 5 % de l’effectif ), tabourets hauts et petites tables
du 12 janvier 1984
– pour le bruit, maximum 65 dB(A). hautes (pour 5 % de l’effectif ).
JO 21 janvier 1984) :
Locaux
et équipements
des services médicaux
Sol Esthétique
du travail.
Sol carrelé. Pente à 2 % vers un siphon. Décoration soignée : choix de matériaux de qua-
– Godefroy M.
lité (et non salissants pour les murs), couleurs
Guide professionnel
de la restauration. Aménagement chaudes pour le sol et le plafond, éclairage au-
Paris, Éditions dessus de chaque table, bacs pour plantes vertes.
J. Lanore, 1985. Au moins un distributeur de boissons chaudes et
– Restauration froides et une fontaine d’eau fraîche. Séparation Téléphone
d’entreprise. géographique entre deux zones : une zone animée
Aide-mémoire
juridique n° 10. près de l’entrée autour des appareils à boissons Téléphone payant permettant les communica-
Paris, INRS, TJ 10, et une zone plus calme tournée vers l’extérieur tions vers l’extérieur, installé dans une cabine
1999. avec sièges. Éventuellement, partie fumeurs (avec attenante à la salle.
– Les installations
sanitaires
des entreprises.
Aide-mémoire
juridique n° 11.
Paris, INRS, TJ 11,
1999.
Bibliographie
disposées de telle sorte qu’elles créent des d’absorption sonore aussi élevés que possible, au
– Norme ISO 11690 : espaces tampons entre zones de travail, limitant moins dans les gammes des fréquences des bruits
Acoustique. ainsi l’augmentation des bruits et facilitant la mise prévisibles générant l’exposition la plus forte.
Pratiques
en place d’écrans. Des locaux spécifiques seront (Les fréquences de plus grande fragilité de l’ouïe
recommandées pour
la conception de lieux prévus pour les compresseurs, broyeurs ou autres étant situées vers 4 000 hertz.)
de travail à bruit machines et installations bruyantes. Ces coefficients d’absorption sont fournis par les
réduit contenant
fabricants de matériaux. Le choix des matériaux
des machines.
Paris, AFNOR. Le choix des matériaux est facilité en utilisant l’acoustique prévisionnelle
assistée de bases de données mémorisant ces
– L’acoustique :
Isolation et correction. Lors de la conception, il est recommandé de choisir données, l’acoustique prévisionnelle étant un
Fabricants, produits. des matériaux qui répondent à plusieurs fonctions : moyen de déterminer par avance l’efficacité des
Paris, Publications – dans le domaine acoustique (indice d’affaiblis- matériaux choisis.
du Moniteur.
sement et coefficient d’absorption),
– Traitement acoustique – dans le domaine thermique (coefficient thermique), Les revêtements épais et poreux absorbent les
de locaux de travail.
– dans le domaine de l’éclairage (coefficient de sons de haute et de basse fréquences (exemples :
Paris, INRS, ED 68
et 69, 1997. réflexion et couleurs). feutre, caoutchouc-mousse, mousses de plas-
tiques, fibres textiles, métaux frittés et céra-
– Code du travail,
article R. 232-8 Le surcoût est toujours faible, voire nul, ce qui n’est miques. L’absorption des basses fréquences est
à R. 232-8-7 pas le cas lorsqu’on traite les problèmes par la suite. améliorée par un coussin d’air derrière la matière
(décret du 21 avril absorbante.
1988, JO du 22 avril
1988). Il faut noter qu’un matériau performant en acous-
Circulaire d’application tique est souvent bon isolant thermique. En La structure du bâtiment
du 6 mai 1988. revanche, l’inverse n’est pas vrai : ainsi les poly-
– Code du travail, styrènes expansés et les mousses rigides à pores Sols, fondations, éléments porteurs :
article R. 235-2-11 fermés dégradent souvent les performances La conception des sols doit permettre une bonne
(décret du 20
septembre 1988 :
acoustiques de la paroi qu’elles recouvrent. isolation antivibrante et éviter la transmission des
Isolation acoustique vibrations notamment en montant les équipe-
séparative et parois Dans tous les cas, il est recommandé de retenir ments bruyants sur des structures massives déso-
intérieures
n’amplifiant
des matériaux caractérisés par des coefficients lidarisées de la structure même des bâtiments.
pas les bruits
par réverbération).
– L’insonorisation
dans l’industrie
du bois.
Paris, INRS, ED 80,
1995.
– Comportement
acoustique des
matériaux absorbants
pour l’industrie
alimentaire.
Cahiers de notes
documentaires,
1996, 162, ND 2010
La prévention en matière d’incendie et d’explosion • Électricité statique : mettre en place des solu-
comporte deux modes d’actions : tions adaptées à l’activité concernée (exemples :
– d’une part la mise en place de toutes les mesures humidification de l’atmosphère, réduction des
propres à empêcher qu’un feu ou une explosion ne frottements, interconnexion des masses, disposi-
se déclare ou, s’ils se déclarent, empêcher sa pro- tifs permettant l’écoulement des charges).
pagation : diminution des risques,
– d’autre part, la mise en place de tous les • Ventilation : concevoir tout dispositif de venti-
moyens, en matériel et en personnel susceptibles lation mécanique pour éviter une propagation
de juguler rapidement un début de sinistre : limi- horizontale du feu. En cas de risque d’explosion,
tation des dégâts. compartimentage au niveau des gaines (disposi-
tifs d’isolement) et choix de matériaux non sus-
ceptibles de générer une étincelle par choc,
8.2.1. Diminution des risques notamment pour les ventilateurs.
Dans les aménagements intérieurs, on intervien- La construction sera dotée en toiture de disposi-
dra sur les points suivants : tifs de désenfumage (exutoires de chaleur et de
fumées) (règle R. 17).
• Chauffage : proscrire tout matériel présentant
des points chauds (infrarouge, résistance élec- Locaux spéciaux : construire des locaux spéciaux
trique…) ou une flamme dans les locaux présen- pour les produits particulièrement inflammables
ou 1 (b) 1,40 m
(a) dégagement accessoire (balcon, terrasse, échelle fixe ou circuit de circulation rapide) d’une largeur minimale de 0,60 m.
(b) Cette solution est acceptée si le parcours pour gagner l’extérieur est inférieur à 25 m et si les locaux ne sont pas en sous-sol.
Concernant les locaux situés en sous-sol lorsque l’effectif est supérieur à 100 personnes, la largeur des escaliers doit être
déterminée en prenant pour base l’effectif ainsi calculé :
- l’effectif des personnes est arrondi à la centaine supérieure ;
- il est majoré de 10 % par mètre ou fraction de mètre au-delà de 2 m de profondeur.
Explosion
Si les établissements industriels présentent pour • La limite inférieure d’inflammabilité ou d’explo-
– Loi du 19 juillet
1976, modifiée,
protection
de l’environnement
(installations
classées).
Brochure nº 1001-I,
1001-II et 1001-III
des Journaux officiels.
– Nombreux textes,
notamment dans
le code du travail,
articles R. 235-4
à R. 235-4-17.
– Arrêté du 5 août
1992 : Prévention
des incendies
et désenfumage.
– Arrêté du 25 juin
1980 : Établissements
* Confinement : le mélange
recevant du public. combustible se trouve dans
– Arrêté du 5 août un volume défini. Si le volume
1992 modifié. est ouvert (absence de confine-
– Les extincteurs ment), on obtient un phénomène
de flambée : combustion rapide
mobiles.
aux flammes importantes, mais
Paris, INRS, sans effet de pression notable.
ED 802, 2000.
– Incendie et lieux
de travail.
Paris, INRS,
ED 789, 1999. Figure 8.4 - Les facteurs de l’explosion
– Recueils de l’APSAD
(Assemblée plénière
des sociétés d’assu-
rances et dommages),
11, rue Pillet-Will,
75009 Paris.
• R. 15 : Ouvrages 8.3.1. Classification et délimitation
séparatifs coupe-feu des zones à risque d’explosion
• R. 16 : Portes
coupe-feu
• R. 17 : Règles
relatives Pour les gaz et vapeurs Pour les poussières Emplacement où une
à la conception combustibles combustibles atmosphère explosive
et à l’installation
d’exutoires de fumées
– est présente en permanence,
et de chaleur.
Zone 0 Zone 20 ou pendant de longues périodes,
– NF EN 11271
ou fréquemment.
Sécurité des
machines, partie 1.
Prévention – est susceptible de se former
et protection contre Zone 1 Zone 21 occasionnellement en fonctionnement
l’explosion. normal.
Paris, AFNOR
– n’est pas susceptible de se former
– Réglementation,
Zone 2 Zone 22 en fonctionnement normal ou bien
décret n° 92-333 du 31
mars 1992, section IV,
si une telle formation se produit néan-
articles R. 232-12 moins, n’est que de courte durée.
à 232-12-13.
– Silos bois.
La délimitation des zones à risques d’explosion • Réduction des effets d’une explosion éven-
Prévention des répond à un double objectif : tuelle (éloignement du personnel, évents de
risques d’incendies – limiter l’étendue de ces zones, décharge).
et d’explosion.
– mettre en place un matériel adapté.
Paris, INRS, ED 842,
à paraître fin 2000. • Élaboration de procédures, consignes et forma-
tion du personnel.
– Silos sucre.
Prévention des 8.3.2. Mesures de prévention
risques d’incendies (pour explosion de poussières) • Installation des systèmes de filtrage à l’exté-
et d’explosion.
rieur des locaux.
Paris, INRS, ED 843,
à paraître fin 2000
Depuis le tragique accident de Blaye, dans la
région de Bordeaux, le ministère de l’Environne- • Éloignement des bureaux.
– Silos grains.
Prévention des ment a publié un nouvel arrêté « silos» daté du 29
risques d’incendies juillet 1998, qui indique les principales mesures
et d’explosion. de prévention à prendre.
Paris, INRS, ED 845,
à paraître fin 2000.
– Silos farines.
Prévention des
risques d’incendies
et d’explosion.
Paris, INRS, à paraître
fin 2000.
– Stockage des
produits alimentaires
pulvérulents.
Recommandation
CNAM R 266.
Paris, INRS, 1986.
– Manutention
pneumatique
des poussières
inflammables.
Recommandation
CNAM R 234.
Paris, INRS, 1984.
– Silos. Risques
professionnels
et prévention.
Recommandation
CRAM Alsace-Moselle.
Strasbourg.
Machines
et postes de travail
Cahiers des charges des machines
et équipements de production
Dimensions du bâtiment et des portes d’accès
Deux aspects sont ici traités :
Environnement du futur équipement Quelles sont les énergies disponibles, à créer, de quelle
qualité sont-elles ?
Comment sont transférés les produits : matières premières,
matières consommables, déchets, produit fini…
Quel est l’espace disponible (surface au sol, hauteur) ?
Quel est l’environnement physique existant (rayonnements
électromagnétiques, vibrations, chaleur…) ?
Quel est l’environnement chimique existant (produits
chimiques incompatibles, corrosifs, explosifs, inflammables…) ?
sujet Exemples
de choix à faire
Le processus
Description des différentes phases de travail Usinages, traitement… manutentions,
pour élaborer un produit réglages… nécessaires
L’équipement
- Définition des modes d'exploitation Chargement automatique, déchargement manuel
et des modes de marche Harmonisation des modes de marche avec ceux
des autres équipements :
- mode automatique
- modes de marche après défaillance ("production
forcée ou dégradée")
- autres modes (réglage, mise au point, maintenance)
sujet Exemples
de choix à faire
9.2
systèmes techniques a des conséquences favo- culosquelettiques (TMS), l’objectif de l’action sur
rables sur la fiabilité du système (notamment, l’organisation du travail est de diminuer la répéti-
moins d’incidents et d’accidents) et les conditions tivité des tâches. Pour cela, il convient d’alterner
de travail (charge et ambiance de travail). tâches répétitives et non répétitives afin que
l’opérateur puisse récupérer des contraintes
Pour le concepteur, deux niveaux d’intervention générées par les premières. En effet, dans les
sont à distinguer : tâches proposées en alternance, il importe de
– l’atelier, le service, veiller particulièrement à solliciter d’autres
– le poste de travail. muscles que ceux qui sont impliqués dans les
tâches répétitives, sinon, l’effet de cette alter-
nance sera nul, voire négatif.
9.2.1. Choix organisationnels
au niveau d’un atelier, d’un service L’adaptation des cadences aux capacités fonction-
nelles humaines est à rechercher : rotation rapide
Les éléments ci-dessous sont à prendre en des opérateurs à des postes moins pénibles ou réel-
compte lors de la mise en œuvre des méthodes lement différents du point de vue de leur contenu
d’implantation présentées au chapitre 4. gestuel, mise en place systématique de règles ergo-
nomiques pour les postes de travail, abandon des
Lors de l’implantation générale, il est conseillé : primes de rendement, enrichissement des tâches,
– de découper la production en unités significa- octroi de pauses supplémentaires, instauration de
tives (exemple : lignes de produits), ces unités périodes d’adaptation en cas de changement de
regroupant plusieurs fonctions complémentaires production, de retour de vacances ou de maladie.
(préparation, fabrication, contrôles, administra-
tion de la production…) ; Pour l’emplacement et la conception des moyens
– de faire correspondre l’implantation géogra- d’information et de commande des installations
phique (bâtiment), l’unité significative produit (pupitres, tableaux, salles de contrôle), il est
(exemple : ligne de produit) et la structure hiérar- conseillé :
chique.
• d’éviter une centralisation systématique de ces
Lors de l’implantation détaillée moyens dans une salle de contrôle unique, ou, si
– on facilitera la constitution de petits groupes de cette exigence est imposée par le procédé, de
travail par l’implantation de plusieurs lignes d’usi- faciliter la consultation ou la commande locale
nage ou de montage (plutôt qu’une seule ligne), (console de consultation, commande locale) ;
par la mise en place de zones pour des stocks
tampons, en évitant les cloisonnements entre les • de concevoir, le cas échéant, les cabines et
postes de travail complémentaires (facilitation salles de contrôle de manière à faciliter des prises
des communications) ; d’information directes (en permettant la vue sur
– on choisira les équipements et les modes d’or- les installations) ;
ganisation pour éviter le travail de nuit et de
week-end (à défaut, diminuer le nombre de nuits • de regrouper les dispositifs d’information en
et de week-end travaillés) et pour permettre la fonction des nécessités de consultation (par
mise en place d’horaires variables (par stocks exemple suivi de paramètres en simultané, com-
tampons, formations à la polyvalence…). paraison de valeurs affichées…) ;
Figure 9.1 - Abaque pour la manutention manuelle des charges L’objectif est de prévenir les risques d’accidents, le
stress et les troubles musculosquelettiques (TMS).
Il est rassemblé dans les sept points ci-dessous L’objectif est de diminuer les nuisances au poste
les principales données ergonomiques appli- de travail pour les rendre compatibles avec la
cables à la conception et à l’aménagement de santé des opérateurs, tout en permettant de réali-
poste de travail en vue de prévenir les risques et ser le travail sans contraintes.
d’améliorer les conditions de travail.
• Identifier des nuisances générées par le poste
Accès et circulation lui-même, par les autres postes et l’environnement.
L’objectif est de permettre à l’opérateur d’accéder • Utiliser des moyens pour réduire ces nui-
et de circuler en toute sécurité à son poste de tra- sances et s’assurer que ces moyens ne dégra-
vail tout en minimisant la fatigue pour y parvenir. dent pas le fonctionnement du poste (exploita-
tion, maintenance, dépannage) (voir les autres
Les allées de circulation sont dimensionnées comme chapitres pour le traitement des différents types
suit en fonction des passages : de nuisances).
– une largeur de 0,80 m lorsqu’une seule personne
l’emprunte, 1,20 m lorsque des personnes s’y croi- Informations
sent et 1,50 m lorsque des personnes passent à l’ar-
rière de postes de travail. • L’objectif est de présenter clairement les infor-
– la zone d’évolution de l’opérateur au poste sera au mations visuelles et sonores utiles pour réaliser le
maximum de 2 m, notamment s’il y a port de charge. travail avec efficacité et en sécurité.
• Dans le plan vertical, disposer si possible les • Recueillir les données relatives au travail à
informations dans un angle de 30° en dessous de effectuer, manutentions, exigence visuelle, type
la ligne horizontale partant des yeux. de commandes, d’outils, objets à atteindre,
Bibliographie
efforts à exercer…
• Assurer un éclairage adapté de 300 lux à 1 000
– Ergonomie
Recueil de normes. lux suivant la tâche. • Choisir la posture principale, de préférence
Paris, AFNOR. assise.
– Grandjean E. Manutentions
Précis d’ergonomie. • Pour la posture assise, prévoir un dégagement
Paris, Éditions L’objectif est de limiter les manutentions manuelles pour les genoux et les jambes.
d’organisation, 1983.
et les efforts à exercer pour éviter les accidents et
– Aide-mémoire prévenir les troubles musculosquelettiques. • Pour la posture debout, prévoir un dégage-
d’ergonomie.
ment pour les pieds et tenir compte des exi-
Paris, Régie nationale
des usines Renault, • Connaître les produits manipulés et les efforts gences de vision et/ou de manutention pour
1992. exercés. déterminer la hauteur du plan de travail
– Les troubles • Faciliter le transfert des produits sans recourir (réglable si possible).
musculosquelettiques au port de charges.
du membre supérieur. • Réduire le poids unitaire et le tonnage journa- • Se situer dans les zones d’atteinte optimales
Paris, INRS, ED 797,
1996.
lier manutentionné. (maximum bras tendus) et respecter les angles
(aides à la manutention, stockages dynamiques…) articulaires des différentes parties du corps
– Conception
et aménagement
(figure 9.1). (figure 9.2).
des postesde travail.
Paris, INRS, ED 79,
Dimensionnement et posture • Permettre les changements de postures et évi-
1999.
ter les postures statiques longues, par exemple,
– L’éclairage artificiel L’objectif est de permettre de travailler dans des en alternant les positions assises et debout en
au poste de travail.
postures adaptées, confortables et non dange- concevant le poste avec l’utilisation d’un siège
Paris, INRS, ED 85,
1999. reuses pour la santé. assis debout à assise surélevée.
Conception
et aménagement des bureaux
Ce chapitre rassemble les principales données nologique de déroulement du projet en partant
ergonomiques concernant la construction et des choix les plus irréversibles (exemple : ouver-
l’aménagement des bureaux. Les rubriques des tures sur l’extérieur).
tableaux ci-après sont classées dans l’ordre chro-
Vitrages
Les vitrages ont pour objectif d’assurer un éclai- – stores ou pare-soleil pour les expositions autres
H2 L
H 1 : 2,80 m souhaitable
H 2 : maximum 1 m
L : maximum 6 m entre la façade
vitrée et les postes de travail
1,20
Une flexibilité de l’espace
3,80
1,40
• Un précablage de préférence en faux-plancher,
sinon en plinthes murales (à éviter en sous-plafond).
1,20
• Des cloisons démontables mais permettant une 1,40 2,10 1,10
bonne isolation phonique. Éviter les ponts phoniques 4,90
notamment au droit des cloisons en sous-plafond.
Isolation phonique conseillée : 40 dB(A) (dans les
conditions habituelles de test dans le bâtiment).
1,20
Un espace optimal par personne
3,80
1,40
La première étape consiste à calculer le ratio
1,20
m2/personne.
Surface minimale souhaitable : 10 m2 par personne
1,60 4,90 2,00
Il s’agit de m2 utiles excluant les circulations et les
8,50
autres locaux et à moduler en fonction de l’acti-
vité de travail.
Il est préférable d’éviter les bureaux tout en lon- Les cotes sont en mètres
gueur :
– longueur < 2 fois la largeur (pour les bureaux Figure 10.2 - Exemples de dimensions
25 m2), pour une salle de réunion
– longueur 3 fois la largeur (pour les bureaux
> 25 m2)
Une circulation aisée
Une question importante concerne la répartition
de l’espace en bureaux individuels et collectifs. Les couloirs seront d’une largeur suffisante et pas
Cette répartition est fonction de nombreux cri- trop longs. On optimisera la distance et l’empla-
tères : niveau hiérarchique, type de travail, com- cement des bureaux par rapport aux ascenseurs,
Bibliographie
munications téléphoniques, visiteurs extérieurs… escaliers, toilettes, vestiaires, photocopie, range-
ments, appareils à boisson, salles de réunion,
– Code du travail.
Éclairage naturel Optimum pour un bureau collectif : 2 à 5 per- ordinateurs en libre service.
et vue sur l’extérieur. sonnes correspondant à un petit groupe de travail
Article R. 235-2 défini de la manière suivante : objectifs et com- La largeur conseillée pour le couloir est supé-
à R. 235-2-1.
mandement commun, stabilité du groupe, faible rieure à 1,50 m. Cette dimension est conforme à la
– Code du travail.
effectif. Pour les bureaux paysagers, éviter un réglementation en cas d’incendie pour un nombre
Prévention
des incendies : issues. effectif supérieur à 10 personnes. de personnes compris entre 20 et 50.
Article R. 235-4
à R. 235-4-7.
Une communication avec les autres bureaux
– Aération des lieux
et services Elle permet également à deux personnes de se
de travail.
croiser sans se gêner et l’évolution d’un fauteuil
Article R. 232-5
à R. 232-14. On tiendra compte dans l’implantation de la fré- roulant pour handicapé.
– Code du travail. quence des liaisons (établir par exemple un dia-
Éclairage. gramme des relations). Prévoir aussi des lieux
Article R. 232-7
d’échanges ouverts (sans gêner l’activité des bureaux
à R. 232-7-10.
voisins) et des salles de réunion (voir figure 10.2).
– NF X 35-102.
Dimensions
des espaces de travail
en bureaux.
Paris, AFNOR.
10.3 hiver.
10.4
moquette antistatique, coefficient d’absorption :
L’implantation sera choisie pour permettre de se αs ≥ 0,4.
voir sans être face à face (sauf si les tâches néces-
sitent un travail en commun continuel). Les machines bruyantes (photocopieuses, cer-
L’appropriation de l’espace peut être assurée par : taines imprimantes) seront placées à l’extérieur
– éclairage, des bureaux ou capotées.
– parois permettant une décoration,
– plans de travail de dimension suffisante pour Couleurs
permettre un agencement personnalisé.
Il faut tenir compte de l’ensemble des éléments
Accès et passages (murs, sols, mobilier) et pas seulement des murs,
des matériaux ni de la couleur elle-même : cou-
Les largeurs de passage seront suffisantes pour leurs claires pour les plafonds, murs et plans de
accéder à son poste, aux éléments de rangement, travail, couleurs mates ou satinées (éviter les sur-
aux plans de travail annexes. Dimension de base : faces brillantes).
80 cm. Pour permettre le passage derrière un
bureau occupé : 120 cm. Les facteurs de réflexion conseillés pour les parois
du local sont : plafond > 0,7, parois latérales : com-
Éclairage artificiel pris entre 0,3 et 0,7, sol : compris entre 0,2 et 0,4.
les aspects de la conception concernant la mainte- Intervention dans les vides techniques et sanitaires
nance de l’ouvrage par nature ou par destination
(gros œuvre, second œuvre, équipement tels que Le personnel doit pouvoir se déplacer ou travailler
fermetures, ascenseurs, ventilation, ponts rou- dans de bonnes conditions à l’intérieur de ces
lants…) doivent être supervisés par le coordonnateur locaux, tant pour l’installation que pour l’entretien.
SPS sous la responsabilité du maître d’ouvrage.
Interventions sur les ascenseurs
Au fur et à mesure du déroulement des phases de
conception et de réalisation, le coordonnateur établit Il est important de prendre en compte dès la concep-
et complète un dossier rassemblant toutes les don- tion les conditions d’accès et les aménagements :
nées de nature à faciliter la prévention des risques – des locaux techniques,
professionnels lors des interventions ultérieures. – de la gaine des ascenseurs,
– de la cuvette de l’ascenseur.
En dehors des rubriques générales liées à la mainte-
nance, le DIUO doit notamment comporter les disposi- Électricité
tions de sécurité concernant le nettoyage des surfaces
vitrées en élévation ou en toiture (article R. 235-5) : Le maître d’ouvrage précise, dans un dossier tech-
nique qu’il transmet au chef d’entreprise, la des-
Plusieurs solutions intégrées ou rajoutées à la cription et les caractéristiques des installations
construction permettent de réaliser ces opéra- électriques réalisées (éléments pour la vérification
tions dans de bonnes conditions de sécurité : initiale, puis le dépannage et la maintenance).
– châssis ouvrants traditionnels ou pivotants,
– balcons, coursives, passerelles intégrées à la Éclairage
structure,
– nacelles suspendues motorisées ou nacelles Le maître d’ouvrage indique dans un document
élévatrices à partir du sol. les niveaux minimum d’éclairement ainsi que les
éléments d’information nécessaires à la détermi-
Note : Les travaux de nettoyage étant par nature nation des règles d’entretien des matériels.
des travaux à caractère répétitif, le recours à des
points d’ancrage pour arrimage d’équipements de Aération – assainissement
protection individuelle (à réserver exclusivement
pour des tâches occasionnelles de durée infé- Le maître d’ouvrage précise, dans une notice
rieure à 1 jour) n’est pas admis. d’instructions, les dispositions prises pour la ven-
tilation et l’assainissement des locaux et les infor-
Interventions sur les toitures mations permettant :
– d’entretenir les installations,
– accès, – d’en contrôler l’efficacité,
– circulation en toiture, – d’établir la consigne d’utilisation.
– protection périphérique des toitures.
Désenfumage
Entretien des façades
Portes et portails automatiques et semi-automa-
Ces interventions s’inscrivent dans le cadre des tiques
opérations de réfection aussi bien que dans celui
Préparation de la mise
en service
La phase 4 de préparation de la mise en service (voir À ce stade, on définira également les procédures
chapitre 1) se situe avant le démarrage des unités de donnant lieu à la délivrance d’autorisation de tra-
production. Elle vise à s’assurer que le matériel et le vail (permis de travail, permis de feu…) pour le
personnel sont aptes à remplir leur fonction. Il s’agit personnel de l’entreprise et pour les personnes
notamment de prévenir les incidents et accidents qui extérieures ayant à intervenir sur les installations.
surviennent lors de la mise en service des installa-
tions et des lieux de production.
D’autres points sont à vérifier ou à mettre en
Trois types d’actions sont à entreprendre : la véri- place avant la mise en service des locaux :
fication des installations, la mise en place des – signalisation et balisage des lieux de travail et
procédures et la formation du personnel. des équipements (exemple : emplacement des
extincteurs),
Vérification des installations et matériels – systèmes de communication et d’alerte, notam-
ment entre le personnel isolé (rondiers, personnel
Pour chaque installation ou matériel, la mise en de gardiennage) et les postes centraux.
service sera précédée des contrôles, épreuves et
essais spécifiques à chaque installation et tels Formation du personnel et vérification des apti-
qu’ils sont indiqués par le constructeur, ces opé- tudes professionnelles
rations étant effectuées par un personnel qualifié.
À ce stade, on organisera également la vérifica- Il faut d’abord définir le rôle de chacun, notam-
tion périodique et la maintenance de ces installa- ment pour les autorisations de conduite des cha-
tions et matériels. riots à conducteur porté. La vérification des apti-
Les organismes de contrôle technique peuvent tudes professionnelles consiste à s’assurer que le
apporter leur contribution sur ces différents points. titulaire d’un poste est capable d’assumer sans
risque les tâches qui lui sont confiées : vérifica-
Mise en place de documents et procédures tion par examens psychotechniques, médicaux et
techniques, contrôle des connaissances.
Au poste de travail, l’établissement de fiches de
poste comprenant la description du mode opéra- La formation du personnel précédera l’affectation
toire, les sources possibles de danger, la conduite à du personnel aux postes de travail.
tenir en cas d’incidents est recommandée. Ces
fiches, utilisées par l’agent de maîtrise pour former Parmi les contenus de formation directement liés
le personnel, sont affichées au poste de travail. à la sécurité, on peut citer :
– l’utilisation des moyens de manutention
Dans l’ensemble de l’entreprise, des informations (notamment pour les caristes),
et consignes seront rédigées sur : – la manutention manuelle,
– le plan de circulation des piétons et véhicules ; – la lutte contre l’incendie : formation et entraîne-
ce document sera également expliqué aux inter- ment des équipes de première et seconde inter-
venants d’entreprises extérieures ; ventions,
– les consignes en cas d’incendie, affichées dans – le sauvetage et secourisme : formation en
chaque local. entraînement des sauveteurs.
C
O
STANDARD ADAPTÉ
O > 1,50 m
1,30 m
0,80 m
2,50 m 2,50 m
0,80 m
3,30 m
3,30 m
Annexe 115
des ressauts doivent être arrondis ou munis de
chanfreins.
0m
inférieure à 5 %,
1,4
– lorsqu’elle dépasse 4 %, un palier de repos est
nécessaire tous les 10 m,
– en cas d’impossibilité technique, les pentes sui-
vantes sont exceptionnellement tolérées : 8 % sur
une longueur inférieure à 2 m, 12 % sur une pente
inférieure à 0,50 m,
– un garde-corps préhensible est obligatoire le
long de toute rupture de niveau, de plus de 40 cm
0,90 m
0,90 m
0,70 m
de hauteur.
0,05 m
• Paliers de repos
0,08 m 0,08 m – un palier de repos est nécessaire devant chaque
1,24 m
porte en haut et en bas de chaque plan incliné et
1,40 m à l’intérieur de chaque sas,
– les paliers de repos doivent être horizontaux,
Figure A 3 – la longueur minimale des paliers de repos est de
1,40 m hors débattement de porte.
• Cheminements
Les sols et revêtements doivent être : 2. Circulation intérieure
– non meubles, aux bâtiments : portes, entrées
– non glissants, et circulations intérieures
– sans obstacle à la roue.
La largeur minimale des portes est de :
Les trous ou fentes dans le sol doivent avoir un – 1,40 m lorsqu’elles desservent un local pouvant
diamètre ou une largeur inférieurs à 2 cm. accueillir plus de 100 personnes,
– 0,90 m lorsqu’elles desservent des locaux pou-
– le profil en long est de préférence horizontale et vant recevoir moins de 100 personnes,
sans ressaut, – 0,80 m lorsqu’elles desservent un local d’une
– la largeur minimale du cheminement doit être de surface inférieure à 30 m2.
1,40 m ; elle peut toutefois être réduite à 1,20 m
lorsqu’il n’y a aucun mur de part et d’autre du che- Pour les portes à deux vantaux, l’un des vantaux
minement, doit avoir une largeur minimale de 0,80 m.
– la largeur de 1,60 m est recommandée sur tous
les cheminements fréquentés, Un palier de repos est nécessaire devant chaque
– pour les trottoirs, des largeurs plus importantes porte et à l’intérieur de chaque sas, sur une lon-
de 2,50 m sont souhaitables, gueur minimale de 1,40 m hors débattement de
– la pente transversale doit être la plus faible pos- porte.
sible ; en cheminement courant le dévers doit être
inférieur à 2 % (cf. figure A 3) En cas de plan incliné, un palier de repos est
nécessaire devant chaque porte et à l’intérieur de
• Ressauts chaque sas, sur une longueur minimale de 1,40 m
Ils sont à éviter. Dans le cas contraire les bords hors débattement de porte.`
116 Annexe
1,40 m
0,90 m 0,50 m
0,80 m 0,60 m
1,40 m
Figure A 4. a
Figure A 4. b
1,40 m
0,80 m
1,60 m
recommandé
TOILETTES 0,80 m
1,40 m
0,90 m
SALLES SALLES
> 100 PERSONNES < 100 PERSONNES
Figure A 4. c
Annexe 117
0m
1,0
1,3
0m
1,30 m
1,10 m
1,30 m
0,90 m
1,20 m 0,80 m
1,5
0m Figure A 6
0m
0,8
0m
1,5
Un ascenseur praticable par les personnes à Les cabines doivent avoir pour dimensions inté-
mobilité réduite doit avoir : rieures minimales :
– une porte d’entrée de 0,80 m de largeur minimum, – 0,80 m (parallèlement à la porte) x 1,30 m (per-
– des dimensions intérieures minimales entre pendiculairement à la porte),
parois intérieures de la cabine, de 1 m (parallèle- – 0,80 m x 1,60 m (porte fermée) (figure A 6).
ment à la porte), sur 1,30 m (perpendiculairement
à la porte) (figure A 5), Les patères doivent être situées à 1,30 m maxi-
– les commandes à une hauteur maximale de mum du sol.
1,30 m situées sur le côté de la cabine.
• Armoires, casiers et commandes
La précision d’arrêt de la cabine doit être de 2 cm Un emplacement de dimensions minimum de
au maximum. 0,80 m x 1,30 m, libre de tout obstacle, situé à
côté de l’armoire doit être accessible pour un che-
• Escaliers minement en fauteuil roulant.
Si l’ascenseur n’est pas obligatoire :
–la largeur minimale de l’escalier est de 1,20 m, La tringle des cintres doit être située à 1,50 m
s’il ne compte aucun mur de part et d’autre, maximum du sol.
– de 1,30 s’il comporte un mur d’un seul côté, Les patères doivent être situées à 1,30 m maxi-
– de 1,40 s’il est entre deux murs. mum du sol.
118 Annexe
1,30 m
1,40 m
1,30 m
1,50 m
0,30 m
0,60 m 0,40 m
Figure A 7
• Douches
Au moins une douche par sexe doit être acces-
sible et utilisable par une personne circulant en
0,38 m fauteuil roulant.
0,65 m
0,60 m
Figure A 8
Annexe 119
Au moins une douche doit être équipée d’un siège
(figure A 9).
1,70 m
0,80 m 0,90 m
0,90 m
1,35 m
0,45 m
figure A 9
120 Annexe
• Caisse Les commandes, fentes de monnaies, retour mon-
Une largeur de passage entre les caisses doit être naie, boutons, casiers, tiroirs doivent être situés
de 0,90 m au moins. entre 0,40 m et 1,30 m.
Caisse
0,90 m
m
20
1,
Poteaux
en retrait
0,90 m
LESSIVE
ABRA CA DA FBRSD
LÉGUMES VERTS
0,80 m
0,90 m
Figure A 11
Annexe 121
Index des mots-clés
Accès au local technique . . . . . . . . . . . . . . 6.8.5 Données sur le processus
Accès au poste de travail . . . . . . . . . . . . . . 9.2.2 de fabrication . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.3 ; 4.1 ; 4.2
Accès aux façade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.3.4 Données sur les effectifs . . . . . . . . . . . . . . . . 3.8
Accès aux installations fixes . . . . . . . . . . . . . 6.6 Dossier de maintenance . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Accès en toiture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.1.3 Eaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.10
Acoustique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8.1 Échelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.6 ; 7.1.3
Acoustique prévisionnelle . . . . . . . . . . . . . . 8.1.2 Éclairage artificiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.1.2
Acrotère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.3.4 Éclairage de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.1.2
Aire de stockage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.7 Éclairage naturel . . . . . . . . . . . . . . . . 7.1.1 ; 7.3.1
Aire de transbordement . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.5 Éclairage zénithal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.1.1
Alimentation électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.1 Ergonomie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9.2
Allée de circulation . . . . . . . . . . . . . . . . 5.1 ; 5.3 Escalier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.6 ; 7.4.2
Ambiance thermique . . . . . . . . . . . . . . . 6.3 ; 7.3 Évacuation incendie . . . . . . . . . . . . . . . . 7.4 ; 8.2
Ancrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.3.4 Explosion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8.2
Appareils de levage . . . . . . . . . . . . . . . . 3.5 ; 6.4 Façade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.3
Ascenseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.4.1 Fluides caloporteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.10
Assainissement de l’air . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.2 Flux matières . . . . . . . . . . 4.1.3 ; 4.2.2 ; 5.1 ; 5.3
Atelier d’entretien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.8.4 Garde-corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.6 ; 7.4.2
Avant-projet détaillé (APD) . . . . . . . . . . . . 1 ; 4.2 Glissade . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.1.2 ; 5.3.2 ; 7.2
Avant-projet sommaire (APS) . . . . . . . . . . . 1 ; 4.1 Handicapés : accès aux locaux
Cahier des charges des machines . . . . . . . . 9.1.2 et postes de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . annexe
Captage des polluants . . . . . . . . . . . . . . . . 6.2.2 Implantation des machines . . . . . . . . . 5.4 ; 9.1.1
Chauffage des ateliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.3 Incendie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.4.2 ; 8.2
Chute de hauteur . . . . . . . . . . . . . . 7.1 ; 7.4 ; 7.5 Installation de chauffage . . . . . . . . . . . . . . 6.8.2
Chute de plain-pied . . . . . . . . . 5.1.2 ; 5.3.2 ; 7.2 Installation électrique . . . . . . . . . . . . . . 3.10 ; 6.1
Circulation des engins Isolation thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.3.3
de manutention . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.1.1 ; 5.3.1 Issue de secours . . . . . . . . . . . . . . . 7.4.2 ; 8.2.2
Circulation des piétons . . . . . . . . . . . . 3.7 ; 5.1.2 Local à pollution non spécifique . . . . . . . . . 6.2.1
Circulation extérieure . . . . . . . . . . . . . . . 3.7 ; 5.1 Local à pollution spécifique . . . . . . . . . . . . . . 6.2
Circulation intérieure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.3 Local aveugle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.3.1
Circulation sur toiture . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.1.3 Local compresseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.8.1
Climatisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.3 Local de recharge des batteries . . . . . . . . . 6.8.3
Conduite de projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 ; 2 Local de repos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.7.4
Coordonnateur de conception . . . . . . . . . . . . . . 2 Local de restauration . . . . . . . . . . . . . 3.9 ; 7.7.2
Cour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.5.3 Localisation de l’entreprise . . . . . . . . . . 1.2 ; 3.2
Débit d’air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.2.1 Manutention automatisée . . . . . . . . 6.5.3 ; 6.5.4
Déchets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.6 Manutention manuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.5
Démarche prévention Matériaux
pour les implantations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 pour toiture . . . . . . . . . . . . . . . 7.1.1 ; 7.1.2 ; 7.1.4
Dimension des bureaux . . . . . . . . . . . . . . . . 10.2 Méthode des chaînons . . . . . . . . . . . . . . . . 4.1.3
Dimension des locaux . . . . . . . . . . . 4.1.5 ; 4.2.2 Méthode
Dimension des postes de travail . . . . . . . . . 9.2.2 des flux matières . . . . 4.1.3 ; 4.1.4 ; 4.2.2 ; 4.2.3
Dispositifs d’extinction . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8.2 Méthode des liaisons fonctionnelles . . . . .`4.1.2
Données sur l’activité Mise en service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
de l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . 3 ; 4.1.1 ; 4.2.1 Monte-charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.4.1