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Le différent dispositif de stockage d’énergie

Le stockage d’énergie peut être par des différentes dispositifs comme : les piles ,les batteries
et les super condensateur.

Les piles à combustible :

En 1802 ,Sir Henry David énonce le principe de l‘électrolyse inverse de l’eau et il


met en évidence la possibilité de produire de l’électricité à partir de la réaction
chimique entre l’oxygène et l’hydrogène.En1839la première pile à combustible à
été inventé par Monsieur William Robert Grove, un avocat et professeur de droit
à l’Institut Royal de Londres, de puis il est connu comme «le Père de la pile à

combustible ». Figure :William Robert


Grove .
Une pile à combustible (PAC) permet de convertir directement de l’énergie
chimique de combustion (oxydo-réduction) en énergie électrique, en chaleur et en eau par
une réaction qui représentent par l’équation suivante :

Principe de fonctionnement :

La pile à combustible est basé de constituants sont principalement les suivants :

 Une électrode de type anode émettrice d’électron (oxydation).


 Une électrode de type cathode collectrice d’électrons (réduction).
 Un électrolyte séparant les deux électrodes.

Dans la pile , une réaction d’oxydoréduction permettant de générer l’électricité et de la


chaleur .Au niveau de l’anode , la molécule d’hydrogène au contact d’un catalyseur se
décompose et libérer des électrons qui vont créer le courant électrique. C’est l’oxydation

H2 → 2H++2e-
D’autre part , au niveau de la cathode , l’oxygène au contact avec les électrons libérés par la

réaction d’oxydation précédant .C’est la réduction,qui est présenté par l’équation suivant :

O2 + 4 e− → 2 O2−
En fin, les protons hydrogène. lorsqu’il arrive à la cathode se recombinent avec les ions
oxygène pour former l’eau :
+
2 O2− + 4H →2 H2 O

Figure : représentent les mécanismes de fonctionnement de pile à combustible

Les types de pile à combustible

Si la pile à hydrogène est la PAC la plus courante, l’hydrogène peut aussi bien être remplacé
par du gaz naturel, du méthane ou de l’éthanol. Les différents types de piles à
combustible concernent plutôt le type d’électrolyte et de catalyseurs utilisés. Chaque type
possède ainsi un rendement, une température de fonctionnement et un usage différents :
certains ne conviennent qu’à un usage stationnaire, d’autres fonctionnent à des
températures de près de 1 000 °C.

Piles à combustible à électrolyte acide

 Les PEMFC (Proton Exchange Membrane Fuel Cell). L’électrolyte est constitué d’une
membrane solide polymère. Les températures de fonctionnement sont basses (20 –
100 °C).

 Les DMFC (Direct Methanol Fuel Cell). À la place de l’hydrogène, les piles utilisent
comme combustible le méthanol (CH3OH). Injecté directement sur l’anode avec de
l’eau son oxydation catalytique produit des ions H+ et du gaz carbonique. Comme sur
les PEMFC, une membrane solide polymère constitue l’électrolyte et permet la
migration des H+ vers la cathode.

 Les PAFC (Phosphorique Acid Fuel Cell) utilisent comme électrolyte l’acide
phosphorique liquide emprisonné dans une matrice solide poreuse. Elles peuvent
fonctionner jusqu’à 200 °C.

Piles à combustible à électrolyte basique

 Les AFC à potasse liquide (Alkaline Fuel Cell) utilisent l’ion OH– libéré par réduction
catalytique de cette base sur la cathode.

 Les MCFC (Molten Carbonate Fuel Cell) utilisent des carbonates de lithium et de
potassium fondus pour la migration des ions CO32-.

 Les SOFC (Solid Oxyde Fuel Cell) sont à base d’un électrolyte solide (zircone dopé aux
terres rares) afin de produire des ions O2-.

Les batteries :

Les batteries sont des sources électrochimiques qui convertissent l’énergie électrique en
énergie chimique pendant le chargement, et l’énergie chimique en énergie électrique au
cours du déchargement. Les batteries sont réutilisable .Les batteries constitue de trois
élément : deux électrodes ; positif et négative émergé dans un électrolyte.

Principe de fonctionnement d’une batterie :(exemple :Lithium-ion)

Figure : Les batteries Lithium-Ion de nos Smartphones utilisent une réaction chimique réversible pour faire circuler
des électrons et générer ainsi de l’énergie électrique.

Le Lithium est un métal dont les atomes sont composés, entre autres éléments, de trois
électrons et de trois protons. Il possède la caractéristique de céder facilement un électron. Il
devient alors un ion, d’où le terme Lithium-Ion. La batterie comporte un ou plusieurs
accumulateurs, appelés cellules, dotés chacun de deux électrodes. Dans de nombreux
modèles, la cathode est faite d’oxyde de Cobalt (CoO2), avec un peu de Lithium, tandis que
l’anode est faite de graphite. L’électrolyte contient pour sa part des ions Lithium en grande
quantité. La première charge des cellules est réalisée par le fabricant de la batterie car elle
amorce le processus et fait s’accumuler les ions Lithium dans l’anode, créant ainsi une
différence de potentiel entre la cathode et l’anode.

Le cas de décharge :

Figure : représente la décharge d’un batterie lithium-ion dans un circuit .

Lorsqu’on branche la batterie sur un appareil, cela entraîne un déplacement des électrons à
cause de la différence de potentiel. Les électrons passent de l’anode à la cathode par le
circuit externe, par exemple les différents composants d’un Smartphone qui sont alors
alimentés. De leur côté, les ions de Lithium chargés positivement quittent l’anode pour
retourner à la cathode car ils sont attirés par les charges négatives des électrons.

Le cas de charge :
Figure : représente la charge d’un batterie lithium-ion.

L’opération de charge consiste à faire repartir les électrons dans le sens inverse, c’est-à-dire
de la cathode vers l’anode. On utilise pour cela un chargeur extérieur qui est connecté à la
batterie. En conséquence, les ions de Lithium passent de la cathode vers l’anode pour
équilibrer la charge électrique. Quand tous les ions sont passés, la batterie est
complètement chargée.

Conclusion :

Pendant la durée de vie de la batterie, les ions de Lithium vont donc faire des aller-retour
dans l’électrolyte, entre l’anode et la cathode .

Super condensateur :

Les super condensateurs sont des dispositifs électrochimiques de stockage de l’énergie de


forte puissance spécifique. Leur invention remonte à la fin des années 1950, lorsque les
premiers brevets font état de systèmes de stockage d’énergie constitués de deux électrodes
de carbone activé de grande surface spécifique immergées dans un électrolyte. Lors de la
charge du super condensateur à l’aide d’un générateur de courant extérieur, la polarisation
des deux électrodes conduit, à leur surface, à une accumulation de charges ioniques de signe
opposé à celui de la polarité de l’électrode (figure ). Cette accumulation de charges
s’effectue à l’interface électrode/électrolyte dans la double couche électrochimique dont
l’épaisseur ne dépasse guère quelques nanomètres. La quantité de charges accumulées est
directement proportionnelle à la différence de potentiel appliquée entre les deux
électrodes. Le facteur de proportionnalité est la capacité du dispositif. Lors de l’utilisation du
super condensateur (en décharge), les ions accumulés en surface des électrodes retournent
dans l’électrolyte jusqu’à l’obtention de la neutralité électrique. Les électrons sont alors
injectés de façon concomitante dans le circuit électrique externe afin de fournir de l’énergie
pour l’application choisie.

Figure : Représentation schématique d’un super condensateur dans l’état chargé et déchargé.

Classement :

Les super condensateurs sont des dispositifs de stockage électrochimique destiné aux
applications de puissance. Ils sont utilisés pour fournir un pic d’énergie sur un temps très
court, classiquement de quelque secondes.

Ces dispositifs sont surtout utilisés pour leur puissance spécifique, de l’ordre de 7-15 kW/kg,
qui est très élevée par rapport à celle des accumulateurs (2 kW/kg pour les systèmes lithium-
ion) ; et, contrairement à ces derniers, les super condensateurs peuvent être chargés très
rapidement. Son origine réside dans le mode de stockage des charges à la surface des
électrodes (électrostatique) et dans l’utilisation de matériaux conducteurs électroniques
comme les carbones activés. Cela confère aux super condensateurs des résistances internes
très faibles par rapport à celle des accumulateurs, et donc des temps de réponse
potentiellement très courts (quelques centaines de millisecondes).

4Une autre caractéristique, et non des moindres, liée au stockage électrostatique, est leur
excellente cyclabilité qui peut atteindre plusieurs millions de cycles de charge/décharge sans
altérations notables des performances, y compris à basse température. En revanche,
l’énergie spécifique* de l’ordre de 5-10 Wh/kg est environ 40 fois moindre que celle des
accumulateurs lithium-ion.
Figure : Diagramme de Ragone.

Le diagramme de Ragone montré à la figure 1 permet de comparer les performances des


différents dispositifs de stockage en termes de densité d’énergie et de puissance. Parmi les
dispositifs de stockage électrochimiques existants, les batteries se caractérisent par une
grande densité d’énergie, permettant d’assurer l’alimentation d’un système électrique dans
la durée, mais souffrent d’une faible puissance. À l’inverse, les condensateurs ont une faible
densité d’énergie, mais conservent l’avantage d’une grande puissance liée au stockage
purement électrostatique des charges. Dans les super condensateurs électrochimiques, le
stockage électrostatique est maximisé et des performances intermédiaires entre celles des
condensateurs diélectriques et des batteries sont obtenues. Cependant, la difficulté à réunir
ensemble puissance et énergie laisse vacant un large domaine du diagramme de Ragone,
devenu la cible de nouveaux systèmes dont font partie les super condensateurs redox.

Conclusion :

Un super condensateur est un condensateur permettant d'obtenir une densité de puissance


et une densité d'énergie intermédiaire entre les accumulateurs et les condensateurs
classiques.

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