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LA BOITE A MERVEILLES

Présentation de l’auteur :
Ahmed Sefrioui est un écrivain marocain qui passe pour l’initiateur de la littérature
marocaine d’expression française né à Fès en 1915 de parents berbères il occupe
quelques hautes postes administratives d’abord aux arts et métiers des Fès puis à la
direction du tourisme à Rabat il est mort en mars 2004.
Parmi ses œuvres : le chapelet d’ambre, le seuil…

Genre littéraire :
L’autobiographie est un genre littéraire qui se présente comme la biographie d’une
personne réelle faite par elle-même. Les autobiographies pour métier leur titre
doivent être sincères et complètes avant tout elles pourraient se ranger malgré ses
innombrables nuances sous trois rubriques qui représenteraient les principales
tendances du cœur humain : les mystiques, les sceptiques, les sensualistes. Ces
groupes sans doute n’ont rien d’absolu. D’une autre part l’autobiographie se
caractérise par l’identité entre l’auteur (la personne qui écrit le livre) le narrateur (la
personne qui dit « je » et qui relate l’histoire) et le personnage principal (l’auteur
raconte sa vie, ses états d’âme, ses émotions, ses évolutions, il est le sujet de son
livre) cela suppose que l’auteur, le narrateur et le personnage principal aient le même
nom.

La littérature maghrébine d’expression française


La littérature maghrébine de langue française est cette production littéraire, née sous
la période coloniale française, dans les trois pays du Maghreb : le Maroc, l'Algérie et
la Tunisie. Elle appartient donc à la grande famille des littératures francophones qui
couvre des espaces géographiques très diversifiés : Europe, Amérique du Nord, et le
Golfe du Mexique, l'Afrique subsaharienne et les îles malgaches, une partie du
Moyen-Orient, et la Polynésie française.
Quelque points Importants : Cette littérature est né principalement vers les années
1945-1950 dans les payes de Maghreb arabe. Les auteurs de cette littérature sont
des autochtones, c'est-à-dire originaire du pays. La littérature maghrébine deviendra
une forme d’expression reconnue après la 2eme guerre mondiale.

Date de parution : 1954.


Nom de chapitre : 12.
Point de vue : Interne.
Registre de langue : Courant.
Courant de la littérature maghrébine : Ethnographique.

Personnages principaux

 Sidi Mohamed, le narrateur, jeune garçon (6 ans), habite, avec ses parents, le
second étage de la maison Dar Chouafa4, la maison de la voyante5
 Lalla Zoubida, mère de Sidi Mohammed
 Sidi Abdeslam, père de Sidi Mohammed, tisserand de métier
 La voyante Lalla Kenza, la Chouafa (voyante), la tante, habite au rez-de-
chaussée de la maison Dar Chouafa4
 Driss El Aouad, fabricant de charrue, mari de Rahma et père de la jeune
Zineb (7 ans). La famille occupe le premier étage de la maison Dar Chouafa4
 Fatma Bziouya et son mari Allal, jardinier, voisins de la famille de Sidi
Mohamed au second étage de la maison Dar Chouafa4
 Lalla Aicha, ancienne voisine de Lalla Zoubida
 Le Fquih, un homme barbu qui apparait dans les cauchemars de Sidi
Mohamed

Résumé général de l'œuvre :


Narrateur personnage raconte son enfance alors qu'il avait six ans. Par un va et
vient entre le point de vue de l'auteur-narrateur adulte et de l'auteur-narrateur
enfant , le lecteur entre dans le monde solitaire du narrateur qui malgré quelques
timides amitiés ne semble compter comme véritable ami que la boite à
merveilles. En faisant le bilan de son enfance, l'auteur raconte ses journées au
Msid auprès du fqih et de ses condisciples (=collègues), la maison de Dar
Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa
mère concernant ses origines et son habitude à passer du rire aux larmes en plus
de son art de conter les événements d'une façon qui passionnait son auditoire.
De part son genre, le récit reste un véritable témoignage du vécu de ses
personnages par la fréquence des noms de quartier qui constituent une véritable
cartographie géographique. La figure calme du père est mise à rude épreuve
dans le marché des bijoux quand il vient aux mains avec le courtier avant
d'acheter les bracelets or et argent à sa femme.

Cet incident précède l'annonce de la perte du capital dans le souk des haïks ce
qui fait basculer le niveau de vie de la famille dans la pauvreté. Après avoir
assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environs de Fès pour travailler
comme moissonneur. Après un mois d'absence, il rentre chez lui pour apprendre
le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse, la fille du coiffeur, ce qui
lui permet d'exprimer son soulagement quant à ce dénouement .

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