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L’installateur sanitaire
Dessin:
les conventions, normes,
symboles et définitions
L ’ I N S T A L L A T E U R
S A N I T A I R E
FONDS DE
FORMATION
PROFESSIONNELLE
DE LA
CONSTRUCTION
Rue Royale 45
1000 Bruxelles
Tél.: (02) 210 03 33
Fax: (02) 210 03 99
1
www.laconstruction.be
info@fvbffc.be
AVANT-PROPOS
L’élargissement du champ d’activités du Fonds de Formation professionnelle de la Construction au
secteur du Parachèvement s’est accompagné d’un partage des responsabilités entre une série de
groupes de travail : les «Sections FFC».
La section «Installations sanitaires, Matériaux synthétiques et Gaz» avait décidé, au départ, de réaliser
un manuel scolaire. Au cours de l’évolution des travaux, ce manuel a pris plutôt la forme d’un ouvrage
de référence pour la formation.
C’est ainsi qu’il ambitionne de toucher un public aussi large que possible : les élèves du secondaire,
les adultes en formation, les formateurs et, en fin de compte... les professionnels eux-mêmes.
Afin de faciliter la tâche du lecteur, nous avons subdivisé l’ouvrage en différentes brochures d’une
quarantaine de pages chacune.
Une farde spéciale de classement est disponible pour les personnes qui désirent se procurer plusieurs
brochures ou la série complète. Vous trouverez une présentation de l’ensemble de la structure de
l’ouvrage au verso de la page de couverture.
Nous espérons que cet ouvrage contribuera à rendre la formation plus homogène et sommes con-
vaincus qu’il permettra tant aux élèves qu’aux adultes en formation de se familiariser agréablement
avec les multiples facettes du métier d’installateur sanitaire.
Nous voudrions remercier ici tous les enseignants qui ont participé à la réalisation de ce travail de
longue haleine ainsi que les firmes qui nous ont aidés à choisir les illustrations et à corriger certains
textes.
Nous voudrions mentionner tout spécialement Messieurs N. De Pue (†) (ancien président de la
F.B.I.C. - Fédération Nationale des Associations de Patrons Installateurs Sanitaires et de Chauffage
au gaz, Plombiers, Zingueurs et Ardoisiers-Couvreurs de Belgique) et G. Wouters (président honoraire
de la Verenigde Lood- en Zinkbewerkers, Antwerpen) qui ont contribué à ce projet et en ont rendu
possible la réalisation.
Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir dans votre lecture.
Stefaan Vanthourenhout,
Président du FFC.
2
TABLE DES MATIÈRES
MODULE I – DESSIN: CONVENTIONS, NORMES, SYMBOLES, DÉFINITIONS
3
I.7. PLAN DE CONSTRUCTION ........................................................................................... 18
I.7.1. Cartouche ............................................................................................................ 18
I.7.2. Plan de situation ................................................................................................. 20
I.7.3. Plan d’implantation ............................................................................................. 21
I.7.4. Coupes ................................................................................................................. 22
I.7.4.1. Coupe horizontale .................................................................................. 22
I.7.4.2. Coupe verticale ...................................................................................... 22
I.7.4.3. Plan des façades .................................................................................... 22
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I.1. INTRODUCTION
Les modules I et II du cours “L’installateur sanitaire” expliquent comment réaliser le plan d”un bâti-
ment et comment l’interpréter.
Bien que le but des présents modules ne soit pas de faire de l’installateur un dessinateur accompli,
il n’en reste pas moins qu’un homme de métier compétent doit pouvoir exécuter dans la pratique un
dessin technique.
Le premier module aborde les notions générales et les symboles qui permettront à chacun de dessiner
et de lire le plan d’un bâtiment de la même façon.
Le deuxième module est plus pratique et met en évidence les notions d’isométrie et de lecture de
plan. Il aborde également la façon de dessiner rapidement une esquisse et les possibilités offertes
par les programmes informatiques actuels.
I.2.1. ISO
I.2.2. CEN
5
I.2.3. IBN
Notre pays ainsi que les pays limitrophes possèdent également chacun leur
propre institut.
Belgique NBN Norme Belge - Belgische Norm
Pays-Bas NEN Nederlandse Norm
Allemagne DIN Deutsche Industrie Norm
France NF Norme France
Grande-Bretagne BS British Standard
I.2.4. CSTC
Elle doit être d’une surface suffisante pour accueillir la feuille de dessin (format A0, A1, A3 ou A4).
Les principaux critères de qualité sont une belle surface lisse avec quatre côtés droits et perpendi-
culaires.
Une tête réglable est parfois montée sur la latte, afin de permettre le tracé de lignes selon un certain
angle.
SOURCE: ROTRING
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I.3.2. RÈGLE GRADUÉE
La règle graduée est fabriquée en matière synthétique et possède une graduation noire. D’un côté, la
mesure peut être lue en millimètres et de l’autre côté, un bord rehaussé pour le travail à l’encre évite
que des bavures ne viennent souiller le dessin. Pour faciliter la lecture, la graduation doit se trouver
le plus près possible du dessin.
L’échelle de réduction peut se lire de six façons, correspondant à six échelles différentes. La gradua-
tion doit se trouver au plus près possible du dessin.
Remarques
– L’échelle de réduction n’est utilisée que pour la mesure.
– L’échelle de réduction est prévue pour plusieurs échelles.
Par exemple: 1:1, 1:2, 1:5, 1:10, 1:20, 1:25, 1:50, 1:100, 2:1
– L’échelle la plus courante des plans de construction est 1:50
SOURCE: ROTRING
Ils sont réalisés en matière plastique transparente rigide. Ils présentent quatre supports sur leur face
inférieure ou une nervure de renforcement le long de leurs grands côtés.
SOURCE: ROTRING
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I.3.5. RAPPORTEURS, ÉQUERRES ET COMPAS
SOURCE: ROTRING
Remarque
– Le poids du papier s’exprime en grammes/m2. Optez de préférence pour un papier à dessin de
poids compris entre 120 et 200 grammes/m2.
– Le papier présente habituellement une face lisse et une face rugueuse. Le dessin sera réalisé de
préférence sur la face lisse.
Si l’on prévoit de reproduire le dessin par un procédé de reprographie lumineuse, il est alors réalisé
sur papier à dessin transparent, sur calque ou sur film de polyester.
Le calque est particulièrement sensible aux variations d’humidité et se déchire aisément.
Les corrections sur calque sont facilement apportées à l’aide d’une lame.
Remarque
A l’heure actuelle, le film de polyester remplace souvent le calque.
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I.4.3. PAPIER PRÉIMPRIMÉ
Il s’agit d’un papier à dessin préimprimé quadrillé. On le trouve tant sous forme de papier ordinaire
que sous forme de papier transparent.
Il en existe deux sortes:
– papier millimétré,
– papier isométrique.
Le papier millimétré permet de dessiner rapidement un schéma à l’échelle, sans nécessiter de règle ou
de matériel de mesure. Il permet également d’agrandir ou de réduire des détails constructifs, etc.
SOURCE: KVIV-ANTWERPEN
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I.5. LIGNES ET COTES
I.5.1. ÉPAISSEURS DE TRAIT
I = fin
Exemple:
– épaisseur I = 0,25 mm
– épaisseur II = 0,50 mm
– épaisseur III = 1 mm
I
Arêtes vues
II Le dessinateur détermine
l’épaisseur, en fonction du contexte
Pourtour de la II (dimensions, échelle…)
section III
10
I.5.3. COMPOSITION DE LA COTATION
Ligne d’extrémité
Ligne de cote
Ligne d’attache
SOURCE: CSTC
Dans l’exemple suivant, la somme de la chaîne de cotes est égale à la cote totale:
22 + 441 + 11 + 125 + 11 = 610
11
• Cote cumulative (cote absolue)
L’indication de dimension commence à la même origine et représente toujours la somme de toutes
les précédentes.
Elle est utilisée d’ordinaire avant le début d’une construction neuve et est indiquée manuellement.
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I.5.5. COTE DE NIVEAU
SOURCE: CSTC
Les dimensions des conduites représentées dans les dessins de détails (ou dans les commandes)
sont toujours indiquées sur les axes (voir aussi chapitre I.10).
Hachures
En dessin technique, une légende est, en fait, une explication verbale des symboles ou motifs utili-
sés. Il est ainsi possible d’identifier la matière dont est constituée une pièce. Cette légende doit, en
principe, être reprise sur chaque dessin technique.
Les hachures ne représentent pas un matériau, mais indiquent clairement la limite des différentes
sections.
Les hachures forment de préférence un angle de 45° avec le trait d’extrémité ou l’axe.
Les sections sont toujours représentées en trait fort, les hachures en traits fins (voir dessin ci-des-
sous).
SOURCE: SPIA-ANTWERPEN
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Sur un plan de construction, les hachures et les motifs sont utilisés afin de représenter les différents
matériaux apparaissant dans une coupe.
I.5.8. CADRES
I.5.8.1. Cartouche
Mesure X
SOURCE: KVIV-ANTWERPEN
SOURCE: KVIV-ANTWERPEN
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I.5.9. ÉCHELLES
Les échelles sont normalisées selon la norme E 04-013. Cette norme belge correspond aux normes
internationales ISO 5455 – 1979 et NF E 04-506.
I.5.9.1. Définitions
L’échelle représente la proportion entre une dimension linéaire d’un objet tel que représenté sur un
projet et sa dimension réelle.
• La grandeur réelle est représentée par 1:1
• Échelle d’agrandissement X:1 (ex.: 2:1)
• Échelle de réduction 1:X (ex.: 1:10)
I.5.9.2. Indication
• L’indication de l’échelle utilisée sur le dessin doit figurer dans le cartouche du dessin.
• Dans le cas où plusieurs échelles sont utilisées dans un même dessin, l’échelle générale doit être
mentionnée dans le cartouche. Les autres échelles seront indiquées auprès des figures ou dessins
concernés.
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I.5.10. INDICATION DES PENTES
• La flèche pointe vers le point le plus haut du dessin, sauf quand l’indication concerne une éva-
cuation. En ce qui concerne les égouts, les toits plats, les plans de rues, etc. la flèche est dirigée
dans le sens de l’écoulement de l’eau.
• La pente est indiquée en degrés, en pourcentage ou par un rapport.
• On trouvera ci-dessous, à titre d’information, un tableau des pourcentages de pente et des angles
de pente correspondants. Il est ainsi aisé de lire immédiatement la correspondance entre pente
et pourcentage.
% ° et ’ % ° et ’ % ° et ’ % ° et ’ % ° et ’ % ° et ’
1 0°34’ 9 5°08’ 36,4 20° 75 36°52’ 115 48°59’ 160 58°
2 1°09’ 10 5°43’ 40 21°48’ 80 38°48’ 120 50°11’ 165 58°46’
3 1°43’ 15 8°32’ 45 24°13’ 83,9 40° 125 51°20’ 170 59°32’
4 2°18’ 17,6 10° 50 26°33’ 85 40°22’ 130 52°26’ 173 60°
5 2°52’ 20 11°10’ 55 28°48’ 90 42° 135 53°28’ 175 60°15’
6 3°26’ 25 14° 57,7 30° 95 43°30’ 140 54°27’ 180 60°56’
7 4° 26,8 15° 60 30°57’ 100 45° 145 55°24’ 185 61°36’
8 4°34’ 30 16°42’ 65 33° 105 46°23’ 150 56°18’ 190 62°14’
8,7 5° 35 19°17’ 70 35° 110 47°43’ 155 57°10’ 200 63°26’
I.6.1. BUT
Il n’est parfois pas suffisant de dessiner toutes les vues d’un objet pour le représenter complètement.
Il faut connaître la disposition des parties internes cachées de l’objet afin de le fabriquer.
Si l’on désire préciser un détail d’une vue, il n’est pas nécessaire d’en dessiner une coupe complète.
On préfère souvent en réaliser un dessin de détail.
I.6.2. DÉFINITION
Une coupe est le dessin d’une partie invisible de la pièce, située à l’intérieur et à l’arrière du plan
sécant. Les parties coupées sont hachurées. Les coupes sont généralement à la même échelle que
les vues, au contraire des détails, le plus souvent agrandis.
Remarque
Dans le cas où seule la coupe est importante, il est permis de ne pas représenter les parties situées
derrière le plan de coupe.
La place de la coupe sur le dessin est, en principe, arbitraire. Dans la construction, on admet que
les coupes horizontales se placent toujours dans le bas de la feuille de dessin, avec la vue de face
dirigée vers le dessinateur.
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17
I.7. PLAN DE CONSTRUCTION
Composition du plan de construction
I.7.1. CARTOUCHE
• Province et commune
Le cartouche nous renseigne sur la province et la commune dans lesquelles est située l’habita-
tion.
• Auteur (Architecte)
Le nom de l’architecte.
• Entrepreneur
Le nom de la firme qui exécute les travaux.
• Date
La date d’exécution du dessin est indiquée ici. À première vue, cette mention ne semble pas
être très importante, mais il est souvent utile de vérifier que l’on travaille bien avec le plan le plus
récent. Il arrive souvent, en effet, que des modifications soient apportées à un projet et que celles-
ci soient consignées sur un nouveau plan.
• Échelle
Le rapport entre la dimension réelle et la dimension du plan.
Les plans de construction sont souvent représentés à l’échelle 1:50 (ou 1/50).
Les dimensions sont exprimées en centimètres. En d’autres mots, un cm sur le plan représente
50 cm en réalité.
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MAÎTRE DE L’OUVRAGE: Monsieur et Madame Du-
toit
Rue des Sables 36
Bouchat et associés
Rue du Doudou 194
7000 MONS
Chaussée de Fleurus 26
5070 Fosses-la-Ville
PROJET:
PROVINCE: HAINAUT
CADASTRE: D N 120b
DESCRIPTION:
SITUATION ÉCHELLES:
1:50, 1:100, 1:200, 1:10 000
IMPLANTATION
COUPE
GRENIER
TOITURE
Date: 16/02/2003
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MB/PB/F/PU/bC
I.7.2. PLAN DE SITUATION
Un plan de situation indique de manière claire de quelle parcelle il s’agit dans un quartier donné. Il
s’agit donc d’une carte sur laquelle sont représentées les différentes parcelles attenantes ainsi que
les rues, de façon à établir clairement la situation de la parcelle concernée par rapport aux autres
constructions.
Le plan est souvent dessiné à l’échelle 1:1000.
Une donnée particulière du plan de situation est constituée par la rose des vents ou l’indication de
la direction du Nord. La flèche pointe vers le Nord.
ATTENTION
Cette flèche pointe vers le Nord.
Si l’on parle, par exemple, d’un vent du Nord, cela voudra dire que le vent souffle de la direction
opposée à celle de la flèche. Cette donnée sera très importante pour le chauffagiste afin de calculer
les déperditions calorifiques du bâtiment.
20
I.7.3. PLAN D’IMPLANTATION
Plan d’implantation
21
I.7.4. COUPES
Une coupe est une représentation des parties d’une construction situées dans et derrière le plan de
coupe. Le bâtiment est donc coupé en deux, après quoi, on ôte la partie supérieure. En regardant
depuis le dessus de la construction, il devient possible d’observer la disposition des pièces. Cette
méthode des coupes horizontales est utilisée afin de dessiner les différentes vues en plan, telles que
la vue des fondations, du rez-de-chaussée et des différents étages.
Les vues en plan de la construction sont réalisées en admettant que le plan sécant se situe à 1 m
au-dessus du sol et à 10 cm au-dessus des seuils de fenêtre, même si ces fenêtres sont situées
plus haut qu’un mètre.
L’indication des coupes horizontales est souvent négligée dans les vues ou les plans des façades.
Note: le réseau d’égouttage est souvent représenté sur le plan des fondations. L’emplacement des
points d’entrée des différents équipements utilitaires se retrouve également sur ce plan.
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A
Rez-de-chaussée
Vu par: A
Éch.: 1:200
Coupe A-A
Vu par: B
Éch.: 1:200
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I.8. PÉRIMÈTRES, SURFACES ET VOLUMES
PÉRIMÈTRES, SURFACES:
Périmètre Surface
axh
TRIANGLE Périmètre = a+b+c Surf. = –––––
2
(a+c) x h
TRAPÈZE Périmètre = a+b+c+d Surf. = –––––––
2
24
VOLUMES:
Volume
axaxa
axbxc
π x r2 x h
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I.9. MÉTHODES DE PROJECTION
L’exposé suivant est basé pour la plus grande part sur la norme internationale ISO 5456 -1 , 2 et 3:
1996.
L’orientation géométrique dans l’espace est déterminée par les axes et plans de coordonnées ainsi
que par un positionnement selon la règle de la main droite.
Axe Z
YZ
Axe Y
Axe X
Plan de coordonnées
Axe des coordonnées X
Origine
SOURCE: KVIV-ANTWERPEN
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I.9.2. APERÇU DES MÉTHODES DE PROJECTION
Quatre méthodes de projection sont utilisées en dessin technique; deux d’entre elles seront exposées
ici.
• Les surfaces formées par le premier quadrant donnent la projection du premier dièdre. Si l’on
déplie ce dièdre de façon à obtenir une surface verticale, la vue de droite vient se placer à la
gauche de la vue de face. Cette méthode de projection est utilisée en Europe et portait auparavant
le nom de méthode de projection européenne.
• Les surfaces formées par le troisième quadrant, donnent la projection du troisième dièdre.
Si l’on déplie ce dièdre de façon à obtenir une surface verticale, la vue de droite vient se placer à
la droite de la vue de face. Cette méthode de projection, qui est utilisée aux USA et au Canada,
portait auparavant le nom de méthode de projection américaine.
Tri-
Orthogonale Obliques Un dimensionnelle
Parallèles/ Tri-
A l’infini orthogonaux Un dimensionnelle
(lignes de Axono-
projection Tri- métrique
parallèles) Oblique Obliques Un dimensionnelle (ISO 5456-3)
A distance finie Oblique
(lignes de
projection Tri- Centrale
convergentes) Obliques Un dimensionnelle (ISO 5456-4)
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I.9.3. PROJECTIONS ORTHOGONALES
Axe Z
Axe Y
Feuille de dessin
Axe X
SOURCE: KVIV-ANTWERPEN
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I.9.3.2. Système pour la projection du troisième dièdre
Axe Z
Axe Y
Axe X
Feuille de dessin
SOURCE: KVIV-ANTWERPEN
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I.9.3.3. Vues
Dans la plupart des cas, trois vues suffisent pour dessiner un objet.
Le nombre de vues nécessaires est cependant fonction de la complexité de l’objet.
Préférence
Vue de face
Vue de côté
Vue de gauche
Vue de droite
Vue de dessus
Vue de dessous
Vue arrière
Nous choisirons toujours la projection qui représente au mieux l’objet, celle qui révèle le plus d’in-
formations.
Où indique-t-on la dénomination?
Vue de face
SOURCE: KVIV-ANTWERPEN
30
I.9.4. PROJECTIONS AXONOMÉTRIQUES
I.9.4.1. Introduction
Les représentations axonométriques sont des représentations simples obtenues par la projection de
l’objet à caractériser sur un seul plan de projection (habituellement la surface du dessin) à partir d’un
point situé à l’infini (centre de projection).
Cette méthode de projection donne une image assez réaliste des vues observées à une certaine
distance.
Le résultat dépend de la forme de l’objet et des positions relatives du centre de projection, du plan
de projection et de l’objet lui-même.
Au sein des infinies possibilités des représentations axonométriques, seules quelques-unes sont
conseillées, entre autres:
• l’axonométrie isométrique,
• l’axonométrie dimétrique,
• l’axonométrie oblique,
selon la norme internationale ISO 5456-3: 1996.
I.9.4.2. Généralités
Hachures
Les hachures dans une coupe présentent de préférence un angle de 45° par rapport à l’axe ou aux
contours de la coupe (voir figure).
Cotes
Dans la mesure du possible, les cotes sont évitées en représentation axonométrique. Si, pour des
raisons particulières, ces dernières sont considérées comme nécessaires, les règles de cotation
usuelles seront appliquées (voir figure).
ISO 129 et ISO 3098-1
SOURCE: KVIV-ANTWERPEN
31
I.9.4.3. Axonométrie isométrique (iso = égal)
On parle d’isométrie quand les trois axes partagent un cercle en trois parties égales. Il s’ensuit donc
que les axes forment un angle de 120° entre eux. Les axes X et Y forment donc un angle de 30° avec
la ligne auxiliaire horizontale passant par le centre axonométrique.
Aucune surface n’est parallèle à l’observateur. Ceci implique que le facteur de réduction des trois
axes soit identique. Un terme plus adapté serait «changement d’échelle».
Axes X Y Z
Proportion 1 1 1
C’est de cette méthode qu’est déduit le dessin d’installation isométrique. Ce sujet fera l’objet d’un
chapitre ultérieur (voir module II).
Axe Z
Axe X Axe Y
SOURCE: KVIV-ANTWERPEN
32
I.9.4.4. Axonométrie dimétrique (di = deux)
Axes X Y Z
Axe Z
Axe Y
Axe X
SOURCE: KVIV-ANTWERPEN
Dans l’axonométrie oblique, le plan de projection est parallèle à un plan de coordonnée et au plan
principal de l’objet à représenter, dont la projection conserve une échelle identique.
Deux des axes de coordonnées projetés sont orthogonaux. La direction et l’échelle du troisième axe
de coordonnée projeté sont arbitraires. On utilise différents types d’axonométries obliques en raison
de leur simplicité.
33
I.9.4.6. Axonométrie cavalière
Le plan de projection est habituellement vertical et le troisième axe de coordonnée est dessiné selon
un angle de 45°.
Les dimensions réelles de l’objet (ou la même échelle) sont conservées dans les trois axes. Cette
méthode présente, de ce fait, d’importantes distorsions optiques.
SOURCE: KVIV-ANTWERPEN
Afin d’éviter les illusions d’optique de l’axonométrie cavalière, on applique aux lignes de projection
obliques un facteur de réduction de 0,65 (longueur oblique = 2/3 de la longueur). Il est ainsi possible
d’obtenir un rendu plus proche de la réalité.
Un facteur de 0,5 (la moitié de la longueur réelle) est toutefois souvent utilisé à la place de 0,65, afin
de faciliter les conversions.
SOURCE: KVIV-ANTWERPEN
34
I.9.5. PROJECTIONS CENTRALES OU PERSPECTIVES
Cette méthode restitue l’image la plus fidèle de l’élément. Toutes les lignes verticales demeurent
perpendiculaires par rapport à l’horizon; elles se raccourcissent au fur et à mesure qu’elles
s’éloignent de l’observateur. Les lignes parallèles non verticales se rejoignent en un ou plusieurs
points de fuite, situé sur l’horizon.
Il s’agit d’une représentation spatiale d’un objet dont les nervures de chaque plan qui n’est pas
parallèle au plan vertical (feuille de dessin) concourent vers un ou plusieurs points de fuite.
Ce(s) point(s) de fuite sont situés sur une même horizontale.
Si cette horizontale est tracée au-dessus de l’objet, on obtient une représentation vue du haut et l’on
parle d’une perspective en plongée (on dit aussi perspective aérienne ou à vol d’oiseau).
Si cette horizontale est tracée sous l’objet, on obtient une représentation vue du bas et l’on parle
d’une perspective en contre-plongée.
Chacune de ces deux perspectives peut être dessinée à l’aide d’un ou deux points de fuite.
Une perspective à un point de fuite est une projection centrale. Toutes les lignes horizontales et
verticales dans le plan de projection conservent leur direction. Toutes les perpendiculaires au plan
de projection concourent vers le point de fuite.
Perspective
en contre-plongée
Horizon
Point de fuite
Perspective en plongée
SOURCE: KVIV-ANTWERPEN
35
I.9.5.4. Perspective à deux points de fuite
Cette méthode fait appel à deux points de fuite situés sur l’horizon.
Perspective
en contre-plongée
Horizon
Perspective en plongée
SOURCE: KVIV-ANTWERPEN
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I.10. REPRÉSENTATION DES SYMBOLES SANITAIRES (*)
Tuyauterie enterrée
Tuyauterie en fourreau
Tuyau flexible
Eau froide potable WDC Water, drinkable, cold Eau de refroidissement WC Water, cooling
Eau non potable WND Water, non drinkable Eau de refroidissement retour WCR Water, cooling, return
Eau froide adoucie WCS Water, cold, softened Eau pluviale WR Water, rain
Eau chaude sanitaire (ECS) WSW Water, sanitary, warm Eau de drainage WD Water, drainage
Eau chaude retour WSWR Water, sanitary, Eau de citerne WCI Water, cistern
warm, return Circuit incendie WF Water, fire
Eau usée sanitaire WWS Water, waste, Circuit de sprinklage WS Water, sprinkler
sanitary Gaz naturel GN Gas, natural
Eau fécale WWF Water, waste, fecal Gaz de propane GP Gas, propane
Eau chargée de graisses WWG Water, waste, grease Gaz de pétrole liquéfié LPG Liquefied petroleum
Eau chargée d’hydrocarbures WWH Water, waste, (GPL) gas
hydrocarbon Air comprimé AIR Air
Refoulement eau dégraissée WWD Water, waste, Air neuf AN Air, new
degreased Air de reprise AR Air, recirculated
Eau usée industrielle WWI Water, waste, Air neuf rafraîchi ANR Air, new, refreshed
industrial Air neuf réchauffé ANW Air, new, warm
Ventilation sanitaire VENT Ventilation Fioul F Fuel
Eau de chauffage WH Water, heating Fluide frigorigène R Refrigerant
Eau de chauffage retour WHR Water, heating, Oxygène FO Gas, oxygen
return
––––––––––
(*) Extrait du Rapport CSTC n° 3 - 1998.
37
NATURE DE LA CANALISATION (YY)
Nature de la canalisation YY Abréviation Nature de la canalisation YY Abréviation
38
MODIFICATION D’UN PARAMÈTRE – CONNEXION – CROISEMENT
Modification d’un paramètre Ce symbole est utilisé lors d’un
changement de paramètre parmi
les symboles.
MONTANTE DESCENDANTE
Support ordinaire
Support coulissant
Point fixe
Manchette souple antivibratile,
compensateur à soufflet
Réduction
diam. diam.
Elargissement
diam. diam.
Joint coulissant ou
compensateur de dilatation
39
ENERGIES
INDICATEURS
Gaz
Gaz naturel
Propane
Gaz de pétrole liquéfié
Electricité
Fioul
Charbon
Bois
Déchets
UTILISATION
Elévation de température
(chauffage)
Diminution de température
Changement de régime Chaud
Froid
MESURES ET CONTROLES
INDICATEURS
Sonde ou capteur
Enregistreur
Horloge
GRANDEURS MESUREES
Température Mesure d’une
température
Niveau
40
EQUIPEMENTS DE CONTROLE
Détecteur de seuil simple: n = 1
(n = nombre de seuils) double: n = 2
VANNES ET ROBINETS
Robinet à 2 voies:
• droit • d’équerre
• à 1 liaison
• d’arrêt:
– normalement ouvert
– normalement fermé
• montage en répartition
ou en décharge
• à 4 voies
Hydrant mural avec
diamètre de la pièce de
connexion (en mm)
Détendeur
41
ACTIONNEURS
Ajustage déterminé par • vanne à réglage
commande manuelle manuel
Ajustage à vérin
• vanne motorisée
• vanne à 3 voies de
décharge avec moteur
électromagnétique
A membrane
SIMPLE DOUBLE
ACTION ACTION
A commande à ressort
A commande à flotteur
A commande à
contrepoids
42
EQUIPEMENTS DIVERS
Filtre
Event
ou
Tête d’extinction
automatique
Entonnoir
• siphon horizontal
Siphon
• siphon entonnoir
Support antivibratile
ELEVATION
OU
si l’appareil
est tournant
COUPE
Semelle antivibratile
ELEVATION
OU
si l’appareil
est tournant
43
EQUIPEMENTS D’UTILISATION
DESIGNATION REPRESENTATION REMARQUES
ET REFERENCES
Evier double
Poste d’eau
Lavabo
Lavabo-auge
Baignoire
Douche
Bidet
WC
Urinoir mural
Urinoirs-stalles
44
TRAITEMENT DE L’EAU
DESIGNATION DU SYMBOLE DESIGNATION DU SYMBOLE
COMPOSANT OU DE GENERIQUE COMPOSANT OU DE SPECIFIQUE
L’EQUIPEMENT L’EQUIPEMENT SPECIFIQUE
Traitement électrolytique
avec anode soluble
dans un ballon
STOCKAGE - RESERVOIRS
• à réchauffeur électrique
45
AVALOIRS
DESIGNATION DU SYMBOLE DESIGNATION DU SYMBOLE
COMPOSANT OU DE GENERIQUE COMPOSANT OU DE SPECIFIQUE
L’EQUIPEMENT L’EQUIPEMENT SPECIFIQUE
Avaloir à couvercle
Avaloir à couvercle et
siphon
Avaloir à grille
Caniveau à grille
Séparateur de graisses
Séparateur à
hydrocarbures
Regard de visite
Puits, pièce de
raccordement ou autre
composant du système
d’alimentation en eau ou
du système de drainage
dans le sol COUPE VUE EN PLAN
Puits pour eaux pluviales
(puits d’entrée)
Puits en général
ELEVATION +
VUE EN PLAN
ELEVATION +
VUE EN PLAN
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TRAITEMENT DES EAUX USEES ET DES EAUX PLUVIALES
DESIGNATION DU SYMBOLE DESIGNATION DU SYMBOLE
COMPOSANT OU DE GENERIQUE COMPOSANT OU DE SPECIFIQUE
L’EQUIPEMENT L’EQUIPEMENT SPECIFIQUE
Fosse septique à 1 ou
2 compartiments, filtre
bactérien aérobie ou
anaérobie, citerne d’eaux
pluviales (selon la forme ou
générale)
ou
• à plaques
Robinet mélangeur
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Imprimerie Schaubroeck, Nazareth
48
Manuels
L’installateur sanitaire