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pile à combustible :
introduction :
Une pile à combustible est une pile dans laquelle la génération d'une tension électrique se
fait grâce à l'oxydation sur une électrode d'un combustible réducteur (par exemple
l'hydrogène) couplée à la réduction sur l'autre électrode d'un oxydant, tel que l'oxygène de
l'air.

types :
Les cellules sont différenciées l’une de l’autre par le choix du matériau utilisé pour
l’électrolyte. Le Tableau : Type de cellules, plage de fonctionnement et caractéristiques
montre pour chaque type de cellule les différentes plages de température de
fonctionnement et le type d’électrolyte. Les cellules qui travaillent aux températures
comprises entre 50 à 250°C sont dites cellules à basse température (Proton Exchange
Membrane Fuel Cells - PEMFC, Alkaline Fuel Cells – AFC, et Phosphoric Acid Fuel Cells -
PAFC). En revanche, les cellules dites haute température opèrent à des valeurs comprises
entre 650 à 1000°C (Molten Carbonate Fuel Cells - MCF et les Solid Oxyde Fuel Cells - SOFC).

utilisation :
Les piles à combustibles sont de plus en plus utilisées pour alimenter en électricité les
équipements dans le domaine du portable (téléphones, ordinateurs), dans le domaine du
transport (voitures, bateaux, etc.) et dans le domaine du stationnaire (habitations, sites
isolés, etc.). Dans les habitations de demain, des panneaux photovoltaïques transformeront
l’énergie solaire en énergie électrique, utilisée directement pour alimenter les appareils
électroménagers. Le surplus d’énergie électrique servira à faire fonctionner un électrolyseur
permettant de transformer de l’eau en dihydrogène et en dioxygène, qui seront stockés
dans deux réservoirs. En l’absence de soleil, le dihydrogène et le dioxygène seront
acheminés vers une pile à combustible qui les transformera en eau en libérant de l’énergie
électrique, utilisée dans l’habitation.

principe de fonctionnement :
Dès que les électrodes sont mises en contact indirectement par l’intermédiaire d’un dipôle
récepteur et de fils électriques, des réactions d’oxydoréduction spontanées se produisent
sur chacune des électrodes : un réducteur cède des électrons sur une électrode et un
oxydant les capte sur l’autre électrode par l’intermédiaire des fils électriques. Les électrons
transitent ainsi indirectement d’une électrode à l’autre, ce qui permet de récupérer une
énergie électrique dans le circuit extérieur et d’alimenter ainsi le dipôle récepteur. En aucun
cas les électrodes de chacun des compartiments ne doivent se toucher directement, car dans
ce cas, le transfert direct des électrons d’une électrode sur l’autre empêche la récupération
d’un courant électrique utilisable dans le circuit extérieur à la pile : on dit que la pile est en
court-circuit et l’énergie libérée par les réactions d’oxydoréduction est instantanément
convertie sous forme de chaleur dans la pile qui s’échauffe fortement (risque d’incendie) !

composants :
1 - Le catalyseur Le meilleur au plan de la performance est, de loin, le platine. A l'anode, il assure
l’oxydation de l'hydrogène et, à la cathode, la réduction à quatre électrons de l’oxygène (le nombre
d’électrons échangés par molécule pouvant varier de 2 à 4),

2 - L’électrolyte Le développement de ce composant, membrane conductrice protonique, a été


l’élément clef de la percée des piles PEMFC à partir des années quatre-vingt. Plusieurs propriétés
sont demandées à cette électrolyte : - avoir une conductivité protonique la plus élevée possible, afin
de limiter les pertes associées à la chute de tension imputable à la résistance interne, - présenter une
bonne tenue chimique et thermique dans ce milieu acide, à l’échelle de quelques milliers d’heures
pour les applications au transport léger ou au portable, et de quelques dizaines de milliers d’heures
pour les transports publics ou le stationnaire. - être parfaitement étanches à l’oxygène et à
l’hydrogène pour éviter leur mélange, - offrir des propriétés mécaniques alliant résistance et
souplesse, permettant l’utilisation de membranes de faible épaisseur : autour de 100 à 200 microns
en structure simple, ou 10 à 20 microns en structure hybride, c’est à dire fabriquée autour d’un tissu
résistant pour séparer les propriétés mécaniques des propriétés protoniques.
caracteristiques :
La tension sur une seule cellule est d’environ 1,2V et en conséquence, pour augmenter la
tension à la sortie, il faut ajouter plusieurs cellules connectées en série de sorte à obtenir
une capacité de puissance plus importante.

Les piles à combustibles sont caractérisées par les courbes de polarisation qui nous
permettent d’observer l’allure du comportement de la tension dans la pile par rapport à la
densité de courant qui la traverse (Figure 12). On peut voir que les piles possèdent une
valeur de tension théorique limite qui ne peut pas être atteinte à cause des pertes
d'irréversibilité. La valeur de tension à vide est la tension obtenue dans le cas de circuit
ouvert (densité de courant nulle).

Pour la région de valeurs de densité de courants moyenne, on remarque un comportement


linéaire. A mesure que la densité de courant augmente, la tension dans la pile chute due à
l’augmentation de la résistance du système.

Les pertes ohmiques sont provoquées par la résistance au flux des ions dans l’électrolyte et
le flux des électrons dans les matériaux constituant l’électrode. En outre, les interconnexions
de cellules et les plats bipolaires constituent eux aussi une cause de pertes importantes. De
tout cela, il s’ensuit une réduction de la tension qui est proportionnelle au courant qui

circule . Due à sa nature ohmique, cette région s’appelle Région


de Polarisation Ohmique.

A des faibles courants, les pertes de nature ohmique deviennent insignifiantes, mais les
pertes par activation sont plus importantes provocant une chute de la tension (appelée
région de Polarisation d’activation).

Pour les valeurs plus importantes de la valeur de la densité de courant, les principales pertes
sont dues à la réduction de l’efficacité des transferts de masse du gaz induit par l’inondation
des électrodes (région de polarisation par concentration).
autres points :
-Lorsque l’intensité du courant est inférieure à 200 mA, on utilise le calibre mA. Si la valeur
de l’intensité est positive, alors le courant entre par mA et sort par COM. Si elle est négative
alors le courant sort par mA et entre par COM.

-La tension aux bornes d’une pile qui ne débite pas est appelée force électromotrice E
(f.é.m). C’est, par définition, une grandeur positive. On peut la mesurer avec un voltmètre
branché en dérivation aux bornes de la pile. Cette mesure permet aussi de déterminer la
polarité de la pile. Si on branche un voltmètre aux bornes d’une pile, deux cas peuvent se
présenter : - la valeur de la tension affichée est positive alors la borne positive de la pile est
celle reliée à la borne « V » du voltmètre, la borne négative celle reliée à la borne « COM ». -
la valeur de la tension affichée est négative alors la borne positive de la pile est celle reliée à
la borne « COM » du voltmètre, la borne négative celle reliée à la borne « V ». La valeur
absolue de la tension affichée représente la f.é.m.

conclusion :
Ainsi que nous l'avons vu, les piles à combustible apparaissent comme d'excellentes
solutions technologiques pour les applications cogénération. À ce jour, dans le cas de la
micro-cogénération domestique, la majeure partie des ventes de nouveaux systèmes
concernent les technologies pile à combustible.

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