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#19 - La dictature de la santé

Bonjour à tous ! C’est le Cottongue Podcast, épisode 19 !

[00:00:10] Bienvenue pour ce nouvel épisode. Comment ça va aujourd’hui ? Moi, ça va très bien ! L’été est bientôt
fini et malheureusement je n’ai eu beaucoup de vacances. Mais j’ai profité de ce temps pour travailler et bien me
préparer pour la rentrée. La rentrée, c’est cette période de l’année, au début du mois de septembre, où tout le
monde revient de vacances et où les élèves retournent à l’école. Généralement, c’est une période où il y a beaucoup
d’activité, plein de choses à faire. Mais moi, comme j’ai bien travaillé au mois d’août, j’ai pris de l’avance. « Prendre
de l’avance », vous comprenez cette expression ? Elle signifie se préparer pour être en avance dans son travail. Par
exemple, si vous avez un nouveau projet le 15 septembre, vous pouvez commencer à travailler dessus un peu plus
tôt pour prendre de l’avance. Donc moi, c’est ça que j’ai fait en août. J’étais un peu jaloux de voir mes amis poster
leurs photos sur des plages paradisiaques pendant que je travaillais, mais maintenant je suis très content de ma
décision !

[00:01:37] Et vous, est-ce que vous avez pris de l’avance pendant les vacances ? Ou au contraire, est-ce que vous
avez pris du retard ? Dans les deux cas, j’espère que votre rentrée va bien se passer : sans stress et avec le sourire !

[00:01:55] D’ailleurs, la rentrée, c’est souvent un moment où l’on décide de prendre de bonnes résolutions. «
Prendre une bonne résolution », ça signifie prendre la décision de commencer quelque chose d’important, comme
faire du sport, apprendre une nouvelle langue, ou alors d’arrêter quelque chose de mauvais comme la cigarette ou
les bonbons. J’en profite pour vous dire de bien faire attention à l’expression « prendre une décision ». Beaucoup de
personnes (notamment nos amis anglophones) font l’erreur de dire « faire une décision ». Mais en français, on
utilise le verbe « prendre » et pas « faire » quand on parle de décision.

[00:02:48] Alors beaucoup de ces bonnes résolutions concernent notre santé, autrement dit notre bien-être
physique et mental. Le « bien-être », c’est tout simplement le fait de se sentir bien. Quand on est en bonne santé, on
se sent bien, on n’est pas malade, on peut faire des efforts physiques. Virgile, le poète romain, a écrit que « la plus
grande richesse, c’est la santé ». En septembre, on a envie de garder l’énergie qu’on a récupérée pendant les
vacances. Alors, on commence le sport, on améliore notre façon de manger, on essaye de mieux dormir. Partout
dans les médias, à la télé, à la radio ou dans les magazines, il y a des conseils pour prendre soin de nous, pour
s’occuper de notre corps. Mais souvent, ces conseils consistent à dire qu’il faut arrêter de faire des choses qu’on
aime, qui nous donnent du plaisir.  On doit par exemple arrêter de fumer, de boire de l’alcool, de manger des choses
trop grasses, trop sucrées ou trop salées, de passer trop de temps devant la télévision… Bref, pour être en bonne
santé, il faut sacrifier ces petits plaisirs. Mais certaines personnes se disent : « à quoi bon sacrifier tout ça ? Qu’est-ce
qu’il va me rester après ? ».

[00:04:32] À mon avis, il s’agit d’une question très intéressante. Sommes-nous obligés d’abandonner tous nos petits
plaisirs si on veut se sentir bien ? Est-ce qu’il n’y a pas une façon de concilier santé et plaisir ?

[00:04:50] C’est à cette question que je vais essayer de répondre aujourd’hui. Alors pour le moment lâchez votre
paquet de bonbons, éteignez votre cigarette, posez votre verre de vin, et écoutez la suite !
[00:05:13] En France, il existe de nombreuses institutions pour aider les citoyens à être en bonne santé. Je ne parle
pas des cabinets médicaux ni des hôpitaux, mais des institutions qui font des études pour savoir ce qui est bon pour
la santé et ce qui ne l’est pas. Ces institutions publient très souvent leurs recommandations. Elles recommandent par
exemple de ne pas boire plus de 10 verres d’alcool par semaine (ça, c’est très difficile pour les Français) mais aussi de
manger moins de sucre, moins de charcuterie (c’est la viande qui vient du porc, comme le jambon ou le saucisson) et
plus de légumes.

[00:06:03] Il y a un proverbe qui dit « il vaut mieux prévenir que guérir ». Autrement dit, il faut tout faire pour
empêcher une maladie d’arriver, ça s’appelle « la prévention ». Donc pour prévenir ces maladies, on a l’impression
qu’il faut absolument respecter toutes les consignes des institutions. Si on ne le fait pas, on risque d’attraper des
maladies ou d’avoir un cancer. Toutes ces recommandations deviennent synonymes d’interdiction, de restriction.
Autrement dit, des choses qu’il ne faut pas faire. Ne pas faire, c’est presque toujours une forme négative.

[00:06:51] Mais à force d’entendre toutes ces interdictions, on peut penser que les messages deviennent contre-
productifs. « Contre-productif », ça veut dire que ça produit le résultat inverse, opposé, de ce qu’on voulait.
Pourquoi ces interdictions deviennent-elles contre productives ? Eh bien parce que les gens en ont marre, ils en ont
assez. Ils n’ont pas envie qu’on leur dise toute la journée ce qu’ils ne peuvent pas faire. C’est comme avec les enfants
: quand on leur interdit de faire quelque chose, forcément ils ont encore plus envie de le faire !

[00:07:34] En plus, les campagnes de publicité pour nous informer de ces dangers sont toujours choquantes, comme
les images sur les paquets de cigarettes. Je ne sais pas si c’est comme ça là où vous habitez, mais dans beaucoup de
pays européens il y a des photos choquantes sur les paquets de cigarettes, des photos de maladies, de tumeurs, de
personnes mortes à cause du tabac.

[00:08:05] Et il n’y a pas seulement les campagnes institutionnelles, il y a aussi tous les conseils qui sont dans les
médias. La santé est un business très rentable pour les médias car les gens s’intéressent de plus en plus à ce sujet. Ils
veulent rester en bonne santé le plus longtemps possible, comme une sorte de jeunesse éternelle. Donc chaque jour
ou presque, il y a un nouveau conseil santé. Il faut éviter de manger cet aliment ou celui-là, rester à distance de
toute onde radio-électrique, ne pas réutiliser une bouteille en plastique pour boire, etc. En plus, les « experts » qui
donnent ces conseils ne sont pas toujours fiables, on ne peut pas toujours leur faire confiance. Il y aussi des
célébrités qui disent ce qu’elles font pour « rester en forme » et les gens appliquent leurs conseils comme une
recette magique.

[00:09:28] Maintenant, les nouvelles technologies aussi nous donnent des conseils sur notre santé. Avec les
smartphones, on peut par exemple compter le nombre de pas que l’on fait chaque jour en marchant. On entend
parfois qu’il faut faire 10 000 pas par jour pour être assez actif. Mais les recommandations peuvent changer d’une
application à l’autre : 8000 pas, 12 000 pas, 20 000 pas ! Ou alors 20 minutes de marche par jour, des fois 30 minutes
! C’est difficile de s’y retrouver, on ne sait plus vraiment qui croire.

[00:10:12] Il existe aussi d’autres applications smartphone pour analyser de façon « scientifique » comment nous
mangeons et pour corriger notre régime. On écrit dans l’application tout ce qu’on mange, et elle calcule s’il nous
manque certains aliments, si nous avons besoin de plus de vitamines ou de protéines par exemple. Mais ça ne
concerne pas seulement la nourriture. Vous pouvez trouver des applications pour améliorer votre sommeil (c’est-à-
dire votre façon de dormir), comment faire du sport, etc. Il y a même des entreprises qui sont en train de créer des
applications pour faire des diagnostics médicaux. L’application vous pose des questions pour connaître vos
symptômes, et ensuite elle vous dit quelle maladie ou quel problème vous avez.

[00:11:15] Encore une fois, les recommandations peuvent être très différentes selon l’application qu’on utilise. Il faut
faire attention puisqu’on ne sait pas toujours qui est derrière cette application, qui sont les « experts » qui ont
travaillé dessus.

[00:11:34] Mais on peut imaginer que, dans quelques années, nos smartphones pourront contrôler tout ce qui
concerne notre santé et nous donner des conseils en permanence pour rester en forme.

[00:11:53] Cependant, à force d’entendre ou de lire toutes ces interdictions et ces recommandations, on peut finir
par se sentir oppressé. Tout ce que nous faisons est contrôlé. Il existe un modèle pour être en bonne santé, et tout le
monde devrait le suivre. Sinon, on est considéré comme un individu déviant, quelqu’un qui ne respecte pas les règles
sociales. C’est un peu comme si on vivait dans une dictature, la dictature du bien-être !

[00:12:31] Et là aussi, ça peut être contre-productif ! Quand on vit dans une dictature, on pense en permanence à
toutes les choses interdites. Souvent, ces interdictions concernent des choses qu’on aime faire (comme manger des
gâteaux ou boire de l’alcool). Au final, toutes ces interdictions créent de la frustration. Or, le stress et la frustration
sont nocifs (« nocif », ça signifie « mauvais pour la santé »). Donc cette dictature du bien-être obtient les effets
inverses de ce qu’elle souhaite.

[00:13:14] À votre avis, est-ce qu’on ne pourrait pas plutôt imaginer une autre façon de rester en bonne santé ? Une
façon plus positive de voir les choses ? C’est ce qu’on va voir, dans la 2ème partie de ce podcast.

[00:13:42] On peut imaginer qu’avec le progrès technologique, avec toutes ces nouvelles applications, nous allons
tous vivre jusqu’à 120 ans. Comme les connaissances scientifiques progressent, nous allons adapter nos
comportements pour être en meilleure santé. Si nous sommes rationnels, nous n’allons pas faire de choses qui sont
mauvaises pour la santé. Et si on décide de faire quand même ces choses-là, comme fumer ou boire de l’alcool, alors
ça signifie que nous ne sommes pas assez forts psychologiquement, ou que nous sommes victimes du milieu où nous
vivons (si tout le monde dans notre famille fume par exemple).

[00:14:32] En réalité, nous ne sommes pas – du moins pas entièrement – des êtres rationnels. Nous faisons souvent
des choses en sachant qu’elles ne sont pas bonnes pour nous. On peut continuer de fumer même quand on connaît
le risque de cancer, parce que fumer nous donne du plaisir. On peut boire de l’alcool parce que ça nous permet de
passer un bon moment entre amis, même si on se sentira mal le jour d’après. D’ailleurs, est-ce que vous savez
comment s’appelle l’état dans lequel on est le lendemain d’une soirée alcoolisée ? Vous savez, quand on a mal à la
tête et qu’on n’a pas du tout d’énergie ? Ça s’appelle « la gueule de bois ». Si vous faites la fête avec des amis
francophones et que vous buvez trop d’alcool, le jour d’après vous pouvez leur dire : « j’ai la gueule de bois ».
[00:15:35] Bref, pardon pour la digression. Ce que j’essaye de vous montrer, c’est qu’on veut croire que l’Homme est
rationnel, mais que chaque jour nous avons la preuve du contraire.

[00:15:50] Le problème avec tous ces conseils et ces recommandations, c’est qu’il s’agit d’une vision moralisatrice.
Les experts nous disent comment nous devons vivre notre vie en fonction des résultats de leurs études mais aussi de
leurs valeurs personnelles. Ils décident de ce qui est bon ou mauvais pour la population et essayent d’influencer nos
comportements quotidiens.

[00:16:21] Heureusement, il existe d’autres manières d’éduquer les personnes à la santé. Des manières qui ne sont
pas moralisatrices et qui respectent la liberté de choix des individus.

[00:16:37] Le but de cette approche, c’est de rendre les individus autonomes, de les responsabiliser. Encore une fois,
on peut comparer ça à la façon d’éduquer les enfants. Si on dit tout le temps aux enfants ce qu’ils doivent faire et ne
pas faire sans leur expliquer pourquoi, ils ne peuvent pas comprendre. Et ils ne peuvent pas non plus devenir
adultes, car ils ne savent pas comment prendre leurs propres décisions. Ils savent seulement obéir (ou non) à des
règles que les adultes ont fixées pour eux.

[00:17:21] Vous pouvez me répondre que ces conseils pour être en bonne santé ne sont pas des règles. Peut-être
pas encore, mais elles le deviennent petit à petit. Je vais prendre l’exemple de la cigarette pour vous montrer. Après
la seconde guerre mondiale, la consommation de cigarettes a explosé en France. Autrement dit, les Français ont
commencé à beaucoup fumer. Au début, ça concernait surtout les hommes mais progressivement les femmes s’y
sont mises aussi. Mais à partir des années 70, le gouvernement français a adopté plusieurs lois pour limiter les
publicités et interdire de fumer dans certains lieux (comme les hôpitaux). Ensuite, on a interdit de fumer dans les
transports (les trains, les avions) et un peu plus tard, en 2008, dans les lieux publics comme les cafés et les
restaurants (sauf dans les espaces réservés qu’on appelle des fumoirs). En parallèle, les taxes sur les paquets de
cigarettes ont beaucoup augmenté pour décourager les fumeurs. En ce moment, le gouvernement envisage de
passer le prix du paquet à 10€, soit deux fois plus cher qu’il y a 10 ans.

[00:18:58] Personnellement, ça ne me dérange pas, ça ne me pose aucun problème. Comme les fumeurs ont
statistiquement plus de chance d’avoir un cancer, je trouve ça normal qu’ils payent plus car ils profiteront des
services des hôpitaux qui sont financés par l’argent public. En plus, je ne fume pas donc c’est plus agréable quand il
n’y a pas d’odeur de cigarette autour de moi.

[00:19:27] Mais d’un autre côté, vous voyez que ce qui était au départ un conseil (« il ne faut pas fumer car c’est
mauvais pour la santé ») devient de facto une règle car c’est de plus en plus difficile de fumer. Et j’ai lu récemment
une étude qui montre que la consommation de cigarettes est très inégalitaire, parce que maintenant ce sont surtout
les personnes de milieux défavorisés (pauvres) qui fument. Ça veut dire que la prévention ne marche pas dans ces
milieux, peut-être parce que les personnes ne sont pas bien informées.

[00:20:12] Fumer peut même devenir une source de honte, comme l’obésité. Avant, fumer c’était cool. Maintenant,
certaines personnes considèrent que si vous fumez, c’est parce que vous n’avez pas de volonté, parce que vous êtes
faible. La cigarette devient une sorte de marqueur social.
[00:20:36] On peut se demander si ces politiques sont vraiment efficaces. Les ventes de cigarettes en France ont
diminué de 20% en 10 ans, donc on peut penser que ça marche. Mais peut-être qu’il y aurait d’autres façons encore
meilleures de lutter contre le tabagisme.

[00:20:58] Par exemple, l’année dernière, le ministère de la Santé en France lancé une campagne assez innovante
pour convaincre les gens d’arrêter de fumer. Je vous propose d’écouter un extrait de cette campagne pour voir quel
était leur message.

[00:21:23] « Moi, c’est Stéphane. Ça fait 30 ans que je fume. En novembre, c’est le mois sans tabac. Alors, j’ai décidé
de tenter le coup. Si comme moi, vous faites partie des 8 millions de personnes en France qui veulent arrêter de
fumer, rejoignez mois sans tabac. Un mois sans fumer, c’est 5 fois plus de chance d’arrêter. Rejoignez le mouvement
mois sans tabac sur tabacinfoservice.fr.»

[00:21:42] Vous voyez, ce qui est intéressant avec cette campagne, c’est l’idée de challenge, de défi collectif. Au lieu
d’arrêter de fumer tout seul, tout le monde arrête en même temps le 1er novembre. Si tout le monde arrête en
même temps, on peut se soutenir, s’entraider (ça veut dire s’aider mutuellement). Grâce à cette campagne, on ne se
sent plus seul dans son combat, on a l’impression de faire partie d’une équipe, c’est quelque chose de positif. Et la
publicité nous informe que si on réussit à ne pas fumer pendant 1 mois, on a 5 fois plus de chance d’arrêter
définitivement, c’est motivant, non ?

[00:22:34] Cette campagne ne fait pas culpabiliser les fumeurs, elle ne les fait pas se sentir coupables. Elle les
encourage plutôt à prendre un engagement collectif, je trouve ça super comme idée ! Il y avait d’autres spots qui
montraient des enfants qui encourageaient leurs parents à arrêter de fumer, qui les soutenaient dans leur combat.
Ça aussi, c’est un message positif et motivant !

[00:23:05] Je pense que pour inciter les gens à prendre de bonnes habitudes, il faut privilégier l’idée de plaisir et pas
la culpabilité. Trop souvent, on a l’impression de devoir se priver de tout si on veut être en bonne santé. « Se priver
», ça veut dire « s’abstenir », ne pas faire quelque chose qu’on a envie de faire. Se priver de bonbons par exemple,
ne pas manger de bonbons même si on en a très envie !

[00:23:39] Quand on voit les choses de cette manière, comme des privations et des interdictions, ça n’est pas très
motivant. En plus, elles peuvent devenir des obsessions car on y pense toute la journée. On attend juste le moment
où on pourra faire cette chose dont on a tellement envie.

[00:24:02] À mon avis, il faudrait plutôt se concentrer sur les aspects positifs de ces bonnes habitudes. Par exemple,
se fixer des objectifs, mesurer ses progrès, et se récompenser quand on les atteint, quand on réussit. Penser à toutes
les bonnes choses que cette nouvelle habitude va nous apporter, et pas à ce qu’on sacrifie.

[00:24:30] Le débat sur la santé doit aussi devenir public. Il faut impliquer les gens pour qu’ils participent, pour qu’ils
partagent leurs connaissances sur le sujet et qu’ils posent leurs questions. Les experts n’ont pas le monopole sur
cette question, notamment parce qu’ils se sont beaucoup trompés dans le passé.
[00:24:56] Il n’existe pas non plus de recette magique qui marcherait pour tout le monde. Nous sommes tous
différents, nous vivons dans des environnements différents. Alors il faut tenir compte de ces paramètres, avoir une
approche locale. Certains problèmes, certaines maladies, sont plus présents dans une région que dans une autre,
donc les recommandations ne peuvent pas être les mêmes pour tout le monde.

[00:25:35] Et puis, peut-être que le plaisir permet d’être en bonne santé. Il y a beaucoup d’exemples de personnes
qui n’avaient pas un style de vie très sain, mais qui ont pourtant vécu très longtemps. Vous savez peut-être que la
personne qui a vécu le plus longtemps était une Française qui s’appelait Jeanne Calment. Jeanne Calment est morte
en 1997 à l’âge de 122 ans. 122 ans ! Vous vous rendez compte ? Eh bien cette dame a fumé presque toute sa vie, et
elle mangeait aussi beaucoup de chocolat ! Bien sûr, je ne suis pas en train de vous dire qu’il faut fumer et manger
du chocolat pour vivre longtemps. Au contraire, de nombreuses études ont montré que la cigarette augmente le
risque de cancer. Mais je veux simplement souligner qu’on ne sait pas encore tout sur le corps humain.

[00:26:39] Il faut donc rester ouvert d’esprit et travailler ensemble pour qu’on puisse vivre en meilleure santé et plus
longtemps.

[00:26:53] Nous arrivons à la fin de ce podcast. Merci à vous de m’avoir écouté jusqu’au bout. Ça me fait très plaisir
de voir qu’il y a toujours plus d’auditeurs, de personnes qui apprennent le français, et je suis très content si mon
podcast vous aide. Si vous voulez m’aider, vous pouvez laisser un commentaire sur iTunes ou sur l’application de
podcast que vous utilisez. Ça me fera encore plus plaisir !

[00:27:26] La semaine prochaine, ça sera le 20ème épisode, et je vous ai préparé une petite surprise. Alors soyez au
rendez-vous !

[00:27:36] À bientôt !

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