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LES SCIENCES DE LA NATURE 

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Introduction :

Pour Albert Einstein, l’univers est donné comme un « grand roman à


mystères » et la science construit le ou les langages qui nous permettent d’en
instruire la lecture. « À chaque étape, ajoute-t-il, nous nous efforçons de
trouver une explication qui soit conforme aux liaisons déjà découvertes. [Mais]
très souvent une théorie en apparence parfaite s’est révélée inadéquate à la
lumière d’une lecture nouvelle. Des faits nous apparaissent qui la contredisent
1 ou qui ne sont pas expliqués par elle. [...] Pour obtenir même une solution
partielle, l’homme de science doit rassembler les faits chaotiques qui lui sont
accessibles et les rendre cohérents et intelligibles pour la pensée créatrice. »
C’est l’essence de la science galiléo-newtonienne : essayer dans un premier
temps de réduire les phénomènes à la mesure et aux relations métriques. On
définit un point par ses coordonnées spatiales, un corps par sa position dans
l’espace. Dans un deuxième temps, les mouvements sont décrits comme le
résultat de systèmes de forces, la direction de ses forces et la résultante de
leur composition. Expliquer, dans ce cas, consiste à écrire les équations qui
décrivent les mouvements, et secondairement permettent de les prévoir.
Derrière la géométrisation, l’algébrisation.

Définition  :

Parler des sciences physiques ou parler des sciences naturelles, c'est parler


de la même chose. Les sciences physiques étudient la nature (physis, en
grec) au même titre que les sciences naturelles. Ensemble, elles constituent
les sciences de la nature. Si on les distingue, c'est parce qu'elles n'ont pas
pour objet les mêmes parties de la nature, et qu'elles n'usent pas non plus des
mêmes méthodes. Et encore les regroupents que l'on fera dans telle ou telle
classe dépendra que la priorité que l'on accorde à l'objet étudié ou à la
méthode d'étude.
Les sciences de la nature
Les sciences physiques et les sciences naturelles

Classification selon l'objet étudié

On entend par sciences physiques, celles qui ont pour objet les phénomènes
et les êtres de la matière inerte ou inorganique (géologie, minéralogie,
physique, chimie, etc.); - et par sciences naturelles, celles qui ont pour objet
les phénomènes et les êtres de la matière organique ou vivante
(paléontologie, botanique, zoologie, génétique, etc.). 
C'est le point de vue de la nature des objets étudiés, et c'est celui qui a été
adopté pour le plan de ce site, qui distingue "le monde de la matière" et "le
monde du vivant" (étant bien entendu que le second fait aussi partie du
premier, et que toutes les subdivisions adoptées ne sont que des facilités
d'exposition). 

A) Les sciences physiques ou physico-chimiques.


Ces sciences étudient la matière inorganique, ses lois et ses propriétés. Elles
comprennent :

2 1° La physique.
La physique est la science qui étudie les propriétés les plus générales de la
matière et communes à tous les corps (masse, énergie, charge électrique,
température, etc.), pour établir à partir d'expérimentations et des observations
qui en résultentt les lois qui régissent les phénomènes qui affectent la
matière. 

Parmi les branches principales de la physique, qui étudient les phénomènes à


l'échelle maroscopique, on peut mentionner : la mécanique, l'acoustique,
l'optique, l'électromagnétisme, la thermodynamique. 

A l'échelle microscopique, la physique doit prendre en compte le caractère


discontinu de la matière et de l'énergie. On parle alors de physique quantique,
et ses branches sont, notamment, la physique des cristaux, la physique
atomique et la physique nucléaire, la physique des particules élémentaires,
etc.

2° La chimie.
La chimie peut se définir comme une branche de la physique, celle qui étudie
la nature et les propriétés spéciales de chaque corps en particulier : oxygène,
chlore, hydrocarbures, sucres, acides, etc.; elle étudie leur composition, leurs
affinités, c'est-à-dire la propriété qu'ont les corps de s'unir dans certaines
proportions avec tel autre corps. En dernière analyse, la chimie comment les
atomes interagissent entre eux pour former des molécules et étudie les
propriétés de tels composés.

Les phénomènes chimiques offrent deux principaux degrés de


complication : 

a) la chimie organique étudie les matières organiques, celles qu'on rencontre


dans les organes des végétaux et des animaux ; en pratique il s'agit de la
chimie du carbone. Ce nom a été appliqué, par extension, aux produits
artificiels qu'on obtient par la réaction des matières organiques les unes sur
les autres ou sur les matières minérales.

b) la chimie inorganique ou minérale dont le domaine s'étend à tout ce qui


dans la chimie ne concerne pas la chimie du carbone. 
3° Les autres sciences physiques.
Aux sciences physico-chimiques proprement dites, on rattache d'ordinaire la
minéralogie science des minéraux; la géologie, science de la constitution
terrestre, l'astronomie, qui étudie les astres, etc., afin de réserver le nom de
sciences naturelles aux sciences de la vie et des organismes vivants.

Classification selon la méthode d'étude

Si on se place au point de vue spécial de la méthode, on divise ces sciences


3 d'après un autre principe, d'après le degré d'abstraction de leur objet. C'est
pourquoi on appelle sciences physiques, celles qui, soit dans les êtres
inorganiques, soit dans les êtres vivants, étudient les phénomènes,
abstraction faite des êtres chez lesquels ils se produisent; et sciences
naturelles, celles qui étudient les êtres eux-mêmes, vivants ou non, tels qu'ils
se présentent à nous. Les premières sont dites abstraites-concrètes, les
secondes concrètes.
Les sciences physiques ont pour objet l'étude des phénomènes; or le rapport,
qui lie les phénomènes entre eux, étant un rapport de succession nécessaire
ou de causalité, ces sciences ont pour but de déterminer les lois de causalité,
c'est-à-dire les lois d'après lesquelles les phénomènes se produisent. 

Les sciences naturelles ont pour objet l'étude des êtres : or le rapport, qui lie
entre elles les parties d'un même être, étant un rapport de coexistence qui
n'est pas également nécessaire pour toutes les parties, ces sciences ont pour
but de déterminer les différents types d'êtres, les lois de coexistence de leurs
caractères d'après le degré de nécessité de leurs rapports. Les premières
formulent, dans leurs lois, des rapports de cause à effet, de condition à
conditionné; les secondes expriment, dans leurs définitions, des rapports
d'organe à fonction, d'espèce à genre.

Dans cette classification, la physique et la chimie continueront, comme dans la


classification précédente d'être rangées parmi les sciences physiques, et les
sciences du vivant (la biologie) trouveront leur place parmi les sciences
naturelles, mais seront rejointes par d'autres sciences qui s'occupent des êtres
non-vivants, comme la géologie, science de la constitution terrestre, la
minéralogie, science des minéraux, ou l'astronomie. 

Lorsque les programmes scolaires séparent les sciences physiques des


sciences de la vie et de la Terre (SVT), c'est cette classification selon la
méthode d'étude qui est privilégiée.

La méthode des sciences physiques et des sciences naturelles


Points communs.
Ces deux groupes de sciences ont recours à l'induction pour découvrir les
causes et les lois. Aussi appelle-t-on méthode inductive la méthode des
sciences physiques et naturelles, par opposition à la méthode déductive des
sciences mathématiques. On l'appelle encore méthode d'observation
expérimentale, a posteriori, parce que, pour découvrir les causes et les lois
des phénomènes, il faut user de l'observation et ale l'expérimentation. C'est
une méthode complexe qui comprend tout un ensemble de procédés :
observation, hypothèse, expérimentation, induction proprement dite, analogie,
classification, définition. Tous ces procédés peuvent, en définitive, être
employés par les sciences physiques et par les sciences naturelles. Étant des
sciences de faits, elles ont pour point de départ l'observation.

Différences.
4 Mais, comme ces deux groupes de sciences ont des buts différents, les
sciences physiques cherchant à établir des lois de causalité, les sciences
naturelles, des lois de coexistence, elles usent plus ou moins des divers
procédés de la méthode expérimentale, selon qu'ils sont plus ou moins aptes
à atteindre le but poursuivi. C'est pourquoi on peut noter quelques différences
dans leurs méthodes respectives :

A) La méthode des sciences physiques.


La méthode des sciences physiques est surtout caractérisée par
l'emploi : 

1° de l'hypothèse, qui suggère l'idée de la cause probable; 

 2° de l'expérimentation, qui valide ou non l'hypothèse; 

3° de l'induction, qui généralise le rapport causal découvert par


l'expérimentation. Elle est régie par le principe de causalité et par celui de
l'uniformité de la nature.

B) La méthode des sciences naturelles.


La méthode des sciences naturelles est surtout spécifiée par l'emploi :
1° de l'analogie, qui sert à dégager les différents types des êtres; 

2° de la classification, qui ordonne les êtres, d'après leurs types ou leur


phylogénie (généalogie), en classes de plus en plus étendues ;

3° de la définition, qui énumère les caractères essentiels des êtres.


Historiquement, elle a été dominée la loi des conditions d'existence (Cuvier) et
de la loi du plan de composition (Geoffroy-Saint-Hilaire). (G. Sortais).

Importance des sciences de la nature :

Parler de l’importance des sciences de la nature, c’est faire une belle analyse
sur la portée de celles – ci. Par ailleurs, les sciences de la nature ont abouti de
nos jours à une bonne concrétisation. C’est-à-dire de transformation des idées
sur papier en des objets réels.
Conclusion :

L’appellation « sciences naturelles » désigne généralement l'ensemble


des disciplines scientifiques portant sur l'étude de la nature au sens
écologique ou environnemental du terme. C'est-à-dire de « l'ensemble formé
par les sciences de la vie et celles de l'écosystème ayant permis l'éclosion de
la vie » . Elles comprennent notamment la zoologie, la botanique et
certaines sciences de la Terre. De nos jours, cet assortiment de sciences est
enseigné dans les classes de l'enseignement primaire sous l'appellation
5 « sciences naturelles ».

Les sciences de la nature sont ainsi associées à l'environnement biophysique.


La séparation fut institutionnellement établie en France en 1958, avec
l'apparition des options « sciences de la Terre » et « sciences biologiques » au
sein de l'agrégation de sciences naturelles.

Il faut le signaler, de nos jours, la science est capable du meilleur au pire

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