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Cours EP AV
Cours EP AV
FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT D’ELECTRONIQUE
Option : Contrôle
Electronique de puissance
Conversion de l’énergie électrique
100 100 40
60
30
40
50 50 20
20
10
0 0 0 0
-20 -10
Par :
1
Sommaire
1. Introduction générale………………………………………………………………........
1.1 Définitions………………………………………………………………………..
1. 2 Système de contrôle de puissance électrique…………………………………...
1. 3 Domaines d’applications………………………………………………………..
1. 4 Exemples des dispositifs de puissance………………………………………….
1.5 Organisation du document………………………………………………………
2. Redresseurs (convertisseurs AC/DC)………………………………………………...
2. 1 Introduction……………………………………………………………………..
2. 2 Caractéristiques des diodes de puissance……………………………………….
2. 3 Caractéristiques des thyristors………………………………………………….
2. 4 Redresseurs monophasés……………………………………………………….
2. 5 Redresseurs triphasés…………………………………………………………...
2. 6 Applications des redresseurs…………………………………………………....
3. Hacheurs (convertisseurs DC/DC)…………………………………………………...
3. 1 Introduction……………………………………………………………………..
3. 2 Caractéristiques du transistor de puissance……………………………………..
3. 3 Caractéristiques du thyristor GTO……………………………………………...
3. 4 Hacheur série……………………………………………………………………
3. 5 Hacheur parallèle……………………………………………………………….
3. 6 Hacheur réversible en courant ………………………………………………….
3. 7 Hacheur en pont………………………………………………………………...
3. 8 Applications de hacheurs……………………………………………………….
4. Gradateurs (convertisseurs AC/AC)…………………………………………………
4. 1 Introduction…………………………………………………………………….
4. 2 Caractéristique du triac…………………………………………………………
4. 3 Gradateurs monophasés………………………………………………………...
4. 4 Gradateurs triphasés…………………………………………………………….
4. 5 Applications des gradateurs…………………………………………………….
5. Onduleurs (convertisseur DC/AC)…………………………………………………...
5. 1 Introduction…………………………………………………………………….
5. 2 Onduleurs de tension monophasés……………………………………………..
5. 3 Onduleurs de tension triphasés…………………………………………………
5. 4 Applications des onduleurs………………………………………………………
7. Conclusions…………………………………………………………………………….
Bibliographie.......................................................................................................................
2
Chapitre 1
Introduction générale
1.1 Définitions
Entre l’électrotechnique et l’électronique se développe une nouvelle technique qui est
l’électronique de puissance (EP) appelé aussi électronique de courants fort. L’EP concerne l’étude
des circuits électrique destinés pour le contrôle du débit de l’énergie électrique dans une charge.
C’est dans le domaine du redressement de forte puissance que se développent les premiers
convertisseurs statiques destinés à remplacer les convertisseurs électromécaniques. Dans les années
1950, pour la traction électrique, on s’oriente vers la solution: transport en alternatif plus
motorisation en continu. Les convertisseurs statiques nécessaires sont réalisés à l’aide de
redresseurs à vapeur de mercure (ignitrons) ayant la même fonctionnalité que les thyristors.
Les premières diodes de puissance au silicium apparaissent en 1956 et les thyristors en 1961.
Dans les années 1970, thyristors et diodes sont utilisés dans des dispositifs auto-commutés comme
les hacheurs et les onduleurs, les années qui suivent voient le développement de transistors
bipolaires de puissance qui favorise le développement d'une électronique de conversion de faible et
moyenne puissance. Au début des années 1980, les dispositifs à transistors poussent les dispositifs à
thyristors vers des puissances accrues (élevées): vers 1990, les GTO (Gate turn-off) ne sont plus
utilisés qu'en très fortes puissances ( > 1 MW) ou pour des tensions supérieures à 2 kV. L'IGBT
(Insulated Gate Bipolar Transistor) apparaît en 1985, d'abord dans le domaine des moyennes
puissances (quelques dizaines de kilowatts), il supplante (élimine) les transistors Darlington. Il
devient dans les 10 ans qui suivent un composant utilisable en forte puissance. L'avènement du
thyristor IGCT (Integrated Gate Commutated Thyristor) vers 1997 dans le domaine des tensions
supérieures à 6 kV risque d'entraîner à moyen terme la disparition du thyristor GTO. Dans le
domaine des faibles puissances, du fait de sa rapidité et de la simplicité de sa commande, le
transistor MOSFET (Metal-Oxide Silicon Field-Effect Transistor) de puissance supplante le
transistor bipolaire. Grâce aux techniques d'intégration planar et l'essor du marché du portable
(téléphone, ordinateur, lecteur CD, etc.) nécessitant une électronique de conversion efficace et
miniaturisée, il supplante même les diodes dans des applications comme le redressement (redresseur
synchrone). Les composants à base de carbure de silicium (SiC) apparaissent en 2002. Ceux à base
de diamant sont encore à l'étude en 2004. Leurs fortes énergies d'ionisation permettent un blocage
de tension plus élevée et/ou des fonctionnements à haute température.
L'EP est l'une des branches de l'électrotechnique, elle concerne les dispositifs
(convertisseurs) permettant de changer la forme de l'énergie électrique. Elle comprend l'étude, la
3
réalisation, la maintenance des composants électroniques utilisés en forte puissance, des structures
des convertisseurs, de la commande de ces convertisseurs, des applications industrielles de ces
convertisseurs.
L'EP que l'on devrait d'ailleurs nommer « électronique de conversion d'énergie » a moins de
50 ans. Elle a connu un tel essor qu'aujourd'hui près de 15 % de l'énergie électrique produite est
convertie sous une forme ou une autre. Au cours de ces années la taille, le poids et le coût des
convertisseurs n'ont fait que diminuer, en grande partie grâce aux progrès faits dans le domaine des
interrupteurs électroniques.
1.2. Système de contrôle de puissance électrique
Pour bien comprendre la fonctionnalité des circuits de puissance, le schéma synoptique global
ci-dessous montre les liens entre les différents étages qui participent dans la conversion d’énergie
électrique. Dans cette section, on va présenter brièvement le rôle de chaque circuit dont il traite un
domaine de recherche particulier.
Récepteurs
Sources d’énergie Convertisseurs
électriques
- Rotation électriques de puissance - Rotation
(AC & DC)
- Lumière (AC & DC) électriques - Lumière
- Moteurs
- Réaction - Alternateurs - Redresseurs - Réaction
- Batteries
- Température - Batteries - Hacheurs - Température
- Réacteurs
- …etc - Batteries solaires - Gradateurs - …etc
- Fours
- …etc - Onduleurs
- …etc
Circuits d’isolation
(Transformateurs &
Mesure des Mesure des
opto-coupleurs, …)
grandeurs grandeurs non
électriques électriques
Circuits électroniques Circuits de
d’alimentations AC commande
électroniques Consignes Consignes
&DC
Entrées/sorties
Analogiques
& numériques
+ Manuel
- Auto Correcteurs analogiques &
numériques (PID, logique
floue, non linéaire …etc)
Automates
programmables
Fig. 1. 1 Schéma bloc pour le contrôle du débit de puissance électrique dans un récepteur
4
a) Grandeurs non électriques : ce sont des phénomènes physiques qui causent la création des
charges électriques continues (DC) ou alternatives (AC).
b) Sources d’énergie électrique : ce sont des générateurs conçus pour la transformation d’une
grandeur physique en une grandeur électrique AC ou DC.
d) Récepteurs électriques : Pour nos besoins éventuels, on exploite cette énergie électrique
préparée à la sortie du circuit de puissance dans un récepteur qui peut être AC ou DC.
e) Correcteurs analogiques & numériques : Afin de commander les grandeurs de sortie avec
une grande fiabilité et sans intervention de l’être humain, des correcteurs automatiques ont
été conçus qui peuvent agir sur l’erreur de commande.
g) Circuits d’isolation galvanique : Pour éviter les courts-circuits dans le circuit de puissance
et aussi pour protéger les circuits de commande, des circuits d’isolation galvaniques sont
utilisés.
5
- Amplificateurs audio
- Chargeurs de batteries
- Ventilateurs
- Processus chimiques
- Calculateurs
- Véhicules électriques
- Contrôle de températures
- Contrôle de lumière
- Contrôle des moteurs
- Contrôle des réacteurs nucléaires
- Forage
- Alimentations de puissance
- Radar et les sonars
- Réfrigérateurs
- Systèmes de sécurité
En plus des applications traditionnelles de l’EP comme la traction électrique et les entraînements
industriels, il est apparu de nouveaux domaines d'application tels que :
b) L'électroménager :
- Variateurs divers,
- Alimentations à découpage,
- Plaques de cuisson à induction.
6
1.4. Exemples des dispositifs de puissance
Certaines références des composants de puissance utilisés dans la conversion d’énergie sont
citées ci-après (Tableaux 1.1-1.3).
Référence Photo Description
MA4PK3001
Diode pin haute tension
00564-506-251K Thyristor
154-08 Triac
22RIA40 Triac-Thyristor-Diac
7
Référence Photo Description
Transistor de puissance silicium vcbo 60V,
2N1616 dissipation 85 W
8
Chapitre 2
-Rectifiers-
2. 1 Introduction
2. 2 Caractéristiques des composants de redressement
2. 2.1 Diodes de puissance
2. 2.2 Thyristors
2. 3 Redresseurs monophasés
2. 3.1 Redresseur simple alternance non commandé
2. 3.2 Redresseur simple alternance totalement commandé
2. 3.3 Redresseur simple alternance semi commandé
2. 3.4 Redresseur double alternance non commandé
2. 3.5 Redresseur double alternance totalement commandé
2. 3.6 Redresseur double alternance semi commandé
2. 4 Redresseurs triphasés
2. 4.1 Redresseur simple alternance non commandé
2. 4.2 Redresseur simple alternance totalement commandé
2. 4.3 Redresseur simple alternance semi commandé
2. 4.4 Redresseur double alternance non commandé
2. 4.5 Redresseur double alternance totalement commandé
2. 4.6 Redresseur double alternance semi commandé
2. 5 Applications des redresseurs
2. 6 Conclusion
9
2. 1 Introduction
- Les redresseurs se sont des convertisseurs statique qui transforment un courant alternatif à un
courant continu constant ou réglable (Figure. 2. 1).
+
Tension Tension continue
alternative
Constante ou réglable
constante
-
- Dans les circuits de redressement classiques, on utilise les diodes de puissance et les thyristors
(SCR : Silicon controlled rectifier). Pour les redresseurs à commande MLI, on utilise les transistors
de puissance.
- On classe les divers redresseurs en trois catégories : Les redresseurs non commandés (tout diodes),
les redresseurs totalement commandés (tout thyristors) et les redresseurs semi commandés (mixtes).
Ils se divisent en deux grands groupes, les redresseurs simple et double alternance.
- En pratique, les redresseurs sont utilisés beaucoup dans l’industrie et surtout dans l’entraînement à
des vitesses variables des machines DC, alimentations fixes ainsi que les chargeurs de batteries.
P VD
Claquage en
D
inverse
N
Blocage en
inverse
Kathode K
Gâchette G Claquage
P
Courant de fuite en directe
K
Claquage en en directe
N inverse Blocage en Courant
inverse d’accrochage
Cathode
- Le schéma équivalent du thyristor peut être donné en fonction de deux transistors PNP et NPN
connectés d’une façon comme montré dans la figure. 2. 4.
A A
P
N N
G P P
G N
K
K
11
Fig. 2. 4 Schéma équivalent du thyristor avec deux transistors
- Si le courant de gâchette est absent, le transistor NPN reste bloqué à cause de l’absence de son
courant de base malgré que VAK>0. Lorsque on injecte un courant de gâchette, IG pendant un
moment, ceci provoque un passage du courant de base du transistor NPN et le composant devient
passant.
- Maintenant si on élimine le courant IG, des charges stockées dans le transistor PNP excitent une
circulation de son courant de collecteur vers la base du transistor NPN et le thyristor reste encore
passant.
- Pour désamorcer le thyristor, il faut ramener le courant d’anode au dessous du niveau de maintien.
En outre, pour bloquer le thyristor, le circuit externe accepte un courant inverse d’anode. Le
courant inverse crée des charges dans les couches PN et permet au deux jonctions extérieures de
bloquer tout courant inverse supplémentaire. Un temps typique de 10 à100 s doit s’écouler avant
de pouvoir de nouveau appliquer une tension directe sans désamorçage (Figure. 2. 5).
IT
Temps
Courant de
fuite inverse
Courant inverse de
recouvrement de
charge stockées
2. 3 Redresseurs monophasés
- L’ordre d’ondulation d’un redresseur est égale le nombre de périodes de la tension redressée
pendant une période de l’alimentation alternative.
- L’étude des circuits redresseurs qui se suivent repose sur les hypothèses suivantes :
* Les chutes de tension des diodes et les thyristors sont négligeables
* Si VAK >0, la diode est considérée comme un interrupteur fermé
* Si ID=0, la diode est considérée comme un interrupteur ouvert
12
- Les redresseurs non commandés ne comporte que des diodes. Ils fournissent une tension de sortie
moyenne fixe pour une tension alternative d’alimentation donnée. En pratique, les redresseurs
monophasés simples alternances ne sont pas employable mais ils sont théoriquement
D
il
considérables juste pour comprendre le principe de
fonctionnement des redresseurs qui se suivent. VD
- Soit le montage (figure. 2.6) suivant du redresseur Ve
Charge VL
monophasé simple alternance qui alimente une charge
générale inductive (R, L).
- Le circuit est alimenté par une tension alternative
donnée par : Fig. 2. 6 Redresseur non commandé sans DL
Ve
Ve Vm sin(t )
100
50
-100
VL,iL 100
l’annulation du courant. 50
-50
- Les formes d’ondes des tensions et des courant dans le circuit sont V
D 100
-100
1
2 0
Vm . sin( )d
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
VLmoy
Fig. 2. 7 Formes d’ondes
Où est obtenu on met l’équation il(t)=0 Ve 100
1 V
VLmoy Vm . sin( )d m
-50
2 0 -100
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
VL, iL 100
-50
D il IDL 100
50
VD Charge
-50
Ve
DL VL -100
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
VD 100
50
0
13
-50
- Le tracé des courbes des tensions et des courant est montré par la figure. 2. 9. On remarque que la
forme du courant de charge est lissée à celui du montage précèdent sans DL .
- Le rôle de DL est de commuter ou de transmettre le courant de charge hors du redresseur chaque
fois que VL tend à s’inverser et donc permettre à tous les thyristors de reprendre leur état bloqué.2.
50
VL, iL 100
figure. 2. 11. 0
-50
1 VT, iT
avec 0 / 2
2
VLmoy Vm . sin()d
100
50
-50
14
-100
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
-100
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
T Il VL, iL 100
50
VT Charge
-50
Ve
DL VL -100
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
iDL 100
50
-50
VT, iT 100
-100
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
VD1
D1 D3
ie
Ve Charge VL
D4 D2
15
Fig. 2. 14 Redresseur en pont non commandé
- Durant l’alternance positive de la source, les diodes D1 et Ve 1
eG 0.5
VL, iL 100
même sens. 50
-100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
50
1 2Vm
VLmoy
Vm .sin( )d
0
0.63Vm 0
-50
50
-50
-100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
VT1
T1 T3
ie
Ve Charge VL
T4 T2 16
- La tension de charge commence à s’inverser si 0 . Si on a une Ve 1
0.5
-1
0.5
la figure. 2. 17. 0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
ig3,4 2
0.5
1 2Vm
VLmoy V .sin( )d cos( ) 0.63Vm cos( ) avec
0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
m
VL, iL 100
50
0 /2 0
-100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
1 Vm
VLmoy Vm .sin( )d (1 cos ) avec 0 VT1 iT1 100
50
-50
-100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
ie 100
50
-50
-100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
Ve DL VL
17
D1 D2
Ve
- DL permet donc au thyristor de repasser à l’état bloqué.
1
0.5
-1
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
1 Vm
VLmoy Vm .sin( )d (1 cos ) avec 0 ig1,2 2
1.5
0.5
2
0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
0.5
VL, iL 100
T1,T2). 50
-100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
d’inverser le signe de VL . 50
-50
-100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
ie 100
50
-50
-100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
2. 4. Redresseurs triphasés
- Le réseau triphasé délivre trois tensions déphasés ente elles par un angle de 120° où les
expressions s’expriment comme suit :
V1 Vm sin( 2ft ) , V 2 Vm sin( 2ft 2 / 3 ) , et V 3 Vm sin( 2ft 2 / 3 ) .
Les tensions composées sont :
V 12 V1 V 2 3Vm sin( t / 6 ) , V 13 V 1 V 3 3Vm sin( t / 6 )
18
T V32 V12 V13 V23 V21 V31 V32 V12 V13
70.00
3Vm
v3 v1 v2 v3 v1 v2
Vm35.00
Output
0.00
wt
-35.00
-Vm
-70.00
- 3Vm
V23
0.00 V21 V31 V32
10.00m V12 V13 V23
20.00m V21 V31 30.00m
Time [s]
0 4 5 7 4 3 5 11 2 13 14 15 16
6 3 2 6 6 6 3 2 3 6 6 6 6 6
Fig. 2. 20 Tensions simples et composées
- La périodicité de la tension instantanée redressée d’un redresseur triphasé est plus petite que celle
d’un redresseur monophasé.
- En pratique, les redresseurs triphasés alimentent de plus grande charge à inductance plus élevée.
i3
D3 iL
V3
Charge VL
19
- La tension redressée aux bornes du récepteur
varie entre l’amplitude d’une tension simple et Tensions simples est composées
2
1.5
0.5
-0.5
-1
-2
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
150
V1 V2 V3 V1 V2 V3
- La tension obtenue a une forme un peu ondulée et sa 100
50
-50
5 / 6 -100
1 3
Vmoy Vm sin( )d = 3 Vm
-150
2 / 3 / 6 2
-200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
200
iD1 150
50
montages monophasés. 0
-50
-100
-200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
150
100
50
-50
-100
-150
-200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
V1 T1
i1
V2 i2 T2
i3
T3 il
V3
Charge VL
20
- La forme d’onde de la tension redressée est
2
représentée dans la figure. 2. 24.
1.5
0.5
5 / 6
1
2 / 3 / 6
0
-1
-1.5
3 3Vm
cos( )
-2
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
2 ig1 2
1.5
avec 0 / 2 1
0.5
2
0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
0.5
ig3 2
1.5
0.5
0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
VL, iL 200
150
100
50
-50
-100
-150
-200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
150
100
50
-50
-100
-150
-200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
T3 il
V3
VL
DL
Charge
21
1.5
0.5
de la source vers la charge. 0
-1
de . -1.5
-2
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
1 5 / 6
Vm sin( )d si 0 /6
ig1
2
2 / 3 / 6
1.5
1
Vmoy 0.5
1
2 / 3 Vm sin( )d si /6 5/6
0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
ig2 2
/ 6 1.5
3 3Vm
0.5
cos( ) si 0 /6
0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
ig3
2
Vmoy 2 1.5
2 0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
VL, iL 200
100
50
-50
-150
-200
* Si T2 conduit, VT1=V12 0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
100
50
* Si DL conduit, VT1=V1 0
-50
-100
-150
-200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
iDL 200
150
100
50
-50
-100
-150
-200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
22
- L’ordre d’ondulation de La tension de charge est supérieur par rapport au redresseur simple
alternance triphasé.
- La tension VL est la différence entre deux tensions simples par rapport au neutre d’alimentation, la
valeur crête de la tension redressée égale celle de la tension composée.
- Deux diodes qui conduisent à un instant donné où celles reliées aux deux lignes de plus grande
tension entre elles.
* Si V1>V2, V1>V3 et V2<V3 D1 et D6 conduisent VL=V12
* Si V1>V2, V1>V3 et V2>V3 D1 et D2 conduisent VL=V13
* Si V2>V1, V2>V3 et V1>V3 D3 et D2 conduisent VL=V23
* Si V2>V1, V2>V3 et V1<V3 D3 et D4 conduisent VL=V21
* Si V3>V1, V3>V2 et V1>V2 D5 et D4 conduisent VL=V31
* Si V3>V1, V3>V2 et V1<V2 D5 et D6 conduisent VL=V32
- On peut alors représenter les allures des tensions et des courant dans le montage redresseur non
commandé (voir figure 28).
il
VD1
D1 D3 D5
V1
i1 2
1.5
V2 i2 Charge VL 1
0.5
i3 0
-0.5
-1
V3 -1.5
D4 D6 D2 -2
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
VL iL 200
150
100
Fig. 2. 27 Redresseur triphasé en pont non commandé 50
-50
-150
charge -200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
VD1 200
/2
1 3 150
Vmoy
/ 3 /6
3Vm sin( / 6)d 3 Vm
100
50
-50
i1 200
100
* i1=iD1-iD4=iL si D1 conduit 50
-50
-150
23
* VD1=0 si D1 conduit
0.5
-0.5
-1.5
-2
- Dans ce cas, en suivant les mêmes étapes de fonctionnement 2
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
1.8
ig1
1.6
1.4
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
1.8
1.6
1.4
1.2
0.8
0.6
0.4
0.2
1.8
1.6
1.4
1.2
0.8
0.4
0.2
0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
1.8
1.6
1.4
ig4 0.8
0.6
0.4
0.2
0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
iL
2
1.8
1.6
ig5
1.4
1.2
0.8
0.6
VT1 0.4
0.2
0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
T1 T3 T5 ig6
1.8
1.6
1.4
V1 i1
1.2
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
V2 i2 VL VL,, iL 200
Charge 150
100
i3 50
V3 -50
T4 T6 T2 -100
-150
-200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
150
commandé 100
-100
/ 2
-150
V12 V13
1
/ 3 / 6
3Vm sin( / 6)d
-200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
Vmoy
i1 200
150
100
3 50
3 Vm cos( ) avec 0 / 2 0
-50
-100
-150
24
- Si on utilise ce circuit seulement pour le transfert d’énergie de la source vers le récepteur, on
connecte une DL aux bornes de la charge et Vmoy va prendre alors deux expression en terme de .
- Après le démarrage du convertisseur, on peut revenir aux impulsions avec des courtes durées afin
de minimiser la consommation d’énergie électrique. Dans ce cas la tension moyenne vaut
1 / 2
3Vm sin( / 6)d si 0 /3
/ 3 / 6
Vmoy 5 / 6
1
/ 3 3Vm sin( / 6)d si /3 2/3
/ 6
3 3Vm
cos( ) si 0 /3
Vmoy
3 3Vm
cos( /3) 1 si /3 2/3
2. 4.6. Redresseurs triphasés double alternance semi commandé
- Pour empêcher l’inversion de la tension de charge,
2
-0.5
-1.5
ig1
1.8
1.4
1.2
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
1.8
1.6
1.4
1.2
0.8
0.6
ig5 0.2
0
0.04
2
0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
1.8
1.6
1.4
1.2
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
150
il 100
50
VT1 0
-50
T1 T3 T5 -100
V1
i1 -150
VL -200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
V2 i2 DL 200
VT1, iT1 150
i3 Charge 100
50
V3 -50
D4 D6 D2 -100
-150
-200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
150
100
50
-50
-100
-150
-200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
25
/2
1
2 / 3 / 6
Vmoy 3Vm sin( / 6)d
5 / 6
/2
3Vm sin( / 6)d
3 3Vm
cos( ) 1 où 0
2
- Les impulsions de commande pour les trois thyristors sont périodique de période 2 et elles sont
déphasées entre elles par un angle de 2 / 3 .
R1 Cont1
+
+ BAT1
F1 C1 DZ1 -
T F3
-
Charge
V
e
F2 F4 + +
C2 BAT2
- DZ2
- Cont2
R2
26
la rotation du champ magnétique créé par sa bobine rotorique. A l’aide d’une excitatrice auxiliaire,
le pont redresseur triphasé double alternance non commandé est réalisé pour la conversion AC/DC
vers la bobine rotorique de l’alternateur. L’excitatrice, le pont redresseur et la bobine sont tous
tournés par le moteur diesel. Alors, pour garantir une énergie électrique suffisante et performante
aux récepteurs, la fréquence et les valeurs efficaces des tensions générées doivent être contrôlées
via un module de commande électronique. Ainsi, après avoir une mesure en temps réel des tensions
efficaces à l’aide d’un transformateur et d’un redresseur non commandé, une correction PI délivre
en premier lieu une tension de commande vers le circuit d’amorçage du pont redresseur double
alternance monophasé afin d’ajuster la grandeur du champ tournant via une bobine statorique de
l’excitatrice auxiliaire. Une fois que les tensions de sortie sont compensées, une perturbation est
survenue sur la fréquence de rotation qui influe automatiquement sur la fréquence des courants de
sortie. La vitesse de rotation du moteur est alors mesurée et comparée avec sa référence afin d’avoir
une régulation PI de fréquence via un accélérateur électromagnétique. Figure. 2. 34 montre deux
type de générateurs fabriqués par CatterPillar.
Electrovanne
Gasoil
Moteur diesel
i
l+
+
Correction
Rotor Stator
(3 bobines)
de fréquence
r
-
-
Redresseur non commandé
Vr
Circuits de Générateur
réglage PI et
d’amorçage
Vm
Transf
Module de commande
des tensions
Redresseur unidirectionnel A B C N
Vers la charge
27
Fig. 2. 34 Groupe électrogène Catterpillar
dia
La Ra ia Vl k
dt
Et de l’équation du mouvement
d
J f kia r où
dt
Ra : résistance de l’induit
La : l’inductance de l’induit
K : la constante du couple,
J : le moment d’inertie
f : coefficient du frottement
r : Couple résistant
28
et du courant est assurée par un compensateur de type PI mais sous réserve que la puissance et le
couple ne dépassent pas ses valeurs nominales. Le contrôle manuel via un potentiomètre peut être
aussi considéré en cas d’urgence. Le circuit d’amorçage délivre des impulsions d’amorçage vers les
thyristors du pont SCR synchronisées par rapport aux signaux d’alimentation. Le signal de
commande UC influe sur l’angle de retard des impulsions par rapport aux instants des commutations
naturelles.
En générale, des éléments de protection sont toujours installés dans le circuit de puissance et le
circuit de commande tels que les disjoncteurs, les fusibles, les fils absorbants des parasites dues aux
effets extérieur, capteurs de température, les filtres passe-bas, refroidisseurs, …etc.
Redresseur bidirectionnel
T1 +
Contacteur
CT Fusibles Moteur DC à
A excitation série
B
C
Source triphasée
T6
- Charge mécanique
(Traction, forage,…)
Courant du moteur
29
2. 6 Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté l’étude et l’analyse des convertisseurs AC/DC les plus
utilisés dans l’industrie. Des circuits électroniques d’amorçage de ces montages redresseurs ont été
schématisés ainsi que la simulation des circuits de puissance a été aussi réalisée utilisant le
Simulink du Matlab. La Table. 2.1 montre un résumé des redresseurs analysés ci-dessous avec ses
commentaires.
Vm 50
Il est considéré seulement
Non-commandé -50
0
en théorie
-100
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
Monophasés 100
Ondulation importante du
1
2
Vm sin()d 0
50
Simple Totalement 0
courant
commandé
-50
alternance -100
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
Vm Ondulation du courant
(1 cos( )) 0
100
Semi-commandé 2 0
-50
-100
utilisé en pratique
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
100
Non-commandé -50
0
double
50
Totalement 0
puissance électrique sont
alternance commandé 0 /2 assurés avec un courant un
-50
-100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
peu lissé
Commande d’accélérateurs
100
Vm
(1 cos ) 0
50
Semi-commandé
0
-50
électro- magnétique à
-100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
moyenne puissance
200
3
150
Non-commandé 0
amélioration de la forme du
2
-50
-100
-150
-200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
courant de charge
3 3Vm
200
150
Ondulation du courant
cos( ) 0 / 2 augmente quand croît
100
Totalement 50
2
0
-50
Triphasés commandé
-100
-150
-200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
Simple
3 3Vm
alternance cos( ) 0 /6 Contrôle de puissance
Semi-commandé 2 200
150
100
électrique de la source vers
50
3Vm
cos( /6) 1 le récepteur avec un
0
-50
2
-100
-150
-200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
courant lissée
/6 5/6
200
3
150
100
Alimentations fixes à forte
Non-commandé 3 Vm 50
puissance
0
-50
-100
-150
-200
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
200
3 150
Triphasés Vm cos( ) 0 / 2
100
3 50
0
-50
alternance
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
150
100
50
-50
-100
-150
-200
30
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
Réglage unidirectionnel
Semi-commandé
3 3Vm
cos( ) 1 0 avec une meilleure
2 performance
Problèmes
Exercice 1:
Soit le montage suivant, le thyristor, T, a un courant d’accrochage de 50 mA et il est amorcé
par une impulsion de largeur de 50 s (voir figure ci-dessous.
- Prouver que sans R, le thyristor ne restera pas à l’état passant une fois l’impulsion d’amorçage est
terminée.
- Calculer alors la valeur maximale de R qui assure l’amorçage. Négliger la chute de tension de
thyristor.
iG
Circuit de
commande
T extérieur
il
A
+ VT
Ve=100V 20
- R
0.5 H
t
50 s
Exercice 2 :
La caractéristique directe d’un thyristor sur son intervalle de fonctionnement normal est
assimilée à la droite représentée à la figure suivante. IT(A)
-Calculer la perte en puissance moyenne pour : 60
i) Un courant continu à l’état passant de 23A
ii) Une demi onde sinusoïdale de valeur moyenne de 18A
0
iii) Un courant rectangulaire de 39.6A de rapport cyclique ½.
1 2.1 VT
Exercice 3:
Pour un thyristor particulier, les données du fabricant indiquent une perte de 400w pour une
forme d’onde de courant rectangulaire de largeur variant comme suit :
31
Courant moyen, (A) 138 170 196 218 250 305
Largeur du courant, (degrés) 30° 60° 90° 120° 180° 360°
t
360°
- Calculer la valeur crête du courant et sa valeur efficace dans chaque cas.
Exercice 4:
Le redresseur représenté à la figure suivante est raccordé à une alimentation de 240V, 50Hz.
Négliger la chute de tension de la diode.
i) Pour une charge purement résistive R=10 , déterminer le rendement du redresseur, le
facteur
de forme, le facteur d’ondulation et le facteur du transformateur d’utilisation.
ii) Pour une charge constituée d’une bobine de 0.1H en série avec une résistance de 10 ,
déterminer la forme d’onde du courant, la tension moyenne et le courant moyen.
D il
VT
10
Ve
0.1 H
Exercice 5:
Remplacer la diode de la figure ci-dessus par un thyristor et on néglige la chute de sa
tension.
- Déterminer la tension moyenne et le courant moyen de charge si R=10 en série avec L=0.1H,
Ve=240sin(wt), f=50Hz et si le retard à l’amorçage du thyristor est de =90°.
Exercice 6:
On rajoute la diode de roue libre Dl au montage ci-dessus qui alimente dans ce cas une charge
fortement inductive consommant 15 A d’une source alternative Vs=240sin(wt), f=50Hz. Négliger la
chute de tension de la diode et de thyristor.
- Calculer la tension moyenne de charge pour les angles de retard à l’amorçage de 0°, 45°,
90°, 135° et 180°.
32
- Spécifier les caractéristiques du thyristor et de la diode.
Exercice 7:
Le redresseur monophasé simple alternance est lié à une alimentation de 20V, il fournit une
basse tension à une charge.
Th
Il
Vt
Vs Vl
Vs=20sin(w t) Dl Vd Charge
- Calculer la tension moyenne de charge si /3 en tenant compte les chutes de tension directes
de 1.5V et de 0.7V, respectivement dans le thyristor et la diode.
Exercice 8:
On applique une tension de 120V à un redresseur en pont monophasé pour :
1- Un redresseur à diodes figure (a), déterminer la tension moyenne de charge, négliger la chute de
tension des diodes.
2- Un redresseur totalement commandé figure (b),
- Déterminer la tension moyenne de charge pour les angles d’amorçage suivantes : 0 , /4 et
/2.
La chute de tension dans chaque thyristor est de 1.5V.
- Calculer la tension inverse de crête de chaque thyristor.
3- Un redresseur semi commandé figure ( c ),
- Déterminer les caractéristiques des composants pour une charge fortement inductive
consommant
25A. Négliger les chutes des tensions.
4- Reprendre la question 3 pour = /2 et supposer que les chutes de tension des thyristors et des
diodes sont respectivement de 1.5V et 0.7V.
33
D1 D2 Th1 Th2 Th1 Th2
Vs Vs Vs Dl Charge
Charge Charge
D3 D4 Th3 Th4 D1 D2
(c)
(a) (b)
Exercice n°9:
Une charge fortement inductive réclame une intensité constante de 12A sous 150V d’une
alimentation monophasée de 24V.
- Donner les détails de conception d’un redresseur en pont, répondant à ces spécifications. Supposer
que la chute de tension de chaque diode est de 0.7V.
Exercice 10:
Un transformateur en couplage triangle/étoile alimente un redresseur triphasé simple
alternance, v1150 2 sin(wt) , v2150 2 sin(wt120) , v3150 2 sin(wt120) .
Exercice 11:
Pour un redresseur triphasé simple alternance commandé,
- Tracer la courbe de Vl en fonction de l’angle de retard 0 , 30°, 60°, 90° sans diode de roue
libre
et 0 , 30°, 60°, 90°, 120°,150°,180° avec diode de roue libre.
L’alimentations du redresseur est de 100V, négliger les chutes de tension.
- Comparer les deux allures.
34
L4 L1 D1
L4 L1 T1
L5 L2 D2 T2
L5 L2
L6 L3 D3
T3
L6 L3
Charge
Charge
Dl
Exercice 12:
Un redresseur en pont triphasé alimente une charge continue sous 300V, 60A à partir d’une
alimentation triphasée de 415V via un transformateur triangle-étoile.
- Déterminer les caractéristiques des diodes et du transformateur. La chute de tension de diode est
de
0.7V et un courant de charge lissé.
D1
D2
D3
L5 L1
L2
L4
Charge
L3
L6
D4
D5
D6
Exercice 13:
Un redresseur en pont triphasé totalement commandé figure (a) est alimenté par une tension
composée de 220V. Supposer un courant de charge lissé, la chute de tension de chaque thyristor
égale à 1.5V.
- Déterminer la tension moyenne de charge pour : 0°, 30°, 60° et 90°.
- Tracer la forme d’onde de la tension de thyristor T1 pour 75°.
On monte une diode de roue libre entre les bornes de la charge d’un redresseur en pont totalement
commandé figure (b).
- Expliquer la modification subie par la forme d’onde de la tension redressée.
- Calculer la valeur de VL si une tension composée de 200V. Négliger les chutes de tension
des composants.
- Représenter la forme d’onde du courant de ligne pour 90°.
35
Il Il
VT1 V T1 T3 T5 VT1 V T1 T3 T5
v1 + v1 +
ia i1 ia i1
R + R +
v2 ib V Vl v2 ib
DL
V Vl
ic ic
L L
i4 i4
v3 v3
T4 T6 T2 T4 T6 T2
(a) (b)
Exercice 14:
Le redresseur en pont semi-commandé (figure suivante) est alimenté par une tension composée de
415V.
- Tracer la courbe de la tension moyenne de charge en fonction de l’angle d’amorçage .
- Tracer la forme d’onde de la tension de charge pour =0°, 30°, 60°, 90°, 120° et 150°.
Négliger les chutes de tension des composants du montage.
Il
VT1 V T1 T3 T5
v1 +
ia i1
R +
v2 ib
DL
V Vl
ic
L
i4
v3
D4 D6 D2
Exercice 15:
Un pont triphasé à six thyristors est alimenté par le réseau triphasé à 220V, 50Hz. Il débit sur un
moteur à courant continu à excitation séparée à une f.e.m E proportionnelle à la vitesse en série
avec une résistance R et une inductance L.E=0.1N, N : vitesse en tr/min, R=1, Lw= 3 .
L’intensité de courant nominale du moteur est Imax=15A.
- A pleine ouverture (=0) et pour =60°, quelle est la vitesse à vide du moteur (il négligeable) et la
vitesse à pleine charge (il=15A).
- Le montage fonctionne en récupération avec =150°. Quelle est la vitesse de la machine
fonctionnant en génératrice et débitant 15A.
Exercice 16:
Ecrire un programme Matlab qui modélise le redresseur non commandé (tout diodes) avec le filtre
L, C.
36
Chapitre 3
-Choppers-
3. 1 Introduction
3. 2 Caractéristiques des composants
2.1. Transistor de puissance
2.2. Thyristor GTO
3. 3 Hacheur série
3. 4 Hacheur parallèle
3. 5 Hacheur réversible en courant
3. 6 Hacheur en pont
3. 6.1 Commande séquentielle
3. 6.2 Commande continue
3. 7 Principe de la commande MLI
3. 8 Applications des hacheurs
3. 9 Conclusion
Problèmes
37
3. 1 Introduction
Dans le chapitre précédent, les dispositifs de redressement sont raccordés à une alimentation
alternative et se désamorcent ou se bloque lorsque leur courant dans chaque cycle de
fonctionnement s’annule. Dans de nombreuses autres applications de ces composants,
l’alimentation est source continue. Les convertisseurs alimentés en continu, hacheurs par exemple le
fonctionnent en commutation forcée, quand un semi-conducteur conduit, il tend à conduire en
permanence, il faut faire quelques choses pour l’éteindre. Ces convertisseurs utilisent des semi-
conducteurs à fermeture/ouverture commandée, Thyristor GTO (Gate turn-off) ou transistor de
puissance. Dans ce chapitre, nous analysons les principes des divers convertisseurs DC/DC
(hacheurs) qui permettent d’alimenter une charge sous tension réglable à partir d’une tension
continue constante (voir figure. 3.1).
+ +
Tension Tension
continue continue
Constante réglable
- -
38
3. 2.1 Transistors de puissance
- Le transistor est un dispositif à trois couches NPN ou PNP. En régime linéaire, une variation du
courrant de base IB donne une variation correspondante amplifiée du courrant de collecteur IC pour
une tension collecteur-émetteur VCE donnée.
- Le rapport de ces deux courant I C / I B est compris entre 15 et 100. La caractéristique du
transistor de puissance est donnée par la figure. 3. 2.
Tension de saturation
IC IB=1A (état de court-
circuit)
IC
IB
+ IB=5mA
VBE
+ - VCE IB=0A (état de circuit
- VH ouvert)
VH VCE
Courant de fuite
Claquage en
inverse
39
provoque l’avalanche. Les conditions d’amorçage du thyristor GTO sont semblables à celles d’un
thyristor classique.
A
A
A
P+ N+ P
+
N+ P+
P
Th N N
G P P
G N P
N+ N+ P N+
K
K G
K
Fig. 3. 3 Couches périphériques du thyristor GTO
- Le thyristor GTO reste à l’état passant après la suppression du courant gâchette. Le blocage par la
gâchette permet de faire passer la multiplication des porteurs en retirant les trous de la région P, ce
qui comprime la région conductrice vers les zones N d’anode dans la région sous l’électrode de la
cathode la plus éloignée de l’électrode de la gâchette jusqu’à suppression de tous les chemins
conducteur. Une fois le courant cathode supprimé, il subsiste (reste) brièvement un courant
gâchette-anode jusqu’au blocage du dispositif. La figure. 3. 4 montre par exemple un circuit de
commande du thyristor GTO.
NPN R
+15v
Th C2
C1
+ -
+ -
PNP DZ
+
VBE
-
40
3. 3 Hacheur série (dévolteur)
- Le hacheur série commande le débit d’un générateur de tension constante dans un récepteur de
courant (figure. 3. 5). iG, représente le signal de commande du transistor de puissance. Si on utilise
le thyristor GTO, iG, va prendre des impulsions positives et négatives.
Th iL Ve 80
iTh + 70
60
50
iDL 40
VTh 30
+ 20
Ve D VL 10
- 0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
iG 2
1.8
1.6
1.4
- 1.2
0.8
0.6
0.2
0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
60
50
I2
- Si Th est passant et D est bloquée pendant 0 t t on : 40
I1
30
20
70
50
30
20
0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
t on
1 t
VLmoy Ve dt on E avec [ 0,1]
80
iD 70
T 0 T 60
50
30
20
0
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
41
* Pour T t T
diL (t )
RiL (t ) L 0
dt
La solution de cette équation différentielle est donné par
iL (t ) iL (T ) exp( (t T ) / )
Le courant iL(t) croit pendant le premier intervalle jusqu’à iL( T )=I2
Alors on peut écrire
Ve / R I1 Ve / R exp( T / ) I 2
I 2 exp( (T T ) / ) I1
Finalement on obtient,
Ve 1 exp(T / )
I 2 I 2 0 I Ve / R
R 1 exp(T / ) si 0 et si 1 2
I I exp(T(1 ) / ) I 1 0 I1 Ve / R
1 2
1 T
i Lmoy
T 0
1 T
T 0 T
i L ( t )dt i L ( t )dt i L ( t )dt
T
1 T 1 di L di
(Ve L )dt (
T
)dt
La valeur moyenne de iL est : T0 R dt T R dt
1 T 1 T L
(Vdte dt Ldi) di
T R 0 T R
Ve / R
42
U moy (1 )VL ou VL U moy /(1 )
U va de 0 à VL quand va de 1 à 0
- Si la conduction est continue, en désignant par R, L, E les constantes du générateur de courant.
di
Ri L dt E 0 t T
Ri L di E V T t T
dt
L
E
I 1 ( R I 1 ) exp( t / ) 0 t T
I ( E VL I ) exp( (t T ) / ) T t T
2 R
2
dt dt 35
30
T i (0) 25
L L 15
T
i( T ) 10
E 3 3.001 3.002 3.003 3.004 3.005 3.006 3.007 3.008 3.009 3.01
VL avec 0 1 iG
1
2
1.5
- Les courbes pour cet exemple sont tracées dans la figure. 3.9. 0
3 3.001 3.002 3.003 3.004 3.005 3.006 3.007 3.008 3.009 3.01
VL 40
35
30
25
20
15
43
10
0
3 3.001 3.002 3.003 3.004 3.005 3.006 3.007 3.008 3.009 3.01
3. 5 Hacheur réversible en courant
- Avec un schéma à deux interrupteurs, on peut commander le transfert de l’énergie dans les deux
sens (source de tension vers le récepteur de courant ou source de courant vers le récepteur de
tension). Le hacheur réversible en courant est montré par la figure. 3. 10. On considère deux
commandes :
VD1
iL
+
VT1
+
Ve VD2 VL
- VT2
44
- On voit que ce convertisseur résulte de l’association d’un hacheur série formé par T 1 et D2 et d’un
hacheur parallèle formé par T2 et D1.
- Pour iL>0, il fonctionne en hacheur série et si 1 est la durée relative de la fermeture de T1 pendant
chaque période T, VLmoy devient
VLmoy 1Ve
- Pour iL<0, il fonctionne en hacheur parallèle et si 2 est la durée relative de la fermeture des
intervalles de fermeture de T2 pendant chaque période T, VLmoy devient
VL (1 2 )Ve .
1.5
80
20
0
freinage par récupération. -1
-3
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.01
80
60
40
20
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.01
45
3. 6. Hacheur en pont
Dans l'industrie, le régulateur à quatre quadrants (en pont) comme montré dans la figure.
3.12 est utilisé comme organe de réglage de vitesse pour les moteurs à courant continu. L’inversion
de courant et de tension de charge est possible. Comme leur nom l'indique, le régulateur en pont
fonctionne dans quatre quadrants, c'est-à-dire que le sens du courant et de la tension peut être
modifié (figure. 3. 13). Un moteur à courant continu connecté peut alors tourner dans les deux sens
avec des vitesses variables où le freinage du moteur peut s’assurer par cet hacheur.
ie
f.e.m
I
II f.e.m>0
f.e.m>0 ILmoy>0
VT1 VD1 VT2 VD2 ILmoy<0 Moteur sens direct
Génératrice sens direct
+
Ve iL
-
III IV ILmoy
VL f.e.m<0 f.e.m<0
ILmoy>0 ILmoy>0
VT’1 VD’1 VT’2 VD’2 Moteur sens inversé Génératrice sens inversé
- La commande des interrupteurs T1, T’1 d’une part et T2, T’2 d’autre part, doit être
complémentaire pour que la source de tension ne soit jamais en court-circuit et la source de courant
ne soit jamais en circuit ouvert.
- On a quatre modes de fonctionnement :
iL 0 iL 0
VL 0 ou VL 0
iL 0 iL 0
- On distingue deux commandes du hacheur en pont : commande séquentielle et commande
continue.
- On a quatre possibilités : (VL>0,iL>0) et (VL>0,iL<0),(VL<0,iL>0) et (VL<0,iL<0)
46
Fig. 3. 14 Hacheur série
par la Figure. 3.14. Si on désigne par 1T la durée de fermeture
de T1 à chaque période
VLmoy 1 E
47
3. 6.2 Commande continue
- Pour avoir une loi de commande unique, on possède ainsi à chaque période T la fermeture de T1 et
T’2 pendant T et la fermeture de T2 et T’1 pendant le reste de la période.
* Pour 0 t T , on ferme T1 et T’2
Si iL>0, i=iT1=iL=iT’2, VL=E IT1, IT’2 2
0.5
20
-20
T
1
-40
T
Edt Edt 2 1.E
-60
T 0 T
Fig. 3. 18 Formes d’ondes
- Figure. 3.18 montre les courbes obtenues par la commande
continue.
48
+vc c 15 LED1 CQX35A
TR1
+
R2 1k
R5 1k
N1 N2 ig1
-
Signal triangulaire +vc c 15
T1 !NPN
+
D1 1N1183
D1 1N1183
- + +
OP1 uA741 T3 !NPN T3 !NPN
-
T2 !PNP
R1 1k
vref 5 LED1 CQX35A
-vcc -15 TR1
Vl
uc +
R2 1k
R3 1k
P1 5k N1 N2
+
ig2
-
il
- V1 50 DCM1
+ -
+
A
+vc-vcc
c 15-15 LED1 CQX35A
D1 1N1183
D1 1N1183
TR1 L 100m
T3 !NPN T3 !NPN
+
R2 1k
R3 1k
N1 N2 ig4
-
T1 !NPN
T2 !PNP
LED1 CQX35A
TR1
+
R2 1k
R3 1k
N1 N2 ig3
-
-vcc -15
49
Dans les applications des ralentisseurs électromagnétiques (ELMAGCO : Electromagnetic
coupling), il est intéressant de régler le débit de la puissance électrique continue dans les
enroulements (figure. 3.21). Le hacheur série s’adapte bien pour cette utilisation dont le courant de
la charge représente la grandeur à commandée afin de contrôler le freinage des charges mécaniques.
D’après la Figure. 20, le transformateur triphasé abaisse les tensions d’entrées et alimente un
redresseur non commandé. La tension continue générée alimente ainsi deux hacheurs séries où la
grandeur à commandée représente l’intensité du courant continu circulant dans les enroulements
(Magnets). Le retour de courant de charge est assuré par un capteur à effet Hall (HED : Hall Effect
Device), le courant de référence est imposé par l’utilisateur via une manette de commande
(transformateur variable) et la technique de commande MLI (PWM : Pulse Width Modulation)
génère des tensions de commande avec un rapport cyclique variable vers les transistors de
puissance.
3 600V-240VAC
Vers la charge des batteries
Hacheur série#1
HED
Carte de
Aimant parallèle#1
temporisatio Alarme
n
Carte de Carte de
commande protection de Courant mesuré
MLI (PWM) sur-courant
3 186VAC
Aimant série#2
Manette de
HED
commande
Hacheur série#2
En outre, il existe des circuits auxiliaires pour la sécurité contre le fort courant dans les
enroulements et le fonctionnement normal du montage tels que les radiateurs, carte de
temporisation, carte de sur courant, …etc. Généralement les ralentisseurs sont utilisés pour
diminuer la vitesse des charges mécanique (Treuil, véhicules, …etc.) mais pour le freinage brusque
un système mécanique fonctionne juste après le ralentissement qui utilise habituellement les fers
deux. En cas d’une coupure électrique est survenue, il existe dans ce système des batteries qui vont
50
prendre la relève d’alimentation des deux hacheurs séries. La charge des batteries est aussi
indispensable via du redresseur non commandé.
dia
La Raia Vl k
dt
d
J f kia r
dt
où
Ra : résistance de l’induit
La : l’inductance de l’induit
K : la constante du couple,
f : coefficient du frottement
r : couple résistant
Dans le cas de la commande continue du hacheur, la tension moyenne de charge pour le mode à
quatre quadrants est déterminée d'après l’équation suivante :
I Lmoy
2 1E f .e.m
R
Les valeurs minimale est maximale du courant de charge peuvent être calculées par les expressions
suivantes :
51
I1
1
R1 A
fem ( A 1) E (1 A 2 A1 )
I2
1
R1 A
fem ( A 1) E (1 A 2 A )
L
Avec A eT / , et T étant la période des impulsions de commande.
R
52
Redresseur Filtre Hacheur en pont Moteur DC à
+ excitation séparée
Contacteur
Fusibles i
A iL I +
-
E
B l
C
Dynamo
Source triphasée
-
HED Charge mécanique
+15
Circuits des
-15
alimentations
+10
fixes AC/DC Courant du moteur Vitesse réelle
-10
D
+10 Correction de courant A
Vitesse de
référence PI PI
Contrôle manuel
Transformateurs
d’impulsions
53
3. 9 Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté l’étude et l’analyse des convertisseurs DC/DC les plus
utilisés dans l’industrie. Le principe de la commande MLI est présenté et les courbes des grandeurs
de sortie pour chaque convertisseur DC/DC sont obtenues par le Simulink du Matlab. La Table. 3.1
montre un résumé des hacheurs analysés ci-dessus avec des commentaires.
avec [ 0,1]
60
50
40
30
seulement dans un seul sens de rotation
20
10
0
La commande MLI est plus utilisée
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
U moy (1 )VL 40
35
Contrôle du temps de freinage du moteur en
Parallèle (survolteur) 30
25
fonctionnement générateur
20
10
0
3 3.001 3.002 3.003 3.004 3.005 3.006 3.007 3.008 3.009 3.01
VLmoy E 3
-3
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.01
40
I Lmoy 0
-40
avec [ 0,1]
-60
Problèmes
Exercice 1:
Un hacheur idéal montré dans la figure ci-dessous fonctionne à la fréquence de 500Hz
alimente une charge de résistance 3 Ω et d’inductance de 9mH à l’aide d’une batterie de 60 V.
- Déterminer la forme d’onde du courant de charge pour des rapports cyclique 0.5, 0.25 et 0.75.
- Calculer la tension moyenne et le courant moyen de charge pour chaque réglage.
- Calculer les valeurs maximale et minimale du courant de charge.
Th iL
iTh +
iDL
VTh
+
Ve D VL
- 54
Exercice 2 :
Le Hacheur série montré dans la figure suivante, il débite sur un récepteur de R, L et une force
électromotrice E. On pose L et m E .
R U
- Calculer les valeurs maximale, minimale et moyenne du courant iL dans le récepteur.
- Tracer en fonction de (rapport cyclique) les courbes donnant la valeur moyenne de iL
iTh Th iL
+
iDL
VTh
+
Ve D VL
-
Exercice 3 :
Soit le hacheur réversible en courant montré dans la figure ci-dessous alimentant un moteur à
courant continu à excitation séparée. Sachant que T1 et T2 sont commandés à tour de rôle, à
fréquence élevée (quelques kHz).
1) Etablir un tableau indiquant les valeurs de vl, vT1 et le signe de il en fonction des semi-
conducteurs passants (les chutes de tension des semi-conducteurs égal à VT).
2) Pour le fonctionnement moteur de la machine (ilmoy>0), tracer en régime permanent l’allure
de il en fonction des commandes de T1 et T2.
3) Pour le fonctionnement en séquence de freinage (génératrice) de la machine (ilmoy<0), tracer
en régime permanent l’allure de il.
4) T1 est commandé pendant T et T2 est commandé pendant (1-)T, en négligeant les
chutes de tension, déterminer ilmax, ilmin ainsi que le courant moyen délivré par la source u.
5) Comment obtenir les 4 quadrants de fonctionnement.
VD1
iL
+
VT1
+
Ve VD2 VL
- VT2
55
-
Exercice 4 :
Soit un hacheur en pont représenté par la figure ci-dessous, alimentant l’induit d’un moteur à
courant continu à flux constant de f.e.m. E.
1) En fonction des signes ou de l’identité à zéro de la tension de sortie Vl et du courant il dans
la charge, indiquer dans un tableau quels semi-conducteurs doivent conduire.
2) En fonction des paires de semi-conducteurs passants, indiquer dans un tableau les niveaux
atteints par vl, vT1, vT1’, vT2, vT2’, avec les chutes de tension vT=vD, préciser également la
fonction réalisée (moteur - génératrice - récupération d’énergie selfique - arrêt).
3) Fonctionnement à deux niveaux (MLI complémentaire). En négligeant les chutes de tension
des semi-conducteur et pour u=150V, E=140V, R=0.2, L=2mH et f=1/T=1kH, donner
l’allure en régime permanent de il et de vl dans les deux cas suivant:
- Commande de T1 et T2’ pendant 60% de T et T2 et T1’ pendant 40% restants (=0.6).
- Commande de T1 et T2’ pendant 90% de T et T2 et T1’ pendant 10% restants (=0.9).
4) Pour =0.9, préciser les valeurs de ilmax, ilmin et ilmoy, justifier les résultats obtenus.
5) Quelle est la valeur minimale de pour E=140V et recalculer ilmax et ilmin, justifier.
6) Tracer E (ilmoy) pour =1, 0.5 et 0, préciser les valeurs numériques et expliciter alors la
notion de quadrant de fonctionnement.
ie
f.e.m
I
II f.e.m>0
f.e.m>0 ILmoy>0
VT1 VD1 VT2 VD2 ILmoy<0 Moteur sens direct
Génératrice sens direct
+
Ve iL
-
III IV ILmoy
VL f.e.m<0 f.e.m<0
ILmoy>0 ILmoy>0
VT’1 VD’1 VT’2 VD’2 Moteur sens invers Génératrice sens invers
56
Chapitre 4
4. 1 Introduction
4. 2 Caractéristique du Triac
4. 3 Gradateurs monophasés
4. 3. 1. Gradateur on-off
4. 3. 2. Gradateur unidirectionnel
4. 3. 3. Gradateur bidirectionnel
4. 4 Gradateurs triphasés
4. 4.1 Gradateur unidirectionnel
4. 4.2 Gradateur bidirectionnel
4. 4.3 Gradateur bidirectionnel groupé en triangle
4. 5 Applications des gradateurs
5.1 Four électrique
5.1 Variateur de vitesse du moteur AC
5.3 Eclairage
4. 6 Résumé
4. 7 Conclusion
57
4. 1 Introduction
Un gradateur est un convertisseur statique qui permet de contrôler la puissance électrique
absorbée par un récepteur en régime alternatif. Un gradateur est un dispositif de l'électronique de
puissance destiné à modifier un signal électrique dans le but de faire varier sa tension et son
intensité efficace de sortie et de modifier ainsi la puissance dans la charge (figure.4.1). Ce dispositif
est utilisé sur des tensions alternatives (souvent sinusoïdales) : c'est un convertisseur direct AC/AC.
Ce convertisseur se comporte alors comme un interrupteur commandé, il établit ou interrompt la
liaison entre la source et la charge. Il est alimenté sous une tension sinusoïdale de valeur efficace
constante, fournit à la charge un courant alternatif non sinusoïdal de même fréquence que la tension
d’alimentation, mais de valeur efficace réglable.
Tension Tension
alternative alternative
réglable
constante
- Le gradateur utilise un triac pour faire varier la tension efficace en sortie du montage. Pour les
équipements de forte puissance, les gradateurs peuvent être réalisés par des groupes de thyristors
montés en anti-parallèle (tête-bêche), ou bien éventuellement, par des associations thyristors/diodes.
On classe deux types de gradateurs: les gradateurs monophasé et les gradateurs triphasé. Les allures
et les expressions de la tension efficace de charge sont données en terme de l’angle de retard.
- En ce qui concerne le domaine d’utilisation des gradateurs, on peut citer
* Chauffage (contrôle de température)
* Eclairage (contrôle de lumière)
* Variation de vitesse des moteurs alternatifs de faibles puissances (perceuse, aspirateurs de
quelques centaines de Watts).
* En règle générale, ils sont utilisés sur des systèmes ne présentant pas ou peu d’inertie thermique
ou mécanique.
- Les gradateurs disposent quelques inconvénients suivants:
* La tension aux bornes de la charge est alternative non sinusoïdale, donc le courant absorbé sera
aussi alternatif non sinusoïdal. La présence d’harmonique de courant absorbés sur le réseau sera
donc importante.
* La relation entre la puissance moyenne dissipée dans la charge et le signal de commande n’est pas
linéaire.
58
- Deux types de commande peuvent être utilisées pour le transfert de puissance étectrique :
* Commande en interrupteur (on-off control)
* Contrôle de phase (phase-angle control).
4. 2 Caractéristique du Triac
- Le Triac est un composant électronique équivalent à la mise en parallèle de deux thyristors montés
tête-bêche, l'anode de l'un serait reliée à la cathode de l'autre, les gâchettes respectives étant, par
exemple, commandées simultanément(figure. 4. 2).
T1 T1 T1
G G
G
G2
P N
N
P G G1
G N
N
T2 T2
T2
Fig. 4. 2 Triac
- Un triac est un dispositif à cinq couches et à chaîne PNPN dans chaque sens entre les bornes T1 et
T2. C’est donc un dispositif bidirectionnel comme son symbole l’indique clairement. Une fois il est
enclenché par une impulsion sur la gâchette, le triac laisse passer le courant jusqu'au moment où ce
courant redevient inférieur à un seuil critique (courant de maintien). Il est plus sensible au courant
positif injecté lorsque la borne T1 est positive et au courant négatif si la borne T2 est positive.
D’après cette structure, le triac est utilisé pour contrôler le passage des deux alternances d'un
courant alternatif alors que le thyristor ne conduit que pendant une alternance. La figure ci-dessous
donne la caractéristique du Triac.
59
IT
Chute de tension
directe
IT
Courant de
maintient
Tension VT lorsque VT
ig circule T
G
iG=0 G
Claquage
en directe
VT
Claquage
Courant de fuite en directe
iG=0
en directe
Courant
d’accrochage
4. 3 Gradateurs monophasés
- Trois types de gradateurs monophasé sont considérés dans ce cours :
4. 3.1 Gradateur marche en interrupteur (on-off)
- Le montage gradateur est montré dans la figure. 4. 4. Les deux thyristors T1 et T2 permettent
d’établir ou de couper la liaison source-récepteur. T1 et T2 connectent Ve et la charge pendant tn=nT
(pendant n cycles de l’alimentation) et coupe la liaison entre Ve et la charge pendant tm=mT (m
cycle de Ve). Ve,iG 100
-100
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25
T1 VL, iL 100
il
50
T2 -50
Ve VL -100
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25
Charge
(a)
VL, iL 100
50
-50
(b)
Fig. 4. 5 Formes d’ondes
(a) charge R, (b) charge R,L
60
- Ce type de commande est appliqué pour les entraînements à vitesses variables des moteurs AC à
grand couple ainsi que les fours à grande température.
- Pour Ve Vm sin(t ) avec Vm 2Veff , la tension efficace de VL peut être calculée à partir de la
figure. 4. 5 comme :
2n
1
VLeff
2 n m 0
2Veff2 sin 2 d
2
n2Veff 1 cos 2
2 n m
d
0
2
n
VLeff Veff
nm
-50
T1 -100
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
il VL, iL 100
50
0
D1
Ve VL -50
Charge -100
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
(a)
VL, iL 100
50
-100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
- Pour une charge résistive et inductive, les formes d’indes sont tracées par la Figure. 7.
- La valeur efficace de la tension aux bornes de charge est calculée comme suit
1 2 2
VLeff eff sin 2 d
2 2
2 V sin d 2Veff
2
61
1 sin 2
Veff 2 pour une charge R si 0 , VLeff Veff
2 2
1 sin 2 sin 2
VLeff Veff pour une charge R,L si 0 , VLeff Veff
2 2
50 iG1 iG2
T1 0
il
-50
-100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
T2 VL, iL 100
Ve VL 50
Charge
0
-50
-100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
(a)
VL, iL 100
50
-100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
(b)
2
VL, iL
VLeff 2Veff2 sin 2 d
100
2 50
1 sin 2
Veff
-50
2 -100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
VL, iL 100
(c)
- En pratique la plus part des charges sont des charges 50
(d)
Fig. 4. 9 Formes d’ondes
de qui assure le passage de iL de son maximum à zéro. (a) Gradateur charge R
- On a quatre possibilités de fonctionnement: (b) Gradateur charge R, L
(c) Redresseur charge R, L
(d) Liaison directe charge R, L
62
a) Fonctionnement à :
* A l’instant t , le thyristor T1 est bloqué pour t , à partir de cet instant
di L
L Ri L Vm sin(t )
dt
Le courant iL(t) a pour expression
i L (t )
Vm
sint sin exp t / /
Z
Où
L
Z R 2 L2 2 et tg
R
- La Figure. 9. montre ce cas de conduction
* A l’instant t , le thyristor T2 ayant à ses bornes VT2>0, reçoit un courant de gâchette, il
devient conducteur et écoule une alternance négative de iL identique.
* Pour , les thyristor sont toujours bloqués puisque VAK>0
* Pour , le courant est sinusoïdale et identique à celui qu’on aurait en réunissant
directement la source au récepteur.
b) Fonctionnement à :
Le fonctionnement dans ce cas dépend de la nature des signaux appliqués aux gâchette de T1 et T2.
* Cas d’impulsion de courte durée : T1 entre en conduction dés que une impulsion arrive à t ,
la forme de iL est comme précédemment.
L’impulsion envoyée sur T2 pour trouve VT2<0, elle est donc sans effet.
* Quand VT2>0 pour t , il n’y a plus de courant sur la gâchette de T2. Le montage fonctionne
en redresseur simple alternance avec un courant de charge unidirectionnel, donc de façon anormale.
Pour éviter ce problème de fonctionnement, on applique des signaux de largeur suffisante.
Pour t , VT2>0, l’impulsion iG2 reste encore et T2 entre en conduction. Le gradateur fonctionne
alors en interrupteur fermé en permanence comme pour .
On retrouve la conduction indiquée dans la marche en interrupteur surtout si varie, comme c’est
le cas lorsque la charge est un moteur. Pour être assuré de ne pas passé brutalement en
fonctionnement redresseur, il faut donner aux signaux de gâchette une largeur suffisante.
- On peut avoir plusieurs circuits gradateurs comme montré dans la figure. 4. 10.
63
D2 D1
il D1 D3
il
T
D4 D2
Ve T1 T2 Ve VL
Charge VL
Charge
ib b ib b
V2 a c V2 c 64
ic a a
a
V3 V3
ic=0 ib=0
ia a
V1
Van
- Si a est déconnecté, ia=0 et Van=0
ib b
V2 c
a i a
c
V3
a) Marche de 3 ou 2 semi-conducteurs ( 0 / 2 )
- En suivant le principe de fonctionnement ci-dessus IT1
2
1.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
IT3 2
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
IT5
commande et de charge par exemple Van sont tracées
2
1.5
0.5
0.5
2 0
1
Vaneff
2 0
Van2 dt -0.5
-1
1 2 / 3 2 2 / 3
V132 4 / 3 -1.5
V1 d d V12 d
-2
2 2 / 3
4 2 / 3
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
Van 200
4 / 3 2
V122 V1 V /2
d V12 d
150
13
4
100
4 /3 4 / 3
50
1 sin 2 0
Vaneff 3Veff
3 4
-50
8 -100
V1 V1
si 0
-150
Veff V12/2
Vaneff -200
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
0.79Veff si /2
Fig. 4. 12 Formes d’ondes / 3
- D’après la Figure. 12 avec / 3 , les séquences de conduction sont :
* (T5,D6) Van=0 (déconnexion)
* Si t , D6,T1,D2 conduisent Van=V1 (3 composants sont passants)
* T1, D2 conduisent Van=V13/2 (2 composants passants)
* Si t 2 / 3 , D2,T3,D4 conduisent Van=V1 (3 composants sont passants)
65
* T3, D4 conduisent Van=V12/2 (2 composants sont passants)
* Si t 4 / 3 , D6,T5,D4 conduisent Van=V1 (3 composants sont passants)
* (T5,D6) Van=0 (déconnexion)
b) Marche de 3, 2 ou 0 semi-conducteurs ( / 2 3 / 2 )
- Dans cette intervalle de , il y a des instants où aucune conduction dans le circuit gradateur.
- Pour 5 / 9 , les séquences de conduction sont :
* Si t , D6,T1,D2 conduisent Van=V1 (3 composants sont passants)
* T1, D2 conduisent Van=V13/2 (2 composants passants)
* Les composants se bloquent Van=0
* Si t 2 / 3 , D2,T3,D4 conduisent Van=V1 (3 composants sont passants)
* T3, D4 conduisent Van=V12/2 (2 composants
IT1
2
1.5
sont passants). 1
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
IT3
* Les composants se bloquent Van=0
2
1.5
0.5
* Si t 4 / 3 , D6,T5,D4 conduisent
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
IT5 2
1.5
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
2
- Les tracées sont montrés dans la figure. 4.13.
1.5
0.5
2
1
Vaneff
0
Van2 dt
2 0 -0.5
-1
2 / 3 7 / 6 4 / 3
1 V 2
V d V12 d
-1.5
2
d 13
2
1 -2
2 /3
4 2 / 3
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
11 / 3 2
V122 Van 200
d V12 d 150 V1 V /2
13
4 / 3
4 4 / 3 100
50
1 11
Vaneff 3Veff
0
24 2 -50 V1
-100
V12/2
0.79Veff si /2 -150
Vaneff -200
0.61Veff si 2/3 0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
c) Marche de 2 ou 0 semi-conducteurs ( 3 / 2 7 / 6 )
- Dans cette intervalle de , il y a aussi des instants où aucune conduction dans le circuit gradateur.
- Pour 5 / 6 , les séquences de conduction sont :
* Si t , T1, D2 conduisent Van=V13/2 (2 composants passants)
* Après, les composants se bloquent car V13/2<0 Van=0
66
* Si t 2 / 3 , T3, D4 conduisent Van=V12/2 (2 composants sont passants).
* Ensuite, les composants se bloquent car V12/2<0 Van=0
* Si t 4 / 3 , D6,T5 conduisent Van=0 (déconnexion).
- Les tracées sont montrés dans la figure. 4.14.
- L’expression de la tension efficace Vaneff vaut
2
1
Vaneff
2 0
Van2 dt
IT1
2
1.5
0.5
7 / 6 11 / 6
IT3
0
1 V V
d
2
13
d12 1.5
2
1
4 2 / 3 4
0.5
0
IT5
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
1.5
1 7 sin 2 cos 2
0.5
Vaneff 3Veff 3
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
24 4 16 16 2
1.5
0.69Veff si 2/3 1
Vaneff
si 7/6
0.5
0 0
-1
triangle, la tension de phase de sortie est la même
-1.5
V13/2
ia iab ica 3I m sint / 6
100
50
ia a 0
V1
-50
ib c
V2 -100 V12/2
a
b -150
V3 a -200
ic 0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
67
4. 4.2 Gradateur bidirectionnel
- En se basant sur la Figure. 4.15, le gradateur est formé de trois groupes de deux thyristors, (T1,T4),
(T3,T6) et (T5,T2). Pour une charge R, le fonctionnement est similaire à celle du gradateur mixte
triphasé sauf que les courants de retour sont par les thyristors T2, T4 et T6 au lieu les diodes. Dans ce
cas, on a aussi trois sortes de conduction:
V1 T1 Van
ia a
R
T4
V2 T3
ib b R
n
T6
V3 T5
ic c R
IT1 2
1.5
T2 1
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
IT2
2
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
IT3 2
a) Marche de 3 ou 2 composants ( 0 / 3 )
1.5
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
IT4
- Pour / 6 , les séquences de conduction sont :
2
1.5
0.5
IT5 2
1.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
IT6 2
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
* Si t / 3 t , T1, T2 et T6 conduisent 2
* Si t 2 / 3 , T1,T2 et T3 conduisent
0
-0.5
-1.5
* Si t , T2,T3 et T4 conduisent
Van 200
V12/2
Van=V1 (cas de 3 composants). 150 V1
V12/2
V1
100
* Après, T2 se bloque car V3>0 Van=V12/2 50 V1
(cas de 2 composants). 0
-50
-200
0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05 0.055 0.06
68
Fig. 4. 16 Formes d’ondes / 6
* Après, T3 se bloque car V2<0 Van=V13/2
(cas de 2 composants).
* Si t 4 / 3 , T5,T6 et T4 conduisent
Van=V1
(cas de 3 composants).
* Après, T4 se bloque car V1>0 Van= 0 (déconnexion)
- Les tracées sont montrés dans la Figure. 4. 16. L’expression de la tension efficace Vaneff vaut
2
1
Vaneff
2 0
Van2 dt
2 /3 2 / 3
V2 2 / 3
V1 d 12 d V12 d
2
/3 4 / 3
2 / 3
V132
2 / 3
4
d V12 d
2 / 3
1 sin 2
Vaneff 6Veff
6 4 8
Veff si 0
Vaneff
0.84Veff si /3
b) Marche de 2 semi-conducteurs ( / 3 / 2 )
- Pour / 3 , les séquences de conduction sont : IT1 2
1.5
1
* Si t , T1 et T6 conduisent Van=V12/2
0.5
IT2 0
2
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
1.5
(cas de 2 composants)
1
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
* Si t / 3 t , T1 et T2 conduisent IT3
2
1.5
0.5
IT4 2
1.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
IT5 2
1.5
(déconnexion)
1
0.5
IT6
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
* Si t 2 / 3 , T3 et T4 conduisent
2
1.5
0.5
* Si t , T5 et T4 conduisent 1.5
1
Van=V13/2 (cas de 2 composants). 0.5
-0.5
Van=0 (déconnexion). -1
* Si t 7 / 6 , T5 et T6 conduisent -1.5
-2
Van=0 (déconnexion).
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
Van
200
150
100
V12/2 69
V13/2
50
0
- Les tracées sont montrés dans la figure. 4. 17.
- L’expression de la tension efficace Vaneff vaut
2
1
2 0
Vaneff Van2 dt
2 / 3 V122 2 / 3 2
V
d 13 d
2
4 / 3 4
1 3 sin 2 cos 2
Vaneff 3Veff 3
12 10 16
0.84Veff si / 3
Vaneff
0.54Veff si /2
c) Marche de 2 ou 0 semi-conducteurs ( / 2 5 / 6 )
- Pour 2 / 3 , les séquences de conduction sont :
IT1
2
* Si t , T1 et T6 conduisent
1.5
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
IT2 2
0.5
IT3 2
1.5
Van=0 (déconnexion).
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
IT4 2
* Si t / 3 t , T1 et T2 conduisent
1.5
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
IT5
Van=V13/2 (cas de 2 composants).
2
1.5
0.5
IT6 2
1.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
* Si t 2 / 3 , T2 et T3 conduisent
2
1.5
Van= 0 (déconnexion) 1
* Si t , T3 et T4 conduisent
0.5
-1
* Après, T3 et T4 se bloquent car V12>0 -1.5
Van=0 (déconnexion). -2
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
150
Van=V13/2 (cas de 2 composants). V12/2
100
V12/2
* Après, T5 et T4 se bloquent car V13>0 50
0
Van=0 (déconnexion). -50
- Les tracées sont montrés dans la figure. 4. 18. Fig. 4. 18 Formes d’ondes 2 / 3
70
- L’expression de la tension efficace Vaneff vaut
2
1 2 5 / 6 V122 7 / 6
V132
2 0
Vaneff Van2 dt d d
2
4 / 3 4
1 5 sin 2 cos 2
Vaneff 6Veff 3
24 4 16 16
0.54Veff si / 3
Vaneff
0 si 5/6
ia a
VA
iab ica
R R VCA
VAB
T1
T5
T2
T4 T6
ib
VB
b ibc R c
T3
ic
VC VBC
On suppose que
V12 Vm sin(t ) , V23 Vm sin(t 2 / 3) et
V31 Vm sin(t 2 / 3)
- Pour une charge R
1 sin 2
VLeff Veff , 0
2
- Les courants de ligne sont déterminés en fonction des courants de phase, d’où
ia iab ica , ib ibc iab et ic ica ibc
71
- Quand 2 / 3 , on ne peur avoir un chevauchement des courants de phase. Le courant de
ligne ia est tracé comme montré dans la Figure. 4. 21 pour 2 / 3 .
IT1 IT1
2
2
1.5
1.5
1
1
0.5 0.5
0 0
0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04 0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04
IT2 2
1.5
IT2 2
1.5
1 1
0.5 0.5
0 0
0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04 0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04
2 2
IT3 1.5
IT3 1.5
1 1
0.5 0.5
0 0
IT4
0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04
IT4
0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04
2 2
1.5 1.5
1 1
0.5
0.5
0
0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04 0
0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04
IT5
2
1.5
IT5 2
1.5
1
1
0.5
0.5
0
0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04 0
0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04
IT6 2
1.5
IT6 2
1.5
5
1
5 0.5
0.5
0
0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04 0
0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04
iab 80 iab 80
60 60
40 40
2
20 20
0
0
-20
2
-20
-40 -40
-60 -60
-80 -80
0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04 0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04
80 80
ica ica
60 60
40 40
20
/ 3 4 / 3 20
/ 3
/3 4 / 3
0 0
-20
/3 4 / 3 4 / 3
-20
-40 -40
-60 -60
-80 -80
0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04 0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04
ia 80 ia 80
iab-ica
60 60
40
iab
40
-ica iab -ica
20 20
0 0
-20
-ica -20
-ica -ica iab -ica
-40
iab -40
-60 -60
iab-ica
-80 -80
0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04 0.02 0.022 0.024 0.026 0.028 0.03 0.032 0.034 0.036 0.038 0.04
72
Fig. 4. 20 Formes d’ondes / 3 Fig. 4. 21 Formes d’ondes 2 / 3
4. 5. Applications des gradateurs
Dans cette section, on va opter deux exemples d’application des convertisseurs AC/AC
monophasé : contrôle d’éclairage et variateur de vitesse du moteur AC (perceuse, mixeur, …etc).
Le schéma du gradateur. Attention au condensateur de 47 nF: il doit pouvoir supporter les 230 volts
(tension efficace) du secteur, donc 400 volts en tension crête.
73
0 à 100% et autorisera un réglage très fin, grâce à un potentiomètre. L'illustration de gauche montre
comment le potentiomètre permet de faire varier à volonté l'intensité dans la charge, en retardant
l'impulsion de déclenchement du triac, qui reste amorcé jusqu'au passage par zéro (zero crossing) de
la sinusoïdale secteur.
c) Cahier des charges: Le cahier des charges de notre gradateur est le suivant:
être capable de piloter une charge dont la puissance sera de 40 W environ à 200 W maxi
variation linéaire de l'intensité dans la charge, de 0 à 100%
réglage fin de l'intensité
mémorisation du dernier réglage
protection par fusible
isolation parfaite pour une sécurité totale
74
simplicité de mise en oeuvre et prix modique
P : 470 k lin
R : 4,7 k
R : 15 k
C1 : 47 nF/400 V ! (voir ci-dessous)
C2 : 33 nF/63 V
Triac 400 V, 6 ou 8 A
Diac 32 V
Interrupteur 220 V
Fusible 1 A tempo, un porte-fusible
2 borniers 2 plots
Radiateur pour triac (si P > 100 W)
Coffret plastique
Bouton pour axe potentiomètre, 2 passe-fils PVC, fil de câblage isolé
Facultatif: voyant néon 220 V
75
Il faut tenir compte, dès le départ, du fait que la platine sera insérée dans un boîtier, donc s'assurer
que le modèle retenu (obligatoirement en matière plastique rigide) sera assez grand pour contenir la
platine et les composants déportés en face avant (potentio, inter, éventuellement le fusible), et en
outre permettre le passage des cordons secteur. Pour gagner de la place en hauteur, les pattes du
triac seront coudées à 90° pour un montage en position couchée, sauf bien entendu si on devait lui
adjoindre un radiateur. Tant que la puissance de la charge ne dépasse pas 100 W, ce radiateur n'est
toutefois pas nécessaire. Attention: les trois pattes du triac sont très proches l'une de l'autre! Pour
éviter un malencontreux pont de soudure, on peut plier la patte du milieu "plus court", de manière à
ce que la soudure ne soit pas trop voisine des deux autres. En ce qui concerne l'interrupteur, on
choisira de préférence un modèle à poussoir plutôt qu'un modèle à bascule. C'est à la fois plus
fonctionnel et plus esthétique. Pour qu'un éventuel remplacement du fusible ne nécessite pas
l'ouverture du boîtier, il faut choisir un modèle de porte-fusible "châssis", dont le bouchon sera à
l'extérieur du boîtier. Notez que le diamètre de perçage est assez important (environ 10 mm). Si on
préfère un porte-fusible à souder sur la plaquette, il va de soi que le coffret devra être démontable,
ce qui impose des précautions particulières vis-à-vis de la solidité et de l'étanchéité de ce coffret. Si
la fermeture du coffret se fait à l'aide de vis, il faudra s'assurer qu'aucune de ces vis ne pourra
jamais entrer en contact avec le potentiel secteur (via un composant, une soudure, un fil dénudé...),
même en cas de chute du coffret. Deux des connexions du potentiomètre linéaire, celle de gauche et
celle du milieu, seront reliées entre elles (voir dessin). Comme l'interrupteur, le potentiomètre sera
relié à la plaquette par du câble souple et des picots. L'axe sera coupé à la bonne longueur de
manière à ce que le bouton, de préférence un modèle à serrage par vis, effleure tout juste la paroi du
boîtier. Enfin, les fils du cordon secteur, ceux qui vont à la lampe comme ceux qui vont à la fiche
76
secteur, seront solidement reliés à la plaquette par l'intermédiaire de deux borniers à vis. Le passage
des cordons à travers les parois du coffret sera assuré par des passe-fils de diamètre adéquat. On
vérifiera qu'une traction accidentelle sur ces cordons ne provoque pas l'arrachement des fils. Ce
montage, on le voit, impose une réalisation très rigoureuse vis à vis de la sécurité de l'utilisateur. Il
ne nécessite aucun réglage: si d'aventure il ne fonctionnait pas, et si tous les branchements ont été
correctement réalisés, il est probable que la cause en serait un court-circuit du triac, auquel cas il
faudrait remplacer ce composant. Si vous êtes amené, pour une raison ou une autre, à intervenir sur
ce montage, n'oubliez jamais, au préalable, de le débrancher du secteur.
4. 6 Résumé
77
Type du convertisseur Tension efficace de sortie Applications fréquentes
AC/AC aux borne de la charge
n Contrôle de vitesse
Veff
100
du moteur AC
nm 50
On-off 0
ainsi que les four industriels
-50
-100
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25
1 sin 2
Mono 2
1 2 2 100
-100
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
Bi-alternance du moteur AC
2
50
-100
0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08
et aussi les fours électriques
1 sin 2 , [0, / 2]
3Veff
3 4 8
Contrôle de la vitesse
1 11
Mixte 3Veff , [ / 2,3 / 2] des ventilateurs, chauffage
24 2 électrique,...etc.
1 7 sin 2 cos 2
3Veff 3
24 4 16 16
[3 / 2,7 / 6]
1 sin 2 [0, / 3]
6Veff
6 4 8
3
3Veff
1
3 sin 2
3
cos 2
, Contrôle de la vitesse
Tout thyristors 12 10 16 de TGV, moteurs triphasé
[ / 3, / 2]
6Veff
1 5 sin 2
3
cos 2
,
24 4 16 16
[ / 2,5 / 6]
1 sin 2 Contrôle des charges à forte
Tout thyristors Vabeff Veff , puissance
en triangle 2
[0, ]
Table. 4.1 Résumé des montages gradateurs pour une charge résistive
4.7 Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté l’étude et l’analyse les divers types des convertisseurs
AC/AC les plus utilisés en pratique. On a aussi présenté en détail la conception d’un variateur de
l’intensité de lumière ainsi que la commande de vitesse d’un moteur monophasé. Les courbes pour
chaque convertisseur AC/AC étudié sont obtenues par le Simulink du Matlab. La Table. 1 montre
un résumé des gradateurs analysés ci-dessus avec des applications.
Problèmes
78
Exercice 1:
Le gradateur monophasé montré dans la figure suivante a une charge purement résistive, R=10Ω,
Ve=120 sin(wt), f=50 Hz. Les thyristors rentre en conduction durant n= 25 cycles et bloqués
pendant m=75 cycles. Déterminer T1
il
a) la tension efficace de sortie, Vleff
b) les courants efficace et moyen des thyristors T2
Ve VL
c) la puissance moyenne de sortie.
Charge
Exercice 2:
Prenant la figure ci-dessus et on remplace T2 par D2 avec l’angle de retard α=90°. Déterminer :
a) la tension moyenne et efficace de sortie, Vleff et Vlmoy
b) le courant moyen et efficace de charge
c) la puissance moyenne de sortie
Exercice 3:
Le gradateur bidirectionnel monophasé comme montré dans la figure suivante alimente une charge
résistive R=10Ω, Ve=120 sin(wt), f=50 Hz et α=90°. Déterminer :
a) Vleff
b) Calculer la puissance de sortie
c) les valeurs moyenne et efficace des courants des thyristors
Exercice 4:
On remplace la charge R dans la figure de l’exercice 1 par une charge inductive R, L avec R=2.5 Ω
et L=6.5 mH et les angles de retard des thyristors T1 et T2 sont α1= α2=90°.
Déterminer :
a) l’angle de conduction de T1.
b) la tension efficace de sortie, Vleff
c) le courant efficace du thyristor T1, iT1eff
d) le courant efficace de charge, ileff
e) le courant moyen du thyristor T1, iT1moy
Exercice 5
Le gradateur triphasé unidirectionnel montré dans la figure ci-dessus alimente a une charge triphasé
purement résistive, R=10Ω, V12eff = 208V, 50 Hz. L’angle d’amorçage α=90°.
Déterminer :
a) La valeur efficace de la tension de sortie Vaneff
b) La puissance de sortie
79
c) Les expressions instantanées de la tension de sortie Van(t).
V1 T1 Van
ia a
R
D4
V2 T3
ib b R
n
D6
V3 T5
ic c R
D2
Exercice 6 :
Le gradateur triphasé bidirectionnel alimente la même charge de l’exercice 1 figure suivante
Faire les calculs prenant les mêmes questions que l’exercice 1.
V1 T1 Van
ia a
R
T4
V2 T3
ib b R
n
T6
V3 T5
ic c R
T2
Exercice 7 :
Le gradateur triphasé bidirectionnel montré dans la figure ci-dessus est groupé en triangle
avec une charge triphasé purement résistive, R=10Ω avec :
V12= Veffsin(wt),
V23= Veff sin(wt-2 π /3)
V31= Veff sin(wt-4 π /3) ,
Veff = 208V et f=50 Hz.
Déterminer pour un angle d’amorçage α=150°.
a) La valeur efficace du courant de sortie iabeff.
b) La valeur efficace du courant de ligne iaeff..
c) La puissance de sortie.
d) Les expressions instantanées du courant de ligne ia(t) pour α=90°.
ia a 80
V1
iab ica
R R VCA
Chapitre 5
-Inverters-
5. 1 Introduction
5. 2 Onduleurs non autonomes
5. 3 Onduleurs autonomes monophasés
5. 4 Onduleur autonomes triphasés
5. 5 Applications des onduleurs
5. 6 Résumé
5. 7 Conclusion
5. 8 Problèmes
81
5. 1 Introduction
Redresseur ( 0 / 2 )
+
Source Charge
alternative Continue
-
Onduleur ( / 2 )
Dans les onduleurs autonomes c’est la commande du semi-conducteur qui impose la fréquence et la
forme des grandeurs alternatives (figure. 5.2).
+
Source Source
continue alternative
Constante Réglable (valeur et
- fréquence variable)
82
Dans ce chapitre on s’intéresse à étudier les onduleurs autonomes de tension monophasée et
triphasée. On considère deux types de commandes, la commande à pleine onde et la commande
MLI.
5. 2. Onduleurs non autonome
Lorsque / 2 , la tension redressée moyenne, VLmoy T1
V1
i1
s’inverse prenant par exemple un redresseur totalement
V2 i2 T2
commandé à taux de modulation égale à 3 (figure. 5.3).
- Marche en redresseur ( 0 / 2 ) i3
i+l
3 3Vm V3 T3
VLmoy cos
2
Charge VL
3 3Vm
0 VLmoy
2
Puissance -
- Marche en onduleur assisté ( / 2 )
Fig. 5. 3 Redresseur
La polarité de VL est inversée
V1 T1
3 3Vm i1
VLmoy cos
2 V2 i2 T2
3 3Vm
0 VLmoy i3
2
T3 il
- Le courant, iL, garde le même sens, la puissance fournie V3 -
83
5. 3. 1 Onduleur monophasé à point milieu :
Il est souvent appelé onduleur push-pull. Il nécessite que deux interrupteurs mais il faut qu’un
transformateur à point milieu, soit au coté de la sortie alternative, soit au coté de l’entrée continue.
La figure. 5. 5 représente ce type d’onduleur. D2
i2
- Par commutation alternée des deux transistors, iL
T2 n1
induit une tension de forme carrée dans le secondaire
V2
du transformateur qui s’applique à la charge. i Charge VL
- + n2
- On suppose que le transformateur est parfait : E V1
D1
V1=V’1, i1 n1
- Pour le cas d’une charge R, les diodes ne fonctionnent jamais. Pour le cas des charges inductive, le
courant de charge est déphasé sur la tension, deux diodes réinjectent l’énergie stockée dans la
charge durant les intervalles où le courant de charge est de signe contraire à la tension (D1 et D2)
diodes de récupération. Afin d’obtenir une tension de sortie VL alternative de période T, on amorce
T1 pendant 0 à T/2 et T2 pendant T/2 à T IT1 1.5
(figure. 5. 6) 1
2n
V1=E et V L 2 E T/2 T
.n1 0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
t
1.5
IT2
Le courant passe de Imin à Imax 1
2n
V2=-E et V L 2 E
n1 0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
t
800
VL, iL 600 2n 2
-Mais iL>0, le seul passage de ce courant dans E
n1
400
200
t1
l’enroulement primaire est via D2 et source, E. 0
-200 t2
t
2n 2
Nous avons, VL<0 et iL>0, la puissance est donc
-400
E
-600
n1
-800
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
84
n1
(i1 i2 ) n2 i L
2
5. 3. 2 Onduleur monophasé en demi-pont :
Une autre façon de réaliser un onduleur monophasé avec deux interrupteurs est de placer à
l’entrée un diviseur capacitif formé de deux condensateurs, C1 et C2 de même capacité, C, de valeur
importante (figure. 5. 7).
- Si C est suffisante, on obtient deux tensions Vc1 et Vc2=E/2.
Vc=E/2, Vc1+Vc2=E, i
dVc1/dt+dVc2/dt=0,
T1 D1
CdVc1/dt+CdVc2/dt=0, C1
ic1=-ic2 ic1
+ Charge
iL
* Pour 0<t<T/2, on amorce T1 E -
ic2 VL
VL=Vc1=E/2, i=ic2 =iL/2
C2
D1 conduit jusqu’à t1 et T1 prend la conduction T2 D2
du courant de t1 à T/2. IT1 1.5
60
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
t
VL, iL 40
E/2
20
0
t
-20
t2 t1
-40
-E/2
-60
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
85
i
T1 D1 T3 D3
+ Charge iL
E -
VL
T4 T2 D2
D4
niveaux (commande adjacente), trois niveaux (commande disjointe), MLI deux niveaux et MLI1
trois niveaux. On considère ci-dessous une charge inductive. Dans ce cas, le courant, iL, ne s’inverse
0.5
IT1 1.5
600
E
400
E
-400
-600
D
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
Les résultats de simulation de cette commande sont présentés par la figure. 5.10.
Dès cet instant d’annulation, T3 et T4 conduisent et alimentent la charge et le courant de charge
décroît exponentiellement. Les séquences de conduction sont :
86
(T1,T2) puis (D3,D4) puis (T3,T4) puis (D1,D2) puis (T1,T2)
IT2 1.5
On a toujours ( I T 1 I T 4 ) et ( I T 3 I T 2 ) 800
600
400
E t
Les résultats de simulation de cette commande 200
-400
-600
-E
-800
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
La commande MLI permet d’avoir une tension ou du courant de sortie de plusieurs créneaux
rectangulaires de largeurs convenables. Alors le but est d’améliorer la qualité des signaux de sortie
en minimisant l’effet harmonique. Pour déterminer les instants d’amorçage nécessaire, on génère
dans les circuits de commande une onde sinusoïdale de référence, Vr(t) à la fréquence désirée (basse
fréquence) et on la compare à l’onde triangulaire, Tri (haute fréquence).
T
20.00
10.00
Voltage [V]
IT1 1.5
0.00
-10.00
0.00 10.00m 20.00m 30.00m 40.00m
Time [s]
0.5
Vr (t ) Vd sin(2f d t ) T/2 T
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
t
IT3 1.5
grandeurs de sortie 0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 t
0.03
VL, iL 800
E
On a ( I T 1 I T 4 ) et ( I T 3 I T 2 ) 600
400
200
E
-600
-800
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025
t
0.03
600
400
E
200
0
t
-200
E
-400
-600
-800
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
+ T1 D1 T3 D3 T5 D5
E/2
- Van
ia
a Charge triphasée
O ib Vbn
b n
ic
+ c
E/2 Vcn
-
T4 T6 D6 T2 D2
D4
88
a) Les tensions
Si k1 est fermé, Vao=E/2, si k1 est ouvert Vao=-E/2
Si k3 est fermé, Vbo=E/2, si k3 est ouvert Vbo=-E/2
Si k5 est fermé, Vco=E/2, si k5 est ouvert Vco=-E/2
Si k1 est fermé et k3 ouvert, Vab=Vao-Vbo=E
Si k1 est fermé et k3 est fermé, Vab=Vao-Vbo=0
Si k1 est ouvert et k3 est ouvert, Vab=Vao-Vbo=0
Si k1 est ouvert et k3 est fermé Vab=Vao-Vbo=-E
Si k3 est fermé et k5 ouvert, Vbc=Vbo-Vco=E
Si k3 est fermé et k5 est fermé, Vbc=Vbo-Vco=0
Si k3 est ouvert et k5 est ouvert, Vab=Vbo-Vco=0
Si k3 est ouvert et k5 est fermé, Vab=Vbo-Vco=-E
Si k5 est fermé et k1 ouvert, Vca=Vco-Vao=E
Si k5 est fermé et k1 est fermé, Vca=Vco-Vao=0
Si k5 est ouvert et k1 est ouvert, Vca=Vco-Vao=0
Si k5 est ouvert et k1 est fermé, Vca=Vco-Vao=-E
A cause de l’équilibre du récepteur
ia+ib+ic=0,
Van+Vbn+Vcn=0,
Vab=Van-Vbn,
Vbc=Vbn-Vcn
, Vca=Vcn-Van
On peut écrire
Vbn=Vbc+Vca+Van
Vcn=Van-Vab-Vbc
1
Van (Vab Vca )
3
1
Vbn (Vbc Vab )
3
1
Vcn (Vca Vbc )
3
b) Les courants
i=ik1+ik3+ik5
ik1=ia quand k1 conduit
ik3=ib quand k3 conduit
89
ik5=ic quand k5 conduit
Sachant que ia+ib+ic=0
On peut résumer les huit possibilités ouverture/fermeture des interrupteurs k1, k3 et k5 pour obtenir
les tensions Van, Vbn et Vcn en fonction de la source, E et aussi le courant d’entrée, i en fonction des
courant de sortie ia, ib et ic.
Les impulsions de commande sont déphasées par un angle de, 2 / 3 . La forme des tensions de
sortie est imposée par la commande des interrupteurs. On présente ci-dessous, le tableau des
commandes des interrupteurs ainsi que les résultats des deux type de commandes les plus utilisées à
pleine onde et MLI (figure. 5. 15 et 5. 16).
K1 K3 K5 Vab Vbc Vca Van Vbn Vcn ik1 ik3 ik5 i
F F F 0 0 0 0 0 0 ia ib ic 0
F O F E -E 0 E/3 -2E/3 E/3 ia 0 ic - ib
F F O 0 E -E E/3 E/3 -2E/3 ia ib 0 - ic
F O O E 0 -E 2E/3 -E/3 -E/3 ia 0 0 ia
O F F -E 0 E -2E/3 E/3 E/3 0 ib ic - ia
O O F 0 -E E -E/3 -E/3 2E/3 0 0 ic ic
O F O -E E 0 -E/3 2E/3 -E/3 0 ib 0 ib
O O O 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
90
T1=T4’ 1.5 T1=T4’ 1.5
1
1
Va
0.5 0.5
Vb
T/2 T t
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
t 0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
vc
1.5 1.5
T3=T6’ T3=T6’
1 1
0.5 0.5
T/3 5T/6 t t
0 0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
1.5 1.5
T5=T2’
1
T5=T2’
1
0.5 0.5
T/6 4T/3
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
t 0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
t
40 40
Van, ia 30
Van, ia 30
20 20
10
10
0 t 0
t
-10 -10
-20 -20
-30 -30
-40 -40
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
DVbn Vbn 40
30
20
40
10
30
20
t 0 t
-10
10
-20
0
-30
-10
-40
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
-20
Vcn -30
40
Vcn 40
-40
30 30
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
20 20
10 10
0
t 0 t
-10 -10
-20 -20
-30 -30
91
tendance à baisser, le régulateur va fournir plus de couple (donc plus de glissement) afin d’assurer
cet équilibre. La pulsation statorique est donc modifiée pour garder cet équilibre. La tension est
calculée de manière à garantir le mode de contrôle en (V/f) de la machine. Le couple C e et r sont
liées par la relation de Klosss suivante
r max r
Ce 2C max /( )
r r max
Si on considère que le bloc de Kloss peut être rapproché par un gain moyen, K, le schéma
fonctionnel de l’ensemble devient linéaire.
Alimentation AC
(V/f)
constant Redresseur
Vs*
+ -
MLI Onduleur
de tension
*
*
* +
Reg
r + s
- +
p
MAS
Capteur de vitesse
La commande vectorielle a été introduite il y a longtemps (figure. 5.18). Cependant, elle n’a
pu être implantée et utilisée réellement qu’avec les avancées en mico-électronique. En effet, elle
nécessite des calculs de transformé de Park, évaluations de fonctions trigonométriques, des
intégrations, des régulateurs…ce qui ne pouvait pas se faire en pure analogique. L’idée de base est
de rendre le comportement de la machine asynchrone identique à celui de la machine à courant
continu à excitation séparée. Cette méthode se base sur la transformation des variables électriques
vers un référentiel qui tourne avec le vecteur du flux rotorique. En effet, dans cette dernière le
découplage entre le flux et le couple est naturellement réalisé ce qui rend ces deux grandeurs
indépendamment contrôlées. Ainsi, pour arriver à des situations de commande similaire à celle de la
machine à courant continue, il faut par un système de commande extérieure à la MAS, réaliser un
découplage du flux et du couple, ce qui évitera l’interférence des transitoires du flux avec ceux du
couple. Cela est réalisé par la commande vectorielle à flux orienté qui consiste à travailler dans un
92
repère biphasé dont l’axe tournant est porté par la direction du vecteur flux. Le modèle de la MAS
est décrit par des grandeurs continues, et le couple électromagnétique s’écrira de façon similaire à
celui d’une machine à courant continue. L’examen de l’expression du couple de la machine
asynchrone montre qu’elle résulte d’une différence de produits de deux composantes, le flux
rotorique et le courant statorique qui présente un couplage complexe entre les grandeurs de la
machine. Le référentiel de travail pour la commande est celui lié au champ tournant afin que l’axe
«d» coïncide avec la direction désirée du flux, qui peut être rotorique, statorique ou d’entrefer.
Pour la réalisation de la commande vectorielle d’une machine asynchrone, il existe deux
méthodes différentes, la commande vectorielle directe et celle indirecte. Le problème principal qui
se pose dans cette réalisation est la détermination précise et en permanence de la position et du
module du flux. La méthode indirecte consiste à ne pas utiliser l'amplitude du flux, mais seulement
sa position. Dans ce cas, le flux est contrôlé en boucle ouverte. Ce type de contrôle est simple à
implanter mais insensible aux variations paramétriques. La méthode directe nécessite une bonne
connaissance du module du flux et de sa phase et celle-ci doivent être vérifiée quel que soit le
régime transitoire effectué. La mesure directe du flux ou son estimation permet de connaître
exactement la position du flux. Ce mode de contrôle garantit un découplage correct entre le flux et
le couple quel que soit le point de fonctionnement. Les inconvénients majeurs de cette méthode,
sont La non fiabilité de la mesure du flux. Dans la partie qui suive, on considère la commande
vectorielle indirecte par orientation du flux rotorique (IRFO).
i sq* v sq*
*
+ 2 Lr + v a*s
Reg Reg
- 3 pM *r -
v b*s MLI MAS
P ( s )
1
&
v cs* Onduleur
*r 1 i sd* +
Reg
M -
v sd*
Mi sq* i sq
r *r
i sd
r P( s )
+ s
+
93
p
Problèmes
Exercice 1:
L’onduleur autonome à transistor de la figure (1) suivante alimente une charge R, les deux
transistors sont commandés de façon symétrique sur une période.
a) Montrer que ic1=-ic2, quelle est la condition qui doit satisfaire le diviseur capacitif pour
que : Vc1=Vc2=E/2.
b) Calculer R pour que la valeur absolue du courant i soit i A. On donne E=50V.
c) Donner l’expression de la puissance dissipée dans R et celle de la puissance délivrée par la
source E. Quel est le rendement théorique ?
Exercice 2:
L’onduleur en pont présenté dans la figure (2) alimente une charge (R, L) avec R=8 Ω et
L=0.02 H à partir d’une source continue de E=200 V. L’onduleur fonctionne à 50 Hz. Déterminer
les formes d’ondes de la tension et du courant de charge durant les deux premières période pour :
a) Une onde de sortie carrée (commande adjacente à deux niveaux de tension de sortie)
b) Une onde décalée (commande disjointe à 3 niveaux de tension de sortie) avec un décalage
de 90°.
Exercice 3:
Prenant l’onduleur et la charge de l’ex n°2, Déterminer la forme d’onde du courant de charge
sur les deux premiers cycles dont l’onduleur est commandé pour :
a) Obtenir une forme d’onde en créneaux à cinq étapes de conduction par alternance. lorsque,
par commande, la sortie vaut la moitié du maximum.
b) Obtenir une forme d’onde MLI unipolaire à partir d’une onde triangulaire de fréquence 500
Hz, avec le signal sinusoïdal de référence réglé pour la moitié de la sortie maximale.
94
i i
ic1
T1 D1 T3 D3
T1
C1
Vl
il R=8 L=0.02H
E=50 V R1 il E=200 V
Vl
ic2
T2
T4 D4 T2 D2
C2
T1 D1 T3 D3 T5 D5
C1
van R=10
ia
vbn
E=200 V Vab ib R=10
n
0 ic
vcn R=10
C2 T4 D4 T6 D6 T2 D2
Exercice 5:
On rajoute une inductance L en série avec la résistance R dans l’onduleur ci-dessus qui
représente un moteur asynchrone triphasé équilibré. Celui –ci est schématisé par trois circuits (R, L
série) montés en étoile. Les séquences d’ouverture/fermeture des six transistors sont données par le
tableau suivant :
Bibliographies
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[3] Ross Hill (CatterPillar), ‘’Catalogues des équipements électriques’’, Entreprise Nationale des
travaux aux puits (ENP), Hassi Messaoud
[3] Muhammad Harunur Rashid, ‘’Power electronics, Circuits, Devices and applications’’, 1988 by
Prentice-Hall. Inc, New Jersey 07632.
[4] Francis Weinachter, ‘’Electronique de puissance’’, Maîtrise EEA Tronc commun Université
Henri Poincaré, Nancy 1.
[5] J-M. Kaufnann, D. Metter et A. Rezzoug, ‘’Conversion de l’énergie’’, Cours 1ère année, Licence
d’ingénierie électrique, Université de Grenoble1.
[6] ‘’Génie électrique du réseau aux convertisseurs’’, 1996. Editions Technip. Paris
[7] http://fr.wikipedia.org
[8] http://pagesperso-orange.fr/xcotton/electron/coursetdocs.htm
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