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Lorsque leur utilisation est autorisée, les farines animales sont principalement
utilisées dans la fabrication des aliments pour :
- les volailles
- les porcs
- les vaches laitières
- les poissons d'élevages
- les carnivores domestiques
- les animaux de laboratoire
Le taux d'incorporation des farines animales dans les aliments composés a toujours
été faible. En 1997, les farines animales ont représentées 2,4% des matières
premières utilisées pour la fabrication d'aliments composés en France.
Intérêt des farines animales en alimentation animale
Il faut distinguer le cas des :
-2-
- farines de viande
- farines de poissons
Farines de viande osseuses
Les farines de viande osseuse représentent à la fois une source de protéines et de
matières minérales.
- l'apport protéique
Les quantités de MAT
sont intéressantes
mais l'équilibre en
acides aminés
indispensables (en
particulier lysine et
méthionine) est
médiocre et moins
intéressant que celui
du tourteau de
soja. Cela limite
l'intérêt des farines de
viande osseuses chez
les monogastriques
mais également chez
les ruminants. En
effet, compte tenu de
la faible dégradabilité
ruminale, les MAT
des farines de viande
osseuses sont peu
transformées en
protéines
microbiennes qui ont
une meilleure valeur
biologique.
concerne pas les farine de cretons). Pour pouvoir utiliser des farines de viande
osseuses, des procédés de déminéralisation peuvent être utilisés.
Farines de poissons
Au contraire des farines de viandes, les farines de poissons possèdent un excellent
équilibre en acides aminés indispensables. De plus, cette source d'acides aminés
indispensables peut être utilisée chez les ruminants grâce à la faible dégradabilité
ruminale des protéines de farines de poissons.
Ces farines représentent des sources de lysine et de méthionine aussi bien pour
les monogastriques que pour les vaches laitières hautes productrices. Elles sont
incorporées en faibles quantités (compte tenu de leur prix très élevé) dans les
aliments composés pour corriger les déficits en acides aminés indispensables des
autres matières premières.
La quantité et la qualité des protéines des farines de poissons sont supérieures à
celles des principales matières premières utilisées en alimentation animales.
Utilisation chez les ruminants
En Europe, jusqu'en 1990, les farines animales pouvaient être utilisées dans les
aliments concentrés pour ruminants.
- toutes les farines animales (sauf celles issues du lait et des produits laitiers, des
oeufs et ovo produits et la gélatine de non ruminants pour l'enrobage des additifs)
dans l'alimentation des ruminants quel que soit leur âge. Les farines de poissons
sont interdites pour l'alimentation des ruminants.
- les graisses animales obtenues à partir des os et des farines animales (y compris
farines de poissons), ainsi que les graisses de ruminants (à l'exception des seuls tissus
adipeux de bovins collectés à l'abattoir avant la fente de la colonne vertébrale) .
Avant l'interdiction de 1990, le taux d'incorporation des farines de viande dans les
aliments composés pour ruminants a toujours été faible, de l'ordre de 2 à 3%. "Par
tradition, les farines animales sont incorporées en faibles quantités, moins de 5%, dans
les rations pour bovins. Au contraire, les britanniques en incorporent jusqu'à 10% dans
ces rations".
Compte tenu que la ration des ruminants ne peut pas comporter que des aliments
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Par contre, sont admises pour l'alimentation des monogastriques, sous certaines
conditions:
Aux Etats-Unis et au Canada, l'usage des farines animales reste autorisé pour
l'alimentation des animaux non ruminants (mars 2004).
Utilisation chez les poissons (de productions)
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Les farines et graisses de poissons (ainsi que tous les produits issus de poissons,
crustacées et de coquillages), les protéines hydrolysées (issues de poissons et de
plumes), le phosphate bi calcique, les farines issues du lait et des produits laitiers,
des ovo produits sont restées autorisées pour la fabrication d'aliments destinées aux
poissons.
Toutes les farines de viande (sauf celles issues du lait et des produits laitiers, des
ovo produits ainsi que la gélatine de non ruminants pour l'enrobage des additifs),
les graisses animales obtenues à partir des os et des farines animales, ainsi que les
graisses de ruminants (à l'exception des seuls tissus adipeux de bovins collectés à l'abattoir
avant la fente de la colonne vertébrale) sont interdites pour la fabrication d'aliments
pour poissons.
Les farines de poissons, qui sont plus coûteuses et produites en moins grandes
quantités, ont toujours été plutôt réservées aux aliments à forte plus value
notamment ceux destinés aux piscicultures.
Dans les aliments secs pour carnivores domestiques, ce sont principalement les
farines de cretons qui sont utilisées. Les farines de viande osseuse sont le plus
souvent trop riches en matières minérales et présentent une digestibilité plus faible
que les farines de cretons compte tenu des traitements thermiques qu'elles ont subit.
A noter, les farines animales destinées aux animaux familiers ne doivent pas
obligatoirement avoir subit un traitement à 133°C, sous une pression de 3 bars
durant 20 minutes.
Toutes les autres graisses animales, en particulier celles obtenus à partir de tissus
adipeux dans des fondoirs restent autorisées.