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I/ Conservation du lait par le froid
Le devlpt des bact. Lactiques, responsable de l’acidification est ralenti dès
que la T° du lait est au voisinage de 10°C et presque stoppée pour des T°
inférieures à 4°C. Par contre d’autres germes de contamination peuvent se
multiplier à basse T°.
Dans ces conditions, la conservation du lait par le froid ne peut être appliquée
efficacement qu’aux laits qui ont été récoltés dans des conditions d’hygiène parfaite
ou soit parcequ‘ils ont subit un traitement d’assainissement (chauffage).
C’est une technique très rarement utilisée :
-Réfrigération du lait (pratiqué en Suisse)
- Lait congelé (1897)
Les modifications de la solution colloïdale par le froid sont en grande partie réversibles
Mais seulement après un certain temps de conservation à la T° ambiante. 2
2- Diminution de la stabilité de l’émulsion de matière grasse :
Au fur et à mesure que la T° du lait s’abaisse, on assiste à une cristallisation
étagée des glycérides entrant dans la constitution des G.G. Ce sont les
glycérides membranaires les plus saturés qui cristallisent les premiers en se
Rétractant. Il s’ensuit l’apparition de fissures dans la membrane des G.G., à
Travers les quelles peuvent suinter les glycérides moins saturés encore liquides,
se trouvant à l’intérieur des G.G. Cette matière grasse libre tend à se répandre à la
surface des globules en leur faisant perdre leur affinité pour l’eau, ce qui est à l’origine
de la formation d’amas de globules se séparant facilement par gravité de la phase
aqueuse. Constitution rapide d’une couche épaisse de crème dans un lait refroidie
à 5 – 10 °C.
3- Développement de la lipolyse
Assez fréquemment, les modifications de la phase grasse s’accompagnent d’une
lipolyse entraînant l’apparition du goût de rance. Cette altération est provoquée par la
Lipase liée à la membrane de G.G. En recouvrant la surface extérieure des G.G., la
matière grasse libre se trouve en contact de cette lipase dont l’action est favorisée
II- Effet de la chaleur sur le lait
Les méthodes de conservation du lait par la chaleur sont les plus répandues dans
le monde entier.
L’action de la chaleur se distingue nettement de l’action du froid par le fait qu’elle permet
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Par contre, si le lait est chauffé à T° modérée, il renferme encore la flore lactique qui
peut se développer au cours de sa conservation acidification ± poussée, ce qui
empêche la proliferation des germes thermorésistants protéolytiques.
Conclusion : pas tous les laits crus sont pasteurisables. Seuls peuvent être traités, ceux
dont la qualité bactériologique est suffisante. La pasteurisation n’est donc pas capable
de transformer des mauvais laits en bons laits. Son objet est simplement de prolonger la
conservation des laits récoltés proprement, en les assainissant éventuellement s’ils
contiennent des germes pathogènes
II-1-2- Refroidissement
La flore du lait pasteurisé comporte tjrs une proportion importante de bact. Lactiques
thermophiles capables de se développer à T° 30 – 60 °C. IL ne faut pas donc maintenir
le lait à de telle T° pour éviter une acidification rapide.
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D’autre part certains .o thermorésistants peuvent se xx à T° ambiante.
Pour les paralyser, il est nécessaire de refroidir le lait pasteurisé très
Rapidement jusqu’à 3-4°C.
Le lait pasteurisé n’est pas complètement stabilisé, car les sporulés qui
subsistent peuvent se développer à très basse T°. Toutefois ce dévlpt est très lent pour
que le lait pasteurisé puisse se conserver pendant la courte période qui sépare le
moment du traitement et celui de la consommation.
II-2- Techniques de pasteurisation
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Les inconvénients :
-Encombrement des installations
-Lenteur du travail
- oxydation possible des vitamines par suite du brassage du lait à l’air libre
Ils fonctionnent en continu. Le lait s’écoule en couche mince, le long d’une ou deux
parois chauffantes.
Ces appareils sont en généralm à deux sections. La première parcourue par de l’eau
froide ramène le lait à une température de 15°C, la seconde dans laquelle circule 11
de la
saumure ou de l’eau glacée complète la réfrigération jusqu’à 4°C.
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Remarque : pour réaliser des gains en combustibles, on utilise les échangeurs
récupérateurs dont le principe est de réchauffer le lait cru par le lait pasteurisé.
En même temps, le lait chaud subit un refroidissement.
b-4- Homogénéisation
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Principe :
Le lait est projeté sous très forte pression (150 à 350 bars) dans un tubulure
à l’extrémité de laquelle il y a un clapet conique en métal dur, maintenu
énergiquement sur son siège au moyen d’un ressort dont la tension peut être
Réglée par un volant. Pour s’echapper, le lait doit passer à travers l’étroit passage
entre le clapet et son siège. La pulvérisation des G.G. est provoquée successivement
par le choc contre le clapet, le laminage réalisé entre celui-ci et son siège et la détente
du lait après le passage clapet (pression s’abaisse brutalement à 1 bar éclatement
des G.G.).
L’homogénéisation peut également s’effectuer en deux étages, le lait est d’abord projeté
contre une première valve sous P=200bars, puis contre une seconde valve (35 à 50 bars).
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IV- Stérilisation
On distingue 2 types de techniques :
-Techniques s’appliquant au lait préalablement conditionné en récipients hermétiques.
-Techniques s’appliquant au lait en vrac chauffé en flux continu
IV-1- Stérilisation en récipients hermétiques
La stérilisation est précédée d’une pasteurisation à haute T° ou préstérilisation, dont le
but est d’éliminer la plupart des germes afin d’opérer la stérilisation dans des conditions
thermiques moins sévères.
La préstérilisation est réalisée à 130-140 °C pdt 3 à 4 s. Immédiatement après le
chauffage, on refroidit le lait à 70 – 80 °C avant de le diriger vers l’homogénéisateur.
Le lait préstérilisé, homogénéisé, mis en récipients, est stérilisé dans les autoclaves
alimentés en discontinu ou en continu.
IV-1-1 Autoclaves à alimentation discontinue
Utilisées dans le cas de faible volumes traités. Les récipients à stériliser, disposés dans
des paniers restaient immobiles dans l’autoclave pdt tte la durée de chauffage.
Les récipients contenant le lait sont placés dans les alvéoles, paniers ou containers
solides d’un transporteur à chaîne leur faisant parcourir tout le circuit de l’appareil : le
lait est chauffé dans la première colonne jusqu’à 100°C, puis stérilisé dans la chambre
de vapeur à 110 – 120 °C puis refroidi dans la colonne de refroidissement.
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b- stérilisateurs pneumo-hydrostatiques :
Ds les stérilsateurs classiques, la pression qui régne à l’intérieur des récipients
Est trsè supérieure à celle des enceintes de traitement. Ds ces cdts, des
bouteilles en plastic peuvent se déformer et s’éclater. C’est pourquoi, ds les
stérilsateurs pneumo-hydrostatiques, la colonne de chauffage est soumise
à une pression supérieure à celle de la vapeur d’eau à la T° du traitement grâce à une
injection d’air comprimé dont la pression s’ajoute à celle de la vapeur.
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Les problèmes auxquelles sont rencontrées le chauffage indirect :
-Conditions d’écoulement du lait : l’écoulement doit être réalisé en régime
turbulent pour assurer un transfert thermique rapide. Les ech. à plaques
permettent d’atteindre plus rapidement le régime turbulent que les éch. tubulaires.
De même, il faut prévoir le temps nécessaire pour que le lait préchauffé atteigne la T° de
stérilisation U.H.T. Pour les ech. À plaque, il faudra 18 s pour passer de 75°C à 140°C,
alors que pr les ech. Tubulaires, il faut 32s.
Un désaérateur est utilisé avant le chauffage final afin d’éliminer l’O2 dissous et
certaines mauvaises odeurs.
IV-2-1- Chauffage direct
Dans ce cas, le lait et la vapeur sont mélangés intimement.
L’élévation de T° est Très rapide (instantanée), cependant une certaine condensation
de la vap. s’observe au cours du chauffage et provoque une dilution du lait d’environ
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Contraintes du chauffage direct :
-Echange thermique doit être extrêmement rapide : la T° 140 – 150 °C doit
être maintenue pdt un temps très court d’où nécessité de système de
contrôle sensible réagissant rapidement.
-La vap. en contact du lait ne doit contenir aucune substance étrangère
susceptible d’altérer la qualité du lait. Il est recommandé de préparer séparément
une vap. alimentaire à partir de l’eau potable adoucie.
-L’homogénéisation, pratiquée après stérilisation, doit être opérée de façon aseptique.
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