Vous êtes sur la page 1sur 1

 

– Les systèmes de reprise


 
Les systèmes de reprise ne peuvent fonctionner que lorsque le terme auquel on fait référence est
suffisamment clair pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté.
 
Le pronom personnel
 
Il respecte les accords de genre (féminin, masculin) et de nombre (singulier, pluriel) :
Des personnes sont venues,  elles  semblaient intéressées par notre travail.
Lorsqu'on a employé un collectif, le pronom de reprise est normalement au singulier :
Le groupe des touristes s'est perdu,  il  se retrouvera au point de rencontre.
Les pronoms personnels en et y ne peuvent remplacer des animés.
 
Le pronom indéfini
 
Le pronom indéfini on vient de homo,« l'homme » ; c'est la raison pour laquelle on peut le trouver sous la
forme l'on, qui garde la trace de l'article. Ce pronom indéfini est vicariant : il peut remplacer toutes les
personne (je, tu , il ...) : certaines reprises seront pourtant considérées comme familières (« Alors, on est
fatigué aujourd'hui ? »), ou de langue orale (« Nous, on est contents »).
 
Le pronom démonstratif
 
Celui-ci, celle-ci, ceux-ci, celles-ci renvoient au terme le plus proche de la phrase précédente ; celui-là, celle-là,
ceux-là, celles-là renvoient au terme le plus éloigné :
Les hirondelles ressemblent aux martinets  ;  ceux-ci  volent cependant plus vite que celles-là.
 
Les synonymes
 
Il est souvent préférable d'opérer des reprises avec variation synonymique, car cela supprime les risque
d'ambiguïté.
Un perso sera ainsi désigné alternativement par son nom, son prénom, son métier, son activité (l'artiste, le
peintre, le médaillé du Salon ...), son caractère (le jeune homme timide, la jeune fille fougueuse) ou sa
fonction dans l'intrigue (l'assassin, le meurtrier, l'amoureux transi ...).
 
II – Les connecteurs logiques
 
Ils facilitent la lecture dans la mesure où ils soulignent la composition du texte, et permettent de saisir les
« charnières » de la réflexion.
Les principales articulations du discours renvoient à des processus logiques :
L'addition : de plus, aussi (inséré après le verbe : "il faut aussi prendre en considération ..."), encore, non
seulement ... mais encore ...

La cause : car, parce que, puisque (suppose la reprise d'un énoncé prononcé par un tiers ou par
l'interlocuteur : « Puisqu'il en est ainsi ... »), en effet ...

 
La conséquence : donc, par conséquent, en conséquence de quoi, ainsi (qui, en début de phrase, provoque
l'inversion du sujet : « Ainsi devra-t-on considérer ... »), aussi (qui en début de phrase, provoque l'inversion du
sujet : « Aussi faut-il imaginer ... »), cela explique que ... c'est la raison pour laquelle ...

 
L'opposition : mais, pourtant, cependant, bien que (+ subjonctif), alors que ...

 
La concession : certes ... cependant, certes ... néanmoins, assurément ... et pourtant ...

 
La comparaison : de même, pareillement, aussi bien ...

 
La digression : utilisation des parenthèses, de d'ailleurs, ou absence de lien logique.

Vous aimerez peut-être aussi