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INTRODUCTION
1°) Le cours de comptabilité commerciale est d’une manière générale enseigné à partir
d’un seul système à savoir le système classique.
Malheureusement ce système ne convient pas aux entreprises de grande taille car il ne
permet pas la division et l’exécution rapide du travail comptable. C’est ainsi qui celui-ci est abandonné
partout au profit des systèmes plus efficaces.
2°) Dans les pays où il existe un plan comptable général la comptabilité est enseignée
et pratiquée dans les entreprises conformément aux normes et aux modèles des états financiers définis
dans ce plan, ce qui est le cas ici en RDC, en Belgique, en France et au Sénégal par exemple.
Par contre, dans ceux où il n’ existe pas un tel plan (Angleterre, Etats Unis, Afrique du
sud), elle est enseignée et pratiquée suivant des lois particulières ou des conventions émanant des
associations professionnelles d’experts comptables et ou des chefs d’ entreprises.
3°) Les relations économiques qui se nouent entre pays signifient que certaines
entreprises sortent de leurs pays d’ origine pour réaliser des investissements à l’ extérieur tels que : -
créer des filiales ou des agences, acquérir des titres de participation acheter ou vendre aux
entreprises des pays étrangers’ accorder ou solliciter des prêts à ces entreprises , déplacer ou
récupérer rapidement ses capitaux dans une banque à l’étranger.
La réalisation de ces opérations implique des décisions à prendre et celles-ci nécessitent de disposer
des informations adéquates sur les firmes ou les banques étrangères avec lesquelles on voudrait traiter,
lesquelles informations sont généralement contenues dans leurs documents comptables de synthèse ou
-états financiers.
4°) Nous vivons aujourd’hui à l’ère de la mondialisation et que ce phénomène qui se caractérise
essentiellement par les nouvelles techniques de communication à savoir : le fax, le téléphone cellulaire
et l’internet. Ces techniques permettent un échange rapide des informations et favorisent ainsi une
circulation rapide des personnes, des marchandises et des capitaux.
Cette évolution rend plus utiles et urgentes les informations comptables sur les firmes ou les banques
étrangères susceptibles de devenir partenaires, car toute décision les concernant devrait être prise en
connaissance de leurs situations financières ; d’où l’importance de leurs états financiers.
De ce fait, les comptables d’aujourd’hui ne devraient plus se contenter de savoir élaborer, lire et
interpréter les documents de synthèse établis suivant les principes et les modèles de ce.
IJ faudrait également pouvoir le faire pour ceux des entreprises des pays étrangers établis suivant des
normes et des modèles différents et dont l’analyse va servir de base à la prise des décisions relatives à
l’établissement des relations d’affaires avec ces entreprises.
C’est pour cela que dans le cadre du cours de systèmes comptables comparés il sera question d’étudier
essentiellement :
2. Objectif de ce cours
Ceci étant l’objectif de ce cours est de donner aux étudiants de 1er licence gestion
financière une formation adéquate qui leur permettra
1) D’ être capables d’ utiliser les systèmes comptables appliqués aujourd’hui dans beaucoup d’
entreprises plus précisément le système centralisateur et les systèmes d’ ultracentralisation
2) De connaitre les différentes écoles de normalisation comptables
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3) D’être capables de comparer entre eux les systèmes ou plans comptables généraux étudiés,
d’en dégager les particularités, dans le souci de l’amélioration ou du perfectionnement de leur
propre système ou plan comptable général
4) D’être capables de lire et d’interpréter les documents comptables de synthèse établis
conformément aux principes et aux modèles de ces systèmes et de contribuer ainsi à une prise
de bonnes décisions relatives à l’établissement des relations d’affaires avec les entreprises des
pays concernés.
Pour terminer il est à noter que les connaissances qu’ils recevront dans ce cours leur permettront de
réussir les tests d’évaluation pour passer en 2ème licence et après leurs études , de se défendre
valablement aux tests d’embauche ou de sélection à une bourse d’ étude à l’étranger, de poursuivre
leur formation ou d’ exercer un emploi dans un pays étranger sur lequel ils auront acquis des
connaissances sur sa comptabilité ou d’ exercer un emploi dans une organisation internationale
(Banque mondiale, PNUD, USAID) ou dans une ONG d’ un tel pays œuvrant ici en RDC lesquelles
d’une manière générale enregistrent leurs opérations dans la comptabilité de leurs pays d’ origine.
Voilà quel est l’objectif de ce cours.
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3. CONTENU DU COURS
INTRODUCTION1
CHAPITRE I. LES SYSTEMES, LES PROCEDES, LES MACHINES COMPTABLES ET NOTIONS SUR LA NORMALISATION
COMPTABLE.5
I.1. LES SYSTEMES COMPTABLES5
I.1.1. le système classique5
I.1.2. Le système journal grand livre ou système américain6
I.1.3. Le système des livres auxiliaires8
I.1.4. Le système centralisateur11
I.1.5. Les systèmes d’ultra centralisation
I.2. LES PROCEDES ET LES MACHINES COMPTABLES
I.3. NOTIONS SUR LA NORMALISATION COMPTABLE
I.3.1. Définition. Approche moniste et dualiste. Mise en œuvre, et avantages de la normalisation
comptable
I.3.2. Les formes et les écoles de normalisation comptable
I.3.3. Les plans comptables généraux et les guides comptables
CHAPITRE II. NORMALISATION COMPTABLE EN GRANDS BRETAGNE ET AUX ETATS UNIS D’AMERIQUE
II.1. NORMALISATION COMPTABLE EN GRANDE BRETAGNE
II.2. NORMALISATION COMPTABLE AUX ETATS UNIS
II.3. CARACTERE MONISTE DE LA COMPTABILITE ANGLO-SAXONNE ET EXERCICE D’APPLICATION
CHAPITRE III. NORMALISATION COMPTABLE EN BELGIQUE
III.1. Historique
III.2. Le plan comptable belge minimum normalisé (PCBMN)
III.2.1. Généralités
III.2.2. La liste des comptes
III.2.3. Présentation des états financiers
III.2.4. Etude de l’utilisation de quelques comptes du PCBMN
CHAPITRE IV. NORMALISATION COMPTABLE EN FRANCE
IV.1. Le nouveau plan comptable général français 1982 (NPCGF)
IV.1.1. Généralités
IV.1.2. Le cadre des comptes du NPCGF
IV.1.3. Présentation des états financiers
IV.2. Etude de l’utilisation de quelques comptes du NPCGF
CHAPITRE V. NORMALISATION COMPTABLE SUR LE PLAN REGIONAL
V.1. Normalisation comptable en Europe
V.2. Normalisation comptable dans les pays d’Afrique francophones
1. Le plan guinéen. Le plan OCAM et le plan UDEAC
2. Le conseil africain de la comptabilité
3. Le système comptable africain de référence (SCAR)
V.3. Le système comptable OHADA (syscohada)
1. Caractéristiques
2. Le cadre des comptes du système OHADA
3. Présentation du bilan
4. Présentation générale du compte de résultat
5. Le tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE)
V.4. Exercice d’application
V.5. Etude de l’enregistrement de quelques opérations dans le système comptable OHADA
5.1. Les opérations d’achat et de ventes de biens et services
5.2. Cession d’un bien immobilisé. Ecritures des provisions réglementées des amortissements et des
provisions. Utilisation des comptes 478 et 479
5.3. Le crédit bail
CHAPITRE VI. NORMALISATION COMPTABLE SUR LE PLAN INTERNATIONAL
VI.1. Les travaux de congrès
VI.2. Les journées internationales de la comptabilité
VI.3. Les organisations internationales privées de normalisation comptable
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Selon Pierre GARNIER, un système comptable est un ensemble organique de registres ou documents
permettant l’inscription chronologique des faits dès que la comptabilité en a connaissance. On
distingue les systèmes suivants :
1. Le système classique
2. Le système journal grand livre
3. Le système des livres auxiliaires
4. Le système centralisateur
5. Les systèmes d’ultracentralisation
I.1.1. le système classique
C’est un système compose des trois organes : le livre journal, le grand livre des comptes et la balance
de vérification, ces trois organes étant séparés l’un de l’autre.
Gr, - B.V
clients clients
Gr, -
B.V
Fourniss
fournis
Ce système permet un enregistrement facile des faits comptables dans le livre journal et leur report
dans le grand livre des comptes.
Il permet un contrôle facile et efficace de ces faits, ceux-ci étant enregistres et classes dans l’ordre
chronologique.
Il assure la discrétion comme il n’exige qu’une ou deux personnes pour tenir la comptabilité.
Comme l’indique son nom, il s’agit d’un registre composé de deux livres à savoir le journal et le grand
livre qui sont reliés en un seul état sur chaque page du registre. C’est une variante du système
classique.
Ce système est attribué à un comptable français du nom d’Edmond DESGRANGE qui le décrivit en
1795 et l’appela « journal grand livre ».
Comme en Angleterre et aux Etats unis, les comptables utilisent souvent des registres à nombreuses
colonnes de dépouillement, ce système est appelé à tort « système américain ou comptabilité
américaine ».
Deux formes de présentation sont possibles. Dans la première forme, le journal se trouve a gauche et
le grand livre a droite sur chaque page du registre.
Dans la seconde forme, le journal se trouve au milieu de la page, les comptes de situation a gauche et
les comptes de gestion à droite.
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Dans cette première forme, le journal est à gauche et le grand livre à droite.
Dans cette deuxième forme de présentation le journal se trouve au milieu de la page du registre, les comptes de situation à gauche et les comptes de gestion à droite.
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1°) C’est un système très simple et très facile à utiliser lorsque les opérations de
l’entreprise ne sont pas très variées et lorsque son plan comptable n’est pas très complexe, c'est-à-dire
ne comporte pas un nombre très élevé des comptes. En d’autres termes, celui-ci convient aux
entreprises de petite dimension.
2°) Grâce aux totaux des comptes au bas de chaque page on sait vérifier l’égalité entre le
journal et le grand- livre des comptes qui est la suivante :
Total des sommes colonne débit = Total des sommes colonne crédit = Total des sommes
au débit des comptes = Total des sommes au crédit des comptes.
Ou TS Col. D = TS Col. C = TSDC = TSCC
Cette égalité permet de dire qu’ il n’ y a pas d’ erreurs dans la comptabilité.
3°) On sait obtenir la situation de chaque compte en faisant la différence entre le total des
sommes à son débit et celui à son crédit sur chaque page.
4°) Sur base des totaux de la dernière page on sait établir rapidement la balance de
vérification le compte de résultat et le bilan final.
3. Inconvénients du système
1°) Celui-ci nécessite un registre d’un très grand format qui pèse lourd, donc difficile à
manipuler et qui coûte cher.
2°) Etant donné cet inconvénient, on ne sait pas prévoir autant de colonnes qu’il y a des
comptes que l’on voudrait ouvrir compte tenu de la dimension de l’entreprise et du nombre de ses
opérations.
3°) Pour réduire le nombre des colonnes on a l’habitude d’affecter la dernière colonne du
grand livre aux comptes divers. La difficulté est que le dépouillement de cette dernière colonne est
difficile lorsque ces comptes sont nombreux et mouvementés plusieurs fois, puisqu’il faudrait les
dépouiller séparément.
Toujours dans le but de réduire le nombre des colonnes du registre, on peut se contenter d’ouvrit une
seule colonne trésorerie pour tous les comptes de valeurs disponibles (caisse, banque, et compte,
chèques postaux) et une seule colonne pour tous les frais généraux. En procédant de la sorte, on ne sait
pas obtenir des informations détaillées permettant une bonne gestion de l’entreprise.
4°) Ce système exige beaucoup d’attention dans le report des chiffres du journal aux
comptes du grand livre pour ne pas se tromper de colonnes ou ne pas intervertir les chiffres et faire
des ratures pour les corriger.
Pour éviter la perte de temps qu’entraine l’enregistrement de toutes les opérations par ordre
chronologique dans un journal unique, les opérations sont classées par catégories pour être
enregistrées dans des livres auxiliaires correspondants. Ceux-ci comprennent généralement :
1. Le livre des achats
2. Le livre des ventes
3. Le livre de caisse recettes
4. Le livre de caisse dépenses
5. Le livre de banque recettes
6. Le livre de banque dépenses
7. Le livre des chèques postaux recettes
8. Le livre des chèques postaux dépenses
9. Le livre des effets à recevoir
10. Le livre des effets à payer
11. Le livre des opérations diverses
A la fin de la journée, les écritures de chaque livre sont dépouillées (c’est- a- dire totalisées) et
centralisées au journal général par un article collectif, un pour les achats, un pour les ventes, un pour
les dépenses faites par caisse, etc.
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Les écritures du journal général sont reportées au grand livre général (ou grand livre des comptes
généraux) avec report de celles- ci dans les grands livres particuliers fournisseurs et clients concernant
les opérations d’achat et celles de vente.
A partir des grands livres des comptes généraux et des comptes individuels, on établit journellement
ou périodiquement la balance de vérification générale et celles particulières des clients et des
fournisseurs.
Il est à noter que ce système ne diffère en rien du système centralisateur qui est étudié au point suivant
en ce qui concerne son fonctionnement et la présentation des livres auxiliaires qui sont identiques.
Il y a lieu toutefois de faire remarquer que dans le système des livres auxiliaires, la centralisation est
faite journellement et parfois périodiquement. Pour faciliter cette centralisation, certaines entreprises
(les banques surtout) recourent à la balance carrée.
Dans ce système, c’est le journal unique qui doit être coté, et visé avant tout usage soit par un juge du
tribunal de commerce, soit par le maire de la ville dans laquelle se trouve l’entreprise concernée alors
que dans le système centralisateur, ce sont les journaux auxiliaires ou divisionnaires qui doivent l’être.
En d’autres termes dans le premier système, les écritures de centralisation au journal général sont
obligatoires, ce qui n’est pas le cas dans le deuxième où c’est plutôt les écritures dans les journaux
divisionnaires qui le sont.
1°) Ce système permet une division et une exécution rapide du travail comptable puisque les livres
auxiliaires peuvent être tenus par des employaient différentes
2°) Les livres auxiliaires donnent par eux-mêmes des renseignements très intéressants sur les
opérations enregistrées. En effet, ils montrent l’importance des achats, du chiffre d’affaires, la
situation du compte, caisse, banque etc
3°) Les opérations étant déjà classées dans les livres auxiliaires, le travail d’enregistrement au
journal et au grand livre général est sensiblement abrégé car ne reprenant que les totaux des
comptes de chaque journal auxiliaire.
La balance carrée est un organe qui facilite le report des écritures au journal général. On peut l’utiliser
dans certaines entreprises (les banques, les super marché et les grands magasins) pour faciliter la
centralisation quotidienne de leurs écritures au journal général. Elle n’est donc pas un système mais un
procédé comptable.
Ce tableau est élaboré à partir des données des journaux auxiliaires. Les comptes débités sont
enregistrés verticalement à gauche du tableau et ceux crédités, horizontalement, en haut du tableau.
Chaque compte étant débité par le crédit d’un autre compte, on remplit ce tableau en inscrivant le
montant de chaque couple des comptes dans une case de croissement.
Les totaux verticaux représentent les totaux des comptes crédités dans les journaux auxiliaires et les
totaux horizontaux, les totaux des comptes débités. Le tableau d’une balance carrée se présente comme
suit :
Balance carrée
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Sur base des totaux horizontaux et verticaux, on passe une seule écriture au journal général de toutes
Comptes crédités 701 5882 Vir 5881 585 571 521 411 401 Totaux des
Ventes int. Ventes Vir. int Virements Caisse Banques Clients Fournisseurs débits
au compt. Achats au des fonds
Compte débites comptant
401 Fournisseurs 31.000 I
571 Caisse L
les opérations enregistrées dans tous les journaux auxiliaires. Pour se faire tous les comptes figurant
dans la balance sont repris une seule fois dans ce journal et débités et crédités des totaux qui les
concernent, ce qui permet l’établissement rapide du grand- livre et de la balance de vérification.
N°Cpts D C
401 Fournisseurs I H
411 Clients J G
521 Banque K F
571 Caisse E L
585 Virement des fonds D D
5881 Virements internes achats au comptant C C
5882 Virements internes ventes au comptant B B
601 Achats M -
605 Autres achats N -
611 Transport sur achats O -
62 Services extérieurs A p
63 Services extérieurs B Q
701 Ventes A
Centralisation des livres auxiliaires -
k
Exemple 1 : Supposons que dans le journal auxiliaire Achats le compte 601 est débité de 85.000 Fc, le
compte 611 est de 2.400 Fc, le compte 625 est de 1.200 Fc, le compte 4094 est de 15.000 Fc, par le
crédit du compte 401 pour 103.600 Fc et du compte 77 pour 1.650 FC.
La balance carrée sera remplie comme suit :
N° 77 401
601 1.650 83.350
611 2.400
11
625 1.200
4094 15.000
1.650 101.950
Exemple 1 : Supposons que cette opération a été faite au comptant. Enregistrez ces données chiffrées
dans la balance carré
Exemple 2 : Dans le journal auxiliaire vente au comptant
Le montant des ventes au comptant s’élève à 68.040 Fc, l’escompte accordé :1.260 Fc.
Enregistrez ces éléments dans la balance carrée
Exemple 3 : Supposons que cette vente a été réalisée à crédit pour 61.740 Fc , que l’escompte accordé
s’ élève 7.320 Fc, les frais de vente facturés s’ élèvent à 12.500 Fc, les emballages consignés à 19.500
Fc. Enregistrez ces éléments dans la balance carrée sachant que la TVA est de 10%.
J.A. Bq recettes
Pièces
Bilan Journal GR-L BV Bilan
justificat J.A. Bq dép
d’ouverture central Central final
ives
J.A. Achats
B.V
J.A. Ventes
fournis
J.A. op diverses
Gr-L Gr-L
fourn clients
b) La comptabilité synthétique
Ce nombre dépend d’une entreprise à l’autre selon le type et la dimension de l’entreprise. En principe
on affecte un journal auxiliaire à chaque compte principal fréquemment mouvementé et un journal des
opérations diverses aux autres qui ne le sont pas.
Pour permettre la division et l’exécution rapide du travail comptable, chaque journal auxiliaire est
dédoublé en deux journaux auxiliaires débit et crédit. Dans une entreprise commerciale, on trouve
généralement les journaux suivants.
1°) Journal auxiliaire caisse recettes
2°) Journal auxiliaire caisse dépenses
3°) Journal auxiliaire banque recettes
4°) Journal auxiliaire banque dépenses
5°) Journal auxiliaire des achats au comptant
6°) Journal auxiliaire des achats à crédit
7°) Journal auxiliaire des ventes au comptant
8°) Journal auxiliaire des ventes à crédit
9°) Journal auxiliaire des effets à recevoir (entrées)
10°) Journal auxiliaire des effets à recevoir (sorties)
11°) Journal auxiliaire des effets à payer (entrées)
12°) Journal auxiliaire des effets à payer (sorties)
13°) Journal auxiliaire des opérations diverses
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Il est à noter que les fiches de stocks peuvent être utilisées comme livres auxiliaires pour permettre
l’enregistrement au journal général des sorties pour la vente au coût d’achat ou de production. Mais on
peut se contenter des les enregistrer dans le journal des opérations diverses.
De même le livre de paie ou la feuille de paie récapitulative peut jouer le rôle de journal auxiliaire
pour passer au journal central l’écriture d’établissement des salaires ou si tel n’est pas le cas, on se
contente d’enregistrer ce calcul dans le journal des opérations diverses.
Un journal auxiliaire est un tableau à plusieurs colonnes comprenant celles des comptes à débiter et
celles des comptes à créditer. Par exemple, celui du compte 521 Banques dépenses peut se présenter
comme suit :
Dans chaque journal auxiliaire, on prévoit une colonne « divers du coté des comptes à débiter et du
coté des comptes à crédite pour enregistrer des opérations exceptionnelles ou rares, c'est-à-dire celles
intéressant certains comptes non fréquemment mouvementés, par exemple l’acquisition d’un
immeuble payé par chèque bancaire, paiement d’une dette en devises à un taux de change favorable
(d’où la présence dans ce journal des comptes 231 et 776).
Il est à noter que dans un journal auxiliaire, le compte principal est souvent accompagné des comptes
satellites. Par exemple le compte principal 701 Ventes sera accompagné des comptes 4194 Clients
créances sur emballages et matériel consignés, 443 Etat TVA facturée, 781 Transfert des charges d’
exploitation, comme le montant d’une facture de vente est souvent augmenté du prix des emballages
consignés, de la TVA, des frais de transports, d’assurance et autres, facturés aux clients.
Un autre exemple, le compte principal 521 Banques (à débiter) sera accompagné des comptes
accessoires qui enregistrent respectivement l’escompte, la commission bancaire et la TVA, retenus
sur un effet escompté (voir le journal auxiliaire banque recettes dans l’exercice d’application résolu.)
Rappelons que les opérations intéressant les comptes de l’entreprise non fréquemment mouvementés
sont enregistrés dans le journal des opérations diverses qui peut se présenter sous la forme d’un
tableau comprenant les comptes à créditer à droite et les comptes à débiter à gauche, les libellés au
milieu.
Il convient de faire remarquer qu’au lieu d’un journal sous forme d’un tableau, les opérations
intéressant les comptes non fréquemment mouvements d’une entreprise peuvent tout simplement être
enregistrées dans le journal central.
Lorsque le tracé des journaux auxiliaires ne comporte pas plusieurs colonnes de dépouillement (cas
d’un tracé à deux ou trois colonnes seulement), il faudrait avant toute centralisation établir une feuille
de dépouillement pour chaque journal auxiliaire. Celle-ci permet de rédiger facilement les articles
récapitulatifs du journal général. En effet, on peut par exemple se contenter de présenter le journal
auxiliaire Caisse dépenses de la manière suivante :
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Tableau de dépouillement
Dates Libellés 601 611 605 422 Total
15/01 Achats au comptant 85.000 15.000 - - 100.000
20/01 Achat carburant - - 20.000 - 20.000
25/01 Achat au comptant 95.000 20.000 - - 115.000
30/01 Facture SNEL - - 8.200 - 8.200
30/01 Facture REGIDES0 - - 5.400 - 5.400
30/01 Rémunération due - - - 15.000 15.000
18.000 35.000 33.600 15.000 263.600
Dans le journal général, ou va débiter tous ces comptes chacun pour le total correspondant, par le
crédit du compte 57 pour 242.100 Fe et du compte 77 pour 21.500 Fc.
5) Utilisation du compte 58 Virements internes
Ce compte est utilisé dans le système centralisateur pour éviter la répétition, d’une même écriture au
journal général, lorsqu’une opération concerne deux journaux auxiliaires à la fois. Le plan OHADA
subdivise ce compte comme suit :
585 Virements de fonds, compte utilisé dans les journaux auxiliaires caisse et banque
588 Autres virements internes que l’on peut décomposer de la manière suivante :
5881 Virements internes achats au comptant, utilisé dans les journaux auxiliaires Achats au comptant
et Caisse ou Banque dépenses.
5882 Virements internes ventes au comptant, dans les journaux auxiliaires ventes au comptant et
Caisse ou Banque recettes
5883 Effets en recettes, dans les journaux auxiliaires Effets à recevoir (sorties) et caisse recettes
5884 Effets payés, dans les journaux auxiliaires Effets à payer (sorties) et Caisse ou Banque dépenses
5885 Effets négociés, dans les journaux auxiliaires Banque recettes et Effets à recevoir (sorties)
5886 Effets domiciles, dans les journaux auxiliaires Banque (indiquée) et Effets à recevoir (sorties)
Dans le journal auxiliaire caisse recettes, le compte 57 sera débité de 50.000 Fc et le compte 521
crédité de cette même somme.
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Dans le journal auxiliaire banque dépenses on va également débiter le compte 57 et créditer le compte
521 de 50.000 Fc
A la fin de la période, au moment de la centralisation des opérations du journal auxiliaire caisse
recettes dans le journal général, on va débiter le compte 57 et créditer le compte 52 pour 50.000 Fc et
répéter cette même écriture au moment de la centralisation des opérations du journal auxiliaire banque
dépenses.
Pour éviter cette répétition, on ouvre dans chaque journal auxiliaire le compte 585 Virement de fonds
et les écritures de centralisation de deux journaux auxiliaires se passeront de la manière suivante
Dans le journal central, le compte 585 est débité et crédité de 50.000 Fc et est soldé. L’écriture de
retrait de fonds n’est passée qu’une seule dans ce journal.
Il est à noter qu’en comptabilité analytique d’exploitation, dans une entreprise qui tient sa comptabilité
en système centralisateur, le compte 991 liaisons internes propres à un même établissement est
également utilisé dan le but d’éviter la répétition d’une même écriture deux fois au journal central.
Exemple : Supposons qu’au cours d’une période 5.200 Kg de matières premières sont sortis pour la
fabrication à un coût d’achat de sortie de 150.000 Fc.
Pour éviter la répétition de l’écriture d’utilisation des matières premières au journal central, on va
passer les écritures comme suit :
Dans le journal auxiliaire matières premières, on va débiter le compte 991 par le crédit du compte
9532 de 150.000 Fc
Dans le journal auxiliaire fabrication, on va débiter le compte 942 CP, par le crédit du compte 991 de
150.000 Fc
Dans le journal central, le compte 991 sera débité et ensuite crédité de 150.000 Fc il est soldé et il reste
l’écriture d’utilisation des matières premières : 942 CP à 9532 IPMP : 150.000 Fc laquelle est ainsi
passé une seule fois.
6) Le centralisateur
C’est un tableau utilisé dans le système centralisateur pour permettre de faire rapidement la
centralisation dans le journal et dans les grands livres centraux et d’établir rapidement, la balance de
vérification.
Les colonnes des journaux auxiliaires à gauche enregistrement les totaux au débit des comptes dans les
journaux auxiliaires et scelles à droit, les totaux au crédit des comptes dans ces livres.
Les additions verticales donnent les totaux des journaux auxiliaires et les additions horizontales les
sommes au débit et au crédit des comptes, compte tenu de leurs totaux précédents et qui permettent
d’établir très rapidement le grand livre central et la balance de vérification.
Il n’y a pas d’erreur dans la comptabilité, lorsque par deux à deux, les totaux des colonnes à gauches
correspondent aux totaux de colonnes à droite. Le livre centralisateur se présente comme suit
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Centralisateur
Totaux Journaux Total des Intitulé Soldes Total des Journaux auxiliaires Totaux
précédents débits crédits précédents
Caisse Banque Achat Vente Op div FPR D C Caisse Banque Achat Ventes Op v PPR
101Capital 300.000 300.000 300.000
11 Réserves 80.000 80.000 80.000
120.000 45.000 120.000 231 Bât. adm. et commer 120.000
95.000 140.000 2441 Mat de bureau 140.000
2831 Am s/Bât. adm et c.
2844 Am. s/mat de bur.
150.000 200.000 350.000 31 Marchandises 160.000 190.000
401 Fournisseurs
411 Clients
521 Banque
571 Caisse
6031 Var .des stocks
605 Autres achats
61
62
63
701 Ventes
A B C D E F H B C D R F H A
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1°) Comme dans le système des livres auxiliaires, la scission du journal unique en plusieurs journaux
auxiliaires permet la division du travail puisque plusieurs employés peuvent s’occuper de la tenue de
la comptabilité analytique, c'est-à-dire des journaux spécialisées.
2°) Dans ce système, le nombre des reports dans les livres centraux est très réduit puis que seuls les
totaux des comptes de chaque journal auxiliaire sont reportés et non les chiffres de chaque opération.
3°) Ces deux avantages permettent une exécution rapide du travail comptable
4°) Chaque journal auxiliaire constitue une source d’informations intéressantes qui indiquent
l’importance des achats, des ventes, des créances, des charges et pertes, etc.
5°) Enfin le système centralisateur comporte moins de reports comme la centralisation n’est effectuée
que périodiquement, généralement chaque mois, chaque trimestre.
Il s’agit des systèmes qui se caractérisent par le fait qu’ils n’ utilisent pas le livre journal unique ou les
livres divisionnaires pour un enregistrement chronologique des opérations lesquelles le sont
directement dans les comptes du grand livre, après un classement préalable des pièces comptables
pour accélérer ces inscriptions.
Ceux- ci présentent l’avantage de permettre une exécution rapide du travail comptable et comprennent
notamment le système des bordereaux d’opérations, le système des Vouchers et le système des fiches
d’opérations.
3°) Bordereau des dépenses par caisse (carburant consommé : 605 à 57)
1°) Bordereaux des achats à crédits compte tenu des comptes satellites
Dans le grand livre, les comptes 601, 611, 624 et 4094 sont respectivement débités de 364.000 Fc,
38.500 F, 16.200 FC, 47.200 FC et les comptes 401 et 77 crédités respectivement de 444.780 Fc et de
10.920 FC.
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2°) Bordereau des ventes à crédit compte tenu des comptes satellites
Dans le grand livre le compte 521 ou 57 sera débité de 646.800 Fc, le compte 67 et 13.200FC et le
compte 41 crédité de 660.000 FC.
Dans le grand livre, le compte 401 sera débité de 386.000 Fc et le comptes 521 ou 57 et 77 crédités
respectivement de 374.420 FC et 11.580 FC.
Chaque voucher comporte un état récapitulatif des pièces par compte débité et crédité. En fin de mois,
ces vouchers sont totalisés et les totaux obtenus sont portés au journal général et au grand livre
général, au débit et au crédit de chaque compte, comme dans le système centralisateur.
Exemple : Supposons qu’à la fin d’un mois, le voucher financier de caisse contient les pièces
justificatives suivantes :
1°) Facture n°15. Vente au comptant 50.000 FC
2°) Reçu n° 23. Paiement d’un client 60.000 FC
3°) Bon de dépense n°08. Paiement facture SNCC 12.000 FC
4°) Bon de versement n°03. Recettes louage camion 10.000 FC
20
Pour chaque opération le comptable tient une fiche sur laquelle il inscrit le numéro de la pièce
justificative, la date, le compte débité, le compte crédité et la somme.
Les opérations complexes sont décomposées en plusieurs fiches, chaque fiche ne comportant en
principe qu’un compte débité et un compte crédité.
Les fiches sont classées par type d’écriture et à la fin, celles-ci sont totalisées pour reporter au grand
livre généra les sommes obtenues.
1. Ecriture d’achat au comptant plus comptes satellites (paiement par caisse : 601, 611, 4094 à
571, 77)
2. Ecriture d’achat au comptant (paiement par banque)
3. Ecriture d’achat à crédit plus comptes accessoires (601/2/4, 611, 4094 à 401, 77)
4. Ecriture de mise en stock (31/2/4 à 601/2/4, 611)
5. Ecriture d’entrée en stock des emballages des fournisseurs (33521 à 33523)
6. Ecriture de remise des emballages des fournisseurs (33523 à 33521))
7. Ecriture de vente au comptant plus comptes satellites (encaissement en espèces : (41, 67 à 701
à 4194, 443 à 781)
8. Ecriture de vente au comptant (encaissement par banque 521, 67 à 701/2/3/4/5/6/7, 4194, 443,
781)
9. Ecriture de vente à crédit (411,67 à 701/2/3/4/5/6/7, 4194, 443, 781)
10. Ecriture des sorties pour la vente au prix d’achat (6031 à 31, 73 à 34/5/6/7)
11. Ecriture de sortie des emballages au prix d’achat (33522 à 33521)
12. Ecriture de retour des emballages consignés au prix de consignation (4194 à 411,7074)
13. Ecriture de retour des emballages au prix d’achat (33521 à 33522)
14. Ecriture de paiement des clients (encaissement en espèces 571,67 à 411)
15. Ecriture de paiement des clients (encaissement par banque 521, 67 à 411)
16. Ecriture de paiement des fournisseurs par caisse (401 à 571,77)
17. Ecriture de paiement des fournisseurs par banque (401 à 521, 77)
18. Ecriture de paiement des charges par caisse (605, 61, 62, 63, 64, 65 --, 67 à 571)
19. Ecriture de paiement des charges par banque (605, 61, 62, 63,63, 65, 66, 67 à 521)
20. Ecriture d’établissement et de paiement des salaires (66 à 421, 422, 431, 4472)
21. Ecritures de redressement et de régularisation
Exercice d’application
22
N°cpts Intitulés D C Sd Sc
a) Actif
231 Bâtiments adm. et commerc. 180.000 - 180.000
2831 Amortis. sur 231 - 62.250 - 62.250
244 Matériels de bureau 150.000 - 150.000 -
2844 Amortis s/matériels de bureau 73.750 - 73.750
31 Marchandise 1.290.000 950.000 340.000 -
35332 Emballages récupérables 66.000 - 66.000 -
411 Clients ordinaires 260.000 90.000 170.000 -
412 Effets à recevoir 150.000 - 150.000 -
4231 Opposition 5.000 15.000 10.000 -
521 Banque 144.910 90.000 54.910 -
571 Caisse 230.000 110.000 120.000 -
2.495.910 1.391.000 1.240.910 136.000
b) Passif
101 Capital - 471.000 - 471.000
11 Réserves - 108.750 - 108.750
401 Fournisseurs ordinaires 57.000 262.000 - 205.000
431 INSS - 850 - 850
444 Etat - 6.400 - 6.400
01/12 : - Paiement par caisse de trois mois de loyer : 6.000 Fc. TVA non récupérable : 10%
- Paiement par chèque bancaire d’une prime d’assurance : 1.800 Fc. TVA : 10%.
- 02/12 : Paiement par caisse et pour le compte du client A les frais suivants :
- Transport sur vente : 7.850 FC
- Assurance transport : 2.500 FC
- Carburant consommé : 3.500 FC : TVA : 10%
23
Marchandises 120.000 FC
Escompte 2% -2.400 FC
Net commercial 117.600 FC
Transport sur vente 7.850 FC
Assurance transport 2.500 FC
Emballage consignés 20.000 FC
TVA 10% sur (117.600 + 20.000)Fc 13.760 FC
Total à payer 161.710 FC
NB : Le coût d’achat des marchandises est de 96.000 FC et le prix de reprise des emballages de
18.000FC
Marchandises 63.000 FC
Escompte 2% - 1.260 FC
Net financier 61.740 FC
TVA 10% sur 61.740 FC 6.174 FC
Total à payer 67.914 FC
Marchandises 55.000 FC
Escompte 3% - 1.650 FC
Net financier 53.350 FC
Transport sur achats 1.500 FC
Manutention 800 FC
Emballages consignés 9.800 FC
TVA sur (53.350 + 9.800)FC 6.315 FC
Total à payer 71.765 FC
Marchandises 98.000 Fc
Escompte 2% - 1.960 Fc
Net financier 96.040 Fc
Transport sur vente 7.000 Fc
Assurance transport 1.000 Fc
Manutention 500 Fc
Emballages consignés 20.000 Fc :
TVA :10% de( 96.040 + 29.000)Fc 11.604 Fc
Total à payer 135.144 Fc
NB : Le coût d’achat est de 78.400 FC, le prix de reprise des emballages est de 18.000 FC. TVA : 10%
15/12 : Notre traite sur le client A (voir facture de vente à crédit du 04/12)
- Retour des emballages consignés (voir facture de vente à crédit de la même date)
17/12 : Paiement d’un fournisseur par virement bancaire 55.000 Fc sous escomptes de 3%
- Nous remettons les emballages du fournisseur (voir facture d’achat au comptant du 07/12)
20/12 : - Avances sur salaires accordés : 1.200 Fc
- Opposition : 10.000 FC (à retenir en 5 tranches à partir du mois de janvier 2005
- Paiement d’un client : 150.000 FC, sous escompte de 2%
22/12 : - Encaissement de 5.400 Fc, recettes de louage d’un camion
- Le fournisseur y tire une lettre de change sur nous (voir facture d’achat à crédit du 09/12)
23/12 : Frais à payer : Transport sur vente : 5.000 Fc
Assurance transport : 1.200 Fc
Marchandises 85.500 Fc
Rabais 500 Fc
Escompte 2% S/85.000 Fc 1.700 Fc
Réductions totales = 2.200 Fc -2.200 Fc
Net financier 83.300 Fc
Transport sur vente 5.000 Fc
Assurance transport 1.200 Fc
Emballages consignés 17.000 Fc
TVA : 10% de (83.300 + 17.000) Fc 10.030 Fc.
Total à payer 116.530 Fc
NB : Le coût d’achat des marchandises est de 69.000 Fc, le prix de reprise des emballages est de
15.000 Fc. TVA : 10%.
31/12 : La feuille de paie récapitulative du mois de décembre dégage les totaux suivants :
Travaux demandés :
J.A. Caisse-recettes
J.A Caisse-dépenses
Date Libellés Comptes crédités Comptes débités
571 773 585 5881 605 61 622 625 445 Divers N°
01/12 Loyer payé 6.600 6.600
02/12 - Transp ; sur vente 7.850 7.850
- Assurance 2.500
- Carburant cons. 3.500 3.500 350
422
27
4. Ecritures de centralisation
Mise en stocks
Du point de vue des procédés et des machines comptables utilisées dans un passé décent et ceux
utilisés encore aujourd’hui on distingue comptabilité à report, la comptabilité à décalque, la
comptabilité par cartes perforées et la comptabilité par l’ordinateur.
Dans ces procédés les machines comptables remplissent trois fonction à savoir, la fonction de calcul,
la fonction de programmation et la fonction d’impression.
Il est à noter que la première fonction fut l’objet de la mécanisation par Pascal en 1642 et la troisième
par Remington en 1870. De ces deux mécanisations et née la machine comptable.
1. La comptabilité à report
C’est celle dont le fonctionnement à déjà été étudié dans les systèmes classiques, journal grand livre et
systèmes à journaux multiples.
Rappelons que dans ces systèmes, les opérations économiques et financières sont enregistrées dans le
livre journal ou dans les journaux auxiliaires sur base des pièces justificatives.
Les chiffres du journal unique sont reportés dans les comptes du grand livre général et dan les grand
livres particuliers (clients et fournisseurs). Ceux des journaux auxiliaires sont reportés périodiquement
dans le grand livre central et ceux des grands livres reportés dans les balances de vérification et ceux
de la balance finale, dans le tableau de formation du résultat (ou compte de résultat) et dans le bilan de
fin d’exercice ou bilan d’exploitation. Il est à noter que les différents reports se font séparément.
2. La comptabilité à décalque
La comptabilité à décalque était un procédé matériel qui permettrait l’enregistrement simultané d’ne
écriture au journal, sur les comptes du grand livre et éventuellement sur d’autres éléments comptables.
En d’autres termes, ce procédé à décalque permettait de transcrite simultanément une même
inscription sur plusieurs feuilles superposées. Ce résultat était obtenu ; par l’interposition d’un ou de
plusieurs feuilles de papier carbone soit par l’emploi de document qui étaient eux-mêmes carbonés au
verso.
Ce système a été rendu possible par deux faits ci après :
1°) le remplacement des journaux et des comptes tenus dans des livres à relieurs par ceux tenus sur
feuilles indépendantes ou mobiles.
2°) l’invention du papier carbone
Il est à noter que la comptabilité par décalque pouvait être réalisée à la main (décalque manuel) ou à
la machine (décalque mécanique).
➢ Le décalque manuel
Celui-ci nécessitait l’utilisation d’une tablette munie d’un dispositif de serrage des documents.
Ce dispositif comprenait notamment une réglette qui fixait le journal et sur lequel boutait le feuille de
compte mobile et qui permettait ainsi un réglage latéral pour obtenir la concordance des colonnes du
journal et du compte.
Le réglage vertical permettant la concordance des lignes était réalisée par le dépassement du journal
qui laissait apparaitre la dernière ligne de l’écriture précédente. L’inconvénient du décalque manuel
résidait dans le nombre limite de document à superposer.
➢ Le décalque mécanique
34
La comptabilité par décalque pouvait être réalisée d’une façon mécanique au moyen de machine à
écrire électriques ou de machine comptables qui étaient une combinaison de machines à écrire et de
machines à calculer.
Ces machines étaient pourvues d’un dispositifs qui permettait de libérer le compte inséré tout en
maintenant le journal pour insérer dans la machine un autre compte, d’un dispositif de répérage latéral
et vertical et d’un tabulateur décimal (sur les machines électriques) et des totalisateurs (sur les
machines comptables).
C’était un procédé matériel dans lequel les données des pièces justificatives étaient inscrites sur des
cartes par perforation suivant un code préétablit et étaient soumises là un traitement automatique pour
en tirer le maximum d’information nécessaires à la gestion de l’entreprise.
Une carte comportait de 80 à 90 colonnes pour inscrire un chiffre il suffisait de perforer ce chiffre dans
la colonne choisie et pour un lettre il fallait deux perforations.
Par exemple perforation 12 et 1 = A, 12 et 2 =B, 11 et 4 = N etc ce procédé nécessitait les machines
suivantes :
1°) la perforatrice électronique, une machine qui transformait les données des pièces justificatives en
perforations par un opérateur qui actionnait les touches du clavier comme un dactylographe,
2°) la vérificatrice électronique, une machine qui se présentai comme perforatrice mais à la différence
avec cette dernière que les poinçons de la première était émoussés et ne pouvaient pas perforer les
cartes.
L’opération de vérification consistait à faire passer dans cette machine les cartes perforés et à
actionner les touches du clavier comme un dactylographe. A chaque frappe, la carte avance d’une
colonne, un signe que la perforation faite correspondre au chiffre ou à la lettre perforée. Si ce n’était
pas le cas la carte bloquait, ce qui indiquait une erreur qui nécessitait de recommencer la perforation
de cette carte.
3°) la trieuse électronique, une machine dont la fonction était de classer d’une manière automatique les
cartes perforées en fonction de critères imposés (de date, de numéro, d’un compte ou d’un livre en vue
de l’impression des états comptables.
4. Utilisation de l’ordinateur
1°) historique
Depuis cette époque, l’évolution technique a été d’une telle rapidité que différents modèles qui
apparaissaient comme étant de très haute performance ont été rapidement supplantés par des
nombreux matériels plus puissants, d’un volume plus réduit plus rapides et surtout plus fiables, c'est-à-
dire apportant plus de sécurité.
Les étapes de cette évolution ont été caractérisées dans le langage courant par le terme de
« générations d’ordinateurs).
Les ordinateurs de première génération étaient à base de lampes (1951-1957). Ceux de deuxième
génération, à base de transition (et de mémoires en ferrites 1958-1964). Ceux de troisième génération
sont également à base de transistor, mais en circuits intégrés (1964)
A la différence avec les générations précédentes, la troisième génération se caractérise par :
- Une technologie basée sur le miniaturisation
- Une possibilité de réaliser simultanément des travaux différents
- Par un abaissement considérables des temps de traitement qui différent de ceux de troisième
Génération par l’accroissement de la vitesse de traitement des données et une plus grande capacité de
stockage des informations.
2°) Définition
L’ordinateur est une machine capable de traiter d’une manière automatique les informations reçues de
restituer sous diverses formes les résultats du traitement.
En comptabilité cette machine présente un grand avantage de résoudre efficacement le problème de
rapports des chiffres.
3°) les organes d’un ordinateur
Ceux-ci comprennent :
- Les organes d’entrées qui reçoivent les données de l’extérieur ; le clavier de machine à écrire,
les lecteurs de caractères magnétiques sur desquelles et flasheurs ;
- Une mémoire centrale qui enregistre l’information, la conserve, la restitue ou la supprime
- Un organe de calcul ;
- Les circuits de commande qui ont pour mission la conduite des calculs et des opérations
- Les organes de sortie : l’imprimante, les supports magnétiques qui restituent l’information
après traitement.
Ce travail de saisie sera sensiblement réduit si les pièces justificatives d’origine interne sont établies
directement sur un ordinateur relié à un autre devant élaborer tous les travaux comptables.
Le problème demeure pour les pièces externe, imprimés ou manuscrites, il convient de faire remarquer
que les recherches sont en cours pour résoudre d’une manière général cette difficulté de saisie des
informations.
Dans ce contexte, il y a lieu de mentionner l’invention du scanner, une machine qui permet la saisie et
l’impression d’un texte imprimé. Il reste le problème des documents manuscrits que l’on chercher à
faire saisir et reproduire par l’ordinateur, il parait que les efforts sont accomplis dans ce sens mais que
l’on se bute à une difficulté, celle due à la différence des écritures manuscrits que cette machine doit
être capable de lire.
Le concept de « normalisation » dérive de l’adjectif « normal » qui provient du mot latin « norma »,
qui signifie « règle ». Ce référant à cette conception, l’AFNOR (Association française de
normalisation) définit le mot « normaliser » comme le fait d’établir des règles.
Cet adjectif se dit de quelque chose qui est conforme aux règles établies, à la coutume, la tradition, qui
est fait de la même manière ou habituelle.
Il est à noter que la terminologie de normalisation correspond à celle anglaise de standardisation et qui
consiste à élaborer les règles générales permettant la résolution des problèmes répétitifs tels que : la
fabrication d’un produit qui exige le respect de norme de fabrication, l’établissement des états
financiers au 31 décembre qui exige le respect des certains principes et règles comptables ainsi que de
modèle de présentation de ces documentations, l’élaboration des statistiques, d’indices de prix etc.
Celle-ci est d’une grande importante dans l’industrie car elle permet l’utilisation des pièces fabriquées
par des entreprises différentes lesquelles doivent pour cela respecter les normes des fabrications
internationales.
C’est ainsi par exemple que les cartes SIM et le flash de différente maison sont utilisables sur les
ordinateurs des marques différentes. Dans le cadre de ce cours il s’agit d’étudier la normalisation qui
concerne la tenue de la comptabilité.
Nous allons nous contenter de donner trois définitions :
1. Pour André Brunet
La normalisation comptable concerne la tenue de la comptabilité. Pour André Brunet, président de la
commission de normalisation comptable française, celle-ci est l’ensemble des règles plus ou moins
complexes, appliquées relevant ou non d’une même profession.
Ces règles régissent, sur des bases uniformes, de la comptabilité de l’ensemble entreprise concernées,
du calcul de leurs coûts de revient, ou de la présentation de leurs états financier, etc.
1
Marcel Dobill, comptabilité OHADA, tome I, comptabilité générale, éditions Karthala et AECC, 2008, p102
38
L’étude de la normalisation comptable dans les différents pays révèle que celle-ci est réalisées suivant
deux approches soit moniste soit dualiste.
1°) L’approche moniste
Dans cette approche, il n’y a qu’un seul système comptable comprenant les comptes de la comptabilité
générale et de calcul des coûts, un seul système qui permet de suivre en continu toutes les opérations
en se basant sur le système de l’inventaire permanent.
Celle-ci détermine la comptabilité moniste du premier plan allemand se Schmalenbach de 1927, du
plan Blairon de 1921 en Belgique, des plans actuels russe, chinois, vietnamien et de la comptabilité
anglo-saxonne en général.
2°) L’approche dualiste
Cette approche est marquée par la scission de la comptabilité en deux parties pouvant toutes les deux
donner le même résultat comptable à savoir la comptabilité générale et la comptabilité analytique
d’exploitation.
Cette approche détermine une comptabilité dualiste qui se retrouve dans les plans actuels belge,
espagnol, français, portugais et dans ceux des anciennes colonies de ces pays.
3°) la présentation des documents comptables de synthèse sous un même forme facilite
l’analyse par les banquiers et les fournisseurs de la situation financière des entreprises demanderesse
des crédits la décision d’accepter au de refuser ces demandes
4°) cette présentation permet aux associés de lire et de comprendre facilement les
documents de n’importe quelle entreprise et dans laquelle ils ont des intérêts et de contrôler la gestion
de ces entreprises grâce à un classement rationnel des comptes des bilans et de gestion que la
normalisation comptable comporte.
5°) il convient également d’ajouter que la normalisation comptable constitue d’une
certaine manière un facteur stabilisation économique dans la mesure où, en imposant les mêmes règles
d’évaluation, de constitution des amortissements et des provisions et de comptabilisation, la
normalisation permet la détermination des coûts de revient des entreprises et la fixation des prix de
vente sur des bases saines et la fixation de prix de vente et d’éviter les pratiques de loyales
susceptibles de créer une instabilité sur le marché et d’éviter les pratiques déloyales susceptibles de
créer une instabilité sur le marché.
D’où l’importance des guides professionnelles qui cherchent à éviter la concurrence (déloyale) entre
les entreprises appartenant à une même profession, en fixant de commun accord les règles
déontologiques à respecter.
6°) enfin, il convient de noter que la normalisation comptable constitue un facteur
d’enrichissement intellectuel pour tous ceux qui sont appelés à l’utiliser dans la mesure où comportant
un nouveau langage comptable, elle nécessite l’étude de ce langage ainsi que de tous les autres
facteurs imposés en vue de l’uniformisation des comptables de toutes les entreprises.
Il est à noter que l’Allemagne occupe aujourd’hui une position particulière puisque, bien qu’ayant été
à l’origine de l’idée de la pratique des pans nationaux obligatoires, au lendemain de la deuxième
guerre mondiale, les autorités allemands ont abandonné le principe du plan national.
a) L’école anglo-saxonne
Formée par l’angleterre, les Etats unis et tous les pays déjà cités qui ont subis l’influence des ces deux
pays, cette école se caractérise par :
1°) l’absence d’un plan comptable général qui témoigne du souci de respecter à tout
prix les principes du libéralisme
2°) le rôle important joué par les associations professionnelles, les chefs d’entreprises
et les banques dans la définition des principes de comptabilisation, la réalisation des études relatives à
la normalisation comptable et à l’élaboration des guides professionnels qui sont très nombreux en
application.
3°) l’existence d’une certaine réglementation qui se limite à exiger la présentation sous
une même forme les documents comptables de synthèse.
4°) l’importance accordée à la consolidation des comptes.
b) L’école sovieto-communiste
Celle-ci était formée par l’ex union soviétique ainsi que tous les anciens pays du bloc socialiste.
Rappelons que dans ce pays, la normalisation avait été réalisé d’en haut comme dans le cas d’un plan
économique général.
Caractéristiques de cette école
1°) L’existence d’un plan comptable général corollaire du plan économique, c'est-à-dire
un ensemble de règles rigides fixée par l’Etat
2°) L’importance accordée à la technique en tant qu’outil de la planification économique
et du contrôle des entreprises
Il est à noter que le chef comptable est le troisième personnage de l’entreprise après le
directeur général et l’ingénieur en chef.
3°) La standardisation rigoureuse des comptabilités et l’application généralisée du coût
standard des matières premières de toutes les entreprises et des heures de travail fixés par l’Etat.
4°) Dans la comptabilité des pays qui formaient cette école, l’actif du bilan ne comprenait
pas :
- Les éléments incorporels (fonds de commerce ou goodwill en anglais), car les
entreprises ne s’achetaient pas, ne se vendaient pas celles-ci étant propriété de l’Etat
- Les éléments naturels tels que les terrains et les mines considérés également comme propriété
de l’Etat
Maintenant que ces pays se sont convertis au capitalisme, ces éléments figurent à lactif des bilans et
leurs entreprises.
c) L’école frano-germanique
Celle-ci regroupe notamment l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, les
pays scandinaves ainsi que les anciennes colonies françaises, espagnoles et portugaises.
Dans tous ces papys la normalisation comptable se caractérise notamment par :
1°) L’existence d’un service national qui a élaboré le plan comptable général et qui est chargé
de sa modification éventuelle.
2°) L’existence d’un plan comptable général codifié
3°) L’existence des lois et réglementations adoptant et imposant le plan comptable général à
toutes les entreprises
41
Il est à noter qu’avec la création de la communauté économique européenne, s’est fait sentir le besoin
de la normalisation de la comptabilité de tous les pays membres de la communauté (= normalisation
régionale).
C’est ainsi que rappelons le en vertu de la 4ème directive de la CEE les sociétés par actions, en
commandite par actions et les sociétés privées à responsabilité limitée de tous les pays membres de la
communauté européenne, sont tenus de présenter les documents comptables de synthèse de la même
manière.
Notons à titre informationnel que sur le plan fiscal, on cherche également à uniformiser les règles
fiscales relatives à la TVA, une uniformisation qui ne manquera pas d’avoir des implications sur la
normalisation comptable de chaque pays.
1. Historique et définition
Selon Michel C. Vaes le belge Paul Otlet peut être considéré comme le pionnier des plans comptables
généraux.
En effet, en 1901 cet auteur publia dans le bulletin de l’institut international de bibliographie, une
étude sur la classification rationnelle des comptes.
Dans cette étude, il divise les comptes en quatre catégories à savoir, les comptes de capital, des
valeurs, de tiers et les comptes de résultat qu’il repartit en groupes et sous groupes suivant la
classification préconisée par Melville Deway connue sous le nom de « classification décimale
universelle ou classification deway ».
En 1927, Eugène Schimalenbach fait paraitre à Leipzig en Allemagne un ouvrage de comptabilité
intitulé « Der Konterakmen » dans lequel il propose dix catégories de comptes subdivisés suivant la
classification décimale universelle.
Ce plan donnera naissance au plan militaire allemand d’organisation des comptes qui fut imposé à
toutes les entreprises du Reich par le décret du 11 Novembre 1937 du maréchal goerng. Ce plan
comprenait 10 classes des comptes numérotés de 0 à 9.
En France, le premier plan comptable général remonte à l’année 1947, lequel sera révisé en 1957 et
ensuite en 1977 et qui entrera en vigueur en 1982.
En Belgique, ce n’est qu’en 1976 qu’un arrêté royal du 08 octobre instituera une commission nationale
de normalisation comptable et obligera toutes les entreprises importantes à présenter leurs bilans et
leurs comptes de résultat suivant un schéma uniforme.
Cette commission va élaborer le plan comptable minimum en vigueur aujourd’hui et qui à déjà subi 4
modifications à savoir : par l’arrêté royal du 19 septembre 1983, du 06 novembre 1987, du 03 mars
1990 et du 30 décembre1991.
Ici en RDC, l’historique du plan comptable général remonte à l’année 1972 au cours de laquelle le
gouvernement décida de doter le pays d’un plan comptable général.
En 1973, fut institue le conseil permanent de la comptabilité au Zaïre dont le secrétariat s’occupera de
l’élaboration d’un plan comptable général qui sera adopté par ordonnance n°50/76/1976 et impose à
toutes les entreprises par l’ordonnance n°332/77 du 30 novembre 1977.
1°) Kinzonzi Moutikidu définit un plan comptable général comme un ensemble, un tout, présente sous
forme de documents, qui contient les dispositions visant l’uniformisation des comptabilités et l’aspect
doctrinal, a travers les principes généraux qu’il définit.
2°) Le conseil national de la comptabilité en France (CNCF) définit le plan comptable comme un
ensemble de règles, de procédures, de définitions et principes de recommandations rassemblées dans
un recueil.
3°) Quand à nous, nous préférons la définir comme étant un document élaboré par un service étatique
ou privé en vue de l’uniformisation des comptabilités de toutes les entreprises du pays ou d’une
catégorie d’entre elles, par l’imposition des principes généraux et des règles de comptabilisation,
d’une terminologie et de modèles des documents comptables de synthèse à respecter.
Ces modèles ont été également développés en Allemagne mais plus tardivement que des premiers,
vers 1930-1942 pour être ensuite développées dans d’autres pays notamment en France.
Ils s’appuient sur une organisation de la comptabilité de type dualiste, c'est-à-dire selon laquelle la
comptabilité des coûts est traité à part du reste de la comptabilité générale (ou financière). Il en résulte
que ces pans comptables distinguent deux grands types de classes : les classes de la comptabilité
générale (financière) et les classes de la comptabilité des coûts (analytiques).
Les classes de la comptabilité générale ont le plus souvent une triple caractéristique.
1°) elles sont agences non pas selon le principe du circuit (impossible à réaliser vue la mise à l’écart
des comptes des coûts), mais selon le principe dit « du bilan » ou mieux « des états de synthèse. On
distingue généralement les classes de comptes d’actif, de charges et de produits correspondant aux
états de synthèse utilisés en comptabilité générale ;
2°) elles fonctionnent selon le principe de l’inventaire intermittent
3°) elles sont obligatoirement tenues par les entreprises, la comptabilité générale constituant dans le
cadre de ces modèles dualistes, le cœur du dispositif de normalisation.
43
Les classes de la comptabilité des coûts ont des caractéristiques inverses de celles de la comptabilité
générale.
1. Elles sont agences selon le principe de circuit (mais un circuit incomplet du fait de la «
défection » des classes de la comptabilité générale
2. Elles fonctionnent sur base de l’inventaire permanent
3. Elles ne sont pas généralement pas obligatoires
En effet, l’objectif fondamental d’une conception dualiste est de laisser aux entreprises la maitrise de
la surveillance de la sphère de la production, l’Etat ou les groupes patronaux ne devant pas y mettre
leur nez.
Les plans comptables nationaux de type dualiste sont donc utilisés par des Etats qui désirent de
l’ouest, notamment en France, en Belgique, en espagnol et sur le continent africain dans les Etats les
avec la France.
L’Allemagne pratique aussi, mais à titre facultatif un modèle de plan de type dualiste, il s’agit de
l’IKR industrie Kinsternamen = plan comptable de l’industrie très proche du PCGF.
On considère généralement que l’exemple type d’un modèle de plan comptabilité de type dualiste nous
est donné par le plan comptable général français.
44
En grande Bretagne, il existe pas un plan comptable général imposé par l’Etat car dans ce pays, tous
les techniciens comptables et les utilisateurs des comptes (c'est-à-dire les entreprises) éprouvent de la
répugnance pour toute forme de normalisation réglementée.
Les progrès réalisés dans la voie d’une présentation plus rationnelle des comptes à mettre
essentiellement à l’actif des associations de techniciens comptables (les associations professionnelles)
et des associations des chefs d’entreprises.
Les experts comptables ont joué leur rôle dans l’élaboration des formes normalisées de comptabilité au
sein leurs groupements professionnels ou ordres « institutes » en anglais « notamment, institue
Charlerd Accounts in England and Wales près de 15.000 adhérent au début de 1980), l’institute of
clartered accounts of scotland (ecosse) ; plus de 5.000 adhèrent, la society of incoorparated acountings
and auditors : plus 8.000 adhèrent) et enfin l’institue of cost and works accountants, plus de trois mille
techniciens de la comptabilité des coûts et prix de revient.
Il est à noter qu’en grande bretagne et en Europe, ces associations jouissent d’un prestige considérable
qui s’explique par la fayon stricte dont leurs membres respectent les règles d’émntologiques de la
profession, par la fidélité qu’ils témoignent aux vertues d’indépendance et de compétence qui servent
de fondation a cette profession comptable.
Ces associations ont été consultées par l’administration lors de l’élaboration des réglementations
visant la normalisation de la comptabilité des entreprises et se sont associées à des initiatives,
comprenant l’intérêt d’une certaine normalisation pour leurs travaux et rationnaliser la formation de
leurs collaborateurs ou membres.
A l’actif des associations des chefs d’entreprises, deux exemples sont souvent cités à savoir :
1° Les modèles de système comptable uniforme publie en 1913 par l’association des maitres
imprimeurs
2°Le guide sur le « cost control » publie en 1954 par le « britab baper box association »
Il à noter que ce document peut être présenté sous forme de compte ou sous forme des listes, ce qui est
le cas dans la plupart d’entreprise.
Le bilan détaillé d’une entreprise anglaise se présente comme suit :Balance sheet (bilan) sous forme
des listes
Depuis les années 60, la forme la plus utilisée se présenté comme suit (2):
Fissed assets Notes
Intangible assets 10 52,10 £
Tangible assets 11 1327,70£
Investissements 12 70,80 £
1520,60£
Current assets
Stocks 13 553,00£
Debtors 14 346,90£
Investments 15 364,10£
Cash at bank an in hand - 10,90£
1.274,90 £
Creditors: Amount failing due within one year 16 -897,40£
Net current assets (= Working capital) 377,50£
Total assets less current liabilities (1520,60+377,50) 1.896,10£
Creditors: amount failing due after more than one year
Provisions for liabilities and charges 17 -385,00£
19 -27,90£
Net assets 1.485,20£
Capital and reserves
Called up share capital 20 259,50£
Share premium account 21 196,00£
Reveluation reserve 21 292,20£
Profit and lass account 21 730,90£
Share holders funds 1.478,60£
Toinority interest 6,60£
Total 1.485,20£
L’avantage de cette nouvelle forme de présentation est qu’elle met en évidence le fonds de roulement
ou le “working capital » qui est égal à la différence entre « Current assets et Current liabilities ».
En effet, compte tenu de l’existence des amortissements et des provisions cette forme verticale se
présente comme suit (3) :
2
J.R.Edwards and H.J. Machetts, Introduction to accounting, second edition, Paul Chapman Publushing Ltd, 144
Liverpool Road, London, 1995, pp3,4
47
Fixed assets
Fixed assets at cost (= Va) 34,00 £
Less: Accumulated depreciation -19,00 £
15,00 £
Current assets +12,90£
Stocks 12,00 £
Debtors 8,850 £
Less: Provision for doubt full debt -0,100 £
8,750 £ 8,75 £
Prepayment 0,50 £
Cash 1,00 £
22,25 £
Current Liabilities
Creditors 9,00 £
Accrual 0,35 £
9,35 £ -9,35 £
Working capital 12,90 £
Total assets less current liabilities 27,90 £
Il est à noter que lorsqu’il existe des dettes à plus d’un an, celles-ci soustraient de l’actif net après
déduction des dettes à CT, ce qui est le cas dans le modèle chiffré présenté précédemment.
3
J.R.Edward and H.J.Mellet, opcit, p 138
48
Statement of profits and loss (= compte de profit et pertes) sous forme de liste
4. Terminologie
Ce rôle remonte à l’année 1913 au cours de laquelle la réserve fédérale accorda aux 12 banques des
réserves fédérales l’autorisation de rescompter présenté par les banques affiliées aux 12 banques
Pour faciliter l’analyse financière des documents déposés, chacune des douze banques va imposer les
formules ou modèles de bilans et de comptes de pertes et profits.
Sans doute pour uniformiser les 12 modèles de présentation en 1918, la Réserve fédérale avec le
concours des associations des banquiers, d’experts comptables d’entreprises industrielles et
commerciales va publié une méthode d’établissement des états financiers.
Les associations professionnelles d’experts comptables ont contribué à la définition d’une (common
low », c'est-à-dire une loi commune non écrite mais acceptée par tous il s’agit des principes et
méthodes généralement d’admis, G.A.A.P = generaly accepted accounting principes.
Dans ces contextes il y a lieu de mentionné trois associations importantes à savoir :
1. L’américain institute of certified public accountants (AICPA = institut americain des
comptables publics assementés (ou d’experts comptables agrées)
2. La national association of accountants
51
2. Le rôle de l’Etat
Présentation du bilan
A l’actif la présentation est faite selon l’ordre de liquidité décroissante, tandis qu’au passif elle l’est
par ordre d’exigibilité décroissante.
53
Les postes sont spécifiés selon qu’ils concernent des sociétés de capitaux ou des sociétés de personnes
c'est-à-dire ce modèle comporte aussi bien les comptes des sociétés des capitaux, que des sociétés des
personnes et d’entreprises individuelles.
Passif
Effets à payer et créditeurs
Effets à payer relatifs à des achats de marchandises ou matières premières
4. billets à ordre relatifs à des achats de marchandises ou matériels premières
6. billet à ordre relatifs à des découverts bancaires
8. billets à ordre par des courtiers
10. billets à ordre relatifs à des acquisitions d’immobilisation
12. billets à ordre en faveur d’actionnaires, directeurs ou employés
Créditeurs non gagés
14
16
18. dettes en comptes courants envers les actionnaires la direction ou le personnel
Dettes gagées
20 a) effets escomptes ou cédés avec endossements ou garantie (contrepartie)
20 b) créances escomptes ou cédés avec endossements ou garantie (contre partie)
20 c) dettes obligataires, gagées par les stocks
20 d) dettes obligations gagées par le dépôt de valeur mobilières comme garantie
accessoire
22. passif transitoire (intérêts, impôts, salaires, etc)
Autres passifs exigibles courants (à désigner en détail)
……………………………………………………….
……………………………………………………….
Total des exigibles courantes
Dettes à long terme
24. dettes hypothécaires sur terrains et bâtiment d’exploitation
26. Dettes hypothécaires sur autres immobilisations (échéances)
28. dettes gagées sur machines ou installations (échéance)
30. emprunts obligatoires (échéances)
32. autre passif à long terme (à désigner en détail)
………………………………………………………..
……………………………………………………….
Total des exigibilités
Valeur nette :
34. Dans le cas d’une société anonymes
a) actions de priorité (moins celles en portefeuille)
b) actions ordinaires (moins celles en portefeuille)
c) réserves et bénéfices non distribués
A déduire
d) valeur comptable du goodwill
e) pertes
36. dans le cas d’une firme individuelle ou d’une société de personnes
a) capital
b) bénéfices non distribués ou déficit
Total du passif
A l’actif la présentation est faite selon l’ordre de liquidité décroissante, tandis qu’au passif elle l’est
par ordre d’exigibilité décroissante.
Les postes sont spécifiés selon qu’ils concernent des sociétés de capitaux ou des sociétés de personnes
c'est-à-dire ce modèle comporte aussi bien les comptes des sociétés des capitaux, que des sociétés des
personnes et d’entreprises individuelles.
Les amortissements, en une seule rubrique diminutive d’actifs, et les provisions sont reprisent à l’actif.
Aucun accent n’est mis sur les comptes dits « d’ordre ».
54
Les plus values n’apparaissent dans les bilans que sous forme de réévaluation d’actif fixe, avec
enregistrement au passif du surplus en prolongement de capital.
Il est à noter que le compte d’exploitation et de pertes et profits (Statement of profit and less) plus
détaillé se présente comme suit :
56
Rappelons qu’il s’agit des formes de présentation imposés pour obtenir la cotation des actions à la
bourse de new york, par la sécurities and exchange commission (SEC ou SX = commission des
valeurs boursières).
1. Le bilan SEC Ou SX
1°) par le titre sous lequel est désigne chacune de ses deux parties à savoir : « actifs et autres débits »
d’une part et « passif, capital et surplus », d’autre part au lieu de la terminologie classique actif passif.
57
Il comprend en même temps ce que la terminologie française désignait sous le nom de « compte
d’exploitation » et présente une plus grande originalité que le bilan.
En effet, ce compte se caractérisé par un numérotage spécial alphanumérique (2A, 28) des rubriques
ou par un regroupement numérique de celles-ci (rubrique 11, 12, 13, etc) dont certaines sont déduites
des autres.
Dans la structure de ce compte on y distingue :
1°) L’exploitation industrielle ou commerciale de l’activité financière (encaissement d’intérêts ou de
dividendes, bénéfices ou pertes sur valeurs). L’activité financière concerne l’acquisition des titres de
participation dans les entreprises industrielles ou commerciales et l’émission des obligations souscrites
par ces entreprises.
2°) Les recettes et les dépenses afférentes d’une part opérations réalisées entre la société mère et ses
filiales, et d’autre part aux autres opérations
3°) Les ventes à tempérament des autres transactions et dont la base de comptabilisation doit être
appliquée
4°) Le cout des marchandises vendues, les dépenses d’exploitation, les dépenses générales
commerciales et administratives
5°) Le bénéfice avant la constitution des provisions pour impôts, du résultat net
6°) Les pertes et profits réalisés entre société mère et filiales.
58
D’une manière générale dans les bilans des entreprises américaines à l’actif les éléments sont classés
selon le degré décroissant de leur liquidité et au passif selon le degré décroissant de leur exigibilité
voici à titre d’exemple le bilan de la société Philip Morris établit en 31 Décembre1996.
BALANCE SHEET OF PHILIP MORRIS
Cash 240.000
Marketable securities receivable 4.466.000
Inventories 9.002.000
Raw materials 4.143.000
Work in progress finish goods 3.005.000
Notes receivable after currents assets 1.482.000
Total current assets 15.190.000
Property plant and equipment 19.972.000
Accumated depreciation -8.221.000
Net property plan and equipment 11.751.000
Investement and advance to subside other current assets 5.917.000
Deffered charges intangables
(= Regulations d’actifs) 18.998.000
Deposits and other assets (Autres actifs)
3.015.000
Total non current assets 39.681.000
Total assets 54.871.000
Notes payables (effets à payer) 260.000
Accounts payables (Fournisseurs et charges à payer) 409.000
Current long terme debt (dette obligateur)
Current port cap leases 1.846.000
Accrue expenses
Incomes taxes 7.105.000
Other current liabilities 1.269.000
978.000
NB: Dans le calcul de l’actif circulant ou liquide on ne tient pas compte des matières premières et des
produits en cours de fabrication
Il s’agit des principes des comptabilités généralement admis et qui sont acceptés par toutes les
entreprises américaines bien que n’étant pas imposes d’une manière formelle.
Ce sont des conventions issues de l’usage et basées sur l’expérience dont le but est de fournir une
information pertinente et objective dans le cadre des moyens disponibles relatifs à la récolte et au
traitement de l’information. Ceux-ci peuvent être regroupés en 4 catégories à savoir :
1. Le principe de l’entité comptable (entity)
2. Les principes régissant les objectifs à atteindre
59
Ce principe veut qu’une entrepris soit considérée comme une entité séparée et distincte des personnes
qui ont fournies fonds.
Dans ce contexte il y a lieu de mentionner les principes que nous connaissons déjà à savoir :
1°) le principe de la partie double (duel entry principle) qui consiste à enregistrer dans deux comptes
au moins, les modifications de la situation du patrimoine de l’entreprise.
2°) le principe de continuité de l’exploitation (going concera principle)
3°) le principe d’uniformité des méthodes dans le temps qui ne doivent pas changer d’un exercice à
l’autre ainsi que la terminologie utilisée.
NB : une modification des méthodes d’enregistrement devrait faire l’objet d’une mention spéciale
dans le rapport annexe aux états financiers avec la description des effets que cette modification a eu
sur le compte des résultats et le bilan.
Le principe d’uniformité (uniformity principle)
C’est le principe selon lesquelles états financiers doivent être établis en respectant les principes
généralement admis ou les mêmes règles si on veut en faciliter la compréhension et permettre des
comparaisons inter-entreprises.
4.4. Les principes régissant la manière dont la comptabilité mesure les avoirs, les dettes
et les résultats
2. Exercice d’application
Monsieur x, un citoyen américain décide d’exercer un commerce et place à cet effet 10.200 USD dans
une banque dont un emprunt bancaire de 7.200 USD au taux d’intérêt de 1% (= phase de
financement).
Monsieur X achète un terrain pour 5.000 USD et des équipements industriels pour 4.800 USD (=
phase de l’investissement).
Il achète des matières premières pour 220 USD (= phase d’approvisionnement)
Pour exécuter la première commande il utilise des matières premières pour 180 USD ? paye des
services extérieurs pour 60 USD contracte des dettes sociales pour 620 USD et constate
l’amortissement annuel des équipements pour 40 USD (phase de fabrication).
La commande terminée les produits sont mis en stock (phase de stockage).
Il vend à 880 USD des produits dont le coût de production moyen est de 600 USD (phase de vente).
Les frais de transport à supporter sur cette vente est de 40 USD (= phase de transport de la
commercialisation).
Les clients s’acquittent de leurs créances, soit 800 USD (= phase d’encaissement) monsieur x paye des
dettes sociales et envers ses fournisseurs (= phase de règlement des dettes).
Il constate les charges d’intérêt et d’impôts à payer, ces derniers au taux d’imposition de 40%.
Toutes les charges supportées sont virées au débit du compte ventes en vue de la détermination du
bénéfice réalisé qui est viré au crédit du compte de résultat.
Passez les écritures de ces opérations dans la comptabilité de Monsieur X sachant qu’il s’agit d’une
comptabilité de type moniste et que chaque entreprise dispose de son propre plan comptable.
62
A Bilan initial P
Banque : 10.200 Emprunt : 7.200
Capital : 3.000
10.200 10.200
III.1. Historique
La normalisation comptable en Belgique est passée par les étapes essentielles suivantes :
1°) Pendant la 1ère guerre mondiale, un plan comptable de type moniste est élaborée par une
commission constitué par le comité national belge de l’organisation scientifique (CNBOS). C’est le
plan CNBOS dont le classement par destination des dépenses et des produits rendait difficile la
normalisation comptable au niveau nationale.
2°) En 1921, le professeur Hector Blairon élaboré un plan comptable toujours de type moniste
et qui a exercé une grande influence sur ses confrères et qui fut utilisé par des nombreux disciples
formés par lui-même
3°) En 1936, un plan comptable des banques de dépôts est rendu obligatoires pour ces
institutions
4°) En 1944, le CNBOS élabore des propositions ayant pour but l’unification des méthodes
comptabilité et le calcul des prix de revient en s’inspirant largement du plan Blairon
5°) Vers la même période, il y aura le plan Raymond Mayer que d’autres techniciens vont
préférer. Ce plan était un essai de synthèse du plan Blairon et du plan comptable général français de
1947.
Le plan de Raymonde Mayer se distingue cependant du plan Blairon par la séparation entre la
comptabilité générale et la comptabilité analytique dont le lien est établi par l’intermédiaire des
comptes réfléchis, comme dans le plan comptable français de 1957.
6°) En 1946, trois associations belges du secteur de l’industrie textile conviennent sur la
manière de calculer le prix de revient
7°) En 1962, la commission des techniciens comptables du collège des experts comptables
de Belgique (CNECB) élabora un plan comptable général qui sera retouché en 1972 et qui n’était pas
obligatoire bien qu’ayant été adopté par le conseil général de l’économie.
8°) Le 08/10/1976 est crée par arrêté royal une commission nationale de normes comptables
qui a élaboré le plan comptable belge minimum normalisé en vigueur aujourd’hui et qui est de type
dualiste.
Ce plan est imposé à toutes les grandes entreprises c'est-à-dire celles dont le chiffre d’affaires annuel
dépasse 50.000.000 FB le total actif et passif du bilan dépasse 25.000.000 FB et qui occupent plus de
50 travailleurs.
III.2.1. Généralités
Les plus importants qui se retrouvent dans beaucoup de plan comptable en général et dans le PCGC en
particulier sont les suivants :
1°) toute comptabilité est tenue selon un système de livres et de comptes et conformément aux règles
de la comptabilité en partie double
65
2°) les opérations sont inscrites sans retard, de manière complète et fidèle et par ordre de dates soit
dans un livre journal, sont dans un journal auxiliaire unique subdivisé en journaux spécialisés
3°) toute écriture s’appuie sur une pièce justificative datée et porte une indice de référence.
4°) toute entreprise procède une fois l’an au moins, avec bonne foi et prudence à un inventaire complet
de son patrimoine.
5°) les livres sont tenus par ordre de dates sans blancs ni lacunes. En cas de rectification, l’écriture
primaire doit rester lisible
6°) le plan comptable de l’entreprise doit être élaboré sur base du PCBMN
7°) les comptes annuels sont établis selon les contenus et présentations imposés par l’arrêté royal du
12/09/1983
8°) la présentation des comptes doit être identique d’une année à l’autre
9°) le bilan est établi après répartition, c'est-à-dire compte tenu des décisions d’affectation du solde du
résultat de l’exercice et du résultat reporté.
10°) par amortissement on entend les montants pris en charge par le compte de résultat, relatifs aux
frais d’établissement et aux immobilisation incorporelles et corporelles dont l’utilisation est limitée
dans le temps, en vue soit à répartir le montant de ces frais d’établissement et le coût d’acquisition
éventuellement réévalué, de ces immobilisations sur leur durée d’utilité ou d’utilisation probable, soit
de prendre en charge ces frais et ces coûts au moment où ils sont exposés.
11°) par réduction de valeur on entend les abattements apportés aux prix d’acquisition des éléments de
l’actif autres que ceux visés à l’alinéa précédente et destiné à tenir compte de la dépréciation,
définitive ou non, de ces dernières à la date de clôture de l’exercice.
Les amortissements et les réductions de valeur cumulés sont déduits des postes de l’actif auxquels ils
sont afférents.
1°) Chaque entreprise détermine, par son organe d’administration, les règles d’évaluations applicables
lors des travaux d’inventaire compte tenu de ses caractéristiques propres. Celles-ci doivent être
identiques d’un exercice à l’autre.
2°) mais elles peuvent être adaptées à al suite d’une modification importante des activités de
l’entreprise de la structure de son patrimoine ou des circonstances économiques ou technologiques.
3°) Les évaluations, les amortissements les réductions de valeurs, les provisions pour risques et
charges et les autres provisions doivent répondre aux critères de prudences, de sincérité et de bonne
foi.
4°) Les amortissements, les réductions de valeurs et les provisions pour risques et charges doivent être
systématiquement constitués sur base des méthodes arrêtées par l’organe d’administration, ils ne
peuvent dépendre du résultat de l’exercice.
3.2. Prix d’acquisition
1°) Les frais d’établissement ne sont portés à l’actif que s’ils ne sont pas prix en charge durant
l’exercice au cours duquel ils sont exposés.
2°) Les immobilisations détenues dans le cadre de contrat d’emphytéose ou de leasing (de location
financement) figurent à l’actif à une valeur en capital reconstituée obtenue par la sommation des
versements échelonnés sur la durée du contrat.
Cette même valeur doit également figure au passif, au crédit du compte « dettes d’emphytéose ou de
location financement ».
3°) A la date de clôture, les valeurs d’exploitations sont évaluées à leur prix d’acquisition ou au prix
de marché lorsque ce dernier prix est inférieur.
4°) Les frais d’établissement sont amortis au taux de 20%
5°) L’amortissement des intérêts intercalaires peut prendre cours à la date de mise en exploitation
effective des immobilisations auxquelles ils sont afférents.
6°) Les immobilisations corporelles et incorporelles dont l’utilisation est limitée dans le temps font
l’objet d’un plan d’amortissement suivant les méthodes arrêtées par l’organe d’administration.
Celles-ci peuvent notamment faire l’objet d’un plan d’amortissement accéléré conformément aux
dispositions fiscales en la matière.
7°) Les immobilisations corporelles et incorporelles dont l’utilisation n’est pas limitée dans le temps
ne font l’objet de réductions de valeur qu’en cas de moins value ou de dépréciation durable.
gros entretien
163-165 Provisions pour autres risques et charges VII.D
168 Impôts différés VII.B
1680 Impôts différés afférents à des subsides
en capital
1681 Impôts différents à des plus values
réalisées sur immobilisations incorporelles
1682 Impôts différés afférents à des plus values
réalisées sur immobilisations corporelles
1687 Impôts différés afférents à des plus values
réalisées sur titres émis par le secteur public belge
1688 Impôts différés étrangers
17. Dettes à plus d’un an VIII
170 Emprunt obligation subordonnées VIII.A.1
1700 Convertibles
1701 Non convertibles
171 Emprunts obligatoires non subordonnées VIII.A.2
1710 Convertibles
1711 Non convertibles
172 Dettes de location financement VIII.A.3
et assimilées
173 Etablissements de crédit VIII.A.4
1730 Dettes en compte
1731 Promesses
1732 Crédits d’acceptation
174 Autres emprunts VIII.A.5.
175 Dettes commerciales VIII.B
1750 Fournisseurs VIII.B.1
1751 Effets à payer VIII.B.2
176 Acomptes reçus sur commandes VIII.C
178 Cautionnements reçus en numéraire VIII.D
179 Dettes diverses VIII.D
2. Frais d’établissement, actifs immobilisés et
Créances à plus d’un an
20 Frais d’établissement I
200 Frais de constitution et
d’augmentation de capital
201 Frais d’émission d’emprunts
202 Autres frais d’établissement
204 Frais de restructuration
21 Immobilisations incorporelles II
210 Frais de recherche et de développement
211 Concessions, brevets, licences, savoir faire
marques et droit similaires
212 Goodwill
213 Acomptes versés
22 Terrains et constructions III.A.
220 Terrains
221 Constructions
222 Terrains bâtis
223 Autres droits réels sur des immeubles
23. Installations, machines et outillage III.B
24. Mobilier et matériel roulant III.C
25 Immobilisation détenues en location III.D
financement et droits similaires
250 Terrains et constructions
68
57. Caisse
578 577 Caisses espèces
578 Caisses timbres
58. Virements internes
Charges Produits
6. CHARGES
60 Approvisionnement et marchandises II.A
600 Achats de matières premières II.A.1.
601 Achats de fournitures II.A.1.
602 Achats de services, travaux et études II.A.1.
603 Sous traitances générales II.A.1.
604 Achats de marchandises II.A.1
605 Achats d’immeubles destinés à la vente II.A.1.
608 Remises, ristournes et rabais obtenus (-) II.A.1.
609 Variation des stocks
6090 De matières premières
6091 De fournitures
6094 De marchandises
6095 Immeubles achetés destinées à la vente
61. Services et biens divers II.B
62. Rémunérations, charges sociales et pensions II.C.
620 Rémunérations et avantages sociaux directs
6200 Administrateurs ou gérants (25)
6201 Personnel de direction
6202 Employés
6203 Ouvriers
6204 Autres membres du personnel
621 Cotisations patronales d’assurances sociales
622 Primes patronales d’assurances sociales
623 Autres frais de personnel
624 Pensions de retraite et de survie
6240 Administrateur ou gérants (25)
6241 Personnel
63. Amortissements, réductions de valeur et provisions
pour risques et charges
630 Dotations aux amortissements et aux
réductions de valeur sur immobilisations II.D
6300 Dotations aux amortissements
sur frais d’établissement d’immobilisation
6301 Dotations aux amortissements
sur immobilisations incorporelles
6302 Dotations aux amortissements
sur immobilisations corporelles
6308 Dotations aux réductions de valeur
sur immobilisations incorporelles
6309 Dotation aux réductions de valeur
sur immobilisations corporelles
631 Réductions de valeur sur stocks II.E.
6310 Dotations
6311 Reprises (-)
632 Réductions de valeur sur commandes II.E.
en cours d’exécution
6320 Dotations
6321 Reprise (-)
633 Réductions de valeur sur créances II.E.
Commerciales à plus d’un an
72
6330 Dotations
6331 Reprises (-)
634 Réductions de valeur sur créances II.E
commerciales à plus d’un an
6340 Dotations
6341 Reprises (-)
635 Provisions pour pensions II.F.
et obligations similaires
6350 Dotations
6351 Utilisations et reprises (-)
636 Provisions pour grosses réparations II.F.
et gros entretien
6360 Dotations
6361 Utilisations et reprises (-)
637 Provisions pour autres risques et charges II.F.
6370 Dotations
6371 Utilisations et reprises (-)
Autres charges d’exploitation II.G.
640 Charges fiscales d’exploitation
641 Moins-values sur réalisations courantes
D’immobilisations corporelles
642 Moins-values sur réalisation de créances
Commerciales
643 à 648 Charges d’exploitations diverses
649 Charges d’exploitation portées à l’actif au titre
De frais de restructuration (-)
65. Charges financières
650 Charges des dettes V.
6500 Intérêts, commissions et frais V.A.
afférents aux dettes
6501 Amortissement des frais d’émission
D’emprunts et des primes de remboursement
6502 Autres charges des dettes
6503 Intérêts intercalaires portés à l’actif (-)
651 Réductions de valeur sur actifs circulants (26) V.B.
6510 Dotations
6511 Reprises (-)
652 Moins values sur réalisation d’actifs circulants (26) V.C.
653 Charges d’escompte de créances V.C.
654 Différences de change (27) V.C.
655 Ecarts de conversion des devises (27) V.C.
656 à 659 Charges financières diverses V.C.
66. Charges exceptionnelles VIII
660 Amortissements et réductions de valeur
exceptionnels (dotations) VIII.A.
6600 sur frais d’établissement
6601 sur immobilisations incorporelles
6602 sur immobilisations corporelles
661 Réductions de valeur sur immobilisations
Financières (dotations) VIII.B.
662 Provisions pour risques et charges
exceptionnelles (dotations) VIII.C.
663 Moins-values sur réalisations d’actifs immobilisés VIII.D.
664 à 668 Autres charges exceptionnelles VIII.E.
669 Charges exceptionnelles portées à l’actif au
Titre de frais de restructuration (-)
73
7. Produits
70. Chiffre d’affaires I.A.
700 à 707 Ventes et prestations de services
708 Remises, ristournes et rabais accordés (-) (28)
71. Variation des stocks et des commandes en cours
d’exécution I.B.
712 Des en-cours de fabrication
713 Des produits finis
715 des immeubles construits destinés à la vente
7170 Valeur d’acquisition
7171 Bénéfice pris en compte
72. Production immobilisée I.C.
74. Autres produits d’exploitation I.D.
740 Subsides d’exploitation et montants compensatoires
741 Plus-values sur réalisations courantes
d’immobilisations corporelles
742 Plus values sur réalisation de créances commerciales
743 à 749 Produits d’exploitation divers
75. Produits financières IV
750 Produits des immobilisations financières IV.A
751 Produits des actifs circulants IV.B
752 Plus values sur réalisation d’actifs circulants IV.B
753 Subsides en capital et en intérêts IV.C
754 Différences de change IV.C
755 Ecarts de conversion des devises IV.C
756 à 759 Produits financiers divers IV.C
76. Produits exceptionnels VII
760 reprises d’amortissements et de réduction VII.A
de valeur
7600 sur immobilisation incorporelles
74
Comme dans la comptabilité congolaise, à l’actif du bilan, les éléments sont classés par degré de
liquidité croissante et les éléments au passif par degré d’exigibilité croissante sauf que de chaque coté
le classement se termine par les comptes de régularisation.
Schématiquement, la structure du bilan dans la comptabilité belge se présente comme suit :
Actif bilan passif
I. Frais d’établissement I. Capital
II. Immobilisation incorporelles II. Primes d’émissions
III. Immobilisation corporelles III. Réserves
IV. Immobilisation financières IV. Report à nouveau
V. Créances à plan d’un an V. Plus values de réévaluation
VI. Stocks VI. Subsides reçus
VII. Créances à un an ou plus VII. Provisions pour risques et charges
VIII. Placements de trésorerie VIII. Dettes à plus d’un an
IX. Valeurs disponibles IX. Dettes d’un an ou plus
X. Comptes de régularisation X. Comptes de régularisation
76
TVA C2
Compt Exercice Exercice précédent
(En milieu de francs)
1. BILAN APRES REPARTITION
ACTIF 20/28
ACTIFS IMMOBILISES 20
I. Frais d’établissement (annexe I)……….. 21
II. Immobilisation incorporelles (an II)…… 22/27
III. Immobilisation corporelles (an III)…….. 22
A. Terrains et constructions 23
B. Installations, machines et outillage 24
C. Mobilier et matériel roulant……… 25
D. Location financement et droits similaires
E. Autres immobilisation corporelles 26
F. Immobilisation en cours et acomptés 27
versés
IV. Immobilisation financières (an IV et V) 28
A. Entreprises liées 280/1
1. Participations 280
2. Créances 281
B. Autres entreprises avec lesquelles il 282/3
existe un lien de participation
1. Participations 282
2. Créances 283
C. Autres immobilisations financières 284/8
1. Actions et parts 284
2. Créances et cautionnements en 285/8
numéraire
ACTIFS CIRCULANTS 29/58
V. Créances à plus d’un an 29
A. Créances commerciales 290
B. Autres créances 291
VI. Stocks et commandes en cours d’exécution 3
A. Stocks
1. Approvisionnements 30/36
2. En cours de fabrication 30/31
3. Produits finis 32
4. Marchandises 33
5. Immeubles destinés à la vente 34
6. Acomptes versés 35
B. Commandes en cours d’exécution 36
VII. Créances à un an ou plus 37
A. Créances commerciales 40/41
B. Autres créances 40
VIII. Placements de trésorerie (an V et VI) 41
A. Actions propres 50/53
B. Autres placements 50
IX. Valeurs disponibles 51/53
X. Comptes de régularisation (an VII) 54/58
490/1
TOTAL DE L’ACTIF 20/58
77
DETTES
VIII. Dettes à plus d’un an (an X) 17/49
A. Dettes financières 17
1. Emprunts subordonnées 170/4
2. Emprunts obligataires non subordonné 170
3. Dettes de location financement et 171
assimilées 172
4. Etablissements de crédit 173
5. Autres emprunts 174
B. Dettes commerciales 175
1. Fournisseurs 1750
2. Effets à payer 1751
C. Acomptes reçus sur commandes 176
D. Autres dettes 178/9
IX. Dettes à un an ou plus (an X) 42/48
A. Dettes à plus d’un an échéant dans l’année 42
B. Dettes financières 43
1. Etablissements de crédit 430/8
2. Autres emprunts 439
C. Dettes commerciales 44
1. Fournisseurs 440/4
2. Effets à payer 441
D. Acomptes reçus sur commandes 46
E. Dettes fiscales, salariales et sociales 45
1. Impôts 450/3
2. Rémunérations et charges sociales 454/9
F. Autres dettes 47/48
X. Comptes de régularisation (an XI) 492/3
TOTAL DU PASSIF 10/49
78
NB : 1°) Les postes précédés d’un chiffre romain ou d’une lettre majuscule sont appelés « rubriques »
2°) Ceux précédés d’un chiffre arabe sont appelés « sous rubriques »
3°) Dans la comptabilité belge, le bilan n’est établi qu’après les écritures d’affectation de
résultat
Exercices d’application
La situation des comptes de bilan d’une entreprise belge se présente comme suit au 31 décembre n.
10. Capital 196.000 FB
121 Plus values de réévaluation 60.000 FB
13. Réserves 55.000 FB
140 Bénéfice reporte 35.000 FB
15. Subsides reçus en capital ’ 40.000 FB
16. Provisions pour risques et charges 38.000 FB
17. Dettes à plus d’un an 72.000 FB
20. Frais d’établissement 45.000 FB
21. Immobilisation incorporelles 18.000 FB
221 Constructions 120.000 FB
2219 Amortissements sur constructions -30.000 FB
24. Mobilier et matériel roulant 200.000 FB
249 Amortissements sur mobilier et matériel roulant - 80.000 FB
31 Approvisionnement fournitures 48.000 FB
349. Réductions de valeur sur stocks -10.000 FB
400 Clients 110.000 FB
407 Créances douteuses 80.000 FB
409 Réductions de valeurs actées -25.000 FB
4165 Emballages à rendre (créances diverses) 15.000 FB
430. Emprunts en compte à terme fixe 60.000 FB
440. Fournisseurs 94.000 FB
441. Effets à payer 49.000 FB
4893. Autres dettes (emballages consignés) 26.000 FB
490. Charges à reporter 16.000 FB
492. Charges à imputer 12.000 FB
550. Banque 78.000 FB
570 Caisse 52.000FB
79
b) détermination
en vertu de l’arrêté royal du 08 octobre 1976 ? les résultats sont subdivisés en :
1. Résultat d’exploitation = produits d’exploitation – charges d’exploitation
2. Résultat financier = produits financiers – charges financières
3. Résultat exceptionnel = produits exceptionnels – charges exceptionnels
4. Impôts = impôts de l’exercice – impôts de l’exercice précédentes - reprise
Sur la provision fiscale (ou charges fiscales estimées)
5. Résultat = (1+2+3) -4
Après la détermination de ce dernier résultat, on procède à son affectation et c’est seulement après
cette opération que le bilan est établi.
Il est à noter que les résultats peuvent être présentés sous forme de compte, ou sous forme de tableau
ou de liste.
L’élaboration de compte ou de cette liste se fait hors comptabilité c'est-à-dire seules les écritures de
report et d’affectation sont enregistrés dans les livres comptables.
De la sorte les comptes des classes 6 et 7 demeurent non soldés. En fait le résultat de l’exercice est
comptabilisé en classe 6 en cas de profit en classe 7 en cas de perte en prenant comme compte de
contre partie 140 bénéfice reporté ou 141 perte reportée.
L’affectation du résultat
Celle-ci doit nécessairement être faite puisque le bilan ne doit être établi qu’après cette opération les
comptes d’affectation sont les suivants :
690 perte reportée de l’exercice précédent
691 affectation au capital et à la prime d’émission
692 dotation aux réserves
693 bénéfice à reporter
694 rémunération du capital
695 administrateurs ou gérants
696 autres allocataires
790 bénéfice reporté de l’exercice précédent
791 prélèvement sur le capital et les primes d’émission
792 prélèvement sur les réserves
793 perte à reporter
794 intervention d’associées (ou du propriétaire)
1° Ecritures d’affectation
1°) 140 Bénéfice reporté 283.758
790 à Bénéfice reporté de l’exercice précédent 283.758
Prise en compte du bénéfice reporté de l’exercice
précédent
__________________ _________________
2°) 692 Dotation aux réserves 671.504
130 à Réserve légale 71.504
131 à Réserve indisponible 150.000
133 à Réserve disponible 450.000
Constitution des réserves
__________________ _______________
3°) 695 Administrateurs 180.000
472 à Tantièmes de l’exercice 135.000
453 à Précomptes fiscaux retenus 45.000
Attributions des tantièmes
__________________ _____________
4°) 694 Rémunération 360.000
471 à Dividendes 288.000
453 à Précomptes fiscaux retenus 72.000
Attribution des dividendes et retenue du précomptes
fiscal
__________________ ______________
82
Après ces écritures on fait apparaitre la répartition du résultat au bas du compte de résultat tel que c’est
indiqué dans le modèle du compte de résultat du PCBMN.
Il est à noter que lorsque celui-ci présenté sous forme de comptes, les comptes 69 sont placés du coté
des charges et les comptes 79 du coté des produits, ce qui établi l’équilibre entre tous les comptes de
charges et tous les comptes de produits de l’entreprise.
Dans le cas de l’exemple donné ci-dessus, la répartition sera présenté au bas du compte de résultat
comme suit :
=0
83
TVA C4 bis
Compt Exercice Exercice
2. COMPTE DE RESULTATS
(sous la forme de compte)
CHARGES
II. Coût des ventes et des prestations 60/64
A. Approvisionnements et marchandises 60
1. Achats 600/8
2. Variation des stocks
(augmentation – réduction+) 609
B. Services et biens divers 61
C. Rémunérations, charges sociales et
pensions (an XII, C2) 62
D. Amortissements et réductions de valeur
sur frais d’établissement sur
immobilisations incorporelles et 630
corporelles
E. Réductions de valeur sur stocks, sur
commandes en cours d’exécution et sur 631/4
créances commerciales (dotations +,
reprises -) (an XII, D)
F. Provisions pour risques et charges 635/7
(dotations I, utilisations et reprises -) (an
XII, C3 et E)
G. Autres charges d’exploitation (an XII, F) 640/8
H. Charges d’exploitation portées à l’actif au 649
titre de frais de restructuration (-)
V. charges financières 65
A. Charges de dettes (an XII, B) 660
B. Réductions de valeur sur actifs circulants autres que
ceux visés sub H.E.
(dotations + reprises -) (an XII, C) 651
C. Autres charges financières (an XIII, D) 652/9
VII. Charges exceptionnelles 66
A. Amortissements et réductions de valeur
exceptionnelle sur frais d’établissement, sur
immobilisation incorporelles et corporelles 660
B. Réductions de valeur sur immobilisation 661
financières
C. Provisions pour risques et charges 662
exceptionnelles
D. Moins values sur réalisation d’actifs 663
immobilisées
E. Autres charges exceptionnelles (an XIV B) 664/8
F. Charges exceptionnelles portées à l’actif au titre 669
de frais de restructuration (-)
IX. bis transfert aux impôts chiffrés 680
X. A. impôts (an XV) 670/3
XI. Bénéfice de l’exercice 70/67
TOTAL 50/67
XII. Transfert aux réserves immunisées 689
XIII. Bénéfice de l’exercice à affecter
84
TVA C5bis
Compt Exercice exercice
2. COMPTE DE RESULTATS
(sous la forme de compte)
PRODUITS
TOTAL 70/77
XII. Prélèvement sur les réserves immunisées 783
TVA C4
Compt Exercice exercice
2. COMPTE DE RESULTATS
(sous la forme de liste)
I. Ventes et prestations 70/74
A. Chiffres d’affaires (annexe XII.A) 70
B. Variation des en cours de fabrication des
produits fins et des commandes en cours
d’exécution (augmentation +, réduction -) 71
C. Produits immobilisés 72
D. Autres produits d’exploitation (an XII,B) 74
II. Coût des ventes et des prestations (-)
A. Approvisionnements et marchandises 60/64
1. Achats 60
2. Variations des stocks 600/8
(augmentation -, réduction +)
B. Services et biens divers 609
C. Rémunérations, charges sociales et pensions 61
(an XII, C2) 62
D. Amortissements et réductions de valeur sur
frais d’établissement sur immobilisations
incorporelles et corporelles 630
E. Réductions de valeur sur stock sur commandes
en cours d’exécution et sur créances
commerciales (dotations +, reprises -) (an XII, 631/4
D)
F. Provisions pour risques et charges (dotations +, 635/7
utilisation et reprises -) (an XII, G3 et E)
G. Autres charges d’exploitation (an XII, F) 640/8
H. Charges d’exploitation portées à l’actif au titre
de frais de restructuration (-) 649 (………………………….) (…………………..)
III. Bénéfice d’exploitation (+) 70/64
Perte d’exploitation (-) 64/70
IV. Produits financiers 75
A. Produits des immobilisations 750
financières
B. Produits des actifs circulants 751
C. Autres produits financiers (an XIII, A) 752/9
V. Charges financières (-) 65
A. Charges des dettes (an XIII, B) 650
B. Réductions de valeur sur actifs
circulants autres que ceux visés sub II
E
(dotations +, reprises -) (an XII, C) 651
C. Autres charges financières (an XIII, D) 652/9
VI. Bénéfice courant avant impôts (+) 70/65
Perte courantes avant impôts (-) 65/70
86
Exercice
La balance des comptes de gestion d’une entreprise belge se présente comme suit :
600 achat matières premières 182.652 FB
6012 achats matières consommables 2.683.785 FB
604 achat marchandises 40.738.982 FB
609 variation des stocks - 633.292 FB
610 loyer et charges locatives 1.356.788 FB
611 Entretien et réparation 1.193.756 FB
612 fourniture 1.157.217 FB
613 rétribution des tiers 152.638 FB
614 transports et déplacements 256.832 FB
615 fournitures et services divers 48.375 FB
619 coûts à reporter (= charges payées d’avance) -131.462 FB
6200 rémunération administrateurs 1.250.000 FB
6202 rémunération des employés 2.486.732 FB
6203 rémunération des ouvriers 3.644.830 FB
6212 cotisations patronales des employés 1.253.856 FB
6213 cotisations patronales ouvriers 2.369.140 FB
6300 dotation aux amortiss. des frais d’établissement 98.755 FB
630221 Dotation aux amortis bâtiments 383.853 FB
63023 dotation aux amortis installations 832.758 FB
63024 dotation aux amortis mobilier et matériels roulant 183.389 FB
6310 dotation réduction de valeur sur stock 367.834 FB
637 dotation aux provisions pour risques 683.893 FB
643 autres charges d’exploitation 48.736 FB
6500 Intérêts des dettes 453.560 FB
6501 amortissements des frais d’émissions des emprunts 12.738 FB
651 Réduction des valeurs sur actifs circulants autres que ceux visés à la rubrique II.E
667.373 FB
652 autres charges financières diverses 97.967 FB
660 Amortissements exceptionnels 135.000 FB
661 réduction de valeur sur immobilis. Financières 245.000 FB
662 dotation provisions exceptionnels pour risques 400.000 FB
663 moins values sur réalisation d’actifs immobilisés 85.000 FB
6700 impôts et précomptes dus ou versés 900.000 FB
6702 charges fiscales estimées 300.000 FB
6710 suppléments dus ou versés 35.785 FB
700 Chiffres d’affaires 62.020.420 FB
713 Variation des stocks de produits finis 2.431.949 FB
720 Production immobilisé 78.735 FB
740 Autres produits d’exploitations 132.750 FB
750 Produits des immobilisations financières 365.758 FB
751 Produits d’actifs circulants 52.750 FB
757 Produits financiers divers 32.500 FB
760 Reprise d’amortissement 55.000 FB
763 Plus-values sur réalisation d’actif immobilisé 30.000 FB
87
Solution
a) Présentation du compte de résultat sous forme de liste
88
1. Le capital
Ce compte est subdivisé comme suit :
100 Capital souscrit
101 Capital non appelé (-)
Il est à noter que, lorsque le capital d’une entreprise sociétaire n’est pas intégralement libéré, la partie
non libérée doit apparaitre au passif non exigible en soustraction du capital souscrit, au débit de ce
deuxième compte, la différence constitue le montant versé du capital.
Exemple 1 : une société par actions est constituée au capital de 10.000.000 FB représenté par 5.000
actions de numéraire de 2.000 FB VN libérées de 2/5 à la souscription
Ecriture
550 Banque 4.000.000
101 Capital non appelé 6.000.000
100 à Capital souscrit
Constitution d’une sté par actions 10.000.000
Exemple 3 : Une SPRL est constituée par deux messieurs x et y au capital de 500.000 FB monsieur x
souscrit 3/5 qu’il libère par un apport d’un immeuble et monsieur y 2/5 qu’il libère
intégralement en espèces.
Ecritures de constitution
41000 Associé X apport en numéraire 200.000
41001 Associé Y apport en nature 300.000
100 à Capital souscrit 500.000
Création d’un SPRL au capital de 500.000 FB
X 2/5 et Y/3/5
Construction
221 Caisse 300.000
570 à Associé X apport en numéraire 200.000
41000 à Associé Y apport en nature 200.000
41001 Libération des promesses d’apport 300.000
89
NB : Les prélèvements ne peuvent être effectués que sur les réserves disponibles, les autres étant
disponibles. Comme pour tous les comptes des changes et des produits, les comptes 692 et 792
restent non soldes.
Sous cette rubrique sont classés, les plus values réalisées, les excédents d’amortissements résultant de
l’application d’un amortissement accéléré autorisé en Belgique par l’arrêté royal du 08 octobre 1976,
et les bénéfices dont l’immunisation fiscale ou la taxation à taux réduit est subordonnée à leur
maintien au bilan.
Il est à noter que ces réserves sont réintégrées progressivement dans les bénéfices imposable pour un
montant égal à l’annuité obtenue en divisant la montant de ces éléments par la durée de vie du bien
immobilisé acquis ou ayant fait l’objet d’un amortissement accéléré.
90
1°) Cas des plus-values réalisées et des impôts différés sur ces plus-values
Exemple : une entreprise réalise une plus-value de 1.000.000 FB lors de la vente d’un immobilisé
intégralement amorti, cette plus-values et remployées à l’acquisition d’un nouvel
immeuble de 5.000.000 FC qui sera amorti de manière linéaire en 20 ans. le taux
d’imposition est de 40%.
3°) Ensuite, elle procède au transfert de l’impôt différé se rapportant ces plus values (40% de
1.000.000 FB)
6°) Reprise dans le résultat de la quote – part des réserves immunisées (600.000 FB : 20 ans =
30.000FB)
132 Réserves immunisées 30.000
789 à Prélèvements sur les services 400.000
immunisées
7°) Reprise dans le résultat de la quote-part de l’impôt différé (400.000 FC : 20 ans = 20.000 Fc)
91
Ecritures comptables
6302 Dotation aux amortis s/immob corporelles 1.000.000
2309 à Amortis s/installations
Constitution des amortissements 1.000.000
NB : On repère ces deux écritures jusqu’à la fin de la deuxième année et la réservé immunisé est
intégralement réintégrable dans le bénéfice imposable.
Comme on le constate, les amortissements économiques et les amortissements accélérés sont déduits
du bénéfice imposable à la fin de la première, deuxième et troisième année. Mais à la différence avec
les premiers, ces derniers ne sont pas considérés comme charges d’exploitation, mais plutôt comme
des charges exceptionnelles considérées comme l’une réserve immunisée qui est réintégrée dans le
bénéfice après l’amortissement intégral du bien par annuler l’incidence sur le résultat de la dotation
économique.
1°) Définition
L’emphytéose est un contrat de bail à long terme dont en Belgique la durée ne doit être inférieure à 27
ans ou supérieure à 99 ans et qui comporte le paiement d’un loyer annuel appelé « canon ».
Rappelons que suivant l’article 26 de l’arrêté royal du 08 octobre 1976, les biens immobilisés détenus
dans le cadre des contrats de bail ou de leasing (= location financement), doivent figurer à l’actif du
bilan à une valeur en capital reconstituée, obtenue par la sommation des versements à effectuer sur la
durée du contrat de bail ou leasing.
Ces droit sont enregistrés au débit du compte 25 immobilisation détenues en location financement et
droit similaire.
Pour annuler l’incidence sur la situation nette comptable de l’entreprise, cette même valeur doit figurer
au passif du bilan au crédit du compte 172. Dettes de location financement et assimiles.
2°) Exemple
Une entreprise belge exploite un immeuble commercial dans le cadre d’un contrat de location
financement d’une durée de 60 ans dont le loyer annuel est de 250.000 FB.
La valeur reconstituée de l’immeuble est de 250.000 FC x 6 ans = 150.000.000 FC .
Ecritures comptables
Le plan comptable belge considère ces éléments comme les actifs fictifs, raison pour laquelle ils sont
enregistrés en classe 2 des valeurs immobilisées plus précisément dans le compte 20 frais
d’établissement, par le crédit d’un compte de trésorerie.
Ils sont constitués par des intérêts sur les capitaux empruntés pour financer la construction
d’immobilisation corporelle et qui se rapportent à la période qui précède la mise en exploitation
effective de ces immobilisations.
Cette partie des intérêts est considérée comme actif fictif et ne diminue pas le résultat de l’exercice.
01 janvier n+1
650 Charges des dettes 1.000.000
550 à Banque 1.000.000
Paiement des intérêts sur un emprunt
94
NB : Les deux comptes 650 et 6503 vont figurer au débit du comptable de résultat, le premier en
addition et le deuxième en soustraction.
Ce compte est nouvellement prévu pour enregistrer les frais de restructuration des activités d’une
entreprise belge et qui sont également assimilés à des actifs fictifs ne pouvant être imputés au résultat
de l’exercice au cours duquel ils ont été supportés, lorsque leur montant est très important, par le crédit
du compte 669 charges exceptionnelles portées à l’actif au titre de frais de restructuration.
En d’autres termes, dans le compte de résultat, ce compte figure dans la rubrique des charges
exceptionnelles en soustraction.
Ecriture comptable
8300 Dotations aux amortissements sur frais d’établissements à
209 Amortissement sur frais d’établissement
5.1. Généralités
a) Définition
La taxe sur la valeur ajoutée versée par un commerçant au trésor public est égale à la différence entre
la taxe sur le chiffre d’affaires payée sur les achats de biens et de services nécessaires à l’exercice de
sa profession et celle perçue sur la vente de ces produits et au service.
Cette différence correspond à la taxe calculée uniquement sur la valeur ajoutée, c'est-à-dire sur les
consommations internes augmentées de la marge bénéficiaire.
Exemple : Le prix d’achat d’une marchandise est de 1.000 FB et les frais d’achat de 200 FB.
• Ces deux impôts sur des impôts, c'est-à-dire qui ne restent pas à charge de l’entreprise
• Ils sont perçus par elle pour le compte de l’Etat à l’occasion de la mise en consommation des
biens et des services
• Ils sont calculés sur les chiffres d’affaires à l’achat et à la vente
95
• Ils sont cumulatifs, c'est-à-dire se traduisent par la hausse des prix à chaque stade de
consommation.
La TVA n’est qu’une autre forme d’application de la CCA, dans laquelle les entreprises sont
autorisées à récupérer à la vente de leurs marchandises, on a la prestation de leurs services, la CCA
payée sur leurs achats, en ne versant à l’Etat que la différence entre la CCA payé à l’achat et celle
perçue à la vente.
Toutefois il convient de faire remarquer que sur les consommations des tabacs, d’alcool, sur les frais
d’entretien et répartition des voitures à usage professionnel, les frais de réception etc., la TVA payée
n’est pas déductible ou l’est dans les limites fixées par la fiscalité.
Il est à noter que les avantages de l’un, constituent les inconvénients de l’autre.
1°) La TVA favorise le commerçant qui récupère la taxe payée à l’achat, ce qui n’est pas le cas de
l’ICA.
2°) Ce système peut donc favoriser la croissance économique en laissant entre les mains des
commerçants des sommes d’argent susceptibles de contribuer au développement de ses activités.
3°) Toutefois ce système défavorise l’Etat, dans la mesure où par rapport à l’ICA, il entraine un
manque à gagner.
En effet, dans l’exemple donné ci haut, l’Etat aura 120 FC + 150 FC = 270 FC dans le système de la
CCA, alors que dans le système de la TVA, il n’aura que 30 FC + 120 FC – 10% supporté par le
vendeur précédent à l’achat = 30 FC + 98 FC = 128 FC.
De ce qui précède il se dégage que par rapport à la TVA, la CCA est un impôt qui fait entrer plus
d’argent dans la caisse du trésor public. C’est donc un impôt qui convient à un pays en voie de
développement qui a besoin des ressources financières importantes pour son développement, comme
les opérateurs économiques dans un tel pays n’investissent pas dans des activités productives et ne
s’occupent que des activités de spéculation (l’importation surtout) et comme les investissements
étrangers se font attendre.
4°) Théoriquement le système de la TVA stimule les entreprises à investir, ce qui n’est pas le cas de la
CCA.
Des pays en voie de développement pourraient considérer le premier système comme une faveur à
réserver aux seules entreprises qui investissent dans les activités productives.
Exemple : Une facture de vente d’une entreprise belge se présente comme suit :
Marchandises 1.000 FC
Transport sur vente 200 FC
TVA 10% S/1.200 FC 120 FC
Total à payer 1.320 FC
a) Chez l’acheteur
600 Achats 1.200
411 TVA à récupérer
440 à Fournisseurs 120
Achat à crédit à 1.200 FC TVA 10% 1.320
96
NB : Lorsque l’acheteur retourne une partie des marchandises on passe une écriture inverse. On
procède de même pour les rabais, remises et ristournes obtenus hors facture.
b) Chez le vendeur
400 Clients 1.320
700 à Ventes 1.200
451 à TVA à payer 120
Facture de vente à crédit TVA 10%
NB : Lorsque l’acheteur retourne une partie des marchandises, on passe une écriture inverse. On
procède de même pour les rabais, remise et ristournes obtenus hors facture.
c) Revenons chez l’acheteur et supposons qu’il vend ses marchandises à 1.500 FB TVA : 10% =
150 FB
e) A la fin de l’exercice, le compte 411 est soldé par le débit du compte 451 TVA à payer
Dans notre exemple, l’écriture présente comme suit :
451 Achats 120
441 à TVA à récupérer 120
Pour solde du compte crédité
A la fin de l’exercice
97
3. A ce moment la charge d’impôts grevant l’exercice est calculée, deux cas peuvent se présenter
a) l’impôt calculé est supérieur aux versements déjà effectués
exemple : l’impôt calculé est de 1.450.000 FB supérieur à 1.200.000 FB, la différence représente la
dette fiscale estimée avant enrôlement.
Ecriture comptable
6702 Charges fiscales estimées 250.000
99
NB : le compte de résultat est débité de la charge fiscale calculée de 1.450.000 FB, soit 1.200.000 Fc
au débit du compte 6700 et 250.000 FB au débit du compte 6702. Le compte 450 va figurer au passif
pour 250.000 FB.
b) impôt calculé est inférieur aux versements déjà effectués
Exemple : l’impôt calculé est de 1.100.000 FB inférieur à 120.000 FB on va récupérer 100.000 FB
Ecriture de récupération
412 Impôts et précomptes à récupérer 100.000
6701 à excédents de versements 100.00
Excédent d’impôt à récupérer
NB : - le compte 6701 va figurer dans la balance de vérification mais en soustraction ainsi le résultat
de l’exercice est débité de l’impôt de l’exercice soit 1.100.000 FB
- Le compte 412 va figurer : l’actif du bilan pour 100.000 FC
4. au cours de l’exercice suivant l’entreprise reçoit l’avertissement extrait de rôle relatif à l’impôt sur
le résultat effectivement enrôlé. Deux cas peuvent se présenter
a) le montant effectivement enrôlé est supérieur à l’impôt calculé
Exemple : le montant enrôlé est de 1.620.000 FB supérieur à 1.450.000 FB dans cet exemple
l’entreprise doit compléter 170.000 FB. C'est-à-dire la différence entre les deux montants ci-dessus.
On passera les deux écritures suivantes :
450 Dettes fiscales estimées 250.000
452 à impôt à payer 250.000
Constatation de l’impôt à payer
A.7. Ecritures de cession de biens immobilisés et des titres de placement. Les différences de charge
a) les écritures de cession des biens immobilisées.
Dans la comptabilité belge la cession d’un bien immobilisé n’est pas enregistrée par l’intermédiaire
d’un compte de résultat comme c’est le cas dans la comptabilité congolaise.
La plus value sur cession est considérée comme un produit exceptionnel et enregistrée au crédit du
compte 764 plus values sur réalisation d’actifs immobilisés et les moins values comme une charge
exceptionnelle et enregistrée au débit du compte (63 moins-values sur réalisation d’actif
immobilisées).
100
Exemple : un immeuble acquis en 1972 à 2.000.000 FB et déjà amorti de 1.300.000 FB est cédé en
1980 à 800.000 FB au moment de cette cession, VNC = 2.000.000 FB – 1.300.000 Fb = 700.000 FB,
le prix de cession étant de 800.000 FB, l’entreprise réalise une plus-value de 100.000 FB
Ecriture de cession
570 Caisse 800.000
2219 Amortissements sur constructions 1.300.000
221 à constructions 2.000.000
763 à plus values de réalisation d’actifs 100.000
immobilisées
Vente d’un immeuble
Ecriture comptable
1°) au moment de l’achat
510 Actions 18.000
550 à banque 18.000
Achat de 10 achats à 18.000 FB l’action
Ecriture comptable
1°) au moment de l’établissement de la facture
400 Clients 45.000
700 à Ventes 45.000
Ventes de marchandises à crédit
A. Les amortissements les réductions de valeur, les provisions pour risques et charges et les
comptes régularisation.
Dans ces éléments, le PCBMN distingue trois catégories de charges à savoir : les charges
d’exploitation les charges financières et les charges exceptionnelles.
Les premiers sont enregistrés au débit du compte 63 amortissements, réductions de valeur et
provisions pour risques et charges, les secondes, au débit du compte 65 charges financières et les
troisièmes, au début du compte exceptionnelles, par le crédit des comptes d’amortissements, de
réductions de valeur, ou de provisions pour risques et charges concernés.
A l’exclusion de ces derniers éléments qui sont enregistrés dans les comptes 16 numérotés de 0 à 9, les
comptes d’amortissement et de réduction de valeur portent le même numéro que l’élément lequel ils
sont constitués, sauf que ce numéro se termine par le chiffre 9 qui indique un compte d’amortissement
ou de réduction de valeur.
Ainsi à titre d’exemples, aux numéros des éléments données ci-dessous correspondent les comptes
d’amortissements ou de réduction indiqués à droite.
202 autres frais d’établissements 2099 Amortissements des frais d’établissements
211 concessions, brevets, 2119 amortissements sur concession, brevet, etc
221 constructions 2219 amortissements sur constructions
23 installation, machines 239 amortissements sur installations, machines
24 mobiles et matériel roulant 249 amortissements sur mobilier et matériel roulant
30 matières premières 309 rédactions de valeur actées sur matières premières
34 marchandises 349 réductions de valeur sur marchandises
40 clients 409 réductions de valeur sur créances douteuses
B1. Les amortissements et les reprises sur amortissements
Les comptes prévus pour enregistrés ces éléments qui sont les suivants :
a) Charges d’exploitation : compte 63
6300 dotations aux amortissements sur frais d’établissement d’exploitation
6301 dotation aux amortissements sur immobilisation incorporelles
6302 dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles
Ecriture de reprise
Exemple 2 : un immeuble de 100.000 FB valeur d’acquisition est amortis au taux de constant de 10%
par an
6302 Dotation aux amortis, sur constructions 10.000
2219 à amortissements sur constructions 10.000
Exemple 3 : les frais d’émission d’un emprunt obligation s’élèvent à 50.000 FB et sont amortis sur 5
cinq ans
102
Exemple 2 : Un client belge qui doit 200.000 FB à un fournisseur est mis en faillite. D’après le
curateur on peut espérer récupérer 70.000 FB
Ecriture comptables
Exemple : une entreprise possède 700 actions d’une société X, acquise à 12.000 FB. Ces titres sont
estimés à 9.800 FB compte tenu des difficultés de la société.
6610 Dotation réduction de valeur 2.200
2849 à Réduction des valeurs actées sur actions 2.200
Constatation réduction de valeurs
En cas de reprise ont débite le compte 2849 par le crédit du compte 761. Reprise de réductions de
valeur sur immobilisation financière.
B.3. Les comptes des provisions pour risques et charges des impôts différés
a) les comptes des provisions pour risques et charges
dans la comptabilité belge, sont considérées comme provisions des prélèvements effectuées sur le
résultat afin de couvrir les pertes et changes prévisibles à la clôture de l’exercice, dont la nature est
connue, mais le montant et la date de réalisation incertains.
Les prélèvements destinés à compenser les moins values constatées sur certains éléments de l’actif ne
sont pas considérée comme provisions, mais plutôt comme « réduction de valeur ».
Les provisions sont enregistrés au crédit du compte 16 provisions et impôts différés dont les comptes
160 à 165 sont affectés à l’enregistrement des provisions et le compte 198 aux impôts différés par le
débit des 635 à 637. Les comptes des provisions sont les suivants :
160 provisions pour pensions et obligations similaires, crédité par le débit du compte 6350 dotation
aux provisions pour pensions et obligations similaires.
En cas d’utilisation de cette provision, on débite le compte 16, par le crédit du compte 631 utilisation
et reprise, compte qui figure en soustraction dans le compte des résultats.
161 provisions pour charges fiscales, crédité par le débit du compte
6712 provisions fiscales constituées
104
En cas de reprise, on débite le compte 161, par le crédit du compte 7712 reprises des provisions
fiscales.
162 provisions pour grosses réparations et gros entretien, crédité par le débit du compte 6360 dotations
aux provisions pour grosses répartitions et gros entretien.
En cas d’utilisation ou de reprise de cette provisions, le compte 162 est débit par le crédit du compte
6361 qui figure en (-) au débit du couple de résultat.
163-165 provisions pour autres risques et charges, comptes prévus pour enregistrer les provisions pour
litiges en cours, pour amendes, doubles droits et pénalités, de propre assureur, etc, par le débit du 6370
dotation aux provisions pour autres risques et charges.
Lorsque ces provisions ont été utilisées ou doivent être reprise dans le résultat, on débite les comptes
163-165, par le crédit du compte 6371 utilisation et reprises des résultats qui figure en (-) au débit du
compte de résultat.
Exemple : au 31 décembre, une entreprise belge constitue une provision pour pensions de 15.000 FB
Ecriture comptable
3360 Dotation aux provisions pour pensions 15.000
160 à Provision pour pensions 15.000
Constitution des provisions pour pension
NB : dans le compte de résultat, le compte 6241 va figurer au débit en plus de 12.500 FB et le compte
6351 en (-) de 15.000 FB.
Exemple : une entreprise belge en visage de procéder dans deux ans à une grosse répartition de son
immeuble dont le coût est estimé à 1.000.000 FB. Elle décide en conséquence de constituer une
provision pour couvrir la charge probable à raison d’une dotation annuelle de 500.000 FB.
Ecriture au 31 décembre n
6360 Dot. aux prov. grosses répar. et gros entretien 500.000
162 à Prov. pour grosses réparations et gros entretien
Constitution des provisions pour grosses réparations 500.000
et gros entretien
NB/ on répète cette écriture au 31 décembre n+1 et le compte 162 est crédité de 1.000.000 FB.
a) Le coût des travaux s’élève à 1.000.000 FB exactement
Ecriture comptable
611 Entretien et réparations 1.000.000
A fournisseurs
440 Constatation de la facture à payer pour grosse
Réparation de l’immeuble 1.000.000
Utilisation de la provision
162 Provisions pour grosses réparations et gros entretien 1.000.000
à utilisation et reprises des provisions
Utilisation des provisions 1.000.000
105
6361
D Résultat d’exploitation C
A
B Services et biens 1.000.000
.
.
.
.
.
F Provisions pour risques
et charges
Utilisations - 1.000.000
Charges = 0
D Résultat d’exploitation C
A
B Services et biens 900.000
.
.
.
.
.
F Provisions
Utilisation - 900.000
Reprises - 100.000
106
Charges = - 100.000
D Résultat d’exploitation C
A
B Services et biens 1.200.000
.
.
.
F Provisions
Utilisation -1.000.000
Charges = + 200.000
NB : La reprise dans le résultat des subsides et des impôts différés s’effectuera au même rythme que
l’amortissement du bien subside, c’st à dire en 20 ans, par le crédit d’un compte des produits
financiers.
Ecritures comptables
6302 Dotation aux amortis. Sur immb.corp. 300.000
2219 à Amortissements sur construction 300.000
Constitution des dotations sur l'immeuble
15 Subsides en Capital 90.000
753 à Subsides en capital et intérêts 90.000
Reprise dans le résultat de 1/20 de 1. 800.000 FB
1680 Impôts différés afférents à des subsides en capital 60.000
780 à Prélèvement des impôts différés 60.000
Transferts dans le résultat de 1/20 de 1. 200.000 FB
NB : Le compte 15 subsides en capital figure au passif non exigible au point VI. Le compte 168 au
point VII B. impôts différés et le compte 753 subsides en capital au crédit du compte de résultat,
au point IX bis A. prélèvement sur les impôts différés (+)
2° au 31 décembre n
La partie des charges n’affectent pas le résultat charges payées d’avances est reportée par l’écriture
suivante.
490 Charges à reporter 6.000
619 à Coûts à reporter 6.000
Paiement 6 mois de loyer
Report de 2 mois de loyer exercice n+1
Suivant les dispositions du premier PCBMN, les comptes 610 et 617 devraient figurer au débit du
compte de résultat, le premier pour 18.000 FB et le second pour 6.000 FB en (-).
Au lieu de cette procédure compliquée, la solution la plus facile serait tout simplement de créditer le
compte 610 de 6.000 FB et qui restera avec un solde de 12.000 FB se rapportant à l’exercice n de
calcul du résultat.
Cette solution est appliquée dans la comptabilité congolaise et dans la comptabilité française et nous
pensons que c’est celle qui est également appliquée aujourd’hui en Belgique, puisque dans le nouveau
modèle de présentation du compte de résultat, les comptes 616, 617, 618 et 619 n’y figurent plus.
Sinon, suivant le modèle du premier PCBMN, au début de l’exercice suivant, il fallait passe l’écriture
ci après :
616 Coûts reportés 6.000
490 à charge à réporter 6.000
Pour solde du compte 490
Au 01 novembre n+1, quand perçoit ces intérêts, on débit le compte 550 ou 570 par le crédit du
compte 750 qui n’a pas d’impact sur le résultat de l’exercice n+1.
Exemple : un Fournisseur belge à promis à un client une ristourne de 2.8000 FB, mais n’a pas encore
envoyé la facture de cette réduction.
Ecriture de régularisation dans la comptabilité du client
491 Produits acquis 2.800
608 à ristourne obtenue
Constatation d’une ristourne à accordé 2.800
Le compte 608 diminue le prix d’achat des approvisionnements. L’exercice suivant, on passe une
écriture inverse. Lorsque la note de crédit arrive on passe l’écriture suivante.
440 Fournisseur 2.800
608 à ristourne obtenue 2.800
Note de crédit pour 2.800 FB
110
Rappelons que ce plan résulte de la révision du plan de 1957 dont le projet a été approuvé par
l’assemblée plénière du conseil national de la comptabilité en date du 06/12/1977.
Mais ce nouveau plan n’a finalement vu le jour qu’en 1982 parce qu’il avait fallu attendre la fin des
travaux de toutes les commissions qu’on avait crées et l’évolution de la 4ème directive de la C.E.E. qui
ne fut enterimée qu’en date du 18/07/1978.
Il est à noter que cette directive a imposé le remplacement des anciens comptes d’exploitation général
et de profits et pertes par le compte unique de résultat et la présentation sous une même forme, des
tableaux comptables de synthèse pour toutes les entreprises de la communauté européenne ayant la
forme de société par actions, de société en commandité par actions et sociétés privées à responsabilité
limitée.
Le nouveau plan comptable français a été légèrement retouché en 1986 et en 1999.
1. Principes du plan comptable général français
Celui-ci repose sur le système de l’inventaire intermittent et contrairement au principe du matching de
la comptabilité américaine privilégie la production globale comme concept de produit. Il découle de
ces deux principes que les charges sont classées par nature et relatives à la production.
a) Le système de l’inventaire intermittent
La formule de ce système est la suivante :
Consommation de la période = SI + Achats – SF
L’illustration de ce système est donné par cet exemple d’un automobile qui veut mesurer la
consommation d’essence de sa voiture sur une certaine distance.
Au lieu de munir sa voiture d’un dispositif électronique permettant d’indiquer en permanence le flux
sortant du réservoir (= système de l’inventaire permanent), il peut se contenter de faire le plein du
réservoir au départ, à rouler pendant une certaine distance, à refaire le plein si nécessaire et à vérifier
la consommation enfin de parcours, par le contrôle de la quantité restant dans le réservoir (= système
de l’inventaire intermittent).
En d’autres termes, ce système consiste à constater la situation ou le stock initial d’un produit, au
début d’un exercice, à effectuer des consommations sans se soucier de leur évaluation, et procéder à
cette évaluation à la fin de l’exercice, après la réalisation d’un inventaire extra comptable qui
détermine la quantité et la valeur du stock final et de calculer les consommations de la période suivant
la formule donnée plus haut.
b) La production globale comme concept
111
Suivant le plan comptable de 1999, la notion des produits correspond à la production globale qui est
égale à : production vendue + production stockée + production immobilisée (= Production de
l’entreprise pour elle-même)
Il en découle que les charges sont relatives à cette production globale et non aux ventes comme c’est le
cas dans la comptabilité anglo-saxonne dans laquelle, suivant le principe de matching des GAAP, les
charges sont relatives aux ventes qui les ont engendrées.
Il est à noter que cette conception de production à été adoptée sous l’influence des macro-économistes
qui cherchaient à permettre la tenue des comptes de la comptabilité nationale, à partir des données
chiffrées des comptabilité de toute les entreprises du pays.
c) Le classement des charges par nature
Celles-ci étant relative à la production globale sont classés ou enregistrées par nature alors que dans la
comptabilité anglo-saxonne, ce classement se fait par fonction (de production, de vente,
administrative, financière).
Ce classement par fonction n’est pas possible directement dans la comptabilité française du fait que
celle-ci est basée sur la technique de l’inventaire intermittent et que le classement par fonction
nécessite la connaissance des coûts des consommations qui ne peuvent l’être que par la méthode de
l’inventaire permanent.
2. Caractéristiques du NPCGF 1982
La première caractéristique est que ce plan est de type dualiste, c'est-à-dire qui fait la distinction entre
la comptabilité générale et la comptabilité analytique, c’est un plan dont la comptabilité est à deux
circuits.
La deuxième caractéristique principale est l’existence dans la comptabilité générale de ce plan, de trois
système formant un dispositif ouvert et modulaire.
a) Un dispositif ouvert, c’est dans lequel entre l’entreprise qui remplit les conditions requises.
b) Un dispositif modulaire, c'est-à-dire, dans lequel les documents de synthèse sont composés des
parties susceptibles d’être remplacées par d’autres plus élaborées (ce qui est le cas dans le
système complémentaire). Ces trois systèmes sont les suivants :
1°) le système 1 de base
2°) l système de comptes simplifiés ou abrégés ou système 2
3°) le système 3 complémentaire ou système développé.
NB : ici en RDC, nous avons également trois systèmes, développé pour les
Agents économiques de 1ère catégorie, le système simplifié pour les
Agents économiques de 2ème catégorie et le système réduit pour les
Agents économiques de 3ème catégorie
2.1. Le système 1 de base et le système 2
Le système de base comporte les éléments de la comptabilité générale que doivent tenir les organismes
ou entreprises de moyens et grandes dimensions.
Le système simplifié ou système 2 concerne les organismes dont la dimension ne justifie pas
nécessairement le recours au système développé ou de base1.
Les conditions d’entré dans le système 1 ou 2
Ces conditions sont les suivantes :
1°) total du bilan = 1.500.000 FF
2°) montant net du chiffre d’affaires = 3.000.000 FF
3°) nombre moyen de salariés permanents employés en cours de l’exercice : 10 salariés.
Les entreprises qui dépassent deux de ces trois conditions entrent dans le système de base 1 et les
autres dans le système de base 2 en ce qui concerne la présentation du bilan et du compte de résultat.
De même le choix de la présentation de l’annexe développé ou simplifié dépend des trois conditions
suivantes :
1°) total du bilan = 10.000.000 FF
2°) montant net du chiffre d’affaires = 20.000.000 FF
3°) nombre moyen de salariés permanents employés : 50 personnes
Des entreprises qui sont au dessus de deux de ces conditions adoptent une présentation développé de
l’annexe et les autres une présentation simplifiée.
112
Il est à noter que le système 1 de base et le système 2 différent par la présentation des documents de
synthèse et de l’annexe qui sont plus détaillés dans le premier système que dans le deuxième (voir les
modèles de présentation au point VI.3.).
Pour terminer, il convient d’indiquer que la présentation du bilan et du compte de résultat peut être
faite en forme de compte ou de liste.
Cette présentation doit être conforme aux modèles du NPCGF et identique d’un exercice à l’autre pour
permettre une comparaison avec des éléments correspondants de la période précédente.
2.2. Le système développé ou complémentaire
Il s’agit d’un système d’information formant un tout et comprenant non seulement le bilan, le compte
de résultat et l’annexer mais également un tableau des emplois et des ressources de l’exercice.
Il est à noter que dans ce système des modifications sont introduites dans le bilan et le compte de
résultat pour obtenir des informations suffisamment et détaillées et cohérentes permettent le calcul des
grandeurs recherchés en analyse financière et en comptabilité nationale à savoir les besoins en fonds
de roulement, la marge commerciale, la production de l’exercice, la valeur ajoutée, et les soldes
intermédiaires de gestion.
Dans le bilan, les créances et les dettes font l’objet d’une ventilation complémentaire entre les
créances et les dettes financières à l’origine, celles qui concernent des opérations directement liées à
l’exploitation et les autres créances et dettes.
En intégrant dans le bilan le module de remplacement des créances et des dettes tel explique ci-dessus,
on passe du bilan du système de base au bilan du système complémentaire ou développé. Ce module
est donné après le modèle de présentation du bilan dans le système 1 de base.
De même dans le compte de résultat pour passer du système de base au système complémentaire, ou
développé, il suffit d’intégrer le module de remplacement des charges et des produits permettant la
détermination de la valeur ajoutée et qui est donné après le modèle de présentation du compte de
résultat dans le système 1 de base.
Exercice N
Exercice N
-1
Actif
Amortissem
Brut Net Net
ents et
115
provisions
(à déduire)
ACTIF CIRCULANT
• Stocks et en cours :
Matières premières et autres approvisionnements….
En-cours de production (biens et services) (a) ……..
Produits intermédiaires et finis ……………
Marchandises …………………………………
Avances et acomptes versés sur commandes ………
• Créances (3) :
Créances clients et comptes rattachés (b) ……
Autres ………………………………
Capital souscrit – appelé non versé …………
Valeurs mobilières de placement (c) :
Actions propres ……………………….
Autres titres
Instruments de trésorerie ……………….
Disponibilités ……………………………..
Charges constatées d’avance (3) ………………….
Total II ……………………….. X X X X
Charges à répartir sur plusieurs exercices (III) X X X X
Primes de remboursement des emprunts (IV) X X X
Ecart de convertion Actif (V) X X X
Total général (I+II+III+IV+V) X X X X
Ce module permet une analyse plus fine des dettes et des créances en fonction du cycle d’exploitation,
et révèle, par comparaison, les lacunes du système de base. Grâce à cette décontraction, on peut ainsi
faire la différence entre le « cyclique » et le « divers » et calculer plus précisément les besoins en
fonds de roulement.
119
Bilan développé
Exercice
Exercice N
N–1
Actif Amortissement
Brut et provisions (à Net Net
déduire)
Capital souscrit – non appelé ……………
ACTIF IMMOBILISE
Immobilisations incorporelles ;
Frais d’établissement ……………………
Frais de recherche et de développement
Concessions, brevets, licences, marques, procédés, logiciels,
droits et valeurs similaires …………………
Fonds commercial (1) …………………….
Autres ……………………….
Immobilisations incorporelles en cours …………………
Avances et acomptes …………………………
Immobilisations corporelles :
Terrains ………………………
Constructions ……………………….
Installations techniques, matériel et outillage industriels
Autres ………………………….
Immobilisations corporelles en cours …………………
Avances et acomptes ……………………………
Immobilisations financières (2) :
Participation …………………………………
Créances rattachées à des participations ……..
Titres immobilisés de l’activité de portefeuille ……..
Autres titres immobilisés ……………………..
Prêts ………………………………………….
Autres ………………………………………………
Total I…………………… X X X X
(1) Dont droit au bail ……………………………………………………………………………..
(2) Dont à moins d’un an (brut) ……………………………………………………………………
Exercice
Exercice N
N–1
Actif Amortissement
Brut et provisions (à Net Net
déduire)
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours :
Matières premières et autres approvisionnements …….
En – cours de production (biens et services) ………………
Produits intermédiaires et finis ………………..
Marchandises ……………………………………
Avances et acomptes versés sur commandes …………………
Créances d’exploitation (3) :
Créances clients et comptes rattachés …………………….
Autres ……………………………………………….
Capital souscrit – appelé non versé ……………………..
Valeurs mobilières de placement :
Actions propres …………………………………..
Autres titres ……………………………………..
Instruments de trésorerie
Disponibilités ………………………………………
Charges constatées d’avance ………………………….
Total II…………………… X X X X
Charges à répartir sur plusieurs exercices (III) X X X X
120
Il est à noter que dans le bilan développé, les créances d’exploitation comprennent celles à plus d’un
an alors que dans le bilan de base, les créances ne comprennent que celles en moins d’un an.
Dans le bilan développé, les dettes sont ventilées en :
1°) dettes financières
2°) avances et acomptes reçus sur commandes en cours
3°) dettes d’exploitation comprenant :
- Les dettes fournisseurs et comptes rattachés
- Les dettes fiscales et sociales
- Autres dettes d’exploitation
4°) dettes diverses qui comprennent :
- Les dettes sur immobilisation et comptes rattachés
- Les dettes fiscales (impôts sur les bénéfices)
- Autres dettes diverses
Le but de cette analyse est de mettre en évidence les éléments se rapportant à l’exploitation ou
cycliques (à savoir les créances et les dettes d’exploitation), des éléments acycliques dont l’origine est
indépendante de l’exploitation (cas par exemple des dettes sur immobilisation), afin de permettre le
calcul du besoin en fonds de roulements qui est la différence entre les ressources cycliques et les
emplois cycliques.
En système abrégé
Le compte de résultat est construit sur le même modèle que celui du système de base, quoique très
simplifie.
- Onze rubriques en charges
- Sept rubriques en produits
Ce compte de résultat ne fait pas apparaitre la participation des salariés, puisque, sauf exceptions, les
entreprises concernées n’ont pas besoin de ce poste. Celui-ci se présente comme suit :
Compte de résultat abrégé
Charges (hors taxes) Exercice Exercice Produits (hors taxes) Exercice N Exercice N-1
N N-1
124
En système développé
Le compte de résultat comporte les mêmes postes que le système de base, mais propose :
- Une valorisation différence des achats de marchandises ;
- Une subdivision plus importante des postes : autres charges externes, dotations aux
amortissements et aux provisions, charges et produits exceptionnels sur opérations en capital.
1°) Une valorisation différente des achats de marchandises
Nous avons vu que le stock d’approvisionnement et de marchandises doit être évalué au prix d’achat
majoré de frais accessoires payés à des tiers (transport, assurances, droit de douane). Pour plus de
commodité, dans le système de base, ces frais accessoires restent souvent comptabilité dans les
différentes rubriques des autres charges externes.
Dans le système développé, en revanche, il devient obligatoire de les isoler et de les faire figure en
achats. Car pour déterminer la marge commerciale, doivent inclure les frais accessoires externes.
2°) Une subdivision plus important des charges et produits
Elle se fait par l’inclusion au compte de résultat du système de base, du module de remplacement de
charge et de produits inscrits dans le compte de résultat du système de base pour déterminer la marge
commerciale, la production de l’exercice et la valeur ajoutée du tableau des soldes intermédiaires de
gestion.
125
Il est à noter que cette analyse complémentaire des charges et des produits permet la détermination de
la marge commerciale, la production de l’exercice et la valeur ajoutée du tableau de soldes
intermédiaires de gestion.
Remarquons que ce compte enregistre le montant du capital et ses prolongements autres que le report à
nouveau et le résultat net de l’exercice. Il s’agit des éléments suivants :
104 Primes liées au capital social
105 Ecarts de réévaluation
106 Réserves
108 Compte de l’exploitant
109 Actionnaires : capital souscrit – non appelé (compte d’actif)
1. Utilisation des comptes 101 capital
Subdivision
1011 Capital souscrit non appelé
1012 Capital souscrit appelé non versé
1013 Capital souscrit appelé versé
10131 Capital non amorti
10130 Capital amorti
109 Actionnaires capital souscrit non appelé
126
Exemple 1 : Une société anonyme est constituée au capital de 10.000 FF divisés en 1.000 actions de
numéraires de 10 FF VN. Ces actions doivent être libérées de 2/5.
Ecritures comptables
45621 Actionnaires CSANAV 4.000
109 Actionnaires CSNA 6.000
1011 à CSNA 6.000
1012 à CSANV 4.000
Constitution d’une société anonyme dont le capital doit
être libéré de 2/5
NB : Au fur et à mesure des appels de fonds, le compte 1013 sera crédité du montant du capital fixé
dans les statuts et qui a été versé.
Dans la comptabilité congolaise, on passera les écritures suivantes :
4445 Actionnaires comptes apport en numéraire 10.000
1040 à Capital appelé 4.000
1041 à Capital non appelé 6.000
Constitution d’une SARL au capital de 10.000 F à
libérer de 2/5
______________ _________________
570 Caisse 4.000
4441 Actionnaires compte CNA 6.000
4445 à Actionnaires compte apport en numéraire 10.000
Libération de 2/5 et constatation du CNA de 3/5
Il s’agit des réserves constituées suivant un mécanisme analogue à celui des provisions proprement
dites mais bénéficient d’un régime fiscal propre à condition d’être comptabilisées comme telles.
Ce sont les provisions qui sont constituées suivant les dispositions fiscales particulières et de la même
manière que les provisions proprement dites.
Ces éléments sont étudiés à la fin de ce chapitre, raison pour laquelle on ne va pas s’y attarder ici.
A.2. Les frais d’établissements
Le NPCGF les considère comme des immobilisations incorporelles (compte 20) et les enregistre au
débit du compte 201 frais d’établissement qui est subdivisé comme suit :
2011 Frais de constitution
2012 Frais de premier établissement
20121 Frais de prospection
20122 Frais de publicité
2013 Frais d’augmentation du capital et l’opération diverses (fusions, scissions, transformations).
Il est à noter que dans le PCBMN ; ces éléments sont également considérés comme frais
d’établissement et enregistrés au débit du compte 20 qui s’intitule « frais d’établissement ».
Mais à la différence avec le NPCGF, ceux-ci ne sont pas considérés comme des immobilisations
incorporelles lesquelles sont enregistrés au débit du compte 21 immobilisation incorporelles. C'est-à-
dire dans la comptabilité belge on distingue :
- Les frais d’établissements enregistrés au début du compte 20 et des immobilisations
incorporelles enregistrés au débit du compte 21.
Une autre différence qu’il convient de mentionner entre les deux plans comptables est que les frais
d’émission des emprunts sont considérés comme frais d’établissement dans le PCBMN enregistrés au
débit du compte 20 alors que le NPCGF les considère comme des charges à répartir sur plusieurs
exercices et sont enregistrés au débit du compte 4816 frais d’émission des emprunts.
Dans les deux plans, les frais de recherche et développement constituent une immobilisation
incorporelle enregistrée au débit du compte 210 dans le PCBMN et du compte 203 dans le NPCGF.
La différence entre le NPCGF et le PCGC est que tous les éléments considérés comme frais
d’établissement dans le premier plan sont considérés comme des charges à étaler dans le deuxième.
Ces deux plans présentent cependant cette similitude qu’ils considèrent les frais d’acquisition des
immobilisations et d’émission des emprunts comme des charges à répartir ou à étaler sur plusieurs
exercices.
Ils sont enregistrés au débit du compte 473 charges à étaler dans le PCGC et du compte 481 charges à
répartir sur plusieurs exercices dans le NPCGF.
Concernant les frais de recherche et développement, le PCGC les classe dans la catégorie des charges
à étaler (compte 4731) contrairement aux plans comptables belge et français que les classent dans les
immobilisations incorporelles et les enregistrent respectivement dans les comptes 21 et 20.
immobilisation, 44566 TVA sur autres biens et services et du compte 44551 TVA à décaisser qui est le
premier sous compte du compte 4455 TVA sur chiffre d’affaires à décaisser.
NB : lorsque le total des TVA récupérables est supérieur aux TVA collectées la différence est
enregistrée au débit du compte 44567 crédit de TVA à reporter, par le crédit des comptes 44562 et
44566.
Exemple :
- Achat d’un camion pour 100.000 FF TVA : 10%
- Achat des marchandises pour 220.000 FF : TVA : 16%
- Ventes des marchandises à 320.000 FF : TVA : 16%
Ecritures comptables
2182 Matériel de transport 100.000
44562 TVA sur immobilisations 10.000
404 à fournisseurs d’immobilisations 110.000
Achat à crédit d’un matériel de transport
__________________ ___________________
607 Achats de marchandises 220.000
44566 TVA sur autres biens et services 35.200
4011 à fournisseurs achat de biens et services 255.200
Achat des marchandises pour 220.000 FF
TVA : 16%
________________ _____________________
41 Clients 371.200
707 à ventes de marchandises 320.000
44571 à TVA collectée 51.200
Vente à crédit : TVA : 16%
__________________ _________________
44571 TVA collectée 51.400
44562 à TVA sur immobilisations 10.000
44566 à TVA sur autres biens et services 35.200
44551 à TVA à décaisser 6.200
Pour solde des comptes crédités
NB : rappel : Si le total des TVA collectées étaient inférieur au total des TVA récupérables, la
différence est enregistré au débit du compte 44567 crédit du TVA à reporter.
A.4. Les écritures relatives à l’impôt sur les bénéfices
Exemple : une entreprise sociétaire doit payer 4 acomptes provisionnels respectivement de 30.000
FF, 54.000 FF, 44.000 FF et 44.000 FF
Au 31/12/n, elle réalise un bénéfice de 640.000 FF imposable au taux de 42%. Passez les écritures.
NB : suivant la législation fiscale française, l’impôt sur les bénéfices est perçue anticipativement par 4
acomptes provisionnels payés au courant de l’exercice de calcul du résultat respectivement le 20/20/n,
20/05/n, 20/08/n et 20/11/n.
168.000 268.800
Sc 100.000
268.800 268.800
NB : l’impôt sur les bénéfices est considéré comme une charge enregistrée au débit du compte de
résultat, il en est de même dans la comptabilité belge.
c) Au 31/12/n+1, on passe l’écriture de paiement
444 Etat-impôts sur les bénéfices 100.800
512 à Banque 100.800
Paiement du solde d’impôt sur les sociétés
NB : si on a couvert le compte 4449 acomptes – impôts sur les bénéfices qui a été débité de
168.000FF, au 31/12/n+1, on passe l’écriture de paiement de l’impôt de la manière suivante :
444 Etat-impôts sur les bénéfices 268.800
4449 à Acomptes impôts sur les bénéfices 168.000
512 à Banque 100.800
Liquidation du solde sur l’impôt à payer
A.5. Les écritures de cession de biens immobilisés et des titres de placement. Les différences de
charge réalisées et non réalisées
a) Les écritures de cession de biens immobilisés
Dans la comptabilité française ces écritures nécessitent l’utilisation de deux comptes de gestion à
savoir :
1°) le compte 675 valeurs comptables des éléments cédés, qui est un compte de charges
exceptionnelles et enregistré au débit, pour annulation, la valeur nette comptable du bien cédé, par le
crédit du compte de ce bien.
2°) le compte 775 produits des cessions d’éléments d’actif, qui est un compte de produits
exceptionnels et enregistre au crédit le prix de cession du bien cédé, par le débit d’un compte de
trésorerie ou du compte 462 créances sur cession d’immobilisation lorsque la cession n’est pas faite au
comptant.
Il est à noter que les amortissements et les provisions déjà constitués sont directement annulés en
débitant les comptes de ces éléments, par le crédit du compte du bien concerné.
Exemple : Une machine – outil acquise hors taxe à 10.000 FF et déjà amortie de 3.000 FF, est cédée
pour 12.000 FF à un particulier qui règle par chèque bancaire cette opération.
Les écritures de cette cession se présentent comme suit :
Taux d’amortissement constant 10%
C’est déjà amortie ou 10%
2815 Amortissements des installations techniques, matériel et 3.000
outillage indus.
215 à Installations techniques, matériels et outillage industriel 3.000
Annulation des amortissements déjà constitués
______________ ___________________
675 Valeurs comptables des éléments cédés 7.000
215 à Installation techniques, matériel et outillage industriels 7.000
Pour solde du compte 215
131
________________ _______________________
512 Banque 12.000
775 à Produits des cessions d’éléments d’actif 12.000
Constatation de la cession au prix de cession
La plus-value sur cession, est de 5.000 FF. s’agissant d’une plus value à long terme, celle-ci peut être
imposée à un taux déduit de 15%, si l’entreprise constitue avec les 85% restant une réserve des plus
values à long terme, destinée à compenser d’éventuelles moins values à long terme.
Ecriture d’affectation de cette plus value
120 Résultat de l’exercice 5.000
1064 à Plus values à long terme 4.250
447 à Autres impôts, taxes…… 750
Imposition des plus values à LT aux taux de 15% et
affectation des 85% à la réserve des plus values à long terme
NB : Lorsque la cession n’est pas fait au comptant la créance sur le débiteur est enregistré au débit du
compte 462 créances sur cession d’immobilisation.
Celles-ci sont constatées au moment de règlement des factures et des dettes ou prêts en devises.
Dans la comptabilité française, les différences de change défavorable sont considérées comme des
charges financières et celles favorables comme de produits financiers.
Les premiers sont enregistrées au débit du compte 666 pertes de change et les secondes au crédit du
compte 766 gains de change.
b) les différences de change non réalisées
Elles sont constatées au 31/12/, sur les dettes et créances en devises, compte tenu des taux de change à
cette date en vue de réajustement des montants de ces éléments.
Mais s’agissant des différences non réalisées, celles-ci ne sont pas enregistrées dans un compte de
charges financières pour celles négatives, et dans un compte des produits financières, pour celles
positives.
Les différences qui entrainent l’accroissement des créances ou une diminution des dettes en devises,
sont enregistrées au crédit du compte 477 différences conversion passif par le débit des comptes des
créances et de dettes en devises concernés.
Les différences qui entrainent un accroissement des dettes ou une diminution des créances en devises,
sont enregistrés au débit du compte 476 différences de conversion actif, par le crédit des comptes de
dettes ou de créances en devises concernés. Celles-ci entrainent la constitution des provisions pour
pertes de change.
Cette façon de procéder présente l’avantage de ne pas obligé de réintégrer dans le bénéfice imposable
les différences de change défavorable non réalisées si on les avait comptabilisées comme charges, ce
qui est le cas dans la comptabilité congolaise, raison pour laquelle nous avons recommandé cette
solution du NPCGF dans le manuel de comptabilité générale où nous avons proposé l’utilisation des
comptes 475 pour les différences favorables et 474 pour les différences favorables.
NB : Au 01/01 de l’exercice, on solde les comptes 476 et 477 en passant une écriture inverse à celle de
redressement des comptes 400 et 411 en devises.
Exemple : Au 31/12/n, une entreprise française vous communique l’état de ses dettes et créances
étrangères.
1°) client suisse A 1000 francs suisse à 100 francs = 62,120€
2°) client américain B : 1500 USD à 1 USD = 0,993€
3°) fournisseur suisse C : 1500 francs suisse à 100 francs = 62,210 €
4°) fournisseur américain D : 2000 USD à 1 USD = 0,980 €
Le 15/06/n+1, le client américain règle sa facture. A cette date 1 USD = 0,998€
Le 27/07/n+1, l’entreprise française règle la facture du fournisseur américain.
A cette date 1 USD= 0,990 €
Sachant que :
1°) 1€ = 6,55957 FF
2°) Au 31/12/n les taux de change étaient les suivants : 100 francs suisse = 62,176€, 1 USD = 0,986€
a) Calculez les différences de conversion actif et passif au 31/12/n
b) Passez les écritures de redressement des comptes clients et fournisseurs
c) Passez les écritures le 15/06/n+1
d) Passez les écritures le 27/07/n+1
Solution
a) Calcul de la valeur nominale des créances
1000
Client suisse : ( 100 FS x 62,120€) x 6,55957 FF = 4.074,81 FF
133
Dito
476 Ecart de conversion actif 147,59
400 à Fournisseur américain 78,71
411 à Client américain 68,88
Constatation des écarts de conversion actif
Dito
6865 Dotation aux provisions pour risques et charges financières 147,59
1515 à Provision pour perte de change 147,59
Constitution des provisions pour pertes de change
f) Au 01/01/n+1, on passe les écritures inverses de celles de redressement des comptes 400
et 411
477 Ecarts de conversion passif 7,01
400 à Fournisseurs 3,34
411 à Clients 3,67
Pour solde du compte débité
__________________ ______________
400 Fournisseurs 78,71
411 Clients 68,88
476 à Ecarts de conversion actif 147,57
Pour solde du compte 476
g) Le 15/06/n+1
Encaissement créance client américain : (1500 USD x 0,998 €) x 6,55957 FF = 9.819,68 FF
Gain de change= 9.819,68 FF – 9.770,48 FF = 49,20 FF
134
Ecriture d’encaissement
512 Banque 9.819,68
411 à Clients 9.770,48
766 à Gains de change 49,20
Encaissement de la créance du client américain
1 USD = 0,998 €
l) le 27/07/n+1
Paiement de la dette du fournisseur américain
(2000 USD x 0,990€) x 6,55957 FF = 12.987,95 FF
Perte de change = 12.987,95 FF – 12.856,76 FF = 131,19 FF
Ecritures comptables
401 Fournisseurs 12.856,76
666 Pertes de change 131,19
512 à Banque 12.987,95
Paiement de la dette du fournisseur américain 1$ = 0,990€
__________________ ___________________
1515 Provisions pour pertes de change 147,59
7865 à Reprise des amortis et provis pour risques et charges 147,59
financières
Annulation des provisions constituées sur le client et le
fournisseur américain
1. Analyse du compte 28
280 Amortissements des immobilisations incorporelles
A subdiviser suivant l’analyse du compte 20 comme suit
2801 frais d’établissement (à ventiler comme le compte 201)
2803 frais de recherche et développement (compte 203)
2805 concessions et droits similaires brevets licences, etc.
2807 fonds commercial (fonds de commerce, cpt 202 dans la comptabilité congolaise)
281 Amortissement des immobilisations corporelles (compte 21)
A subdiviser suivant l’analyse du compte 21 comme suit :
2811 terrains de gisement
2812 agencements, aménagement de terrain (à ventiler comme le compte 212)
2813 constructions (à ventiler comme le compte 213)
2813 111 Ensemble immobilier industriel
2814 Construction sur sol d’autrui (voir compte 214)
2815 installations techniques, matériel et outillage industriels (voir compte 215)
2815 autres immobilisations corporelles (voir compte 218)
282 amortissements des immobilisations mises en concession
NB : le compte d’amortissement d’un élément est donc identifié par le nombre 28 et auquel on adjoint
tous les chiffres formant le numéro du compte de cet élément à l’exclusion du premier chiffre qui
indique la classe dans laquelle celui-ci se trouve.
2. Etude des comptes 68 et 78
Dans les dotations aux amortissements et aux provisions d’un exercice, le NPCGF distingue :
1°) Les charges d’exploitations enregistrées au débit du compte 681 dotations aux amortissements et
aux provisions
135
Ecritures comptables :
a) Lors du paiement de ces frais
4816 Frais d’émission des emprunts 90.000
512 à Banque 90.000
Paiement des frais d’émission d’un emprunt
136
b) Au 31/12/n
6812 Dotation aux amortissements des charges d’exploitation à 30.000
répartir
4816 à Frais d’émission des emprunts 30.000
Amortissements de frais d’émission des emprunts
b) Au 31/12/n
6812 Dotation aux amortissements des charges d’exploitation à 40.000
répartir
4818 à Charges à étaler 40.000
Amortissement des charges à étaler
NB : 1°) les provisions pour investissements sont repris dans le bénéfice imposable lorsque celles-ci
n’ont pas été utilisées dans un délai d’une année, dans la création d’immobilisation.
2°) lorsque ces provisions ont servi à la création dans le délai fixé, celles-ci sont en principe
définitivement exonérées d’impôts à condition de rester inscrite au passif du bilan pendant la période
d’indisponibilité des droits des 5 ans ou 3 ans.
En cas de non respect de cette condition, celles sont réintégrées dans le bénéfice imposable.
A l’expiration du délai d’indisponibilité, les provisions fiscalement exonérées ne devront pas être
affectées directement aux réserves.
Il faudra d’abord les réintégrer dans le bénéfice comptable et la déduire d’une manière extra
comptable au moment du bénéfice fiscal.
Formule de calcul
Soit (n – 2), (n – 1), n, les dates de clôture des exercices N – 2, N – 1 et N P (n – 2), P(n – 1) et P(n) :
le prix unitaire de l’élément de stock aux époques (n-2), (n-1) et n.
Q(n) = la quantité de l’élément en stock à l’époque (n)
D (n -1), D(n) : la dotation calculée pour l’élément aux époques (n-1) et (n).
1er cas : P (n -2) < P (n-1)
D(n) = [(𝑃(𝑛) − 1,10 𝑃 (𝑛 − 2)𝑥 𝑄(𝑛)) − 𝐷(𝑛 − 1)]
2ème cas : P (n-2) ≥ P (n-1)
D(n) = P(n) – 1,10 P (n-2) x Q(n)
Exemple : calculez la dotation aux provisions pour hausse des prix pour l’exercice n, sur base des
données du tableau ci-dessous :
Matières ou Prix unitaire Quantité Dotation Dotation
139
a) Pour le produit M1
(1) 200 FF < 216 FF : on applique la première formule
D(n) = [(238 𝐹 − 1,10 𝑥 200 𝐹𝐹)𝑥 1000𝑢] - 8.000 FF = 10.000 FF
b) Pour le produit M2
(2) 120 FF < 124 FF : on applique la première formule
D(n) = [(140 𝐹𝐹 − 1,10 𝑥 120 𝐹𝐹)𝑥 2.000 𝑢] - 20.000 FF = - 4.000 FF = 0 FF
c) Pour le produit M3
(3) 200 FF = 200 FF : on applique la deuxième formule
D(n) = (224 FF – 1,10 x 200 FF) x 500 u = 2.000 FF
d) Pour le produit M4
(4) 180 FF > 160 FF : on appliqué la deuxième formule
D(n) = [(174 𝐹𝐹 − 1,10 𝑥 180 𝐹𝐹)𝑥 1200𝑢] = 28.800 FF < 0; = 0 FF
Dotation à constituer : 10.000 FF + 2.000 FF = 12.000 FF
Ecritures comptables
6873 Dotation aux provisions réglementées (stocks) 12.000
1431 à Provisions réglementées pour hausse de prix 12.000
Constitution de la provision
Au 31/12/n+6, c'est-à-dire à la fin de la 6ème année, ces provisions sont reprises dans le résultat
1431 Provisions pour hausse des prix 12.000
7873 à Reprise sur provision 12.000
Reprise des provisions pour hausse de prix
Cours moyen du dollar pendant les 6 derniers mois de l’exercice 3 = 8,3202 FF (D3)
800 𝑢+1200 𝑢 80 𝐹𝐹 𝑥 8,3202 𝐹𝐹
LM = 2
(100 FF – 8,8592
= 24.867,26 FF
Ecriture de constitution
6873 Dotation provisions réglementées (stocks) 24.867,26
1432 à Provisions pour fluctuation des cours 24.867,26
Constitution des provisions pour fluctuation des cours
Ecriture comptables
6811 Dotation aux amortissements des immobs incorporelles et 2.000
corporelles
2815 à Amortissements des installations techniques, matériel et 2.000
outillage industriels
Constitution d’une dotation annuelle d’amortissements
_______________ ____________________
68725 Dotation aux provisions réglementées 4.000
145 à Amortissements dérogatoires 4.000
Dotation aux provisions réglementées
NB :
a) Le compte 145 sera ensuite réintégré progressivement en produits pour solde sur les 4
exercices qui restent pour un montant de 4.000 FF : 4 = 1.000 FF pour chaque exercice, par le
crédit du compte 78.725 reprises sur provisions réglementés (amortissements dérogatoires).
b) Rappelons qu’en Belgique ces excédents d’amortissements sont enregistrés au débit du
compte 666 transfert aux réserves immunisées, par le crédit du compte 122 réserves
immunisées.
La réintégration progressive de ces éléments dans le bénéfice imposable est réalisée en débitant le
compte 122 réserves immunisées, par le crédit du compte 766 transfert des réserves.
5°) Les plus values réinvesties (compte 147)
Ce sont les plus values qui sont exonérés d’impôt sous condition de réemploi, c'est-à-dire réinvesties.
Exemple : Durant l’exercice n, une entreprise a cédé un matériel industriel en réalisant une plus value
de 5.000 FF qui sont destinées à être réinvesties.
Ecriture de constitution de la provision réglementée
6872 Dotation aux provisions réglementées 5.000
147 à Plus values réinvesties 5.000
Constitution de la provision réglementée
141
Ecriture de régularisation
486 Charges constatés d’avance 10.000
614 à charges locatives 6.400
616 à primes d’assurance 4.000
Constatation des charges payées d’avance
b) Les marchandises déjà facturées, mais non encore livrées sont considérées comme un produit
constaté d’avance.
Exemple : une entreprise française établit pour un client une facture de vente des marchandises pour
10.500 FF. Mais jusqu’au 31/12/n, les marchandises ne sont pas encore livrées
707 Ventes des marchandises 10.500
487 à produits constatés d’avance 10.500
Constatation des marchandises non encore livrée
NB :
a) Régularisation des intérêts à recevoir au 31/12/n
Intérêts mensuel = 400/12 = 333,3333 FF
Intérêt de l’exercice n = 4.000 x 6 mois/12 = 2.000 Fc (à débiteur)
Intérêt de l’exercice n+1 = 2.000 FF
b) Au 01/01/n+1, on contre passe les écritures pour annuler les produits à recevoir et on passe
l’écriture constant ces éléments sur base d’une pièce justificative au courant de l’exercice n+1
707 Ventes des marchandises 1.600,00
44587 TVA s/facture à établir 329,60
418 à Clients, Produits non encore facture 1.929,60
Pour solde du compte 418
Quand on établit la facture, on débite 41 de 1.929,60 FF par le crédit de 707 pour 1.600 FF du compte
44571 TVA collectée a pour 329,60 FF.
Pour la deuxième opération au 01/01/n : on passe une écriture inverse 641 à 4394 : 2.500.
Quand l’entreprise reçoit ce produit : 550 à 641 : 2.500 FF
Le compte 641 est débité et crédité de 2.500 FF. il est soldé, le produit reçut pas d’incidence sur le
résultat de l’exercice.
4. La normalisation comptable en Allemagne depuis la fin de la 2ème guerre mondiale
Bien que ce pays a été à l’origine en Europe de l’ouest de l’idée et de la pratique des plans comptables
nationaux obligatoires, au lendemain de la seconde guerre mondiale, les autorités allemandes ont
abandonné le principe du plan national obligatoire.
C’est ainsi qu’aujourd’hui en Allemagne, il n’existe plus un plan comptable national mais le patronat
allemand propose aux entreprises un modèle de plan comptable de type moniste héritier du travail de
fondateur d’Eugène Schmalenbach.
Ils ‘agit du modèle « GKR = Gemeinschafs Konterahmen = Plan comptable communautaire » dont
malheureusement nous ne disposons pas de modèle pour le moment.
Ce modèle largement pratiqué par les groupes allemands, inspire aussi d’autres entreprises de pays
d’Europe. On cite souvent le cas de Philips en Hollande.
Il est à noter que l’Allemagne pratique aussi mais à titre facultatif, un modèle de plan de type dualiste
« le modèle II KR = Industrie Konterahmen = plan comptable de l’industrie » qui est dans sa structure
très proche du PCGF.
Sous la prévision du modèle anglo-saxon, l’Allemagne a mis en place une législation spécifique à la
fin du 20ème siècle pour permettre aux groupes devant établir les comptes consolidés, de s’aligner sur
les pratiques des groupes anglo-saxons, une autre législation permet aux groupes multinationaux
d’adopter les normes IAS ou américaines.
144
De ce qui précède, il se dégage que le module comptable allemand se fragmente, c'est-à-dire n’est plus
un.
145
l’organe de direction ; 3°) parce qu’elle exerce une influence dominante en vertu d’un contrat ou d’une
clause statutaire.
b) La société participante contrôle seule la société participée et y exerce le pouvoir légal
en vertu d’un accord passé avec les autres membres de la société.
2) Cette directive impose l’obligation les comptes consolidées aux entreprises de la
communauté ayant la forme de sociétés des capitaux et qui contrôlent d’autres sociétés (les filiales).
3) Elle détermine les méthodes de consolidation à utiliser à savoir :
1°) l’intégration globale
2°) l’intégration proportionnelle
3°) la mise en équivalence
1. Caractéristiques
Ce plan se caractérise, comme le plan français et congolais par l’existence de trois systèmes, normal,
allégé et minimal de trésorerie.
a) Le système normal concerne les entreprises commerciales dans lesquelles le chiffre d’affaires
annuel et supérieur à 100 million de FCFA
b) Le système allégé doit être appliqué :
1°) par les entreprises commerciales dont le chiffre d’affaires annuel est compris entre 30 millions et
100 millions de FCFA
2°) par les entreprises artisanales dont le chiffre d’affaires annuel est compris entre 20 millions et 100
millions
3°) par celles des services pour lesquelles le chiffre d’affaires annuel est compris entre 10 millions et
100 millions de FCFA
c) Le système minimal de trésorerie concerne de très petites entreprises (TPE) qui ne remplissent
pas les critères mentionnés ci-dessus c'est-à-dire :
1°) Pour les TPE commerciales, le chiffre d’affaires annuel doit être inférieur à 30 millions de FCFA
2°) Inférieur à 30 millions pour les TPE artisanales
3°) Et inférieur à 10 millions pour celles des services
Ces TPE sont autorisés d’utiliser un système comptable très simplifié fondé sur leurs encaissements et
leurs décaissements, raison pour laquelle il est qualifié de système minimal de trésorerie et qui ne
comprend que deux documents des états financiers sous une forme simplifié à savoir le bilan et le
compte de résultat.
Les entreprises soumises au régime normal sont tenues de présenter le bilan, le compte de résultat, le
tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE) et un annexe contenant 13 tableaux.
1°) de l’actif immobilise
2°) des amortissements
3°) des plus values et moins values de cession
4°) des provisions inscrites au bilan
5°) des biens pris en crédit bail et contrats assimilés (une ressemblance avec le plan belge puisque ces
éléments figurent à l’actif et au passif du bilan OHADA)
6°) des échéances des créances à la clôture de l’exercice
7°) des échéances des dettes à la clôture de l’exercice
8°) des consommations intermédiaires
9°) de la réparation du résultat et autres éléments caractéristiques des 5 derniers exercices
10°) du projet d’affectation du résultat de l’exercice
148
52. Banques
53. Etablissements financiers et assimilés
54. Instruments de trésorerie
55. –
56. Banques crédits de trésorerie et d’escompte
57. Caisse
58. Régies d’avances Accréditifs et virements internes
59. Dépréciations et risques provisionnés
Classe 6 : Comptes de charges des activités ordinaires
60. Achats et variations de stocks
61. Transports
62. Services extérieurs A
63. Services extérieurs B
64. Impôts et taxes
65. Autres charges
66. Charges de personnel
67. Frais financiers et charges assimilées
68. Dotation aux amortissements
69. Dotation aux provisions
Classe 7. Comptes de produits des activités ordinaires
70. Ventes
71. Subventions d’exploitation
72. Production immobilisée
73. Variation de stocks de biens et de services produits
74. –
75. Autres produits
76. –
77. Revenus financiers et assimilés
78. Transferts de charges
79. Reprises de provisions
Classe 8. Comptes des autres charges et des autres produits
81. Valeurs comptables des cessions d’immobilisations
82. Produits des cessions d’immobilisations
83. Charges hors activités ordinaires
84. Produits hors activités ordinaires
85. Dotation hors activités ordinaires
86. Reprises hors activités ordinaires
87. Participations des travailleurs
88. Subventions d’équilibre
89. Impôts sur le résultat
Classe 9. Comptes des engagements hors bilan et comptes de la comptabilité analytique de gestion
90. Engagement obtenus
91. Contreparties des engagements
92. Comptes réfléchis
93. Comptes de reclassements
94. Comptes de coûts
95. Compte de stocks
96. Comptes d’écarts sur coûts préétablis
97. Comptes de différences de traitement comptable
98. Comptes de résultats
99. Comptes de liaisons internes
3. Présentation du bilan
1) Présentation du bilan (système normale) 158
150
AD Immobilisations incorporelles
AE Frais de recherche et de développement
AF Brevets, licences, logiciels
AG Fonds commercial
AH Autres immobilisations incorporelles
AI Immobilisations corporelles
AJ Terrains
AK Bâtiments
AL Installations et agencements
AM Matériel
AN Matériel de transport
AQ Immobilisations financières
AR Titres de participation
AS Autres immobilisations financières
AW (I) dont HAO : but …………./……………….
Net …………/……………….
AZ Total actif immobilisé (I)
ACTIF CIRCULANT
BA Actif circulant HAO
BB Stocks
BC Marchandises
BD Matières premières et autres approv.
BE En cours
BF Produits fabriqués
GH Immobilisation financières
GI TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I)
ACTIF CIRCULANT
GJ Stocks
GK Marchandises
GL Matières et autres approvisionnements
GM Produits fabriqués et en cours
GN Créances
GP Fournisseurs, avances versées
GQ Clients
GR Autres créances
GS TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)
TRESORERIE-ACTIF
GT Titres de placement et valeurs à encaisser
GU Banques, chèques postaux, caisse
GV TOTAL TRESORERIE-ACTIF (III)
GY Ecarts de conversion-actif (IV)
(pertes probables de change)
GZ TOTAL GENERAL (I + II + III + IV)
CAPITAUX PROPRES
HA Capital
HB Ecarts de reevaluation
HC Réserves indisponibles
HD Réserves libres
HE Report à nouveau + ou -
HF Résultat net de l’exercice + ou -
HG Provisions réglementées et subventions d’investissement
HI TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)
DETTES FINANCIERS
HK Emprunts et dettes financières
HL Provisions financières pour risques et charges
HM TOTAL DETTES FINANCIERES (II)
HN TOTAL CAPITAUX STABLES (I + II)
PASSIF CIRCULANT
HP Clients, avances reçues
HQ Fournisseurs
HR Autres dettes
HS TOTAL PASSIF-CIRCULANT (III)
HU TRESORERIE PASSIF
Banques, concours bancaires
HV TOTAL TRESORERIE-PASSIF (IV)
HY Ecarts de conversion-Passif (V)
(gain probable de change à
HZ TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V)
Le système allégé est réservé aux entreprises dont le chiffre d’affaires et le nombre travailleurs ne
dépassent par respectivement 100.000.000 CFA et 20 travailleurs (article de l’acte uniforme).
1.3. Présentation du Bilan en système minimal de trésorerie (SMT)
Situation ou bilan de fin d’exercice
Actif (emplois) Passif (Ressource)
Caisse Ventes
Banque (+ ou - ) Autres produits
Chèques postaux
Total Total : avoir net de l’exploitant
2. Détermination du résultat
153
137 (S.C.) résultat des activités ordinaires 137 (S.D.) résultat des activités ordinaires
81 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations 82 Produits des cessions d’immobilisations
83 Charges hors activités ordinaires 84 Produits HA Ordinaires (sauf 848)
85 Dotations hors activités ordinaires 86 Reprises hors activités ordinaires
848 Transfert hors activités ordinaires
88 Subventions d’équilibre
138 (S.C.) résultat hors activités ordinaires 138 (SD) Résultat hors activités ordinaires
137 Virement du S.D. du résultat des A.O 137 Virement du S.C. du résultat des A.O
138 Virement du S.D. du résultat H.A.O 138 Virement du S.C. du résultat des HAO
87 Participation des travailleurs 139 (S.D.) résultat net (perte)
89 Impôts sur résultat
131 (S.C) résultat net (bénéfice)
155
NB : ce compte comporte 9 soldes de gestion (131, 1322, 133, 134, 135, 136, 137, 138 et 131). Dans
les écritures de virement, chaque compte de résultat est débité des charges et crédité des produits qui le
concernent. Le solde du compte précèdent est viré au crédit du compte de résultat suivant dans le cas
d’un solde positif et au débit dans le cas d’un solde négatif.
1.1. Présentation du compte de résultat système normal
Réf Charges Exercice N Exercice N-1
ACTIVITE D’EXPLOITATION
RA Achats de marchandises
RB - Variations de stocks (-ou +)
(marge brute sur marchandises voir TB)
RC Achats de matières premières et fournitures liées
- Variations de stocks
RD (marge brute sur matières voir TG)
Autres achats
RE - Variation de stocks (-ou +)
RH Transports
RI Services extérieurs
RJ Impôts et taxes
RK Autres charges
RL (valeur ajoutée voir TN)
Charges de personnel (1)
RP (0) Dont personnel extérieur ………………./
……………………………………
(Excédent brut d’exploitation voir TQ)
RQ Dotations aux amortissements et aux provisions
RS
RW TOTAL DE CHARGES FINANCIERES
(résultat d’exploitation voir TX)
ACTIVITE FINANCIERE
SA Frais financiers
SC Pertes de change
SD Dotation aux amortissements et aux provisions
SF TOTAL DES CHARGES FINANCIERES
(résultat financier voir UG)
SH TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES
(résultat des activités ordinaires voir UI)
Hors activités ordinaires (HAO)
SK Valeurs comptables des cessions d’immobilisations
SL Charges HAO
SM Dotations HAO
SO TOTAL DES CHARGES HAO
(résultat HAO voir UP)
SQ Participation des travailleurs
SR Impôts sur le résultat
S TOTAL PARTICIPATION ET IMPOTS
ST TOTAL GENERAL DES CHARGES
(résultat net voir UZ)
156
2. L’ autofinancement (AF)
AF = CAFG – Distribution de dividendes dans l’exercice (= dividendes mis en paiement au cours de
l’exercice y compris les acomptes sur dividendes)
3. La variation du besoin de financement d’exploitation (Var BFE)
Var BFE = Var stocks + Var créances + Var dettes circulantes
(A l’exclusion des éléments HAO (en termes d’emplois/ressources)
1° Calcul de la variation des stocks
Variation des stocks N – (N-1) Emplois Ressources Diminution
Augmentation (+) (-)
(BC) Marchandises Ou
(BD) Matières premières Ou
(BE) Encours Ou
(BF) Produits fabriqués Ou
ou
(A) Variation globale nette des Ou
stocks
4
Marcel Dobill, comptabilité Ohada, édition Karthala et AECC, 2008, pp 150
160
Le but de la première partie et d’expliquer le bas du bilan synthétisé par le besoin de financement (BF)
et la trésorerie (T).
b) Deuxième partie
Elle comprend le tableau lui-même et a pour but d’expliquer le fonds de roulement calculé par le haut
du bilan, à mettre en évidence la manière que les capitaux stables ont financé les investissements
stables.
Il est à noter que l’équation du bilan peut se présenter comme suit :
FR = BF + T
Le premier membre est donné par le haut du bilan et est expliquée par la deuxième partie du TAFIRE.
Le deuxième membre (BF + T) est donné par le bas du bilan et est expliqué par la première partie du
TAFIRE.
Le tableau du TAFIRE lui-même se présente comme suit :
161
FB
FC Acquisitions/Cessions d’immob. incorporelles
Acquisitions/Cessions d’immob. corporelles
FD Croissance externe
FF Acquisitions/Cessions d’immob. financières
Investissement total
FG II. VARIATIONS DU BESOIN DE OU
FINANCEMENT D’EXPLOITATION (Cf.
Var.BFE)
FH A. EMPLOIS ECONOMIQUES A FINANCER (FF
+ FG)
FI III. EMPLOIS/RESSOURCES (BF, HAO) Ou
IV. EMPLOIS FINANCIERS CONTRAINTS
FJ Remboursements (selon échéancier)
des emprunts et dettes financières
à l’exclusion des remboursements anticipés portés en
VII
FK B. EMPLOIS TOTAUX A FINANCER
V. FINANCEMENT INTERNE
FL Dividendes (emplois) CAFG (ressources)
VI. FINANCEMENT PAR LES CAPITAUX
FM PROPRES
FN Augment. de capital par apports nouveaux
FP
Subventions d’investissement
Prélèvements sur le capital
FQ (y compris retraits de l’exploitant)
FR VII. FINANCEMENT PAR DE NOUVEAUX
EMPRUNTS
Emprunts²
Autres dettes financières²
Remboursements anticipés inscrits séparément en
emplois
FS C. RESSOURCES NETTES DE FINANCEMENT
FT D. EXCEDENT OU INSUFFISANCE DE Ou
RESSOURCES DE FINANCEMENT (C-B)
VIII. VARIATION DE LA TRESORERIE
Trésorerie nette :
FU - à la clôture de l’exercice (+ ou -)
FV - à l’ouverture de l’exercice (+ ou -)
Variation trésorerie : OU
FW (+ si Emplois ; - si ressources)
Contrôle : D = VIII avec signe opposé
162
Nota : I, IV, VI, VII : en termes de flux ; II, III, VII : différences bilancielles.
Contrôle (à partir des masses des bilans N et N-1) Emplois Ressources
Variation du fonds de roulement (FDR) : FDR(N) – FDR(N-1)
Variation du BF global (BFG) : BFG(N) – BFG (N-1)
Variation de la trésorerie (T) : T(N) – T(N-1)
Total
DS Banques découverts
DT TOTAL TRESORERIE PASSIF (IV)
DU Ecarts de conversion passif (V) (gain probable de change)
DZ TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V) 292.455.320 272.710.000
Variation des créances N-(N-1) Emplois augmentation (+) Ressources dimunition (-)
(BH) Fournisseurs, avances …………….. ou …………………….
versées 285.000 ou …………………….
(BI) Clients 2.602.020 …………………….
(BJ) autres créances ou …………………….
Variation des dettes circulantes Emplois augmentation (+) Ressources dimunition (-)
N-(N-1)
(DI) Clients, avances reçues …………….. ou …………………….
(DJ) Fournisseurs d’exploitations …………….. ou 3.678.120
(DK) Dettes fiscales …………….. 3.144.295
(DL) Dettes sociales …………….. ou …………………….
(DM) Autres dettes ……………… …………………….
(DN) Risques provisionnés ……………… ou ……………………
Croissance interne
Croissance externe
FF investissement total
FG II. VARIATIONS DU BESOIN DE FINANCEMENT ……………… 2.131.395 ………….
D’EXPLOITATION (Cf. : Var. BFE)
FH A. EMPLOIS ECONOMIQUES A FINANCER 70.718.605 …………… ………….
(FF + FG)
FI III. EMPLOIS/RESSOURCES (BF, HAO) 4.000.000 …………… ………….
IV. EMPLOIS FINANCIERS CONTRAINTS
FJ Remboursements (selon échéancier) des emprunts ……………. ////// ………….
et dettes financières
A l’exclusion des remboursements anticipés portés
en VII
FK B. EMPLOIS TOTAUX A FINANCER 74.718.605 …………….. ………….
V. FINANCEMENT INTERNE
FL Dividendes (emplois)/ CAFG (ressources) ……………. 47.572.905 …………
VI. FINANCEMENT PAR LES CAPITAUX
PROPRES
APPLICATION
Reprenons l’application précédente du système normal.
Présentez les états financiers (bilan et compte de résultat) dans le système allégé.
SOLUTION
Bilan actif (système allégé)
Désignation de l’entreprise : SARL SODIP
Adresse : …………………………………………………………………
N° d’identification :………… Exercice clos le 31/12/N durée (en mois) : 12
Ref. ACTIF Exercice N Exercice N-1
Brut Net Net
ACTIF IMMOBILISE
GA Charges immobilisées 9.000.000 9.000.000 120.000.000
GB Immobilisation incorporelles …………. …………. …………….
GC Immobilisation corporelles ………… …………. …………….
GD Terrains ………… …………. …………….
GE Bâtiments, installations …………. …………… …………….
GF Matériel 324.850.000 244.700.000 220.400.000
GG Avances et acomptes versés sur immo. ………….. ………….. …………….
GH Immobilisations financières 19.000.000 19.000.000 10.000.000
GI TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I) 352.850.000 272.700.000 242.400.000
ACTIF CIRCULANT
GJ Stocks ………….. …………. …………..
GK Marchandises 1.785.000 1.785.000 1.148.000
GL Matières 1ères et autres 6.628.000 6.628.000 6.1162.000
GM approvisionnements 701.000 701.000 ………….
GN Produits fabriqués et encours …………. ……….. ………….
GP Créances ………… ……….. ………….
GQ Fournisseurs, avances versées 285.000 285.000 ………….
GR Clients 2.602.020 2.602.020 ………….
Autres créances
GS TOTAL ACTIF CIRCULANT (II) 16.001.020 16.001.020 7.310.000
TRESORERIE ACTIF
GT Titres de placement et valeurs à encaisser 1.000.000 1.000.000 …………
GU Banques, chèques postaux, caisse 2.754.300 2.754.300 23.000.000
GV TOTAL TRESORERIE ACTIF (III) 3.754.300 3.754.300 23.000.000
GY Ecarts de conversion actif (IV)
(perte probable de change) …………. …………. ………….
GZ TOTAL GENERAL (I + II + III + IV) 372.605.320 292.455.320 272.710.000
NB : Pour constater l’achèvement des produits en cours, les sorties pour la vente des produits finis ou
intermédiaires à leurs coûts de production, ou des sorties pour la fabrication des produits
intermédiaires à leurs coûts de production, on passe dans chaque cas, une écriture inverse à la
précédente : (734 à 34), (736 à 36), (737 à 37)
2.3. Constatation d’une moins value ou d’une plus – value sur stock
NB : 1°) Une moins – value est assimilée à une sortie
Ecriture comptable : 6032 à 31, 736 à 36, 737 à 37
2°) Une plus – value est assimilée à une entrée. On passe une écriture inverse à la précédente
31 à 6032, 36 à 736, 37 à 737
NB : Le plan comptable OHADA a prévu pour chaque catégorie d’achats un compte devant
enregistrer les RRR obtenus hors facture. Ces comptes sont les suivants :
6019 RRR obtenus sur achats de marchandises
6029 RRR obtenus sur achats de matières et fournitures liées
6049 RRR obtenus sur matières et fournitures consommables
6059 RRR obtenus sur autres achats
6089 RRR obtenus sur achats d’emballages
b) Chez le vendeur
701 Ventes de marchandises 5.000
4431 TVA facturée 500
411 à Clients 5.500
Rabais accordé TVA : 10%
Mise en stock
31 à 6031 pour 495.000 Fc
Deux semaines plus tard, l’acheteur bénéficie d’un escompte de 3% soit 14.850 Fc
Les comptes 445 Etat TVA récupérables sont soldés par le débit des comptes 443 Etat, TVA facturées
et la différence, au crédit du compte 4441 Etat, TVA dué si le solde du compte 443 est créditeur, ou
par le débit du compte 4449 Etat, crédit de TVA à réporter dans le cas contraire.
Exemple : a la fin d’un mois la situation des comptes de la TVA se présente comme suit dans une
entreprise
445 Etat TVA récupérables 221.000 FCFA dont :
4451 sur immobilisations 25.800 FCFA
4452 sur achats 110.000 FCFA
4454 sur services extérieures 85.200 FCFA
443 Etat TVA facture 430.000 FCFA dont
4431 sur marchandises 320.000 FCFA
4432 sur prestations de service 140.000 FCFA
Ecritures comptables
443 Etat, TVA facturée 430.000
445 à Etat TVA récupérable 221.000
4441 à Etat, TVA due 209.000
Pour solde des comptes 443 et 445
Et consommation de la TVA à payer
4441 Etat, TVA due 209.000
57 à caisse 209.000
Paiement de la TVA
Supposons que :
- Le solde du compte 445 et de 490.000 FCFA
- Le solde du compte 443 est de 430.000 FCFA
Ecriture comptable
443 Etat, TVA facturée 430.000
4449 Etat, crédit de TVA à reporter 60.000
445 à Etat, TVA récupérable 490.000
Ecritures de rectification
179
5.2. Cession d’un bien immobilisé. Ecritures des provisions réglementées des
amortissements et des provisions. Utilisation des comptes 478 et 479
1. Cession d’un bien immobilisé
Exemple : un immeuble acquis à 1250.000 FC, déjà amorti de 125.000 Fc est cédé à 135.000 FC
Ecriture de cession
52 Banque 135.000
821 à Produits de cession d’immob corp 135.000
Constatation prise de cession immeuble
____________________ __________________
2831 Amortissements sur immeuble 125.000
862 à Reprise d’amortissements 125.000
Annulation des amortissements
_____________________ _________________
811 Valeurs comptables de cessions d’immob. Corpor 250.000
232 à Immeuble 250.000
Sortie de l’immeuble de la comptabilité
2°) en cas de reprise de cette provision, on débite le compte 1561, par le crédit du compte, 861 reprise
des provisions réglementées.
Exemple 2 : une entreprise a constitué une provision pour fluctuation des cours de 115.000 FC
851 1562 : 11.500
2.2. Ecritures des amortissements et des provisions
1°) Les dotations aux amortissements
Exemple : Un immeuble acquis à 200.000 Fc est amorti aux taux de constant de 5%
6813 Dotation aux amortiss. sur immob. Corporelles 10.000
2313 à Amortiss. Immeubles 10.000
NB : Si au courant de l’exercice suivant ce stock de marchandise est tout d même vendu, les
provisions constituées n’ont plus de raison d’être. On passe une écriture de reprise suivante.
39 Dépréciation des stocks 200.000
7593 à Reprise de charges provisionnées d’exploitation sur stocks 200.000
Reprise des charges provisionnées
Exemple 2 : Au 31/12/n, la valeur du stock diminue de 35.000 FC suite à la baise du prix sur le
marché
839 Charges provisionnées HAO 35.000
39 à Dépréciation des stocks 35.000
Constitution des provisions pour dépréciation des stocks
Ecriture de reprise
39 Dépréciation des stocks 35.000
849 à Charges provisionnées HAO 35.000
Le contrat de crédit bail ou de leasing est une opération de location assortie d’une promesse de vente
du bien au locataire à l’expiration de la partie de location.
Celui-ci porte sur les immeubles à usage professionnel ou d’habitation, de matériels, d’outillage ou de
biens d’équipement achetés par le bailleur en vue de cette location et dont ce dernier demeure
propriétaire pendant la durée de location.
Ce crédit n’est pas à confondre avec la location simple ou la location vente dont la vente est conclue
après le versement du dernier terme, les loyers n’étant que des fractions du prix convenu du bien
concerné.
Le crédit bail se caractérise par :
1°) une période dite irrévocable
2°) le versement de loyers dont il sera tenue compte en tout ou en partie en cas de levée d’option,
3°) le choix offert au locataire entre trois solutions : soit la résiliation pure et simple du contrat, soit la
continuation de la location à un tarif réduit ou le rachat du bien au prix résiduel convenu, solution qui
est la plus courante.
La norme ISA 17 sur les contrats de location financement stipule que ces contrats comprennent ceux
de (crédit bail(ou leasing),la location vente et la location avec option d’achat.
Suivant cette norme les biens immobilisés ainsi acquis sont enregistrés en comptabilité à la plus faible
valeur entre la juste valeur et la valeur actualisée des paiements minimaux prévus dans le contrat.
181
Cette dernière valeur est obtenue en utilisant comme taux d’actualisation, le taux d’intérêt implicite du
contrat de location ou à défaut le taux d’intérêt auquel le locataire aurait à payer dans un contrat
similaire ou sur un emprunt d’un montant nécessaire à l’acquisition du bien immobilisé.5
Comme on peut s’en rendre compte, l’enregistrement dans la comptabilité du locataire du bien
concerné par le contrat de leasing n’est pas facile puisqu’il nécessite la détermination de la valeur
actualisé de ce bien et le calcul à cet effet d’un taux d’actualisation.
La question se pose de savoir si la première solution anciennement appliquée, dans laquelle, le
locataire se contentait d’enregistrer le loyer payé, et d’informer les tiers de l’existence d’un contrat de
leasing dans les engagements hors bilan n’est pas la plus pratique.
Exemple : une entreprise exploité un matériel industriel obtenu dans le cadre d’un contrat de leasing
aux conditions suivantes :
1°) versement initial constituant un dépôt de garantie restituable si l’option n’est pas levée :
300.000FCFA
2°) loyer à verser par semestre et pendant 8 fois ou 8 semestres : 780.000 FCFA
3°) l’option d’achat fixée à la fin de la quatrième année à 750.000 FCFA
Il est à noter qu’un départ la valeur du bien est estimé à 6.000.000 FCFA, la durée de ce matériel est
de 5 ans et sa valeur résiduelle à l’issue du contrat est estimée à 1.200.000 FCFA
a) Calculez la valeur à laquelle ce matériel sera enregistré en comptabilité
b) Passez les écritures nécessaires.
Solution
1) Calcul de la valeur du matériel
Taux d’intérêt semestriel = 5,59%
Ce taux s’obtient à partir de la résolution de l’équation suivante :
1 1
i. = 300.000 + ∑8𝑝=1 [780.000(1+𝑖)𝑃 ] + [1.200.000(1+𝑖)8 ]
En utilisant les paiements minimaux au taux d’intérêt implicite du contrat on aura :
1 1
Va = 300.000 + ∑8𝑝=1 [780.000(1,0559)𝑃 ] + [750.000(1,0559)8 ]
= 5.708600 FCFA < à 6.000.000 FCFA c’est ce montant qu’il faudra amortir en 8 semestres en payant
un loyer semestriel de 780.000 FCFA.
Tableau d’amortissement
Date Décaissement Intérêts 5,59% Remboursement Capital restant à
rembourser
02/01/n 300.000 0 300.000 5.408.600
02/07/n 780.000 302.341 477.659 4.930.941
02/01/n+1 780.000 275.640 504.360 4.426.581
02/07/n+1 780.000 247.446 532.554 3.894.027
02/01/n+2 780.000 217.676 562.324 3.331.703
02/07/n+2 780.000 186.242 593.758 2.737.945
02/01/n+3 780.000 153.051 626.949 2.110.996
02/01/n+3 780.000 118.005 661.995 1.449.001
02/01/n+4 1.530.000 80.999 1.449.001 0
NB :
1°) le décaissement du 02/01/2004 correspond au dernier loyer 780.000 FCFA + 750.000 FCF de
levée d’option d’achat, soit 1.530.000 FCFA.
2°) les intérêts sont calculés sur le capital restant à rembourser
Ex : Au 02/07/n : 5,5% de 5.0408.600 FCFA = 302.341 FCFA
Au 02/01/n+1 : 5,59% de 4.930.941 = 275.640 FCFA
Au 02/07/n+1 : 5,59% de 4.426.581 = 247.447 FCFA, etc.
Ecritures comptables
2411 Matériel et outillage industriel 5.708.600
147 à Dettes de crédit bail 5.708.600
5
Lire à ce sujet Iloua jean paulin, comptabilité générale, système comptable OHADA 2ème édition, pp 303-207
182
Deuxième procédé
Les redevances ou loyer du crédit bail sont d’abord enregistrées au débit du compte 623 redevances de
crédit bail et contrats assimilés ensuite ventilées en intérêts dans loyer et en principal à rembourser.
Ecriture comptables
275 Dépôts et cautionnement 300.000
52 à Banque 300.000
Paiement d’une garantie de 300.000F CFA
Restituable
______________ Dito ________________
2411 Matériel et outillage industriel 5.708.600
17 à Dette de crédit bail 5.708.600
Entrée du matériel dans le patrimoine
_______________ ______________
632 Redevances de crédit bail 780.000
445 Etat, TVA récupérable 140.000
52 à Banque 920.000
Paiement redevances
______________ Dito _________________
672 Intérêts dans loyers crédit bail 302.341
17 Dettes de crédit bail 477.659
632 à Redevances de crédit bail 780.000
_____________ 31/12/11 _____________
6812 Dotation aux amortisse des immob. Corpor 1.141.720
28412 à Amortiss. Mat. Industriel 1.141.720
Constitution des dotations aux amortissements
NB : Les intérêts non payés enregistrés au crédit du compte 176. Intérêts courus par le débit du compte
672. Les comptes 632 et 17 ne sont pas actionnés.
183
Celle-ci peut être appréhendée à travers les travaux des congrès internationaux, les journées
internationales sur la comptabilité et les organisations internationales de normalisation privées et celle
dépendante des nations unies.
Au départ, cette structure avait été créée comme une partie de l’ICCAP, mais étant
chargée de l’élaboration et la publication des normes internationales on a trouvé que celle – ci
devrait être autonome.
A sa création cette organisation ne comptait que 9 membres.
En 1977, le nombre est passé à 52 membres représentant 40 pays et en 1983 ils étaient
à 80 représentant 59 pays et plus de 800.000 experts comptables.
Il est à noter qu’en 2001, l’IASC s’est transformer en IASB = Bureau international des
normes de comptabilité une pièce maîtresse de 5 organisations reliées et qui sont les
suivantes :
2) La Trusters IASB Fondation = Fondation des bailleurs de fonds de l’IASB dont la triple
tâche est de trouver les moyens de financement du bureau, de nommer ses membres et ceux
d’autres organismes, et de définir la stratégie globale à adopter en matières de norme
comptable.
Cette organisation comprend 19 membres et est dirigé par un ancien président de la
réserve fédérale des Etats – Unis.
3) Le board ou bureau, qui est chargé de rédiger les normes suivant la procédure ci – après :
1°) Après l’identification d’un sujet ou d’une matière, le bureau nomme un comité des
spécialiste (Advisory group)
2°) ce groupe ou ce comité prépare un papier de discussion (discussion document) qui sera
largement diffusé
3°) un projet de norme rédigé après analyse des premières réactions. Ce projet est appelé
« Exposure draft »
4°) Enfin après des corrections nécessaires indispensables, la norme est publiée sous
l’appellation officielle de IFRS = International Financing Reporting Standard) = Rapport
de norme financière internationale.
Il est a noter que le siège du board se trouve à fondre celui – ci comprend 14 membres
dont 12 à temps plein.
Sept proviennent des organisation professionnelles des pays membres, cinq doivent
être des auditeurs, 3 préparateurs, 3 membres représentant des entreprises (ou utilisateur et un
universitaire).
4) Le comité permanent d’interprétation des normes (SIC= Standard Interpretation comitee)
pour répondre aux problèmes relatifs à l’interprétation des normes publiées.
5) Le conseil consultatif des normes ( SAC = Standard Advisory Council)
L’objectif de ce conseil n’est pas clairement défini. Celui – ci semble être un organe de
soutient des normes publiées c-à-d dont le rôle semble être celui de légitimer ces normes.
Il est composé de 49 membres provenant de différentes organisations qui acceptent
d’utiliser ces normes ou qui veulent tout simplement encourager l’IASB.
185
Ces membres se réunissent 3 fois par an et financent eux-mêmes leur participation à ces
réunions.
6) L’advising council = groupe de conseillers ou d’informateurs pour fournir des conseils ou
des informations aux organsiations qui en ont besoin.
Il est à noter que jusqu’à ce jour, l’IASB a dejà publié 41 normes qualifiées de normes
IAS dans lesquelles 10 ont déjà été révisées à savoir les normes 2, 8, 9, 11, 16, 18, 19, 21, 22 et 23.
N’ayant aucun pouvoir contraignant ou coercitif l’IASB en vue de faciliter l’acceptation
des normes publiées à rechercher et obtenu l’appui de l’IFAC qui regroupe plusieurs organisations
professionnelles et de l’OICV qui font pression sur les Etats à cet effet.
A cette fin elles devraient publier au moins une fois par an, des états financiers et autres
renseignements pertinents sur l’ensemble de l’entreprise visant en particulier :
1°) La structure de l’entreprise, avec indication de la dénomination et de l’emplacement de la société,
de ces principales sociétés affilées, de l’importance de ses participations directes et indirectes dans ces
sociétés affiliés, y compris des participations croisées entre elles.
2°) Les zones géographiques ou elles opèrent et les principales activités qui y sont exercées par la
société et par les principales sociétés affiliées.
3°) Les résultats d’exploitation et les ventes ventilées par zone géographique ainsi que par principal
branche d’activités
4°) Les investissements nouveaux importants ventilés par zone géographique et par principale branche
d’activité si possible.
5°) Un état de sources et des emploies de fonds sur l’entreprise dans son ensemble
6°) Le nombre moyen de salariés dans chaque zone géographique
7°) Les dépenses de recherche et développement
8°) Les politiques suivies en matière de prix de cession internes
9°) Les méthodes comptables appliquées pour l’établissement des renseignements publiés, y compris
celles utilisées dans la consolidation des comptes.
Il est à noter qu’entre autres principes divers, la déclaration sur l’investissement international et les
entreprises multinationales énonce ce qui suit :
1°) Les gouvernements aussi bien que les investissements internationaux ont des possibilités à assurer
2°) Le traitement réservé aux entreprises sous contrôle étranger ne doit pas être moins favorable que
celui dont bénéficies les entreprises nationales
3°) Les principes directeurs sont applicables aux entreprises tant publiques que privées ou mixtes
4°) L’application des principes directeurs et facultatives
4°) De définir certains termes généraux que les sociétés transnationales devraient adopter dans
l’établissement de leurs rapports etc.
ICCAP
Conseils des
normes comptables
internationales
IASB
jusqu’à présent une politique hostile à la reconnaissance des normes européennes et même l’IASB
n’est pas reconnue.
On comprend dans ces conditions que certains pays (de l’est notamment) pour des raisons politiques et
économiques, aient tendance à adopter directement les normes américaines pour, d’une part, accéder
facilement au marché américain et, d’autre part, recevoir plus facilement l’aide américaine.
Même dans les nations européennes, il existe des partisans de l’adoption des normes américaines ne
serait-ce d’ailleurs parce qu’elles sont plus développées que les normes l’IASB.
Si les Etats unis ne reconnaissent pas les normes IASB, ils peuvent prétendre devenir le normalisateur
international de fait, mais ils se heurteront à des vives résistances. Une autre stratégie pourrait
consister à accepter les normes IASB tout en les influençant.
La lutte pour l’harmonisation comptable internationale
Il existe une compétition à l’échelle internationale pour la normalisation entre les anglais, les autres
pays européens et les américains.
Cette compétition peut être illustrée par les luttes d’influence à IASB.
D’abord cette organisation a été créée à l’initiative de lord Benson afin d’émettre des normes, pour
l’activité internationale, si une société multinationale est cotée dans une économie de marché on fait
appel au marché mondial des capitaux. Il devrait exister une norme, connue dans le monde entier, pour
évaluer ses opérations.
Certains estiment en fait que lord Benson a été poussé par les grandes multinationales anglo-saxonnes
pour proposer un organisme qui fasse contre poids aux tentatives de normalisation européenne, qui
tendait à se développer à cette époque sur la base des comptabilités allemande et française. L’IASC
serait donc née pour contrer les normalisateurs européens continentaux.
Une fois constitué, l’IASC s’est mis à fabriquer et à publier des normes internationales qui, pour
l’essentiel, étaient très comparables aux normes comptables des pays anglo-saxon.
Le problème de l’IASC était qu’il n’avait aucun pouvoir coercitif. Il lui a donc fallu rechercher des
alliances avec d’autres organismes privés ou publics pour pouvoir faire pression sur les Etats
normalisateurs. Cette démarche a été difficile et il s’en est fallu de peu que vers 1994 l’IASC
n’échoue.
Au début, dans les années 80 l’IASC s’est allié avec l’IFAC (international fédération of accounts) qui
regroupe la plupart des organismes professionnelles de l’audit et a donc reçu l’appui des auditeurs,
plus particulièrement ceux des cabinets internationaux.
Vers 1987, l’IASC a commencé à rechercher l’appui de l’OICV. A l’époque, cette organisation avait
le projet d’éditer des règles communes auxquelles les entreprises devraient se conformer pour être
cotées sur les bourses membres de l’OICV.
Mais au lieu de cela cette organisation reconnut en mai 2000 les normes IASC et en juin de cette
même année, la commission européenne a décidé de suivre les normes IASC en matière de comptes
consolidés.
Bref, la compétition à l’échelle internationale lève deux questions suivantes :
1°) Qui sera le normalisateur international
2°) Quel impact auront les normes comptables internationales
A ces deux questions deux variantes sont possibles
1°) Les normes internationales se substituent complètement au quasi complètement aux normes
nationales.
2°) Les normes internationales s’ajoutent aux normes nationales pour former en quelque sorte une
deuxième comptabilité à tenir par les entreprises.
La première variante semble l’emporter, ce qui signifierait que la période de la diversité des modes de
gouvernance aurait vécu : le monde entier serait aligné sur un mode de gouvernance unique contrôlé
par un mode d’information comptable unique.
Quoi qu’il en soit, le problème d’un plan comptable général international reste sans
solution. Les normes comptables internationales qui contiennent certaines principes universellement
admis (de la partie double, de prudence, d’indépendance des exercices, etc) pouvant être appliqué dans
le cadre d’un plan comptable général où en dehors d’un tel plan, on va continuer à se trouver comme
aujourd’hui en présence de deux groupes de pays ; ce qui applique ces normes dans le cadre d’un plan
comptable général (pays francophones, lusophones, la Russie, la Chine, etc.) et ceux qui applique ces
189
normes en dehors d’un plan comptable général (l’Angleterre, les Etats – Unis et les pays membres du
Commonwealth notamment).
La question reste de poser à savoir : si ce dernier groupe de pays finira par accepter
l’idée d’un plan comptable général, dans le cas contraire à notre avis la situation restera inchangée.
190
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
CONTENU DU COURS .............................................................................................................................. 3
CHAPITRE I. LES SYSTEMES, LES PROCEDES, LES MACHINES COMPTABLES ET NOTIONS SUR LA
NORMALISATION COMPTABLE. .......................................................................................... 5
I.1. LES SYSTEMES COMPTABLES ......................................................................................................... 5
I.1.1. le système classique ............................................................................................................... 5
I.1.2. Le système journal grand livre ou système américain ........................................................... 6
I.1.3. Le système des livres auxiliaires ............................................................................................. 8
I.1.4. Le système centralisateur..................................................................................................... 11
I.1.5. Les systèmes d’ultra centralisation ...................................................................................... 17
I.2. LES PROCEDES ET LES MACHINES COMPTABLES......................................................................... 33
I.3. NOTIONS SUR LA NORMALISATION COMPTABLE ....................................................................... 37
I.3.1. Définition. Approche moniste et dualiste. Mise en œuvre, et avantages de la normalisation
comptable............................................................................................................................ 37
I.3.2. Les formes et les écoles de normalisation comptable ......................................................... 39
I.3.3. Les plans comptables généraux et les guides comptables ................................................... 41
CHAPITRE II. NORMALISATION COMPTABLE EN GRANDS BRETAGNE ET AUX ETATS UNIS D’AMERIQUE
.......................................................................................................................................... 44
II.1. NORMALISATION COMPTABLE EN GRANDE BRETAGNE ............................................................ 44
II.2. NORMALISATION COMPTABLE AUX ETATS UNIS ....................................................................... 50
II.3. CARACTERE MONISTE DE LA COMPTABILITE ANGLO-SAXONNE ET EXERCICE D’APPLICATION 60
CHAPITRE III. NORMALISATION COMPTABLE EN BELGIQUE ................................................................. 64
III.1. Historique .................................................................................................................................. 64
III.2. Le plan comptable belge minimum normalisé (PCBMN) .......................................................... 64
III.2.1. Généralités ......................................................................................................................... 64
III.2.2. La liste des comptes ........................................................................................................... 66
III.2.3. Présentation des états financiers ....................................................................................... 75
III.2.4. Etude de l’utilisation de quelques comptes du PCBMN ..................................................... 88
CHAPITRE IV. NORMALISATION COMPTABLE EN FRANCE .................................................................. 110
IV.1. Le nouveau plan comptable général français 1982 (NPCGF) .................................................. 110
IV.1.1. Généralités ....................................................................................................................... 110
IV.1.2. Le cadre des comptes du NPCGF...................................................................................... 112
IV.1.3. Présentation des états financiers ..................................................................................... 114
IV.2. Etude de l’utilisation de quelques comptes du NPCGF ........................................................... 125
CHAPITRE V. NORMALISATION COMPTABLE SUR LE PLAN REGIONAL ............................................... 145
V.1. Normalisation comptable en Europe ....................................................................................... 145
V.2. Normalisation comptable dans les pays d’Afrique francophones ........................................... 146
1. Le plan guinéen. Le plan OCAM et le plan UDEAC .................................................................. 146
2. Le conseil africain de la comptabilité ...................................................................................... 146
3. Le système comptable africain de référence (SCAR) .............................................................. 147
V.3. Le système comptable OHADA (syscohada) ............................................................................ 147
1. Caractéristiques ...................................................................................................................... 147
2. Le cadre des comptes du système OHADA............................................................................. 148
3. Présentation du bilan ............................................................................................................. 149
4. Présentation générale du compte de résultat ........................................................................ 154
5. Le tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE) ................................................. 159
V.4. Exercice d’application .............................................................................................................. 162
V.5. Etude de l’enregistrement de quelques opérations dans le système comptable OHADA ...... 173
5.1. Les opérations d’achat et de ventes de biens et services ................................................. 173
191
5.2. Cession d’un bien immobilisé. Ecritures des provisions réglementées des amortissements
et des provisions. Utilisation des comptes 478 et 479 ..................................................... 179
5.3. Le crédit bail ......................................................................................................................... 180
CHAPITRE VI. NORMALISATION COMPTABLE SUR LE PLAN INTERNATIONAL .................................... 183
VI.1. Les travaux de congrès ............................................................................................................ 183
VI.2. Les journées internationales de la comptabilité ..................................................................... 183
VI.3. Les organisations internationales privées de normalisation comptable ................................ 183
3.1. L’ICCAP ou l’International Cordination Committee of the Accountacy Profession ou comité
international de coordination pour la profession comptable ........................................... 184
3.2. L’IASC et l’IASB................................................................................................................... 184
3.3. L’International Federation of Accountants (IFAC) = Fédération international des experts
comptables. ....................................................................................................................... 185
3.4. L’OICV = Organisation internationale des commissions des valeurs mobilières et
organisations assimilées. ................................................................................................... 185
3.5. Le groupe spécial de l’organisation de coopération et du développement économique
(OCDE) ............................................................................................................................... 185
VI.4. Les organisations internationales de normalisation comptable dépendant des nations unies
................................................................................................................................................ 186
4.1. Le groupe d’experts de la commission des sociétés transnationales de l’ONU (CST-ONU). 186
4.2. Le groupe international d’experts de normes internationales de comptabilité et rapports 187
4.3. Le groupe intergouvernemental d’experts de nature de comptabilité et rapports ............ 187
VI.5. Un normalisateur international de fait : les Etats unis ........................................................... 187
TABLE DES MATIERES .......................................................................................................................... 190