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INTRODUCTION

1. Quelques observations sur la comptabilité générale

1°) Le cours de comptabilité commerciale est d’une manière générale enseigné à partir
d’un seul système à savoir le système classique.
Malheureusement ce système ne convient pas aux entreprises de grande taille car il ne
permet pas la division et l’exécution rapide du travail comptable. C’est ainsi qui celui-ci est abandonné
partout au profit des systèmes plus efficaces.
2°) Dans les pays où il existe un plan comptable général la comptabilité est enseignée
et pratiquée dans les entreprises conformément aux normes et aux modèles des états financiers définis
dans ce plan, ce qui est le cas ici en RDC, en Belgique, en France et au Sénégal par exemple.
Par contre, dans ceux où il n’ existe pas un tel plan (Angleterre, Etats Unis, Afrique du
sud), elle est enseignée et pratiquée suivant des lois particulières ou des conventions émanant des
associations professionnelles d’experts comptables et ou des chefs d’ entreprises.
3°) Les relations économiques qui se nouent entre pays signifient que certaines
entreprises sortent de leurs pays d’ origine pour réaliser des investissements à l’ extérieur tels que : -
créer des filiales ou des agences, acquérir des titres de participation acheter ou vendre aux
entreprises des pays étrangers’ accorder ou solliciter des prêts à ces entreprises , déplacer ou
récupérer rapidement ses capitaux dans une banque à l’étranger.
La réalisation de ces opérations implique des décisions à prendre et celles-ci nécessitent de disposer
des informations adéquates sur les firmes ou les banques étrangères avec lesquelles on voudrait traiter,
lesquelles informations sont généralement contenues dans leurs documents comptables de synthèse ou
-états financiers.
4°) Nous vivons aujourd’hui à l’ère de la mondialisation et que ce phénomène qui se caractérise
essentiellement par les nouvelles techniques de communication à savoir : le fax, le téléphone cellulaire
et l’internet. Ces techniques permettent un échange rapide des informations et favorisent ainsi une
circulation rapide des personnes, des marchandises et des capitaux.
Cette évolution rend plus utiles et urgentes les informations comptables sur les firmes ou les banques
étrangères susceptibles de devenir partenaires, car toute décision les concernant devrait être prise en
connaissance de leurs situations financières ; d’où l’importance de leurs états financiers.
De ce fait, les comptables d’aujourd’hui ne devraient plus se contenter de savoir élaborer, lire et
interpréter les documents de synthèse établis suivant les principes et les modèles de ce.
IJ faudrait également pouvoir le faire pour ceux des entreprises des pays étrangers établis suivant des
normes et des modèles différents et dont l’analyse va servir de base à la prise des décisions relatives à
l’établissement des relations d’affaires avec ces entreprises.
C’est pour cela que dans le cadre du cours de systèmes comptables comparés il sera question d’étudier
essentiellement :

1. Les systèmes, les procédés et les machines comptables


2. La notion de normalisation comptable et les écoles de cette normalisation
3. La normalisation comptable en Angleterre, aux Etats- Unis, en Belgique en France.
4. La normalisation comptable sur le plan régional : en Europe et en Afrique francophone
(Système comptable OHADA).
5. La normalisation comptable sur le plan international.

2. Objectif de ce cours

Ceci étant l’objectif de ce cours est de donner aux étudiants de 1er licence gestion
financière une formation adéquate qui leur permettra
1) D’ être capables d’ utiliser les systèmes comptables appliqués aujourd’hui dans beaucoup d’
entreprises plus précisément le système centralisateur et les systèmes d’ ultracentralisation
2) De connaitre les différentes écoles de normalisation comptables
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3) D’être capables de comparer entre eux les systèmes ou plans comptables généraux étudiés,
d’en dégager les particularités, dans le souci de l’amélioration ou du perfectionnement de leur
propre système ou plan comptable général
4) D’être capables de lire et d’interpréter les documents comptables de synthèse établis
conformément aux principes et aux modèles de ces systèmes et de contribuer ainsi à une prise
de bonnes décisions relatives à l’établissement des relations d’affaires avec les entreprises des
pays concernés.
Pour terminer il est à noter que les connaissances qu’ils recevront dans ce cours leur permettront de
réussir les tests d’évaluation pour passer en 2ème licence et après leurs études , de se défendre
valablement aux tests d’embauche ou de sélection à une bourse d’ étude à l’étranger, de poursuivre
leur formation ou d’ exercer un emploi dans un pays étranger sur lequel ils auront acquis des
connaissances sur sa comptabilité ou d’ exercer un emploi dans une organisation internationale
(Banque mondiale, PNUD, USAID) ou dans une ONG d’ un tel pays œuvrant ici en RDC lesquelles
d’une manière générale enregistrent leurs opérations dans la comptabilité de leurs pays d’ origine.
Voilà quel est l’objectif de ce cours.
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3. CONTENU DU COURS

INTRODUCTION1
CHAPITRE I. LES SYSTEMES, LES PROCEDES, LES MACHINES COMPTABLES ET NOTIONS SUR LA NORMALISATION
COMPTABLE.5
I.1. LES SYSTEMES COMPTABLES5
I.1.1. le système classique5
I.1.2. Le système journal grand livre ou système américain6
I.1.3. Le système des livres auxiliaires8
I.1.4. Le système centralisateur11
I.1.5. Les systèmes d’ultra centralisation
I.2. LES PROCEDES ET LES MACHINES COMPTABLES
I.3. NOTIONS SUR LA NORMALISATION COMPTABLE
I.3.1. Définition. Approche moniste et dualiste. Mise en œuvre, et avantages de la normalisation
comptable
I.3.2. Les formes et les écoles de normalisation comptable
I.3.3. Les plans comptables généraux et les guides comptables
CHAPITRE II. NORMALISATION COMPTABLE EN GRANDS BRETAGNE ET AUX ETATS UNIS D’AMERIQUE
II.1. NORMALISATION COMPTABLE EN GRANDE BRETAGNE
II.2. NORMALISATION COMPTABLE AUX ETATS UNIS
II.3. CARACTERE MONISTE DE LA COMPTABILITE ANGLO-SAXONNE ET EXERCICE D’APPLICATION
CHAPITRE III. NORMALISATION COMPTABLE EN BELGIQUE
III.1. Historique
III.2. Le plan comptable belge minimum normalisé (PCBMN)
III.2.1. Généralités
III.2.2. La liste des comptes
III.2.3. Présentation des états financiers
III.2.4. Etude de l’utilisation de quelques comptes du PCBMN
CHAPITRE IV. NORMALISATION COMPTABLE EN FRANCE
IV.1. Le nouveau plan comptable général français 1982 (NPCGF)
IV.1.1. Généralités
IV.1.2. Le cadre des comptes du NPCGF
IV.1.3. Présentation des états financiers
IV.2. Etude de l’utilisation de quelques comptes du NPCGF
CHAPITRE V. NORMALISATION COMPTABLE SUR LE PLAN REGIONAL
V.1. Normalisation comptable en Europe
V.2. Normalisation comptable dans les pays d’Afrique francophones
1. Le plan guinéen. Le plan OCAM et le plan UDEAC
2. Le conseil africain de la comptabilité
3. Le système comptable africain de référence (SCAR)
V.3. Le système comptable OHADA (syscohada)
1. Caractéristiques
2. Le cadre des comptes du système OHADA
3. Présentation du bilan
4. Présentation générale du compte de résultat
5. Le tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE)
V.4. Exercice d’application
V.5. Etude de l’enregistrement de quelques opérations dans le système comptable OHADA
5.1. Les opérations d’achat et de ventes de biens et services
5.2. Cession d’un bien immobilisé. Ecritures des provisions réglementées des amortissements et des
provisions. Utilisation des comptes 478 et 479
5.3. Le crédit bail
CHAPITRE VI. NORMALISATION COMPTABLE SUR LE PLAN INTERNATIONAL
VI.1. Les travaux de congrès
VI.2. Les journées internationales de la comptabilité
VI.3. Les organisations internationales privées de normalisation comptable
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3.1. L’ICCAP ou l’International Cordination Committee of the Accountacy Profession ou comité


international de coordination pour la profession comptable
3.2. L’IASC et l’IASB
3.3. L’International Federation of Accountants (IFAC) = Fédération international des experts comptables
3.4. L’OICV = Organisation internationale des commissions des valeurs mobilières et organisations
assimilées
3.5. Le groupe spécial de l’organisation de coopération et du développement économique (OCDE)
VI.4. Les organisations internationales de normalisation comptable dépendant des nations unies
4.1. Le groupe d’experts de la commission des sociétés transnationales de l’ONU (CST-ONU)
4.2. Le groupe international d’experts de normes internationales de comptabilité et rapports
4.3. Le groupe intergouvernemental d’experts de nature de comptabilité et rapports
VI.5. Un normalisateur international de fait : les Etats unis
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CHAPITRE I. LES SYSTEMES, LES PROCEDES, LES MACHINES COMPTABLES ET


NOTIONS SUR LA NORMALISATION COMPTABLE.

I.1. LES SYSTEMES COMPTABLES

Selon Pierre GARNIER, un système comptable est un ensemble organique de registres ou documents
permettant l’inscription chronologique des faits dès que la comptabilité en a connaissance. On
distingue les systèmes suivants :
1. Le système classique
2. Le système journal grand livre
3. Le système des livres auxiliaires
4. Le système centralisateur
5. Les systèmes d’ultracentralisation
I.1.1. le système classique
C’est un système compose des trois organes : le livre journal, le grand livre des comptes et la balance
de vérification, ces trois organes étant séparés l’un de l’autre.

1. Schéma du fonctionnement du système classique

Grand Balance de Bilan


Bilan initial ou Journal
vérification final
d’ouverture Pièces livre
justificatives général générale

Gr, - B.V
clients clients

Gr, -
B.V
Fourniss
fournis

2 Explication du fonctionnement du système classique


Le fonctionnement de ce système se présente comme suit :
- Les opérations (ou faits) comptables sont enregistrés quotidiennement dans le livre journal sur
base de pièces justificatives (factures, bons de dépenses ou de versement, les bordereaux
d’escompte, les notes de débit ou de crédit, etc) ;
- Les chiffres du journal sont reportés quotidiennement dans les comptes généraux du grand
livre et dans les comptes particuliers des grands livres particuliers fournisseurs et clients
concernant les opérations d’achats et de vente ;
- A partir des grands livres on établit à la fin de la période les balances de vérification générale
et particuliers ;
- A partir de la balance finale on établit le bilan final ou d’exploitation
Il est à noter que les enregistrements dans le journal et le grand livre constituent un travail quotidien
tandis que l’établissement des balances de vérification et du bilan final constitue par contre un travail
périodique ou de fin d’exercice.
Ces enregistrements commencent par l’enregistrement de la situation initiale de l’entreprise, faute de
quoi certains comptes d’actifs, qui sont toujours à solde débiteur, risquent d’avoir des soldes créditeurs
et certains comptes de passif, qui sont toujours à solde créditeur, risquent d’avoir des soldes débiteurs.

3 Avantages du système classique


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Ce système permet un enregistrement facile des faits comptables dans le livre journal et leur report
dans le grand livre des comptes.
Il permet un contrôle facile et efficace de ces faits, ceux-ci étant enregistres et classes dans l’ordre
chronologique.
Il assure la discrétion comme il n’exige qu’une ou deux personnes pour tenir la comptabilité.

4 Inconvénients du système classique


1°) Ce système comporte beaucoup de reports puisque les données chiffrées de chaque
opération enregistrées dans le livre journal sont reportées dans le grand- livre des comptes ;
Ceci étant, les comptes fréquemment mouvementés comportent beaucoup de chiffres et
nécessitent nécessairement l’utilisation d’une calculatrice.
2°) Comme les opérations doivent être enregistrées l’une après l’autre dans l’ordre
chronologique dans ce système, la comptabilité ne peut être tenue que par une ou deux personnes ; d’
où ce système ne permet pas la division du travail comptable et par conséquent il ne permet pas
l’exécution rapide de celui- ci.
C’est pour cela que ce système est de plus en plus abandonné bien qu’ il sert de base à l’
enseignement de la comptabilité.

I.1.2. Le système journal grand livre ou système américain

Comme l’indique son nom, il s’agit d’un registre composé de deux livres à savoir le journal et le grand
livre qui sont reliés en un seul état sur chaque page du registre. C’est une variante du système
classique.
Ce système est attribué à un comptable français du nom d’Edmond DESGRANGE qui le décrivit en
1795 et l’appela « journal grand livre ».
Comme en Angleterre et aux Etats unis, les comptables utilisent souvent des registres à nombreuses
colonnes de dépouillement, ce système est appelé à tort « système américain ou comptabilité
américaine ».

1. Présentation du journal grand livre

Deux formes de présentation sont possibles. Dans la première forme, le journal se trouve a gauche et
le grand livre a droite sur chaque page du registre.
Dans la seconde forme, le journal se trouve au milieu de la page, les comptes de situation a gauche et
les comptes de gestion à droite.
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Première forme de présentation du journal grand livre


D C 31 March 401 411 601 61 71 Divers N
Dates Ecritures Fournisseurs Clients Achats Transp Ventes
comptables D C D C D C D C D C D C D C

Dans cette première forme, le journal est à gauche et le grand livre à droite.

Deuxième forme de présentation du journal grand livre


Comptes de situation Comptes de gestion
N° Divers 31 March 401 411 601 61 62 63 701 Divers N
Fournis Clients Dates Ecriture Achats Transp SEx.A SEx.B Ventes °
D C D C D C D C comptables D C D C D C D C D C D C D C

Dans cette deuxième forme de présentation le journal se trouve au milieu de la page du registre, les comptes de situation à gauche et les comptes de gestion à droite.
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2. Avantages du journal grand livre

1°) C’est un système très simple et très facile à utiliser lorsque les opérations de
l’entreprise ne sont pas très variées et lorsque son plan comptable n’est pas très complexe, c'est-à-dire
ne comporte pas un nombre très élevé des comptes. En d’autres termes, celui-ci convient aux
entreprises de petite dimension.
2°) Grâce aux totaux des comptes au bas de chaque page on sait vérifier l’égalité entre le
journal et le grand- livre des comptes qui est la suivante :
Total des sommes colonne débit = Total des sommes colonne crédit = Total des sommes
au débit des comptes = Total des sommes au crédit des comptes.
Ou TS Col. D = TS Col. C = TSDC = TSCC
Cette égalité permet de dire qu’ il n’ y a pas d’ erreurs dans la comptabilité.
3°) On sait obtenir la situation de chaque compte en faisant la différence entre le total des
sommes à son débit et celui à son crédit sur chaque page.
4°) Sur base des totaux de la dernière page on sait établir rapidement la balance de
vérification le compte de résultat et le bilan final.
3. Inconvénients du système
1°) Celui-ci nécessite un registre d’un très grand format qui pèse lourd, donc difficile à
manipuler et qui coûte cher.
2°) Etant donné cet inconvénient, on ne sait pas prévoir autant de colonnes qu’il y a des
comptes que l’on voudrait ouvrir compte tenu de la dimension de l’entreprise et du nombre de ses
opérations.
3°) Pour réduire le nombre des colonnes on a l’habitude d’affecter la dernière colonne du
grand livre aux comptes divers. La difficulté est que le dépouillement de cette dernière colonne est
difficile lorsque ces comptes sont nombreux et mouvementés plusieurs fois, puisqu’il faudrait les
dépouiller séparément.
Toujours dans le but de réduire le nombre des colonnes du registre, on peut se contenter d’ouvrit une
seule colonne trésorerie pour tous les comptes de valeurs disponibles (caisse, banque, et compte,
chèques postaux) et une seule colonne pour tous les frais généraux. En procédant de la sorte, on ne sait
pas obtenir des informations détaillées permettant une bonne gestion de l’entreprise.
4°) Ce système exige beaucoup d’attention dans le report des chiffres du journal aux
comptes du grand livre pour ne pas se tromper de colonnes ou ne pas intervertir les chiffres et faire
des ratures pour les corriger.

I.1.3. Le système des livres auxiliaires

Pour éviter la perte de temps qu’entraine l’enregistrement de toutes les opérations par ordre
chronologique dans un journal unique, les opérations sont classées par catégories pour être
enregistrées dans des livres auxiliaires correspondants. Ceux-ci comprennent généralement :
1. Le livre des achats
2. Le livre des ventes
3. Le livre de caisse recettes
4. Le livre de caisse dépenses
5. Le livre de banque recettes
6. Le livre de banque dépenses
7. Le livre des chèques postaux recettes
8. Le livre des chèques postaux dépenses
9. Le livre des effets à recevoir
10. Le livre des effets à payer
11. Le livre des opérations diverses

A la fin de la journée, les écritures de chaque livre sont dépouillées (c’est- a- dire totalisées) et
centralisées au journal général par un article collectif, un pour les achats, un pour les ventes, un pour
les dépenses faites par caisse, etc.
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Les écritures du journal général sont reportées au grand livre général (ou grand livre des comptes
généraux) avec report de celles- ci dans les grands livres particuliers fournisseurs et clients concernant
les opérations d’achat et celles de vente.
A partir des grands livres des comptes généraux et des comptes individuels, on établit journellement
ou périodiquement la balance de vérification générale et celles particulières des clients et des
fournisseurs.
Il est à noter que ce système ne diffère en rien du système centralisateur qui est étudié au point suivant
en ce qui concerne son fonctionnement et la présentation des livres auxiliaires qui sont identiques.
Il y a lieu toutefois de faire remarquer que dans le système des livres auxiliaires, la centralisation est
faite journellement et parfois périodiquement. Pour faciliter cette centralisation, certaines entreprises
(les banques surtout) recourent à la balance carrée.
Dans ce système, c’est le journal unique qui doit être coté, et visé avant tout usage soit par un juge du
tribunal de commerce, soit par le maire de la ville dans laquelle se trouve l’entreprise concernée alors
que dans le système centralisateur, ce sont les journaux auxiliaires ou divisionnaires qui doivent l’être.
En d’autres termes dans le premier système, les écritures de centralisation au journal général sont
obligatoires, ce qui n’est pas le cas dans le deuxième où c’est plutôt les écritures dans les journaux
divisionnaires qui le sont.

a)Avantages des livres auxiliaires

1°) Ce système permet une division et une exécution rapide du travail comptable puisque les livres
auxiliaires peuvent être tenus par des employaient différentes
2°) Les livres auxiliaires donnent par eux-mêmes des renseignements très intéressants sur les
opérations enregistrées. En effet, ils montrent l’importance des achats, du chiffre d’affaires, la
situation du compte, caisse, banque etc
3°) Les opérations étant déjà classées dans les livres auxiliaires, le travail d’enregistrement au
journal et au grand livre général est sensiblement abrégé car ne reprenant que les totaux des
comptes de chaque journal auxiliaire.

1.Utilisation de la balance carrée dans le système des livres auxiliaires

La balance carrée est un organe qui facilite le report des écritures au journal général. On peut l’utiliser
dans certaines entreprises (les banques, les super marché et les grands magasins) pour faciliter la
centralisation quotidienne de leurs écritures au journal général. Elle n’est donc pas un système mais un
procédé comptable.
Ce tableau est élaboré à partir des données des journaux auxiliaires. Les comptes débités sont
enregistrés verticalement à gauche du tableau et ceux crédités, horizontalement, en haut du tableau.
Chaque compte étant débité par le crédit d’un autre compte, on remplit ce tableau en inscrivant le
montant de chaque couple des comptes dans une case de croissement.
Les totaux verticaux représentent les totaux des comptes crédités dans les journaux auxiliaires et les
totaux horizontaux, les totaux des comptes débités. Le tableau d’une balance carrée se présente comme
suit :

Balance carrée
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Sur base des totaux horizontaux et verticaux, on passe une seule écriture au journal général de toutes

Comptes crédités 701 5882 Vir 5881 585 571 521 411 401 Totaux des
Ventes int. Ventes Vir. int Virements Caisse Banques Clients Fournisseurs débits
au compt. Achats au des fonds
Compte débites comptant
401 Fournisseurs 31.000 I

411 Clients 100.000 J

521 Banque 82.000 50.000 K

571 Caisse L

585 Virements des fonds 50.000 D


5881 Achats au comptant 10.400 6.400 C
5882 Ventes au comptant 82.000 B
601 Achats 10.400 125.000 M
6.400
605Autres achats N

611 Transports sur achats 12.000 O

62. Serv. ext. A P

63. Serv. ext. B Q

Totaux des crédits A B C D E F G H Y

les opérations enregistrées dans tous les journaux auxiliaires. Pour se faire tous les comptes figurant
dans la balance sont repris une seule fois dans ce journal et débités et crédités des totaux qui les
concernent, ce qui permet l’établissement rapide du grand- livre et de la balance de vérification.

Ecriture de centralisation quotidienne

N°Cpts D C
401 Fournisseurs I H
411 Clients J G
521 Banque K F
571 Caisse E L
585 Virement des fonds D D
5881 Virements internes achats au comptant C C
5882 Virements internes ventes au comptant B B
601 Achats M -
605 Autres achats N -
611 Transport sur achats O -
62 Services extérieurs A p
63 Services extérieurs B Q
701 Ventes A
Centralisation des livres auxiliaires -
k
Exemple 1 : Supposons que dans le journal auxiliaire Achats le compte 601 est débité de 85.000 Fc, le
compte 611 est de 2.400 Fc, le compte 625 est de 1.200 Fc, le compte 4094 est de 15.000 Fc, par le
crédit du compte 401 pour 103.600 Fc et du compte 77 pour 1.650 FC.
La balance carrée sera remplie comme suit :

N° 77 401
601 1.650 83.350
611 2.400
11

625 1.200
4094 15.000
1.650 101.950
Exemple 1 : Supposons que cette opération a été faite au comptant. Enregistrez ces données chiffrées
dans la balance carré
Exemple 2 : Dans le journal auxiliaire vente au comptant
Le montant des ventes au comptant s’élève à 68.040 Fc, l’escompte accordé :1.260 Fc.
Enregistrez ces éléments dans la balance carrée
Exemple 3 : Supposons que cette vente a été réalisée à crédit pour 61.740 Fc , que l’escompte accordé
s’ élève 7.320 Fc, les frais de vente facturés s’ élèvent à 12.500 Fc, les emballages consignés à 19.500
Fc. Enregistrez ces éléments dans la balance carrée sachant que la TVA est de 10%.

I.1.4. Le système centralisateur


Il s’agit d’un système dans lequel le journal unique est scindé en plusieurs journaux auxiliaires, d’où
l’appellation de système à journaux multiples, divisionnaires ou auxiliaires.
1. Schéma du fonctionnement du système centralisateur

J.A. Caisse rec

J.A. Caisse dép.

J.A. Bq recettes
Pièces
Bilan Journal GR-L BV Bilan
justificat J.A. Bq dép
d’ouverture central Central final
ives

J.A. Achats

B.V
J.A. Ventes
fournis

J.A. Effets à rec.


B.V
clients
J.A. effets à
payer

J.A. op diverses

Gr-L Gr-L
fourn clients

Comptabilité analytique ou Comptabilité générale ou


auxiliaire synthétique
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1. Explication du fonctionnement du système centralisateur

Le système comprend deux comptabilités distinctes à savoir la comptabilité analytique ou auxiliaire et


la comptabilité générale ou synthétique.
a) La comptabilité analytique ou auxiliaire
1°) les opérations sont enregistrées dans les journaux auxiliaires spécialisés sur base des pièces
justificatives correspondantes
2°) les chiffres des journaux auxiliaires achats et ventes sont reportés quotidiennement dans les grands
livres particuliers clients et fournisseurs.
3°) l’enregistrement dans les journaux auxiliaires caisse et banque, recettes, est précédé par
l’enregistrement de la situation initiale des comptes caisse et banque
On sait ainsi obtenir à tout moment la situation des comptes de trésorerie à partir de ces deux journaux
auxiliaires sans attendre la fin de la période pour calculer cette situation dans les comptes 521 et 57 du
grand livre.
NB : Dans le journal auxiliaire effets à recevoir ou constate l’entrée des effets à recevoir dans la
comptabilité de l’entreprise dans le journal effets à recevoir (sorties) pour constater la sortie de ces
documents lors de leurs paiements.

b) La comptabilité synthétique

Cette comptabilité ne fonctionne qu’à la fin de la période.


1°) les journaux auxiliaires sont dépouillés, c’est à dire on calcule le total des sommes de chaque
compte du journal.
2°) les totaux de chaque journal auxiliaire sont reportés dans le livre journal général par un seul article
récapitulatif
3°) les chiffres du journal central sont reportés dans les comptes du grand livre général
4°) à partir du grand livre général ou central on dresse la balance de vérification générale et à partir
des grands livres particuliers, les balances de vérification particulières clients et fournisseurs.
5°) enfin, à partir de la balance finale on établit le bilan de fin d’exercice ou bilan d’exploitation
Il est à noter que l’opération de centralisation au journal général avec report des chiffres du grand livre
général commence par l’écriture d’ouverture des comptes qui consiste à enregistrer la situation des
comptes au début de l’exercice comptable concerné.

3. Le nombre des journaux auxiliaires

Ce nombre dépend d’une entreprise à l’autre selon le type et la dimension de l’entreprise. En principe
on affecte un journal auxiliaire à chaque compte principal fréquemment mouvementé et un journal des
opérations diverses aux autres qui ne le sont pas.
Pour permettre la division et l’exécution rapide du travail comptable, chaque journal auxiliaire est
dédoublé en deux journaux auxiliaires débit et crédit. Dans une entreprise commerciale, on trouve
généralement les journaux suivants.
1°) Journal auxiliaire caisse recettes
2°) Journal auxiliaire caisse dépenses
3°) Journal auxiliaire banque recettes
4°) Journal auxiliaire banque dépenses
5°) Journal auxiliaire des achats au comptant
6°) Journal auxiliaire des achats à crédit
7°) Journal auxiliaire des ventes au comptant
8°) Journal auxiliaire des ventes à crédit
9°) Journal auxiliaire des effets à recevoir (entrées)
10°) Journal auxiliaire des effets à recevoir (sorties)
11°) Journal auxiliaire des effets à payer (entrées)
12°) Journal auxiliaire des effets à payer (sorties)
13°) Journal auxiliaire des opérations diverses
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Il est à noter que les fiches de stocks peuvent être utilisées comme livres auxiliaires pour permettre
l’enregistrement au journal général des sorties pour la vente au coût d’achat ou de production. Mais on
peut se contenter des les enregistrer dans le journal des opérations diverses.
De même le livre de paie ou la feuille de paie récapitulative peut jouer le rôle de journal auxiliaire
pour passer au journal central l’écriture d’établissement des salaires ou si tel n’est pas le cas, on se
contente d’enregistrer ce calcul dans le journal des opérations diverses.

4. Présentation d’un journal auxiliaire

Un journal auxiliaire est un tableau à plusieurs colonnes comprenant celles des comptes à débiter et
celles des comptes à créditer. Par exemple, celui du compte 521 Banques dépenses peut se présenter
comme suit :

Journal auxiliaire Banque dépenses

Dates Libellés Comptes à créditer Comptes à débiter


521 77 Divers 401 601 611 62 Divers N°
Cpts
776 231

Dans chaque journal auxiliaire, on prévoit une colonne « divers du coté des comptes à débiter et du
coté des comptes à crédite pour enregistrer des opérations exceptionnelles ou rares, c'est-à-dire celles
intéressant certains comptes non fréquemment mouvementés, par exemple l’acquisition d’un
immeuble payé par chèque bancaire, paiement d’une dette en devises à un taux de change favorable
(d’où la présence dans ce journal des comptes 231 et 776).
Il est à noter que dans un journal auxiliaire, le compte principal est souvent accompagné des comptes
satellites. Par exemple le compte principal 701 Ventes sera accompagné des comptes 4194 Clients
créances sur emballages et matériel consignés, 443 Etat TVA facturée, 781 Transfert des charges d’
exploitation, comme le montant d’une facture de vente est souvent augmenté du prix des emballages
consignés, de la TVA, des frais de transports, d’assurance et autres, facturés aux clients.
Un autre exemple, le compte principal 521 Banques (à débiter) sera accompagné des comptes
accessoires qui enregistrent respectivement l’escompte, la commission bancaire et la TVA, retenus
sur un effet escompté (voir le journal auxiliaire banque recettes dans l’exercice d’application résolu.)
Rappelons que les opérations intéressant les comptes de l’entreprise non fréquemment mouvementés
sont enregistrés dans le journal des opérations diverses qui peut se présenter sous la forme d’un
tableau comprenant les comptes à créditer à droite et les comptes à débiter à gauche, les libellés au
milieu.
Il convient de faire remarquer qu’au lieu d’un journal sous forme d’un tableau, les opérations
intéressant les comptes non fréquemment mouvements d’une entreprise peuvent tout simplement être
enregistrées dans le journal central.
Lorsque le tracé des journaux auxiliaires ne comporte pas plusieurs colonnes de dépouillement (cas
d’un tracé à deux ou trois colonnes seulement), il faudrait avant toute centralisation établir une feuille
de dépouillement pour chaque journal auxiliaire. Celle-ci permet de rédiger facilement les articles
récapitulatifs du journal général. En effet, on peut par exemple se contenter de présenter le journal
auxiliaire Caisse dépenses de la manière suivante :
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Journal auxiliaire Caisse dépenses

Comptes crédités Dates Libellés Par de débit de


57 Caisse 77 Intérêts Montants Comptes
reçus
90.000 10.000 15/01 Achat march cpt 85.000 601 Achats
15.000 611Trans.s/achats
20.000 20/01 Achat 20 litres carb. 20.000 605.FNS Autres én

103.500 11.500 25/01 Achat au comptant 95.000 601 Achats


20.000 611.Trans.s/Achats

8.200 30/01 Fact. Régidéso 8.200 605.FNS. Eau


5.400 Fact. SNEL 5.400 605 FNS. Electricité

15.000 31/01 Rémunération dues 15.000 422 Rémunération.


dues
242.100 21.500 263.600
263.600
A la fin de la période on élabore un tableau de dépouillement pour faciliter d’écriture récapitulative au
journal général.

Tableau de dépouillement
Dates Libellés 601 611 605 422 Total
15/01 Achats au comptant 85.000 15.000 - - 100.000
20/01 Achat carburant - - 20.000 - 20.000
25/01 Achat au comptant 95.000 20.000 - - 115.000
30/01 Facture SNEL - - 8.200 - 8.200
30/01 Facture REGIDES0 - - 5.400 - 5.400
30/01 Rémunération due - - - 15.000 15.000
18.000 35.000 33.600 15.000 263.600

Dans le journal général, ou va débiter tous ces comptes chacun pour le total correspondant, par le
crédit du compte 57 pour 242.100 Fe et du compte 77 pour 21.500 Fc.
5) Utilisation du compte 58 Virements internes
Ce compte est utilisé dans le système centralisateur pour éviter la répétition, d’une même écriture au
journal général, lorsqu’une opération concerne deux journaux auxiliaires à la fois. Le plan OHADA
subdivise ce compte comme suit :
585 Virements de fonds, compte utilisé dans les journaux auxiliaires caisse et banque
588 Autres virements internes que l’on peut décomposer de la manière suivante :
5881 Virements internes achats au comptant, utilisé dans les journaux auxiliaires Achats au comptant
et Caisse ou Banque dépenses.
5882 Virements internes ventes au comptant, dans les journaux auxiliaires ventes au comptant et
Caisse ou Banque recettes
5883 Effets en recettes, dans les journaux auxiliaires Effets à recevoir (sorties) et caisse recettes
5884 Effets payés, dans les journaux auxiliaires Effets à payer (sorties) et Caisse ou Banque dépenses
5885 Effets négociés, dans les journaux auxiliaires Banque recettes et Effets à recevoir (sorties)
5886 Effets domiciles, dans les journaux auxiliaires Banque (indiquée) et Effets à recevoir (sorties)

Exemple : L’entreprise retire 50.000 Fc de son compte banque

Dans le journal auxiliaire caisse recettes, le compte 57 sera débité de 50.000 Fc et le compte 521
crédité de cette même somme.
15

Dans le journal auxiliaire banque dépenses on va également débiter le compte 57 et créditer le compte
521 de 50.000 Fc
A la fin de la période, au moment de la centralisation des opérations du journal auxiliaire caisse
recettes dans le journal général, on va débiter le compte 57 et créditer le compte 52 pour 50.000 Fc et
répéter cette même écriture au moment de la centralisation des opérations du journal auxiliaire banque
dépenses.
Pour éviter cette répétition, on ouvre dans chaque journal auxiliaire le compte 585 Virement de fonds
et les écritures de centralisation de deux journaux auxiliaires se passeront de la manière suivante

a. Pour le journal auxiliaire caisse recettes

571 Caisse 50.000


585 à Virement de fonds 50.000
Retrait des fonds du compte banque

b. Pour le journal auxiliaire banque dépenses

585 Virement de fonds 50.000


521 à Banque 50.000
Retrait des fonds

Dans le journal central, le compte 585 est débité et crédité de 50.000 Fc et est soldé. L’écriture de
retrait de fonds n’est passée qu’une seule dans ce journal.
Il est à noter qu’en comptabilité analytique d’exploitation, dans une entreprise qui tient sa comptabilité
en système centralisateur, le compte 991 liaisons internes propres à un même établissement est
également utilisé dan le but d’éviter la répétition d’une même écriture deux fois au journal central.
Exemple : Supposons qu’au cours d’une période 5.200 Kg de matières premières sont sortis pour la
fabrication à un coût d’achat de sortie de 150.000 Fc.
Pour éviter la répétition de l’écriture d’utilisation des matières premières au journal central, on va
passer les écritures comme suit :
Dans le journal auxiliaire matières premières, on va débiter le compte 991 par le crédit du compte
9532 de 150.000 Fc
Dans le journal auxiliaire fabrication, on va débiter le compte 942 CP, par le crédit du compte 991 de
150.000 Fc
Dans le journal central, le compte 991 sera débité et ensuite crédité de 150.000 Fc il est soldé et il reste
l’écriture d’utilisation des matières premières : 942 CP à 9532 IPMP : 150.000 Fc laquelle est ainsi
passé une seule fois.

6) Le centralisateur

C’est un tableau utilisé dans le système centralisateur pour permettre de faire rapidement la
centralisation dans le journal et dans les grands livres centraux et d’établir rapidement, la balance de
vérification.
Les colonnes des journaux auxiliaires à gauche enregistrement les totaux au débit des comptes dans les
journaux auxiliaires et scelles à droit, les totaux au crédit des comptes dans ces livres.
Les additions verticales donnent les totaux des journaux auxiliaires et les additions horizontales les
sommes au débit et au crédit des comptes, compte tenu de leurs totaux précédents et qui permettent
d’établir très rapidement le grand livre central et la balance de vérification.
Il n’y a pas d’erreur dans la comptabilité, lorsque par deux à deux, les totaux des colonnes à gauches
correspondent aux totaux de colonnes à droite. Le livre centralisateur se présente comme suit
16

Centralisateur

Totaux Journaux Total des Intitulé Soldes Total des Journaux auxiliaires Totaux
précédents débits crédits précédents
Caisse Banque Achat Vente Op div FPR D C Caisse Banque Achat Ventes Op v PPR
101Capital 300.000 300.000 300.000
11 Réserves 80.000 80.000 80.000
120.000 45.000 120.000 231 Bât. adm. et commer 120.000
95.000 140.000 2441 Mat de bureau 140.000
2831 Am s/Bât. adm et c.
2844 Am. s/mat de bur.
150.000 200.000 350.000 31 Marchandises 160.000 190.000
401 Fournisseurs
411 Clients
521 Banque
571 Caisse
6031 Var .des stocks
605 Autres achats
61
62
63

701 Ventes
A B C D E F H B C D R F H A
17

7) Avantages du système centralisateur

1°) Comme dans le système des livres auxiliaires, la scission du journal unique en plusieurs journaux
auxiliaires permet la division du travail puisque plusieurs employés peuvent s’occuper de la tenue de
la comptabilité analytique, c'est-à-dire des journaux spécialisées.
2°) Dans ce système, le nombre des reports dans les livres centraux est très réduit puis que seuls les
totaux des comptes de chaque journal auxiliaire sont reportés et non les chiffres de chaque opération.
3°) Ces deux avantages permettent une exécution rapide du travail comptable
4°) Chaque journal auxiliaire constitue une source d’informations intéressantes qui indiquent
l’importance des achats, des ventes, des créances, des charges et pertes, etc.
5°) Enfin le système centralisateur comporte moins de reports comme la centralisation n’est effectuée
que périodiquement, généralement chaque mois, chaque trimestre.

I.1.5. Les systèmes d’ultra centralisation

Il s’agit des systèmes qui se caractérisent par le fait qu’ils n’ utilisent pas le livre journal unique ou les
livres divisionnaires pour un enregistrement chronologique des opérations lesquelles le sont
directement dans les comptes du grand livre, après un classement préalable des pièces comptables
pour accélérer ces inscriptions.
Ceux- ci présentent l’avantage de permettre une exécution rapide du travail comptable et comprennent
notamment le système des bordereaux d’opérations, le système des Vouchers et le système des fiches
d’opérations.

1. Les systèmes des bordereaux d’opérations

Celui-ci fonctionne comme suit :


1°) les pièces justificatives d’origines interne et externe sont immédiatement classées par type
d’écriture (d’achat ou de vente au comptant ou à crédit, de paiement des clients, des fournisseurs, de
paiement de frais, etc)
2°) périodiquement, lorsqu’on estime que leur nombre en vaut la peine, ces documents sont reprise et
reportés sur le bordereau qu’ils concernent en mentionnant seulement sur celui-ci, le numéro d’entré
du document et la somme. Chaque feuillet comporte moins de 10 écritures par mois.
3°) enfin du mois, le total des bordereaux est inscrit sur les comptes constituant les articles de
l’écriture que représente le bordereau. Ces bordereaux récapitulatifs mensuels constituent le journal
général.
Exemple : Supposons qu’au cours d’un mois, le service de comptabilité d’une entreprise à reçu :
- 6 factures d’achat des marchandises à crédit numérotées de 01 à 06
- 10 factures de vente à crédit numérotées de 01 à 10
- 4 factures d’achat de carburant 1 à 4
A la fin du mois, les montants de ces factures sont repris sur des bordereaux correspondants en
indiquant seulement le numéro d’entrée de la facture et la somme.

1°) Bordereau des achats des marchandises à crédit (601 à 401) :

Facture n°1 : 56.200 Fc


Facture n°2 : 45.000 Fc
Facture n°3 : 52.000 Fc
Facture n°4 : 34.600 Fc
Facture n°5 : 61.500 Fc
Facture n°6 : 68.000 Fc
317.300 Fc
18

2°) Bordereau des ventes à crédit (411 à 701)

Facture n°1 : 65.000 FC


Facture n°2 : 53.000 FC
Facture n°3 : 49.800 Fc
Facture n°4 : 45.400 Fc
Facture n°5 : 35.000 Fc
Facture n°6 : 29.000 Fc
Facture n°7 : 25.400 Fc
Facture n°8 : 76.000 Fc
Facture n°9 : 42.400 FC
Facture n°10 : 22.100 Fc
443.100 Fc

3°) Bordereau des dépenses par caisse (carburant consommé : 605 à 57)

1. Facture n°1 : 15.000 Fc


2. Facture n°2 : 8.100 Fc
3. Facture n°3 : 5.600 Fc
4. Facture n°4 : 11.300 FC
40.000 FC

Grand-livre des comptes

31. Marchandises D 401. Fournisseurs C D 41. Clients C


D C

317.300 317.300 443.100

D 571. Caisses C D 605. Carb. cons C D 701. Ventes C

40.000 40.00 443.100


0

Exemples des bordereaux d’opérations complexes

1°) Bordereaux des achats à crédits compte tenu des comptes satellites

Pièces justifications 601 611 624 4094 Total 77 Net à


payer
1) facture n°20 120.000 10.000 5.000 15.000 150.000 3.600 146.400
2) facture n°42 156.000 22.000 8.200 25.000 211.200 4.680 206.520
3) facture n°64 88.000 6.500 3.000 7.200 94.500 2.650 91.860
Total 364.000 38.500 16.200 47.200 455.700 10.920 444.780

Dans le grand livre, les comptes 601, 611, 624 et 4094 sont respectivement débités de 364.000 Fc,
38.500 F, 16.200 FC, 47.200 FC et les comptes 401 et 77 crédités respectivement de 444.780 Fc et de
10.920 FC.
19

2°) Bordereau des ventes à crédit compte tenu des comptes satellites

Pièces justificatives 701 4194 443 781 Total 77 Net à


payer
1) Facture n°15 160.000 20.000 16.000 12.000 208.000 3.200 204.800
2) Facture n°16 240.000 35.000 24.200 26.000 325.200 4.800 320.000
Total 400.000 55.500 40.000 38.200 533.000 8.000 525.000

3°) Bordereau des paiements des clients

Pièces justificatives Montants Escompte Montants perçus


1) BV n°1. Facture n°25 360.000 7.200 352.800
2) BV n°2. Facture n°44 160.000 3.200 156.800
3) BV n°3. Facture n°54 140.000 2.800 137.200
Totaux 660.000 13.200 646.800

Dans le grand livre le compte 521 ou 57 sera débité de 646.800 Fc, le compte 67 et 13.200FC et le
compte 41 crédité de 660.000 FC.

4°) Bordereau des paiements aux fournisseurs


Pièces justificatives Montants Escompte Montants perçus
1) BV n°1. Facture n° 8 250.000 7.500 242.500
2) BV n°2. Facture n°15 136.000 4.080 131.920
Totaux 386.000 11.580 374.420

Dans le grand livre, le compte 401 sera débité de 386.000 Fc et le comptes 521 ou 57 et 77 crédités
respectivement de 374.420 FC et 11.580 FC.

2. Le système des Vouchers

Le terme de voucher signifie « témoins »


Les vouchers sont les chemises (témoins) dans lesquelles sont classées les pièces comptables au fur et
à mesure de leur réception par le service de comptabilité.
Ceux-ci correspondent en gros aux journaux auxiliaires ou divisionnaires d’un système centralisateur.
Exemples :
1°) Vouchers financiers de caisse et de banque
2°) Vouchers des stocks
3°) Vouchers des clients au comptant
4°) Vouchers des clients à crédit
5°) Voucher de la main d’œuvre
6°) Voucher des opérations diverses etc

Chaque voucher comporte un état récapitulatif des pièces par compte débité et crédité. En fin de mois,
ces vouchers sont totalisés et les totaux obtenus sont portés au journal général et au grand livre
général, au débit et au crédit de chaque compte, comme dans le système centralisateur.

Exemple : Supposons qu’à la fin d’un mois, le voucher financier de caisse contient les pièces
justificatives suivantes :
1°) Facture n°15. Vente au comptant 50.000 FC
2°) Reçu n° 23. Paiement d’un client 60.000 FC
3°) Bon de dépense n°08. Paiement facture SNCC 12.000 FC
4°) Bon de versement n°03. Recettes louage camion 10.000 FC
20

5°) Facture n°16. Vente au comptant 60.000 FC


Escompte accordé 1.200 FC
6°) Avis de débit n°C12, notre retrait du compte banque 45.000 FC
7°) Reçu n°24. Paiement du client 30.000 FC
8°) BD n°09. Paiement facture entretien et réparation 8.000 FC
9°) BD n°10. Paiement facture fournisseur 40.000 FC
10°) BD n°11. Paiement facture SNEL 11.000 FC

1°) Etat récapitulatif des pièces justificatives du voucher de caisse

Libellés Comptes débités Montants Libellés Comptes crédités montants


1) BD n°10. Fact 401 Fournisseurs 40.000 Reçu n°23 411 Clients 60.000
fournis paiement client
2) BD n°11. Fact 605 Electricité 11.000 Reçu n°24 411 Clients 30.000
SNEL paiement client
3) BD n°08. Fact 61 Transp. cons 12.000 Retrait du cpt 585 Virement i de 45.000
SNCC banque fonds
4) BD n°09. Fact 62 SEA 8.000 Fact n°15 vente au 5882. Ventes au 50.000
entretien cpt cpt
5) Fact n°16 673.Esc. accordé 1.200 Fact n°16 vente au 593 Ventes au cpt 60.000
Escompte accor. cpt 707. Produits
BV n°03 recette accessoires 10.000
louage
72.200 255.000

2°) Ecritures au journal général

401 Fournisseurs 40.000


605 Electricité 11.000
61 Transports 12.000
62 S .Ex. A 8.000
67 Charges financières 1.200
571 à Caisse 72.200
Constatation des dépenses faites par caisse
_________________ __________________
571 Caisse 255.000
411 à Clients 90.000
585 à Virement de fonds 45.000
5882 à Ventes au comptant 110.000
707 à Produits accessoires 10.000
Constatation des encaissements

3. Le système des fiches d’opérations

Pour chaque opération le comptable tient une fiche sur laquelle il inscrit le numéro de la pièce
justificative, la date, le compte débité, le compte crédité et la somme.
Les opérations complexes sont décomposées en plusieurs fiches, chaque fiche ne comportant en
principe qu’un compte débité et un compte crédité.

Exemple d’une opération complexe :


21

La facture d’une opération de vente se présente comme suit :


Marchandises 100 FC
Escompte 2% - 2 FC
Net commercial 98 FC
TVA 30 FC
Total à payer 128 FC

Cette opération sera décomposée en trois et enregistré comme suit :


Sur la première fiche : cpt 41 : 98 FC : cpt 701 : 98 FC
Sur la deuxième fiche : cpt 67 : 2 FC ; cpt 701 : 2 FC
Sur la troisième fiche : cpt 41 : 30 FC ; cpt 443 : 30 FC
130 FC 130 FC

Les fiches sont classées par type d’écriture et à la fin, celles-ci sont totalisées pour reporter au grand
livre généra les sommes obtenues.

L’ordre des écritures dans la comptabilité congolaise

1. Ecriture d’achat au comptant plus comptes satellites (paiement par caisse : 601, 611, 4094 à
571, 77)
2. Ecriture d’achat au comptant (paiement par banque)
3. Ecriture d’achat à crédit plus comptes accessoires (601/2/4, 611, 4094 à 401, 77)
4. Ecriture de mise en stock (31/2/4 à 601/2/4, 611)
5. Ecriture d’entrée en stock des emballages des fournisseurs (33521 à 33523)
6. Ecriture de remise des emballages des fournisseurs (33523 à 33521))
7. Ecriture de vente au comptant plus comptes satellites (encaissement en espèces : (41, 67 à 701
à 4194, 443 à 781)
8. Ecriture de vente au comptant (encaissement par banque 521, 67 à 701/2/3/4/5/6/7, 4194, 443,
781)
9. Ecriture de vente à crédit (411,67 à 701/2/3/4/5/6/7, 4194, 443, 781)
10. Ecriture des sorties pour la vente au prix d’achat (6031 à 31, 73 à 34/5/6/7)
11. Ecriture de sortie des emballages au prix d’achat (33522 à 33521)
12. Ecriture de retour des emballages consignés au prix de consignation (4194 à 411,7074)
13. Ecriture de retour des emballages au prix d’achat (33521 à 33522)
14. Ecriture de paiement des clients (encaissement en espèces 571,67 à 411)
15. Ecriture de paiement des clients (encaissement par banque 521, 67 à 411)
16. Ecriture de paiement des fournisseurs par caisse (401 à 571,77)
17. Ecriture de paiement des fournisseurs par banque (401 à 521, 77)
18. Ecriture de paiement des charges par caisse (605, 61, 62, 63, 64, 65 --, 67 à 571)
19. Ecriture de paiement des charges par banque (605, 61, 62, 63,63, 65, 66, 67 à 521)
20. Ecriture d’établissement et de paiement des salaires (66 à 421, 422, 431, 4472)
21. Ecritures de redressement et de régularisation

Exercice d’application
22

Au 01 décembre n, la balance de vérification d’une entreprise se présente comme suit :

N°cpts Intitulés D C Sd Sc
a) Actif
231 Bâtiments adm. et commerc. 180.000 - 180.000
2831 Amortis. sur 231 - 62.250 - 62.250
244 Matériels de bureau 150.000 - 150.000 -
2844 Amortis s/matériels de bureau 73.750 - 73.750
31 Marchandise 1.290.000 950.000 340.000 -
35332 Emballages récupérables 66.000 - 66.000 -
411 Clients ordinaires 260.000 90.000 170.000 -
412 Effets à recevoir 150.000 - 150.000 -
4231 Opposition 5.000 15.000 10.000 -
521 Banque 144.910 90.000 54.910 -
571 Caisse 230.000 110.000 120.000 -
2.495.910 1.391.000 1.240.910 136.000
b) Passif
101 Capital - 471.000 - 471.000
11 Réserves - 108.750 - 108.750
401 Fournisseurs ordinaires 57.000 262.000 - 205.000
431 INSS - 850 - 850
444 Etat - 6.400 - 6.400

57.000 849.000 792.000


c) Charges
6031 Var. des stocks marchandises 950.000 - 950.000
605 Autres achats 66.000 - 66.000
61 Transports 24.000 - 24.000
62 SEA 63.450 - 63.450
64 Impôts et taxes 6.600 - 6.600
65 Charges diverses 27.000 - 27.000
66 Charges de personnel 148.500 - 148.500
67 Frais financiers 29.540 - 29.540
68 Dotation aux amortissements 22.000 - 22.000
1.337.090 1.337.090
d) Produits
701 Ventes - 1.200.000 - 1.200.000
706 Services vendus - 358.500 - 358.500
707 Produits accessoires - 32.400 - 32.400
77 Produits financiers - 59.100 - 59.100
1.650.000 1.650.000
Totaux 3.890.000 3.890.000 2.578.000 2.578.000

Les opérations du mois de décembre :

01/12 : - Paiement par caisse de trois mois de loyer : 6.000 Fc. TVA non récupérable : 10%
- Paiement par chèque bancaire d’une prime d’assurance : 1.800 Fc. TVA : 10%.
- 02/12 : Paiement par caisse et pour le compte du client A les frais suivants :
- Transport sur vente : 7.850 FC
- Assurance transport : 2.500 FC
- Carburant consommé : 3.500 FC : TVA : 10%
23

04/12 : Facture de vente n°8 à crédit (payable dans 3 mois)

Marchandises 120.000 FC
Escompte 2% -2.400 FC
Net commercial 117.600 FC
Transport sur vente 7.850 FC
Assurance transport 2.500 FC
Emballage consignés 20.000 FC
TVA 10% sur (117.600 + 20.000)Fc 13.760 FC
Total à payer 161.710 FC

NB : Le coût d’achat des marchandises est de 96.000 FC et le prix de reprise des emballages de
18.000FC

06/12 : Paiement d’une taxe de roulage par caisse : 550 FC

Facture de vente n°9 au comptant payée en espèces

Marchandises 63.000 FC
Escompte 2% - 1.260 FC
Net financier 61.740 FC
TVA 10% sur 61.740 FC 6.174 FC
Total à payer 67.914 FC

NB : Le coût d’achat est de 56.700 Fc

07/12 : Facture d’achat n°25 payée par caisse

Marchandises 55.000 FC
Escompte 3% - 1.650 FC
Net financier 53.350 FC
Transport sur achats 1.500 FC
Manutention 800 FC
Emballages consignés 9.800 FC
TVA sur (53.350 + 9.800)FC 6.315 FC
Total à payer 71.765 FC

NB : Le prix de reprise des emballages est de 9.000 FC

09/12 : Vol de 2.500 FC dans la caisse

Facture d’achat n°26(à crédit)


Marchandises 85.000 FC
Transport sur achat 2.400 FC
Assurance transport 1.200 FC
Emballages consignés 15.000 FC
TVA 10% sur (53.350 + 15.000)Fc 10.000 FC
Total à payer 113.600 FC

NB : Le prix de reprise des emballages 13.500 Fc. TVA : 10 %


24

10/12 : Négociation d’un effet à recevoir de 90.000 Fc


Echéance 10/12/n+1
Escompte 5%
Commission bancaire : 3%
TVA : 18% sur 5% + 3%

13/12 : Paiement par caisse des frais suivants :

Transport sur vente : 7.000 Fc


Assurance transport 1.000 Fc
Manutention 500 Fc

14/12 : Facture de vente n°10 à crédit

Marchandises 98.000 Fc
Escompte 2% - 1.960 Fc
Net financier 96.040 Fc
Transport sur vente 7.000 Fc
Assurance transport 1.000 Fc
Manutention 500 Fc
Emballages consignés 20.000 Fc :
TVA :10% de( 96.040 + 29.000)Fc 11.604 Fc
Total à payer 135.144 Fc

NB : Le coût d’achat est de 78.400 FC, le prix de reprise des emballages est de 18.000 FC. TVA : 10%
15/12 : Notre traite sur le client A (voir facture de vente à crédit du 04/12)
- Retour des emballages consignés (voir facture de vente à crédit de la même date)
17/12 : Paiement d’un fournisseur par virement bancaire 55.000 Fc sous escomptes de 3%
- Nous remettons les emballages du fournisseur (voir facture d’achat au comptant du 07/12)
20/12 : - Avances sur salaires accordés : 1.200 Fc
- Opposition : 10.000 FC (à retenir en 5 tranches à partir du mois de janvier 2005
- Paiement d’un client : 150.000 FC, sous escompte de 2%
22/12 : - Encaissement de 5.400 Fc, recettes de louage d’un camion
- Le fournisseur y tire une lettre de change sur nous (voir facture d’achat à crédit du 09/12)
23/12 : Frais à payer : Transport sur vente : 5.000 Fc
Assurance transport : 1.200 Fc

25/12 : Facture de vente n°10 à crédit

Marchandises 85.500 Fc
Rabais 500 Fc
Escompte 2% S/85.000 Fc 1.700 Fc
Réductions totales = 2.200 Fc -2.200 Fc
Net financier 83.300 Fc
Transport sur vente 5.000 Fc
Assurance transport 1.200 Fc
Emballages consignés 17.000 Fc
TVA : 10% de (83.300 + 17.000) Fc 10.030 Fc.
Total à payer 116.530 Fc

NB : Le coût d’achat des marchandises est de 69.000 Fc, le prix de reprise des emballages est de
15.000 Fc. TVA : 10%.

27/12 : Paiement par caisse des frais suivants :


25

- Baillet des LAC : 2.400 Fc : TVA : 10%


- Hôtel et restaurant : 1.050 Fc ! TVA ! 10%
28/12 : Versement dans le compte banque de 150.000 Fc
30/12 : Paiement par chèque bancaire des frais suivants :
- Facture SNEL : 1.600 Fc
- Facture REGIDESO : 900 Fc

31/12 : La feuille de paie récapitulative du mois de décembre dégage les totaux suivants :

Salaire brut 27.200 Fc


Retenues :
Avance sur salaires : 1.200 Fc
Opposition 2.500 Fc
INSS 1.500 Fc
Impôt sur salaires 3.500 Fc
Retenues totales 8.700 Fc - 8.700 Fc
Rémunérations dues 18.500 Fc

Le net à payer est réglé par caisse

Travaux demandés :

1°) Présentez les journaux auxiliaires


2°) Elaborer la balance carrée et le livre centralisateur
3°) Passez les écritures de centralisation au journal général
4°) Présentez le grand livre général
5°) Présentez la balance générale de vérification
6°) Présentez les balances particulières clients et fournisseurs
7°) Présentez le TFR et le bilan d’exploitation de cette entreprise.
Les biens immobilisés sont amortis au taux constant de 10%

J.A. Caisse-recettes

Date Libellés Comptes débités Comptes crédités


571 673 Divers N 411 5881 5883 Divers N°
°
06/12 Vente au cpt 67.914 67.914
20/12 Paiement d’un client 147.000 3.000 150.000
22/12 Recette louage camion 5.400 5.400 707
31/12 220.314 3.000 150.000 67.914 5.400
26

J.A Caisse-dépenses
Date Libellés Comptes crédités Comptes débités
571 773 585 5881 605 61 622 625 445 Divers N°
01/12 Loyer payé 6.600 6.600
02/12 - Transp ; sur vente 7.850 7.850
- Assurance 2.500
- Carburant cons. 3.500 3.500 350

06/12 Taxe de roulage 550 550 64

07/12 Fac. n°… comptant 65.450 1.650 67.100

09/12 Vol de 2.500 Fc 2.500 2.500 2.500 83


13/12 - Transport sur ventes 7.000 7.000
- Assurance transport
s/vente 1.000 1.000
- Manutention 500 500 500 6328

20/12 - Avances sur salaires 1.200 1.200 4211

27/12 - Opposition 10.000 10.000 4231


- Transports 2.640 2.400 240
- Location diverse 1.155 1.050 105

28/12 Versement en banque 150.000 150.000

30/12 Rémunérations dues 18.500 18.500 4222


31/12 Totaux 280.695 1.650 150.000 67.100 3.500 17.250 7.650 3.500 695 39.250

422
27

J.A. Banques recettes


Date Libellés Comptes débités Comptes crédités
521 6312 675 445 411 412 585 5882 Divers N°
10/12 Encaiss. effet à recevoir 84.371 270 4.500 859 90.000
29/12 Vers. en compte banque 150.000 150.000
234.371 270 4.500 859 90.000 150.000

NB du 10/12/n au 10/12/n+1 = 12 mois = 360 jours


Diviseur fixe = 36.000/5 = 7.200
Escompte : 90.000 fc x 360/7.200 = 4.500 fc = 90.000 fc x 0,5 = 4500F C
Commission = 90.000 x 3/1000 = 270 Fc
TVA = (4500 + 270) fc x 18/100 = 4770 x 18/100 = 858,6 Fc = 859Fc
Montant imputé au compte 562 = 90.000 Fc – (270 + 859 + 4.500) Fc = 84,371 Fc
28

J.A. Banque dépenses


Date Libellés Comptes crédités Comptes débités
521 773 401 585 5882 605 61 62 445 Divers N°
01/12 Paiement prime 1.980 1.800 180
d’assurance
17/12 Paiement d’un 53.350 1.650 55.000
fournisseur
30/12 Facture SNEL 1.760 1.600 160
Facture REGIDESO 990 900 90

58.080 1.650 55.000 2.500 1.800 430

J.A. des achats


Date Libellés Comptes crédités Comptes débitées
401 5881 773 601 611 6256 6328 445 4094
07/12 Achat des marchandises 71.765 1.650 55.000 1.500 - 800 6.315 9.800
au comptant
09/12 Achat marchandises à 113.600 85.000 2.400 - 1.200 10.000 15.000
crédit
31/12 113.600 71.765 1.650 140.000 3.900 2.000 16.315 24.800

J.A. des ventes


Date Libellés Comptes débités Comptes crédibtés
411 5883 673 701 4194 443 781
04/12 Facture n°8 à crédit 161.710 - 2.400 120.000 20.000 13.760 10.350
06/12 Facture n°9 au cmpt - 67.914 1.260 63.000 - 6.174 -
14/12 Facture n°10 à crédit 136.144 - 1.960 98.000 20.000 11.604 8.500
25/12 Facture n°11 à crédit 116.530 - 1.700 85.000 17.000 10.030 6.200
31/12 414.384 67.914 7.320 366.000 57.000 41.568 25.050
29

J.A. Effets à recevoir (Entrées)


Date Libellés Compte débité Compte crédibilité
412 411
15/12 N/Traite sur client x (facture n°8 du 04/12) 159.950 159.950
31/12 Total 159.950 159.950

J.A. Effets à payer (entrées)


Date Libellés Compte débité Compte crédité
401 402
22/12 Traite n°9 du fournisseur 103.600 103.600
31/12 Tota 103.600 103.600
30

J.A. des opérations diverses

Comptes débités Dates Libellés Comptes crédité


33523 33521 33522 4194 Divers N°cpts 33523 33521 33522 411 Divers N° cpt
18.000 04/12 Emballages consignés à un 18.000
client
9.800 07/12 Emballages du fournis 9.800
consignés
15.000 09/12 Emballages du fournis 15.000
consignés
18.000 14/12 Emballages consignés 18.000
20.000 1.800 4431 15/12 Retour des emb consignés 19.800 2.000 7074

18.000 15/12 Retour au PA 18.000

9.900 571 17/12 Remise des emb d’un 9.800 4094


800 624 fournir 900 4452

9.800 Dito Remise des emb du 9.800


fournisseur
5.000 61 23/12 Frais de transport à payer 5.000 401
1.200 625 Dito Assurance transport à
payer 1.200 431

15.000 476 25/12 Emballages consignés 15.000


4.000 476 31/12 Loyer payé d’avance 4.000 6222
1.650 6031 31/12 Prime d’assur. à payée
681 d’avance 1.650 625
300.100 31/12 Variat. stock march. 300.100 31
2.000 31/12 Dotat.aux amortis. Am 2.000 281
9.800 42.800 51.000 20.000 326450 24.800 60.800 18.000 19.800 323.650
31

4. Ecritures de centralisation

Actif + charges 3.868.000


A passif + produits 3.868.000
Ouverture de comptes

571 Caisse 220.440


673 Escomptes accordés 4.260
411 à Clients ordinaires 150.000
5883 à Ventes aux conditions 69.300
707 à Produits accessoires 5.400
D’après J.A. Caisse recettes

421 Avances sur salaires 1.200


422 Rémunérations due 18.500
4231 Prêts au personnel 10.000
585 Virement de fonfs 150.000
5882 Achats au comptant 67.100
605 FNS(Carburant) 3.500
61 Transport consommé 17.250
622 Locations de bâtiments 7.650
625 Primes d’ assurance 3.500
44 TVA récupérable 550
571 à Caisse 280.000
773 à Escomptes obtenus 1.650
D’après le J.A. caisse dépenses

521 Banque 234.371


631 Frais bancaires 270
675 Escomptes des effets de commerce 4.500
445 TVA récupérable 859
412 à Effets à recevoir 90.000
585 à Virement de fonds 150.000
D’après le J.A. banque recettes

401 Fournisseurs 55.000


605 MFC 2.500
625 Prime d’assurance 1.800
521 à Banque 57.650
773 à Escomptes obtenus 1.650
D’après le J.A. banque dépenses

601 Achats 140.000


611 Transport sur achats 3.900
632_ Frais divers 2.000
4094 Fourniss. créances s /emb. récup. 24.800
401 à Fournisseurs 103.600
5881 à Achats au comptant 65.450
773 à Escomptes obtenus 1.650
D’après le J.A. Achats
_______________ _______________
31 Marchandises 145.900 140.000
601 à Achats 3.900
611 à Transports sur achats 2.000
6328 à Frais divers
32

Mise en stocks

411 Clients 409.890


5882 Ventes au comptant 68.040
673 Escomptes accordés 7.320 366.000
701 à Ventes 57.000
4194 à Clients dettes s/ emb. 36.600
443 à TVA facturée 25.050
781 à Trans. des ch. d’ expl.
Centralisation des opérations du J.A. Ventes

412 Effets à recevoir 159.950


411 à Clients 159.950
D’après J.A. Effets à recevoir

401 Fournisseurs 103.600


402 à Effets à payer 103.600
D’après J.A. Effets à payer

33523 Emballage en rendre 9.800


33521 Emballage en stock 42.800
33522 Emballage sortis 51.000
4194 Clients dette sur emballage. 20.000
4431 TVA facturée sur vingts 1.800
474 Régulation d’actif 5.650
571 Caisse 9.900
6031 Variations des stocks 300.100
612 Transports sur vingts 5.000
6257 Assurance transports 1.200
Dotations aux amortissements 2000
281 à Amortissement sur immob 2.000
31 à Marchandises 300.100
33523 à Emballages à rendre 24.800
33521 à Emballages en stock 60.800
33522 à Emballage sortis 18.000
401 à Fournisseurs 5.000
4094 à Fournis. créances sur emb. 9.800
411 à Clients 19.800
4452 à TVA récupérable 900
4712 à Créditeurs divers 1.200
6222 à Loyer et charges locatives 4.000
625 à Primes d’assurances 1.650
7074 à Bonus sur retour d’emb 2.000
Centralisation des opérations du J.A. opérations
diverses
_______________ _____________
66 Charges du personnel 27.200
4211 à Avance s/salaires 1.200
4231 à Opposition 2.500
422 à Rémunération dues 1.500
431 à INSS 18.500
441 à Etat, TVA due 3.500

Etablissement des salaires suivant la FPR


33

3352 Emballage récupérables 81.000


à Emballages en stock 48.000
3351 à Emballages sortis 33.000
33522 Pour solde des comptes crédités

I.2. LES PROCEDES ET LES MACHINES COMPTABLES

Du point de vue des procédés et des machines comptables utilisées dans un passé décent et ceux
utilisés encore aujourd’hui on distingue comptabilité à report, la comptabilité à décalque, la
comptabilité par cartes perforées et la comptabilité par l’ordinateur.
Dans ces procédés les machines comptables remplissent trois fonction à savoir, la fonction de calcul,
la fonction de programmation et la fonction d’impression.
Il est à noter que la première fonction fut l’objet de la mécanisation par Pascal en 1642 et la troisième
par Remington en 1870. De ces deux mécanisations et née la machine comptable.

1. La comptabilité à report

C’est celle dont le fonctionnement à déjà été étudié dans les systèmes classiques, journal grand livre et
systèmes à journaux multiples.
Rappelons que dans ces systèmes, les opérations économiques et financières sont enregistrées dans le
livre journal ou dans les journaux auxiliaires sur base des pièces justificatives.
Les chiffres du journal unique sont reportés dans les comptes du grand livre général et dan les grand
livres particuliers (clients et fournisseurs). Ceux des journaux auxiliaires sont reportés périodiquement
dans le grand livre central et ceux des grands livres reportés dans les balances de vérification et ceux
de la balance finale, dans le tableau de formation du résultat (ou compte de résultat) et dans le bilan de
fin d’exercice ou bilan d’exploitation. Il est à noter que les différents reports se font séparément.

2. La comptabilité à décalque

La comptabilité à décalque était un procédé matériel qui permettrait l’enregistrement simultané d’ne
écriture au journal, sur les comptes du grand livre et éventuellement sur d’autres éléments comptables.
En d’autres termes, ce procédé à décalque permettait de transcrite simultanément une même
inscription sur plusieurs feuilles superposées. Ce résultat était obtenu ; par l’interposition d’un ou de
plusieurs feuilles de papier carbone soit par l’emploi de document qui étaient eux-mêmes carbonés au
verso.
Ce système a été rendu possible par deux faits ci après :
1°) le remplacement des journaux et des comptes tenus dans des livres à relieurs par ceux tenus sur
feuilles indépendantes ou mobiles.
2°) l’invention du papier carbone
Il est à noter que la comptabilité par décalque pouvait être réalisée à la main (décalque manuel) ou à
la machine (décalque mécanique).

➢ Le décalque manuel

Celui-ci nécessitait l’utilisation d’une tablette munie d’un dispositif de serrage des documents.
Ce dispositif comprenait notamment une réglette qui fixait le journal et sur lequel boutait le feuille de
compte mobile et qui permettait ainsi un réglage latéral pour obtenir la concordance des colonnes du
journal et du compte.
Le réglage vertical permettant la concordance des lignes était réalisée par le dépassement du journal
qui laissait apparaitre la dernière ligne de l’écriture précédente. L’inconvénient du décalque manuel
résidait dans le nombre limite de document à superposer.

➢ Le décalque mécanique
34

La comptabilité par décalque pouvait être réalisée d’une façon mécanique au moyen de machine à
écrire électriques ou de machine comptables qui étaient une combinaison de machines à écrire et de
machines à calculer.
Ces machines étaient pourvues d’un dispositifs qui permettait de libérer le compte inséré tout en
maintenant le journal pour insérer dans la machine un autre compte, d’un dispositif de répérage latéral
et vertical et d’un tabulateur décimal (sur les machines électriques) et des totalisateurs (sur les
machines comptables).

➢ Condition de réalisation du décalque


Les colonnes des comptes et celles du journal devraient être superposables et il fallait assurer la
concordance des lignes par un réglage verticale et des colonnes par un réglage latéral.

➢ Avantage de la comptabilité par décalque


Cette comptabilité permettait :
1°) D’éviter des reports et de réduire le nombre des écritures
2°) Une réduction et une exécution rapide du travail comptable surtout dans le cas du décalque
mécanique
3°) D’avoir constamment les comptes analytiques et synthétiques tenus à jour et qui faisaient
connaitre immédiatement la situation de l’entreprise
En effet, grâce au décalque, les comptes analytiques, le journal unique ou les journaux divisionnaires
et les comptes synthétiques étaient tenus simultanément.
Ensuite dans le système classique, la balance de vérification et le bilan étaient établis au moment de
l’arrêt des comptes également d’une manière simultanée.
Dans le système centralisateur, ces documents étaient simultanément établis au moment du
dépouillement des journaux auxiliaires sans devoir passer les écritures de centralisation.

3. La comptabilité par cartes perforées

C’était un procédé matériel dans lequel les données des pièces justificatives étaient inscrites sur des
cartes par perforation suivant un code préétablit et étaient soumises là un traitement automatique pour
en tirer le maximum d’information nécessaires à la gestion de l’entreprise.
Une carte comportait de 80 à 90 colonnes pour inscrire un chiffre il suffisait de perforer ce chiffre dans
la colonne choisie et pour un lettre il fallait deux perforations.
Par exemple perforation 12 et 1 = A, 12 et 2 =B, 11 et 4 = N etc ce procédé nécessitait les machines
suivantes :
1°) la perforatrice électronique, une machine qui transformait les données des pièces justificatives en
perforations par un opérateur qui actionnait les touches du clavier comme un dactylographe,
2°) la vérificatrice électronique, une machine qui se présentai comme perforatrice mais à la différence
avec cette dernière que les poinçons de la première était émoussés et ne pouvaient pas perforer les
cartes.
L’opération de vérification consistait à faire passer dans cette machine les cartes perforés et à
actionner les touches du clavier comme un dactylographe. A chaque frappe, la carte avance d’une
colonne, un signe que la perforation faite correspondre au chiffre ou à la lettre perforée. Si ce n’était
pas le cas la carte bloquait, ce qui indiquait une erreur qui nécessitait de recommencer la perforation
de cette carte.
3°) la trieuse électronique, une machine dont la fonction était de classer d’une manière automatique les
cartes perforées en fonction de critères imposés (de date, de numéro, d’un compte ou d’un livre en vue
de l’impression des états comptables.

4. Utilisation de l’ordinateur

4.1. Historique, définition, les organes d’un ordinateur


35

1°) historique

Depuis cette époque, l’évolution technique a été d’une telle rapidité que différents modèles qui
apparaissaient comme étant de très haute performance ont été rapidement supplantés par des
nombreux matériels plus puissants, d’un volume plus réduit plus rapides et surtout plus fiables, c'est-à-
dire apportant plus de sécurité.
Les étapes de cette évolution ont été caractérisées dans le langage courant par le terme de
« générations d’ordinateurs).
Les ordinateurs de première génération étaient à base de lampes (1951-1957). Ceux de deuxième
génération, à base de transition (et de mémoires en ferrites 1958-1964). Ceux de troisième génération
sont également à base de transistor, mais en circuits intégrés (1964)
A la différence avec les générations précédentes, la troisième génération se caractérise par :
- Une technologie basée sur le miniaturisation
- Une possibilité de réaliser simultanément des travaux différents
- Par un abaissement considérables des temps de traitement qui différent de ceux de troisième
Génération par l’accroissement de la vitesse de traitement des données et une plus grande capacité de
stockage des informations.
2°) Définition
L’ordinateur est une machine capable de traiter d’une manière automatique les informations reçues de
restituer sous diverses formes les résultats du traitement.
En comptabilité cette machine présente un grand avantage de résoudre efficacement le problème de
rapports des chiffres.
3°) les organes d’un ordinateur
Ceux-ci comprennent :
- Les organes d’entrées qui reçoivent les données de l’extérieur ; le clavier de machine à écrire,
les lecteurs de caractères magnétiques sur desquelles et flasheurs ;
- Une mémoire centrale qui enregistre l’information, la conserve, la restitue ou la supprime
- Un organe de calcul ;
- Les circuits de commande qui ont pour mission la conduite des calculs et des opérations
- Les organes de sortie : l’imprimante, les supports magnétiques qui restituent l’information
après traitement.

4.2. L’ordinateur et les problèmes comptables

1°) l’enregistrement des données


Dans l’état actuel de la technique, l’ordinateur ne peut enregistrer les informations que pour
l’intermédiaire de supports qui consiste aujourd’hui en disquettes et flasheurs et créer par l’ordinateur
lui-même.
Les informations figurant sur des documents imprimés ou manuscrits sont introduites dans la machine
au moyen d’un clavier comportant plusieurs touches de caractères en lettres en chiffres et des signes
dont la manipulation simultanée de certaines d’entre elle, commande la réalisation de telle ou telle
opération.
Il est à noter que la souris permet également d’accomplir ces opérations. Il suffit de placer le curseur
sur l’endroit indiqué et de cliquer pour obtenir par exemple, l’ouverture de la machine, d’un texte,
d’une adresse mail, etc.
2°) l’exécution des travaux comptables
Les travaux comptables sont exécutés suivant un programme préalablement établi pour l’ordinateur à
savoir un logiciel comptable.
Dans les pays où il existe un plan comptable général, ce logiciel doit être conforme a ce plan. Tous les
documents réclamés par la comptabilité (journal unique, aux journaux auxiliaires, le grand livre des
comptes, les balances de vérification, le bilan et le tableau de formation de résultat, etc.
En outre, d’autres travaux, annexes peuvent être réalisés après une codification particulière des
données nécessaires, sans aucune opération complexe de préparation supplémentaire. Il s’agit
notamment des travaux suivants :
- Chercher la date de la dernière opération inscrite a un complit
36

- Donner le mouvement d’un compte au cours de la période considère


- Etablir les statistiques portant sur le chiffre d’affaires, l’ensemble des frais
- Ventilation ou regroupement de certains comptes, nomment des achats et des ventes
- Tenue d’un calendrier des effets à payer ou à recevoir
- Etablissement d’un relevé des comptes clients au fournisseur.
3°) l’exécution des travaux de la comptabilité analytique
Pour passer de la comptabilité générale à la comptabilité analytique, il suffit de prévoir pour toutes les
écritures enregistrées dans la première comptabilité suivant une ou plusieurs codifications propres,
d’autres codifications permettant l’enregistrement ou la classification par destination (par fonction,
produit, par moyen d’tion (par fonction, produit, par moyen d’exploitation, etc).
En effet, l’ordinateur permet d’opérer des ventilations multiples d’une seule et même information dans
un ou plusieurs systèmes de compte (par exemple tenir les comptes en plusieurs monnaies).
C’est ainsi que les éléments de gestion de la comptabilité générale peuvent être classes simultanément
suivant plusieurs critères : par nature, par destination et dans ce dernier cas, par fonction, par produit,
par centre d’exploitation, etc.
Dans la pratique, la détermination à l’ordinateur du coût de revient d’un produit comprend trois
catégories d’opérations suivantes :
a) Les opérations d’affectation du coût de la main d’œuvre sur base des feuilles de pointage ou
de bons de travaux etc, ou ventilation de ce coût en fonction de la notion de charges ou
variables ;
b) Les opérations d’affectations et des valorisations des consommations sur base de bons
d’entrée et de sortie de ces matières
Ces opérations peuvent faire l’objet d’une double comptabilisation coût réel standard pour dégager les
écarts dont l’analyse constitue une source précieuse d’informations.
c) Les opérations d’imputation des frais généraux ou charges indirectes d’abord aux sections et
ensuite aux coûts.
Avantage et inconvénients de l’ordinateur
a) Avantage
Sans contexte, par rapport aux machines comptables utilisées précédemment, l’ordinateur est la
machine la plus perfectionne permettant un traitement rapide des informations et de résoudre
efficacement le problème des reports en comptabilité.
- La performance de cette machine s’explique par le fait que celle-ci est capable ;
- De saisir d’une manière instantanée les informations nécessaires par lecture de celle-ci sur les
supports de stockage (désignes desquelles flasheurs) ;
- De vérifier les informations saisies et traitées en les faisant apparaitre sur l’écran ;
- de réédifier directement les erreurs constatées dont certaines sont du reste automatiquement
signalées (cas de fautes d’orthographes) ;
- de procéder à l’impression immédiate et automatique des informations traitées par une simple
connexion d’une imprimante à l’ordinateur ;
- de sortir plusieurs documents différents (factures, journal unique ou journaux auxiliaire, grand
livre, balances de vérification, bilan, tableau de résultat dans la comptabilité générale, les
comptes des coûts, le tableau d’exploitation fonction, différentiel, analytique, en comptabilité
analytique, en codifiant les mêmes données de base de manière différente au moment de leur
saisies, donc plus besoin de la comptabilité par décalque
- des stocker les informations traitées sur des supports appropriés ou mémoires auxiliaires
(disques, disquettes, flasheurs, etc) en vue de leur réutilisation
b. Inconvénients
Pour les informations ne figurant pas sur un support magnétique pouvant être lues instantanément sur
l’écran, il faudrait recourir au clavier qui permet une introduction autonome de ces informations dans
la machine.
Il s’agit la d’un travail or du de simple dactylographe qui consiste à saisir chaque lettre, chaque
chiffre d’une information et qui nécessite pour un opérateur d’être assis devant sa machine pendant
des heures et des heures.
Ces difficultés ne sont pas insurmontables puisque pour éviter l’accumulation du travail, un opérateur
prudent saisira les données au fur et à mesure que celles-ci parviennent.
37

Ce travail de saisie sera sensiblement réduit si les pièces justificatives d’origine interne sont établies
directement sur un ordinateur relié à un autre devant élaborer tous les travaux comptables.
Le problème demeure pour les pièces externe, imprimés ou manuscrites, il convient de faire remarquer
que les recherches sont en cours pour résoudre d’une manière général cette difficulté de saisie des
informations.
Dans ce contexte, il y a lieu de mentionner l’invention du scanner, une machine qui permet la saisie et
l’impression d’un texte imprimé. Il reste le problème des documents manuscrits que l’on chercher à
faire saisir et reproduire par l’ordinateur, il parait que les efforts sont accomplis dans ce sens mais que
l’on se bute à une difficulté, celle due à la différence des écritures manuscrits que cette machine doit
être capable de lire.

I.3. NOTIONS SUR LA NORMALISATION COMPTABLE

I.3.1. Définition. Approche moniste et dualiste. Mise en œuvre, et avantages de la


normalisation comptable

Le concept de « normalisation » dérive de l’adjectif « normal » qui provient du mot latin « norma »,
qui signifie « règle ». Ce référant à cette conception, l’AFNOR (Association française de
normalisation) définit le mot « normaliser » comme le fait d’établir des règles.
Cet adjectif se dit de quelque chose qui est conforme aux règles établies, à la coutume, la tradition, qui
est fait de la même manière ou habituelle.
Il est à noter que la terminologie de normalisation correspond à celle anglaise de standardisation et qui
consiste à élaborer les règles générales permettant la résolution des problèmes répétitifs tels que : la
fabrication d’un produit qui exige le respect de norme de fabrication, l’établissement des états
financiers au 31 décembre qui exige le respect des certains principes et règles comptables ainsi que de
modèle de présentation de ces documentations, l’élaboration des statistiques, d’indices de prix etc.
Celle-ci est d’une grande importante dans l’industrie car elle permet l’utilisation des pièces fabriquées
par des entreprises différentes lesquelles doivent pour cela respecter les normes des fabrications
internationales.
C’est ainsi par exemple que les cartes SIM et le flash de différente maison sont utilisables sur les
ordinateurs des marques différentes. Dans le cadre de ce cours il s’agit d’étudier la normalisation qui
concerne la tenue de la comptabilité.
Nous allons nous contenter de donner trois définitions :
1. Pour André Brunet
La normalisation comptable concerne la tenue de la comptabilité. Pour André Brunet, président de la
commission de normalisation comptable française, celle-ci est l’ensemble des règles plus ou moins
complexes, appliquées relevant ou non d’une même profession.
Ces règles régissent, sur des bases uniformes, de la comptabilité de l’ensemble entreprise concernées,
du calcul de leurs coûts de revient, ou de la présentation de leurs états financier, etc.

2. Pour Pierre Leugel


Cette définition est complétée par celle de Pierre Leugel qui, considère cette opération comme étant un
ensemble coordonnées de recherches visant d’améliorer la doctrine comptable et la signification des
documents comptables notamment du point de vue de leur utilisation économique et sociale. Elle met
en œuvre principes et des règles de valeurs et se propose de rationnaliser l’application de ces principes
et règles aux diverses entités considérées.

3. Selon Marcel Dobill


Normaliser la comptabilité, c’est éditer des normes d’application générale, dans le but de supprimer
les différences ou variances de peu d’intérêt général (simplifier), ce qui permet d’utiliser les méthodes
et produits comptables (le bilan, tableau divers, méthodes d’évaluation, etc) et conduit à les spécifiés à
les textes de caractère général (légal, réglementaire ou professionnel).1

1
Marcel Dobill, comptabilité OHADA, tome I, comptabilité générale, éditions Karthala et AECC, 2008, p102
38

1. Approche moniste et approche dualiste

L’étude de la normalisation comptable dans les différents pays révèle que celle-ci est réalisées suivant
deux approches soit moniste soit dualiste.
1°) L’approche moniste
Dans cette approche, il n’y a qu’un seul système comptable comprenant les comptes de la comptabilité
générale et de calcul des coûts, un seul système qui permet de suivre en continu toutes les opérations
en se basant sur le système de l’inventaire permanent.
Celle-ci détermine la comptabilité moniste du premier plan allemand se Schmalenbach de 1927, du
plan Blairon de 1921 en Belgique, des plans actuels russe, chinois, vietnamien et de la comptabilité
anglo-saxonne en général.
2°) L’approche dualiste
Cette approche est marquée par la scission de la comptabilité en deux parties pouvant toutes les deux
donner le même résultat comptable à savoir la comptabilité générale et la comptabilité analytique
d’exploitation.
Cette approche détermine une comptabilité dualiste qui se retrouve dans les plans actuels belge,
espagnol, français, portugais et dans ceux des anciennes colonies de ces pays.

2. Mise en œuvre de la normalisation comptable


Cette opération passe par les 4 phases ci après :

1°) La conception ou phase préliminaire


Dans cette phase un initiateur conçoit l’idée d’un plan comptable général. Celui peut être le pouvoir
public c'est-à-dire le gouvernement, une association des experts comptables ou d’entreprises, une
entreprise importante d’un pays, un seul ou plusieurs individus (professeurs de comptabilité par
exemple), qui pose le problème de la normalisation.

2°) La réalisation du système ou plan comptable général


Celle-ci est assurée par un organisme crée à cet effet et souvent appelé « conseil ou comité supérieur
de la normalisation ».
Ici en RDC par exemple c’est le secrétariat du CPCZ, souvent la direction du feu professeur
KINZONZI qui fut chargé de l’élaboration du plan comptable zaïrois lequel vient d’être remplacer
vers la fin de l’année 2012 par le plan comptable générale OHADA.
3°) Adaptation et contrôle de l’application du système ou plan comptable général
Le problème ici consiste à adapter les règles générales au besoin particulier des utilisateurs de la
comptabilité et à en suivre l’application progressive.
L’adaptation au niveau des secteurs conduit à l’élaboration des guides professionnelles et la mise en
place à cet effet des comités sectoriels servant d’intermédiaires entre les utilisateurs et le conseil
supérieur.
L’adaptation au niveau de chaque entreprise conduit à l’élaboration de son plan comptable. Cela est du
ressort la direction qui fixe les objectifs à atteindre par la comptabilité et précise qu’elles seront les
informations à lui faire parvenir sous la forme qu’elle juge la meilleure.
4°) La révision du plan comptable général
Parmi les éléments qui peuvent être à la base de cette révision, outre les problèmes qui peuvent être
rencontrés au niveau de l’application du plan général lui même, on peut citer les progrès techniques en
matière de technique de gestion (par exemple : la naissance de la CAE et budgétaire, les besoins
accrus en informations, une législation nouvelle en matière fiscale, etc)

3. Les avantages de la normalisation comptable

1°) celle-ci facilité l’identification et le contrôle des matières imposables et contribue


ainsi à la maximisation des recettes fiscales, raison pour laquelle elle a été soit initiée soit encouragée
par l’Etat dans beaucoup de pays en général et ici en RDC en particulier.
2°) elle facilite l’élaboration des comptes nationaux ou macro-économiques qui sont
établis sur base des données provenant des comptabilités des toutes les entreprises du pays
39

3°) la présentation des documents comptables de synthèse sous un même forme facilite
l’analyse par les banquiers et les fournisseurs de la situation financière des entreprises demanderesse
des crédits la décision d’accepter au de refuser ces demandes
4°) cette présentation permet aux associés de lire et de comprendre facilement les
documents de n’importe quelle entreprise et dans laquelle ils ont des intérêts et de contrôler la gestion
de ces entreprises grâce à un classement rationnel des comptes des bilans et de gestion que la
normalisation comptable comporte.
5°) il convient également d’ajouter que la normalisation comptable constitue d’une
certaine manière un facteur stabilisation économique dans la mesure où, en imposant les mêmes règles
d’évaluation, de constitution des amortissements et des provisions et de comptabilisation, la
normalisation permet la détermination des coûts de revient des entreprises et la fixation des prix de
vente sur des bases saines et la fixation de prix de vente et d’éviter les pratiques de loyales
susceptibles de créer une instabilité sur le marché et d’éviter les pratiques déloyales susceptibles de
créer une instabilité sur le marché.
D’où l’importance des guides professionnelles qui cherchent à éviter la concurrence (déloyale) entre
les entreprises appartenant à une même profession, en fixant de commun accord les règles
déontologiques à respecter.
6°) enfin, il convient de noter que la normalisation comptable constitue un facteur
d’enrichissement intellectuel pour tous ceux qui sont appelés à l’utiliser dans la mesure où comportant
un nouveau langage comptable, elle nécessite l’étude de ce langage ainsi que de tous les autres
facteurs imposés en vue de l’uniformisation des comptables de toutes les entreprises.

I.3.2. Les formes et les écoles de normalisation comptable

1. Les formes de normalisation comptable


On distingue trois formes savoir :
- La normalisation indirecte ou de type ascendant
- La normalisation directe ou descendante
- La normalisation mixte ou hydride
1°) la normalisation indirecte ou ascendant
C’est celle qui est due essentiellement à l’initiative privée et renforcée par la suite par les actions de
l’Etat. Il s’agit d’une normalisation qui va de bas vers le haut, c'est-à-dire des plans particuliers au plan
général.
Cette forme a été réalisée en angleterre, aux Etats unis et dans les pays ayant subi l’influence de ces
deux premiers pays à savoir le canada, la suède, la hollande, le japon, de nombreux pays d’amérique
latine et les anciens colonies anglaises d’asie et d’afrique.
2°) la normalisation directe ou de type descendant
Il s’agit d’une normalisation qui est due à l’initiation de l’Etat, c'est-à-dire qui va d’en haut vers le
bas,ou d’un plan général vers les plans particuliers.
Celle-ci a été réalisée dans l’ex union soviétique ainsi que dans tous les pays anciens membres du bloc
socialiste.
A cette époque, la technique des comptes était considérée comme une pièce maîtresse de la
planification, un procédé de contrôle de la gestion des entreprises, et un instrument de mesure de leur
productivité et de leur rentabilité .
La normalisation comptable qu’elle nécessita était considérée comme corollaire de la planification
économique et comme cette dernière, elle obéissait aux règles fixées par l’Etat.
3°) la normalisation mixte ou hybride
Celle-ci est initiée par l’Etat mais en associant le secteur privé a son souci d’harmoniser la tenue des
comptabilités, ce qui a été le cas également ici en RDC.
Dans ce troisième courant de normalisation, on trouve la plupart des pays francophones, latins,
germaniques et scandinaves.
Mais parmi eux ci la France et l’Allemagne on été les seuls à avoir par des dispositions légales et
réglementaires, l’usage du plan comptable général en instituant un cadre général sur le plan national
pour toutes les entreprises.
40

Il est à noter que l’Allemagne occupe aujourd’hui une position particulière puisque, bien qu’ayant été
à l’origine de l’idée de la pratique des pans nationaux obligatoires, au lendemain de la deuxième
guerre mondiale, les autorités allemands ont abandonné le principe du plan national.

2. Les écoles de normalisation comptable


Aux trois formes de normalisation qu’on vient de mentionner correspond trois écoles de normalisation
à savoir, l’école anglo saxonne, l’école sovieto-communiste et l’école franco-germanique.

a) L’école anglo-saxonne
Formée par l’angleterre, les Etats unis et tous les pays déjà cités qui ont subis l’influence des ces deux
pays, cette école se caractérise par :
1°) l’absence d’un plan comptable général qui témoigne du souci de respecter à tout
prix les principes du libéralisme
2°) le rôle important joué par les associations professionnelles, les chefs d’entreprises
et les banques dans la définition des principes de comptabilisation, la réalisation des études relatives à
la normalisation comptable et à l’élaboration des guides professionnels qui sont très nombreux en
application.
3°) l’existence d’une certaine réglementation qui se limite à exiger la présentation sous
une même forme les documents comptables de synthèse.
4°) l’importance accordée à la consolidation des comptes.

b) L’école sovieto-communiste

Celle-ci était formée par l’ex union soviétique ainsi que tous les anciens pays du bloc socialiste.
Rappelons que dans ce pays, la normalisation avait été réalisé d’en haut comme dans le cas d’un plan
économique général.
Caractéristiques de cette école
1°) L’existence d’un plan comptable général corollaire du plan économique, c'est-à-dire
un ensemble de règles rigides fixée par l’Etat
2°) L’importance accordée à la technique en tant qu’outil de la planification économique
et du contrôle des entreprises
Il est à noter que le chef comptable est le troisième personnage de l’entreprise après le
directeur général et l’ingénieur en chef.
3°) La standardisation rigoureuse des comptabilités et l’application généralisée du coût
standard des matières premières de toutes les entreprises et des heures de travail fixés par l’Etat.
4°) Dans la comptabilité des pays qui formaient cette école, l’actif du bilan ne comprenait
pas :
- Les éléments incorporels (fonds de commerce ou goodwill en anglais), car les
entreprises ne s’achetaient pas, ne se vendaient pas celles-ci étant propriété de l’Etat
- Les éléments naturels tels que les terrains et les mines considérés également comme propriété
de l’Etat
Maintenant que ces pays se sont convertis au capitalisme, ces éléments figurent à lactif des bilans et
leurs entreprises.

c) L’école frano-germanique

Celle-ci regroupe notamment l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, les
pays scandinaves ainsi que les anciennes colonies françaises, espagnoles et portugaises.
Dans tous ces papys la normalisation comptable se caractérise notamment par :
1°) L’existence d’un service national qui a élaboré le plan comptable général et qui est chargé
de sa modification éventuelle.
2°) L’existence d’un plan comptable général codifié
3°) L’existence des lois et réglementations adoptant et imposant le plan comptable général à
toutes les entreprises
41

Il est à noter qu’avec la création de la communauté économique européenne, s’est fait sentir le besoin
de la normalisation de la comptabilité de tous les pays membres de la communauté (= normalisation
régionale).
C’est ainsi que rappelons le en vertu de la 4ème directive de la CEE les sociétés par actions, en
commandite par actions et les sociétés privées à responsabilité limitée de tous les pays membres de la
communauté européenne, sont tenus de présenter les documents comptables de synthèse de la même
manière.
Notons à titre informationnel que sur le plan fiscal, on cherche également à uniformiser les règles
fiscales relatives à la TVA, une uniformisation qui ne manquera pas d’avoir des implications sur la
normalisation comptable de chaque pays.

I.3.3. Les plans comptables généraux et les guides comptables

1. Historique et définition
Selon Michel C. Vaes le belge Paul Otlet peut être considéré comme le pionnier des plans comptables
généraux.
En effet, en 1901 cet auteur publia dans le bulletin de l’institut international de bibliographie, une
étude sur la classification rationnelle des comptes.
Dans cette étude, il divise les comptes en quatre catégories à savoir, les comptes de capital, des
valeurs, de tiers et les comptes de résultat qu’il repartit en groupes et sous groupes suivant la
classification préconisée par Melville Deway connue sous le nom de « classification décimale
universelle ou classification deway ».
En 1927, Eugène Schimalenbach fait paraitre à Leipzig en Allemagne un ouvrage de comptabilité
intitulé « Der Konterakmen » dans lequel il propose dix catégories de comptes subdivisés suivant la
classification décimale universelle.
Ce plan donnera naissance au plan militaire allemand d’organisation des comptes qui fut imposé à
toutes les entreprises du Reich par le décret du 11 Novembre 1937 du maréchal goerng. Ce plan
comprenait 10 classes des comptes numérotés de 0 à 9.
En France, le premier plan comptable général remonte à l’année 1947, lequel sera révisé en 1957 et
ensuite en 1977 et qui entrera en vigueur en 1982.
En Belgique, ce n’est qu’en 1976 qu’un arrêté royal du 08 octobre instituera une commission nationale
de normalisation comptable et obligera toutes les entreprises importantes à présenter leurs bilans et
leurs comptes de résultat suivant un schéma uniforme.
Cette commission va élaborer le plan comptable minimum en vigueur aujourd’hui et qui à déjà subi 4
modifications à savoir : par l’arrêté royal du 19 septembre 1983, du 06 novembre 1987, du 03 mars
1990 et du 30 décembre1991.
Ici en RDC, l’historique du plan comptable général remonte à l’année 1972 au cours de laquelle le
gouvernement décida de doter le pays d’un plan comptable général.
En 1973, fut institue le conseil permanent de la comptabilité au Zaïre dont le secrétariat s’occupera de
l’élaboration d’un plan comptable général qui sera adopté par ordonnance n°50/76/1976 et impose à
toutes les entreprises par l’ordonnance n°332/77 du 30 novembre 1977.

2. Définition d’un plan comptable générale

1°) Kinzonzi Moutikidu définit un plan comptable général comme un ensemble, un tout, présente sous
forme de documents, qui contient les dispositions visant l’uniformisation des comptabilités et l’aspect
doctrinal, a travers les principes généraux qu’il définit.
2°) Le conseil national de la comptabilité en France (CNCF) définit le plan comptable comme un
ensemble de règles, de procédures, de définitions et principes de recommandations rassemblées dans
un recueil.
3°) Quand à nous, nous préférons la définir comme étant un document élaboré par un service étatique
ou privé en vue de l’uniformisation des comptabilités de toutes les entreprises du pays ou d’une
catégorie d’entre elles, par l’imposition des principes généraux et des règles de comptabilisation,
d’une terminologie et de modèles des documents comptables de synthèse à respecter.

1. Contenu d’un plan comptable général


42

Dans sa forme générla, celui-ci comprend :


1°) les principes génréaux et les règles de comptabilisation définis dans les lois comparables.
2°) le cadre des comptes principaux à deux chiffres divises en classes de comptes codifiées et qui
constitue le « tableau synoptique des comptes »
3°) une liste des comptes contenant les comptes principaux, divisionnaires et sous divisonnaires les
plus courantes
4°) les modalités générales de fonctionnement de tous les comptes et d’évaluation des différents
éléments patrimoniaux
5°) des nomenclatures spécifiques c'est-à-dire des listes rassemblant certains éléments figurant sur la
liste comptes, mais appartenant a telle ou telle catégorie des biens autres charges
6°) des méthodes de détermination des coûts, des coûts de revient et des résultats, avec les annexes
éventuelles qui les accompagnent.
7°) des précisions sur l’enregistrment des mouvements de certains valeurs
8°) une terminologie explicative des expressions constituant le langage du plan vocabulaire du plan
comptable général

2. Les modèles des plans comptables nationaux


Au délà de la variété des plans comptables nationaux on peut regrouper ces modèles en deux grands
types a savoir ceux de type moniste et ceux de type dualiste.

a) Les modèles de type moniste


Ce sont les plus anciens, ils ont été essentiellement élaborés en Allemagne au début du
ème
20 siècle pour déboucher sur un archetype : le plan comptable de sonmalenbach paru en 1927.
Ces modèles s’appuient sur une organisation de la comptabilité dans laquelle la comptabilité des coûts
n’est pas séparée du reste de la comptabilité et sur le système de l’inventaire permanent.
Ils agencent les classes des comptes selon le principe dit « du circuit » c'est-à-dire les classes des
comptes dans leurs successions reflètent grossièrement le déroulement du cycle argent-
approvisionnement-production ventes-argent.
Les plans de type moniste ont été développés par des Etats ou des groupements patronaux qui veulent
soit contrôler le déroulement de la production, soit tout au moins pouvoir tirer des renseignements
comparatifs des coûts de production des différentes entreprises (au niveau d’une branche notamment).
Parmi les pays qui en l’an 2000 ont des plans comptables nationaux de type moniste, on peut citer la
russie, la chine et le vietnam.
Rappelons que l’Allemagne ne possède pas un plan comptable national, mais le patronat propose aux
entreprises un modèle de plan de type moniste héritier du travail fondateur de E… Schmalenbach. Il
s’agit du modèle GKR (Qemeinschaft konterahmen = plan comptable communautaire).
Ce modèle largement pratique par les grands groupes allemands inspire d’autres entreprises de pays
d’Europe de l’ouest, par exemple le cas de Philips en Hollande.

b) Les modèles de type dualiste

Ces modèles ont été également développés en Allemagne mais plus tardivement que des premiers,
vers 1930-1942 pour être ensuite développées dans d’autres pays notamment en France.
Ils s’appuient sur une organisation de la comptabilité de type dualiste, c'est-à-dire selon laquelle la
comptabilité des coûts est traité à part du reste de la comptabilité générale (ou financière). Il en résulte
que ces pans comptables distinguent deux grands types de classes : les classes de la comptabilité
générale (financière) et les classes de la comptabilité des coûts (analytiques).
Les classes de la comptabilité générale ont le plus souvent une triple caractéristique.
1°) elles sont agences non pas selon le principe du circuit (impossible à réaliser vue la mise à l’écart
des comptes des coûts), mais selon le principe dit « du bilan » ou mieux « des états de synthèse. On
distingue généralement les classes de comptes d’actif, de charges et de produits correspondant aux
états de synthèse utilisés en comptabilité générale ;
2°) elles fonctionnent selon le principe de l’inventaire intermittent
3°) elles sont obligatoirement tenues par les entreprises, la comptabilité générale constituant dans le
cadre de ces modèles dualistes, le cœur du dispositif de normalisation.
43

Les classes de la comptabilité des coûts ont des caractéristiques inverses de celles de la comptabilité
générale.
1. Elles sont agences selon le principe de circuit (mais un circuit incomplet du fait de la «
défection » des classes de la comptabilité générale
2. Elles fonctionnent sur base de l’inventaire permanent
3. Elles ne sont pas généralement pas obligatoires
En effet, l’objectif fondamental d’une conception dualiste est de laisser aux entreprises la maitrise de
la surveillance de la sphère de la production, l’Etat ou les groupes patronaux ne devant pas y mettre
leur nez.
Les plans comptables nationaux de type dualiste sont donc utilisés par des Etats qui désirent de
l’ouest, notamment en France, en Belgique, en espagnol et sur le continent africain dans les Etats les
avec la France.
L’Allemagne pratique aussi, mais à titre facultatif un modèle de plan de type dualiste, il s’agit de
l’IKR industrie Kinsternamen = plan comptable de l’industrie très proche du PCGF.
On considère généralement que l’exemple type d’un modèle de plan comptabilité de type dualiste nous
est donné par le plan comptable général français.
44

CHAPITRE II. NORMALISATION COMPTABLE EN GRANDS BRETAGNE ET AUX


ETATS UNIS D’AMERIQUE

II.1. NORMALISATION COMPTABLE EN GRANDE BRETAGNE

1. Le rôle des associations professionnelles d’experts comptables

En grande Bretagne, il existe pas un plan comptable général imposé par l’Etat car dans ce pays, tous
les techniciens comptables et les utilisateurs des comptes (c'est-à-dire les entreprises) éprouvent de la
répugnance pour toute forme de normalisation réglementée.
Les progrès réalisés dans la voie d’une présentation plus rationnelle des comptes à mettre
essentiellement à l’actif des associations de techniciens comptables (les associations professionnelles)
et des associations des chefs d’entreprises.
Les experts comptables ont joué leur rôle dans l’élaboration des formes normalisées de comptabilité au
sein leurs groupements professionnels ou ordres « institutes » en anglais « notamment, institue
Charlerd Accounts in England and Wales près de 15.000 adhérent au début de 1980), l’institute of
clartered accounts of scotland (ecosse) ; plus de 5.000 adhèrent, la society of incoorparated acountings
and auditors : plus 8.000 adhèrent) et enfin l’institue of cost and works accountants, plus de trois mille
techniciens de la comptabilité des coûts et prix de revient.
Il est à noter qu’en grande bretagne et en Europe, ces associations jouissent d’un prestige considérable
qui s’explique par la fayon stricte dont leurs membres respectent les règles d’émntologiques de la
profession, par la fidélité qu’ils témoignent aux vertues d’indépendance et de compétence qui servent
de fondation a cette profession comptable.
Ces associations ont été consultées par l’administration lors de l’élaboration des réglementations
visant la normalisation de la comptabilité des entreprises et se sont associées à des initiatives,
comprenant l’intérêt d’une certaine normalisation pour leurs travaux et rationnaliser la formation de
leurs collaborateurs ou membres.
A l’actif des associations des chefs d’entreprises, deux exemples sont souvent cités à savoir :
1° Les modèles de système comptable uniforme publie en 1913 par l’association des maitres
imprimeurs
2°Le guide sur le « cost control » publie en 1954 par le « britab baper box association »

2. Le rôle de l’Etat ou du pouvoir public

Ce rôle a consisté essentiellement à normaliser la présentation des documents comptables de synthèse


(Bhan et compte de résultat) lesquels permettent :
1° La surveillance des sociétés des capitaux faisant appel à l’épargne public (c'est-à-dire des sociétés
par actions et en commandité par actions)
2° L’établissement des impôts frappant les bénéfices industriels et commerciaux
3° Le contrôle des entreprise remplissant un service d’utile publique (électricité, gaz, transport
ferroviaires, huilerie…)
Ces lois sont appelées en anglais « Compagnies act » dont vois les plus importants :
1° les compagnie act de 1907 qui exigeait notamment pour certaines sociétés la présentation d’un bilan
et d’un compte de résultat à l’assemblée générale
2° le compagnie act 1942-1948 qui va exiger la présentation selon un modèle uniforme du bilan et du
compte de pertes et profits, suivant les rubriques définies dans cet act
Celui-ci a été revise en 1967 (compagnies act 1967) et ensuite en 1981 (compagnies act 1981).
3° le census of production act 1949 (la loi du recensement de la production), ayant pour but de faciliter
la récolte des données comptables nécessaires à l’établissement des statistiques en remettant à cet effet
des questionnaires qui ont eu un effet normatif car les entreprises étant tenues de fournir les mêmes
informations demandées.

3. Présentation des états financiers


45

3.1. Présentation du bilan (balance sheet)


Le passif figure à gauche et l’actif de droite. La classification des éléments se fait de la manière
suivante :
1° au passif, d’après l’ordre d’exigibilité décroissante (c'est-à-dire on va des éléments plus exigibles
vers les moins exigibles)
2° a l’actif, d’après l’ordre de liquidité décroissante (c'est-à-dire on va des éléments plus liquides vers
les moins liquides)
Schématiquement, le bilan se présent comme suit :

Liabilities (Passif) Balance sheet (Bilan) Assets (Actifs)


1. Current liabilities = Exigible à C.T 1. Current assets = Disponible et réalisable
2. Non current liabilities : Non exigibles 2. Non current curent assets = réalisables à
Long term Debt = dettes à long termes moyen ou à long terme
3. Sharesolder’s equity = Fonds propres 3. Fixe assets = actifs immobilisés

Il à noter que ce document peut être présenté sous forme de compte ou sous forme des listes, ce qui est
le cas dans la plupart d’entreprise.
Le bilan détaillé d’une entreprise anglaise se présente comme suit :Balance sheet (bilan) sous forme
des listes

Balance sheet (Bilan) sous forme des listes


Liabilités Passif
Current liabilités Exigibles ou dettes à court terme
- Bank loaw and overdraft - Prêt bancaire et découvert
- Account payable trade - Effets à payer
- Intercompany payabe - Sociétés apparentées
- Salary and wage accured - Appointements, salaire et retenues
- Provision for taxation on incones - Provisions fiscales (Etat)
- Advance for stock - Avances et acomptes versés
- Accural - Charges à payer (compte de régularisation
- Suppliers passive)
- Others liabilites - Fournisseurs
- Asset partian ongtem debt - Créditeurs divers
Non current liabilities - Partie à CT des dettes à LT
- Long terme debt inter nake Exigibles ou dettes à LT
- Motgage - Emprunts et dettes à LT
- Emprunts hypothécaire (emprunt logement)

Sharre holder’s equity Fonds propres


- Share capita - Capita
- Ret and earning - Réserves et bénéfices reportés
Assets Actifs
Ccurent assets Disponibles et réalisables
- Cash in hand - Caisse
- Cash in bank - Banque
- Marketable - Porte feuille-titre
- Account receivable - Effets à recevoir
- Prepayment - Charges payées d’avancée
- Salary an wages prepaid - Personnel
- Inventories - Stocks
- Sales débitors - Clients
No current assets Réalisables à M ou L.T
- Others assets - Autres actifs réalisables
- Investment - Participation dans les filiaes
46

Fixed assets (property, plant and Actifs immobilisés


equipement)
- Land - Terrains
- Building and improuvement - Bâtiments et améliorations
- Equipement - Installations, machines, équipement
- Fournitures ans fittings - Mobilier de bureau
- Vehicles - Matériel roulant
- Construction in progression - Travaux en cours
Intengible assets Actifs immatériels
Profit and loss brought-forward Pertes ou profits reportés
Profit or loss for the period Bénéfice ou perte de l’exercice

Depuis les années 60, la forme la plus utilisée se présenté comme suit (2):
Fissed assets Notes
Intangible assets 10 52,10 £
Tangible assets 11 1327,70£
Investissements 12 70,80 £
1520,60£
Current assets
Stocks 13 553,00£
Debtors 14 346,90£
Investments 15 364,10£
Cash at bank an in hand - 10,90£
1.274,90 £
Creditors: Amount failing due within one year 16 -897,40£
Net current assets (= Working capital) 377,50£
Total assets less current liabilities (1520,60+377,50) 1.896,10£
Creditors: amount failing due after more than one year
Provisions for liabilities and charges 17 -385,00£

19 -27,90£
Net assets 1.485,20£
Capital and reserves
Called up share capital 20 259,50£
Share premium account 21 196,00£
Reveluation reserve 21 292,20£
Profit and lass account 21 730,90£
Share holders funds 1.478,60£
Toinority interest 6,60£
Total 1.485,20£

L’avantage de cette nouvelle forme de présentation est qu’elle met en évidence le fonds de roulement
ou le “working capital » qui est égal à la différence entre « Current assets et Current liabilities ».

En effet, compte tenu de l’existence des amortissements et des provisions cette forme verticale se
présente comme suit (3) :

2
J.R.Edwards and H.J. Machetts, Introduction to accounting, second edition, Paul Chapman Publushing Ltd, 144
Liverpool Road, London, 1995, pp3,4
47

Fixed assets
Fixed assets at cost (= Va) 34,00 £
Less: Accumulated depreciation -19,00 £
15,00 £
Current assets +12,90£
Stocks 12,00 £
Debtors 8,850 £
Less: Provision for doubt full debt -0,100 £
8,750 £ 8,75 £
Prepayment 0,50 £
Cash 1,00 £
22,25 £

Current Liabilities
Creditors 9,00 £
Accrual 0,35 £
9,35 £ -9,35 £
Working capital 12,90 £
Total assets less current liabilities 27,90 £

Balance at 1 january 17,00 £


Profit for year 20,85 £
37,85 £
Drawing -9,95 £
Total holder’s funds 27,90 £

Il est à noter que lorsqu’il existe des dettes à plus d’un an, celles-ci soustraient de l’actif net après
déduction des dettes à CT, ce qui est le cas dans le modèle chiffré présenté précédemment.

3.2. Présentation du compte de résultat


Auparavant comme dans beaucoup d’autres systèmes, le système comptable britannique éclatait le
compte de résultat en deux comptes :
1° le compte d’exploitation qui mettait en relief uniquement les produits et les charges d’exploitation
découlant effectivement de l’activité normale et courante de l’entreprise.
Les produits comprenaient les vendes des marchandises ou des produits finis ainsi que d’autres
produits principaux.
Les charges comprenaient les consommations intermédiaires et les consommations internes : le solde
créditeur correspondait a un bénéficie d’exploitation et le solde débiteur à une perte.
2° le compte de pertes et profits qui reprenait au crédit, le bénéficie d’exploitation, augmente des
produits financiers, des produits exceptionnels et d’autres produits, et au débit, la perte d’exploitation,
les charges financiers, les pertes exceptionnelles et les autres charges ; le solde créditeur déterminant
un bénéficie net, et le solde débiteur, une perte nette.
Mais la quatrième directive ayant imposé la présentation d’un seul compte de résultat dans la
comptabilité anglaise celui-ci se présente comme suit :

3
J.R.Edward and H.J.Mellet, opcit, p 138
48

Statement of profits and loss (= compte de profit et pertes) sous forme de liste

Revenues/Incomes Revenus en chiffre d’affaires


- Salles of goods or products - Ventes des marchandises ou produits fini
- Sales of others - Ventes des produits secondaires
- Others incomes - Autres revenus
Totales sales (a) Total ventes (a)
Cost of sales Stocks vendus
Opening stock Stock initial
+ Purchase (goods or now material) + Achat des marchandises ou matières
-Closing stock -Stock final
Good cost of sales (b) Total des stocks vendus (b)
Gross profit (a-b) = c Marge brute (a-b) = c
Expenses Charges d’exploitation
1. Salaries an wages 1. Salaries, appointements et autres avantages
2. Bonus 2. Primes ou gratification
3. Social security 3. Sécurité social (INSS ici en RDC)
4. Paye (pay as your earn) 4. CPR (contribution professionnel sur le revenu)
5. Medical 5. Soins médicaux
6. Rent 6. Loyer
7. Telephone, faxe, internet 7. Téléphone, fax internet
8. Water 8. Eau (regideso ici en RDC)
9. Electricity 9. Electricité (SNEL)
10. Travelling allowance 10. Frais de mission
11. Stationary 11. Fournitures de bureau
12. Clearing 12. Frais de douane
13. Transport (goods or raw matariel) 13. Frais de transports des marchandise ou des matières
14. Handling (goods or rwa material) premières
15. Loss of goods or raw material 14. Frais de manutention
16. Ware house 15. Perte de marchandises ou matière premières
17. Maintenance building 16. Frais d’entrepôt
18. Mateinance vehicule 17. Frais d’entretien bâtiments
19. Insurance 18. Frais d’entretien véhicules
20. Fuel 19. Assurance
21. Traveling expenses 20. Carburant
22. Taxes and tall fee 21. Frais de transport local
23. Per cash 22. Taxes divers impôts et péages
24. Leg expenses 23. Petits déjeunes
25. Advertising 24. Honoraire et frais de justice
26. Packaging 25. Frais de publicité
27. Subscription and donation 26. Frais d’emballages
28. Continengencies 27. Frais d’abonnement, cotisation et dons
29. Sunday expenses 28. Dépenses exceptionnelles
30. Interet 29. Dépenses diverses
31. Commissions 30. Intérêts payés
32. Exchange gain or loss 31. Commissions
32. Profit ou perte de charge
Total expenses (d) Total des charges (d)
Net profit (loss) before depreciation (c-d) Résultat net avant amortis et provision (c-d)
Depreciation Amortissements et provisions
Net profit (loss) after depreciation Résultat net d’exploitation
Taxation Impôts sur les bénéfices
Net profit (loss) afther taxes Résultat net de la période
Commentaire
49

1°) Stock vendu = S.I + Achats – SF


2°) Gross profit ou marge brute = Total ventes – stock vendu
3°) Les frais accessoires d’achat à savoir les frais transports, les droits de douane de manutention et
d’entreposage sont considérés comme des charges d’exploitation. La raison invoquée est qu’il
préférable de faire une étude analytique composantes du coût de revient dans le compte de résultat afin
de mettre en évidence les postes gourmands, c'est-à-dire qui entraine l’accroissement des dépenses.
4°) Les charges d’exploitation comprennent entre autres les dépenses suivantes ;
• Contingencies : qui sont des dépenses exceptionnelles qui ont une caractère anormale ou
irrégulier, c'est-à-dire qui ne sont liées à l’activité nomale ou à l’objet d’exploitation de
l’entreprise.
• Sunday expenses, qui comprennent des charges diverses telles que celles dues aux vols,
incendies, aux receptoins et fêtes, les créances irrecouvrables, les redevances pour brevet, les
licences ou marques déposées.

4. Terminologie

1°) Bilan = balance sheet


2°) Compte de pertes et profits ou compte de résultat ou TFR = statement profit and loss account
3°) Etats financiers = financial statements, terminologie adoptée par l’international accounting
standars commitee (IASC) à la place de celui de « comptes annuels et états financiers =
audited accounts and financial statement
4°) Journal = journal entry
5°) Grand livre = account bedger book
6°) Balance de vérification = trial balance
7°) Compte = account
8°) Facture = invoice
9°) Recu = receipt
10°) Impôt sur le revenu professionnel = pays (pay as your earn)
11°) Taxe sur la valeur ajoutée = value added tax (VAT)
12°) Livre de caisse = cash-book
13°) Clients = customers, sales debitor
14°) Acheteur = bayer
15°) Fournisseur = supplier
16°) Vendeur = seller
17°) Magasin = shop
18°) Vente = sale
19°) Achat = purchase
20°) Débiteur = debtor
21°) Créance = debt (owed guy a debdtor)
22°) Dette = bedt
23°) Emprunt = loan
24°) Emprunter = to barrow
25°) Preter = to lend
26°) Remboursement = repayment
27°) Prepayment = charges payes d’avance
28°) Charge à payer = accrual
29°) Taxe de change = exchange rate
30°) Achat de la monnaie étrangere = piercing exchange bought
31°) Dépenses = expendites
32°) Charges = expenses (= frais)
33°) Chiffre d’affaires = the turnover
34°) Seuil de rentabilité = break – even point
35°) Amortissements et provisions = depreciations
36°) Compte bancaire = bank a account
37°) Faillite = bank up
38°) Releve de compte = bank statement
50

39°) Virement bancaire = transport


40°) Solde initial = opning balance
41°) Solde final = closing balance
42°) Stock initial = opning stock
43°) Stock final = closing stock
44°) Profit et perte reporte (report a nouveau) = profit and loss brought
45°) Avance et acompte versé = deposit
46°) Actifs = asset
47°) Passifs = liabilities
48°) Stock = inventories
49°) Entrees = incoming
50°) Sorties = out going
51°) Bon de transfert = interned transfer voucher (ITV)

II.2. NORMALISATION COMPTABLE AUX ETATS UNIS


Dans les actions de normalisation comptable menées dans ce pays, on distingue :
1. celles visant la définition des principes généralement admis (the general accepted accountine
principales »
2. celles des associations des chefs d’entreprises consistant essentiellement en la mise en œuvre
de système comptable uniformes ou guides comptables professionnels (uniform system)
L’absence d’ne normalisation réglementée comme en Grande Bretagne s’explique par le fait que celle-
ci correspond à une sorte de planification contraire aux principes du libéralisme économique
notamment ceux de la liberté de l’individu et de l’initiative privée.
Il parait qu’actuellement, le souci d’avoir des informations uniformes pour toutes les sociétés (cotées
en bourse ou non), pousserait vers la recherche d’une normalisation comptable généralisée.
Comme en Grande Bretagne, la normalisation comptable était due aux actions d’ordre privé et celles
public.

1. Le rôle des banques, du ministère de la réserve fédérale et des associations d’experts


comptables

a. Le rôle des banques américaines

Ce rôle remonte à l’année 1913 au cours de laquelle la réserve fédérale accorda aux 12 banques des
réserves fédérales l’autorisation de rescompter présenté par les banques affiliées aux 12 banques
Pour faciliter l’analyse financière des documents déposés, chacune des douze banques va imposer les
formules ou modèles de bilans et de comptes de pertes et profits.

b. Le rôle du ministère de la réserve fédérale

Sans doute pour uniformiser les 12 modèles de présentation en 1918, la Réserve fédérale avec le
concours des associations des banquiers, d’experts comptables d’entreprises industrielles et
commerciales va publié une méthode d’établissement des états financiers.

c. Le rôle des associations professionnelles d’experts comptables et des chefs


d’entreprises

Les associations professionnelles d’experts comptables ont contribué à la définition d’une (common
low », c'est-à-dire une loi commune non écrite mais acceptée par tous il s’agit des principes et
méthodes généralement d’admis, G.A.A.P = generaly accepted accounting principes.
Dans ces contextes il y a lieu de mentionné trois associations importantes à savoir :
1. L’américain institute of certified public accountants (AICPA = institut americain des
comptables publics assementés (ou d’experts comptables agrées)
2. La national association of accountants
51

3. L’américan accounting association (AAA) (= association américaine de comptabilité) qui


comprend des professeurs d’université en son sein).
Il est à noter que ces trois puissantes associations ont réussi à faire admettre les G.A.A.P par les
entreprises, les experts comptables publics, privés et par les organismes gouvernementaux.
En effet, bien qu’il existe pas des textes légaux obligeant les entreprises à respecter ses principes, une
contrainte de le respecter existe et résulte du fait que celle-ci sont tenus de faire auditer leurs états
financiers par le CPA (= certified public accountants = expert comptable public assermenté) qui sont
tous membres de l’A.I.C.P.A. et par conséquent exigent à leurs clients de respecter ses règles.
En 1959, cette organisation a crée l’APB (= Accounting principles board = Bureau des principes de la
comptabilité) qui a élaboré une série de GAAP qui se trouvent réunis dans plusieurs publications telles
que accounting terminology bulletins, accounting research, APB opinion, APB statements (=
resolutions de l’APB).
Depuis 1973, le Bureau des normes de la comptabilité financière Financial Accounting Standard
Board (FASB) a repris les activités de l’APB.
Il s’agit d’une ONG financée par un organisme privé la FAF (Finincial Accounting Foundation) =
Fonds de la comptabilité financière. Cet organisme est composé de 7 membres nommés pour 5 ans par
la FAF qui s’occupe de la normalisation comptable aux Etats unis aujourd’hui sous le contrôle de la
SEC.

2. Le rôle de l’Etat

a. Le rôle de l’administration fédérale


Celui-ci se manifesté par :
- L’adoption en 1913 de la loi de l’impôt sur les revenus qui rendait les documents comptables
et la normalisation de se document nécessaire
- L’élaboration du code Roosevelt qui comportait des règles de normalisation comptable ayant
pour but de constituer sur les entreprises une documentation à partir des informations plus ou
moins uniformes.
- L’adoption de la sécurités exchanges act de 1933 qui imposaient une forme de présentation du
bilan et du compte de pertes de profit
- Les influences d’autres agences telles que (IRS) « l’internal revenue service = service des
impôts aux USA, qui s’interesse également aux documents comptables d’entreprises dont la
normalisation facilite le contrôle.

b. Le rôle des états fédéraux


Ceci ont édicté des règles visant la normalisation de la comptable des entreprises publiques des
services (publics utilities). Ce plan sont obligatoires et indique les classes de compte à utiliser les
documents de statistique à établir suivant le modèle indiqué.

c. Le rôle de la bourse à New York


Ce rôle a consisté dans le fait à partir de 1900, la commission de la bourse de New York a conditionné
la cotation des actions et des actions en bourse au dépôt d’un état détaillé de recette et de dépenses et
des états financiers conforme au modèle de la SEC.
A partir de 1933, son influence va s’exercer par le biais de la securities exchanges act qu’elle fut
adopté par la fédération nationale en cette année mais qu’il imposait une forme de présentation du
bilan et du compte de produit.
Depuis 1934, la SEC a l’autorité de prescrire des principes comptables particulières et est intervenue
dans le courant de normalisation mais se basant en général sur les principes (ou normes) publiés par le
FASB.

3. Les états financiers


Ceux-ci doivent comprendre :
52

Le bilan (= balance sheet), le compte de résultat (income statement), le tableau de financement


(statement of changes financial), une notice explicitant les données des trois premiers documents des
données comparatives concernant l’année précédente, le rapport de l’auditeur.
Les sociétés qui font appel à l’épargne publique doivent en plus publier des résultats trimestriels
intercalaires et un rapport complementaire annuel extrêmement fourni dénomme « rapport 10 ».
Dans sa thèse de doctorat intitulé : normalisation comptable facteur d’accélération du développement
économique ; KINZONZI MVUTUKUDI NGINDU donne trois formes de présentation dont deux
émanant des associations d’experts comptables des chefs d’entreprises et des banquiers et le troisième
modèle ; celui de la SEC.

Présentation du bilan

1. Première forme de présentation


BILAN (volet I)
ACTIF
Disponibilités
a) Caisse
b) Banques
Effets à recevoir et débiteurs
3. Effets de clients en portefeuille (non échus)
5. Effets escomptés ou cédés avec endossement ou garantie
7. Clients débiteurs (non échus)
9. Effets de clients échus (valeur comptant)
11. Clients débiteurs, échus (valeur comptant)
A. Déduire
13. Provisions pour créances douteuses
15. Provisions pour escomptes frais de transport, rabais etc.
Stocks
17. Matières premières en stock
19. Produits en cours de fabrication
21. Livraison contractuelles non achevées
Moins acomptes pour les livraisons
23. Produits finis en stock
Autres actifs liquides (à désigner en détail)

Total de l’actif liquide (à l’exception de tous les investissements)


Portefeuille
25. Titres facilement réalisables sans inconvénients pour l’entreprise
27. Effets d’actionnaires, direction ou personnel
29. Soldes débiteurs des comptes d’actionnaires, direction ou personnel
Total de l’actif circulant
Immobilisation
31. Terrains d’exploitation
33. Bâtiments d’exploitation
35. Machines
37. Outillages et installations industrielles
39. Modèles et dessins
41. Mobilier et matériel de bureau
43. Autres immobilisations éventuelles (à désigner en détail)
A déduire
45. Amortissements
Total des immobilisations
Actif transitoire
47. Frais intérêt, assurances, impôts, etc. payés d’avance
Autres actifs (49)
TOTAL DE L’ACTIF

A l’actif la présentation est faite selon l’ordre de liquidité décroissante, tandis qu’au passif elle l’est
par ordre d’exigibilité décroissante.
53

Les postes sont spécifiés selon qu’ils concernent des sociétés de capitaux ou des sociétés de personnes
c'est-à-dire ce modèle comporte aussi bien les comptes des sociétés des capitaux, que des sociétés des
personnes et d’entreprises individuelles.

BILAN (Volet II)

Passif
Effets à payer et créditeurs
Effets à payer relatifs à des achats de marchandises ou matières premières
4. billets à ordre relatifs à des achats de marchandises ou matériels premières
6. billet à ordre relatifs à des découverts bancaires
8. billets à ordre par des courtiers
10. billets à ordre relatifs à des acquisitions d’immobilisation
12. billets à ordre en faveur d’actionnaires, directeurs ou employés
Créditeurs non gagés
14
16
18. dettes en comptes courants envers les actionnaires la direction ou le personnel
Dettes gagées
20 a) effets escomptes ou cédés avec endossements ou garantie (contrepartie)
20 b) créances escomptes ou cédés avec endossements ou garantie (contre partie)
20 c) dettes obligataires, gagées par les stocks
20 d) dettes obligations gagées par le dépôt de valeur mobilières comme garantie
accessoire
22. passif transitoire (intérêts, impôts, salaires, etc)
Autres passifs exigibles courants (à désigner en détail)
……………………………………………………….
……………………………………………………….
Total des exigibles courantes
Dettes à long terme
24. dettes hypothécaires sur terrains et bâtiment d’exploitation
26. Dettes hypothécaires sur autres immobilisations (échéances)
28. dettes gagées sur machines ou installations (échéance)
30. emprunts obligatoires (échéances)
32. autre passif à long terme (à désigner en détail)
………………………………………………………..
……………………………………………………….
Total des exigibilités
Valeur nette :
34. Dans le cas d’une société anonymes
a) actions de priorité (moins celles en portefeuille)
b) actions ordinaires (moins celles en portefeuille)
c) réserves et bénéfices non distribués
A déduire
d) valeur comptable du goodwill
e) pertes
36. dans le cas d’une firme individuelle ou d’une société de personnes
a) capital
b) bénéfices non distribués ou déficit
Total du passif

A l’actif la présentation est faite selon l’ordre de liquidité décroissante, tandis qu’au passif elle l’est
par ordre d’exigibilité décroissante.
Les postes sont spécifiés selon qu’ils concernent des sociétés de capitaux ou des sociétés de personnes
c'est-à-dire ce modèle comporte aussi bien les comptes des sociétés des capitaux, que des sociétés des
personnes et d’entreprises individuelles.

Les amortissements, en une seule rubrique diminutive d’actifs, et les provisions sont reprisent à l’actif.
Aucun accent n’est mis sur les comptes dits « d’ordre ».
54

Les plus values n’apparaissent dans les bilans que sous forme de réévaluation d’actif fixe, avec
enregistrement au passif du surplus en prolongement de capital.

2. Deuxième forme de présentation

Group Group description Description des classes


classes
100-199 ASSETS Actif
100-160 CURRENTS ASSETS Disponible et réalisable
100-119 Cash Caisses et banques
120-129 Marketable securities Portefeuille titres
130-149 Accounts receibalvle Comptes à recevoir
150-159 Inventories Stocks
160 Prepaid expenses Frais payes anticipativement ou d’avance
161-179 NON CURRENT ASSET Réalisable à moyen ou long terme
161-169 Other assets Autres actifs
170-179 Investment in subsidiairies Participation dans filiales
180-189 PROPERTY, PLANT AND EQUIPMENT Immobilises
180-181 Land Terrains
182-183 Building and improvements Bâtiments et améliorations
184-188 Equipment Installation, machine et équipement
189 Construction un progres Travaux en cours
190-199 INTAGIBLE ASSETS Actifs immatériels
200-299 LIABILITÉÉS Passif
200-269 CURRENT LIALBILITIES Exigible à court et moyen terme
200-209 Bank loans and overdrafts Prêt bancaires et découverts
210-219 Account payable trade Fournisseurs
220-229 Intercompany payables Sociétés affiliées
230-239 Salary and wages accrues Appointements, salaire et retenues
240-249 Provision for taxation on income Provision fiscale
250-259 Other liabilities Créditeurs divers et frais accrus
260-269 CURRENT PORTION LONG TERME Partie « court terme de cette » long terme
270-289 DEBT Exigible à long terme
270 NON CURRENT LIABILITIES Dette à long terme
271 Long term debt interlake - Sans garantie
290-299 Mortgage - Hypothèque
290 SHAREHOLDER’EQUITY Fonds propres
291-299 Share capital Capital
300-319 Retanded earnings Reserves et bénéfice réporté
320-329 GROSS SALES LESS RETURNS Ventes brutes moins retours
330-339 DISCOUNT ALLOWED Escomptes allouées
340-369 FREIGHT Frais de transport
COST OF SALES Prix de revient des ventes

a) Le compte de résultat (income statement)

L’income statement combine en un seul document le compte d’exploitation et le compte de perte et


profits.
Les charges et les produits apparaissent classés synthétiquement et non selon leur nature, mais selon
un critère fonctionnel, c'est-à-dire selon le domaine dont il rélève dissociant ainsi nettement les
indications fournies quant à l’efficacité de l’entreprise dans son activité courante (industrielle et ou
commerciale) et les effets de ses opérations financières (emprunts, prêts, change, investissements en
porte feuille et placements).
En outre il s’agit d’une présentation sous forme de liste et non sous forme de compte cette liste se
présente comme suit :
55

Compte de résultat (Income statement)

1. Net sales 1. Ventes nettes ou chiffre d’affaires


2. Cost and expenses 2. Coûts et charges
- Cost of sales - coûts des marchandises/PF vendus
- Seling expenses - frais de vente
- Administrative and general expenses - frais administratifs et frais généraux
- Labor and materials - rémunérations et intermédiaires
- Depreciation Dotations aux amortissements et provision
3. Net operating income (N.O.I) or earning 3. Résultat net d’exploitation
+ Investment income + revenues d’investissements (produits
+ Others financiers)
-Intérêt and financery expenses + autres revenues (autres produits)
- Intérêts (charges financiers)
4. Earning before taxes (E.B.T) 4. Résultat net avant impôt
-Income taxes - Impôt sur les bénéfices
5. Net income after taxes (N.I) 5. Résultat net après impôt

Il est à noter que le compte d’exploitation et de pertes et profits (Statement of profit and less) plus
détaillé se présente comme suit :
56

COMPTE D’EXPLOITATION ET DE PERTES ET PROFITS


Période du…………………………………………………..
Ventes brutes
Retours, rabais, etc
Ventes nettes
Prix de revient des ventes
Consommation de matières
Main d’ouvre directe
Frais d’exploitation
TOTAL
Bénéfice brut sur vente
A déduire
Frais de vente
Frais généraux
Frais administratifs
TOTAL
Bénéfice net sur vente
Autres produits
Intérêts
Escomptes
Commissions
Produits de placements
Recouvrement de pertes antérieures
TOTAL
Bénéfice brut
A déduire des produits
Intérêts
Escomptes
Créances douteuses
Amortissement sur immobilisation
Dépréciation sur stock
Autres charges (à détailler)
TOTAL
Bénéfice net
A déduire le dividende
Actions privilégiées taux…
Actions ordinaires, taux
TOTAL
Bénéfice (ou perte) net de la période
Réserves et bénéfices non distribués à la fin de l’exercice précèdent
Réserves et bénéfices suivant bilan

c. Les modèles SEC ou SX des états financiers

Rappelons qu’il s’agit des formes de présentation imposés pour obtenir la cotation des actions à la
bourse de new york, par la sécurities and exchange commission (SEC ou SX = commission des
valeurs boursières).

1. Le bilan SEC Ou SX

1°) par le titre sous lequel est désigne chacune de ses deux parties à savoir : « actifs et autres débits »
d’une part et « passif, capital et surplus », d’autre part au lieu de la terminologie classique actif passif.
57

2°) par le numérotage continu de l’ensemble des postes de l’actif et du passif,


3°) par la présence à l’actif des amortissements et des provisions relatives aux effets et créances
commerciaux et dont le montant vient en déduction des postes correspondants.

2. Le compte de profits et pertes SEC ou SX

Il comprend en même temps ce que la terminologie française désignait sous le nom de « compte
d’exploitation » et présente une plus grande originalité que le bilan.
En effet, ce compte se caractérisé par un numérotage spécial alphanumérique (2A, 28) des rubriques
ou par un regroupement numérique de celles-ci (rubrique 11, 12, 13, etc) dont certaines sont déduites
des autres.
Dans la structure de ce compte on y distingue :
1°) L’exploitation industrielle ou commerciale de l’activité financière (encaissement d’intérêts ou de
dividendes, bénéfices ou pertes sur valeurs). L’activité financière concerne l’acquisition des titres de
participation dans les entreprises industrielles ou commerciales et l’émission des obligations souscrites
par ces entreprises.
2°) Les recettes et les dépenses afférentes d’une part opérations réalisées entre la société mère et ses
filiales, et d’autre part aux autres opérations
3°) Les ventes à tempérament des autres transactions et dont la base de comptabilisation doit être
appliquée
4°) Le cout des marchandises vendues, les dépenses d’exploitation, les dépenses générales
commerciales et administratives
5°) Le bénéfice avant la constitution des provisions pour impôts, du résultat net
6°) Les pertes et profits réalisés entre société mère et filiales.
58

D’une manière générale dans les bilans des entreprises américaines à l’actif les éléments sont classés
selon le degré décroissant de leur liquidité et au passif selon le degré décroissant de leur exigibilité
voici à titre d’exemple le bilan de la société Philip Morris établit en 31 Décembre1996.
BALANCE SHEET OF PHILIP MORRIS
Cash 240.000
Marketable securities receivable 4.466.000
Inventories 9.002.000
Raw materials 4.143.000
Work in progress finish goods 3.005.000
Notes receivable after currents assets 1.482.000
Total current assets 15.190.000
Property plant and equipment 19.972.000
Accumated depreciation -8.221.000
Net property plan and equipment 11.751.000
Investement and advance to subside other current assets 5.917.000
Deffered charges intangables
(= Regulations d’actifs) 18.998.000
Deposits and other assets (Autres actifs)
3.015.000
Total non current assets 39.681.000
Total assets 54.871.000
Notes payables (effets à payer) 260.000
Accounts payables (Fournisseurs et charges à payer) 409.000
Current long terme debt (dette obligateur)
Current port cap leases 1.846.000
Accrue expenses
Incomes taxes 7.105.000
Other current liabilities 1.269.000
978.000

Total current liabilities 14.867.000


Mortgages (Dettes hypothécaires) 731.000
Long term debt 11.827.000
Other long term liabilities 13.228.000
Total non current liabilities long term deb 25.786.000
Total liabilities 40.653.000
Common stock net (Valeur nette d’actions) 935.000
Retained earning (Bénéfices à conserver) 22.478.000
Treasuy stock (Actions rachetées) - 9.387.000
Other equites (Autres réserves) 192.000
Shareholder equity (Fonds propres) 14.218.000
Total liabilities and net worth (= Total passif) 54.871.000

NB: Dans le calcul de l’actif circulant ou liquide on ne tient pas compte des matières premières et des
produits en cours de fabrication

4. Les G.A.A.P (Generally accepted accoutning principles)

Il s’agit des principes des comptabilités généralement admis et qui sont acceptés par toutes les
entreprises américaines bien que n’étant pas imposes d’une manière formelle.
Ce sont des conventions issues de l’usage et basées sur l’expérience dont le but est de fournir une
information pertinente et objective dans le cadre des moyens disponibles relatifs à la récolte et au
traitement de l’information. Ceux-ci peuvent être regroupés en 4 catégories à savoir :
1. Le principe de l’entité comptable (entity)
2. Les principes régissant les objectifs à atteindre
59

3. Les principes régissant la tenue des comptes


4. Les principes régissant la manière dont la comptabilité mesure les avoirs, les dettes et les
résultats.

4.1. Le principe de l’entité comptable

Ce principe veut qu’une entrepris soit considérée comme une entité séparée et distincte des personnes
qui ont fournies fonds.

4.2. Les principes régissant les objectifs à atteindre

1°) le principe de pertinence (relevance principale)


Suivant ce principe, les méthodes choisies dans la récolte et le traitement de l’information doivent être
pertinentes dans ce sens qu’elles doivent fournir une information permettant à l’utilisation de prendre
des décisions adéquates pour lesquelles il a besoin de cette information.
En effet en vertu de ce principe, la comptabilité doit fournir une image fidèle de l’entreprise, une
image fidèle de la structure de son patrimoine et une image fidèle de ses performances (production
vendue en quantités et en valeur rentabilités, etc).
Pour ce faire le principe de pertinence implique le respect des sous principes de divulgation intégrale
et de ponctualité des informations (ful disclosure and tiime liness principles).
Le principe de divulgation intégrale des informations veut que l’information comptable soit fournie
d’une manière complète, de fayon a permettre la prise des décisions en toute connaissance de cause.
C’est pour cela que les données chiffres publiées seront le cas échéant complétées par des notes
explicatives ou annexes.
Aux Etats unis, l’avis général impose que tous les états financiers donnent les informations sur les
méthodes comptables utilisées et sur les changements intervenus. C’est en vertu de ce principe que la
compensation entre les éléments d’actif et de passif, entre les charges et les produits est interdite, car il
faut une divulgation intégrale de l’information.
Suivant le principe de ponctualité, la comptabilité doit fournir à temps les informations nécessaires,
c'est-à-dire au moment où on en a les plus besoin pour prendre des décisions.
Il est à noter qu’une information n’a de valeur dans la mesure où elle atteint l’utilisateur en temps
utile, car c’est à cette condition qu’elle peut servir de base à la prise d’une décision.
2° le principe d’objective (objectivity principle)
Ce principe n’est pas clairement défini dans la littérature comptable américaine et implique le
caractère vérifiable et de vérité de l’information comptable.
Le caractère vérifiable de l’information (verifiability principle)
Comme on le sait, le comptable procède aux enregistrement dans le livre journal ou dans les journaux
auxilaires à partir des pièces justificatives qui l’informent des mouvements des valeurs survenues mais
qui donnent aussi à la comptabilité son caractère probant et dans une certaine même son caractère
objectif.
Il importe de souligner qu’une information est censée être objective lorsque l’instrument de mesure (=
une pièce justificative) utilisée pour l’enregistrer est indépendante de la personne qui l’utilise, ce qui
est le cas du produit d’une vente enregistrée sur base d’une facture de vente.
Mais tous les problèmes d’évaluation ne se posent pas d’une façon aussi simple (cas par exemple de
l’évaluation des pertes subies par les biens immobilisés, des sorties de stocks, etc).
Pour de tels cas on préfère recourir à un consensus d’experts qualifies quant à la méthode à utiliser. Le
principe de vérifiabilité est complète par celui de vérité de l’information.
En effet, une méthode peut donner une information objectivement vraie mais qui n’est pas
nécessairement l’expression de la vérité économique, ce qui serait le cas lorsque celle-ci n’est pas
utilisée avec bonne foi ou est tout simplement imposée par l’Etat par exemple. C’est pour cela que le
principe de vérité de l’information comptable veut que méthodes choisies ne soient pas gauchies à la
base pour donner une information vraie.
3° le principe de faisabilité (feasibility principle)
Les principes régissant les objectifs, a atteindre par la comptabilité doivent être appliqués sans qu’il en
résulte pour l’entreprise des procédures complexes et des coûts excessifs. En d’autres termes, les
principes choisis devraient être appliqués sans trop de problèmes.
60

4.3. Les principes régissant la tenue des comptes

Dans ce contexte il y a lieu de mentionner les principes que nous connaissons déjà à savoir :
1°) le principe de la partie double (duel entry principle) qui consiste à enregistrer dans deux comptes
au moins, les modifications de la situation du patrimoine de l’entreprise.
2°) le principe de continuité de l’exploitation (going concera principle)
3°) le principe d’uniformité des méthodes dans le temps qui ne doivent pas changer d’un exercice à
l’autre ainsi que la terminologie utilisée.
NB : une modification des méthodes d’enregistrement devrait faire l’objet d’une mention spéciale
dans le rapport annexe aux états financiers avec la description des effets que cette modification a eu
sur le compte des résultats et le bilan.
Le principe d’uniformité (uniformity principle)
C’est le principe selon lesquelles états financiers doivent être établis en respectant les principes
généralement admis ou les mêmes règles si on veut en faciliter la compréhension et permettre des
comparaisons inter-entreprises.

4.4. Les principes régissant la manière dont la comptabilité mesure les avoirs, les dettes
et les résultats

1°) utilisation de la monnaie


Toutes les opérations enregistrés en comptabilité sont exprimés en unité monétaire, un dénominateur
commun qui permet d’addition des avoirs et des dettes.
2°) principe de coût historique
Les biens et les dettes sont enregistrées en comptabilité à leurs valeurs d’acquisition (en ce qui
concerne les biens) et à leurs valeurs nominales (en ce qui concerne les dettes) à la date de ces
éléments.
La réévaluation des valeurs immobilisée permet de déroger à ce principe.
3°) le principe de prudence (conservation)
Ce principe veut que on prenne en compte les pertes pribalbes et que l’on n’enregistre pas les produits
incertains.
4°) le principe de réalisation (rélization principle au principe d’imputation)
Ce principe détermine le moment auquel un produit doit être réalise, qui peut être celui de la vente, de
la facturation ou de la livraison. Ce moment détermine l’exercice comptable auquel se rapporte le
produit concerne et qui en correspond pas nécessairement a celui de l’encaissement.
D’une manière générale, les produits sont comptabilités a fur et à mesure qu’ils sont acquis et non lors
de leurs encaissement c'est-à-dire ils sont imputés à l’exercice auquel ils se rapportent et il en est de
même des charges.
5°) correspondance des produits et des charges (matching)
Ce principe veut que l’on établie une relation entre les charges entra tness par une suite de transactions
exécutées pendant un exercice comptable donne et les produits relatifs à ces mêmes transactions et non
le contraire, car un produit est en principe appliqué à l’exercice pendant lequel il a été acquis. On
pourra dès lors, par comparaison des produits et des charges d’un exercice, dégager le résultat de cet
exercice.
6°) le principe de l’important relative
Ce principe recommande de simplifier la récolte et l’enregistrement de toute information susceptible
de modifier le jugement qui sera porte en s’appuyant sur les états comptables.
C’est ainsi que l’on va procéder périodiquement et non pas tous les jours à la récolte des dépenses de
photocopie que l’on va enregistrer directement comme charges, que l’on va récolter certaines
fournitures, alors qu’elles n’ont pas encore été consommées. Ce principe est en rapport avec le
principe de pertinence.

II.3. CARACTERE MONISTE DE LA COMPTABILITE ANGLO-SAXONNE ET EXERCICE


D’APPLICATION

1. Caractère moniste de la comptabilité anglo-saxonne


61

Rappelons que cette comptabilité se caractérise fondamentalement par un système d’enregistrement


unique, c'est-à-dire qui comprend le calcul des coûts de production et qui suit en continu les
différentes phases du cycle d’exploitation grâce à la technique de l’inventaire permanent.
A une entreprise qui vient d’être créées, ces phases comprennent :
1°) la phase de financement
2°) La phase de l’investissement
3°) La phase de l’approvisionnement
4°) La phase de l’embauche du personnel
5°) La phase de la production
6°) La phase du stockage des produits finis
7°) La phase de la vente
8°) La phase du transport et de la consommation
9°) La phase de l’encaissement des créances et de règlement des dettes

2. Exercice d’application
Monsieur x, un citoyen américain décide d’exercer un commerce et place à cet effet 10.200 USD dans
une banque dont un emprunt bancaire de 7.200 USD au taux d’intérêt de 1% (= phase de
financement).
Monsieur X achète un terrain pour 5.000 USD et des équipements industriels pour 4.800 USD (=
phase de l’investissement).
Il achète des matières premières pour 220 USD (= phase d’approvisionnement)
Pour exécuter la première commande il utilise des matières premières pour 180 USD ? paye des
services extérieurs pour 60 USD contracte des dettes sociales pour 620 USD et constate
l’amortissement annuel des équipements pour 40 USD (phase de fabrication).
La commande terminée les produits sont mis en stock (phase de stockage).
Il vend à 880 USD des produits dont le coût de production moyen est de 600 USD (phase de vente).
Les frais de transport à supporter sur cette vente est de 40 USD (= phase de transport de la
commercialisation).
Les clients s’acquittent de leurs créances, soit 800 USD (= phase d’encaissement) monsieur x paye des
dettes sociales et envers ses fournisseurs (= phase de règlement des dettes).
Il constate les charges d’intérêt et d’impôts à payer, ces derniers au taux d’imposition de 40%.
Toutes les charges supportées sont virées au débit du compte ventes en vue de la détermination du
bénéfice réalisé qui est viré au crédit du compte de résultat.
Passez les écritures de ces opérations dans la comptabilité de Monsieur X sachant qu’il s’agit d’une
comptabilité de type moniste et que chaque entreprise dispose de son propre plan comptable.
62

a) Journal de l’entreprise de monsieur x

1°) Banque 10.200


à Capital 3.000
à Emprunt bancaire 7.200
Apport du capital et emprunt bancaire
______________________ Phase 2 ___________________
2°) Terrain 5.000
Equipements 4.800
à Banque 9.800
Achat du terrain et d’équipements
_____________________ Phase 3 ___________________
3°) Stock de matières premières 220
à Banque 220
Achat des matières premières
____________________ Phase 4 ____________________
4°) Stock de productions en cours 900
à Stock de matières 180
à Banque 60
à Dettes sociales 620
à Amortissements des équipements 40
Commencement de la commande n°1
______________________ Phase 5 ___________________
5°) Stock de produits finis 900
à Stock de produits en cours 900
Mise en stock des produits finis
______________________ Phase 6 ___________________
6°) Coût de production des produits vendus 600
à Stock des produits finis 600
Sorties pour la vente au coût de production de 2/3 de la
commande
_____________________ Phase 7 ____________________
7°) Créances clients 880
à Ventes 880
Vente de 2/3 des produits au PV
____________________ Phase 8 _____________________
8°) Coûts commerciaux 40
à Fournisseurs 40
Frais de vente à payer
___________________ Phase 9 ____________________
9°) Banque 880
à Créances clients 880
Règlement des créances
___________________ Phase 10 _____________________
10°) Dettes sociales 620
Dettes fournisseurs 40
à Banque 660
Paiement de dettes
______________________ Phase 11 __________________
11°) Charges d’intérêt (1% de 7.200$) 72
Charges d’impôt (40% de 168$) 67
à Banque 139
Règlement d’impôt et d’intérêts
63

A Bilan initial P
Banque : 10.200 Emprunt : 7.200
Capital : 3.000

10.200 10.200

D Compte vente C A Bilan final B


600 880 Banque 201 Prêt bancaire :7.200
40 Stock MP 40
72 Stock PF 300
67 Terrain 5.000 Capital 3.000
Equipement 4.760 Résultat 101
Sc : 101
880 880 10.301 10.301
64

CHAPITRE III. NORMALISATION COMPTABLE EN BELGIQUE

III.1. Historique

La normalisation comptable en Belgique est passée par les étapes essentielles suivantes :
1°) Pendant la 1ère guerre mondiale, un plan comptable de type moniste est élaborée par une
commission constitué par le comité national belge de l’organisation scientifique (CNBOS). C’est le
plan CNBOS dont le classement par destination des dépenses et des produits rendait difficile la
normalisation comptable au niveau nationale.
2°) En 1921, le professeur Hector Blairon élaboré un plan comptable toujours de type moniste
et qui a exercé une grande influence sur ses confrères et qui fut utilisé par des nombreux disciples
formés par lui-même
3°) En 1936, un plan comptable des banques de dépôts est rendu obligatoires pour ces
institutions
4°) En 1944, le CNBOS élabore des propositions ayant pour but l’unification des méthodes
comptabilité et le calcul des prix de revient en s’inspirant largement du plan Blairon
5°) Vers la même période, il y aura le plan Raymond Mayer que d’autres techniciens vont
préférer. Ce plan était un essai de synthèse du plan Blairon et du plan comptable général français de
1947.
Le plan de Raymonde Mayer se distingue cependant du plan Blairon par la séparation entre la
comptabilité générale et la comptabilité analytique dont le lien est établi par l’intermédiaire des
comptes réfléchis, comme dans le plan comptable français de 1957.
6°) En 1946, trois associations belges du secteur de l’industrie textile conviennent sur la
manière de calculer le prix de revient
7°) En 1962, la commission des techniciens comptables du collège des experts comptables
de Belgique (CNECB) élabora un plan comptable général qui sera retouché en 1972 et qui n’était pas
obligatoire bien qu’ayant été adopté par le conseil général de l’économie.
8°) Le 08/10/1976 est crée par arrêté royal une commission nationale de normes comptables
qui a élaboré le plan comptable belge minimum normalisé en vigueur aujourd’hui et qui est de type
dualiste.
Ce plan est imposé à toutes les grandes entreprises c'est-à-dire celles dont le chiffre d’affaires annuel
dépasse 50.000.000 FB le total actif et passif du bilan dépasse 25.000.000 FB et qui occupent plus de
50 travailleurs.

III.2. Le plan comptable belge minimum normalisé (PCBMN)

III.2.1. Généralités

1. La teneur ou le contenu du plan comptable

Suivant l’arrêté royal du 07/03/1978 ce plan contient :


1°) La législation ou la loi comptable instaurant le PCBMN
2°) Les règles et les principes d’évaluation et de comptabilisation qui sont définis dans la
législation ou la loi comptable
3°) Un classement rationnel des comptes comportant une codification et des intitulés des
comptes
4°) Les modèles de tableaux de synthèse
5°) Les dispositions simplifiées pour les petites et moyennes entreprises qui n’entrent pas dans
le champ d’application du PCBMN

2. Quelques dispositions et principes généraux du PCBMN

Les plus importants qui se retrouvent dans beaucoup de plan comptable en général et dans le PCGC en
particulier sont les suivants :
1°) toute comptabilité est tenue selon un système de livres et de comptes et conformément aux règles
de la comptabilité en partie double
65

2°) les opérations sont inscrites sans retard, de manière complète et fidèle et par ordre de dates soit
dans un livre journal, sont dans un journal auxiliaire unique subdivisé en journaux spécialisés
3°) toute écriture s’appuie sur une pièce justificative datée et porte une indice de référence.
4°) toute entreprise procède une fois l’an au moins, avec bonne foi et prudence à un inventaire complet
de son patrimoine.
5°) les livres sont tenus par ordre de dates sans blancs ni lacunes. En cas de rectification, l’écriture
primaire doit rester lisible
6°) le plan comptable de l’entreprise doit être élaboré sur base du PCBMN
7°) les comptes annuels sont établis selon les contenus et présentations imposés par l’arrêté royal du
12/09/1983
8°) la présentation des comptes doit être identique d’une année à l’autre
9°) le bilan est établi après répartition, c'est-à-dire compte tenu des décisions d’affectation du solde du
résultat de l’exercice et du résultat reporté.
10°) par amortissement on entend les montants pris en charge par le compte de résultat, relatifs aux
frais d’établissement et aux immobilisation incorporelles et corporelles dont l’utilisation est limitée
dans le temps, en vue soit à répartir le montant de ces frais d’établissement et le coût d’acquisition
éventuellement réévalué, de ces immobilisations sur leur durée d’utilité ou d’utilisation probable, soit
de prendre en charge ces frais et ces coûts au moment où ils sont exposés.
11°) par réduction de valeur on entend les abattements apportés aux prix d’acquisition des éléments de
l’actif autres que ceux visés à l’alinéa précédente et destiné à tenir compte de la dépréciation,
définitive ou non, de ces dernières à la date de clôture de l’exercice.
Les amortissements et les réductions de valeur cumulés sont déduits des postes de l’actif auxquels ils
sont afférents.

3. Les règles d’évaluation

Celles-ci sont également contenues dans l’arrêté royale du 08 octobre 1976.


3.1. Principes

1°) Chaque entreprise détermine, par son organe d’administration, les règles d’évaluations applicables
lors des travaux d’inventaire compte tenu de ses caractéristiques propres. Celles-ci doivent être
identiques d’un exercice à l’autre.
2°) mais elles peuvent être adaptées à al suite d’une modification importante des activités de
l’entreprise de la structure de son patrimoine ou des circonstances économiques ou technologiques.
3°) Les évaluations, les amortissements les réductions de valeurs, les provisions pour risques et
charges et les autres provisions doivent répondre aux critères de prudences, de sincérité et de bonne
foi.
4°) Les amortissements, les réductions de valeurs et les provisions pour risques et charges doivent être
systématiquement constitués sur base des méthodes arrêtées par l’organe d’administration, ils ne
peuvent dépendre du résultat de l’exercice.
3.2. Prix d’acquisition

1°) Les éléments de l’actif sont évalués à leur prix d’acquisition


2°) Le prix d’acquisition comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires tels que les impôts non
récupérables et les frais de transport
3°) Le prix de revient de fabrication s’obtient en ajoutant aux prix d’acquisition des matières
premières, des matières consommables et des fournitures, les coûts directs de fabrication et la quote
part des coûts indirects de production
4°) Le prix d’apport correspond à la valeur conventionnelle des apports. Il ne comprend pas les impôts
et les frais relatifs à l’apport
Ces frais sont portés sous la rubrique « frais d’établissement » si ceux-ci ne sont pas entièrement
imputés au résultat de l’exercice au cours duquel l’apport a été effectué. Il en est de même ici en RDC
où les droits d’enregistrement et les frais de publication, spéciales sur l’apport d’une entreprise
existence ou d’un brevet, ne sont pas ajoutés à la valeur d’apport de ces éléments mais sont considérés
comme frais d’établissement.
66

3.3. Règles particulières

1°) Les frais d’établissement ne sont portés à l’actif que s’ils ne sont pas prix en charge durant
l’exercice au cours duquel ils sont exposés.
2°) Les immobilisations détenues dans le cadre de contrat d’emphytéose ou de leasing (de location
financement) figurent à l’actif à une valeur en capital reconstituée obtenue par la sommation des
versements échelonnés sur la durée du contrat.
Cette même valeur doit également figure au passif, au crédit du compte « dettes d’emphytéose ou de
location financement ».
3°) A la date de clôture, les valeurs d’exploitations sont évaluées à leur prix d’acquisition ou au prix
de marché lorsque ce dernier prix est inférieur.
4°) Les frais d’établissement sont amortis au taux de 20%
5°) L’amortissement des intérêts intercalaires peut prendre cours à la date de mise en exploitation
effective des immobilisations auxquelles ils sont afférents.
6°) Les immobilisations corporelles et incorporelles dont l’utilisation est limitée dans le temps font
l’objet d’un plan d’amortissement suivant les méthodes arrêtées par l’organe d’administration.
Celles-ci peuvent notamment faire l’objet d’un plan d’amortissement accéléré conformément aux
dispositions fiscales en la matière.
7°) Les immobilisations corporelles et incorporelles dont l’utilisation n’est pas limitée dans le temps
ne font l’objet de réductions de valeur qu’en cas de moins value ou de dépréciation durable.

III.2.2. La liste des comptes

1. Fonds propres, provisions pour risque Actif Passif


et charges et dettes à plus d’un an
10. Capital
100 Capital souscrit I
101 capital non appelé (-) I.A

11. Primes d’émissions II


12. Plus values de réévaluation

120 Plus values de réévaluation sur III


Immobilisations incorporelles
121 Plus values de réévaluation
sur immobilisation corporelles
122 Plus value de réévaluation sur immobilisation
financiers
123 Plus values de réévaluation sur stocks
124 Reprises de réduction de valeur sur
placements de trésorerie
13. Réserves IV
130 Réserve légale IV.A
131 Réserves indisponibles IV.B
1310 Réserve pour actions propres IV.B.1.
1311 Autres réserves indisponibles IV.B.2.
132 Réserves immunisées IV.C
133 Réserve disponibles IV.D.
14. Bénéfice ou perte reporté
140. Bénéfice reporté V
141 Perte reportée
15. Subsides en capital VI
16. Provisions et impôts différents VII
160 Provisions pour pensions et obligations similaires VII.A
161 Provisions pour charges fiscales VII.B
162 Provisions pour grosses réparations et VII.C
67

gros entretien
163-165 Provisions pour autres risques et charges VII.D
168 Impôts différés VII.B
1680 Impôts différés afférents à des subsides
en capital
1681 Impôts différents à des plus values
réalisées sur immobilisations incorporelles
1682 Impôts différés afférents à des plus values
réalisées sur immobilisations corporelles
1687 Impôts différés afférents à des plus values
réalisées sur titres émis par le secteur public belge
1688 Impôts différés étrangers
17. Dettes à plus d’un an VIII
170 Emprunt obligation subordonnées VIII.A.1
1700 Convertibles
1701 Non convertibles
171 Emprunts obligatoires non subordonnées VIII.A.2
1710 Convertibles
1711 Non convertibles
172 Dettes de location financement VIII.A.3
et assimilées
173 Etablissements de crédit VIII.A.4
1730 Dettes en compte
1731 Promesses
1732 Crédits d’acceptation
174 Autres emprunts VIII.A.5.
175 Dettes commerciales VIII.B
1750 Fournisseurs VIII.B.1
1751 Effets à payer VIII.B.2
176 Acomptes reçus sur commandes VIII.C
178 Cautionnements reçus en numéraire VIII.D
179 Dettes diverses VIII.D
2. Frais d’établissement, actifs immobilisés et
Créances à plus d’un an
20 Frais d’établissement I
200 Frais de constitution et
d’augmentation de capital
201 Frais d’émission d’emprunts
202 Autres frais d’établissement
204 Frais de restructuration
21 Immobilisations incorporelles II
210 Frais de recherche et de développement
211 Concessions, brevets, licences, savoir faire
marques et droit similaires
212 Goodwill
213 Acomptes versés
22 Terrains et constructions III.A.
220 Terrains
221 Constructions
222 Terrains bâtis
223 Autres droits réels sur des immeubles
23. Installations, machines et outillage III.B
24. Mobilier et matériel roulant III.C
25 Immobilisation détenues en location III.D
financement et droits similaires
250 Terrains et constructions
68

251 Installations, machines et outillage


252 Mobilier et matériel roulant
26. Autres immobilisation corporelles III.E
27 Immobilisation corporelles en
cours et acomptes versés III.F
28 Immobilisation financières IV.
280 Participations dans des entreprises liées
2800 Valeur d’acquisition
2801 Montants non appelés (moins)
2808 Plus values actées
2809 Réductions de valeur actées (-)
281 Créances sur des entreprises liées IV.A2
2810 Créances en compte
2811 Effets à recevoir
2812 Titres à revenu fixe
2817 Créances douteuses
2819 Réductions de valeurs actées (-)
282 Participations dans des entreprises avec lesquelles IV.B.1.
il existe un lien de participation
2820 Valeur d’acquisition
2821 Montants non appelés (-)
2828 Plus values à recevoir
2829 Réductions de valeur actée (-)
283 Créances sur des entreprises avec lesquelles il existe
un lien de participation IV.B.2
2830 Créances en compte
2831 Effets à recevoir
2832 Titres à revenu fixe 2873 créances douteuses
2839 Réductions de valeurs actées (-)
284 Autres actions et prats IV.C.1
2840 Valeur d’acquisition
2841 Montant non appelés (-)
2848 Plus values actées
2849 Réductions de valeur actée (-)
285 Autres créances
2850 Créances en compte
2851 Effets à recevoir
2852 Titres à revenu fixe
2857 Créances douteuses
2859 Réductions de valeur actées (-) IV.C.2
288 Cautionnements versés en numéraire
29. Créances à plus d’un an V
290 Créances commerciales V.A
2900 Clients
2901 Effets à recevoir
2906 Acomptes versés
2907 Créances douteuses
2909 Réductions de valeur actées (-)
291 autres créances V.B
2910 Créances en compte
2911 Effets à recevoir
2917 Créances douteuses
2919 Réductions de valeurs actées (-)
3. Stocks et commandes en cours d’exécution
30. Approvisionnement matières premières VI.A.1
300 Valeur d’acquisition
69

309 Réductions de valeur actées (-)


31 Approvisionnements fournitures VI.A.1.
310 Valeur d’acquisition
319 Réductions de valeur actées (-)
32. En cours de fabrication VI.A.2
320 Valeur d’acquisition
329 Réductions de valeur actées (-)
33. Produits finis VI.A.3.
330 Valeur d’acquisition
339 Réductions de valeur actées (-)
34 Marchandises VI.A.4
340 Valeur d’acquisition
349 Réductions de valeur actées (-)
35. Immeubles destinés à la vente VI.A.5.
350 Valeur d’acquisition
359 Réduction à valeur actées (-)
36. Acomptes versés sur achats pour stocks VI.A.6.
360 Acomptes versés
369 Réductions de valeur actes (-)
37. Commandes en cours d’exécution VI.B.
370 Valeur d’acquisition
371 Bénéfice pris en compte
379 Ductions de valeur actées (-)
4. Créances et dettes a un an au plus
40 Créances commerciales
400 Clients
401 Effets à recevoir VII.A. IX.C.1.
404 Produits à recevoir VII.A
406 Acomptes versés VII.A
407 Créances douteuses VII.A
409 Réductions de valeur actées (-) VII.A
41. Autres créances VII.B
410 Capital appelé, non versé
411 TVA à récupérer
412 Impôts et précomptes à récupérer
4120 à 4124 Impôts belges sur le résultat
4125 à 4127 Autres impôts et taxes belges
4128 Impôts et taxes étrangers
414 Produits à recevoir
416 Créances diverses
417 Créances douteuses
418 Cautionnements versés en numéraire
419 Réductions de valeurs actées (-)
42. Dettes à plus d’un an échéant dans l’année (16) IX.A
(même subdivision que le compte 17)
43. Dettes financiers IX.B
430 Etablissements de crédit
emprunts en compte à terme fixe IX.B.1
431 Etablissement de crédit promesses
432 Etablissement de crédit d’acceptation IX.B.1.
433. Etablissement de crédit
dettes en compte courant (17) IX.B.1.
439 Autres emprunts
44. Dettes commerciales
440 Fournisseurs VII.A. IX.C.1
441 Effets à payer (18) IX.C.2
70

444. Factures à recevoir (19) IX.C.1.


45. Dettes fiscales, salariales et sociales
450 Dettes fiscales estimées IX.E.1.
4500 A 4504 Impôts belges sur le résultat
4505 A 4507 Autres impôts et taxes belges
4508 Impôts et taxes étrangers
451 TVA à payer IX.E.1
452 Impôts et taxes à payer IX.E.1.
4520 à 4524 Impôts belges sur le résultat
4525 à 4527 Autres impôts et taxes belges
4528 Impôts et taxes étrangers
453 Précomptes retenus IX.E.1
454 Office national de la sécurité sociale IX.E.2.
455 Rémunérations IX.E.2
456 Pécules de vacances IX.E.2
459 Autres dettes sociales IX.E.2
46. Acomptes reçus sur commandes IX.D
47. Dettes découlant de l’affectation du résultat IX.F
470 Dividendes et tantièmes d’exercices antérieurs
471 Dividendes de l’exercice
472 Tantièmes de l’exercice
473 Autres allocations
48. Dettes diverses IX.F
480 Obligations et coupons échus
488 Cautionnements reçus en numéraire
489 Autres dettes diverses
49. Comptes de régularisation et compte d’attente
490 Charges à reposer X
491 Produits acquis X
492 Charges à imputer X
493 Produits à reporter X
499 Comptes d’attente
5. Placements de trésorerie et valeurs disponibles
50. Actions propres
51. Actions et parts
510 Valeur d’acquisition
511 Montants non appelés (-)
519 Réductions de valeur actées (-)
52. Titres à revenu fixe
520 Valeur d’acquisition
529 Réduction de valeur actées (-)
53. Dépôts à terme
530 De plus d’un an
531 De plus d’un mois et à un an ou plus
532 D’un mois au plus
539. Déductions de valeur actées (-)
54. Valeurs échues à l’encaissement (-)
55. Etablissements de crédit (21)
550 à 559 Comptes ouverts auprès
des divers établissements, à subdiviser en :
…0 Comptes courants
…1 Chèques émis (-) (22)
…9 Réductions de valeur actées (-)
56. Office des chèques postaux
560 Compte courant
561 Chèques émis (-)(22)
71

57. Caisse
578 577 Caisses espèces
578 Caisses timbres
58. Virements internes
Charges Produits
6. CHARGES
60 Approvisionnement et marchandises II.A
600 Achats de matières premières II.A.1.
601 Achats de fournitures II.A.1.
602 Achats de services, travaux et études II.A.1.
603 Sous traitances générales II.A.1.
604 Achats de marchandises II.A.1
605 Achats d’immeubles destinés à la vente II.A.1.
608 Remises, ristournes et rabais obtenus (-) II.A.1.
609 Variation des stocks
6090 De matières premières
6091 De fournitures
6094 De marchandises
6095 Immeubles achetés destinées à la vente
61. Services et biens divers II.B
62. Rémunérations, charges sociales et pensions II.C.
620 Rémunérations et avantages sociaux directs
6200 Administrateurs ou gérants (25)
6201 Personnel de direction
6202 Employés
6203 Ouvriers
6204 Autres membres du personnel
621 Cotisations patronales d’assurances sociales
622 Primes patronales d’assurances sociales
623 Autres frais de personnel
624 Pensions de retraite et de survie
6240 Administrateur ou gérants (25)
6241 Personnel
63. Amortissements, réductions de valeur et provisions
pour risques et charges
630 Dotations aux amortissements et aux
réductions de valeur sur immobilisations II.D
6300 Dotations aux amortissements
sur frais d’établissement d’immobilisation
6301 Dotations aux amortissements
sur immobilisations incorporelles
6302 Dotations aux amortissements
sur immobilisations corporelles
6308 Dotations aux réductions de valeur
sur immobilisations incorporelles
6309 Dotation aux réductions de valeur
sur immobilisations corporelles
631 Réductions de valeur sur stocks II.E.
6310 Dotations
6311 Reprises (-)
632 Réductions de valeur sur commandes II.E.
en cours d’exécution
6320 Dotations
6321 Reprise (-)
633 Réductions de valeur sur créances II.E.
Commerciales à plus d’un an
72

6330 Dotations
6331 Reprises (-)
634 Réductions de valeur sur créances II.E
commerciales à plus d’un an
6340 Dotations
6341 Reprises (-)
635 Provisions pour pensions II.F.
et obligations similaires
6350 Dotations
6351 Utilisations et reprises (-)
636 Provisions pour grosses réparations II.F.
et gros entretien
6360 Dotations
6361 Utilisations et reprises (-)
637 Provisions pour autres risques et charges II.F.
6370 Dotations
6371 Utilisations et reprises (-)
Autres charges d’exploitation II.G.
640 Charges fiscales d’exploitation
641 Moins-values sur réalisations courantes
D’immobilisations corporelles
642 Moins-values sur réalisation de créances
Commerciales
643 à 648 Charges d’exploitations diverses
649 Charges d’exploitation portées à l’actif au titre
De frais de restructuration (-)
65. Charges financières
650 Charges des dettes V.
6500 Intérêts, commissions et frais V.A.
afférents aux dettes
6501 Amortissement des frais d’émission
D’emprunts et des primes de remboursement
6502 Autres charges des dettes
6503 Intérêts intercalaires portés à l’actif (-)
651 Réductions de valeur sur actifs circulants (26) V.B.
6510 Dotations
6511 Reprises (-)
652 Moins values sur réalisation d’actifs circulants (26) V.C.
653 Charges d’escompte de créances V.C.
654 Différences de change (27) V.C.
655 Ecarts de conversion des devises (27) V.C.
656 à 659 Charges financières diverses V.C.
66. Charges exceptionnelles VIII
660 Amortissements et réductions de valeur
exceptionnels (dotations) VIII.A.
6600 sur frais d’établissement
6601 sur immobilisations incorporelles
6602 sur immobilisations corporelles
661 Réductions de valeur sur immobilisations
Financières (dotations) VIII.B.
662 Provisions pour risques et charges
exceptionnelles (dotations) VIII.C.
663 Moins-values sur réalisations d’actifs immobilisés VIII.D.
664 à 668 Autres charges exceptionnelles VIII.E.
669 Charges exceptionnelles portées à l’actif au
Titre de frais de restructuration (-)
73

67. Impôts sur le résultat X.A


670 Impôts belges sur le résultat de l’exercice
6700 Impôts et précomptes dus ou versés
6701 Excédent de versements d’impôts et de précomptes
portés à l’actif (-)
6702 Charges fiscales estimées
671 Impôts belges sur le résultat d’exercices antérieurs
6710 Suppléments d’impôts dus ou versés
6711 Suppléments d’impôts estimés
6712 Provisions fiscales constituées
672 Impôts étrangers sur le résultat de l’exercice
673 Impôts étrangers sur le résultat d’exercice antérieurs
68. Transferts aux impôts différés et aux réserves immunisées
680 Transfert aux impôts différés IXbis(27bis)
689 Transferts aux réserves immunisées XII
69. Affectations et prélèvements
690 Perte reportée de l’exercice précédent
691 Affectations au capital et à la prime d’émission
692 Dotation aux réserves
6920 Dotation à la réserve légale
6921 Dotation aux autres réserves
69 Bénéfice à reporter
694 Rémunération du capital
695 Administrateurs ou gérants
696 Autres allocataires

7. Produits
70. Chiffre d’affaires I.A.
700 à 707 Ventes et prestations de services
708 Remises, ristournes et rabais accordés (-) (28)
71. Variation des stocks et des commandes en cours
d’exécution I.B.
712 Des en-cours de fabrication
713 Des produits finis
715 des immeubles construits destinés à la vente
7170 Valeur d’acquisition
7171 Bénéfice pris en compte
72. Production immobilisée I.C.
74. Autres produits d’exploitation I.D.
740 Subsides d’exploitation et montants compensatoires
741 Plus-values sur réalisations courantes
d’immobilisations corporelles
742 Plus values sur réalisation de créances commerciales
743 à 749 Produits d’exploitation divers
75. Produits financières IV
750 Produits des immobilisations financières IV.A
751 Produits des actifs circulants IV.B
752 Plus values sur réalisation d’actifs circulants IV.B
753 Subsides en capital et en intérêts IV.C
754 Différences de change IV.C
755 Ecarts de conversion des devises IV.C
756 à 759 Produits financiers divers IV.C
76. Produits exceptionnels VII
760 reprises d’amortissements et de réduction VII.A
de valeur
7600 sur immobilisation incorporelles
74

7601 sur immobilisation corporelles


761 Reprises de réductions de valeur
sur immobilisation financières VII.B
762 Reprise de provisions pour risques et
Charges exceptionnels VII.C
763 Plus values sur réalisation d’actifs immobilisés
764 à 769 autres produits exceptionnels
77. Régularisations d’impôts et reprises de provisions fiscales
771 Impôts belges sur le résultat
7710 Régularisation d’impôts du s ou versés
7711 Régularisation d’impôts estimés
7712 Reprises de provisions fiscales
773 Impôts étrangers sur le résultat
78. Prélèvements sur les impôts différés et sur les réserves immunisées
780 Prélèvements sur les impôts différés
781 Prélèvement sur les réserves immunisées
79. Affectations et prélèvements
790 Bénéfice reparlé de l’exercice précédent
791 Prélèvement sur le capital et les primes d’émission
792 Prélèvement sur les réserves
793 Perte à reporter
794 Intervention d’associés (ou du propriétaire) dans la perte

O. DROITS ET ENGAGEMENTS HORS BILAN


00. Garanties constituées par des tiers pour compte de l’entreprise
000 Créanciers de l’entreprise, bénéficiaires de garanties de tiers
001 Tiers constituants de garanties pour compte de l’entreprise
01. Garanties personnelles constituées pour compte de tiers
010 Débiteurs pour engagements sur effets en circulation
011 Créanciers d’engagement sur effets en circulation
0110 Effets cédés par l’entreprise sous son endos
0111 Autres engagements sur effets en circulation
012 Débiteurs pour autres garanties personnelles
013 Créanciers d’autres garanties personnelles
02. Garantie réelles constituées sur avoirs propres
020 Créanciers de l’entreprise, bénéficiaires de garanties réelles
021 Garanties réelles constituées pour compte propre
022 Créanciers de tiers, bénéficiaires de garanties réelles
023 Garanties réelles constituées pour compte de tiers
03. Garanties reçues
030 Dépôts statutaires
031 Déposants statutaires
032 Garanties reçues
033 Constituants de garanties
04. Biens et valeurs détenus par des tiers en leur non mais aux risques et profits de
l’entreprise
040 Tiers, détenteurs en leur nom mais aux risques
et profits de l’entreprise de biens et de valeurs
041 Biens et valeurs détenus par des tiers en leur
Nom mais aux risques et profits de l’entreprise
05. Engagements d’acquisition et de cession d’immobilisations
050 Engagements d’acquisition
051 Créanciers d’engagements d’acquisition
052 Débiteurs pour engagements de cession
053 Engagements de cession
06. Marches à terme
75

06 Marchandises achetées à terme à recevoir


061 Créanciers pour marchandises achetées à terme
062 Débiteurs pour marchandises vendues à terme
063 Marchandises vendues à terme à livrer
064 Devises achetées à terme à recevoir
065 Créanciers pour devises achetées à terme
066 Débiteurs pour devises vendue à terme
067 Devises vendues à terme à livrer
07. Biens et valeurs de tiers détenues par l’entreprise
070 Droits d’usage à long terme
0700 sur terrains et constructions
0701 sur installations, machines et outillage
0702 sur mobilier en matériel roulant
071 Créanciers de loyers et redevances
072 Biens et valeurs de tiers reçus en dépôts, en
consignation ou à façon
073 Commettant et déposants de biens et de valeurs
074 Biens et valeurs détenus pour
compte ou aux risques et profits de tiers
075 Créanciers de biens et valeurs
Détenus pour compte de tiers ou à leurs risques et profits
09. Droits et engagements divers

III.2.3. Présentation des états financiers

a. Présentation du bilan dans la comptabilité belge

Comme dans la comptabilité congolaise, à l’actif du bilan, les éléments sont classés par degré de
liquidité croissante et les éléments au passif par degré d’exigibilité croissante sauf que de chaque coté
le classement se termine par les comptes de régularisation.
Schématiquement, la structure du bilan dans la comptabilité belge se présente comme suit :
Actif bilan passif
I. Frais d’établissement I. Capital
II. Immobilisation incorporelles II. Primes d’émissions
III. Immobilisation corporelles III. Réserves
IV. Immobilisation financières IV. Report à nouveau
V. Créances à plan d’un an V. Plus values de réévaluation
VI. Stocks VI. Subsides reçus
VII. Créances à un an ou plus VII. Provisions pour risques et charges
VIII. Placements de trésorerie VIII. Dettes à plus d’un an
IX. Valeurs disponibles IX. Dettes d’un an ou plus
X. Comptes de régularisation X. Comptes de régularisation
76

Modèle du bilan dans la comptabilité belge

TVA C2
Compt Exercice Exercice précédent
(En milieu de francs)
1. BILAN APRES REPARTITION
ACTIF 20/28
ACTIFS IMMOBILISES 20
I. Frais d’établissement (annexe I)……….. 21
II. Immobilisation incorporelles (an II)…… 22/27
III. Immobilisation corporelles (an III)…….. 22
A. Terrains et constructions 23
B. Installations, machines et outillage 24
C. Mobilier et matériel roulant……… 25
D. Location financement et droits similaires
E. Autres immobilisation corporelles 26
F. Immobilisation en cours et acomptés 27
versés
IV. Immobilisation financières (an IV et V) 28
A. Entreprises liées 280/1
1. Participations 280
2. Créances 281
B. Autres entreprises avec lesquelles il 282/3
existe un lien de participation
1. Participations 282
2. Créances 283
C. Autres immobilisations financières 284/8
1. Actions et parts 284
2. Créances et cautionnements en 285/8
numéraire
ACTIFS CIRCULANTS 29/58
V. Créances à plus d’un an 29
A. Créances commerciales 290
B. Autres créances 291
VI. Stocks et commandes en cours d’exécution 3
A. Stocks
1. Approvisionnements 30/36
2. En cours de fabrication 30/31
3. Produits finis 32
4. Marchandises 33
5. Immeubles destinés à la vente 34
6. Acomptes versés 35
B. Commandes en cours d’exécution 36
VII. Créances à un an ou plus 37
A. Créances commerciales 40/41
B. Autres créances 40
VIII. Placements de trésorerie (an V et VI) 41
A. Actions propres 50/53
B. Autres placements 50
IX. Valeurs disponibles 51/53
X. Comptes de régularisation (an VII) 54/58
490/1
TOTAL DE L’ACTIF 20/58
77

Compt Exercice Exercice précédent


(en milieu de francs)
PASSIF
CAPITAUX PROPRES 10/15
I. Capital (an VIII) 10
A. Capital souscrit 100
B. Capital non souscrit 101
II. Primes d’émission 11
III. Plus values du réévaluation 12
IV. Réserves 13
A. Réserves 130
B. Réserves indisponibles 131
1. Pour actions propres 1310
2. Autres 1311
C. Réserves immunisées 132
D. Réserves disponibles 133
V. Bénéfice reporté 140
Perte reportée (-) 141
VI. Subside en capital 15

PROVISIONS ET IMPOTS DIFFERES 16


VII. A. Provisions pour risques et charges 160/5
1. Personne et obligations similaires 160
2. Charges fiscales 161
3. Grosses réparations et gros entretien 162
4. Autres risques et charges (an IX) 163/5
B. Impôts différés 168

DETTES
VIII. Dettes à plus d’un an (an X) 17/49
A. Dettes financières 17
1. Emprunts subordonnées 170/4
2. Emprunts obligataires non subordonné 170
3. Dettes de location financement et 171
assimilées 172
4. Etablissements de crédit 173
5. Autres emprunts 174
B. Dettes commerciales 175
1. Fournisseurs 1750
2. Effets à payer 1751
C. Acomptes reçus sur commandes 176
D. Autres dettes 178/9
IX. Dettes à un an ou plus (an X) 42/48
A. Dettes à plus d’un an échéant dans l’année 42
B. Dettes financières 43
1. Etablissements de crédit 430/8
2. Autres emprunts 439
C. Dettes commerciales 44
1. Fournisseurs 440/4
2. Effets à payer 441
D. Acomptes reçus sur commandes 46
E. Dettes fiscales, salariales et sociales 45
1. Impôts 450/3
2. Rémunérations et charges sociales 454/9
F. Autres dettes 47/48
X. Comptes de régularisation (an XI) 492/3
TOTAL DU PASSIF 10/49
78

NB : 1°) Les postes précédés d’un chiffre romain ou d’une lettre majuscule sont appelés « rubriques »
2°) Ceux précédés d’un chiffre arabe sont appelés « sous rubriques »
3°) Dans la comptabilité belge, le bilan n’est établi qu’après les écritures d’affectation de
résultat

Exercices d’application

La situation des comptes de bilan d’une entreprise belge se présente comme suit au 31 décembre n.
10. Capital 196.000 FB
121 Plus values de réévaluation 60.000 FB
13. Réserves 55.000 FB
140 Bénéfice reporte 35.000 FB
15. Subsides reçus en capital ’ 40.000 FB
16. Provisions pour risques et charges 38.000 FB
17. Dettes à plus d’un an 72.000 FB
20. Frais d’établissement 45.000 FB
21. Immobilisation incorporelles 18.000 FB
221 Constructions 120.000 FB
2219 Amortissements sur constructions -30.000 FB
24. Mobilier et matériel roulant 200.000 FB
249 Amortissements sur mobilier et matériel roulant - 80.000 FB
31 Approvisionnement fournitures 48.000 FB
349. Réductions de valeur sur stocks -10.000 FB
400 Clients 110.000 FB
407 Créances douteuses 80.000 FB
409 Réductions de valeurs actées -25.000 FB
4165 Emballages à rendre (créances diverses) 15.000 FB
430. Emprunts en compte à terme fixe 60.000 FB
440. Fournisseurs 94.000 FB
441. Effets à payer 49.000 FB
4893. Autres dettes (emballages consignés) 26.000 FB
490. Charges à reporter 16.000 FB
492. Charges à imputer 12.000 FB
550. Banque 78.000 FB
570 Caisse 52.000FB
79

2°) Présentation du bilan


Actif Codes Exercice Exercice Passif Codes Exercice Exercice
précédent précédent
Actifs immobilisés 20/28 273.000 Capitaux propres 10/15 386.000
I. Frais d’établissement 20 45.000 I. Capitaux 10 196.000
II. Immobilisations incorporelles 21 18.000 III. Plus values de réévaluation 121 60.000
III. Immobilisations corporelles 22/27 210.000 IV. Réserves 13 55.000
A. Terrains et constructions 22 90.000 V. Bénéfice reporté 140 35.000
B. Mobilier et matériel roulant 24 120.000 VI. Subsides reçus en capital 15 40.000
Provisions impôts différés 16 38.000
Actifs circulants 29/58 464.000 VII.A. Provisions pour risques et 16 38.000
VI. Stocks commandes en cours 3 138.000 charges
A. Stocks 30/36 138.000 Dettes 17/49 313.000
1. Approvisionnements 30/31 48.000 VIII. Dettes à plus d’un an 17 72.000
4. Marchandises 34 90.000 D. Autres dettes 178/9 72.000
VII. Créances à un an au plus 40/41 180.000 IX. Dettes à un an au plus 42/48 229.000
A. Créances commerciales 40 165.000 A.
B. Autres créances 41 15.000 B. Dettes financières 43 60.00
IX. Valeurs disponibles 54/58 130.000 1. Etablissements de crédits 430/8 60.000
XI. Comptes de régularisation 490/1 16.000 2. Autres emprunts 439 -
C. Dettes commerciales 44 143.000
1. Fournisseurs 440/4 94.000
2. Effets à payer 441 49.000
F. Autres dettes 47/48 26.000
X. Comptes de régularisation 492/3 12.000

Total de l’actif 20/58 737.000 Total du passif 10/49 737.000


80

b) détermination
en vertu de l’arrêté royal du 08 octobre 1976 ? les résultats sont subdivisés en :
1. Résultat d’exploitation = produits d’exploitation – charges d’exploitation
2. Résultat financier = produits financiers – charges financières
3. Résultat exceptionnel = produits exceptionnels – charges exceptionnels
4. Impôts = impôts de l’exercice – impôts de l’exercice précédentes - reprise
Sur la provision fiscale (ou charges fiscales estimées)
5. Résultat = (1+2+3) -4
Après la détermination de ce dernier résultat, on procède à son affectation et c’est seulement après
cette opération que le bilan est établi.
Il est à noter que les résultats peuvent être présentés sous forme de compte, ou sous forme de tableau
ou de liste.
L’élaboration de compte ou de cette liste se fait hors comptabilité c'est-à-dire seules les écritures de
report et d’affectation sont enregistrés dans les livres comptables.
De la sorte les comptes des classes 6 et 7 demeurent non soldés. En fait le résultat de l’exercice est
comptabilisé en classe 6 en cas de profit en classe 7 en cas de perte en prenant comme compte de
contre partie 140 bénéfice reporté ou 141 perte reportée.

L’affectation du résultat

Celle-ci doit nécessairement être faite puisque le bilan ne doit être établi qu’après cette opération les
comptes d’affectation sont les suivants :
690 perte reportée de l’exercice précédent
691 affectation au capital et à la prime d’émission
692 dotation aux réserves
693 bénéfice à reporter
694 rémunération du capital
695 administrateurs ou gérants
696 autres allocataires
790 bénéfice reporté de l’exercice précédent
791 prélèvement sur le capital et les primes d’émission
792 prélèvement sur les réserves
793 perte à reporter
794 intervention d’associées (ou du propriétaire)

b.1. Dans une entreprise individuelle


supposons qu’une entreprise individuelle réalise un bénéfice net après impôt de 1.430.088 FB.
Ce bénéfice sera reporté par l’écriture suivante :
81

b.2. dans une entreprise sociétaire


supposons qu’une entreprise sociétaire réalise un bénéfice net après impôt de 1.430.088 FC et qui est
réparti comme suit :
- Réserve légale : 71.504 FB
- Réserve indisponible : 150.000 FB
- Réserve disponible : 450.000 FB
- Tantièmes aux administrateurs : 180.000 FB dont le précompte fiscal à retenir de
45.000 Fc
- Dévidende : 360.000 FC dont 72.000 FB de précompte fiscal à retenir
- Personnel : 400.000 Fc dont le précompte fiscal à retenir 100.000 FC
- Le report à nouveau est de 102.342 FB
Passez les écritures d’affectation sachant que le bénéfice reporté de l’exercice précédent est de
283.758 FB.

1° Ecritures d’affectation
1°) 140 Bénéfice reporté 283.758
790 à Bénéfice reporté de l’exercice précédent 283.758
Prise en compte du bénéfice reporté de l’exercice
précédent
__________________ _________________
2°) 692 Dotation aux réserves 671.504
130 à Réserve légale 71.504
131 à Réserve indisponible 150.000
133 à Réserve disponible 450.000
Constitution des réserves
__________________ _______________
3°) 695 Administrateurs 180.000
472 à Tantièmes de l’exercice 135.000
453 à Précomptes fiscaux retenus 45.000
Attributions des tantièmes
__________________ _____________
4°) 694 Rémunération 360.000
471 à Dividendes 288.000
453 à Précomptes fiscaux retenus 72.000
Attribution des dividendes et retenue du précomptes
fiscal
__________________ ______________
82

5°) 696 Autres allocataires 400.000


489 à Autres dettes diverses 300.000
453 à Précomptes fiscaux retenus 100.000
Participation du personnel au bénéfice
________________ __________________
6°) 693 Bénéfice à reporter 102.342
140 à Bénéfice reporté 102.342
Bénéfice reporté

En cas de perte, l’écriture est la suivante :


690 Perte reportée de l’exercice précédent
793 à Perte à reportée

Après ces écritures on fait apparaitre la répartition du résultat au bas du compte de résultat tel que c’est
indiqué dans le modèle du compte de résultat du PCBMN.
Il est à noter que lorsque celui-ci présenté sous forme de comptes, les comptes 69 sont placés du coté
des charges et les comptes 79 du coté des produits, ce qui établi l’équilibre entre tous les comptes de
charges et tous les comptes de produits de l’entreprise.
Dans le cas de l’exemple donné ci-dessus, la répartition sera présenté au bas du compte de résultat
comme suit :

=0
83

b.3. Présentation du compte de résultat (sous forme de compte)

TVA C4 bis
Compt Exercice Exercice

2. COMPTE DE RESULTATS
(sous la forme de compte)
CHARGES
II. Coût des ventes et des prestations 60/64
A. Approvisionnements et marchandises 60
1. Achats 600/8
2. Variation des stocks
(augmentation – réduction+) 609
B. Services et biens divers 61
C. Rémunérations, charges sociales et
pensions (an XII, C2) 62
D. Amortissements et réductions de valeur
sur frais d’établissement sur
immobilisations incorporelles et 630
corporelles
E. Réductions de valeur sur stocks, sur
commandes en cours d’exécution et sur 631/4
créances commerciales (dotations +,
reprises -) (an XII, D)
F. Provisions pour risques et charges 635/7
(dotations I, utilisations et reprises -) (an
XII, C3 et E)
G. Autres charges d’exploitation (an XII, F) 640/8
H. Charges d’exploitation portées à l’actif au 649
titre de frais de restructuration (-)
V. charges financières 65
A. Charges de dettes (an XII, B) 660
B. Réductions de valeur sur actifs circulants autres que
ceux visés sub H.E.
(dotations + reprises -) (an XII, C) 651
C. Autres charges financières (an XIII, D) 652/9
VII. Charges exceptionnelles 66
A. Amortissements et réductions de valeur
exceptionnelle sur frais d’établissement, sur
immobilisation incorporelles et corporelles 660
B. Réductions de valeur sur immobilisation 661
financières
C. Provisions pour risques et charges 662
exceptionnelles
D. Moins values sur réalisation d’actifs 663
immobilisées
E. Autres charges exceptionnelles (an XIV B) 664/8
F. Charges exceptionnelles portées à l’actif au titre 669
de frais de restructuration (-)
IX. bis transfert aux impôts chiffrés 680
X. A. impôts (an XV) 670/3
XI. Bénéfice de l’exercice 70/67
TOTAL 50/67
XII. Transfert aux réserves immunisées 689
XIII. Bénéfice de l’exercice à affecter
84

TVA C5bis
Compt Exercice exercice

2. COMPTE DE RESULTATS
(sous la forme de compte)

PRODUITS

I. Ventes et prestations 70/74


A. Chiffres d’affaires (an XII, A) 70
B. Variation des en cours de fabrication, des produits et
des commandes en cours d’exécution (augmentation +, 71
réduction -)
C. Production immobilisée 72
D. Autres produits d’exploitation (an XII, B) 74

IV. Produits financiers 75


A. Produits des immobilisations financières 750
B. Produits des actifs circulants 751
C. Autres produits financiers (an XIII, A) 752/9

VII. Produits exceptionnels 76


A. Reprises d’amortissements et de réduction de
valeur sur immobilisation incorporelles et 760
corporelles
B. Reprises de réductions de valeur sur
immobilisations financières 761
C. Reprises de provisions pour risques et charges 762
exceptionnelles
D. Plus values sur réalisation d’actifs immobilisés 763
E. Autres produits exceptionnel (an XIV, A) 764/9

IX. bis prélèvements sur les impôts différés 780


X. B. Régularisation d’impôts et reprises de provisions 77
fiscales
XI. Perte de l’exercice 67/70

TOTAL 70/77
XII. Prélèvement sur les réserves immunisées 783

XIII. perte de l’exercice à affecter (80/70)


85

TVA C4
Compt Exercice exercice
2. COMPTE DE RESULTATS
(sous la forme de liste)
I. Ventes et prestations 70/74
A. Chiffres d’affaires (annexe XII.A) 70
B. Variation des en cours de fabrication des
produits fins et des commandes en cours
d’exécution (augmentation +, réduction -) 71
C. Produits immobilisés 72
D. Autres produits d’exploitation (an XII,B) 74
II. Coût des ventes et des prestations (-)
A. Approvisionnements et marchandises 60/64
1. Achats 60
2. Variations des stocks 600/8
(augmentation -, réduction +)
B. Services et biens divers 609
C. Rémunérations, charges sociales et pensions 61
(an XII, C2) 62
D. Amortissements et réductions de valeur sur
frais d’établissement sur immobilisations
incorporelles et corporelles 630
E. Réductions de valeur sur stock sur commandes
en cours d’exécution et sur créances
commerciales (dotations +, reprises -) (an XII, 631/4
D)
F. Provisions pour risques et charges (dotations +, 635/7
utilisation et reprises -) (an XII, G3 et E)
G. Autres charges d’exploitation (an XII, F) 640/8
H. Charges d’exploitation portées à l’actif au titre
de frais de restructuration (-) 649 (………………………….) (…………………..)
III. Bénéfice d’exploitation (+) 70/64
Perte d’exploitation (-) 64/70
IV. Produits financiers 75
A. Produits des immobilisations 750
financières
B. Produits des actifs circulants 751
C. Autres produits financiers (an XIII, A) 752/9
V. Charges financières (-) 65
A. Charges des dettes (an XIII, B) 650
B. Réductions de valeur sur actifs
circulants autres que ceux visés sub II
E
(dotations +, reprises -) (an XII, C) 651
C. Autres charges financières (an XIII, D) 652/9
VI. Bénéfice courant avant impôts (+) 70/65
Perte courantes avant impôts (-) 65/70
86

Exercice
La balance des comptes de gestion d’une entreprise belge se présente comme suit :
600 achat matières premières 182.652 FB
6012 achats matières consommables 2.683.785 FB
604 achat marchandises 40.738.982 FB
609 variation des stocks - 633.292 FB
610 loyer et charges locatives 1.356.788 FB
611 Entretien et réparation 1.193.756 FB
612 fourniture 1.157.217 FB
613 rétribution des tiers 152.638 FB
614 transports et déplacements 256.832 FB
615 fournitures et services divers 48.375 FB
619 coûts à reporter (= charges payées d’avance) -131.462 FB
6200 rémunération administrateurs 1.250.000 FB
6202 rémunération des employés 2.486.732 FB
6203 rémunération des ouvriers 3.644.830 FB
6212 cotisations patronales des employés 1.253.856 FB
6213 cotisations patronales ouvriers 2.369.140 FB
6300 dotation aux amortiss. des frais d’établissement 98.755 FB
630221 Dotation aux amortis bâtiments 383.853 FB
63023 dotation aux amortis installations 832.758 FB
63024 dotation aux amortis mobilier et matériels roulant 183.389 FB
6310 dotation réduction de valeur sur stock 367.834 FB
637 dotation aux provisions pour risques 683.893 FB
643 autres charges d’exploitation 48.736 FB
6500 Intérêts des dettes 453.560 FB
6501 amortissements des frais d’émissions des emprunts 12.738 FB
651 Réduction des valeurs sur actifs circulants autres que ceux visés à la rubrique II.E
667.373 FB
652 autres charges financières diverses 97.967 FB
660 Amortissements exceptionnels 135.000 FB
661 réduction de valeur sur immobilis. Financières 245.000 FB
662 dotation provisions exceptionnels pour risques 400.000 FB
663 moins values sur réalisation d’actifs immobilisés 85.000 FB
6700 impôts et précomptes dus ou versés 900.000 FB
6702 charges fiscales estimées 300.000 FB
6710 suppléments dus ou versés 35.785 FB
700 Chiffres d’affaires 62.020.420 FB
713 Variation des stocks de produits finis 2.431.949 FB
720 Production immobilisé 78.735 FB
740 Autres produits d’exploitations 132.750 FB
750 Produits des immobilisations financières 365.758 FB
751 Produits d’actifs circulants 52.750 FB
757 Produits financiers divers 32.500 FB
760 Reprise d’amortissement 55.000 FB
763 Plus-values sur réalisation d’actif immobilisé 30.000 FB
87

Solution
a) Présentation du compte de résultat sous forme de liste
88

III.2.4. Etude de l’utilisation de quelques comptes du PCBMN


A. Le capital. Les réserves. Les fonds de pension. Les droits et dettes d’emphytéoses. Les frais
d’établissement. La taxe sur la valeur ajoutée. Les écritures relatives à l’impôt sur les bénéfices. Les
écritures de cession. Les différences de change.

1. Le capital
Ce compte est subdivisé comme suit :
100 Capital souscrit
101 Capital non appelé (-)
Il est à noter que, lorsque le capital d’une entreprise sociétaire n’est pas intégralement libéré, la partie
non libérée doit apparaitre au passif non exigible en soustraction du capital souscrit, au débit de ce
deuxième compte, la différence constitue le montant versé du capital.
Exemple 1 : une société par actions est constituée au capital de 10.000.000 FB représenté par 5.000
actions de numéraire de 2.000 FB VN libérées de 2/5 à la souscription
Ecriture
550 Banque 4.000.000
101 Capital non appelé 6.000.000
100 à Capital souscrit
Constitution d’une sté par actions 10.000.000

Au passif du bilan, la rubrique 1 Capital va se présenter comme suit :


1. Capital 4.000.000
A Capital souscrit 10.000.000
B Capital non appelé -6.000.000
Exemple 2 : cette société procède à un appel de fonds de 1/5 qui est libéré par tous les associés
Ecritures de l’appel de fonds

4100 Actionnaires à verser 2.000.000


101 à Capital non appelé 2.000.000
Appel de fonds de 1/5

500 Banque 2.000.000


4100 à Actionnaires à verser
Versement de l’appel de fonds 2.000.000

NB : Au bilan le compte 101 diminue de 2.000.000 FC et le capital effectivement libéré augmente de


ce montant c'est-à-dire passe de 4.000.000 FB à 6.000.000 FB

Exemple 3 : Une SPRL est constituée par deux messieurs x et y au capital de 500.000 FB monsieur x
souscrit 3/5 qu’il libère par un apport d’un immeuble et monsieur y 2/5 qu’il libère
intégralement en espèces.

Ecritures de constitution
41000 Associé X apport en numéraire 200.000
41001 Associé Y apport en nature 300.000
100 à Capital souscrit 500.000
Création d’un SPRL au capital de 500.000 FB
X 2/5 et Y/3/5

Construction
221 Caisse 300.000
570 à Associé X apport en numéraire 200.000
41000 à Associé Y apport en nature 200.000
41001 Libération des promesses d’apport 300.000
89

A.2. Les réserves (comptes 13)


Le plan comptable belge subdivisé ce compte comme suit :
130. réserve légale
131. réserves indisponibles
132. réserves immunisées
134. Réserves disponibles

1. Les réserves légales


C’est celle qui set imposée par la loi sur les sociétés commerciales au taux de 5% des bénéfices de
l’exercice et dont l’obligation de la constitution cesse lorsque cette réserve atteint 1/10 du capital.
Il est à noter que rien n’interdit de constituer la réserve au-delà du minimum légal.

2. Les réserves indisponibles


Ce sont les réserves dont l’assemblée générale ne peut pas disposer librement.
Elles sont constituées conformément aux dispositions statuaires (= réserves statuaires) ou aux clauses
contractuelles (= réserves contractuelles) ainsi que les réserves constituées en cas d’émission ou
d’exclusion d’un membre dans une société coopérative et sur lesquelles les associés n’ont pas droit.

3. Les réserves disponibles


Il s’agit d’autres réserves qui sont prévues par les statuts ou décidées par l’assemblée générale. A titre
d’exemple on peut citer :
- La réserve extraordinaire : décide pour faire face à une situation imprévue
- La réserve pour amortissements du capital
- La réserve pour régularisation des dividendes
- La réserve de renouvellements des immobilisations
Ecriture de constitution des réserves
Rappelons que cette écriture est la suivante :

NB : Les prélèvements ne peuvent être effectués que sur les réserves disponibles, les autres étant
disponibles. Comme pour tous les comptes des changes et des produits, les comptes 692 et 792
restent non soldes.

1. Les réserves immunisées (comptes 132)

Sous cette rubrique sont classés, les plus values réalisées, les excédents d’amortissements résultant de
l’application d’un amortissement accéléré autorisé en Belgique par l’arrêté royal du 08 octobre 1976,
et les bénéfices dont l’immunisation fiscale ou la taxation à taux réduit est subordonnée à leur
maintien au bilan.
Il est à noter que ces réserves sont réintégrées progressivement dans les bénéfices imposable pour un
montant égal à l’annuité obtenue en divisant la montant de ces éléments par la durée de vie du bien
immobilisé acquis ou ayant fait l’objet d’un amortissement accéléré.
90

1°) Cas des plus-values réalisées et des impôts différés sur ces plus-values

Exemple : une entreprise réalise une plus-value de 1.000.000 FB lors de la vente d’un immobilisé
intégralement amorti, cette plus-values et remployées à l’acquisition d’un nouvel
immeuble de 5.000.000 FC qui sera amorti de manière linéaire en 20 ans. le taux
d’imposition est de 40%.

1°) lors de la réalisation de la plus-value

3°) Ensuite, elle procède au transfert de l’impôt différé se rapportant ces plus values (40% de
1.000.000 FB)

680 Transfert aux impôts différés 400.000


1682 à Impôts différés afférents 400.000
à des plus-values réalisées

4°) Après le réinvestissement


23 Immobilisation corporelles 5.000.000
550 à Banque 5.000.000

5°) Constatation de l’amortissement au 31 décembre n

122 Dotations aux amortiss. s/immo corpo 250.000


550 à Amortiss s.immob corpor 250.000

6°) Reprise dans le résultat de la quote – part des réserves immunisées (600.000 FB : 20 ans =
30.000FB)
132 Réserves immunisées 30.000
789 à Prélèvements sur les services 400.000
immunisées

7°) Reprise dans le résultat de la quote-part de l’impôt différé (400.000 FC : 20 ans = 20.000 Fc)
91

1682 Impôts différés afférents à des plus values 20.000


789 réalisées
à Prélèvements sur les impôts différés 5.000.000
NB : Compte 132 : voir bilan : rubrique IV C
Compte 1682 : voir les bilan : rubrique V
Compte 680 : Voir compte de résultat rubrique IX bis
Compte 689 : voir compte de résultat rubrique XII
4.2. Cas de l’amortissement accélérés

Exemple : Soit une machine de valeur d’acquisition 10.000.000 FB amortissable en 10 par la


méthode de l’amortissement constant. L’organe de gestion décide un plan
d’amortissement accéléré en 3 ans à raison de 50% la première année, 30% la
deuxième et 20% la troisième.
B.1. Tableau d’amortissements

3°) A la fin de la troisième année


On répète l’écriture de constitution des amortissements accélérés et de transfert de l’excédent à la
réserve immunisé et le bien est intégralement amorti.
92

Ecritures comptables
6302 Dotation aux amortis s/immob corporelles 1.000.000
2309 à Amortis s/installations
Constitution des amortissements 1.000.000

Transfert aux réserves immunisées


689 à Réserves immunisées 1.000.000
132 Constitution des réserves immunisées 1.000.000

4°) A la fin de la quatrième année


On constitue l’amortissement constant et on annule l’incidence de cette dotation sur le résultat.
6302 Dotation aux amortis s/immob corporelles 1.000.000
2309 à Amortis s/installations 1.000.000
Constitution des amortissements

Transfert aux réserves immunisées


132 à Réserves immunisées
781 Quote-part des réserves immunisées reprise dans 1.000.000
le résultat 1.000.000

NB : On repère ces deux écritures jusqu’à la fin de la deuxième année et la réservé immunisé est
intégralement réintégrable dans le bénéfice imposable.
Comme on le constate, les amortissements économiques et les amortissements accélérés sont déduits
du bénéfice imposable à la fin de la première, deuxième et troisième année. Mais à la différence avec
les premiers, ces derniers ne sont pas considérés comme charges d’exploitation, mais plutôt comme
des charges exceptionnelles considérées comme l’une réserve immunisée qui est réintégrée dans le
bénéfice après l’amortissement intégral du bien par annuler l’incidence sur le résultat de la dotation
économique.

A.3. Les droits et dettes d’emphytéose (= de location financement)

1°) Définition

L’emphytéose est un contrat de bail à long terme dont en Belgique la durée ne doit être inférieure à 27
ans ou supérieure à 99 ans et qui comporte le paiement d’un loyer annuel appelé « canon ».
Rappelons que suivant l’article 26 de l’arrêté royal du 08 octobre 1976, les biens immobilisés détenus
dans le cadre des contrats de bail ou de leasing (= location financement), doivent figurer à l’actif du
bilan à une valeur en capital reconstituée, obtenue par la sommation des versements à effectuer sur la
durée du contrat de bail ou leasing.
Ces droit sont enregistrés au débit du compte 25 immobilisation détenues en location financement et
droit similaire.
Pour annuler l’incidence sur la situation nette comptable de l’entreprise, cette même valeur doit figurer
au passif du bilan au crédit du compte 172. Dettes de location financement et assimiles.

2°) Exemple

Une entreprise belge exploite un immeuble commercial dans le cadre d’un contrat de location
financement d’une durée de 60 ans dont le loyer annuel est de 250.000 FB.
La valeur reconstituée de l’immeuble est de 250.000 FC x 6 ans = 150.000.000 FC .
Ecritures comptables

Au moment de la signature du contrat


25 Immobilisation détenues en location
financement 15.000.000
93

172 à Dettes de location financement 15.000.000


Constatation des droits et des dettes de location
financement

Au 01 janvier de chaque année

172 Dettes de location financement 250.000


422 à Dettes échéant dans l’année Constatation de la 250.000
partie de la dette échéant dans l’année

Au 31 décembre de chaque année, on passe l’écriture d’amortissement de cet immeuble.

A.4. Les frais d’établissement (comptes 20)

Le plan comptable belge considère ces éléments comme les actifs fictifs, raison pour laquelle ils sont
enregistrés en classe 2 des valeurs immobilisées plus précisément dans le compte 20 frais
d’établissement, par le crédit d’un compte de trésorerie.

La subdivision actuelle de ce compte se présente comme suit :


200 Frais de constitution et d’augmentation du capital
201 Frais d’émission d’emprunts
202 Autres frais d’établissement 204 frais de restructuration
A l’exclusion des derniers frais, ces éléments constituent les charges à étaler dans le PCGC.

a) Les intérêts intercalaires

Ils sont constitués par des intérêts sur les capitaux empruntés pour financer la construction
d’immobilisation corporelle et qui se rapportent à la période qui précède la mise en exploitation
effective de ces immobilisations.

Cette partie des intérêts est considérée comme actif fictif et ne diminue pas le résultat de l’exercice.

Exemple : Une entreprise belge contracte le 01 janvier n un emprunt de 1.000.000 FB pour la


construction d’un immeuble.
Cet emprunt est remboursable en sans, à 20% taux d’intérêt supposons que cet immeuble est mis en
exploitation 6 mois après la date de l’emprunt.

1°) Calcul des intérêts


Intérêts annuels= 1.000.000 FB x 0,2 = 200.000 FC
Intérêts intercalaires : (200.000 FC x 6)/12 = 100.000 FC

2°) Ecritures comptables

01 janvier n+1
650 Charges des dettes 1.000.000
550 à Banque 1.000.000
Paiement des intérêts sur un emprunt
94

202 Frais d’émission d’emprunts


6503 à Intérêts intercalaires
Constatation des intérêts intercalaires 1.000.000
1.000.000

NB : Les deux comptes 650 et 6503 vont figurer au débit du comptable de résultat, le premier en
addition et le deuxième en soustraction.

b) Les frais de restructurations (compte 204)

Ce compte est nouvellement prévu pour enregistrer les frais de restructuration des activités d’une
entreprise belge et qui sont également assimilés à des actifs fictifs ne pouvant être imputés au résultat
de l’exercice au cours duquel ils ont été supportés, lorsque leur montant est très important, par le crédit
du compte 669 charges exceptionnelles portées à l’actif au titre de frais de restructuration.

En d’autres termes, dans le compte de résultat, ce compte figure dans la rubrique des charges
exceptionnelles en soustraction.

3°) Amortissement de frais d’établissement

Ecriture comptable
8300 Dotations aux amortissements sur frais d’établissements à
209 Amortissement sur frais d’établissement

A.5. La taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

5.1. Généralités
a) Définition

La taxe sur la valeur ajoutée versée par un commerçant au trésor public est égale à la différence entre
la taxe sur le chiffre d’affaires payée sur les achats de biens et de services nécessaires à l’exercice de
sa profession et celle perçue sur la vente de ces produits et au service.
Cette différence correspond à la taxe calculée uniquement sur la valeur ajoutée, c'est-à-dire sur les
consommations internes augmentées de la marge bénéficiaire.
Exemple : Le prix d’achat d’une marchandise est de 1.000 FB et les frais d’achat de 200 FB.

Supposons que la TVA est de 10% de 1.200 FB = 120 FB


PA total = 1.200 FB + 120 FB = 1320 FB
Si le PV est de 1.500 FB
TVA de 10% sur 1.500 FB = 150 FB
PV total = 1.500 FB + 150 FB = 1650 FB
TVA à payer = 150 FB – 120 FB = 30 FB
NB : 1°) Cette différence est égale à 10% de la valeur ajoutée de 1.500 FB – 1.200 FB = 300 FB x 0,1
= 30 FB.
2°) La différence entre le prix de vente total et le prix d’achat total donne le bénéfice (ou
valeur ajoutée) augmenté de cette taxe.
En effet : 1.650 FB – 1.320 FB = 330 FB, soit 300 FB de bénéfice, plus 30 FB de TVA.

b) Similitude entre la TVA et l’ICA

• Ces deux impôts sur des impôts, c'est-à-dire qui ne restent pas à charge de l’entreprise
• Ils sont perçus par elle pour le compte de l’Etat à l’occasion de la mise en consommation des
biens et des services
• Ils sont calculés sur les chiffres d’affaires à l’achat et à la vente
95

• Ils sont cumulatifs, c'est-à-dire se traduisent par la hausse des prix à chaque stade de
consommation.

c) Différences entre la TVA et l’ICA

La TVA n’est qu’une autre forme d’application de la CCA, dans laquelle les entreprises sont
autorisées à récupérer à la vente de leurs marchandises, on a la prestation de leurs services, la CCA
payée sur leurs achats, en ne versant à l’Etat que la différence entre la CCA payé à l’achat et celle
perçue à la vente.
Toutefois il convient de faire remarquer que sur les consommations des tabacs, d’alcool, sur les frais
d’entretien et répartition des voitures à usage professionnel, les frais de réception etc., la TVA payée
n’est pas déductible ou l’est dans les limites fixées par la fiscalité.

d) Avantages et inconvénients de ces deux types d’impôts

Il est à noter que les avantages de l’un, constituent les inconvénients de l’autre.
1°) La TVA favorise le commerçant qui récupère la taxe payée à l’achat, ce qui n’est pas le cas de
l’ICA.
2°) Ce système peut donc favoriser la croissance économique en laissant entre les mains des
commerçants des sommes d’argent susceptibles de contribuer au développement de ses activités.
3°) Toutefois ce système défavorise l’Etat, dans la mesure où par rapport à l’ICA, il entraine un
manque à gagner.
En effet, dans l’exemple donné ci haut, l’Etat aura 120 FC + 150 FC = 270 FC dans le système de la
CCA, alors que dans le système de la TVA, il n’aura que 30 FC + 120 FC – 10% supporté par le
vendeur précédent à l’achat = 30 FC + 98 FC = 128 FC.
De ce qui précède il se dégage que par rapport à la TVA, la CCA est un impôt qui fait entrer plus
d’argent dans la caisse du trésor public. C’est donc un impôt qui convient à un pays en voie de
développement qui a besoin des ressources financières importantes pour son développement, comme
les opérateurs économiques dans un tel pays n’investissent pas dans des activités productives et ne
s’occupent que des activités de spéculation (l’importation surtout) et comme les investissements
étrangers se font attendre.
4°) Théoriquement le système de la TVA stimule les entreprises à investir, ce qui n’est pas le cas de la
CCA.
Des pays en voie de développement pourraient considérer le premier système comme une faveur à
réserver aux seules entreprises qui investissent dans les activités productives.

1.2. Comptabilisation de la TVA

1°) La TVA sur les opérations d’achat et de vente de marchandises


La TVA à l’achat est enregistrée au débit du compte 411 TVA à récupérer et la TVA à la vente au
crédit du compte 451 TVA à payer. A la fin de l’exercice, le compte 411 est soldé par le débit du
compte 451.

Exemple : Une facture de vente d’une entreprise belge se présente comme suit :
Marchandises 1.000 FC
Transport sur vente 200 FC
TVA 10% S/1.200 FC 120 FC
Total à payer 1.320 FC

a) Chez l’acheteur
600 Achats 1.200
411 TVA à récupérer
440 à Fournisseurs 120
Achat à crédit à 1.200 FC TVA 10% 1.320
96

NB : Lorsque l’acheteur retourne une partie des marchandises on passe une écriture inverse. On
procède de même pour les rabais, remises et ristournes obtenus hors facture.

b) Chez le vendeur
400 Clients 1.320
700 à Ventes 1.200
451 à TVA à payer 120
Facture de vente à crédit TVA 10%

NB : Lorsque l’acheteur retourne une partie des marchandises, on passe une écriture inverse. On
procède de même pour les rabais, remise et ristournes obtenus hors facture.

c) Revenons chez l’acheteur et supposons qu’il vend ses marchandises à 1.500 FB TVA : 10% =
150 FB

4000 Clients 1.650


7000 à Ventes 1.500
451 à TVA à payer 150
vente à crédit TVA 10%

d) Le client retourne des marchandises pour 100 FB TVA : 10%


7000 Ventes 90
4510 TVA à payer 10
4000 à Clients 100
Retour du client pour 100 FB TVA 10%

e) A la fin de l’exercice, le compte 411 est soldé par le débit du compte 451 TVA à payer
Dans notre exemple, l’écriture présente comme suit :
451 Achats 120
441 à TVA à récupérer 120
Pour solde du compte crédité

D’où la TVA à payer = (150-10-120) FC = 20 FC

2° La TVA sur les importations

Exemple : Achats en hollande : 50.000 FB TVA : 16%

600 Achats 50.000


4110 TVA sur achats 8.000
440 à Fournisseurs 50.000
4512 à TVA sur importation 8.000
Importation des marchandises en Hollande

Supposons que ces marchandises sont vendues à 60.000 FB TVA = 9.600 FC


600 Clients 69.600
700 à Ventes 60.000
4512 à TVA due sur importation 9.600
Ventes des marchandises importées

A la fin de l’exercice
97

4512 TVA due sur importations 8.000


4410 à TVA sur achats 8.000

Le compte 4512 se présente comme suit :


D 4512 TVA due sur import C
8.000 8.000
Sc : 9.600 9.600
17.600 17.600
La TVA à payer sur la vente des marchandises importées est de 9.600 FC
3°) la TVA sur les prestations des services
Celle-ci est comptabilisée comme dans le cas des opérations d’achat et de vente de marchandises.
Exemple :
- Paiement par banque de la facture du garagiste : 2.000 FB : TV 16%
- Paiement par CCP d’une facture de la compagnie de gaz : 3120 FB + 6%
- Paiement par banque d’une facture du journal avenant : 620 FC TVA 6%
- Paiement des coyal (= redevances) à zenobe pour exploitation de son brevet : 3.000 FB TVA
16%
- Facture de yvon pour transport des marchandises vendues : 4.000 FB + TVA 16%

a) Ecriture dans la comptabilité de l’entreprise bénéficiaire des services


1°) 611 Entretiens et réparations 2.000
411 TVA récupérable 320
550 à Banque 2.320
Paiement facture d’entretiens et réparations TVA 16%
___________________ ____________________
2°) 6121 Compagnie gaz 3.120
411 TVA récupérable 187
560 à CCP 3.307
Paiement facture de la compagnie gaz TVA : 16%
____________________ _________________
3°) 614 Annonces et publicités 620
411 TVA récupérable 99
550 à Banque 719
_________________ __________________
4°) 6152 Royalties 3.000
411 TVA récupérable 480
550 à Banque 3.480
Paiement des rogalties sur le brevet de Zende
___________________ __________________
5°) 613 Transport et déplacements 4.000
411 TVA récupérables 640
489 à Autres dettes diverses 4.640
Frais de transport à payer

b) Dans la comptabilité de l’entreprise fournitrice des prestations de services


Les prestations des services relevant de l’activité habituelle de l’entreprise sont considérées comme
des ventes et enregistrées au crédit du compte 700 ventes.
Dans le cas contraire elles sont considérées comme autres produits d’exploitation et enregistrées au
crédit des comptes 743 à 749, produits d’exploitation divers.
98

3. A ce moment la charge d’impôts grevant l’exercice est calculée, deux cas peuvent se présenter
a) l’impôt calculé est supérieur aux versements déjà effectués
exemple : l’impôt calculé est de 1.450.000 FB supérieur à 1.200.000 FB, la différence représente la
dette fiscale estimée avant enrôlement.

Ecriture comptable
6702 Charges fiscales estimées 250.000
99

450 à dettes fiscales estimées 250.000


Constatation de la dette fiscale

NB : le compte de résultat est débité de la charge fiscale calculée de 1.450.000 FB, soit 1.200.000 Fc
au débit du compte 6700 et 250.000 FB au débit du compte 6702. Le compte 450 va figurer au passif
pour 250.000 FB.
b) impôt calculé est inférieur aux versements déjà effectués
Exemple : l’impôt calculé est de 1.100.000 FB inférieur à 120.000 FB on va récupérer 100.000 FB
Ecriture de récupération
412 Impôts et précomptes à récupérer 100.000
6701 à excédents de versements 100.00
Excédent d’impôt à récupérer

NB : - le compte 6701 va figurer dans la balance de vérification mais en soustraction ainsi le résultat
de l’exercice est débité de l’impôt de l’exercice soit 1.100.000 FB
- Le compte 412 va figurer : l’actif du bilan pour 100.000 FC

4. au cours de l’exercice suivant l’entreprise reçoit l’avertissement extrait de rôle relatif à l’impôt sur
le résultat effectivement enrôlé. Deux cas peuvent se présenter
a) le montant effectivement enrôlé est supérieur à l’impôt calculé
Exemple : le montant enrôlé est de 1.620.000 FB supérieur à 1.450.000 FB dans cet exemple
l’entreprise doit compléter 170.000 FB. C'est-à-dire la différence entre les deux montants ci-dessus.
On passera les deux écritures suivantes :
450 Dettes fiscales estimées 250.000
452 à impôt à payer 250.000
Constatation de l’impôt à payer

671 Impôts sur le résultat exercice antérieur 170.000


452 à impôt à payer
Constatation du supplément d’impôt à payer 170.000

b) Le montant effectivement enrôlé est inférieur à l’impôt calculé


Exemple : le montant enrôlé est de 1.300.000 FB inférieur à 1.450.000 FB compte tenu des acomptes
versés de 1.200.000 FC, l’impôt à payer n’est que le 100.000 FB, les 150.000 FB de trop (1.450.000 –
1.300.000) FB, seront repris dans le résultat.
Ecriture comptable
450 Dettes fiscales estimées 350.000
452 à impôt à payer 250.000
7711 à régularisation d’impôts estimés 150.000

Constatation de l’impôt à payer et reprise dans


le résultat de 150.000 FB de trop sur l’impôt
enrôlé

A.7. Ecritures de cession de biens immobilisés et des titres de placement. Les différences de charge
a) les écritures de cession des biens immobilisées.
Dans la comptabilité belge la cession d’un bien immobilisé n’est pas enregistrée par l’intermédiaire
d’un compte de résultat comme c’est le cas dans la comptabilité congolaise.
La plus value sur cession est considérée comme un produit exceptionnel et enregistrée au crédit du
compte 764 plus values sur réalisation d’actifs immobilisés et les moins values comme une charge
exceptionnelle et enregistrée au débit du compte (63 moins-values sur réalisation d’actif
immobilisées).
100

Exemple : un immeuble acquis en 1972 à 2.000.000 FB et déjà amorti de 1.300.000 FB est cédé en
1980 à 800.000 FB au moment de cette cession, VNC = 2.000.000 FB – 1.300.000 Fb = 700.000 FB,
le prix de cession étant de 800.000 FB, l’entreprise réalise une plus-value de 100.000 FB
Ecriture de cession
570 Caisse 800.000
2219 Amortissements sur constructions 1.300.000
221 à constructions 2.000.000
763 à plus values de réalisation d’actifs 100.000
immobilisées
Vente d’un immeuble

b) cas de cession des titres de placement


Une plus-value sur cession des titres de placement (= titres à court terme dans la comptabilité
congolaise) est considérée comme un produit financier et enregistrée au crédit du compte 752 plus
values sur réalisation d’actifs circulants et une moins-value comme une charge financière enregistrée
au débit du compte 652 moins-values sur réalisation d’actifs circulants. Exemple : dix actions achetées
à 18.000 FB sont revendues l’année suivante à 21.000 FB.

Ecriture comptable
1°) au moment de l’achat
510 Actions 18.000
550 à banque 18.000
Achat de 10 achats à 18.000 FB l’action

2°) au moment de la vente


Ecriture comptable
550 Banque 21.000
510 à actions 18.000
752 à plus values sur la réalisation d’actifs 3000
Vente de 10 actions à 2.100 FB

c) Les différences de charge


Dans la comptabilité belge les différences favorables sont considérées comme produits financiers et
celles défavorables comme chargés financières.
Les premières sont enregistrées au crédit du compte 754 différences de change et les secondes au débit
du compte 654 différences de change.
Exemple : un exportateur belge vend à un client américain des marchandises pour 15.000 USD. Au
moment de l’établissement de la facture, un dollar est coté 3€ et au moment du paiement de la facture
4€.
1°) au moment de rétablissement de la facture valeur nominale = 15.000 $ x 3€ = 45.000 €
2°) au moment du paiement valeur nominale = 15.000 $ x 4€ = 60.000 € différence de change
favorable = 60.000 € - 45.000 € = 15.000 €

Ecriture comptable
1°) au moment de l’établissement de la facture
400 Clients 45.000
700 à Ventes 45.000
Ventes de marchandises à crédit

2°) au moment du paiement


550 Banque 60.000
101

400 à Clients 45.000


754 à Différences de charge 15.000

A. Les amortissements les réductions de valeur, les provisions pour risques et charges et les
comptes régularisation.
Dans ces éléments, le PCBMN distingue trois catégories de charges à savoir : les charges
d’exploitation les charges financières et les charges exceptionnelles.
Les premiers sont enregistrés au débit du compte 63 amortissements, réductions de valeur et
provisions pour risques et charges, les secondes, au débit du compte 65 charges financières et les
troisièmes, au début du compte exceptionnelles, par le crédit des comptes d’amortissements, de
réductions de valeur, ou de provisions pour risques et charges concernés.
A l’exclusion de ces derniers éléments qui sont enregistrés dans les comptes 16 numérotés de 0 à 9, les
comptes d’amortissement et de réduction de valeur portent le même numéro que l’élément lequel ils
sont constitués, sauf que ce numéro se termine par le chiffre 9 qui indique un compte d’amortissement
ou de réduction de valeur.
Ainsi à titre d’exemples, aux numéros des éléments données ci-dessous correspondent les comptes
d’amortissements ou de réduction indiqués à droite.
202 autres frais d’établissements 2099 Amortissements des frais d’établissements
211 concessions, brevets, 2119 amortissements sur concession, brevet, etc
221 constructions 2219 amortissements sur constructions
23 installation, machines 239 amortissements sur installations, machines
24 mobiles et matériel roulant 249 amortissements sur mobilier et matériel roulant
30 matières premières 309 rédactions de valeur actées sur matières premières
34 marchandises 349 réductions de valeur sur marchandises
40 clients 409 réductions de valeur sur créances douteuses
B1. Les amortissements et les reprises sur amortissements
Les comptes prévus pour enregistrés ces éléments qui sont les suivants :
a) Charges d’exploitation : compte 63
6300 dotations aux amortissements sur frais d’établissement d’exploitation
6301 dotation aux amortissements sur immobilisation incorporelles
6302 dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles

b) Charges financières (compte 65)


6501 amortissements des frais l’émission emprunt et des primes de remboursement.
Il est à noter qu’il n’est prévu qu’un seul compte de reprise d’amortissement qui figure dans la
catégorie des produits exceptionnels. Il s’agit de compte 760. Reprise d’amortissements,
Exemple 1 : les frais d’établissements supportés par une entreprises belge s’élèvent à 15.000 FB et
doivent être amortis sur 5 ans,
Au 31 décembre de chaque année, on passe l’écriture suivante :
6300 Dot. aux amortis s/frais d’établissement 3.000
2029 à Amortiss. des frais d’établis. 3.000
Amortissement des frais établissements

Ecriture de reprise
Exemple 2 : un immeuble de 100.000 FB valeur d’acquisition est amortis au taux de constant de 10%
par an
6302 Dotation aux amortis, sur constructions 10.000
2219 à amortissements sur constructions 10.000

Exemple 3 : les frais d’émission d’un emprunt obligation s’élèvent à 50.000 FB et sont amortis sur 5
cinq ans
102

6501 Amortissement sur frais d’émission 10.000


2019 à frais d’émission des emprunts 10.000
Amortissement des frais d’émissions des emprunts

B.2. les dotations aux réductions de valeurs et reprises sur réductions


C’est ainsi que les provisions pour dépréciations des éléments d’actif sont appelées dans la
comptabilité belge aujourd’hui. Les comptes prévus pour enregistrer ces dépréciations sont les
suivants :
Les charges d’exploitation
6308 Dotation aux réductions de valeurs sur immobilisation incorporelles
6309 Dotation aux réductions de valeur sur immobilisation corporelles
631 Réductions de valeur su stock
6310 Dotation aux réductions
6311 Reprises sur réductions (-)
632 Réductions de valeur sur commandes en cours d’exécution
6320 Dotation aux réductions
6321 Reprises sur réductions (-)
633 Réductions de valeur sur créances commerciales à plus d’un an
6330 Dotation
6331 Reprises (-)
634 Provisions pour pensions et obligations similaires
6340 Dotations
6341 Reprises (-)
635 Provisions pour pensions et obligations similaires
6350 Dotations
6351 Utilisation et reprises (-)
636 Provisions pour grosses répartition et gros entretien
63360 Dotation
6361 Utilisations et reprises (-)
Charges financières (comptes 65)
651 Réductions de valeur sur actifs circulants
6510 Dotation
6511 Reprises (-)
• Les charges exceptionnelles (comptes 66)
660 Amortissements et réductions valeurs exceptionnelle (dotation)
6600 Sur frais d’établissement
6601 Sur immobilisation incorporelles
6602 Sur immobilisations corporelles
661 Réductions de valeur sur immobilisation financières (dotation)
662 Provisions pour risques et charges exceptionnels (dotations)
• Les produits exceptionnels (comptes 78)
760 Reprises d’amortissements et réduction de valeur
7600 Sur immobilisation incorporelles
7601 Sur immobilisation corporelles
761 Reprise de réductions de valeur sur immobilisations financières
762 Reprise de provisions pour risques et charges exceptionnels.
Exemple : A la fin d’un exercice, le stock des marchandises d’une entreprise est de 15.000 FB sur
lesquelles ont prévoit une dépréciation de 20%
6310 Dotation réduction de valeur sur stock 30.000
349 à réductions de valeurs sur marchandises 30.000
Constitution d’une réduction de valeur

En cas de reprise en passe d’écriture suivante


349 Réductions des valeurs actées sur march. 30.000
103

6311 à reprise sur réductions de valeurs 30.000


Reprise des réductions de valeur

Exemple 2 : Un client belge qui doit 200.000 FB à un fournisseur est mis en faillite. D’après le
curateur on peut espérer récupérer 70.000 FB

Ecriture comptables

407 Clients douteux 200.000


400 à Clients 200.000
Constatation des créances couteuses

6340 Dotations réductions de valeurs 130.000


409 à Réductions de valeur actées 130.000
Constitution des réductions de valeurs

Supposons qu’au courant de l’exercice suivant, le client paye 100.000 FB


Ecriture comptables
409 Réductions de valeurs actées 130.000
407 à Créances douteuses 130.000
Utilisation des réductions pour compensation des
créances douteuses

550 Banque 100.000


407 à Créances douteuses 70.000
6341 à Reprise sur réductions de valeur 30.000
Paiement de la créance douteuse et reprise des
réductions excédentaires

Exemple : une entreprise possède 700 actions d’une société X, acquise à 12.000 FB. Ces titres sont
estimés à 9.800 FB compte tenu des difficultés de la société.
6610 Dotation réduction de valeur 2.200
2849 à Réduction des valeurs actées sur actions 2.200
Constatation réduction de valeurs

En cas de reprise ont débite le compte 2849 par le crédit du compte 761. Reprise de réductions de
valeur sur immobilisation financière.
B.3. Les comptes des provisions pour risques et charges des impôts différés
a) les comptes des provisions pour risques et charges
dans la comptabilité belge, sont considérées comme provisions des prélèvements effectuées sur le
résultat afin de couvrir les pertes et changes prévisibles à la clôture de l’exercice, dont la nature est
connue, mais le montant et la date de réalisation incertains.
Les prélèvements destinés à compenser les moins values constatées sur certains éléments de l’actif ne
sont pas considérée comme provisions, mais plutôt comme « réduction de valeur ».
Les provisions sont enregistrés au crédit du compte 16 provisions et impôts différés dont les comptes
160 à 165 sont affectés à l’enregistrement des provisions et le compte 198 aux impôts différés par le
débit des 635 à 637. Les comptes des provisions sont les suivants :
160 provisions pour pensions et obligations similaires, crédité par le débit du compte 6350 dotation
aux provisions pour pensions et obligations similaires.
En cas d’utilisation de cette provision, on débite le compte 16, par le crédit du compte 631 utilisation
et reprise, compte qui figure en soustraction dans le compte des résultats.
161 provisions pour charges fiscales, crédité par le débit du compte
6712 provisions fiscales constituées
104

En cas de reprise, on débite le compte 161, par le crédit du compte 7712 reprises des provisions
fiscales.
162 provisions pour grosses réparations et gros entretien, crédité par le débit du compte 6360 dotations
aux provisions pour grosses répartitions et gros entretien.
En cas d’utilisation ou de reprise de cette provisions, le compte 162 est débit par le crédit du compte
6361 qui figure en (-) au débit du couple de résultat.
163-165 provisions pour autres risques et charges, comptes prévus pour enregistrer les provisions pour
litiges en cours, pour amendes, doubles droits et pénalités, de propre assureur, etc, par le débit du 6370
dotation aux provisions pour autres risques et charges.
Lorsque ces provisions ont été utilisées ou doivent être reprise dans le résultat, on débite les comptes
163-165, par le crédit du compte 6371 utilisation et reprises des résultats qui figure en (-) au débit du
compte de résultat.
Exemple : au 31 décembre, une entreprise belge constitue une provision pour pensions de 15.000 FB

Ecriture comptable
3360 Dotation aux provisions pour pensions 15.000
160 à Provision pour pensions 15.000
Constitution des provisions pour pension

Au courant de l’exercice n+1, supposons que la pension payée s’élève à 12.500 FB


6241 Pension de retraire et de service 12.500
550 à banque 12.500
Paiement de la pension de retraire
_________________ _________________
160 Provisions pour pensions 15.000
6351 à Utilisation et reprise des provisions 15.000
Utilisation des provisions pour pensions

NB : dans le compte de résultat, le compte 6241 va figurer au débit en plus de 12.500 FB et le compte
6351 en (-) de 15.000 FB.
Exemple : une entreprise belge en visage de procéder dans deux ans à une grosse répartition de son
immeuble dont le coût est estimé à 1.000.000 FB. Elle décide en conséquence de constituer une
provision pour couvrir la charge probable à raison d’une dotation annuelle de 500.000 FB.
Ecriture au 31 décembre n
6360 Dot. aux prov. grosses répar. et gros entretien 500.000
162 à Prov. pour grosses réparations et gros entretien
Constitution des provisions pour grosses réparations 500.000
et gros entretien

NB/ on répète cette écriture au 31 décembre n+1 et le compte 162 est crédité de 1.000.000 FB.
a) Le coût des travaux s’élève à 1.000.000 FB exactement
Ecriture comptable
611 Entretien et réparations 1.000.000
A fournisseurs
440 Constatation de la facture à payer pour grosse
Réparation de l’immeuble 1.000.000

Utilisation de la provision
162 Provisions pour grosses réparations et gros entretien 1.000.000
à utilisation et reprises des provisions
Utilisation des provisions 1.000.000
105

6361

Dans le compte de résultat, la situation se présentera comme suit :

D Résultat d’exploitation C
A
B Services et biens 1.000.000
.
.
.
.
.
F Provisions pour risques
et charges
Utilisations - 1.000.000
Charges = 0

b. Le coût des travaux s'élève à 900.000 FC


Ecritures comptables
611 Entretiens et réparations 900.500
440 à Fournisseur 900.000
Facture de réparation à payer
162 Provisions pour grosses réparations 1.000.000
6361 à Utilisation des provisions 900.000
1
6362 à Reprise des provisions 100.000
Utilisation des provisions pour
900,000 Fb et reprise de 100,000 FB

D Résultat d’exploitation C
A
B Services et biens 900.000
.
.
.
.
.
F Provisions
Utilisation - 900.000
Reprises - 100.000
106

Charges = - 100.000

Les charges d’exploitation diminuent de 100.000 FB


c. Le coût des travaux s'élève à 1.200.000 FB
Ecritures comptables
611 Entretiens et réparations 1.200.000
440 à Fournisseur 1.200.000
Facture de réparation à payer

162 Provisions pour grosses réparations 1.000.000


6361 à Utilisation des provisions 1.000.000
Utilisation des provisions

Dans le compte de résultat, la situation va se présenter comme suit :

D Résultat d’exploitation C
A
B Services et biens 1.200.000
.
.
.
F Provisions
Utilisation -1.000.000

Charges = + 200.000

Les charges d’exploitation ont augmenté de 200.000 FB

b) Cas des impôts différés (compte 168)


Ce compte est subdivisé comme suit :
1680 impôts différés afférents à des subsides en capital
1681 impôts différés afférents à des plus valeurs réalisées sur immobilisation incorporelles
1682 impôts différés afférents à des plus values réalisées sur immobilisations corporelles
1687 impôts différés afférents à des plus réalisées sur des titres émis par le secteur belge
1688 impôts différés étrangers.
Nous avons déjà étudié l’utilisation du compte 1682 en même temps que le compte 132 réserves
immunisées. Ici nous nous étudierons le compte 1680.
Exemple : Une société belge obtient de l’Etat 3.000.000 FB de subsides en capital pour l’acquisition
d’un immeuble commercial d’une valeur de 6.000.000 F, le taux d’imposition est de 40% et
l’immeuble est amorti de manière linéaire en 20 ans.

1°) Lorsque l’entreprise est certaine d’obtenir le subside


Ecriture comptable
416 Subsides à recevoir 3.000.000
15 à Subsides en capital 1.800.000
1680
1680 à Impôts différés afférents à des subsides en capital 1.200.000
107

Constatation des subsides à recevoir sur lesquelles


l’impôt différé est de 1.200.000 FB

2°) Lorsque l’entreprise reçoit les fonds


550 Banque 3.000.000
416 à Subsides à recevoir 3.000.000
Encaissement des subsides en capital

3°) Acquisition de l’immeuble


221 Constructions 6.000.000
550 à Banque 6.000.000
Acquisition d’un immeuble

NB : La reprise dans le résultat des subsides et des impôts différés s’effectuera au même rythme que
l’amortissement du bien subside, c’st à dire en 20 ans, par le crédit d’un compte des produits
financiers.
Ecritures comptables
6302 Dotation aux amortis. Sur immb.corp. 300.000
2219 à Amortissements sur construction 300.000
Constitution des dotations sur l'immeuble
15 Subsides en Capital 90.000
753 à Subsides en capital et intérêts 90.000
Reprise dans le résultat de 1/20 de 1. 800.000 FB
1680 Impôts différés afférents à des subsides en capital 60.000
780 à Prélèvement des impôts différés 60.000
Transferts dans le résultat de 1/20 de 1. 200.000 FB

NB : Le compte 15 subsides en capital figure au passif non exigible au point VI. Le compte 168 au
point VII B. impôts différés et le compte 753 subsides en capital au crédit du compte de résultat,
au point IX bis A. prélèvement sur les impôts différés (+)

B.4. Les comptes de régularisation


Rappelons l’utilisation de ces comptes permet d’imputation à l’exercice de calcul du résultat de la
partie des charges ou des produits qui se rapportent à cet exercice ou de la totalité de ces éléments
lorsque les pièces justificatives les constatant ne sont pas encore établies par l’entreprise ou reçues des
fournisseurs concernés. Le PCBMN attribue à ces éléments le numéro 49 comptes de régularisation et
comptes d’attente. Le compte est subdivisé :
Compte d’actif :
490 charges à reporter
491 produits acquis
Compte passif
492 charges à imputer
493 produits à reporter
499 comptes d’attente (soldes enfin d’exercices)
Dans le tout premier PCBMN, les quatre premiers comptes étaient utilisés en combinaisons avec les
comptes suivants :
616 coûts reportés (+)
617 coûts déjà imputés (-)
618 coûts à imputer (+)
108

619 coûts à reporter (-)


Il est à noter que ces derniers ne sont pas reprise dans le compte de résultat dans sa présentation
actuelle.
1. Les régularisations d’actifs
Exemple : les établissements debors loué un immeuble commercial pour la vente de leurs produits. Le
01 septembre n, ils payent par caisse 18.000 FB pour 6 mois de loyer.
Le charge mensuelle = 18.000/6 = 3.000 FB
Au 31 décembre n : la charge de l’exercice = 3.000 FB x 4mois = 12.000 FB
La charge de l’exercice n +1 = 3.000 FB x 2 mois = 6.000 FB
Total 18.000 FB
1° lors du paiement
6110 Loyer 18.000
550 à Banque 18.000
Paiement 6 mois de loyer

2° au 31 décembre n
La partie des charges n’affectent pas le résultat charges payées d’avances est reportée par l’écriture
suivante.
490 Charges à reporter 6.000
619 à Coûts à reporter 6.000
Paiement 6 mois de loyer
Report de 2 mois de loyer exercice n+1

Suivant les dispositions du premier PCBMN, les comptes 610 et 617 devraient figurer au débit du
compte de résultat, le premier pour 18.000 FB et le second pour 6.000 FB en (-).
Au lieu de cette procédure compliquée, la solution la plus facile serait tout simplement de créditer le
compte 610 de 6.000 FB et qui restera avec un solde de 12.000 FB se rapportant à l’exercice n de
calcul du résultat.
Cette solution est appliquée dans la comptabilité congolaise et dans la comptabilité française et nous
pensons que c’est celle qui est également appliquée aujourd’hui en Belgique, puisque dans le nouveau
modèle de présentation du compte de résultat, les comptes 616, 617, 618 et 619 n’y figurent plus.
Sinon, suivant le modèle du premier PCBMN, au début de l’exercice suivant, il fallait passe l’écriture
ci après :
616 Coûts reportés 6.000
490 à charge à réporter 6.000
Pour solde du compte 490

NB : le compte 616 devrait figurer au débit du compte de résultat (+)


Exemple : une entreprise belge a accordé le 01 novembre n un prêt de 60.000 FB à 10% taux
d’intérêts, remboursables dans deux ans, mais les intérêts sont payable le 01 novembre n de chaque
année.
L’intérêt annuel = 60.000 FB x 0,1 = 6.000 FB
L’intérêt mensuel = 6.000/12 = 500 FB
Au 31 décembre
Produit se rapportant à l’exercice n = 2 mois x 500 FB = 1.000 FB
Produit se rapportant à l’exercice n + 1 = 10 mois x 500 = 5.000 FB
Total 6.000 FB
Ecriture de régularisation
491 Produits acquis 6.000
750 à produits des immobilisation
Constatation de 2 mois d’intérêts se 6.000
rapportant à l’exercice n

Au 01 janvier, on passe une écriture inverse


109

Au 01 novembre n+1, quand perçoit ces intérêts, on débit le compte 550 ou 570 par le crédit du
compte 750 qui n’a pas d’impact sur le résultat de l’exercice n+1.
Exemple : un Fournisseur belge à promis à un client une ristourne de 2.8000 FB, mais n’a pas encore
envoyé la facture de cette réduction.
Ecriture de régularisation dans la comptabilité du client
491 Produits acquis 2.800
608 à ristourne obtenue
Constatation d’une ristourne à accordé 2.800

Le compte 608 diminue le prix d’achat des approvisionnements. L’exercice suivant, on passe une
écriture inverse. Lorsque la note de crédit arrive on passe l’écriture suivante.
440 Fournisseur 2.800
608 à ristourne obtenue 2.800
Note de crédit pour 2.800 FB
110

CHAPITRE IV. NORMALISATION COMPTABLE EN FRANCE

En France, l’historique de la normalisation comptable se présente comme suit :


1°) Le 15 et 16/12/1880, se tient le premier congrès de comptables français. Il avait pour thème :
« l’unification de la comptabilité »
2°) En 1903, Eugène Lautey propose une formule de présentation du bilan : « bilan rationnel intégré »
3°) En 1939, on assiste à une réglementation de la comptabilité des entreprises d’assurance par le
décret du 29/07 de cette même année. Ce décret constitue le première expérience officielle française
de normalisation comptable.
4°) En 1941, normalisation comptable des banques élaborée par la commission de contrôle des
banques qui fixe la date de clôture au 31/12 et propose des formules types de documents financiers
que les banques sont tenues de produire.
5°) Toujours en 1941, une commission interministérielle créée par le décret du 22/04 de la même
année, va élaborer le plan comptable 1942, normisant la comptabilité de l’industrie aéronautique. Ce
plan divise les comptes en 10 classes numérotées de 0 à 9.
6°) Le décret du 04/04 1946, crée la commission de normalisation des comptabilités qui va élaborer le
plan comptable général de 1947, lequel sera révisé respectivement en 1957 et en 1977 pour être mis en
application qu’en 1982.
7°) Enfin, ce nouveau plan comptable général français de 1982 institué par l’arrêté du ministre de
l’économie et des finances du 27/04/1982 et sera retouché en 1986 et en 1990.

IV.1. Le nouveau plan comptable général français 1982 (NPCGF)


IV.1.1. Généralités

Rappelons que ce plan résulte de la révision du plan de 1957 dont le projet a été approuvé par
l’assemblée plénière du conseil national de la comptabilité en date du 06/12/1977.
Mais ce nouveau plan n’a finalement vu le jour qu’en 1982 parce qu’il avait fallu attendre la fin des
travaux de toutes les commissions qu’on avait crées et l’évolution de la 4ème directive de la C.E.E. qui
ne fut enterimée qu’en date du 18/07/1978.
Il est à noter que cette directive a imposé le remplacement des anciens comptes d’exploitation général
et de profits et pertes par le compte unique de résultat et la présentation sous une même forme, des
tableaux comptables de synthèse pour toutes les entreprises de la communauté européenne ayant la
forme de société par actions, de société en commandité par actions et sociétés privées à responsabilité
limitée.
Le nouveau plan comptable français a été légèrement retouché en 1986 et en 1999.
1. Principes du plan comptable général français
Celui-ci repose sur le système de l’inventaire intermittent et contrairement au principe du matching de
la comptabilité américaine privilégie la production globale comme concept de produit. Il découle de
ces deux principes que les charges sont classées par nature et relatives à la production.
a) Le système de l’inventaire intermittent
La formule de ce système est la suivante :
Consommation de la période = SI + Achats – SF
L’illustration de ce système est donné par cet exemple d’un automobile qui veut mesurer la
consommation d’essence de sa voiture sur une certaine distance.
Au lieu de munir sa voiture d’un dispositif électronique permettant d’indiquer en permanence le flux
sortant du réservoir (= système de l’inventaire permanent), il peut se contenter de faire le plein du
réservoir au départ, à rouler pendant une certaine distance, à refaire le plein si nécessaire et à vérifier
la consommation enfin de parcours, par le contrôle de la quantité restant dans le réservoir (= système
de l’inventaire intermittent).
En d’autres termes, ce système consiste à constater la situation ou le stock initial d’un produit, au
début d’un exercice, à effectuer des consommations sans se soucier de leur évaluation, et procéder à
cette évaluation à la fin de l’exercice, après la réalisation d’un inventaire extra comptable qui
détermine la quantité et la valeur du stock final et de calculer les consommations de la période suivant
la formule donnée plus haut.
b) La production globale comme concept
111

Suivant le plan comptable de 1999, la notion des produits correspond à la production globale qui est
égale à : production vendue + production stockée + production immobilisée (= Production de
l’entreprise pour elle-même)
Il en découle que les charges sont relatives à cette production globale et non aux ventes comme c’est le
cas dans la comptabilité anglo-saxonne dans laquelle, suivant le principe de matching des GAAP, les
charges sont relatives aux ventes qui les ont engendrées.
Il est à noter que cette conception de production à été adoptée sous l’influence des macro-économistes
qui cherchaient à permettre la tenue des comptes de la comptabilité nationale, à partir des données
chiffrées des comptabilité de toute les entreprises du pays.
c) Le classement des charges par nature
Celles-ci étant relative à la production globale sont classés ou enregistrées par nature alors que dans la
comptabilité anglo-saxonne, ce classement se fait par fonction (de production, de vente,
administrative, financière).
Ce classement par fonction n’est pas possible directement dans la comptabilité française du fait que
celle-ci est basée sur la technique de l’inventaire intermittent et que le classement par fonction
nécessite la connaissance des coûts des consommations qui ne peuvent l’être que par la méthode de
l’inventaire permanent.
2. Caractéristiques du NPCGF 1982
La première caractéristique est que ce plan est de type dualiste, c'est-à-dire qui fait la distinction entre
la comptabilité générale et la comptabilité analytique, c’est un plan dont la comptabilité est à deux
circuits.
La deuxième caractéristique principale est l’existence dans la comptabilité générale de ce plan, de trois
système formant un dispositif ouvert et modulaire.
a) Un dispositif ouvert, c’est dans lequel entre l’entreprise qui remplit les conditions requises.
b) Un dispositif modulaire, c'est-à-dire, dans lequel les documents de synthèse sont composés des
parties susceptibles d’être remplacées par d’autres plus élaborées (ce qui est le cas dans le
système complémentaire). Ces trois systèmes sont les suivants :
1°) le système 1 de base
2°) l système de comptes simplifiés ou abrégés ou système 2
3°) le système 3 complémentaire ou système développé.
NB : ici en RDC, nous avons également trois systèmes, développé pour les
Agents économiques de 1ère catégorie, le système simplifié pour les
Agents économiques de 2ème catégorie et le système réduit pour les
Agents économiques de 3ème catégorie
2.1. Le système 1 de base et le système 2
Le système de base comporte les éléments de la comptabilité générale que doivent tenir les organismes
ou entreprises de moyens et grandes dimensions.
Le système simplifié ou système 2 concerne les organismes dont la dimension ne justifie pas
nécessairement le recours au système développé ou de base1.
Les conditions d’entré dans le système 1 ou 2
Ces conditions sont les suivantes :
1°) total du bilan = 1.500.000 FF
2°) montant net du chiffre d’affaires = 3.000.000 FF
3°) nombre moyen de salariés permanents employés en cours de l’exercice : 10 salariés.
Les entreprises qui dépassent deux de ces trois conditions entrent dans le système de base 1 et les
autres dans le système de base 2 en ce qui concerne la présentation du bilan et du compte de résultat.
De même le choix de la présentation de l’annexe développé ou simplifié dépend des trois conditions
suivantes :
1°) total du bilan = 10.000.000 FF
2°) montant net du chiffre d’affaires = 20.000.000 FF
3°) nombre moyen de salariés permanents employés : 50 personnes
Des entreprises qui sont au dessus de deux de ces conditions adoptent une présentation développé de
l’annexe et les autres une présentation simplifiée.
112

Il est à noter que le système 1 de base et le système 2 différent par la présentation des documents de
synthèse et de l’annexe qui sont plus détaillés dans le premier système que dans le deuxième (voir les
modèles de présentation au point VI.3.).
Pour terminer, il convient d’indiquer que la présentation du bilan et du compte de résultat peut être
faite en forme de compte ou de liste.
Cette présentation doit être conforme aux modèles du NPCGF et identique d’un exercice à l’autre pour
permettre une comparaison avec des éléments correspondants de la période précédente.
2.2. Le système développé ou complémentaire
Il s’agit d’un système d’information formant un tout et comprenant non seulement le bilan, le compte
de résultat et l’annexer mais également un tableau des emplois et des ressources de l’exercice.
Il est à noter que dans ce système des modifications sont introduites dans le bilan et le compte de
résultat pour obtenir des informations suffisamment et détaillées et cohérentes permettent le calcul des
grandeurs recherchés en analyse financière et en comptabilité nationale à savoir les besoins en fonds
de roulement, la marge commerciale, la production de l’exercice, la valeur ajoutée, et les soldes
intermédiaires de gestion.
Dans le bilan, les créances et les dettes font l’objet d’une ventilation complémentaire entre les
créances et les dettes financières à l’origine, celles qui concernent des opérations directement liées à
l’exploitation et les autres créances et dettes.
En intégrant dans le bilan le module de remplacement des créances et des dettes tel explique ci-dessus,
on passe du bilan du système de base au bilan du système complémentaire ou développé. Ce module
est donné après le modèle de présentation du bilan dans le système 1 de base.
De même dans le compte de résultat pour passer du système de base au système complémentaire, ou
développé, il suffit d’intégrer le module de remplacement des charges et des produits permettant la
détermination de la valeur ajoutée et qui est donné après le modèle de présentation du compte de
résultat dans le système 1 de base.

IV.1.2. Le cadre des comptes du NPCGF

Classe 1 : comptes de capitaux (capitaux propres, emprunts et dettes assimilées)


10. Capital et réserves
11. Report à nouveau
12. Résultat de l’exercice
13. Subventions d’investissements
14. Provisions réglementées
15. Provisions pour risques et charges
16. Emprunts et dettes assimilées
17. Dettes rattachées à des participations
18. Comptes de liaison des établissements, succursale et sociétés en participation.
19. –
Classe 2 : Comptes d’immobilisation
20. Immobilisations incorporelles
21. Immobilisations corporelles
22. Immobilisations mises en concession
23. Immobilisations en cours
24. –
25. –
26. Participations et créances rattachées à des participations
27. Autres immobilisations financières
28. Amortissements des immobilisations
29. Provisions pour dépréciation d’immobilisation
Classe 3 : comptes de stocks et d’encours
30. –
31. Matières premières (et fournitures)
32. Autres approvisionnements
33. En cours de production de biens
113

34. En cours de production de services


35. Stocks de produits
36. –
37. Stocks de marchandises
38. –
39. Provisions pour dépréciation des stocks et en cours
Classe 4 : Comptes de tiers
40. Fournisseurs et comptes rattachés
41. Clients et comptes rattachés
42. Personnel et comptes rattachés
43. Sécurité sociale et autres organismes sociaux
44. Etat et autres collectivités publiques
45. Groupe et associée
46. Débiteurs divers et créditeurs divers
47. Comptes transitoires ou d’attente
48. Comptes de régularisation.
49. Provisions pour dépréciation des comptes de tiers
Classe 5 : Comptes financiers
50. Valeurs mobilières de placement
51. Banque établissement et assimilés
52. Instruments de trésorerie
53. Caisse
54. Régies d’avances et acréditifs
58. Virements internes
59. Provisions pour dépréciations des comptes bancaires
Classe 6 : Comptes de charges
60. Achats (sauf 603)
61. Services extérieures
62. Autres services extérieurs
63. Autres services et versements assimilés
64. Charges de personnel
65. Autres charges de gestion courante
66. Charges financières
67. Charges exceptionnelles
68. Dotations aux amortissements et aux provisions
69. Participation des salariés-impôts sur les bénéfices et assimilés
Classe 7 : Comptes de produits
70. Ventes de produits fabriqués, prestations de services, marchandises
71. Production stockée (ou déstockage)
72. Production immobilisée
73. Produits nets partiels sur opérations à long terme
74. Subventions d’exploitation
75. Autres produits de gestion courante
76. Produits financiers
77. Produits exceptionnels
78. Reprises sur amortissements et provisions
79. Transferts de charges
Classe 8 : Comptes de spéciaux
80. Engagement hors bilan
88. Résultat en instance d’affectation
89. Bilan

Classe 9. Comptes analytiques d’exploitation


90. Comptes réfléchis
91. Reclassements préalable des charges et des produits de la comptabilité générale
114

92. Centres d’analyse (centres de travail et sections)


93. Coûts des produits stockés
94. Stocks
95. Coûts des produits vendus
96. Ecarts sur coûts préétablis
97. Différences de traitement comptables
98. Résultat de la comptabilité analytique
99. Liaisons internes

IV.1.3. Présentation des états financiers


a) Présentation du bilan
La présentation peut se faire sous forme de tableau comprenant comme d’habitude « l’actif » à gauche
et le « passif » à droite. La présentation sous forme de liste se met sous la forme.
Actif
- Dettes
= Situation nette

1. Le bilan en système de base


Celui-ci se présente comme suit :
Exercice
Exercice N
N-1
Actif
Amortissements et
Brut Net Net
provisions (à déduire)
Capital souscrit – non appelé …………………………..
ACTIF IMMOBILISE
• Immobilisations incorporelles :
Frais d’établissement ………………………….
Frais de recherche et de développement …………
Concessions, brevets, licences, marques, procédés,
logiciels, droits et valeurs similaires …………..
Fonds commercial (1) …………………………
Autres ……………………………
• Immobilisations incorporelles en cours :
Avances et acomptes ……………………..
Immobilisations corporelles ……………….
Terrains ………………
Constructions……………………….
Installations techniques, matériel et outillage
industriels
Autres …………………..
Immobilisation corporelles en cours………………
Avances et acomptes………………………..
• Immobilisations financières (2) :
Participations …………………….
Créances rattachées à des participations …………..
Titres immobilisés de l’activité de portefeuille
Autres titres immobilisés ………………
Prêts ……………………………
Autres …………………………..
Total 1 X X X X
(1) Dont droit au bail …………………………………………………………………
(2) Dont à moins d’un an (brut) ……………………………………………………….

Exercice N
Exercice N
-1
Actif
Amortissem
Brut Net Net
ents et
115

provisions
(à déduire)
ACTIF CIRCULANT
• Stocks et en cours :
Matières premières et autres approvisionnements….
En-cours de production (biens et services) (a) ……..
Produits intermédiaires et finis ……………
Marchandises …………………………………
Avances et acomptes versés sur commandes ………
• Créances (3) :
Créances clients et comptes rattachés (b) ……
Autres ………………………………
Capital souscrit – appelé non versé …………
Valeurs mobilières de placement (c) :
Actions propres ……………………….
Autres titres
Instruments de trésorerie ……………….
Disponibilités ……………………………..
Charges constatées d’avance (3) ………………….
Total II ……………………….. X X X X
Charges à répartir sur plusieurs exercices (III) X X X X
Primes de remboursement des emprunts (IV) X X X
Ecart de convertion Actif (V) X X X
Total général (I+II+III+IV+V) X X X X

Bilan en système de base (avant répartition)


Passif Exercice N Exercice N - 1
CAPITAUX PROPRES
Capital (dont versé) (a) ……………………
Primes d’émission, de fusion, d’apport …..
Ecarts de réévaluation (b) ……………………….
Ecarts d’équivalence (c) ………………………..
Réserves :
Réserve légale ……………………………
Réserves statutaire ou contractuelles ………………
Réserves réglementées …………………………
Autres …………………………………
Report à nouveau (d) ……………………..
Résultat de l’exercice (bénéfice ou perte) (e) ….
Subventions d’investissement ………………………
Provisions réglementées ………………………….
Total I ……………………….. X X
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES X
Provisions pour risques …………………………….
Provisions pour charges ……………………………….
Total II ………………………… X X

DETTES (1) (g)


Emprunts obligatoires convertibles …………………..
Autres emprunts obligatoires …………………………..
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (2)….
Emprunts et dettes financières diverses (3) …………………..
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours ………..
Dettes fournisseurs et comptes rattachés (f) ………………
Dettes fiscales et sociales …………………………………….
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés ……………
Autres dettes ………………………………………………
116

Instruments de trésorerie ………………………………….


Produits constatés d’avance (1) …………………………….
Total III X X
Ecarts de conversions Passif (IV) X X
Total général (I + II+ III+ IV + V) X X

Bilan développé (après répartition)

Passif Exercice N Exercice N - 1


CAPITAUX PROPRES
Capital (dont versé) (a) ……………………
Primes d’émission, de fusion, d’apport …..
Ecarts de réévaluation (b) ……………………….
Ecarts d’équivalence (c) ………………………..
Réserves :
Réserve légale ……………………………
Réserves statutaire ou contractuelles ………………
Réserves réglementées …………………………
Autres …………………………………
Report à nouveau (d) ……………………..
Sous – total : situation nette ……………… X X
Subventions d’investissement ………………………
Provisions réglementées ………………………….
Total I ……………………….. X X
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES X
Provisions pour risques …………………………….
Provisions pour charges ……………………………….
Total II ………………………… X X
DETTES (1) (g)
Emprunts obligatoires convertibles …………………..
Autres emprunts obligatoires …………………………..
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (2)….
Emprunts et dettes financières diverses (3) …………………..
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours ………..
Dettes fournisseurs et comptes rattachés (f) ………………
Dettes fiscales et sociales …………………………………….
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés ……………
Autres dettes ………………………………………………
Produits constatés d’avance (1) …………………………….
Total III X X
Ecarts de conversions Passif (IV) X X
Total général (I + II+ III+ IV + V) X X
117

1. Le bilan en système abrégé


Le bilan est ordonné de manière similaire à celui du système de base, en reprenant seulement les rubriques principales
Exercice N Exercice N – 1
Amortissements Exercice N -
Actif Passif Exercice N
Brut et provisions (à Net Net 1
déduire)
Actif immobilisé Capitaux propres :
Immobilisations incorporelles Capital
- Fonds commercial Ecart de réévaluation
- Autres Réserves
Immobilisations corporelles - Réserve légale
Immobilisations financières - Réserve réglementées
Total I X X X X - Autres
Actif circulant Report à nouveau
Stocks et en – cours Résultat de l’exercice (bénéfice ou
Avances et acomptes versés sur perte) X X
commandes Provisions réglementées
X X
Créances Total I
- Clients et comptes rattachés Provisions pour risques et charges (II)
- Autres Dettes
Valeurs mobilières de placement - Emprunts et dettes assimilées
Disponibilités - Avances et acomptes reçus sur
Charges constatées d’avance commandes en cours
- Fournisseurs et comptes rattachés
- Autres
Produits constatés d’avances
Total II X X X X Total III X X
Total général (I + II) X X X X Total général (I + II + III) X X
118

2. Le bilan en système développé (ou complémentaire)


Il reprend la même structure que le bilan de base, mais avec l’utilisation de comptes plus analytiques
pour les créances et des dettes, qui sont ventilées en :
- Dettes et créances liées à l’exploitation, qui se renouvellent régulièrement et présentent un
caractère cyclique (exemple : dettes fournisseurs)
- Autres dettes et créances acyclique, dont (origine est indépendante de l’exploitation
(exemple : des dettes sur immobilisations)
Cette distinction sera reprise d’une façon détaillée dans le tableau de financement qui présente dans sa
partie II les besoins et ressources d’exploitation, qui se renouvellent régulièrement d’une part, et les
variations hors exploitations et de trésorerie, d’autre part.
On peut donc passer du bilan de base au bilan développé en intégrant le module de remplacement des
créances et des dettes suivant :
Module de remplacement des créances et dettes
Créance d’exploitation : Dettes financières
Créances clients et comptes rattachés Emprunts obligations convertibles
Autres Autres emprunts obligatoires
Créances diverses Emprunts et dettes auprès des établissements de
Capital souscrit et appelé, non versé crédit
Emprunt et dettes financières divers
Avances et acomptes reçus sur commandes en
cours
Dettes d’exploitation
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Autres
Dettes diverses
Dettes sur immobilisation et comptes rattachés
Dettes fiscales (impôts sur les bénéfices)
Autres

Ce module permet une analyse plus fine des dettes et des créances en fonction du cycle d’exploitation,
et révèle, par comparaison, les lacunes du système de base. Grâce à cette décontraction, on peut ainsi
faire la différence entre le « cyclique » et le « divers » et calculer plus précisément les besoins en
fonds de roulement.
119

Bilan développé
Exercice
Exercice N
N–1
Actif Amortissement
Brut et provisions (à Net Net
déduire)
Capital souscrit – non appelé ……………
ACTIF IMMOBILISE
Immobilisations incorporelles ;
Frais d’établissement ……………………
Frais de recherche et de développement
Concessions, brevets, licences, marques, procédés, logiciels,
droits et valeurs similaires …………………
Fonds commercial (1) …………………….
Autres ……………………….
Immobilisations incorporelles en cours …………………
Avances et acomptes …………………………
Immobilisations corporelles :
Terrains ………………………
Constructions ……………………….
Installations techniques, matériel et outillage industriels
Autres ………………………….
Immobilisations corporelles en cours …………………
Avances et acomptes ……………………………
Immobilisations financières (2) :
Participation …………………………………
Créances rattachées à des participations ……..
Titres immobilisés de l’activité de portefeuille ……..
Autres titres immobilisés ……………………..
Prêts ………………………………………….
Autres ………………………………………………
Total I…………………… X X X X
(1) Dont droit au bail ……………………………………………………………………………..
(2) Dont à moins d’un an (brut) ……………………………………………………………………

Exercice
Exercice N
N–1
Actif Amortissement
Brut et provisions (à Net Net
déduire)
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours :
Matières premières et autres approvisionnements …….
En – cours de production (biens et services) ………………
Produits intermédiaires et finis ………………..
Marchandises ……………………………………
Avances et acomptes versés sur commandes …………………
Créances d’exploitation (3) :
Créances clients et comptes rattachés …………………….
Autres ……………………………………………….
Capital souscrit – appelé non versé ……………………..
Valeurs mobilières de placement :
Actions propres …………………………………..
Autres titres ……………………………………..
Instruments de trésorerie
Disponibilités ………………………………………
Charges constatées d’avance ………………………….
Total II…………………… X X X X
Charges à répartir sur plusieurs exercices (III) X X X X
120

Primes de remboursement des emprunts (IV) X X X


Ecarts de convention Actif (V) X X X
Total général (I + II+ III+ IV+ V) X X X X
(3) Dont à plus d’un an ……………………………………………………………………….

Bilan développé (avant répartition)


Passif Exercice N Exercice N – 1
CAPITAUX PROPRES
Capital (dont versé)……………………………….
Primes d’émissions, de fusion, d’apport …………………..
Ecarts de réévaluation ………………………….
Ecarts d’équivalence ………………………………..
Réserves :
Réserve légale …………………………………….
Réserves statutaires ou contractuelles ………………………
Réserves réglementées ………………………………….
Autres …………………………………………………………..
Report à nouveau ……………………………………………..
Résultat de l’exercice (bénéfice ou perte)
Subventions d’investissement ………………………………
Provisions réglementées ……………………………………..
Total I ……………………………….. X X
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
Provisions pour risques …………………………………….
Provisions pour charges ……………………………………..
Total II …………………………………. X X
DETTES
Dettes financières :
Emprunts obligatoires convertibles ……………………..
Autres emprunts obligatoires …………………………..
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit …….
Emprunts et dettes financières divers …………………………..
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours ………
Dettes d’exploitation :
Dettes fournisseurs et comptes rattachés ……………………….
Dettes fiscales et sociales ……………………………….
Autres ……………………………………………………..
Dettes diverses :
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés ……………
Dettes fiscales (impôts sur les bénéfices) ………………….
Autres …………………………………………………..
Instruments de trésorerie …………………………….
Produits constatés d’avance ………………………….
Total III …………………………………….. X X
Ecarts de conversion passif ………………………….. X X
Total général (I + II + III + IV + V) X X
121

Bilan développé (après répartition)


Passif Exercice N° Exercice N-1
CAPITAUX PROPRES
Capital (dont versé)……………………..
Primes d’émission, de fusion, d’apport …………………….
Ecarts de réévaluation………………………….
Ecart d’équivalence……………………………..
Réserves :
Réserve légale ……………………………………
Réserves statutaires ou contractuelles……………………..
Réserves réglementées………………………………………….
Autres
………………………………………………………………
Report à nouveau…………………………………………………
Résultat de l’exercice (bénéfice ou perte)
Subventions d’investissement ……………………………….. X X
Provisions réglementées………………………………………..
Total I
……………………………………………………………….
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES x X
Provisions pour risques…………………………………………
Provisions pour charges…………………………………………
Totatl II ………………………………………………….
DETTES
Dettes financières : x x
Emprunts obligatoires convertibles………………………….
Autres emprunts obligataires………………………………….
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit..
Emprunts et dettes financières divers………………………..
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours……
Dettes d’exploitation………………………………………………
Dettes fournisseurs et comptes rattachés…………………..
Dettes fiscales et sociales……………………………………….
Autres
……………………………………………………………….
Dettes diverses : x X
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés ………. X x
Dettes fiscales (impôts sur les bénéfices)…………………. x X
Autres………………………………………………………………
Instruments de trésorerie …………………………………….
Produits constatés d’avance…………………………………..
Total
III……………………………………………………………..
Ecarts de conversion passif……………………………………
Total général (I + II + III + IV + V)

Différence entre le bilan du système de base et le bilan en système développé


On passe du bilan au bilan développé ou complémentaire en intégrant dans le premier bilan le module
de remplacement des créances et dettes qui se présente comme suit :
A l’actif : les créances sont qualifiées de créances d’exploitation et dans ces créances on distingue :
1°) les créances clients et comptes rattachés
2°) autres créances d’exploitation
3°) les créances diverses
4°) le capital souscrit et appelé non versé (= compte qui renseigne les soldes des sommes appelées,
mais non versées).
122

Il est à noter que dans le bilan développé, les créances d’exploitation comprennent celles à plus d’un
an alors que dans le bilan de base, les créances ne comprennent que celles en moins d’un an.
Dans le bilan développé, les dettes sont ventilées en :
1°) dettes financières
2°) avances et acomptes reçus sur commandes en cours
3°) dettes d’exploitation comprenant :
- Les dettes fournisseurs et comptes rattachés
- Les dettes fiscales et sociales
- Autres dettes d’exploitation
4°) dettes diverses qui comprennent :
- Les dettes sur immobilisation et comptes rattachés
- Les dettes fiscales (impôts sur les bénéfices)
- Autres dettes diverses
Le but de cette analyse est de mettre en évidence les éléments se rapportant à l’exploitation ou
cycliques (à savoir les créances et les dettes d’exploitation), des éléments acycliques dont l’origine est
indépendante de l’exploitation (cas par exemple des dettes sur immobilisation), afin de permettre le
calcul du besoin en fonds de roulements qui est la différence entre les ressources cycliques et les
emplois cycliques.

b) Présentation du compte de résultat


Compte de résultat (en système de base)
Charges (hors taxes) Exercice N Exercice N-1
Charges d’exploitation :
Achat de marchandises
Variation de stock
Achat de matières premières et autres approvisionnements
Variation de stock
Autres achats et charges externes
Impôts, taxes et versements assimilés
Salaires et traitements
Charges sociales
Dotations aux amortissements et aux provisions :
Sur immobilisation : dotations aux amortissements
Sur immobilisations : cotations aux provisions
Sur actif circulant : dotation aux provisions
Pour risques et charges : dotation aux provisions
Autres charges
X X
Total I X X
Quote-parts de résultats sur perte faites en commun (II)
Charges financières
Dotations aux amortissements et aux provisions
Intérêts et charges assimilées
Différences négatives de change
Charges nettes sur cessions de valeurs immobilières de
placement
Total III X X
Charges exceptionnelles :
Sur opérations de gestion
Sur opérations en capital
Dotations aux amortissements et aux provisions
Total IV
Participation des salariés aux fruits de l’expansion (V) X X
Impôts sur les bénéfices (VI) X X
X X
123

Total des charges (I + II + III + IV+ V + VI) X X


solde créditeur = bénéfice X X
Total général

Produits (hors taxes) Exercice N Exercice N-1


Produits d’exploitation :
Ventes de marchandises
Production vendue (biens et services)
Sous-total A-montant net du chiffre d’affaires X X
Dont à l’exportation
Production stockée
Produits immobilisée
Produits nets partiels sur opérations à long terme
Subventions d’exploitation
Reprises sur provisions (et amortissement)
Transferts de charges
Autres produits
Sous-total B
Total (A + B)
Quote-parts de résultats sur opérations faites en commun X X
(II) X X
Produits financiers :
De participation (= dividendes) X X
D’autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé
Autres intérêts et produits assimilés
Reprises sur provisions et transferts de charges
Différences positives de change
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
Total III X X
Produits exceptionnelles :
Sur opérations de gestion
Sur opérations en capital
Reprises sur provisions et transferts de charges
X X
Total IV
X X
Total des produits (I + II + III + IV)
Solde débiteur = perte X X
Total général X X

En système abrégé
Le compte de résultat est construit sur le même modèle que celui du système de base, quoique très
simplifie.
- Onze rubriques en charges
- Sept rubriques en produits
Ce compte de résultat ne fait pas apparaitre la participation des salariés, puisque, sauf exceptions, les
entreprises concernées n’ont pas besoin de ce poste. Celui-ci se présente comme suit :
Compte de résultat abrégé
Charges (hors taxes) Exercice Exercice Produits (hors taxes) Exercice N Exercice N-1
N N-1
124

Charges d’exploitation Produits d’exploitation


Achats Ventes de marchandises
Variation de stocks Productions vendue (biens et
Autres charges externes service)
Impôts, taxes et versements Production stockée
assimilés Subventions d’exploitation
Rémunérations du personnel Autres produits
Charges sociales Produits financiers
Dotations aux amortissements
et aux provisions
Autres charges
Total I Total I
Charges exceptionnelles (II) X X Dont à l’exportation
Impôts sur les bénéfices (III) X X Produits exceptionnel (II) X X
Total des charges (I + II + III) X X Total des produits (I + II) X X
Solde créditeur : bénéfice X X Solde débiteur : perte X X
Total général X X Total général X X

En système développé
Le compte de résultat comporte les mêmes postes que le système de base, mais propose :
- Une valorisation différence des achats de marchandises ;
- Une subdivision plus importante des postes : autres charges externes, dotations aux
amortissements et aux provisions, charges et produits exceptionnels sur opérations en capital.
1°) Une valorisation différente des achats de marchandises
Nous avons vu que le stock d’approvisionnement et de marchandises doit être évalué au prix d’achat
majoré de frais accessoires payés à des tiers (transport, assurances, droit de douane). Pour plus de
commodité, dans le système de base, ces frais accessoires restent souvent comptabilité dans les
différentes rubriques des autres charges externes.
Dans le système développé, en revanche, il devient obligatoire de les isoler et de les faire figure en
achats. Car pour déterminer la marge commerciale, doivent inclure les frais accessoires externes.
2°) Une subdivision plus important des charges et produits
Elle se fait par l’inclusion au compte de résultat du système de base, du module de remplacement de
charge et de produits inscrits dans le compte de résultat du système de base pour déterminer la marge
commerciale, la production de l’exercice et la valeur ajoutée du tableau des soldes intermédiaires de
gestion.
125

Module de remplacement de charges et de produits


Coûts d’achats des marchandises vendues dans Ventes de marchandises
l’exercice
Achats de marchandises • Production vendues
Variations des stocks de marchandises - Ventes
- Travaux
- Prestations de services
• Production stockés :
- En cours de production de biens
- En cours de production de
services
- Produits
• Production immobilisée
Consommations de l’exercice en provenance des tiers :
• Achats stockés d’approvisionnements :
- Matières premières
- Autres approvisionnements
• Variation des stocks d’approvisionnements
• Achats de sous-traitance
• Achats non stockés de matières et fournitures
• Services extérieures :
- Personnels extérieur
- Loyers en crédit-bail
- Autres services extérieures

Il est à noter que cette analyse complémentaire des charges et des produits permet la détermination de
la marge commerciale, la production de l’exercice et la valeur ajoutée du tableau de soldes
intermédiaires de gestion.

IV.2. Etude de l’utilisation de quelques comptes du NPCGF

A. Quelques comptes de la classe 1. Les frais d’établissements. Comptabilisation de la TVA.


Les écritures relatives à l’impôt les écritures de cession. Les différences de change. Les
écarts ou les différences de conversion Actif et Passif.

A.1. Le compte 10 capital et réserves

Remarquons que ce compte enregistre le montant du capital et ses prolongements autres que le report à
nouveau et le résultat net de l’exercice. Il s’agit des éléments suivants :
104 Primes liées au capital social
105 Ecarts de réévaluation
106 Réserves
108 Compte de l’exploitant
109 Actionnaires : capital souscrit – non appelé (compte d’actif)
1. Utilisation des comptes 101 capital
Subdivision
1011 Capital souscrit non appelé
1012 Capital souscrit appelé non versé
1013 Capital souscrit appelé versé
10131 Capital non amorti
10130 Capital amorti
109 Actionnaires capital souscrit non appelé
126

Exemple 1 : Une société anonyme est constituée au capital de 10.000 FF divisés en 1.000 actions de
numéraires de 10 FF VN. Ces actions doivent être libérées de 2/5.
Ecritures comptables
45621 Actionnaires CSANAV 4.000
109 Actionnaires CSNA 6.000
1011 à CSNA 6.000
1012 à CSANV 4.000
Constitution d’une société anonyme dont le capital doit
être libéré de 2/5

5311 Caisse 4.000


45621 à Actionnaire CSAV 4.000
Libération de 2/5

1012 Capital souscrit appelé non versé 4.000


1013 à capital souscrit appelé et versé 4.000
Régularisation du capital

NB : Au fur et à mesure des appels de fonds, le compte 1013 sera crédité du montant du capital fixé
dans les statuts et qui a été versé.
Dans la comptabilité congolaise, on passera les écritures suivantes :
4445 Actionnaires comptes apport en numéraire 10.000
1040 à Capital appelé 4.000
1041 à Capital non appelé 6.000
Constitution d’une SARL au capital de 10.000 F à
libérer de 2/5
______________ _________________
570 Caisse 4.000
4441 Actionnaires compte CNA 6.000
4445 à Actionnaires compte apport en numéraire 10.000
Libération de 2/5 et constatation du CNA de 3/5

Exemple 2 : supposons que la société procède à un appel de fonds de 1/5

Ecritures de l’appel de fonds dans la comptabilité française


45621 Actionnaires capital souscrit et appelé non versé 2.000
109 à Actionnaires capital souscrit non appelé 2.000
Appel de fonds de 1/5
1011
Capital souscrit non appelé 2.000
1012 à Capital souscrit appelé non versé 2.000
Régularisation du capital
5311 Caisse en francs 2.000
4445 à Actionnaires capital souscrit et appelé non versé 2.000
Libération de 1/5
1012 Capital souscrit appelé non versé 2.000
1013 à Capital souscrit appelé versé 2.000
Régularisation du capital
127

Ecriture dans la comptabilité congolaise


1041 Capital non appelé 2.000
1040 à Capital appelé 2.000
Appel de fonds de 1/5
_______________ ____________________
4442 Actionnaires compte capital appelé 2.000
4441 à Actionnaires compte CNA 2.000
Appel de fonds de 1/5
_______________ ___________________
570 Caisse 2.000
4442 à Actionnaires compte capital appelé 2.000
Libération de l’appel de fonds de 1/5

2. Les primes, les écarts de réévaluation et les réserves


Les primes liées au capital sont enregistrées au crédit du compte 104 qui est subdivisé comme suit :
1041 Prime d’émission Compte 105 dans la comptabilité congolaise
1042 Prime de fusion Compte 107
1043 Prime d’apport Compte 106
1044 Prime de conversion d’obligations en actions
Les écarts de réévaluation (compte 105) comprennent
1051 Réserve spéciale de réévaluation ; compte utilisé pour enregistrer la plus value de réévaluation
les biens amortissables
1052 Ecart de réévaluation libre, compte qui enregistre les plus values de réévaluation libre lesquelles
présentent l’inconvénient d’être imposables
1053 Réserve de réévaluation, lequel enregistre les plus values de réévaluation sur les biens non
amortissables.
Compte qui enregistre les plus values de réévaluation sur les éléments non amortissables.
Comme réserve (compte 106) le NPCGF distingue
1061 Réserve légale
10611 Réserve légale proprement dite
10612 Plus values nettes à long terme
1062 Réserves indisponibles
1063 Réserves statutaires ou contractuelles
1064 Réserves réglementées
1068 Autres réserves libres
10681 Réserve de propre assureur : destinée à couvrir la partie du risque non couverte par l’assurance
10682 Réserves diverses
1°) Les réserves indisponibles
Il s’agit des réserves dont l’assemblée générale ne peut pas disposer librement, ce qui est le cas par
exemple des réserves constituées en cas de démission ou d’exclusion d’un membre dans une société
coopérative et sur lesquelles les associées n’ont pas droit.
2°) les réserves réglementées (compte 1064)
Ce sont les réserves qui sont constituées dans l’intention de bénéficier de dispositions fiscales
favorables. Celles-ci comprennent notamment :
a) Les plus values nettes à long terme (compte 1064) qui sont imposées à un taux réduit de 15%
à condition de constituer avec les 85% restant une réserve spéciale des plus-values à long
terme destinée à compenser les moins-values à long terme éventuelles.
L’écriture de constitution de cette réserve est la suivante :
120 Résultat de l’exercice
1064 à plus values à long terme

b) Les réserves consécutives à l’octroi de subventions d’investissements (compte 10643) qui


conditionnement l’obtention de subvention d’équipement, compte qui est crédité lors de la
constitution de cette réserve, par le débit du compte 120.
3. Les provisions réglementaires (compte 149, 143, 145 et 147)
128

Il s’agit des réserves constituées suivant un mécanisme analogue à celui des provisions proprement
dites mais bénéficient d’un régime fiscal propre à condition d’être comptabilisées comme telles.
Ce sont les provisions qui sont constituées suivant les dispositions fiscales particulières et de la même
manière que les provisions proprement dites.
Ces éléments sont étudiés à la fin de ce chapitre, raison pour laquelle on ne va pas s’y attarder ici.
A.2. Les frais d’établissements
Le NPCGF les considère comme des immobilisations incorporelles (compte 20) et les enregistre au
débit du compte 201 frais d’établissement qui est subdivisé comme suit :
2011 Frais de constitution
2012 Frais de premier établissement
20121 Frais de prospection
20122 Frais de publicité
2013 Frais d’augmentation du capital et l’opération diverses (fusions, scissions, transformations).
Il est à noter que dans le PCBMN ; ces éléments sont également considérés comme frais
d’établissement et enregistrés au débit du compte 20 qui s’intitule « frais d’établissement ».
Mais à la différence avec le NPCGF, ceux-ci ne sont pas considérés comme des immobilisations
incorporelles lesquelles sont enregistrés au débit du compte 21 immobilisation incorporelles. C'est-à-
dire dans la comptabilité belge on distingue :
- Les frais d’établissements enregistrés au début du compte 20 et des immobilisations
incorporelles enregistrés au débit du compte 21.
Une autre différence qu’il convient de mentionner entre les deux plans comptables est que les frais
d’émission des emprunts sont considérés comme frais d’établissement dans le PCBMN enregistrés au
débit du compte 20 alors que le NPCGF les considère comme des charges à répartir sur plusieurs
exercices et sont enregistrés au débit du compte 4816 frais d’émission des emprunts.
Dans les deux plans, les frais de recherche et développement constituent une immobilisation
incorporelle enregistrée au débit du compte 210 dans le PCBMN et du compte 203 dans le NPCGF.
La différence entre le NPCGF et le PCGC est que tous les éléments considérés comme frais
d’établissement dans le premier plan sont considérés comme des charges à étaler dans le deuxième.
Ces deux plans présentent cependant cette similitude qu’ils considèrent les frais d’acquisition des
immobilisations et d’émission des emprunts comme des charges à répartir ou à étaler sur plusieurs
exercices.
Ils sont enregistrés au débit du compte 473 charges à étaler dans le PCGC et du compte 481 charges à
répartir sur plusieurs exercices dans le NPCGF.
Concernant les frais de recherche et développement, le PCGC les classe dans la catégorie des charges
à étaler (compte 4731) contrairement aux plans comptables belge et français que les classent dans les
immobilisations incorporelles et les enregistrent respectivement dans les comptes 21 et 20.

A.3. Comptabilisation de la TVA


Le conseil national de comptabilité préconise l’enregistrement des achats hors TVA déductible et les
ventes hors TVA collectée.
1°) La TVA déductible sur achat des biens et services constitue une créance sur le trésor public
enregistrée au débit du compte 4456 taxes sur le chiffre d’affaires déductibles.
Ce compte est subdivisé comme suit :
44562 TVA sur immobilisation
44563 TVA transférées par d’autres entreprises
44566 TVA sur d’autres biens et services
44567 crédit de TVA à reporter : compte débité de l’excédent des TVA récupérables sur la TVA
collectée
44568 taxes assimilées à la TVA
2°) La TVA collectée par l’entreprise constitue une dette envers le trésor public enregistré au crédit du
compte 4457 taxes sur le chiffre d’affaires collectées par l’entreprise et qui est subdivisée comme suit :
44571 TVA collectées
44578 taxes assimilées à la TVA
3°) La TVA à réserver au trésor public sur les opérations imposables du mois ou du trimestre est
débité au compte 44571 TVA collectées, par le crédit des comptes 44562 TVA déductible sur
129

immobilisation, 44566 TVA sur autres biens et services et du compte 44551 TVA à décaisser qui est le
premier sous compte du compte 4455 TVA sur chiffre d’affaires à décaisser.
NB : lorsque le total des TVA récupérables est supérieur aux TVA collectées la différence est
enregistrée au débit du compte 44567 crédit de TVA à reporter, par le crédit des comptes 44562 et
44566.

Exemple :
- Achat d’un camion pour 100.000 FF TVA : 10%
- Achat des marchandises pour 220.000 FF : TVA : 16%
- Ventes des marchandises à 320.000 FF : TVA : 16%

Ecritures comptables
2182 Matériel de transport 100.000
44562 TVA sur immobilisations 10.000
404 à fournisseurs d’immobilisations 110.000
Achat à crédit d’un matériel de transport
__________________ ___________________
607 Achats de marchandises 220.000
44566 TVA sur autres biens et services 35.200
4011 à fournisseurs achat de biens et services 255.200
Achat des marchandises pour 220.000 FF
TVA : 16%
________________ _____________________
41 Clients 371.200
707 à ventes de marchandises 320.000
44571 à TVA collectée 51.200
Vente à crédit : TVA : 16%
__________________ _________________
44571 TVA collectée 51.400
44562 à TVA sur immobilisations 10.000
44566 à TVA sur autres biens et services 35.200
44551 à TVA à décaisser 6.200
Pour solde des comptes crédités

NB : rappel : Si le total des TVA collectées étaient inférieur au total des TVA récupérables, la
différence est enregistré au débit du compte 44567 crédit du TVA à reporter.
A.4. Les écritures relatives à l’impôt sur les bénéfices
Exemple : une entreprise sociétaire doit payer 4 acomptes provisionnels respectivement de 30.000
FF, 54.000 FF, 44.000 FF et 44.000 FF
Au 31/12/n, elle réalise un bénéfice de 640.000 FF imposable au taux de 42%. Passez les écritures.
NB : suivant la législation fiscale française, l’impôt sur les bénéfices est perçue anticipativement par 4
acomptes provisionnels payés au courant de l’exercice de calcul du résultat respectivement le 20/20/n,
20/05/n, 20/08/n et 20/11/n.

a) Lors du versement des acomptes


444 Etat-impôts sur les bénéfices 30.000
512 à Banque 30.000
Versement du 1er acompte

NB : On répète cette écriture à chaque versement


b) Au 31/12/n
Le compte 444 est débitée de 168.000 FF (= 30.000 + 54.000 + 44.000 + 40.000) FF on calcule
l’impôt sur les bénéfices : 42% de 640.000 FF = 268.800 FF et on passe l’écriture suivante :
130

695 Impôts sur les bénéfices 268.000


444 à Etat-impôts sur les bénéfices 268.000
Impôts de l’exercice sur les bénéfices

Après cette écriture, le compte 444 se présente comme suit :


D 444 Etat Impôt sur les bénéfices C

168.000 268.800
Sc 100.000

268.800 268.800

NB : l’impôt sur les bénéfices est considéré comme une charge enregistrée au débit du compte de
résultat, il en est de même dans la comptabilité belge.
c) Au 31/12/n+1, on passe l’écriture de paiement
444 Etat-impôts sur les bénéfices 100.800
512 à Banque 100.800
Paiement du solde d’impôt sur les sociétés

NB : si on a couvert le compte 4449 acomptes – impôts sur les bénéfices qui a été débité de
168.000FF, au 31/12/n+1, on passe l’écriture de paiement de l’impôt de la manière suivante :
444 Etat-impôts sur les bénéfices 268.800
4449 à Acomptes impôts sur les bénéfices 168.000
512 à Banque 100.800
Liquidation du solde sur l’impôt à payer

A.5. Les écritures de cession de biens immobilisés et des titres de placement. Les différences de
charge réalisées et non réalisées
a) Les écritures de cession de biens immobilisés
Dans la comptabilité française ces écritures nécessitent l’utilisation de deux comptes de gestion à
savoir :
1°) le compte 675 valeurs comptables des éléments cédés, qui est un compte de charges
exceptionnelles et enregistré au débit, pour annulation, la valeur nette comptable du bien cédé, par le
crédit du compte de ce bien.
2°) le compte 775 produits des cessions d’éléments d’actif, qui est un compte de produits
exceptionnels et enregistre au crédit le prix de cession du bien cédé, par le débit d’un compte de
trésorerie ou du compte 462 créances sur cession d’immobilisation lorsque la cession n’est pas faite au
comptant.
Il est à noter que les amortissements et les provisions déjà constitués sont directement annulés en
débitant les comptes de ces éléments, par le crédit du compte du bien concerné.
Exemple : Une machine – outil acquise hors taxe à 10.000 FF et déjà amortie de 3.000 FF, est cédée
pour 12.000 FF à un particulier qui règle par chèque bancaire cette opération.
Les écritures de cette cession se présentent comme suit :
Taux d’amortissement constant 10%
C’est déjà amortie ou 10%
2815 Amortissements des installations techniques, matériel et 3.000
outillage indus.
215 à Installations techniques, matériels et outillage industriel 3.000
Annulation des amortissements déjà constitués
______________ ___________________
675 Valeurs comptables des éléments cédés 7.000
215 à Installation techniques, matériel et outillage industriels 7.000
Pour solde du compte 215
131

________________ _______________________
512 Banque 12.000
775 à Produits des cessions d’éléments d’actif 12.000
Constatation de la cession au prix de cession

La plus-value sur cession, est de 5.000 FF. s’agissant d’une plus value à long terme, celle-ci peut être
imposée à un taux déduit de 15%, si l’entreprise constitue avec les 85% restant une réserve des plus
values à long terme, destinée à compenser d’éventuelles moins values à long terme.
Ecriture d’affectation de cette plus value
120 Résultat de l’exercice 5.000
1064 à Plus values à long terme 4.250
447 à Autres impôts, taxes…… 750
Imposition des plus values à LT aux taux de 15% et
affectation des 85% à la réserve des plus values à long terme

b) Cas de cession des valeurs mobilières immobilisées


Exemple : Une entreprise française cède à 550.000 FF, 100 obligations (titres immobilisés) acquises à
5.000 FF chacune et sur lesquelles elle avait déjà constitué une provision de 10.000 FF.
Ecriture de cession
2972 Valeurs comptables des éléments d’actif cédés 490.000
272 à titres immobilisés 490.000
Cession de 100 obligations pour solde du compte 272
_________________ ___________________
675 Provisions pour dépréciation des titres immobilisés 10.000
272 à Titres immobilisés 10.000
Reprise de la provision constituée sur les 100 obligations
________________ __________________
512 Banque 550.000
775 à Produits des cessions d’éléments d’actif 550.000
Cession de 100 obligations à 5.500 FF

NB : Lorsque la cession n’est pas fait au comptant la créance sur le débiteur est enregistré au débit du
compte 462 créances sur cession d’immobilisation.

c) Cas de cession des valeurs mobilières de placement (compte 50)


Une telle cession est enregistrée respectivement dans deux comptes suivants :
1°) 667 charges nettes sur cession de valeurs mobilières de placement, qui est un compte de charges
financières et enregistre au débit, pour annulation, la valeur d’acquisition des titres cédés, par le crédit
du compte de ces éléments (compte 50)
2°) 767 produits nets sur cession, qui est un compte de produits financiers et enregistre au crédit le
prix de cession des titres cédés, par le débit d’un compte de trésorerie ou du compte 465 créances sur
cession de valeurs mobilières de placement lorsque la cession n’est pas faite au comptant.
Les provisions déjà constituées sont reprises dans le résultat par le crédit du compte 7866.
Exemple : Une entreprise française cède à 125.000 FF, 50 obligations (6 titres de placement) acquises
à 2.600 FF chacune et sur lesquelles elle avait déjà constitué une provision pour dépréciation de
7.500FF.
Ecriture de cession
667 Charges nettes sur cession de valeurs mobilières de placement 130.000
506 à Obligations
Cession de 50 obligations, pour solde du compte crédite 130.000
__________________ ___________________
512 Banques 125.000
767 à Produits nets sur cession 125.000
Cession de 50 obligations à 125.000 Fc
________________ _____________________
132

5906 Provisions pour dépréciation des valeurs mobilières de 7.500


7866 placement
à reprises sur provisions pour dépréciation des éléments 7.500
financiers
Reprises des provisions constituées

A.6. Les différences de change réalisées et celles non réalisées

a) Les différences de change réalisées

Celles-ci sont constatées au moment de règlement des factures et des dettes ou prêts en devises.
Dans la comptabilité française, les différences de change défavorable sont considérées comme des
charges financières et celles favorables comme de produits financiers.
Les premiers sont enregistrées au débit du compte 666 pertes de change et les secondes au crédit du
compte 766 gains de change.
b) les différences de change non réalisées
Elles sont constatées au 31/12/, sur les dettes et créances en devises, compte tenu des taux de change à
cette date en vue de réajustement des montants de ces éléments.
Mais s’agissant des différences non réalisées, celles-ci ne sont pas enregistrées dans un compte de
charges financières pour celles négatives, et dans un compte des produits financières, pour celles
positives.
Les différences qui entrainent l’accroissement des créances ou une diminution des dettes en devises,
sont enregistrées au crédit du compte 477 différences conversion passif par le débit des comptes des
créances et de dettes en devises concernés.
Les différences qui entrainent un accroissement des dettes ou une diminution des créances en devises,
sont enregistrés au débit du compte 476 différences de conversion actif, par le crédit des comptes de
dettes ou de créances en devises concernés. Celles-ci entrainent la constitution des provisions pour
pertes de change.
Cette façon de procéder présente l’avantage de ne pas obligé de réintégrer dans le bénéfice imposable
les différences de change défavorable non réalisées si on les avait comptabilisées comme charges, ce
qui est le cas dans la comptabilité congolaise, raison pour laquelle nous avons recommandé cette
solution du NPCGF dans le manuel de comptabilité générale où nous avons proposé l’utilisation des
comptes 475 pour les différences favorables et 474 pour les différences favorables.
NB : Au 01/01 de l’exercice, on solde les comptes 476 et 477 en passant une écriture inverse à celle de
redressement des comptes 400 et 411 en devises.
Exemple : Au 31/12/n, une entreprise française vous communique l’état de ses dettes et créances
étrangères.
1°) client suisse A 1000 francs suisse à 100 francs = 62,120€
2°) client américain B : 1500 USD à 1 USD = 0,993€
3°) fournisseur suisse C : 1500 francs suisse à 100 francs = 62,210 €
4°) fournisseur américain D : 2000 USD à 1 USD = 0,980 €
Le 15/06/n+1, le client américain règle sa facture. A cette date 1 USD = 0,998€
Le 27/07/n+1, l’entreprise française règle la facture du fournisseur américain.
A cette date 1 USD= 0,990 €
Sachant que :
1°) 1€ = 6,55957 FF
2°) Au 31/12/n les taux de change étaient les suivants : 100 francs suisse = 62,176€, 1 USD = 0,986€
a) Calculez les différences de conversion actif et passif au 31/12/n
b) Passez les écritures de redressement des comptes clients et fournisseurs
c) Passez les écritures le 15/06/n+1
d) Passez les écritures le 27/07/n+1
Solution
a) Calcul de la valeur nominale des créances
1000
Client suisse : ( 100 FS x 62,120€) x 6,55957 FF = 4.074,81 FF
133

Client américain : (1500 USD x 0,993€) x 6,55957 FF = 9.770,48 FF


Valeur nominale totale = 13.845,29 FF

b) Valeurs des créances au 31/12/n


1000
Client suisse : ( x 62,176€) x 6,55957 FF = 4.078,48 FF
100
Client américain : (1500 USD x 0,986€) x 6,55957 FF = 9.701,60 FF
Valeur au 31/12/n = 13.780,08 FF
Ecart de conversion passif client suisse = (4.078,48 – 4.074,81) FF = 3,67 FF
Ecart de conversion actif client américain = 9.770,48 FF – 9.701,60 FF = 68,88 FF
c) Calcul de la valeur nominale des dettes
1500
Fournisseur suisse : ( x 62,21€) x 6,55957 = 6.121,06 FF
100
Fournisseur américain : (2.000 USD x 0,990 €) x 6,55957 FF = 12.856,76 FF
d) Calcul de la valeur des dettes au 31/12/n
1500
Fournisseur suisse : ( 100 x 62,21€) x 6,55957 = 6.121,06 FF
Fournisseur américain : (2.000 USD x 0,986€) x 6,55957 FF = 12.935,47 FF
Ecart de conversion passif sur fournisseur suisse = 6.121,06 FF – 6.117,72 FF = 3,34 FF
Ecart de conversion actif sur fournisseur américain = 12.935,47 FF – 12.856,76 FF = 78,71 FF
Ecart de conversion passif total = 3,67 FF + 3,34 FF = 7,01 FF
Ecart de conversion actif total = 68,88 FF + 78,71 FF = 147,59 FF
e) Ecriture de redressement : 31/12/n
400 Fournisseurs (suisse) 3,34
411 Clients (suisse) 3,67
477 à Différences de conversion passif 7,01
Constatation des écarts de conversion passif

Dito
476 Ecart de conversion actif 147,59
400 à Fournisseur américain 78,71
411 à Client américain 68,88
Constatation des écarts de conversion actif
Dito
6865 Dotation aux provisions pour risques et charges financières 147,59
1515 à Provision pour perte de change 147,59
Constitution des provisions pour pertes de change

f) Au 01/01/n+1, on passe les écritures inverses de celles de redressement des comptes 400
et 411
477 Ecarts de conversion passif 7,01
400 à Fournisseurs 3,34
411 à Clients 3,67
Pour solde du compte débité
__________________ ______________
400 Fournisseurs 78,71
411 Clients 68,88
476 à Ecarts de conversion actif 147,57
Pour solde du compte 476
g) Le 15/06/n+1
Encaissement créance client américain : (1500 USD x 0,998 €) x 6,55957 FF = 9.819,68 FF
Gain de change= 9.819,68 FF – 9.770,48 FF = 49,20 FF
134

Ecriture d’encaissement
512 Banque 9.819,68
411 à Clients 9.770,48
766 à Gains de change 49,20
Encaissement de la créance du client américain
1 USD = 0,998 €

l) le 27/07/n+1
Paiement de la dette du fournisseur américain
(2000 USD x 0,990€) x 6,55957 FF = 12.987,95 FF
Perte de change = 12.987,95 FF – 12.856,76 FF = 131,19 FF
Ecritures comptables
401 Fournisseurs 12.856,76
666 Pertes de change 131,19
512 à Banque 12.987,95
Paiement de la dette du fournisseur américain 1$ = 0,990€
__________________ ___________________
1515 Provisions pour pertes de change 147,59
7865 à Reprise des amortis et provis pour risques et charges 147,59
financières
Annulation des provisions constituées sur le client et le
fournisseur américain

B. Les comptes d’amortissements et des provisions et les comptes de régularisation


B.1. Les comptes d’amortissements
Trois comptes synthétiques sont prévus pour enregistrer ces éléments :
1°) 28 amortissements des immobilisations
2°) 68 dotations aux amortissements et aux provisions
3°) 78 reprises sur amortissements et provisions

1. Analyse du compte 28
280 Amortissements des immobilisations incorporelles
A subdiviser suivant l’analyse du compte 20 comme suit
2801 frais d’établissement (à ventiler comme le compte 201)
2803 frais de recherche et développement (compte 203)
2805 concessions et droits similaires brevets licences, etc.
2807 fonds commercial (fonds de commerce, cpt 202 dans la comptabilité congolaise)
281 Amortissement des immobilisations corporelles (compte 21)
A subdiviser suivant l’analyse du compte 21 comme suit :
2811 terrains de gisement
2812 agencements, aménagement de terrain (à ventiler comme le compte 212)
2813 constructions (à ventiler comme le compte 213)
2813 111 Ensemble immobilier industriel
2814 Construction sur sol d’autrui (voir compte 214)
2815 installations techniques, matériel et outillage industriels (voir compte 215)
2815 autres immobilisations corporelles (voir compte 218)
282 amortissements des immobilisations mises en concession
NB : le compte d’amortissement d’un élément est donc identifié par le nombre 28 et auquel on adjoint
tous les chiffres formant le numéro du compte de cet élément à l’exclusion du premier chiffre qui
indique la classe dans laquelle celui-ci se trouve.
2. Etude des comptes 68 et 78
Dans les dotations aux amortissements et aux provisions d’un exercice, le NPCGF distingue :
1°) Les charges d’exploitations enregistrées au débit du compte 681 dotations aux amortissements et
aux provisions
135

2°) Les charges financières enregistrées au débit du compte 686


3°) Les charges exceptionnelles, enregistrées au débit du compte 687
De même dans les reprises de ces éléments on distingue :
1°) Les produits d’exploitation (enregistrés au débit du compte 781)
2°) Les produits financiers (compte 786)
3°) Les produits exceptionnels (compte 787)
Le compte 681 comprend les sous comptes ci après :
6811 Dotation aux amortissements sur immobilisations incorporelles et corporelles
68111 Immobilisations incorporelles * 6812 immobilisations corporelles
6812 Dotation aux amortissements des charges d’exploitation à répartir
6812 Dotation aux amortissements des charges d’exploitation à répartir
Le compte 686 ne comprend qu’un seul compte de dotation aux amortissements ; le compte 6861
dotation aux amortissements des primes de remboursement.
Dans le compte 687 on a également un seul compte de dotation à savoir le compte 6871 Dotation.
Dans le compte 781, on a un seul compte de reprise sur amortissement : le compte 7811 reprises sur
amortissements lequel comprend deux sous comptes suivants :
78111 Immobilisations incorporelles
78112 Immobilisation corporelles
Il est à noter que dans la comptabilité française l’expression d’amortissement est utilisée dans le cas
des immobilisations incorporelles et corporelles, mais également dans le cas des charges
d’exploitation à répartir sur plusieurs exercices et des primes de remboursement qui sont eux aussi
amortis.
Ceci n’est pas le cas dans la comptabilité congolaise dans laquelle on ne parle d’amortissement que
lorsqu’il s’agit de valeurs immobilisées.
En outre, dans notre comptabilité, les immobilisations incorporelles ne sont pas amortissables sauf les
brevets.
3. Les comptes de charges d’exploitation à répartir sur plusieurs exercices (comptes 481)
Ce compte est subdivisé comme suit :
4811 Charges différées
4812 Frais d’acquisition d’immobilisation
4816 Frais d’émission des emprunts
4818 Charges à étaler
Exemple 1 : l’exercice comptable s’étant clôturée par une perte, on décide de différer les dotations
aux amortissements de 90.000 FC sur les installations techniques et de les récupérer sur 3 ans.
Ecriture comptable au 31/12/n
4811 Charges différées 90.000
2815 à amortissements sur installations techniques 90.000
766 Constatations des amortissements différés

Au 31/12/n+1, l’entreprise réalise un bénéfice et récupère 1/3 des dotations différées

6812 Dotation aux amortissements des charges à répartir 30.000


4811 à Charges différées 30.000
Amortissement des charges différées

NB : On répète cette écriture au 31/12/n+2 et au 31/12/n+3, le compte 4811 sera soldé.


Exemple 2. Les frais d’émissions d’un emprunt obligations s’élèvent à 90.000 FF et il est décidé de
les amortir sur 3 ans.

Ecritures comptables :
a) Lors du paiement de ces frais
4816 Frais d’émission des emprunts 90.000
512 à Banque 90.000
Paiement des frais d’émission d’un emprunt
136

b) Au 31/12/n
6812 Dotation aux amortissements des charges d’exploitation à 30.000
répartir
4816 à Frais d’émission des emprunts 30.000
Amortissements de frais d’émission des emprunts

NB : on répète cette écriture au 31/12/n+1 et au 31/12/n+2 et le compte 4816 est soldé.


Exemple 3 : la répartition d’une machine productive a coûté 120.000 F et il est décidé de les amortir
sur 3 ans.
a) Lors du paiement
4818 Charges à étaler 120.000
512 à Banque 120.000

b) Au 31/12/n
6812 Dotation aux amortissements des charges d’exploitation à 40.000
répartir
4818 à Charges à étaler 40.000
Amortissement des charges à étaler

TP : Passez les écritures dans la comptabilité congolaise


4°) l’amortissement des primes de remboursement
Exemple : A la fin de la première année, une entreprise doit rembourser 125.000 F sur un emprunt
obligations dont 25.000 F de prime de remboursement.
6861 Dotation aux amortissements des primes de remboursement 25.000
169 à Primes de remboursement sur obligation
Amortissement des primes de remboursement 25.000

Dans la comptabilité congolaise


6700 Intérêts prime de remboursement 25.000
1738 à Prime de remboursement 25.000

B.2. Les provisions


Le NPCGF distingue :
1°) Les provisions réglementées (compte 14)
2°) Les provisions pour risques et charges (compte 15)
3°) Les provisions pour dépréciation des éléments d’actif (compte 29, 39, 49, 59)
a. Les comptes de dotation aux provisions et de reprise des provisions et de reprise aux
dépréciations
a) Les comptes de dotation aux provisions et aux dépréciations
1°) Pour les charges d’exploitation
6815 Dotation aux provisions pour risques et charges d’exploitation
6816 Dotation pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles
68161 Immobilisations incorporelles
68162 Immobilisations corporelles
6817 Dotation aux dépréciations des actifs circulants
68173 Stocks et en-cours
68174 Créances
2°) Pour les charges financières
6865 Dotations aux provisions pour risques et charges financières
6866 Dotations aux dépréciations des éléments financiers
68662 Immobilisations financières
137

68665 Valeurs mobilières de placements


6868 Autres dotations
3°) Pour les charges exceptionnelles
6872 Dotation aux provisions réglementées (immobilisation)
6873 Dotations aux provisions réglementées (stocks)
6874 Dotation aux autres provisions réglementées
6875 Dotations aux provisions pour risques et charges exceptionnelles
6876 Dotations pour dépréciation exceptionnelles
b) Les comptes de reprises sur provisions
1°) Pour les produits d’exploitation
7815 Reprises sur provisions pour risques et charges d’exploitation
7816 Reprises sur dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles
78161 immobilisations incorporelles
78162 immobilisations corporelles
7817 reprises sur dépréciations des actifs circulants
78173 stocks et en cours
78174 créances
2°) Pour les produits financiers
7865 reprises sur provisions pour risques et charges financières
7866 reprises sur dépréciation des éléments financiers
78662 immobilisations financières
78665 valeurs mobilières de placement
3°) Pour les produits exceptionnels
7872 reprises sur provisions réglementées (immobilisations)
78725 amortissements dérogatoires
78726 provisions spéciales de réévaluation
78727 plus values réinvesties
7873 reprises sur provisions réglementées (stocks)
7874 reprises sur autres provisions réglementées
7875 reprises sur provisions pour risques et charges exceptionnelles
7876 reprises sur provisions pour dépréciation exceptionnelle
b. Les comptes des provisions
a) Les provisions réglementées (compte 14)
Ce sont les réserves qui sont constituées suivant un mécanisme analogue à celui des provisions
proprement dites mais bénéficient d’un régime propre à condition d’être comptabilisées comme telles.
Celles-ci enregistrées au crédit des comptes suivants :
142 Provisions réglementées relatives aux immobilisations
1423 provisions pour reconstruction des gisements miniers
1424 provisions pour investissements
143 Provisions réglementées relatives aux stocks
1431 Hausse des prix
1432 Fluctuations des cours
144 Provisions réglementées relatives aux autres éléments de l’actif
145 Amortissements dérogatoires
146 Provision spéciale de réévaluation
147 Plus values réinvesties
148 Autres provisions réglementées
1°) Les provisions pour investissements (compte 1424)
Elles sont destinées à l’acquisition ou à la création d’immobilisation de toute nature, à l’exclusion de
celles présentant un caractère somptuaire qui entrainent leur intégration dans le bénéfice imposable.
Celles-ci ne sont autorisées que dans les entreprises ayant conclu avec leur personnel des accords
dérogatoires dans lesquels ils ont convenu une formule de calcul de la réserve spéciale de participation
différence de la formule des accords de droit commun. Elles sont calculées sur l’excédent de réserve
dégagée par la formule des accords dérogatoires.
Ecriture de constitution
138

6872 Dotation aux provisions réglementées (immobilisation)


1423 à Provisions pour reconstitution des gisements
1424 à Provisions pour investissements

NB : 1°) les provisions pour investissements sont repris dans le bénéfice imposable lorsque celles-ci
n’ont pas été utilisées dans un délai d’une année, dans la création d’immobilisation.
2°) lorsque ces provisions ont servi à la création dans le délai fixé, celles-ci sont en principe
définitivement exonérées d’impôts à condition de rester inscrite au passif du bilan pendant la période
d’indisponibilité des droits des 5 ans ou 3 ans.
En cas de non respect de cette condition, celles sont réintégrées dans le bénéfice imposable.
A l’expiration du délai d’indisponibilité, les provisions fiscalement exonérées ne devront pas être
affectées directement aux réserves.
Il faudra d’abord les réintégrer dans le bénéfice comptable et la déduire d’une manière extra
comptable au moment du bénéfice fiscal.

La réserve spéciale de participation


Elle est constituée dans le cadre des accords entre l’entreprise et son personnel en vue de la
participation de celui-ci aux résultats de l’entreprise.
Celle-ci est répartie entre les salariés après une période d’indisponibilité. Dans les accords de droit
commun, la formule légale de calcul de cette réserve présent comme suit :
1 5 S
R = [(B - 𝐶) 𝑥 ]
2 100 VA
B représente le bénéfice net de l’exercice après déduction de l’impôt correspondant
C représente les capitaux propres de l’entreprise
S représente les salaires versés par l’entreprise
VA représente la valeur ajoutée de l’entreprise
Rappelons que les deux parties (l’entreprise et son personnel) peuvent signer des accords dérogatoires
dans lesquels ils se mettent d’accord sur une formule de calcul différente de celle des accords de droit
commun.
La provision pour investissement est calculée sur l’excédent de la réserve obtenue par la formule
dérogatoire.
Ecriture de constatation de la participation des travailleurs au résultat de l’entreprise.
691 Participation des salariés
4246 à Réserve spéciale
Constitution de la réserve spéciale

2°) Les provinces pour hausse des prix (compte 1431)


Elles sont constituées en franchise d’impôt lorsque pour une matière ou un produit donné, il est
constaté au cours d’une période ne pouvant excéder deux exercices successifs clos postérieurement au
30/06/1959, une hausse de prix supérieure à 10%.

Formule de calcul
Soit (n – 2), (n – 1), n, les dates de clôture des exercices N – 2, N – 1 et N P (n – 2), P(n – 1) et P(n) :
le prix unitaire de l’élément de stock aux époques (n-2), (n-1) et n.
Q(n) = la quantité de l’élément en stock à l’époque (n)
D (n -1), D(n) : la dotation calculée pour l’élément aux époques (n-1) et (n).
1er cas : P (n -2) < P (n-1)
D(n) = [(𝑃(𝑛) − 1,10 𝑃 (𝑛 − 2)𝑥 𝑄(𝑛)) − 𝐷(𝑛 − 1)]
2ème cas : P (n-2) ≥ P (n-1)
D(n) = P(n) – 1,10 P (n-2) x Q(n)
Exemple : calculez la dotation aux provisions pour hausse des prix pour l’exercice n, sur base des
données du tableau ci-dessous :
Matières ou Prix unitaire Quantité Dotation Dotation
139

produits Au 31/12/(n-2) Au 31/12/(n-1) Au 31/12/n Au 31/12/n Au 31/12/(n- Au 31/12/n


1)
M1 200 FF 216 FF 238 FF 1.000 u 8.000 FF 10.000 FF (1)
M2 120 FF 124 FF 140 FF 2.000 u 20.000 FF 0 FF (2)
M3 200 FF 200 FF 224 FF 500 u 400 FF 2.000 FF (3)
M4 180 FF 160 FF 174 FF 1.200 u - 0 FF (4)
Dotation de l’exerice 12.000 FF

a) Pour le produit M1
(1) 200 FF < 216 FF : on applique la première formule
D(n) = [(238 𝐹 − 1,10 𝑥 200 𝐹𝐹)𝑥 1000𝑢] - 8.000 FF = 10.000 FF
b) Pour le produit M2
(2) 120 FF < 124 FF : on applique la première formule
D(n) = [(140 𝐹𝐹 − 1,10 𝑥 120 𝐹𝐹)𝑥 2.000 𝑢] - 20.000 FF = - 4.000 FF = 0 FF
c) Pour le produit M3
(3) 200 FF = 200 FF : on applique la deuxième formule
D(n) = (224 FF – 1,10 x 200 FF) x 500 u = 2.000 FF
d) Pour le produit M4
(4) 180 FF > 160 FF : on appliqué la deuxième formule
D(n) = [(174 𝐹𝐹 − 1,10 𝑥 180 𝐹𝐹)𝑥 1200𝑢] = 28.800 FF < 0; = 0 FF
Dotation à constituer : 10.000 FF + 2.000 FF = 12.000 FF
Ecritures comptables
6873 Dotation aux provisions réglementées (stocks) 12.000
1431 à Provisions réglementées pour hausse de prix 12.000
Constitution de la provision

Au 31/12/n+6, c'est-à-dire à la fin de la 6ème année, ces provisions sont reprises dans le résultat
1431 Provisions pour hausse des prix 12.000
7873 à Reprise sur provision 12.000
Reprise des provisions pour hausse de prix

3°) Provisions pour fluctuations des cours (compte 1432)


Les entreprises dont l’objet est de faire subir en France la première transformation à des matières sur
les marchés internationaux ou à des matières acquises sur le territoire national (français) et dont les
prix sont étroitement liés aux variations des prix internationaux, peuvent constituer en franchise
d’impôt des provisions pour fluctuation des cours.
La dotation à la provision est subordonnée à une limite maxima calculée à la clôture de chaque
exercice à partir d’un stock de base représentant la moyenne des quantités inventoriées à la clôture de
certains exercices de référence.
La méthode générale de calcul de cette limite maxima fait intervenir le cours moyen du dollar.
𝑃1 𝑥 𝐷3
LM = S x (P3 – 𝐷1 )
Limite maximale
S = stock de base égal à la moyenne des quantités inventoriées à la clôture de deux premiers exercices
P3 = prix unitaire d’inventaire à la clôture de l’exercice considéré
P1 = prix unitaire d’inventaire à la clôture du premier exercice d’exploitation c'est-à-dire l’exercice 1
D3 = cours moyen du dollar pendant les 6 dernier mois de l’exercice considéré
D1 = cours moyen du dollar pendant les 6 derniers mois du premier exercice d’exploitation.
Exemple : Soit trois exercices successifs 1,2 et 3
Stock d’inventaire de l’exercice 1 = 800 u
Stock d’inventaire de l’exercice 2 = 1.200 u
Prix unitaire de l’exercice 1 = 80 FF
Prix unitaire de l’exercice 3 = 100 FF
Cours moyen du dollar pendant les 6 derniers mois de l’exercice 1 = 8,8592 FF (D1)
140

Cours moyen du dollar pendant les 6 derniers mois de l’exercice 3 = 8,3202 FF (D3)
800 𝑢+1200 𝑢 80 𝐹𝐹 𝑥 8,3202 𝐹𝐹
LM = 2
(100 FF – 8,8592
= 24.867,26 FF

Ecriture de constitution
6873 Dotation provisions réglementées (stocks) 24.867,26
1432 à Provisions pour fluctuation des cours 24.867,26
Constitution des provisions pour fluctuation des cours

Au 31/12/n+1, supposons que LM = 22.86726 FF < au total de la provision de 24.867,26 FF, on


reprend dans le résultat 2.000 FF
Ecriture de reprise
1432 Provisions pour fluctuation des cours 2.000
7873 à Reprise sur provisions réglementées 2.000
Reprise des provisions pour 2.000 FF

4°) Les amortissements dérogatoires (compte 145)

En d’autres termes ce sont des excédents d’amortissement résultant de l’application d’un


amortissement économique qui comporte un taux plus élevé que le taux fiscal.
Exemple : Une société a acquis le 02/01/n un matériel industriel à 10.000 FF (prix hors taxe et
dont la durée de vie prévue est de 5 ans). Au 31/12/n, cette société pratique un amortissement
économique au taux de 60% au lieu du taux fiscal de 20%.

Ecriture comptables
6811 Dotation aux amortissements des immobs incorporelles et 2.000
corporelles
2815 à Amortissements des installations techniques, matériel et 2.000
outillage industriels
Constitution d’une dotation annuelle d’amortissements
_______________ ____________________
68725 Dotation aux provisions réglementées 4.000
145 à Amortissements dérogatoires 4.000
Dotation aux provisions réglementées

NB :
a) Le compte 145 sera ensuite réintégré progressivement en produits pour solde sur les 4
exercices qui restent pour un montant de 4.000 FF : 4 = 1.000 FF pour chaque exercice, par le
crédit du compte 78.725 reprises sur provisions réglementés (amortissements dérogatoires).
b) Rappelons qu’en Belgique ces excédents d’amortissements sont enregistrés au débit du
compte 666 transfert aux réserves immunisées, par le crédit du compte 122 réserves
immunisées.
La réintégration progressive de ces éléments dans le bénéfice imposable est réalisée en débitant le
compte 122 réserves immunisées, par le crédit du compte 766 transfert des réserves.
5°) Les plus values réinvesties (compte 147)
Ce sont les plus values qui sont exonérés d’impôt sous condition de réemploi, c'est-à-dire réinvesties.
Exemple : Durant l’exercice n, une entreprise a cédé un matériel industriel en réalisant une plus value
de 5.000 FF qui sont destinées à être réinvesties.
Ecriture de constitution de la provision réglementée
6872 Dotation aux provisions réglementées 5.000
147 à Plus values réinvesties 5.000
Constitution de la provision réglementée
141

NB : lors de l’acquisition du bien immobilisé concerné, c'est-à-dire de réemploi ou réinvestissement


des plus valus réservées, après l’écriture d’acquisition, on passe, l’écriture de reprise de la provision
réglementée en débitant le compte 147 plus values réinvesties, par le crédit du compte 78727 reprises
sur provisions réglementées (plus values réinvesties).
B.3. Les comptes de régularisation
Le NPCGF attribue à ces éléments le numéro 48. Ce compte est subdivisé comme suit :
481 charges à répartir sur plusieurs exercices
4811 charges différées
4812 frais d’acquisition des immobilisations
4816 frais d’émission des emprunts
4818 charges à étaler
486 charges constatées d’avance
487 produits constatés d’avance
488 comptes de répartition périodique des charges et des produits
4886 charges
4887 produits
Dans ce dernier point du chapitre 6, nous allons étudier uniquement les comptes 486, 487 et 488 les
comptes 481 ayant déjà été vus au point B.1. dans le cadre des écritures d’amortissements.
1. Les charges constatées d’avance
Exemple 1 : Une entreprise a payé 18.000 FF pour 6 mois de loyer et une prime annuelle d’assurance
pour 6.000 FF
Au 31/12, la charge se rapportant à l’exercice s’élève à 12.000 FC pour le loyer et à 2.000 FF pour la
prime d’assurance.

Ecriture de régularisation
486 Charges constatés d’avance 10.000
614 à charges locatives 6.400
616 à primes d’assurance 4.000
Constatation des charges payées d’avance

NB : a) Au 01/01/n+1, on passe une écriture inverse


b) les marchandises non encore livrées, mais sur lesquelles on a déjà reçu la facture sont également
considérées comme des charges constatées d’avance.
Exemple : on reçoit une facture d’achat des marchandises pour 4.200 FF hors taxe.
Au 31/12, on constate que ces marchandises ne sont pas encore reçues.
Ecriture de régularisation au 31/12/n
486 Charges constatés d’avance 4.200
607 à achats des marchandises 4.200
Constatation des marchandises non encore reçues

NB : Dans la comptabilité congolaise : 360 stock en cours de route à 300 marchandises


2. Produits constatés d’avance
Exemple : Une entreprise française a encaissée le 01/11/n+3, mois de loyer pour 4.800 FF.
Au 31/12/n, le produit de l’exercice = 3.200 FF soit 2 mois de loyer et le produit perçu d’avance 1.600
FF soit 1 mois de loyer.
Ecriture de régularisation au 31/12/n
708 Produits d’activités annexes 1.600
487 à produits constatés d’avance
Constatation d’un mois de loyer perçu d’avance 1.600

NB : a) au 01/01/n+1, on passe une écriture inverse à celle-ci-dessus


142

b) Les marchandises déjà facturées, mais non encore livrées sont considérées comme un produit
constaté d’avance.
Exemple : une entreprise française établit pour un client une facture de vente des marchandises pour
10.500 FF. Mais jusqu’au 31/12/n, les marchandises ne sont pas encore livrées
707 Ventes des marchandises 10.500
487 à produits constatés d’avance 10.500
Constatation des marchandises non encore livrée

3. Cas des charges à payer


Ces éléments ne sont pas enregistrés au crédit du compte 48. Ils le sont au crédit des comptes des tiers
concernés par ces charges mais dont les numéros portent un 8 en troisième ou quatrième rang par le
débit des comptes des charges concernées.
Les comptes utilisés pour constater ces éléments se présentent comme suit :
607 achats de marchandises à 408 fournisseurs factures non parvenues
61/61/63 à 408 fournisseurs factures non parvenues
ou à 4686 créditeurs charges à payer
63 impôts, taxes et versements assimilés à 4486 Etat, charges à payer
64 charges de personnel à 4286 personnel, charges à payer
661 charges d’intérêts à 1688 intérêts courus
709 RRR accordés à 4198 RRR à accorder
Exemple 1 : Au 31/12/n
1°) on constate dans le stock des marchandises pour 7300 FF sans facture (TVA : 20,60%)
2°) les intérêts annuels à payer un emprunt au 01/03/n+1 s’élèvent à 9.000 FF
3°) la ristourne à accorder à un client s’élève à 800 FF hors taxe. La TVA est de 20,60%
Ecritures de régularisation
607 Achat de marchandise 7.300,0
44586 TVA s/factures non parvenues 1.503,6
408 à Fournisseurs factures non parvenues 8.803,6
Constatation des achats à payer
___________________ ________________
661 Charges d’intérêts 7.500
1688 à Intérêts courus 7.500
Constatation des intérêts à payer se rapportant à l’exercice n
___________________ __________________
709 RRR accordés 800,0
44587 TVA s/facture à établir 164,8
4198 à RRR à accorder 964,8
Constatation d’une ristourne à accorder

4. Cas des produits à recevoir


Les comptes prévus pour enregistrer ces éléments sont les suivants :
418 clients, produits non encore facturés à 707ventes des marchandises
418 ou 4687 débiteurs, produits à recevoir à 706 prestations services
à 708 produits des activités annexes
4287 personnel, produits à recevoir à 64 charges de personnel
4387 organisme sociaux, produits à recevoir à 64 charges de personnel
4487 Etat, produits à recevoir à 63 impôts, taxes et versements assimilés
2768 intérêts courus à 762 produits des autres immobil. financières
4098 RRR à obtenir à 609 RRR obtenus sur achats
Exemple : Au 31/12/n, l’état des produits à recevoir se présente comme suit :
1°) marchandises livrées, non encore facturées : 1600 FF (TVA : 20,60%)
2°) la sécurité sociale nous doit pour un employé malade : 2.500 FF
3°) l’intérêt annuel sur un prêt, payable le 01/07/n+1 est de 4.000 FF
4°) promesse d’un rabais d’un fournisseur : 150 FF (TVA : 20,60%)
Ecritures de régularisation
143

418 Clients, produits non encore facturés 1929,60


707 à Ventes des marchandises 1.600
44587 à TVA s/factures à établir 329,60
D’après état des produits à recevoir
____________________ __________________
4387 Organismes sociaux, produits à recevoir 2.500
641 à rémunération du personnel 2.500
D’après état des produits à recevoir
___________________ ____________________
2768 Intérêts courus (6 mois de rapport à l’exercice) 2.000
762 à produits des autres immobilisations financières 2.000
D’après état des produits à recevoir
_________________ _____________________
4098 RRR à recevoir 180,90
609 à RRR obtenus sur achat 150,00
44587 à TVA sur factures non parvenus 30,90
D’après état des produits à recevoir

NB :
a) Régularisation des intérêts à recevoir au 31/12/n
Intérêts mensuel = 400/12 = 333,3333 FF
Intérêt de l’exercice n = 4.000 x 6 mois/12 = 2.000 Fc (à débiteur)
Intérêt de l’exercice n+1 = 2.000 FF
b) Au 01/01/n+1, on contre passe les écritures pour annuler les produits à recevoir et on passe
l’écriture constant ces éléments sur base d’une pièce justificative au courant de l’exercice n+1
707 Ventes des marchandises 1.600,00
44587 TVA s/facture à établir 329,60
418 à Clients, Produits non encore facture 1.929,60
Pour solde du compte 418

Quand on établit la facture, on débite 41 de 1.929,60 FF par le crédit de 707 pour 1.600 FF du compte
44571 TVA collectée a pour 329,60 FF.
Pour la deuxième opération au 01/01/n : on passe une écriture inverse 641 à 4394 : 2.500.
Quand l’entreprise reçoit ce produit : 550 à 641 : 2.500 FF
Le compte 641 est débité et crédité de 2.500 FF. il est soldé, le produit reçut pas d’incidence sur le
résultat de l’exercice.
4. La normalisation comptable en Allemagne depuis la fin de la 2ème guerre mondiale
Bien que ce pays a été à l’origine en Europe de l’ouest de l’idée et de la pratique des plans comptables
nationaux obligatoires, au lendemain de la seconde guerre mondiale, les autorités allemandes ont
abandonné le principe du plan national obligatoire.
C’est ainsi qu’aujourd’hui en Allemagne, il n’existe plus un plan comptable national mais le patronat
allemand propose aux entreprises un modèle de plan comptable de type moniste héritier du travail de
fondateur d’Eugène Schmalenbach.
Ils ‘agit du modèle « GKR = Gemeinschafs Konterahmen = Plan comptable communautaire » dont
malheureusement nous ne disposons pas de modèle pour le moment.
Ce modèle largement pratiqué par les groupes allemands, inspire aussi d’autres entreprises de pays
d’Europe. On cite souvent le cas de Philips en Hollande.
Il est à noter que l’Allemagne pratique aussi mais à titre facultatif, un modèle de plan de type dualiste
« le modèle II KR = Industrie Konterahmen = plan comptable de l’industrie » qui est dans sa structure
très proche du PCGF.
Sous la prévision du modèle anglo-saxon, l’Allemagne a mis en place une législation spécifique à la
fin du 20ème siècle pour permettre aux groupes devant établir les comptes consolidés, de s’aligner sur
les pratiques des groupes anglo-saxons, une autre législation permet aux groupes multinationaux
d’adopter les normes IAS ou américaines.
144

De ce qui précède, il se dégage que le module comptable allemand se fragmente, c'est-à-dire n’est plus
un.
145

CHAPITRE V. NORMALISATION COMPTABLE SUR LE PLAN REGIONAL

V.1. Normalisation comptable en Europe


L’historique de cette normalisation sur le plan continental se présente comme suit :
1) En 1951 fut constituée l’Union économique des experts comptables, une initiative du
français Paul Conjolle et qui comprenait 27 organisations professionnelles se trouvant dans 12 pays
européens.
Suivant ses statuts, cette organisation avait pour but :
1°) de faciliter les échanges des points de vue entre les experts comptables des pays de la
communauté européenne
2°) de promouvoir le progrès ou le développement des méthodes de gestion des
entreprises
3°) d’étudier les principes comptables ou déontologiques que les experts comptables de
tous les pays européens devraient respecter.
Celle – ci créa des commissions chargées de recueillir les informations sur les
divergences et les convergences sur le fonctionnement de la technique comptable sur le plan des
principes et des pratiques dans les différents pays de la communauté, en vue de chercher leur
harmonisation.
2) En 1957, le traité de Rome créant la CEE est signée et depuis lors, c’est la commission
européenne qui est chargé de l’élaboration des textes légaux appelées directives, dont certaines visent
l’harmonisation de la comptabilité sur le continent.
3) En 1961, on crée à Zurich en Allemagne, le groupe d’étude des experts comptables de
la CEE (CEEC – CEE) dont le but est de veiller à ce que la commission élabore de bonnes directives
c-à-d, contenant les principes de base de fonctionnement de la comptabilité ou de la profession
comptable.
En d’autres termes, cette organisation avait été crée pour exercer une pression ou une
influence sur la commission européenne chargée d’élaborer les directives de la manière suivante :
1°) par des contacts directs avec la commission pour formuler ses points de vue et ses
recommandations sur un projet de directive
2°) par des avis que ce groupe peut donner sur les projets de directives que la commission
transmet au conseil des ministres de la communauté européenne.
3°) par le fait que ses avis sont également transmis au Parlement européen et au conseil
économique et social de la CEE.
Il est à noter que ces deux organisations à savoir l’Union économique des experts
comptables et le groupe d’étude des experts comptables de la CEE ont fusionné pour former la
Fédération des experts comptables de la communauté européenne (FEC).
4) Le rôle de la commission européenne
Comme déjà dit, ce rôle est d’adopter les directives visant entre autres l’harmonisation de
la comptabilité européenne.
Mais jusqu’à ce jour, seul deux directives ont été adoptée à savoir la 4ème et la 7ème
directive.
Celle – ci impose la présentation des états financiers sous une même forme, leur contrôle
et leur publication.
Au niveau de la présentation du bilan, elle propose deux schémas de présentation.
Au niveau du compte de résultat, elle instaure un seul compte en supprimant celui de
Pertes et profits, indique la structure de ce compte, et propose plusieurs schémas de présentation.
Un pays est libre de choisir pour ses entreprises, un seul schéma, ou plusieurs entre
lesquels ses entreprises vont choisir
b) la 7ème directive a été appliquée depuis l’année 1990 et concerne les comptes
consolidés.
Cette directive détermine les critères permettant de considérer une société comme filiale
et sui sont les suivants :
a) la société participante doit y exercer un pouvoir légal soit : 1°) parce qu’elle détient la
majorité des parts ; 2°) parce qu’elle a le droit de nommer et de révoquer la majorité des membres de
146

l’organe de direction ; 3°) parce qu’elle exerce une influence dominante en vertu d’un contrat ou d’une
clause statutaire.
b) La société participante contrôle seule la société participée et y exerce le pouvoir légal
en vertu d’un accord passé avec les autres membres de la société.
2) Cette directive impose l’obligation les comptes consolidées aux entreprises de la
communauté ayant la forme de sociétés des capitaux et qui contrôlent d’autres sociétés (les filiales).
3) Elle détermine les méthodes de consolidation à utiliser à savoir :
1°) l’intégration globale
2°) l’intégration proportionnelle
3°) la mise en équivalence

V.2. Normalisation comptable dans les pays d’Afrique francophones

1. Le plan guinéen. Le plan OCAM et le plan UDEAC

a) Dans ce pays, la normalisation comptable avait commencé en Guinée Konakry, au début de


l’indépendance de ce pays en 1958.
Vers les années 70, on assistera à l’avènement du plan OCAM et du plan UDEAC.
1) Le plan OCAM était qualifié de plan d’entreprise parce qu’il était conçu
uniquement dans le but de satisfaire les besoins des entreprises commerciales et industrielles en
information nécessaires à leur bonne gestion.
A la différence avec le PGF de 1957, le plan OCAM faisait la distinction entre les
comptes de situation et les comptes de mouvements pu de flux patrimoniaux.
Les comptes de situation étaient enregistrés dans les classes 1 à 5 et les comptes de
mouvements dans les mêmes classes mais précédés de zéro (classe 01 à 05).
2) Le plan UDEAC de l’Etat résultait de l’adaptation en 1974 du plan OCAM.
Celui – ci était qualifié de plan d’Etat, puisque en plus des informations destinées aux
entreprises commerciales et industrielles pour leur bonne gestion, lesquelles devraient également être
exploités par les services étatiques, il devrait compléter ces informations par d’autres pouvant
permettre à l’Etat la gestion de la situation financière (ou budgétaire) et économique du pays.
En effet, alors que le plan OCAM ne concernait que les entreprises commerciales et
industrielles, c-à-d celles de production des biens et services marchands, le plan UDEAC de l’Etat
concernait les institutions publiques telles que la sécurité nationale et les professions libérales.
Et c’est pour cela que ce deuxième plan était considéré comme une aide au
développement.
Il est à noter que ces trois premiers plans seront suivis par d’autres expériences à
savoir : le plan ivoirien, algérien, marocain, tunisien, zaïrois, etc.
2. Le conseil africain de la comptabilité
La création de ce conseil avait été recommandé au premier colloque africain de
comptabilité qui s’était tenu à Kinshasa du 14 au 19 juin 1976.
Finalement celui – ci sera crée trois ans plus tard à Alger en 1979.
Son siège social se trouve à Kinshasa et ses organes sont les suivants :
1°) l’Assemblée des délégués de tous les pays membres
2°) le comité directeur
3°) le secrétariat
Ses objectifs étaient essentiellement les suivants :
1°) Contribue à la création d’organismes de normalisation comptable dans les pays
africains.
2°) Favoriser les études dans le domaine de la normalisation comptable
3°) Assurer la publication, la traduction et la diffusion des ouvrages de comptabilité
4°) Promouvoir l’enseignement de la comptabilité et des disciplines qui s’y rattachent.
147

3. Le système comptable africain de référence (SCAR)


La réalisation de ce système fut décidée à la dernière assemblée du conseil africain de
la comptabilité qui s’était tenue à Kinshasa en 1976.
Le secrétariat de ce conseil prépara alors un schéma de ce plan conforme au PCGZ.
Comme on peut s’en rendre compte, sous l’influence de feu Professeur Kinzonzi, les
pays africains avaient eux – aussi songé à la normalisation comptable sur le plan continental puisqu’ils
ont allé jusqu’à envisager un système comptable africain de référence et à en proposer le schéma.
Mais les choses vont évoluer autrement, puisqu’en 2001, les pays membres de
l’OCAM, ceux membres de l’UDEAC et d’autres pays francophones de l’Afrique, vont renoncer à
leurs anciens plans pour appliquer le système comptable OHADA et que nous allons étudier dans la
partie suivante.

V.3. Le système comptable OHADA (syscohada)


C’est le système ou le plan comptable général qui a remplacé le plan OCAM et qui est d’application
dans tous les pays membres de cette organisation depuis le 01/01/2011. Il s’agit du Bénin, Burkina-
Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo Brazzaville, Cote d’ivoire, Gabon, Guinée Bissau,
Guinée équatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo.
Ce système a été adopté à Yaoundé au Cameroun au mois de mars 2000 dans le cadre d’un traité signé
par les Etats membres le 17/10/1973 dans l’Ile Maurice et qui prévoyait entre autre ce plan.
OHADA signifie : organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires.

1. Caractéristiques
Ce plan se caractérise, comme le plan français et congolais par l’existence de trois systèmes, normal,
allégé et minimal de trésorerie.
a) Le système normal concerne les entreprises commerciales dans lesquelles le chiffre d’affaires
annuel et supérieur à 100 million de FCFA
b) Le système allégé doit être appliqué :
1°) par les entreprises commerciales dont le chiffre d’affaires annuel est compris entre 30 millions et
100 millions de FCFA
2°) par les entreprises artisanales dont le chiffre d’affaires annuel est compris entre 20 millions et 100
millions
3°) par celles des services pour lesquelles le chiffre d’affaires annuel est compris entre 10 millions et
100 millions de FCFA
c) Le système minimal de trésorerie concerne de très petites entreprises (TPE) qui ne remplissent
pas les critères mentionnés ci-dessus c'est-à-dire :
1°) Pour les TPE commerciales, le chiffre d’affaires annuel doit être inférieur à 30 millions de FCFA
2°) Inférieur à 30 millions pour les TPE artisanales
3°) Et inférieur à 10 millions pour celles des services
Ces TPE sont autorisés d’utiliser un système comptable très simplifié fondé sur leurs encaissements et
leurs décaissements, raison pour laquelle il est qualifié de système minimal de trésorerie et qui ne
comprend que deux documents des états financiers sous une forme simplifié à savoir le bilan et le
compte de résultat.
Les entreprises soumises au régime normal sont tenues de présenter le bilan, le compte de résultat, le
tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE) et un annexe contenant 13 tableaux.
1°) de l’actif immobilise
2°) des amortissements
3°) des plus values et moins values de cession
4°) des provisions inscrites au bilan
5°) des biens pris en crédit bail et contrats assimilés (une ressemblance avec le plan belge puisque ces
éléments figurent à l’actif et au passif du bilan OHADA)
6°) des échéances des créances à la clôture de l’exercice
7°) des échéances des dettes à la clôture de l’exercice
8°) des consommations intermédiaires
9°) de la réparation du résultat et autres éléments caractéristiques des 5 derniers exercices
10°) du projet d’affectation du résultat de l’exercice
148

11°) des productions de l’exercice en quantité et en valeur


12°) des effectifs, masses salariales et personnels extérieur
13°) des achats destinés à la production en quantité et en valeur
Dans le système allégé, les responsables des entreprises concernés doivent présenter le bilan et le
compte de résultat ainsi qu’un annexe comprenant 8 tableaux seulement n°1, 2, 4, 5, 6, 7,9 et 10.

2. Le cadre des comptes du système OHADA


Ce cadre se présente comme suit :
Classe 1 : Compte des ressources durables
10. Capital
11. Réserves
12. Report à nouveau
13. Résultat net de l’exercice
14. Subventions d’investissement
15. Provisions réglementées et fonds assimilées
16. Emprunts et dettes assimilées
17. Dettes de crédit bail et contrats assimilés
18. Dettes liées à des participations et comptes de liaisons des établissements et sociétés en
participation
19. Provisions financières pour risque et charges
Classe 2 : Comptes d’actifs immobilisés
20. Charges immobilisées
21. Immobilisations incorporelles
22. Terrains
23. Bâtiments, installations techniques et agencements
24. Matériel
25. Avances et acomptes versés sur immobilisations
26. Tiers de participation
27. Autres immobilisations financières
28. Amortissements
29. Provisions pour dépréciation
Classe 3 : Comptes de stocks
31. Marchandises
32. Matières premières et fournitures liées
33. Autres fournitures
34. Produits en cours
35. Services en cours
36. Produits finis
37. Produits intermédiaires et résiduels
38. Stocks en cours de route, en consignation et en dépit
39. Dépréciation des stocks
Classe 4 : Comptes de tiers
40. Fournisseurs et comptes rattachés
41. Clients
42. Personnel
43. Organismes sociaux
44. Etat et collectivités publiques
45. Organismes internationaux
46. Associés groupe
47. Débiteurs et créditeurs divers
48. Créances et dettes hors activités ordinaires (HAO)
49. Dépréciations et risques provisionnels (tiers)
Classe 5 : Comptes de trésorerie
50. Titres de placement
51. Valeurs à encaisser
149

52. Banques
53. Etablissements financiers et assimilés
54. Instruments de trésorerie
55. –
56. Banques crédits de trésorerie et d’escompte
57. Caisse
58. Régies d’avances Accréditifs et virements internes
59. Dépréciations et risques provisionnés
Classe 6 : Comptes de charges des activités ordinaires
60. Achats et variations de stocks
61. Transports
62. Services extérieurs A
63. Services extérieurs B
64. Impôts et taxes
65. Autres charges
66. Charges de personnel
67. Frais financiers et charges assimilées
68. Dotation aux amortissements
69. Dotation aux provisions
Classe 7. Comptes de produits des activités ordinaires
70. Ventes
71. Subventions d’exploitation
72. Production immobilisée
73. Variation de stocks de biens et de services produits
74. –
75. Autres produits
76. –
77. Revenus financiers et assimilés
78. Transferts de charges
79. Reprises de provisions
Classe 8. Comptes des autres charges et des autres produits
81. Valeurs comptables des cessions d’immobilisations
82. Produits des cessions d’immobilisations
83. Charges hors activités ordinaires
84. Produits hors activités ordinaires
85. Dotation hors activités ordinaires
86. Reprises hors activités ordinaires
87. Participations des travailleurs
88. Subventions d’équilibre
89. Impôts sur le résultat
Classe 9. Comptes des engagements hors bilan et comptes de la comptabilité analytique de gestion
90. Engagement obtenus
91. Contreparties des engagements
92. Comptes réfléchis
93. Comptes de reclassements
94. Comptes de coûts
95. Compte de stocks
96. Comptes d’écarts sur coûts préétablis
97. Comptes de différences de traitement comptable
98. Comptes de résultats
99. Comptes de liaisons internes

3. Présentation du bilan
1) Présentation du bilan (système normale) 158
150

Réf. ACTIF EXERCICE N Ex N


Brut Amort/prov Net Net
ACTIF IMMOBILISE (I)
AA Charges immobilisées
AX Frais d’établissement
AY Charges à répartir
AC Primes de remboursement des obligations

AD Immobilisations incorporelles
AE Frais de recherche et de développement
AF Brevets, licences, logiciels
AG Fonds commercial
AH Autres immobilisations incorporelles

AI Immobilisations corporelles
AJ Terrains
AK Bâtiments
AL Installations et agencements
AM Matériel
AN Matériel de transport

AP Avances et acomptes versées sur immob.

AQ Immobilisations financières
AR Titres de participation
AS Autres immobilisations financières
AW (I) dont HAO : but …………./……………….
Net …………/……………….
AZ Total actif immobilisé (I)
ACTIF CIRCULANT
BA Actif circulant HAO
BB Stocks
BC Marchandises
BD Matières premières et autres approv.
BE En cours
BF Produits fabriqués

BG Créances et emplois assimilés


BH Fournisseurs, avances versées
BI Clients
BJ Autres créances
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)
TRESORERIE-ACTIF
BQ Titres de placement
BR Valeurs à encaisser
BS Banques, chèques postaux, caisse
BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF (III)
BU Ecarts de conversion-actif (IV)
(pertes probable de change)
BZ TOTAL GENERAL (I + II + III + IV)
151

CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES


ASSIMILEES
CA Capital
CB Actionnaires, capital souscrit non appelé
CC Primes et réservés
CD Primes d’apport, d’émission, de fusion
CE Ecarts de réévaluation
CF Réserves indisponibles
CG Réserves libres
CH Report à nouveau + ou –
CI Résultat nt de l’exercice (bénéfice + ou perte)
Autres capitaux propres
CK Subventions d’investissement
CL Provisions financières pour risques et charges
CM
CP TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)
DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES
ASSIMILEES (I)
DA Emprunts
DB Dettes de crédit-bail et contrats assimilés
DC Dettes financières divers
DD Provisions financières pour risques et charges
(I) dont H.A.O : ……………………………..
DE
DF TOTAL DETTES FINANCIERS (II)
DG TOTAL RESSOURCES STABLES (I + II)
PASSIF CIRCULANT
DH Dettes circulantes H.A.O et ressources assimilés
Clients avances reçues
DI Fournisseurs d’exploitation
DJ Dettes fiscales
DK Dettes sociales
DL Autres dettes
DM Risques provisionnés
DN
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)
TRESORERIE PASSIF
DQ Banques, crédits d’escompte
DR Banques, crédits de trésorerie
DS Banques, découvert
DT TOTAL TRESORERIE PASSIF (IV)
DU Ecarts de conversion passif (V)
(gain probable de change)
DZ TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V)
1.2. Modèle du bilan du système allégé
Réf ACTIF Exercice N Ex. N
Brut Net Net
ACTIF IMMOBILISE
GA Charges immobilisées
GB Immobilisations incorporelles
GC Immobilisations corporelles
GD Terrains
GE Bâtiments, installations
GF Matériel
GG Avances et acomptes versés sur immob.
152

GH Immobilisation financières
GI TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I)
ACTIF CIRCULANT
GJ Stocks
GK Marchandises
GL Matières et autres approvisionnements
GM Produits fabriqués et en cours
GN Créances
GP Fournisseurs, avances versées
GQ Clients
GR Autres créances
GS TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)
TRESORERIE-ACTIF
GT Titres de placement et valeurs à encaisser
GU Banques, chèques postaux, caisse
GV TOTAL TRESORERIE-ACTIF (III)
GY Ecarts de conversion-actif (IV)
(pertes probables de change)
GZ TOTAL GENERAL (I + II + III + IV)
CAPITAUX PROPRES
HA Capital
HB Ecarts de reevaluation
HC Réserves indisponibles
HD Réserves libres
HE Report à nouveau + ou -
HF Résultat net de l’exercice + ou -
HG Provisions réglementées et subventions d’investissement
HI TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)
DETTES FINANCIERS
HK Emprunts et dettes financières
HL Provisions financières pour risques et charges
HM TOTAL DETTES FINANCIERES (II)
HN TOTAL CAPITAUX STABLES (I + II)
PASSIF CIRCULANT
HP Clients, avances reçues
HQ Fournisseurs
HR Autres dettes
HS TOTAL PASSIF-CIRCULANT (III)
HU TRESORERIE PASSIF
Banques, concours bancaires
HV TOTAL TRESORERIE-PASSIF (IV)
HY Ecarts de conversion-Passif (V)
(gain probable de change à
HZ TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V)

Le système allégé est réservé aux entreprises dont le chiffre d’affaires et le nombre travailleurs ne
dépassent par respectivement 100.000.000 CFA et 20 travailleurs (article de l’acte uniforme).
1.3. Présentation du Bilan en système minimal de trésorerie (SMT)
Situation ou bilan de fin d’exercice
Actif (emplois) Passif (Ressource)
Caisse Ventes
Banque (+ ou - ) Autres produits
Chèques postaux
Total Total : avoir net de l’exploitant

2. Détermination du résultat
153

Celle-ci peut être réalisée par calcul ou par la méthode comptable.


a) Détermination du résultat par calcul
Ce calcul comporte 4 étapes ci-après :
1°) détermination du résultat comptable avant impôts
Formule de calcul : résultat comptable avant impôt :
= Total des produits + classe 8 à solde créditeur
- Total des charges + classe 8 à solde débiteur
2°) détermination du résultat fiscal
Résultat fiscal = résultat comptable avant impôts + charges réintégrées – produits déduits
3°) calcul de l’impôt sur les bénéfices
Impôt sur les bénéfices = résultat fiscal + taux d’imposition
4°) calcul du résultat net
Résultat net = résultat comptable avant impôt – impôts sur le bénéfice
b) Détermination du résultat par la méthode comptable
Celle-ci effectue par virement des soldes des comptes de charges et de produits (classes 6-7) et de la
classe au compte 13 résultat net de l’exercice.
154

4. Présentation générale du compte de résultat


DEBIT CREDIT
N° des INTITULE DES COMPTES N° de INTITULE DES COMPTES
comptes comptes
601 Achat de marchandises 701 Ventes de marchandises
6031 Variations de stocks de marchandises (+/-)
1321 (S.C) marge brute sur matière
602 Achats de matières et fournitures liées 702 Ventes de produits finis
6032 Variations de stocks de matières et fournitures liées (+/-) 703 Ventes de produits intermédiaires
704 Ventes de produits résiduels
705 Travaux facturés
706 Services vendus
(SC) marge brute sur matières 72 Production immobilisée
1322 73 Production stocké ou destockée
604 Achats stockés de matières et fournitures consommables 1321 Virement du solde créditeur de la marge
605 Autres achats brute sur marchandises
608 Achats d’emballages 1322 Virement du solde créditeur de la marge
6033 Variations de stocks d’autres brute sur matières
Approvisionnements (+/-) 707 Produits accessoires
61 Transports 71 Subventions d’exploitations
62 Services extérieures A 75 Autres produits
63 Services extérieures B
64 Impôts et taxes
65 Autres charges
133 (SC) valeur ajoutée
66 Charges de personnel 133 Virements du SC valeur ajoutée
134 (S.C) Excédent brut d’exploitation (EBE)
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 134 Virement du SC excédent brut
691 Dotation aux provisions d’exploitation d’exploitation
791 Reprises des provisions d’exploitation
798 Reprises des amortissements
781 Transferts de charges d’exploitation
135 (S.C) résultat d’exploitation 135 (S.D.) résultat d’exploitation
67 Frais financiers (sauf 676) 77 Revenus financiers (sauf 776)
676 Pertes de change 776 Gains de change
687 Dotations aux amortissements à caractère financier 787 Transferts de charges financières
697 Dotations aux provisions financières 797 Reprises de provisions financières
136 (S.C.) résultat financier 136 (S.D.) résultat des activités ordinaires
135 Virement du SD du résultat d’exploitation 135 Virement du SC du résultat d’exploitation
136 Virement du S.D. du résultat financier 136 Virement de SC du résultat financier

137 (S.C.) résultat des activités ordinaires 137 (S.D.) résultat des activités ordinaires
81 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations 82 Produits des cessions d’immobilisations
83 Charges hors activités ordinaires 84 Produits HA Ordinaires (sauf 848)
85 Dotations hors activités ordinaires 86 Reprises hors activités ordinaires
848 Transfert hors activités ordinaires
88 Subventions d’équilibre

138 (S.C.) résultat hors activités ordinaires 138 (SD) Résultat hors activités ordinaires
137 Virement du S.D. du résultat des A.O 137 Virement du S.C. du résultat des A.O
138 Virement du S.D. du résultat H.A.O 138 Virement du S.C. du résultat des HAO
87 Participation des travailleurs 139 (S.D.) résultat net (perte)
89 Impôts sur résultat
131 (S.C) résultat net (bénéfice)
155

NB : ce compte comporte 9 soldes de gestion (131, 1322, 133, 134, 135, 136, 137, 138 et 131). Dans
les écritures de virement, chaque compte de résultat est débité des charges et crédité des produits qui le
concernent. Le solde du compte précèdent est viré au crédit du compte de résultat suivant dans le cas
d’un solde positif et au débit dans le cas d’un solde négatif.
1.1. Présentation du compte de résultat système normal
Réf Charges Exercice N Exercice N-1
ACTIVITE D’EXPLOITATION
RA Achats de marchandises
RB - Variations de stocks (-ou +)
(marge brute sur marchandises voir TB)
RC Achats de matières premières et fournitures liées
- Variations de stocks
RD (marge brute sur matières voir TG)
Autres achats
RE - Variation de stocks (-ou +)
RH Transports
RI Services extérieurs
RJ Impôts et taxes
RK Autres charges
RL (valeur ajoutée voir TN)
Charges de personnel (1)
RP (0) Dont personnel extérieur ………………./
……………………………………
(Excédent brut d’exploitation voir TQ)
RQ Dotations aux amortissements et aux provisions
RS
RW TOTAL DE CHARGES FINANCIERES
(résultat d’exploitation voir TX)
ACTIVITE FINANCIERE
SA Frais financiers
SC Pertes de change
SD Dotation aux amortissements et aux provisions
SF TOTAL DES CHARGES FINANCIERES
(résultat financier voir UG)
SH TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES
(résultat des activités ordinaires voir UI)
Hors activités ordinaires (HAO)
SK Valeurs comptables des cessions d’immobilisations
SL Charges HAO
SM Dotations HAO
SO TOTAL DES CHARGES HAO
(résultat HAO voir UP)
SQ Participation des travailleurs
SR Impôts sur le résultat
S TOTAL PARTICIPATION ET IMPOTS
ST TOTAL GENERAL DES CHARGES
(résultat net voir UZ)
156

Présentation du compte de résultat système normal


Réf. Produits Exercice N Exercice N-1
ACTIVITES D’EXPLOITATION
TA Ventes de marchandises
TB Marge brute sur marchandises
TC Ventes de produits fabriqués
TD Travaux, services vendus
TE Production stockée (ou déstockage)
TF Production immobilisée
TG Marge brute sur matières
TH Produits accessoires
TI Chiffre d’affaires (1) (TA + TC + TD + TH) ……/…..
TJ (0) Dont à l’exportation
TK Subvention d’exploitation
TL Autres produits
TN Valeur ajoutée
TQ Excedent brut d’exploitation
TS Reprise de productions
TT Transferts de charges
TW TOTAL DES PRODUITS D’EXPLOITATION
TX (RESULTAT D’EXPLOITATION)
Bénéfice (+ ou-)
ACTIVITE FINANCIERE
UA Revenus financiers
UC Gains de change
UD Reprises de provisions
UE Transferts de charges
UF TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS
UG Résultat financier (+ou-)
UH TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES
RESULTATS DES ACTIVITES ORDINAIRES (1)
UI (+ ou -)
(1) Dont impôt correspondant………/…………….
UJ HORS ACTIVITES ORDINAIRES (HAO)
Produits des cessions d’immobilisations
UK Produits HAO
UL Reprises HAO
UM Transferts de charges
UN
UO TOTAL DES PRODUITS HAO
UP RESULTAT HAO (+ou -)
UT TOTAL GENERAL DES PRODUITS
UZ RESULTAT NET
Bénéfice (+), perte (-)
157

1.2. Présentation du compte de résultat-système allégé


Ref CHARGES EXERCICE N EXERCIE N-1
JA Achats de marchandises
JB - Variations de stocks…….. (-ou+)
JC Achats de matières premières et autres achats
JD - Variations de stocks …….. (-ou+)
JE Transports
JF Services extérieurs et autres charges
(valeur ajoutée voir KG)
JH Charges de personnel
JJ Dotation aux amortissements et aux provisions
Résultat d’exploitation (voir KL)
JM Charges financières
JN TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES
ORDINAIRES
(résultat des activités ordinaires voir KP)

JQ Charges hors activités ordinaires (HAO)


JR Impôts sur le résultat
JX TOTAL GENERAL DES CHARGES
(RESULTAT NET VOIR KZ)

Ref CHARGES EXERCICE N EXERCIE N-1


ACTIVITES D’EXPLOITATION
KA Ventes de marchandises
KB Ventes de produits, travaux, services
KC Chiffres d’affaires (1)
KD (1) dont à l’exploitation ……………/…………..
KE Autres produits d’exploitation
KF Variations de stocks de produits et en cours
KG VALEUR AJOUTEE
KJ Reprises de provisions
KK Transfert de charges d’exploitation
KL RESULTAT D’EXPLOITATION
KM Produits financiers
KN TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES
ORDINAIRES
KP résultat des activités ordinaires (+ou-)
KQ Produits hors activités ordinaires (H.A.O)
KX TOTAL GENERAL DES PRODUITS
KZ Résultat net (+ou-)
158

1.3. Compte de résultat en système minimal de trésorerie


(Débit) charges Produits (crédit
Achats Ventes
Autres charges Autres produits
Total Total
Solde débiteur perte Solde créditeur
bénéfice

1°) la marge brute sur marchandises (M.B.)


La marge brute sur marchandises de l’OHADA ne correspond pas à la marge brute de l’OCAM, les
achats dans l’Ohada étant évalués au prix d’achat (seuls les droits et taxes de douanes sont
comptabilisés au compte 601 achats de marchandises et aux comptes 602, 604 et 608 s’il y a lieu. La
marge brute sur marchandises égale :
Marge brute sur marchandises
= 701 ventes de marchandises
– 601 achats des marchandises
– 6301 variations de stocks de marchandises)
Exemples des écritures de virement :
a) Concernant la marge brute sur marchandises
701 Ventes de marchandises X
1321 Marge brute sur marchandises X
__________________ ____________________
1321 Marge brute sur marchandises X
601 Achats de marchandises X
6031 Variations de stocks de marchandises X
Pour solde comptes de charges Ou

2°) la marge brute sur matière (M.B.)


La marge brute sur matière est une notion nouvelle instituée par le système comptable Ohada. Dans
l’OCAM, elle était incluse dans la valeur ajoutée.
Marges brute sur matières
= produits – achats de matières et fournitures – variation de stocks de matières
b) Concernant la marge brute sur matières
702 Ventes de produits finis
703 Ventes des produits intermédiaires
704 Ventes de produits résiduels
705 Travaux facturés
706 Services rendus
72 Production immobilisée
73 Variation des stocks de biens et de services produits
1322 à Marge brute sur matières
Pour solde des comptes des produits
_________________________ _____________________
1392 Marge brute sur matières
602 à Achats matières premières et fournitures liées
6032 à Variation de stock de MP et fournitures liées
Pour solde des comptes crédités
159

5. Le tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE)4


5.1. Définition
C’est une combinaison du tableau de financement, qu’exigeait le PCGC et le tableau des flux de
trésorerie, prôné par la norme n°17 d’IASB.
Ce tableau de synthèse fait apparaitre pour chaque exercice les flux d’investissements et de
financement, les autres emplois, les ressources financières et la variation de la trésorerie.
Celui-ci fournit les informations suivantes :
1°) La capacité d’autofinancement globale (CAFG)
2°) L’autofinancement (AF)
3°) La variation du besoin de financement d’exploitation (Var, BFE)
4°) L’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE)
5°) Les emplois financiers
6°) Les ressources nettes
7°) La variation de la trésorerie
6.2. Elaboration du TAFIRE
a) Première partie
Celle-ci calcule 4 soldes financiers de l’exercice.
1. La capacité d’autofinancement globale
CAFG = Excédent brut d’exploitation (EBE)
– Charges décaissables restantes
+ Produits encaissables restants (à l’exclusion des cessions d’actif immobilisé)
Le tableau de calcul de ce solde se présente comme suit :
EBE
(SA) Frais financiers (TT) Transferts des charges
(SC) Pertes de change d’exploitation
(SL) Charges HAO (UA) Revenus financiers
(SQ) Participation (UC) Gains de change
(SR) Impôt sur le résultat (UE) Transferts de charges
financières
(UL) Produits HAO
(UN) Transferts des charges HAO

Tableau (I) Tableau (II)

CAFG = Total (II) – Total (I)

2. L’ autofinancement (AF)
AF = CAFG – Distribution de dividendes dans l’exercice (= dividendes mis en paiement au cours de
l’exercice y compris les acomptes sur dividendes)
3. La variation du besoin de financement d’exploitation (Var BFE)
Var BFE = Var stocks + Var créances + Var dettes circulantes
(A l’exclusion des éléments HAO (en termes d’emplois/ressources)
1° Calcul de la variation des stocks
Variation des stocks N – (N-1) Emplois Ressources Diminution
Augmentation (+) (-)
(BC) Marchandises Ou
(BD) Matières premières Ou
(BE) Encours Ou
(BF) Produits fabriqués Ou
ou
(A) Variation globale nette des Ou
stocks

4
Marcel Dobill, comptabilité Ohada, édition Karthala et AECC, 2008, pp 150
160

2°) Calcul de la variation des créances


Variation des créances N – (N-1) Emplois Ressources
Augmentation (+) Diminution (-)
(BH) Fournisseurs avances versées Ou
(BI) clients Ou
(BJ) autres créances Ou
(B) Variation globale nette des créances Ou

3°) Calcul de la variation des dettes


Variation des dettes circulantes N – (N-1) Emplois Ressources
Augmentation (+) Diminution (-)

(DI) clients avances reçues Ou


(DJ) fournisseurs d’exploitation Ou
(DK) dettes fiscales Ou
(DM) autres dettes Ou
(DN) risques provisionnées Ou
(C) Var. globale nette des dettes circulantes Ou
Var du BFE = (A) + (B) + (C) Ou

4. L’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE)


ETE = EBE – Var. BFE
Tableau de calcul
N N–1
Excédent brut d’exploitation (EBE)
- Var BFE (si - = emplois) si + = ressources
- Production immobilisée
ETE

Le but de la première partie et d’expliquer le bas du bilan synthétisé par le besoin de financement (BF)
et la trésorerie (T).
b) Deuxième partie
Elle comprend le tableau lui-même et a pour but d’expliquer le fonds de roulement calculé par le haut
du bilan, à mettre en évidence la manière que les capitaux stables ont financé les investissements
stables.
Il est à noter que l’équation du bilan peut se présenter comme suit :
FR = BF + T
Le premier membre est donné par le haut du bilan et est expliquée par la deuxième partie du TAFIRE.
Le deuxième membre (BF + T) est donné par le bas du bilan et est expliqué par la première partie du
TAFIRE.
Le tableau du TAFIRE lui-même se présente comme suit :
161

Tableau finances des ressources et des emplois (TAFIRE)


Réf Exercice N Ex. N-1
Emplois Ressources (E - ; R +)
I.INVESTISSEMENTS ET
DESINVESTISSEMENTS
FA
Charges immobilisées (augmentation dans l’exercice)
Croissance interne

FB
FC Acquisitions/Cessions d’immob. incorporelles
Acquisitions/Cessions d’immob. corporelles
FD Croissance externe
FF Acquisitions/Cessions d’immob. financières
Investissement total
FG II. VARIATIONS DU BESOIN DE OU
FINANCEMENT D’EXPLOITATION (Cf.
Var.BFE)
FH A. EMPLOIS ECONOMIQUES A FINANCER (FF
+ FG)
FI III. EMPLOIS/RESSOURCES (BF, HAO) Ou
IV. EMPLOIS FINANCIERS CONTRAINTS
FJ Remboursements (selon échéancier)
des emprunts et dettes financières
à l’exclusion des remboursements anticipés portés en
VII
FK B. EMPLOIS TOTAUX A FINANCER
V. FINANCEMENT INTERNE
FL Dividendes (emplois) CAFG (ressources)
VI. FINANCEMENT PAR LES CAPITAUX
FM PROPRES
FN Augment. de capital par apports nouveaux
FP
Subventions d’investissement
Prélèvements sur le capital
FQ (y compris retraits de l’exploitant)
FR VII. FINANCEMENT PAR DE NOUVEAUX
EMPRUNTS
Emprunts²
Autres dettes financières²
Remboursements anticipés inscrits séparément en
emplois
FS C. RESSOURCES NETTES DE FINANCEMENT
FT D. EXCEDENT OU INSUFFISANCE DE Ou
RESSOURCES DE FINANCEMENT (C-B)
VIII. VARIATION DE LA TRESORERIE
Trésorerie nette :
FU - à la clôture de l’exercice (+ ou -)
FV - à l’ouverture de l’exercice (+ ou -)
Variation trésorerie : OU
FW (+ si Emplois ; - si ressources)
Contrôle : D = VIII avec signe opposé
162

Nota : I, IV, VI, VII : en termes de flux ; II, III, VII : différences bilancielles.
Contrôle (à partir des masses des bilans N et N-1) Emplois Ressources
Variation du fonds de roulement (FDR) : FDR(N) – FDR(N-1)
Variation du BF global (BFG) : BFG(N) – BFG (N-1)
Variation de la trésorerie (T) : T(N) – T(N-1)
Total

Etat annexé et état supplémentaire


Ils sont constitués de plusieurs tableaux (11 pour l’état annexé et 2 pour l’état supplémentaire, soit 13
tableaux au total) apportant des informations complémentaires.
Etat annexé
• tableau 1 : Actif immobilisé
• tableau 2 : Amortissements
• Tableau 3 : Plus values et moins values de cession
• Tableau 4 : Provisions inscrites au bilan
• Tableau 5 : Biens pris en crédit-bail et contrats assimilés
• Tableau 6 : Echéances des créances à la clôture de l’exercice
• Tableau 7 : Echéances des dettes à la clôture de l’exercice
• Tableau 8 : Consommations intermédiaires de l’exercice
• Tableau 9 : Répartition du résultat et autres éléments caractéristiques des 5 derniers exercices
• Tableau 10 : Projet d’affectation du résultat de l’exercice
• Tableau 11 : Effectifs, masse salariale et personnel extérieur
Etat supplémentaire
• Tableau 12 : Production de l’exercice en quantité et en valeur
• Tableau 13 : achats destinés à la production en quantité et en valeur

V.4. Exercice d’application


La société Sodip au capital de 170.300.000 FCFA est une société spécialisée dans la maintenance
industrielle et maritime. Au 31/12/N sa balance de vérification, après inventaire à six colonnes se
présente comme suit :
Balance de vérification de Sodip SARL après inventaire au 31/12/N
N° Intitulés Solde d’ouverture Mouvements Solde de clôture
D C D C D C
10 Capital social 162.400.000 7.900.000 170.300.00
0
201 Frais d’établissement 12.000.000 3.000.000 9.000.000
244 Matériel. et mobilier. 116.000.000 70.850.000 7.000.000 179.850.00
0
245 Mat. de transport 145.000.000 - - - 145.000.00
0
261 Titres de - - 4.000.000 - 4.000.000
participation
275 Dépôts et caut. 10.000.000 - 5.000.000 - 15.000.000
Versés
2844 Amort. Mat. De - 11.600.000 1.050.000 11.600.000 - 22.150.000
mob.
2845 Amort. Mat. De - 29.000.000 - 29.000.000 - 58.000.000
transport
311 Marchandises 1.148.000 - 4.220.000 3.583.000 1.785.000
321 Matières 1ères et 2.522.000 - 3.103.000 2.522.000 3.103.000
fourn. Liées
163

331 Matières 640.000 - 345.000 640.000 345.000


consommables
3351 Emballages perdus - - 300.000 - 300.000
3352 Emballages rec. 3.000.000 - - 120.000 2.880.000
N°Ps
361 Produits finis - - 701.000 - 701.000
40111 Fournisseurs servap - 110.000.000 20.000.000 21.663.450 - 111.663.45
0
40112 Fournisseur momo - 310.000 29.977.160 31.404.070 - 1.736.910
4021 Fourn. Effets à payer - - - 587.760 - 587.760
4094 Fourn. Cce s. embal. - - 18.000 18.000 -
4111 Clients - - 1.320.000 1.035.000 285.000
4194 Clients dettes/emb. - - 1.200.000 1.200.000 -
Cons.
448 Etat TVA récup. - - 2.402.020 - 2.402.020
442 Etat autres impôts - - 200.000 - 200.000
485 Créances/cess. - 4.000.000 - 4.000.000
D’immo
502 Titres de placement - 1.000.000 - 1.000.000
521 Banque locale 20.000.000 - 17.624.000 2.376.000
571 Caisse siège 3.000.000 44.630.000 47.251.700 378.300
601 Achats de 4.220.000 232.400 3.987.600
marchandises
6019 RRR obtenus 52.400 52.400 -
602 Achats mat. Et 20.000.000 20.000.000
fourn.
6031 Variation stocks 3.583.000 4.220.000 - 637.000
marchand
6032 Variation stocks M 2.200.000 2.985.000 - 785.000
et F.
6033 Variation stocks 1.082.000 763.000 319.000 -
autres
604 Achats stockés de 1.102.500 1.102.500 -
M. et F.
6052 Electricité 230.000 230.000 -
6053 Gazole 1.600.000 1.600.000 -
6054 Fourn. D’entretien 715.000 715.000 -
6056 Achat de petit mat. 250.000 250.000 -
6081 Achat d’emb. Perdus 300.000 300.000 -
611 Transports sur achats 100.000 100.000 -
612 Transport sur ventes 120.000 120.000 -
6225 Locations d’emb. 500.000 500.000 -
6252 Assurance mat. 2.600.000 2.600.000 -
6311 Frais sur titres 15.000 15.000 -
6371 Personnel 400.000 400.000 - -
intérimaire
6464 Vignettes 300.000 300.000 -
647 Pénalités et amendes 150.000 150.000 -
6582 Dons 200.000 200.000 -
66 Charges de 15.000.000 15.000.000 -
personnel
681 Dot. amort. 40.600.000 40.600.000 -
D’exploit.
164

701 Vente de - 4.150.000 - 4.150.000


marchandises
702 Vente de produits - 91.630.000 - 91.630.000
707 Produits accessoires - 165.000 - 165.000
736 Variation stock P.F. - 701.000 - 701.000
773 Escomptes obtenus - 18.300 - 18.300
781 Transferts charges - 120.000 - 120.000
d’expl.
812 V.C. des cessions 5.950.000 - 5.950.000 -
immo.
822 Produits cessions 4.000.000 - 4.000.000
Totaux 313.310.000 313.310.000 295.586.08 295.586.08 466.644.42 466.644.42
0 0 0 0

Bilan actif (système normal)


Désignation de l’entreprise : SARL SODIP
Adresse : ………………………………………………………………………………………
N° d’Identification ……………. Exercice clos le 31/12/N durée (en mois) : 12
Réf. ACTIF Exercice N Exercice N-1
Brut Amort./ Prov. Net Net
ACTIF IMMOBILISE
AA Charges immobilisées
AX Frais d’établissement 9.000.000 9.000.000 12.000.000
AY Charges à répartir
AC Primes de remboursement des
obligations
AD Immobilisations incorporelles
AE Frais de recherche et de
développement
AF Brevets, licences, logiciels
AG Fonds commercial
AH Autres immobilisation
incorporelles
AI Immobilisation corporelles
AJ Terrains
AK Bâtiments
AL Installations et agencements
AM Matériel 179.850.000 22.150.000 157.700.000 104.400.000
AN Matériel de transport 145.000.000 58.000.000 87.000.000 116.000.000
AP Avances et acomptes versés
sur immob.
AQ Immobilisation financières
AR Titres de participation 4.000.000 4.000.000
AS Autres immobilisations 15.000.000 15.000.000 10.000.000
AW financières
Dont HAO : brut……. Net…./..
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I) 352.850.000 80.150.000 272.700.000 242.400.000
ACTIF CIRCULANT
BA Actif circulant HAO 4.000.000 4.000.000
BB Stocks
BC Marchandises 1.785.000 1.785.000 1.148.000
BD Matières Ières et autres approv. 6.628.000 6.628.000 6.162.000
BE Encours
BF Produits fabriqués 701.000 701.000
165

BG Créances et emplois assimilés


BH Fournisseurs, avances versées
BI Clients 285.000 285.000
BJ Autres créances 2.602.020 2.602.020
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT (II) 16.001.020 16.001.020 7.310.000
TRESORERIE ACTIF
BR Titres de placement 1.000.000 1.000.000
BS Valeurs à encaisser (banques, 2.754.300 2.754.300 23.000.000
chèque postaux, caisse)
BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF (III) 3.754.300 3.754.300 23.000.000
Ecarts de conversion-actif (IV)
BU (perte probable de change)
BZ TOTAL GENERAL (I + II + III) 372.605.320 80.150.000 292.455.320 272.710.000

Bilan passif (systeme normal)


Ref. PASSIF Exercice N Exercice N-1
(avant repartition)
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES
ASSIMILEES
CA Capital 170.300.000
CB Actionnaires capital non appelé
CC Primes et réserves
CD Primes d’apport, d’émission, de fusion 162.400.000
CE Ecarts de réévaluation
CF Réserves indisponibles
CG Réserves libres
CH Report à nouveau
CI Résultat net de l’exercice (bénéfice + ou perte -) 5.022.905
CK Autres capitaux propres
CL Subventions d’investissement
CM Provisions réglementées et fonds assimilés

CP TOTAL CAPITAUX PROPRES (I) 175.322.905 162.400.000


DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES
ASSIMILEES
DA Emprunts
DB Dettes de crédit bail et contrats assimilés
DC Dettes financières diverses
DD Provisions financières pour risques et charges
DE Dont HAO……./……..
DF TOTAL DETTES FINANCIERES (II)
DG TOTAL RESSOURCES STABLES (I + II) 175.322.905 162.400.000
PASSIF CIRCULANT
DH Dettes circulants HAO et ressources assimilées
DI Clients, Avances reçues
DJ Fournisseurs d’exploitation 113.988.120 110.310.000
DK Dettes fiscales 3.144.295
DL Dettes sociales
DM Autres dettes
DN Risques provisionnés
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT (III) 117.132.415 110.310.000
TRESORERIE PASSIF
DQ Banques, crédits d’escompte
DR Banques, crédits de trésorerie
166

DS Banques découverts
DT TOTAL TRESORERIE PASSIF (IV)
DU Ecarts de conversion passif (V) (gain probable de change)
DZ TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V) 292.455.320 272.710.000

Compte de résultat charges (système normal)


Ref. CHARGES Exercice N Exercice N-1
ACTIVITES D’EXPLOITATION
RA Achats de marchandises 3.987.600
RB Variation de stocks (+ ou -) - 637.000
(marge brute sur marchandises voir TB)
RC Achats de matières premières et fournitures liées 20.000.000
RD Variation de stocks (+ ou -) - 785.000
(marge brute sur matières voir TG)
RE Autres achats 4.197.500
RH Variation de stocks (+ ou -) 319.000
RI Transports 220.000
RJ Services extérieures 3.115.000
RK Impôts et taxes 450.000
RL Autres charges (valeur ajoutée voir TN) 200.000

RP Charges de personnel 15.000.000


Dont personnel extérieur ……/…….
(Excédent brut d’exploitation voir TQ)
RS Dotations aux amortissements et aux provisions 40.600.000
RW Total charges d’exploitation 86.667.100
(Résultat d’exploitation voir TX)
ACTIVITE FINANCIERE
SA Frais financiers
SC Pertes de change
SD Dotations aux amortissements et aux provisions
SF Total des charges financières
SH Total des charges des activités ordinaires 86.667.100
(Résultat des activités ordinaires voir UI)
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (HAO) 5.950.000
SK Valeurs comptables des cessions d’immobilisations
SL Charges HAO
SM Dotations HAO
SO Total des charges HAO 5.950.000
(résultat HAO voir UP)
SQ Participation des travailleurs 3.144.295
SR Impôts sur le résultat
SS Total participation et impôts 3.144.295
ST TOTAL GENERAL DES CHARGES 95.761.395
(Résultat net voir UZ)
167

Compte de résultat produit (système normal)


Ref PRODUITS Exercice N Exercice N-1
ACTIVITE D’EXPLOITATION
TA Ventes de marchandises 4.150.000
TB MARGE BRUTE SUR MARCHANDISES 799.4000 ………….
TC Ventes de produits fabriqués 91.630.000
TD Travaux, services vendus ………….
TE Production stockée (ou déstockage) 701.000
TF Production immobilisée ………….
TG MARGE BRUTE SUR MATIERES +73.116.300 .……….
TH Produits accessoires 165.000
TI CHIFFRE D’AFFAIRES
(TA + TC + TD + TH) 95.945.00 .……….
TJ Dont à l’exploitation ………../……………
TK Subventions d’exploitation …………
TL Autres produits …………
65.578.900 .……….
TN VALEUR AJOUTEE
TQ EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
TS Reprises de provisions ………….
50.578.900 .……….
TT Transferts de charges 120.000
TW Total des produits d’exploitation
TX RESULTAT D’EXPLOITATION
Bénéfice (+) ; Perte (-)
ACTIVITE FINANCIERE
10.098.900 .……….
UA Revenus financiers 18.300
UC Gains de change ………..
UD Reprise de provisions …..……
UE Transferts de charges ………..
UF Total des produits financiers 18.300 .………..
18.300
UG RESULTAT FINANCIER (+ ou -)
UH Total des produits des activités ordinaires 96.784.300
UI RESULTAT DES ACTIVITES 10.117.200 …………
UJ ORDINAIRES (+ ou -)
Dont impôt correspondant………../…………………..
UK HORS ACTIVITES ORDINAIRES (HAO) 4.000.000
UL Produits des cessions d’immobilisations ………….
UM Produits HAO ………….
UN Reprises HAO ………….
UO Transferts de charges -1.950.000 ………….
4.000.000
UP Total des produits HAO
UT RESULTAT HAO (+ ou -) 100.784.300
UZ TOTAL GENERAL DES PRODUITS
RESULTAT NET 5.022.905 ………….
Bénéfice (+) ; perte (-)

TAFIRE (1ère partie)


Toutes créances et dettes corrigées par des pertes ou des gains de change latentes (écarts de conversion
actif et passif) sont ramenées à leurs montants « historiques » (valeurs d’entrée). Procédure à appliquer
aux premières lignes du tableau de contrôle à la fin du tableau.
168

Capacité d’autofinancement global (CAFG) :


EBE 50.578.900
(SA) frais financiers ………………………. (TT) transferts de charges 120.000
(SC) pertes de change ……………………… d’exploitation 18.300
(SL) charges HAO …………………….. (UA) revenus financiers …………….
(SQ) participation …………………….. (UC) gains de change
(SR) impôt sur le résultat 3.144.295 (UE) transferts de charges financières …………….
(UL) Produits HAO ……………
(UN) transferts de charges
HAO ……………
Total 3.144.295 Total (II) 50.717.200

CAFG : Total (II) – Total (I) = 47.572.905


- Autofinancement global (AF):
AF = CAFG – Distributions de dividends dans l’exercice
AF = 47.572.905 – 0 = 47.572.905
- Variation du besoin de financement d’exploitation (BFE) :
Var BFE = Var. stocks + Var. créances + Var. dettes circulantes
Variation des stocks N-(N-1) Emplois augmentation (+) Ressources dimunition (-)
(BC) Marchandises 637.000 ou …………………….
(BD) Matières premières 466.000 ou …………………….
(BE) encours …………….. …………………….
(BF) Produits fabriqués 701.000 ou …………………….

(A) Variation globale nette 1.804.000 ou ……………………..


des stocks

Variation des créances N-(N-1) Emplois augmentation (+) Ressources dimunition (-)
(BH) Fournisseurs, avances …………….. ou …………………….
versées 285.000 ou …………………….
(BI) Clients 2.602.020 …………………….
(BJ) autres créances ou …………………….

(B) Variation globale nette 2.887.020 ou ……………………..


des stocks

Variation des dettes circulantes Emplois augmentation (+) Ressources dimunition (-)
N-(N-1)
(DI) Clients, avances reçues …………….. ou …………………….
(DJ) Fournisseurs d’exploitations …………….. ou 3.678.120
(DK) Dettes fiscales …………….. 3.144.295
(DL) Dettes sociales …………….. ou …………………….
(DM) Autres dettes ……………… …………………….
(DN) Risques provisionnés ……………… ou ……………………

(C) Variation globale nette ………………. ou 6.822.415


des stocks

Variation du BFE = (A) + (B) + ………………… Ou 2.131.395


(C)
169

Excédent de trésorerie d’exploitation (ETE) :


ETE = EBE – Variation BFE – Production immobilisé
N N-1
Excédent brut d’exploitation 50.578.900 …………
- Variation du BFE (- si emplois ; + si ressources) ; (+ ou -) - 2.131.395 ………….
- Production immobilisé ………….. ………….
Excédent de trésorerie d’exploitation 48.447.505 …………

TAFIRE (2ème partie)


Tableau
Ref. ACTIF Exercice N Ex. N-1
Emplois Ressources (E- ; R+)
I. INVESTISSEMENTS ET
DESINVESTISSEMENTS
FA Charges immobilisées ……………….. ////// ……………
(augmentation dans l’exercice)

Croissance interne

FB Acquisitions/cessions ……………….. …………….. …………..


D’immobilisations incorporelles 70.850.000 7.000.000 …………..
FC Acquisitions/cessions
D’immobilisation corporelles

Croissance externe

FD Acquisitions/cessions 9.000.000 ……………. ………….


d’immobilisations financières 79.850.000 7.000.000 ………….

FF investissement total
FG II. VARIATIONS DU BESOIN DE FINANCEMENT ……………… 2.131.395 ………….
D’EXPLOITATION (Cf. : Var. BFE)
FH A. EMPLOIS ECONOMIQUES A FINANCER 70.718.605 …………… ………….
(FF + FG)
FI III. EMPLOIS/RESSOURCES (BF, HAO) 4.000.000 …………… ………….
IV. EMPLOIS FINANCIERS CONTRAINTS
FJ Remboursements (selon échéancier) des emprunts ……………. ////// ………….
et dettes financières
A l’exclusion des remboursements anticipés portés
en VII
FK B. EMPLOIS TOTAUX A FINANCER 74.718.605 …………….. ………….
V. FINANCEMENT INTERNE
FL Dividendes (emplois)/ CAFG (ressources) ……………. 47.572.905 …………
VI. FINANCEMENT PAR LES CAPITAUX
PROPRES

FM Augmentation de capital par apports nouveaux ……………. 7.900.000 …………


FN Subventions d’investissement ……………. …………… …………
FP Prélèvements sur le capital ……………. …………… ………….
(y compris retraits de l’exploitation

VII. FINANCEMENT PAR DE NOUVEAUX


EMPRUNTS
170

FQ Emprunts …………… …………… …………


FR Autres dettes financières …………… …………… …………
Remboursements anticipés inscrits séparément en
emplois
FS C. RESSOURCES NETTES DE …………… 55.472.905 …………
FINANCEMENT
FT D. EXCEDENT OU INSUFFISANCE DE 19.245.700 ………….. ………….
RESSOURCES DE FINANCEMENT (C-B)
VIII. VARIATION DE LA TRESORERIE
Trésorerie nette :
FU - A la clôture de l’exercice (+ ou -) 3.754.300 …………… ……………. ………….
FV - A l’ouverture de l’exercice (+ ou -) 23.000.000 …………… ……………. ………….
FW Variation trésorerie :
(+ si Emplois ; - si Ressources) …………… 19.245.700 ………….
Contrôle : D = VII avec signe opposé …………… …………….. ………….

Contrôle (à partir des masses des bilans N et N-1) Emplois Ressources


Variation du fonds de roulement (FDR) : FDR (N) – FDR (N- 17.377.095 ……………….
1) ……………... ……………….
Variation du BF global (BFG) : BFG (N) – BFG (N-1) 1.868.605 19.245.700
Variation de la trésorerie (T) : T(N) – T(N -1)
Total 19.245.700 19.245.700

Ref. PRODUITS Exercice N Exercice N-1


KA Ventes de marchandises …………. ……………
KB Ventes de produits, travaux, services ………... ……………
KC Chiffre d’affaires ………… …………..
KD Dont à l’exportation ………../…………… ………… …………..
KE Autres produits d’exploitation ………… ………….
KF Variations de stocks de produits et encours ……….. …………..
KG Valeur ajoutée ….……. ……………
KJ Reprises de provisions
KL Résultat d’exploitation
KM Produits financiers ………... …………...
KN Total des produits des activités ordinaires ………... ……………

KP Résultat des activités ordinaires (+ ou -)


KQ Produits hors activités ordinaires (HAO) …………. ……………
KX Total général des produits …………. ……………
KZ RESULTAT NET (+ ou -)
171

APPLICATION
Reprenons l’application précédente du système normal.
Présentez les états financiers (bilan et compte de résultat) dans le système allégé.
SOLUTION
Bilan actif (système allégé)
Désignation de l’entreprise : SARL SODIP
Adresse : …………………………………………………………………
N° d’identification :………… Exercice clos le 31/12/N durée (en mois) : 12
Ref. ACTIF Exercice N Exercice N-1
Brut Net Net
ACTIF IMMOBILISE
GA Charges immobilisées 9.000.000 9.000.000 120.000.000
GB Immobilisation incorporelles …………. …………. …………….
GC Immobilisation corporelles ………… …………. …………….
GD Terrains ………… …………. …………….
GE Bâtiments, installations …………. …………… …………….
GF Matériel 324.850.000 244.700.000 220.400.000
GG Avances et acomptes versés sur immo. ………….. ………….. …………….
GH Immobilisations financières 19.000.000 19.000.000 10.000.000
GI TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I) 352.850.000 272.700.000 242.400.000
ACTIF CIRCULANT
GJ Stocks ………….. …………. …………..
GK Marchandises 1.785.000 1.785.000 1.148.000
GL Matières 1ères et autres 6.628.000 6.628.000 6.1162.000
GM approvisionnements 701.000 701.000 ………….
GN Produits fabriqués et encours …………. ……….. ………….
GP Créances ………… ……….. ………….
GQ Fournisseurs, avances versées 285.000 285.000 ………….
GR Clients 2.602.020 2.602.020 ………….
Autres créances
GS TOTAL ACTIF CIRCULANT (II) 16.001.020 16.001.020 7.310.000
TRESORERIE ACTIF
GT Titres de placement et valeurs à encaisser 1.000.000 1.000.000 …………
GU Banques, chèques postaux, caisse 2.754.300 2.754.300 23.000.000
GV TOTAL TRESORERIE ACTIF (III) 3.754.300 3.754.300 23.000.000
GY Ecarts de conversion actif (IV)
(perte probable de change) …………. …………. ………….
GZ TOTAL GENERAL (I + II + III + IV) 372.605.320 292.455.320 272.710.000

Bilan passif (système allege)


Ref. PASSIF Exercice N Exercice N-1
Net Net
CAPITAUX PROPRES
HA Capital 170.300.000 162.400.000
HB Écarts de réévaluation …………. …………
HC Réserves indisponibles …………. …………
HD Réserves libres …………. …………
HE Report à nouveau ( + ou -) …………. …………
HF Résultat net de l’exercice (+ ou -) 5.022.905 …………
HG Provisions réglementées et subventions …………. …………
d’investissement
HI TOTAL CAPITAUX PROPRES (I) 175.322.905 162.400.000
DETTES FINANCIERES
HK Emprunts et dettes financières …………… ………..
172

HL Provisions financières pour risques et charges ………….. ………..


HM TOTAL DETTES FINANCIERES (II) …………… ………..
HN TOTAL RESSOURCES STABLES (I + II) 175.322.905 162.400.000
PASSIF CIRCULANT
HP Clients, avances reçues …………… …………
HQ Fournisseurs 113.988.120 110.310.000
HR Autres dettes 3.144.295 …………
HS TOTAL PASSIF CIRCULANT (III) 117.132.415 110.310.000
TRESORERIE PASSIF
HU Banques, concours bancaires …………. …………..
HV TOTAL TRESORERIE PASSIF (IV) ………….. ……………..
HY Ecarts de conversion passif (V) (gain probable de ………….. …………….
change)
HZ TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V) 292.455.320 272.710.000

Compte de résultat (système allege)


Ref. CHARGES Exercices N Exercices N-1
JA Achats de marchandises 3.987.600 ……………
JB Variation de stocks (+ ou -) -637.000 …………..
JC Achats de matières premières et autres achats 24.197.500 …………...
JD Variation de stocks (+ ou -) - 466.000 ……………
JE Transports 220.000 …………..
JF Services extérieurs et autres charges 3.765.000 …………..
(Valeur ajoutée voir KG) 15.000.000 ……………
JH Charges de personnel 40.600.000 ……………
JJ Dotations aux amortissements et aux provisions
(Résultat d’exploitation voir KL)
JM Charges financières ………….. ………….
JN Total des charges des activités ordinaires 86.667.100 …………..
Résultat des activités ordinaires voir KP)
JQ Charges hors activités ordinaires (HAO) 5.950.000 ………….
JR Impôts sur le résultat 3.144.295 …………
JX Total général des charges 95.761395 ………….
(Résultat net voir KZ)

Ref. PRODUITS Exercices N Exercices N-1


KA Ventes de marchandises 4.150.000
KB Ventes de produits, travaux, services 91.795.000
KC Chiffre d’affaires 95.945.000 …………..
KD Dont à l’exportation …………/…………. ………… …………..
KE Autres produits d’exploitation ……….. ……………
KF Variation de stocks de produits et encours 701.000 ……………
KG Valeur ajoutée +65.578.900 ………….
KJ Reprises de provisions 120.000.000
KL Résultat d’exploitation +65.578.900 …………. ………….
KM Produits financiers 18.300
KN Total des produits des activités ordinaires 96.784.300 …………..

KP Résultat des activités ordinaires (+ ou -)10.117.200 ………. ………….


KQ Produits hors activités ordinaires (HAO) 400.000 …………
KX Total général des produits 100.784.300 ………….
KZ RESULTAT NET (+ ou -) + 5.022.905 ……….
173

V.5. Etude de l’enregistrement de quelques opérations dans le système


comptable OHADA

5.1. Les opérations d’achat et de ventes de biens et services


a) Comptes de la TVA prévus
Les comptes prévus pour enregistrer la TVA sur ces opérations sont les suivants :
443 Etat TVA facturée
4431 TVA facturée sur ventes
4432 TVA facturée sur prestations de services
4433 TVA facturée sur travaux
4434 TVA facturée sur production livrée à soi – même
444 Etat TVA due au crédit de TVA
4441 Etat TVA due
4442 Etat, crédit de TVA à reporter
445 Etat TVA récupérable
4451 TVA récupérable sur immobilisation
4452 TVA récupérable sur achats
4453 TVA récupérable sur transport
4454 TVA récupérable sur services extérieures et autres charges

b) Cas d’un bien immobilisé


Exemple : Une facture d’achat à crédit d’un matériel industriel se présente comme suit :
Matériel industriel 925.000 Fc
TVA : 18% 166.500 Fc
CA de la TVA :5% 8.325 Fc
Total à payer 1.099.825 Fc

1°) Ecriture chez l’acheteur


241 Matériel d’outillage industriel commercial 933.325
4451 TVA récupérable sur immobilisation 166.500
481 à Fournisseurs d’investissement 1.099.825
Acquisition d’un matériel à crédit

2°) Chez le vendeur


411 Clients 1.099.825
702 à Vente de produits finis 925.000
4431 à TVA facturée sur ventes 166.500
446 à Autres taxes sur chiffre d’affaires 8.325
Vente à crédit d’un matériel industr.

c) Cas des marchandises


1. Opérations d’achats et de vente
Exemple : Une facture d’achat de marchandises se présente comme suit :
Marchandises 864.000 Fc
TVA : 18% 155.520 Fc
CA :5% de la TVA 7.776 Fc
Total à payer 1.027.296 Fc

1°) Chez l’acheteur


601 Achats de marchandises 971.776
4452 TVA récupérable sur achats 155.520
401 à Fournisseurs dette en compte 1.027.296
Achat à crédit
2°) Chez le vendeur
174

411 Clients 1.027.296


701 à Ventes des marchandises 864.000
4431 à TVA facturée 155.520
446 à Autres taxes sur CA 7.776
Facture de vente à crédit

2. Mise en stock et sortie pour la vente au PA ou au coût de production.


Constatation d’une moins – value ou d’une plus – value sur stock et retour des
marchandises
2.1. Dans une entreprise commerciale
Cette opération n’est passée qu’en inventaire formant chez l’acheteur et sans tenir
compte de la TVA.
On débute le compte 311 par le crédit du compte 6032. Les sorties pour la vente au PA
sont constatées par une écriture inverse : 6032 à 311
En se basant sur la facture de l’exemple donné, on passe l’écriture suivante :
311 Marchandises 933.325
6031 à Variation des stocks 933.325
Mise en stock des marchandises

2.2. Dans une entreprise industrielle


1°) Ecriture de mise en stock au coût de production calculé extra – comptablement
34 Produits en cours
36 Produits finis
37 Produits intermédiaires et résiduels
734 à Variation des stocks des produits en cours
736 à Variation des stocks des produits finis
737 à Variation des stocks des produits internes et résiduels
Mise en stock des produits de fabrication

NB : Pour constater l’achèvement des produits en cours, les sorties pour la vente des produits finis ou
intermédiaires à leurs coûts de production, ou des sorties pour la fabrication des produits
intermédiaires à leurs coûts de production, on passe dans chaque cas, une écriture inverse à la
précédente : (734 à 34), (736 à 36), (737 à 37)
2.3. Constatation d’une moins value ou d’une plus – value sur stock
NB : 1°) Une moins – value est assimilée à une sortie
Ecriture comptable : 6032 à 31, 736 à 36, 737 à 37
2°) Une plus – value est assimilée à une entrée. On passe une écriture inverse à la précédente
31 à 6032, 36 à 736, 37 à 737

2.4. Les retours de marchandises


Exemple : Sur la facture d’achat donné, le client retourne des marchandises pour 150.000Fc. Sa
facture d’avoir ou note de débit va se présenter comme suit :
Marchandises 150.000 Fc
TVA : 18% 27.000 Fc
CA : 5% de la TVA 1.350 Fc
Total à déduire 178.350 Fc

1°) Chez l’acheteur


401 Fournisseurs 178.350
601 à Achats 151.350
4452 à TVA récup sur achats 27.000
Remise des marchandises pour 150.000Fc
TVA :18% CA :5% TVA

2°) Chez le vendeur


175

701 Ventes des marchandises 151.350


4431 TVA facturée sur ventes 27.000
411 à Clients 178.350
Retour du client

3. Constatation des rabais, remises, ristournes et de l’escompte accordés ou


obtenus :
a) Les RRR accordés ou obtenues
NB : 1°) Les RRR sur factures ne se comptabilisent pas
2°) Les RRR hors factures sont comptabilisés et entrainent la diminution de la TVA initialement
enregistrée sur l’opération concernée par cette réduction

a.1. RRR sur facture


Exemple 1 : Une facture se présente comme suit :
Marchandises 155.450 Fc
Rabais 5.450 Fc
Net commercial 150.000 Fc
TVA :10% 15.000 Fc
Total à payer 165.000 Fc

1°) Chez l’acheteur


601 Achats marchandises 150.000
4452 TVA récupérable sur achats 15.000
401 à Fournisseurs 165.000
Facture d’achat à crédit

2°) Chez le vendeur


411 Clients 165.000
701 à Ventes 150.000
4431 à TVA facturée 15.000
Facture de vente à crédit

a.2. RRR hors facture


Exemple : Sur une facture d’achat de 125.000Fc, on obtient deux semaines plus tard
un rabais de 5.000Fc pour non-conformité des marchandises à la qualité qui avait été commandée. La
TVA sur cette facture était de 10%.
Calcul de la réduction totale
Rabais 5.000 Fc
TVA :10% 500 Fc
Réduction TVA comprise 5.500 Fc
a) Chez l’acheteur
1°) Les marchandises concernées par ce rabais se trouvent encore dans le stock
401 Fournisseurs 5.500
601 à Achats 5.000
4452 à TVA récup sur achats 500
Rabais accordé s/march. en stock

2°) Ces marchandises ont été vendues


401 Fournisseurs 5.500
6019 à RRR obtenus sur achats 5.000
4452 à TVA récup sur achats 500
RRR obtenues sur march. Déjà vendues
176

NB : Le plan comptable OHADA a prévu pour chaque catégorie d’achats un compte devant
enregistrer les RRR obtenus hors facture. Ces comptes sont les suivants :
6019 RRR obtenus sur achats de marchandises
6029 RRR obtenus sur achats de matières et fournitures liées
6049 RRR obtenus sur matières et fournitures consommables
6059 RRR obtenus sur autres achats
6089 RRR obtenus sur achats d’emballages

b) Chez le vendeur
701 Ventes de marchandises 5.000
4431 TVA facturée 500
411 à Clients 5.500
Rabais accordé TVA : 10%

b) L’escompte accordé ou obtenu


L’escompte est comptabilisé dans les deux cas, sur facture et hors factures. Comptabilisé hors
facture, il entraine la diminution de la TVA.
b.1. Escompte sur facture
Exemple : Une facture se présente comme suit :
Marchandises : 1.000 U x 500Fc = 500.000 Fc
Remise 1% -5.000 Fc
Net commercial 495.000 Fc
Escompte : 3% -14.850 Fc
Net financier 480.150 Fc
TVA : 10% 48.015 Fc
Total à payer 528.165 Fc

1°) Chez l’acheteur


601 Achats marchandises 495.000
4452 TVA récupérable sur achats 48.015
401 à Fournisseurs 528.165
773 à Escompte obtenu 14.850
Facture d’achat à crédit

Mise en stock
31 à 6031 pour 495.000 Fc

2°) Chez le vendeur


411 Clients 528.165
673 Escompte accordé 14.850
701 à Vente des marchandises 495.000
4431 à TVA facturée 48.015
Facture de vente à crédit

b.2. Escompte hors facture


Exemple : Une facture se présente comme suit :
Marchandises : 1.000 U x 500 Fc = 500.000 Fc
Remise : 1% 5.000 Fc
Net commercial 495.000 Fc
TVA : 10% 49.500 Fc
Total à payer 544.500 Fc

Deux semaines plus tard, l’acheteur bénéficie d’un escompte de 3% soit 14.850 Fc

1°) Chez l’acheteur


177

401 Fournisseurs (14.850+10% TVA) 16.335


763 à Escompte obtenu 14.850
4452 à TVA récup sur achats 1.485
Escompte obtenu hors facture

2°) Chez le vendeur


673 Escompte accordé 14.850
4431 TVA facturée 1.485
411 à Clients 16.335
Escompte accordé hors facture

d) Cas des services


Exemple : -15/01/n : Règlement par chèque d’une facture de répartition d’un camion qui se présente
comme suite
Montant 40.000 FCFA
TVA : 18% 7.200 FCFA
CA : 5% 360 FCFA
Total 47.560 FCFA
NB : La TVA sur certains frais tels que les factures de répartition, les frais de publicité ne sont pas
déductibles.

Au 31/01/n. La facture de la SNEL se présente comme suit :


Montant 216.500 FCFA
TVA : 18% 38.970 FCFA
CA : 5% de la TVA 1.949 FCFA
Total à payer 257.419 FCFA

a) Chez le bénéficiaire de service


6242 Entretiens et réparations des biens mobiliers 47.560
52 à Banque 47.560
Paiement facture réparation camion compte
Tenu de la TVA non déductible et de la CA
31/01/n
6052 Fourniture non stockable électricité 218.449
4454 Etat, TVA récupérable sur service achetés 38.970
57 à Caisse 257.419
Paiement facture SNEL

b) Chez le prestataire des services


52 Banque 47.560
706 à Services vendus 40.000
4432 à Etat, TVA facturée 17.200
446 à Autres taxes sur le chiffre d’affaires 360
Suivant facture de réparation n°
____________________ 31/01/11 ___________________
57 Caisse 257.419
706 à Services vendus 16.500
4435 à Etat, TVA facturée 38.970
446 à Autres taxes sur le chiffre d’affaires 1.949
Facture n°….

e) Ecritures de la TVA à la fin de chaque mois


178

Les comptes 445 Etat TVA récupérables sont soldés par le débit des comptes 443 Etat, TVA facturées
et la différence, au crédit du compte 4441 Etat, TVA dué si le solde du compte 443 est créditeur, ou
par le débit du compte 4449 Etat, crédit de TVA à réporter dans le cas contraire.
Exemple : a la fin d’un mois la situation des comptes de la TVA se présente comme suit dans une
entreprise
445 Etat TVA récupérables 221.000 FCFA dont :
4451 sur immobilisations 25.800 FCFA
4452 sur achats 110.000 FCFA
4454 sur services extérieures 85.200 FCFA
443 Etat TVA facture 430.000 FCFA dont
4431 sur marchandises 320.000 FCFA
4432 sur prestations de service 140.000 FCFA

Ecritures comptables
443 Etat, TVA facturée 430.000
445 à Etat TVA récupérable 221.000
4441 à Etat, TVA due 209.000
Pour solde des comptes 443 et 445
Et consommation de la TVA à payer
4441 Etat, TVA due 209.000
57 à caisse 209.000
Paiement de la TVA

Supposons que :
- Le solde du compte 445 et de 490.000 FCFA
- Le solde du compte 443 est de 430.000 FCFA

Ecriture comptable
443 Etat, TVA facturée 430.000
4449 Etat, crédit de TVA à reporter 60.000
445 à Etat, TVA récupérable 490.000

3. Utilisation des comptes 478 et 479


Le premier compte constate l’augmente des dettes ou la diminution des créances, en
devises. Le second compte constate l’augmentation des créances ou la diminution des dettes en
devises .
Exemple : au 31/12/11, le compte 401 fournisseurs contient une dette en devises de 1.000 USD
enregistrée dans les livres comptables au taux de 300 FCFA le dollar et le compte 411 une créance de
600 dollars enregistrée au taux de 320 FCFA.
Le taux de change à cette date étant de 330 FCFA, passez l’écriture de redressement des comptes 401
et 411.
Solution
a) Valeur de la dette au 31/12/n : 100 USD x 320 FCFA = 320.000 FCFA
Valeur nominale 100 USD x 300 FCFA = 300.000 FCFA
Augmentation de la dette 100 USD x 30 FCFA = 30.000 FCFA
b) Valeur de la créance au 31/12 : 600 USD x 330 FCFA = 198.000 FCFA
Valeur nominale 600 USD x 320 FCFA = 192.000 FCFA
Augmentation de la créance 6.000 FCFA

Ecritures de rectification
179

478 Ecarts de conversion actif 30.000


401 à Fournisseurs 30.000
Constatations augmentation d’une dette en devise
_________________ Dito ________________________
411 Clients 6.000
479 à Ecarts de conversion passif 6.000
Constatation augmentation créances en devise
____________________ ____________________
679 Charges provisionnées financières 3.000
599 à Risques provisionnés 3.000
Constitution de la provision

A la date d’échéance de la dette en devises, le taux du dollar est de 310 FCFA


- Valeur de la dette à l’échéance : 1.000 USD x 310 FCFA = 310.000 USD
- Valeur nominale de la dette 1.000 USD x 300 FCFA = 300.000 USD
Perte de change 10.000 USD

5.2. Cession d’un bien immobilisé. Ecritures des provisions réglementées des
amortissements et des provisions. Utilisation des comptes 478 et 479
1. Cession d’un bien immobilisé
Exemple : un immeuble acquis à 1250.000 FC, déjà amorti de 125.000 Fc est cédé à 135.000 FC

Ecriture de cession
52 Banque 135.000
821 à Produits de cession d’immob corp 135.000
Constatation prise de cession immeuble
____________________ __________________
2831 Amortissements sur immeuble 125.000
862 à Reprise d’amortissements 125.000
Annulation des amortissements
_____________________ _________________
811 Valeurs comptables de cessions d’immob. Corpor 250.000
232 à Immeuble 250.000
Sortie de l’immeuble de la comptabilité

Les comptes 811, 821 et 862 sont soldés comme suit :


821 Produits de cession 135.000
862 Reprise des amortissements 125.000
138 à RHAO 260.000
Pour solde des comptes débites
______________________ ____________________
138 RHAO 250.000
811 à Valeurs compte de cession d’immeuble corporelle 250.000
Pour solde du compte 811

2. Ecriture des provisions réglementées des amortissements et des provisions


2.1. Ecriture des provisions réglementées
Exemple 1 : une entreprise constitue une provision pour hausse de prix de 115.000 FC
851 Dotations aux provis regl 11.500
1561 à Provisions réglementées (hausse) 11.500
Constitution d’une provision pour hausse des prix
NB : 1°) le compte 851 est soldé par le débit du compte 138 RHAO
180

2°) en cas de reprise de cette provision, on débite le compte 1561, par le crédit du compte, 861 reprise
des provisions réglementées.
Exemple 2 : une entreprise a constitué une provision pour fluctuation des cours de 115.000 FC
851 1562 : 11.500
2.2. Ecritures des amortissements et des provisions
1°) Les dotations aux amortissements
Exemple : Un immeuble acquis à 200.000 Fc est amorti aux taux de constant de 5%
6813 Dotation aux amortiss. sur immob. Corporelles 10.000
2313 à Amortiss. Immeubles 10.000

2°) Constitution des provisions


Exemple 1 : Au 31/12/n, un stock de marchandises acheté à 200.000 FCFA est démodé et devenue
invendable
6593 Charges provisionnée d’exploitation sur stocks 200.000
39 à Dépréciation des stocks 200.000

NB : Si au courant de l’exercice suivant ce stock de marchandise est tout d même vendu, les
provisions constituées n’ont plus de raison d’être. On passe une écriture de reprise suivante.
39 Dépréciation des stocks 200.000
7593 à Reprise de charges provisionnées d’exploitation sur stocks 200.000
Reprise des charges provisionnées

Exemple 2 : Au 31/12/n, la valeur du stock diminue de 35.000 FC suite à la baise du prix sur le
marché
839 Charges provisionnées HAO 35.000
39 à Dépréciation des stocks 35.000
Constitution des provisions pour dépréciation des stocks

Ecriture de reprise
39 Dépréciation des stocks 35.000
849 à Charges provisionnées HAO 35.000

5.3. Le crédit bail

Le contrat de crédit bail ou de leasing est une opération de location assortie d’une promesse de vente
du bien au locataire à l’expiration de la partie de location.
Celui-ci porte sur les immeubles à usage professionnel ou d’habitation, de matériels, d’outillage ou de
biens d’équipement achetés par le bailleur en vue de cette location et dont ce dernier demeure
propriétaire pendant la durée de location.
Ce crédit n’est pas à confondre avec la location simple ou la location vente dont la vente est conclue
après le versement du dernier terme, les loyers n’étant que des fractions du prix convenu du bien
concerné.
Le crédit bail se caractérise par :
1°) une période dite irrévocable
2°) le versement de loyers dont il sera tenue compte en tout ou en partie en cas de levée d’option,
3°) le choix offert au locataire entre trois solutions : soit la résiliation pure et simple du contrat, soit la
continuation de la location à un tarif réduit ou le rachat du bien au prix résiduel convenu, solution qui
est la plus courante.
La norme ISA 17 sur les contrats de location financement stipule que ces contrats comprennent ceux
de (crédit bail(ou leasing),la location vente et la location avec option d’achat.
Suivant cette norme les biens immobilisés ainsi acquis sont enregistrés en comptabilité à la plus faible
valeur entre la juste valeur et la valeur actualisée des paiements minimaux prévus dans le contrat.
181

Cette dernière valeur est obtenue en utilisant comme taux d’actualisation, le taux d’intérêt implicite du
contrat de location ou à défaut le taux d’intérêt auquel le locataire aurait à payer dans un contrat
similaire ou sur un emprunt d’un montant nécessaire à l’acquisition du bien immobilisé.5
Comme on peut s’en rendre compte, l’enregistrement dans la comptabilité du locataire du bien
concerné par le contrat de leasing n’est pas facile puisqu’il nécessite la détermination de la valeur
actualisé de ce bien et le calcul à cet effet d’un taux d’actualisation.
La question se pose de savoir si la première solution anciennement appliquée, dans laquelle, le
locataire se contentait d’enregistrer le loyer payé, et d’informer les tiers de l’existence d’un contrat de
leasing dans les engagements hors bilan n’est pas la plus pratique.
Exemple : une entreprise exploité un matériel industriel obtenu dans le cadre d’un contrat de leasing
aux conditions suivantes :
1°) versement initial constituant un dépôt de garantie restituable si l’option n’est pas levée :
300.000FCFA
2°) loyer à verser par semestre et pendant 8 fois ou 8 semestres : 780.000 FCFA
3°) l’option d’achat fixée à la fin de la quatrième année à 750.000 FCFA
Il est à noter qu’un départ la valeur du bien est estimé à 6.000.000 FCFA, la durée de ce matériel est
de 5 ans et sa valeur résiduelle à l’issue du contrat est estimée à 1.200.000 FCFA
a) Calculez la valeur à laquelle ce matériel sera enregistré en comptabilité
b) Passez les écritures nécessaires.
Solution
1) Calcul de la valeur du matériel
Taux d’intérêt semestriel = 5,59%
Ce taux s’obtient à partir de la résolution de l’équation suivante :
1 1
i. = 300.000 + ∑8𝑝=1 [780.000(1+𝑖)𝑃 ] + [1.200.000(1+𝑖)8 ]
En utilisant les paiements minimaux au taux d’intérêt implicite du contrat on aura :
1 1
Va = 300.000 + ∑8𝑝=1 [780.000(1,0559)𝑃 ] + [750.000(1,0559)8 ]
= 5.708600 FCFA < à 6.000.000 FCFA c’est ce montant qu’il faudra amortir en 8 semestres en payant
un loyer semestriel de 780.000 FCFA.
Tableau d’amortissement
Date Décaissement Intérêts 5,59% Remboursement Capital restant à
rembourser
02/01/n 300.000 0 300.000 5.408.600
02/07/n 780.000 302.341 477.659 4.930.941
02/01/n+1 780.000 275.640 504.360 4.426.581
02/07/n+1 780.000 247.446 532.554 3.894.027
02/01/n+2 780.000 217.676 562.324 3.331.703
02/07/n+2 780.000 186.242 593.758 2.737.945
02/01/n+3 780.000 153.051 626.949 2.110.996
02/01/n+3 780.000 118.005 661.995 1.449.001
02/01/n+4 1.530.000 80.999 1.449.001 0

NB :
1°) le décaissement du 02/01/2004 correspond au dernier loyer 780.000 FCFA + 750.000 FCF de
levée d’option d’achat, soit 1.530.000 FCFA.
2°) les intérêts sont calculés sur le capital restant à rembourser
Ex : Au 02/07/n : 5,5% de 5.0408.600 FCFA = 302.341 FCFA
Au 02/01/n+1 : 5,59% de 4.930.941 = 275.640 FCFA
Au 02/07/n+1 : 5,59% de 4.426.581 = 247.447 FCFA, etc.
Ecritures comptables
2411 Matériel et outillage industriel 5.708.600
147 à Dettes de crédit bail 5.708.600

5
Lire à ce sujet Iloua jean paulin, comptabilité générale, système comptable OHADA 2ème édition, pp 303-207
182

Entrée du bien dans le patrimoine


_______________ ________________
17 Dettes de crédit bail 300.000
52 à Banque 300.000
Paiement garantie restituable
________________ ______________
17 Dettes de crédit bail 477.659
672 Intérêts dans loyer crédit-bail 302.341
52 à Banque 780.000
Paiement 1ère loyer comprenant le principal et les
intérêts
_____________ 31/12/n __________________
6812 Dotation aux amortisse des immob. Corp 1.141.720
2841 à Amortiss. Du mat. Industriel 1.141.720
Constations annuité d’amortissement
1/5 de 5.708.600 FCFA

Deuxième procédé
Les redevances ou loyer du crédit bail sont d’abord enregistrées au débit du compte 623 redevances de
crédit bail et contrats assimilés ensuite ventilées en intérêts dans loyer et en principal à rembourser.

Ecriture comptables
275 Dépôts et cautionnement 300.000
52 à Banque 300.000
Paiement d’une garantie de 300.000F CFA
Restituable
______________ Dito ________________
2411 Matériel et outillage industriel 5.708.600
17 à Dette de crédit bail 5.708.600
Entrée du matériel dans le patrimoine
_______________ ______________
632 Redevances de crédit bail 780.000
445 Etat, TVA récupérable 140.000
52 à Banque 920.000
Paiement redevances
______________ Dito _________________
672 Intérêts dans loyers crédit bail 302.341
17 Dettes de crédit bail 477.659
632 à Redevances de crédit bail 780.000
_____________ 31/12/11 _____________
6812 Dotation aux amortisse des immob. Corpor 1.141.720
28412 à Amortiss. Mat. Industriel 1.141.720
Constitution des dotations aux amortissements

NB : Les intérêts non payés enregistrés au crédit du compte 176. Intérêts courus par le débit du compte
672. Les comptes 632 et 17 ne sont pas actionnés.
183

CHAPITRE VI. NORMALISATION COMPTABLE SUR LE PLAN INTERNATIONAL

Celle-ci peut être appréhendée à travers les travaux des congrès internationaux, les journées
internationales sur la comptabilité et les organisations internationales de normalisation privées et celle
dépendante des nations unies.

VI.1. Les travaux de congrès


Le premier congrès s’était tenu en 1902 à Budapest et le suivant à Barcelone en 1927.
Plusieurs autres se sont succédés généralement tous les 5 ans ou parfois après 3 ans pour discuter des
questions relatives à la normalisation comptable en commençant par l’idée même de normalisation
ensuite le cadre des comptes du plan comptable général international, la normalisation des documents
comptables, la définition et la détermination du bénéfice, les éléments de comptabilisation autres que
le coût historique, les principes et les problèmes de consolidation des comptes, etc.
Sachez qu’en 2006, on n’en était au 17ème congrès qui s’était tenue à Istanbul en
Turquie du 13 au 17/11/2006 sous le thème « Générer la croissance et la stabilité mondiale ».
En considérant l’intervalle de 5 ans, un autre congrès doit avoir déjà eu lieu en 2011. Il
est à noter que l’importance de ces congrès tient également au fait qu’on y a décidé la création des
organisations internationales privées de normalisation à savoir sous l’influence des Etats – Unis et de
l’Angleterre à savoir :
1°) l’ICCAP, l’International Cordination Comitee for Accountory Profession ou le
Comité international de Coordination pour la profession comptable, crée au 10ème congrès qui s’était
tenu à Sidney en Australie en 1971.
2°) l’IAS (la commission internationale des normes de comptabilité, crée après ce
10ème congrès de Sidney en 1973 comme partie de l’ICCAP
3°) l’IFAC = la fédération internationale des experts comptables, crée au 11ème congrès
de Munich en Allemagne en 1977 et qui est chargé entre autre de la convocation des congrès.

VI.2. Les journées internationales de la comptabilité


Ces journées ont porté essentiellement sur l’élaboration d’un plan comptable général international.
L’idée d’un tel plan fut proposée aux premières journées organisées à Paris en 1956
par une commission présidée par l’expert Anthonioz (fondateur du plan comptable général français en
1947).
Aux 3ème journées qui furent organisées toujours à Paris, un plan comptable général
international proche de plan français de 1947 fût même proposé.
Malgré d’autres journées qui se sont succédées, on ne parle pas encore d’un plan
comptable général international, à cause de l’opposition des Etats – Unis et de l’Angleterre à l’idée
d’une telle normalisation qui selon eux serait contraire aux principes du libéralisme économique à
savoir ; la liberté de l’individu, l’initiative privée et le jeu libre des mécanismes du marché.
Il y a lieu de se demander ici en quoi, une liste des numéros et des intitulés des
comptes peut gêner le fonctionnement des mécanises du marché à savoir, l’offre, la demande et le
prix.
Les pays qui ont adopté un plan général sont – ils moins capitalistes que les autres ?
Ici il faudrait faire observer que l’adoption des normes comptables, pour ceux qui
aspirent à une liberté absolue de l’individu ne constitue telle pas une entrave à cette liberté.

VI.3. Les organisations internationales privées de normalisation comptable


Dans ces organisations, il y en a 4 qui sont les plus importants et qui sont les suivantes :
184

3.1. L’ICCAP ou l’International Cordination Committee of the Accountacy Profession


ou comité international de coordination pour la profession comptable
Cette organisation avait été crée en 1972 au 10ème congrès de Sidney par 12 pays
suivants : l’Australie, le Canada, les Etats-Unis, la France, l’Inde, le Japon, le Mexique, me Pays-Bas,
la Philippines, la République fédérale d’Allemagne, le Royaume Unis et la République d’Irlande.
Il a comme objectifs :
1°) De contrôler les invitations lancées par l’IFAC laquelle nous verrons est chargée de
convoquer les congrès
2°) choisir le pays qui doit organiser le congrès
3°) consulter ce dernier pays concernant la préparation et l’exécution du congrès suivant
4°) contrôler le développement des organisations régionales de la profession comptable et de
l’aide accorder à cet effet par les organisations des pays développées aux pays en voie de
développement, etc.

3.2. L’IASC et l’IASB


Il s’agit de la commission internationale des normes comptabilité créée en 1973 après
le 10 congrès de Sidney qui s’était tenu l’année précédente en Australie.
ème

Au départ, cette structure avait été créée comme une partie de l’ICCAP, mais étant
chargée de l’élaboration et la publication des normes internationales on a trouvé que celle – ci
devrait être autonome.
A sa création cette organisation ne comptait que 9 membres.
En 1977, le nombre est passé à 52 membres représentant 40 pays et en 1983 ils étaient
à 80 représentant 59 pays et plus de 800.000 experts comptables.
Il est à noter qu’en 2001, l’IASC s’est transformer en IASB = Bureau international des
normes de comptabilité une pièce maîtresse de 5 organisations reliées et qui sont les
suivantes :
2) La Trusters IASB Fondation = Fondation des bailleurs de fonds de l’IASB dont la triple
tâche est de trouver les moyens de financement du bureau, de nommer ses membres et ceux
d’autres organismes, et de définir la stratégie globale à adopter en matières de norme
comptable.
Cette organisation comprend 19 membres et est dirigé par un ancien président de la
réserve fédérale des Etats – Unis.
3) Le board ou bureau, qui est chargé de rédiger les normes suivant la procédure ci – après :
1°) Après l’identification d’un sujet ou d’une matière, le bureau nomme un comité des
spécialiste (Advisory group)
2°) ce groupe ou ce comité prépare un papier de discussion (discussion document) qui sera
largement diffusé
3°) un projet de norme rédigé après analyse des premières réactions. Ce projet est appelé
« Exposure draft »
4°) Enfin après des corrections nécessaires indispensables, la norme est publiée sous
l’appellation officielle de IFRS = International Financing Reporting Standard) = Rapport
de norme financière internationale.
Il est a noter que le siège du board se trouve à fondre celui – ci comprend 14 membres
dont 12 à temps plein.
Sept proviennent des organisation professionnelles des pays membres, cinq doivent
être des auditeurs, 3 préparateurs, 3 membres représentant des entreprises (ou utilisateur et un
universitaire).
4) Le comité permanent d’interprétation des normes (SIC= Standard Interpretation comitee)
pour répondre aux problèmes relatifs à l’interprétation des normes publiées.
5) Le conseil consultatif des normes ( SAC = Standard Advisory Council)
L’objectif de ce conseil n’est pas clairement défini. Celui – ci semble être un organe de
soutient des normes publiées c-à-d dont le rôle semble être celui de légitimer ces normes.
Il est composé de 49 membres provenant de différentes organisations qui acceptent
d’utiliser ces normes ou qui veulent tout simplement encourager l’IASB.
185

Ces membres se réunissent 3 fois par an et financent eux-mêmes leur participation à ces
réunions.
6) L’advising council = groupe de conseillers ou d’informateurs pour fournir des conseils ou
des informations aux organsiations qui en ont besoin.
Il est à noter que jusqu’à ce jour, l’IASB a dejà publié 41 normes qualifiées de normes
IAS dans lesquelles 10 ont déjà été révisées à savoir les normes 2, 8, 9, 11, 16, 18, 19, 21, 22 et 23.
N’ayant aucun pouvoir contraignant ou coercitif l’IASB en vue de faciliter l’acceptation
des normes publiées à rechercher et obtenu l’appui de l’IFAC qui regroupe plusieurs organisations
professionnelles et de l’OICV qui font pression sur les Etats à cet effet.

3.3. L’International Federation of Accountants (IFAC) = Fédération international des


experts comptables.
Rappelons que cette organisation a été créée au 11ème congrès international qui s’était
tenu en 1977 à Munich en Allemagne sur proposition de l’ICCAP.
Suivant ses statuts, celle-ci est chargée notamment :
1°) de reconnaitre les compétences et les qualifications des organisations
professionnelles
2°) d’encourager et de promouvoir le développement d’organisation régionales
3°) d’organiser les congrès internationaux de comptabilité.
Sont membres de cette organisation, les pays ayant participé à sa création au 11ème
congrès de Munich en 1977 et ceux ayant demandé leur adhésion par la suite.
Les conditions pour devenir membres sont les suivantes :
1°) Etre une organisation comptable reconnue dans son pays
2°) Ne pas être un organe gouvernemental
3°) Demander son adhésion
4°) Etre recommandé par un ancien membre.
Je rappelle que l’IASB s’est alliée à cette organisation pour faciliter l’adoption des
normes publiées.

3.4. L’OICV = Organisation internationale des commissions des valeurs mobilières et


organisations assimilées.
Cette organisation regroupe les commissions des bourses de valeurs de différents pays
dont l’objectif est de réglementer l’admission des titres d’une entreprise, dans une bourse dont la
commission est membre de l’OICV.
Rappelons que celle – ci a apporté son soutien à l’IASB et travaille avec elle afin
d’identifier les principes comptables que les autorités de réglementations seraient prêtes à accepter
dans les cas de placement internationaux.

3.5. Le groupe spécial de l’organisation de coopération et du développement


économique (OCDE)
Les pays membres ont adoptés au conseil de cette organisation, du 21/06/1976, la déclaration sur
l’investissement international et les entreprises multi nationales et dont les principes directeurs sont
contenus dans les annexes de cette déclaration.
Conformément à cette déclaration, les gouvernements des pays concernés ont demandé aux entreprises
multinationales opérant dans leurs pays respectifs d’observer ces principes.
Le principe directeur relatif à la publication d’information est formulé comme suit :
Les entreprises devraient, compte tenu de leur nature, de leur taille, des exigences du secret des
affaires ainsi que des frais publier sous un forme propre à mieux informer le public, un ensemble de
données sur la structure, les activités et les politiques de l’entreprise dans son ensemble, afin de
compléter dans la mesure ou cela est nécessaire à cet effet, les renseignements qui doivent être
divulgués conformément à la législation nationale de différents pays ou elles opèrent.
186

A cette fin elles devraient publier au moins une fois par an, des états financiers et autres
renseignements pertinents sur l’ensemble de l’entreprise visant en particulier :
1°) La structure de l’entreprise, avec indication de la dénomination et de l’emplacement de la société,
de ces principales sociétés affilées, de l’importance de ses participations directes et indirectes dans ces
sociétés affiliés, y compris des participations croisées entre elles.
2°) Les zones géographiques ou elles opèrent et les principales activités qui y sont exercées par la
société et par les principales sociétés affiliées.
3°) Les résultats d’exploitation et les ventes ventilées par zone géographique ainsi que par principal
branche d’activités
4°) Les investissements nouveaux importants ventilés par zone géographique et par principale branche
d’activité si possible.
5°) Un état de sources et des emploies de fonds sur l’entreprise dans son ensemble
6°) Le nombre moyen de salariés dans chaque zone géographique
7°) Les dépenses de recherche et développement
8°) Les politiques suivies en matière de prix de cession internes
9°) Les méthodes comptables appliquées pour l’établissement des renseignements publiés, y compris
celles utilisées dans la consolidation des comptes.
Il est à noter qu’entre autres principes divers, la déclaration sur l’investissement international et les
entreprises multinationales énonce ce qui suit :
1°) Les gouvernements aussi bien que les investissements internationaux ont des possibilités à assurer
2°) Le traitement réservé aux entreprises sous contrôle étranger ne doit pas être moins favorable que
celui dont bénéficies les entreprises nationales
3°) Les principes directeurs sont applicables aux entreprises tant publiques que privées ou mixtes
4°) L’application des principes directeurs et facultatives

VI.4. Les organisations internationales de normalisation comptable dépendant des


nations unies

4.1. Le groupe d’experts de la commission des sociétés transnationales de l’ONU (CST-


ONU)
Le but de ce groupe est l’élaboration des normes internationales de comptabilité et d’établissement des
rapports.
A ce sujet, il convient d’indiquer que l’action de normalisation comptable au niveau de l’ONU s’est
réalisée en quatre phases à savoir :
1°) Le groupe personnalités (1973-1974), créée par le secrétaire général de l’ONU en 1973 en
exécution de la résolution du conseil économique et social du 28/07/1972.
Ce groupe était chargé d’étudier les effets des activités des sociétés multinationales sur le
développement et sur les relations internationales.
Dans son rapport de 1974, ce groupe a noté qu’on ne savait pas obtenir sur ces société suffisamment
d’informations financières et autres aisément utilisables et que les rapports de ces sociétés étaient
difficilement comparables.
Pour combler ces lacunes, le groupe à proposé la mise au point d’un système international comptable
de comptabilité et d’établissement des rapports et a recommandé à cet effet la constitution d’un groupe
pour étudier ces problèmes.
Le groupe ad hoc d’expert des normes internationales pour la comptabilité et les
rapports
Ce groupe a été crée par le secrétaire général des nations unies au début de 1976 et chargé entre
autres :
1°) D’étudier les pratiques d’établissement des rapports, des sociétés nationales
2°) D’élaborer des listes minimales des renseignements financiers et nos financiers qui devraient
figurer dans ces rapports
3°) D’indiquer les renseignements financiers et non financiers devant figurer dans les états financiers
consolidés
187

4°) De définir certains termes généraux que les sociétés transnationales devraient adopter dans
l’établissement de leurs rapports etc.

4.2. Le groupe international d’experts de normes internationales de comptabilité et


rapports
Le groupe a été créé par la résolution 1974/44/ du 11/05/1979 suivant la recommandation de la
commission des nations unies des sociétés transnationales et était composée de 34 membres et qui a
rédigé les normes, internationales de comptabilité pour le compte de la commission des sociétés
transnationales des nations unies.

4.3. Le groupe intergouvernemental d’experts de nature de comptabilité et rapports


Celui-ci a été créé en date du 27/11/1982 pour prendre le relais du groupe d’expert créé le
11/05/1979, en vue d’accomplir le mandat défini par la résolution 1982/67 du conseil économique et
social du 27/11/1998. Il s’agit d’un groupe permanent dont le programme comprend notamment :
1°) l’examen chaque année des problèmes qui expliquent l’adoption par les sociétés transnationales,
des méthodes de comptabilité et d’établissement des rapports différents en vue de chercher leur
harmonisation dans les domaines ou cela semble nécessaire.
2°) l’examen périodique des questions de comptabilité et d’établissement des rapports
3°) l’étude des moyens d’attirer l’attention des gouvernements des sociétés transnationales et de toutes
les autres parties intéressées aux résultats des travaux du groupe spécial de travail
intergouvernemental. Il est à noter que le schéma à la page suivante de configuration des organismes
de normalisation comptable internationale (ONCI), met en évidence le fait que même cette structure
des nations unies dépend de l’IASB, ce schéma se présente comme suit :
Configuration des organismes de normalisation comptables sur le plan international (ONCI)

Celle-ci est représentée par les schémas ci après :

ICCAP

CAPA IFAC ASEAN IAA UEC

Conseils des
normes comptables
internationales
IASB

Conseil africain C.S.T.N Commission de Groupe


de la normalisation d’experts C.E.E
comptabilité ONU OCDE

VI.5. Un normalisateur international de fait : les Etats unis


Il peut être étonnant de citer parmi les normalisateurs internationaux un pays. Mais la puissance des
Etats unis est telle que ce pays exerce sur les autres pays une influence considérable dans le domaine
de la normalisation comptable. Cette influence est d’autant plus grande que les Etats unis ont adopté
188

jusqu’à présent une politique hostile à la reconnaissance des normes européennes et même l’IASB
n’est pas reconnue.
On comprend dans ces conditions que certains pays (de l’est notamment) pour des raisons politiques et
économiques, aient tendance à adopter directement les normes américaines pour, d’une part, accéder
facilement au marché américain et, d’autre part, recevoir plus facilement l’aide américaine.
Même dans les nations européennes, il existe des partisans de l’adoption des normes américaines ne
serait-ce d’ailleurs parce qu’elles sont plus développées que les normes l’IASB.
Si les Etats unis ne reconnaissent pas les normes IASB, ils peuvent prétendre devenir le normalisateur
international de fait, mais ils se heurteront à des vives résistances. Une autre stratégie pourrait
consister à accepter les normes IASB tout en les influençant.
La lutte pour l’harmonisation comptable internationale
Il existe une compétition à l’échelle internationale pour la normalisation entre les anglais, les autres
pays européens et les américains.
Cette compétition peut être illustrée par les luttes d’influence à IASB.
D’abord cette organisation a été créée à l’initiative de lord Benson afin d’émettre des normes, pour
l’activité internationale, si une société multinationale est cotée dans une économie de marché on fait
appel au marché mondial des capitaux. Il devrait exister une norme, connue dans le monde entier, pour
évaluer ses opérations.
Certains estiment en fait que lord Benson a été poussé par les grandes multinationales anglo-saxonnes
pour proposer un organisme qui fasse contre poids aux tentatives de normalisation européenne, qui
tendait à se développer à cette époque sur la base des comptabilités allemande et française. L’IASC
serait donc née pour contrer les normalisateurs européens continentaux.
Une fois constitué, l’IASC s’est mis à fabriquer et à publier des normes internationales qui, pour
l’essentiel, étaient très comparables aux normes comptables des pays anglo-saxon.
Le problème de l’IASC était qu’il n’avait aucun pouvoir coercitif. Il lui a donc fallu rechercher des
alliances avec d’autres organismes privés ou publics pour pouvoir faire pression sur les Etats
normalisateurs. Cette démarche a été difficile et il s’en est fallu de peu que vers 1994 l’IASC
n’échoue.
Au début, dans les années 80 l’IASC s’est allié avec l’IFAC (international fédération of accounts) qui
regroupe la plupart des organismes professionnelles de l’audit et a donc reçu l’appui des auditeurs,
plus particulièrement ceux des cabinets internationaux.
Vers 1987, l’IASC a commencé à rechercher l’appui de l’OICV. A l’époque, cette organisation avait
le projet d’éditer des règles communes auxquelles les entreprises devraient se conformer pour être
cotées sur les bourses membres de l’OICV.
Mais au lieu de cela cette organisation reconnut en mai 2000 les normes IASC et en juin de cette
même année, la commission européenne a décidé de suivre les normes IASC en matière de comptes
consolidés.
Bref, la compétition à l’échelle internationale lève deux questions suivantes :
1°) Qui sera le normalisateur international
2°) Quel impact auront les normes comptables internationales
A ces deux questions deux variantes sont possibles
1°) Les normes internationales se substituent complètement au quasi complètement aux normes
nationales.
2°) Les normes internationales s’ajoutent aux normes nationales pour former en quelque sorte une
deuxième comptabilité à tenir par les entreprises.
La première variante semble l’emporter, ce qui signifierait que la période de la diversité des modes de
gouvernance aurait vécu : le monde entier serait aligné sur un mode de gouvernance unique contrôlé
par un mode d’information comptable unique.
Quoi qu’il en soit, le problème d’un plan comptable général international reste sans
solution. Les normes comptables internationales qui contiennent certaines principes universellement
admis (de la partie double, de prudence, d’indépendance des exercices, etc) pouvant être appliqué dans
le cadre d’un plan comptable général où en dehors d’un tel plan, on va continuer à se trouver comme
aujourd’hui en présence de deux groupes de pays ; ce qui applique ces normes dans le cadre d’un plan
comptable général (pays francophones, lusophones, la Russie, la Chine, etc.) et ceux qui applique ces
189

normes en dehors d’un plan comptable général (l’Angleterre, les Etats – Unis et les pays membres du
Commonwealth notamment).
La question reste de poser à savoir : si ce dernier groupe de pays finira par accepter
l’idée d’un plan comptable général, dans le cas contraire à notre avis la situation restera inchangée.
190

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
CONTENU DU COURS .............................................................................................................................. 3
CHAPITRE I. LES SYSTEMES, LES PROCEDES, LES MACHINES COMPTABLES ET NOTIONS SUR LA
NORMALISATION COMPTABLE. .......................................................................................... 5
I.1. LES SYSTEMES COMPTABLES ......................................................................................................... 5
I.1.1. le système classique ............................................................................................................... 5
I.1.2. Le système journal grand livre ou système américain ........................................................... 6
I.1.3. Le système des livres auxiliaires ............................................................................................. 8
I.1.4. Le système centralisateur..................................................................................................... 11
I.1.5. Les systèmes d’ultra centralisation ...................................................................................... 17
I.2. LES PROCEDES ET LES MACHINES COMPTABLES......................................................................... 33
I.3. NOTIONS SUR LA NORMALISATION COMPTABLE ....................................................................... 37
I.3.1. Définition. Approche moniste et dualiste. Mise en œuvre, et avantages de la normalisation
comptable............................................................................................................................ 37
I.3.2. Les formes et les écoles de normalisation comptable ......................................................... 39
I.3.3. Les plans comptables généraux et les guides comptables ................................................... 41
CHAPITRE II. NORMALISATION COMPTABLE EN GRANDS BRETAGNE ET AUX ETATS UNIS D’AMERIQUE
.......................................................................................................................................... 44
II.1. NORMALISATION COMPTABLE EN GRANDE BRETAGNE ............................................................ 44
II.2. NORMALISATION COMPTABLE AUX ETATS UNIS ....................................................................... 50
II.3. CARACTERE MONISTE DE LA COMPTABILITE ANGLO-SAXONNE ET EXERCICE D’APPLICATION 60
CHAPITRE III. NORMALISATION COMPTABLE EN BELGIQUE ................................................................. 64
III.1. Historique .................................................................................................................................. 64
III.2. Le plan comptable belge minimum normalisé (PCBMN) .......................................................... 64
III.2.1. Généralités ......................................................................................................................... 64
III.2.2. La liste des comptes ........................................................................................................... 66
III.2.3. Présentation des états financiers ....................................................................................... 75
III.2.4. Etude de l’utilisation de quelques comptes du PCBMN ..................................................... 88
CHAPITRE IV. NORMALISATION COMPTABLE EN FRANCE .................................................................. 110
IV.1. Le nouveau plan comptable général français 1982 (NPCGF) .................................................. 110
IV.1.1. Généralités ....................................................................................................................... 110
IV.1.2. Le cadre des comptes du NPCGF...................................................................................... 112
IV.1.3. Présentation des états financiers ..................................................................................... 114
IV.2. Etude de l’utilisation de quelques comptes du NPCGF ........................................................... 125
CHAPITRE V. NORMALISATION COMPTABLE SUR LE PLAN REGIONAL ............................................... 145
V.1. Normalisation comptable en Europe ....................................................................................... 145
V.2. Normalisation comptable dans les pays d’Afrique francophones ........................................... 146
1. Le plan guinéen. Le plan OCAM et le plan UDEAC .................................................................. 146
2. Le conseil africain de la comptabilité ...................................................................................... 146
3. Le système comptable africain de référence (SCAR) .............................................................. 147
V.3. Le système comptable OHADA (syscohada) ............................................................................ 147
1. Caractéristiques ...................................................................................................................... 147
2. Le cadre des comptes du système OHADA............................................................................. 148
3. Présentation du bilan ............................................................................................................. 149
4. Présentation générale du compte de résultat ........................................................................ 154
5. Le tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE) ................................................. 159
V.4. Exercice d’application .............................................................................................................. 162
V.5. Etude de l’enregistrement de quelques opérations dans le système comptable OHADA ...... 173
5.1. Les opérations d’achat et de ventes de biens et services ................................................. 173
191

5.2. Cession d’un bien immobilisé. Ecritures des provisions réglementées des amortissements
et des provisions. Utilisation des comptes 478 et 479 ..................................................... 179
5.3. Le crédit bail ......................................................................................................................... 180
CHAPITRE VI. NORMALISATION COMPTABLE SUR LE PLAN INTERNATIONAL .................................... 183
VI.1. Les travaux de congrès ............................................................................................................ 183
VI.2. Les journées internationales de la comptabilité ..................................................................... 183
VI.3. Les organisations internationales privées de normalisation comptable ................................ 183
3.1. L’ICCAP ou l’International Cordination Committee of the Accountacy Profession ou comité
international de coordination pour la profession comptable ........................................... 184
3.2. L’IASC et l’IASB................................................................................................................... 184
3.3. L’International Federation of Accountants (IFAC) = Fédération international des experts
comptables. ....................................................................................................................... 185
3.4. L’OICV = Organisation internationale des commissions des valeurs mobilières et
organisations assimilées. ................................................................................................... 185
3.5. Le groupe spécial de l’organisation de coopération et du développement économique
(OCDE) ............................................................................................................................... 185
VI.4. Les organisations internationales de normalisation comptable dépendant des nations unies
................................................................................................................................................ 186
4.1. Le groupe d’experts de la commission des sociétés transnationales de l’ONU (CST-ONU). 186
4.2. Le groupe international d’experts de normes internationales de comptabilité et rapports 187
4.3. Le groupe intergouvernemental d’experts de nature de comptabilité et rapports ............ 187
VI.5. Un normalisateur international de fait : les Etats unis ........................................................... 187
TABLE DES MATIERES .......................................................................................................................... 190

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