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Numéro étudiant:

22010965
BORBON TORRES Ruth Nathalia
B21DB11EA-20-12

QUESTION 1

Illustration 1
Matrix ( Les Wachowski, 1999 )

Ce plan montre un gros plan à très gros plan avec un


profondeur de champ faible. En l’occurrence nous pouvons
remarquer sur ce plan que le réalisateur a souhaité focaliser
l’attention sur le visage du personnage pour en montrer un
autre à travers les lunettes de soleil de ce dernier. Grâce à
cette technique cinématographique on peut donc réduire la
profondeur de champ et se focaliser sur un élément au
premier plan.
La lumière est faible, absence de chaleur dans les couleurs,
au contraire ,nous voyons l’utilisation de nombreuses ombres
et de couleurs froides, cela nous conduit dans une
atmosphère plutôt sombre et mystérieuse. Les reflets des
deux pilules rouges et bleues, jouent encore plus avec ce
mystère et cette inquiétude.
Cependant nous arrivons à voir le personnage sur les lunettes
de soleil qui lui paraît plus clair. Finalement ce personnage
est aussi important que celui au très gros plan. de toute façon,
c’est à lui de choisir l’une des pilules.
- Angle de prise de vue: Plan frontale, la caméra est à
hauteur du regard du personnage. La caméra va être
positionné horizontalement par apport au sol. Le spectateur
est donc un observateur neutre et la scène va se dérouler de
rapport égal à égal entre le spectateur et le personnage
- Format d’image: 2.35, l’image paraît large, nous pouvons
distinguer tout les détails.

Illustration 2
E.T (Steven Spielberg,1982)

Dans cette image on peut voir un plan d’ensemble qui nous


permet voir le corps entier du personnage, sa position nous
montre qu’il n’est pas détendu et que au contraire, quelque
chose se passe hors du chambre. Le hors-champ joue avec
ce sentiment de menace, nous ne savons pas ce que l’enfant
regarde, mais nous savons par son regard et sa position.
Il y a un faible niveau de lumière et des ombres
prédominantes. Un éclairage low key nous conduit dans une
atmosphère sombre et inquiétante. Le hors-champ joue
aussi avec ce sentiment de menace, nous ne savons pas ce
que l’enfant regarde, mais nous savons par son regard et sa
position qu’il y a quelque chose. L’affiche “enter” sur la porte
peut être représentée comme une invitation de l’enfant à la
personne (ou extraterrestre) qu’il regarde à son univers, nous
ne voyons pas l’enfant effrayé, mais plutôt curieux.
Le format d’image: 2.35, format large

Illustration 3
Gerry (Gus Van Sant,2002)

Le plan général sur cette image nous introduit à une vue


panoramique du paysage (désert californien). L’utilisation de
lumière naturelle avec une qualité douce mais faible de
contrastes nous montre une gradation de gris. Ce jeu de
lumière crée en moi personnellement un sentiment
d’incertitude et peu de nostalgie. Si nous nous concentrons
maintenant sur les personnages, nous voyons qu’il y a une
distance entre eux qui peut nous montrer un peu de
turbulence entre eux.
Sur un format large (Panavision) 2.35/2.39.

Illustration 4
All about Eve (Joseph L.Mankiewicz,1950)

Ce plan en noir en blanc nous montre en plan poitrine


l’image d’une femme, avec une prise de vue frontale. Il y a
un usage de lumière artificielle douce, avec un peu
d’ombres et des contrastes faibles.
Le détail de ses vêtements très ornés et l’expression de son
visage paisible, un peu souriant, donne une grande
expressivité.
Puis, on peut remarquer une profondeur de champ faible,
car nous pouvons voir les réflexes arrière flous et nous
focaliser sur son visage et son expression.
Le format d’image est 1,37(standard sonore) qui était le
format standard hollywoodien entre 1930 à 1950-55.

QUESTION 2

1. Sur le plan de Dany dialoguant devant la glace, il s’agit plutôt


d’un zoom avant. Car ça qui distingue un zoom d’un travelling
c’est que dans le zoom , le changement de focale génère un
changement de profondeur de champ. On voit clairement le
mur qui devient flou. Avec le travelling, la caméra bouge et ne
génère pas un changement de profondeur de champ.
2. Ce plan me fait penser au reflet dans les lunettes de la
première illustration et dans les miroirs de la quatrième
illustration.

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