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Cabanes Pierre. Les recherches archéologiques en Albanie durant les trente dernières années. In: Dialogues d'histoire
ancienne, vol. 4, 1978. pp. 319-345;
doi : https://doi.org/10.3406/dha.1978.2953
https://www.persee.fr/doc/dha_0755-7256_1978_num_4_1_2953
f- CARTE
DE L'ALBANIE
PREHISTORIQUE
ET PROTOHISTORIQUE
Site a rchèologiqu e — ■
Tumulus — ^Êk.
DIALOGUES D'HISTOIRE ANCIENNE 321
1. CIVILISATION DE CAKRAN
C'est au Néolithique moyen que se développe la civilisation de Cakran,
qui porte le nom du village proche de Fieri où les premières traces en ont été
observées ; s'y rattache aussi le site de Dunavec, à environ trois kilomètres
au Sud de Maliq (10). Les fouilles menées à Cakran en 1969 et 1970 ont
permis la récolte d'un matériel archéologique assez varié : quelques outils de
travail en silex (couteaux, grattoirs, haches, houes) et en os (poinçons
notamment) ; la céramique comprend des productions aux parois épaisses, de
mauvaise qualité, aux parois extérieures généralement noires ou rouges, mais aussi
d'autres objets ont des parois minces et un petit nombre de tessons révèle
l'existence d'une céramique fine aux faces très polies et aux couleurs claires
(jaune ou ocre). Les formes sont peu nombreuses : coupes de forme bico-
nique, coupes hémisphériques, bols tronconiques, assiettes profondes, vases à
deux anses. Selon les décors, on peut distinguer : la céramique à impression
(le motif le plus courant est celui à grattage d'ongle qui forme des fossettes
plus ou moins profondes, ou au peigne qui forme des stries parallèles ; la
céramique à la barbotine ; la céramique à incision dont le motif de base est le
triangle hachuré ; la céramique à ornements en relief : petits orillons coniques,
cylindriques, en boutons sphériques, en noyau de prune ; la céramique à
gaufrage (lignes parallèles de petits points, remplis de couleur blanche) ; les
onze tessons de céramique à décor peint, trouvés à Cakran, semblent provenir
d'une civilisation différente. On doit classer à part certains objets de culte :
petits vases à quatre pieds (rythons) qui existent sur tout le pourtour
occidental de la péninsule balkanique ; figurines de terre cuite, représentant une
femme en position assise, les pieds croisés. Le site de Dunavec est
particulièrement riche en ce domaine, comme les visiteurs de l'exposition du Petit-Palais
ont pu s'en rendre compte (11).
F. Prendi résume ainsi le trait caractéristique de la civilisation de
322 P. CABANES
2. CIVILISATION DE MALIQ
Au Néolithique récent apparaît en Albanie actuelle une nouvelle
civilisation, celle qui porte le nom des sites les plus importants : Maliq, dans
le bassin de Korça, et Kamnik à environ cinquante kilomètres au Sud de
Maliq, dans le cours supérieur de la Lëngarice, affluent de l'Aoos. Cette
nouvelle civilisation est sans lien avec celle de Cakran-Dunavec, ce qui peut militer
en faveur du caractère migratoire de la civilisation de Maliq-Kamnik, dans le
bassin de Korça, au moins tant que ne sont pas trouvées de phases
intermédiaires entre Dunavec et Maliq I .
Le site de Maliq (14), dans le bassin de Korça, a été découvert après
l'assèchement des marais pour l'assainissement de la région et sa mise en
culture, et fouillé à partir de 1961. Cette agglomération très étendue offre,
par l'étude stratigraphique, une série complète des phases de civilisation du
Néolithique récent à la fin de l'âge du bronze :
Maliq I = Néolithique récent
= Bronze ancien
'ь
Maliq III с = Bronze moyen
Maliq III d = Bronze récent
Maliq I — Parmi les restes d'une habitation rectangulaire divisée en deux
pièces, aux murs de roseaux enduits de terre glaise, avec plancher en terre
battue reposant sur une plateforme de solives, ont été trouvés peu d'outils
de pierre et d'os mais une poterie variée : poterie peinte avec enduits rouge et
noir, mais aussi décor marron et rouge et motifs oranges sur fond blanc et
gris. La décoration est linéaire (lignes droites, brisées ou courbes) avec
quelques figures géométriques (triangles et losanges) ; les formes les plus connues
sont des coupes, des vases bombés à col conique, des tasses à une anse, des
bols d'aspects divers. Les archéologues albanais soulignent les affinités de
Maliq I avec la civilisation du néolithique de Thessalie, notamment de
DIALOGUES D'HISTOIRE ANCIENNE 3 23
Maliq II a — Les premières constructions ont été élevées sur pilotis de chêne,
en raison des risques d'inondation ; après un incendie général, les nouvelles
habitations sont édifiées sur le même emplacement, mais non plus sur pilotis ;
elles présentent les mêmes caractères qu'à l'époque néolithique : planimétrie
rectangulaire, murs en roseaux enduits de torchis. Les outils sont plus
nombreux et les premières haches de cuivre apparaissent ; la poterie abondante
présente des formes de l'âge précédent mais aussi des types nouveaux : F.
Prendi retient notamment des couvercles en forme de champignon ou de
panier conique parfaitement identique à ceux de Krivodol en Bulgarie. A
côté de la céramique peinte (ornements en gris ou noir de goudron avec
motifs linéaires géométriques, spirales, ou en pointillés, quelquefois des
motifs cruciformes et végétatifs) s'impose le décor incisé soit avant soit après
la cuisson. D'autres objets de terre cuite sont intéressants : tels les pesons
plats, carrés, rectangulaires, en croissant, comptant de deux à quatre trous,
très abondants et destinés sans doute à des filets de pêche ou à des métiers ;
pesons plus massifs en forme de selle du type de Salkuta en Roumanie
occidentale, cylindres à essieu perforé comme à Dikili-Tasch en Thrace grecque ;
des objets religieux : amulettes, tables en miniature ou autels, figures
anthropomorphes et zoomorphes,p/2û//os.
Le maintien de formes et de motifs décoratifs utilisés dans la céramique
néolithique (Maliq I) durant cette phase de Maliq II prouve que l'ancienne
civilisation n'a pas disparu, mais de nouvelles formes de vases et l'introduction
d'objets de cuivre laissent penser à l'arrivée de nouveaux venus dans le bassin
de Korça. Cette civilisation de Maliq II a a des traits communs avec la
civilisation dite de Larissa en Thessalie, mais aussi avec celles de Macédoine orientale
(Drama, Dikili Tash), centrale et occidentale, et avec des phases de
civilisation balkano-danubienne (groupes de Vinca, de Goulmenitsa roumano-
bulgare, de Salkuta en Roumanie occidentale, de Krivodol en Bulgarie, de
Butmir, Kakanj en Bosnie), et plus loin en Asie Mineure (Troie I et II) . Cette
phase de la civilisation de Maliq a dû débuter vers 2600, mais sa durée a été
plus longue que celle des civilisations similaires de Grèce et de Macédoine
qui ont été rapidement remplacées par la civilisation du bronze ancien.
Maliq III b - Tandis que disparaissent ces liens avec le Nord, la céramique se
rapproche de celle des civilisations de l'Épire, de la Macédoine, de la Thessalie
et des autres régions égéennes, dans cette deuxième phase du bronze ancien.
Les anses de formes variées, souvent plus grandes qu'à Maliq III a, sont très
courantes ; la céramique barbotine est absente et de nouvelles formes et de
nouveaux décors se mettent en place.
Maliq III с — Cette phase du bronze moyen se situe entre 1 700 et 1 500 avant
notre ère ; la céramique témoigne de contacts étroits avec l'Est et le Sud-Est,
notamment avec la Macédoine. Sont caractéristiques de cette période les bols
munis de deux anses élevées sur les bords, les aiguières à anses verticales
élevées et bec court, les bols à deux anses horizontales élevées. Parmi les
objets métalliques, il faut noter la présence de deux petite couteaux de bronze
au tranchant arqué et une petite faucille au tranchant assez étroit ; il s'agit là
d'importations venant du monde égéen ; on peut rapprocher les couteaux de
ceux qu'on a trouvés à Mycènes et la faucille d'un exemplaire identique
trouvé à Troie VI (helladique moyen) (18).
Maliq III d — Vers 1500 avant J.-C. commence cette dernière étape de la
civilisation du bronze à Maliq ; elle est marquée par une belle céramique dont
les motifs décoratifs sont géométriques, parfois en damiers, du plus heureux
effet. F. Prendi souligne que ce style de poterie se retrouve également en
Macédoine et en Thessalie, notamment dans le bassin entre le Vardar et
l'Haliacmon.
La vie s'arrête alors dans l'agglomération de Maliq, sans qu'il soit
possible de connaître les motifs de ce départ des habitants du bronze récent ;
F. Prendi a trouvé quelques fragments de vases peints, identiques à ceux de
Maliq III d dans le site fortifié de Symize, à environ 1 500 mètres de
l'agglomération de Maliq et y voit peut-être l'indication d'un établissement mieux
défendu sur les sommets des collines voisines.
A l'Est de Maliq, toujours dans la région de Korça, près du lac de la
Petite-Prespe, le site de Tren a été l'objet de fouilles à partir de 1966 (19).
L'intérêt du site a été surtout de montrer qu'il a été habité de façon continue
DIALOGUES D'HISTOIRE ANCIENNE 3 25
est assez semblable à celle du bassin de Korça : vases à deux anses surhaussées,
vases à quatre anses en-dessous du rebord ; le décor peint ou incisé utilise
fréquemment le triangle comme motif ; il faut y ajouter quatre vases importés :
trois ont une forme mycénienne connue de l'Helladique récent IIIc, le
quatrième est de style protogéométrique grec. L'auteur tire de ces importations
la conclusion que les tombes contenant ces vases mycéniens ne peuvent être
postérieures au XIIe siècle avant notre ère ; le poignard de bronze est à placer
entre 1250 et 1150, alors que les fibules en 8 ne peuvent être postérieures au
VIIIe siècle, ce qui laisse penser que le tumulus a pu être utilisé pendant près
de quatre siècles. Quant à la céramique locale, l'auteur la rapproche de celle
trouvée à Maliq et à Tren et la situe au bronze récent.
Les archéologues albanais rattachent ensuite à la première période du
fer, après le début du premier millénaire, bon nombre de nécropoles tumu-
laires : vallée moyenne du Mati, Vajze de Vlora, Vodhine, Kakavi et Bodrisht
de Gjirokastra, Krijegjate de Fieri, Kè'nete de Kukës, Kuç sur le plateau de
Korça, tandis que quelques autres sont datées de la deuxième période du fer,
quelques tombes enfin des premiers siècles de notre ère.
De la première période de fer daterait donc la majeure partie des tumuli
trouvés en Albanie. Les sépultures sont habituellement à inhumation ; malgré
le mauvais état des squelettes, il semble qu'on observe le corps déposé à plat
sur le dos, mais on retrouve aussi la position sur le côté, quelquefois les
genoux plies (à Vajze) ; il existe quelques rares cas de crémation : deux cas à
Vodhine, un à Vajze. De 1952 à 1960, trente cinq tumuli ont été fouillés
dans la vallée moyenne du Mati, le plus septentrional de ce groupe étant
fouillé à Mjéda en 1956. Ils ont une forme régulière, la hauteur variant de
0,70 mètres à 3 mètres, le diamètre de 12 à 39 mètres. Au moins 25 d'entre
eux remontent à la haute époque du fer (N.G.L. Hammond voulant les
remonter à l'âge du bronze) ; le mobilier est abondant : nombreuses armes et
quelques outils : haches bipennes, lances de fer qui ressemblent à celles du
bronze, un coutelas à lame arquée, à tranchant d'un seul côté, épées en
bronze (toutes de type mycénien) semblables à celles de Pazhok, deux
cuirasses en bronze richement ornées, nombreuses fibules arquées et à crochet
carré de type Glasinac ; parmi la céramique, nombreux vases à deux anses
surélevées et vases à embouchure oblique ; le décor est fréquemment composé
de motifs géométriques par incision (27) . Le cercle de pierre est de règle dans
ces tumuli du Mati, comme dans ceux de Vajze, de la vallée du Drino et de
Kukës.
Les tumuli de la vallée du Drino {Vodhine, Kakavi et Bodrisht) au
nombre de quatre, ne diffèrent pas, comme forme extérieure ni comme
dimensions, de ceux des autres régions d'Albanie ; les sépultures, à la différence
de celles du Mati, sont entourées et recouvertes, dans leur totalité, de grands
panneaux en pierre ; les vases de terre cuite sont semblables à ceux de Pazhok
et de la vallée moyenne du Mati et les auteurs albanais en concluent qu'ils
attestent que les constructeurs de ces tumuli sont du même ethnos (non-grec)
que les habitants de Pazhok et du Mati (28) .
Les quatre tumuli de Vajze, à trente kilomètres au Sud-est de Vlora,
se rattachent, pour la forme des sépultures aux tumuli de la vallée du Drino
et les objets qui y ont été trouvés sont analogues à ceux de Pazhok, Mati et
vallée du Drino. Un vase à anse surélevée renforcée au centre par une bande
horizontale, orné de trois orillons sur la panse, ressemble à des vases trouvés
en Italie du Sud, ce qui confirme les liens étroits entre les deux rives de
l'Adriatique méridionale et peut permettre de placer au début de l'âge du fer,
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Apollonia
2. CARTE
DE L'ALBANIE
A L'EPOQUE CLASSIQUE
ET HELLENISTIQUE
Principaux Sites
archéologiques - □
DIALOGUES D'HISTOIRE ANCIENNE 333
En nous limitant à ces deux grandes périodes révélées par les recherches
archéologiques en Albanie, Préhistoire et Protohistoire d'une part, Antiquité
classique et hellénistique d'autre part, nous avons bien conscience de ne pas
tout dire de cet immense travail entrepris avec courage depuis trente ans ; le
haut Moyen-Age a été aussi étudié attentivement, comme le prouvent de
nombreux articles dignes d'intérêt (86) et pourrait faire l'objet d'un examen
au même titre que les périodes antérieures que j'ai essayées de présenter dans
ces quelques pages.
Pour s'en tenir à ce qui a fait l'objet de cet article, il est certain que les
résultats obtenus par la recherche archéologique soulèvent des questions
multiples au fur et à mesure qu'ils enrichissent notre connaissance sur la vie de
ces régions. C'est sans doute même le propre de ces recherches de susciter de
nouvelles interrogations. Leur solution ne paraît possible à long terme que
dans une ouverture sur les résultats obtenus dans une vaste zone périphérique
qui englobe le monde grec continental au même titre que les pays balkaniques
du Nord et de l'Est : on le sent bien pour tout ce qui touche à la préhistoire ;
les origines des civilisations qui se succèdent depuis celle de Cakran-Dunavec
en passant par les différentes phases de celle de Maliq sont inévitablement
liées à tout l'environnement de la péninsule balkanique ;les nécropoles tumu-
laires, si intéressantes et dont l'Albanie constitue maintenant un maillon
essentiel entre celles de Yougoslavie et Marathon, doivent aussi être replacées
dans ce vaste ensemble de témoignages sur ce mode de sépulture qui
caractérise une société durable dans le temps, surtout en Albanie ;leur étude permet
de reposer les problèmes capitaux dans l'histoire européenne des grandes
migrations qui ont perturbé le monde de l'Hellade dans le courant du IIe
millénaire avant notre ère, ceux de leur orientation dans l'espace, des
communications dans la péninsule balkanique, de la différenciation des langues
(grecque et illyrienne au moins).
Dans l'Antiquité classique et hellénistique, les recherches
archéologiques menées en Albanie depuis trente ans enrichissent considérablement
notre information sur des régions souvent peu évoquées par les sources
littéraires ; les travaux sur la numismatique, comme ceux d'Hasan Ceka (87),
comme sur l'épigraphie, révèlent le développement économique de cette
région, son évolution sociale ; l'étude archéologique des villes et des
forteresses montre une progressive urbanisation qui, surtout en Chaonie, autour
d'Antigoneia et de Phoinicé, paraît s'orienter vers l'organisation de cités
comme en Grèce, évolution qu'interrompt brutalement la conquête romaine.
Naturellement, des zones d'ombre demeurent : il paraît, en particulier, très
difficile de fixer une chronologie trop précise des fortifications et il convient
d'être prudent en ce domaine ; il est non moins difficile de déterminer
l'ethnie des constructeurs. Il paraît, en réalité, plus utile de reconnaître
l'existence d'une communauté fort ancienne de civilisation entre tous les habitants
qui peuplent la partie méridionale de la péninsule balkanique, les tumuli le
confirment ; dans cette communauté, les populations vivant sur le territoire
de l'actuelle Albanie ont tenu un rôle non négligeable, tout en développant
quelques aspects propres du fait de la permanence de leur occupation de ce
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Pierre CABANES
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NOTES
(1) Cette revue n'est pas la seule publication régulière de l'Institut d'Histoire de
Tirana : elle a été précédée par le Buletin i Institutu të Studimeve (1947), Buletin
i Institutu të Shkencave (1948-1951), Buletini për Shkencat Shoqërore. (195 2-
1957 n° 2), Buletin i Universitetit Shetëror të Tiranës. Séria Shkencat Shoqërore
(BUSht) (1957-1963) ; depuis 1964, en langue albanaise, paraît aussi la revue
Studíme Historike.
(2) Ch. PICARD, Anciennes et nouvelles fouilles archéologiques en Albanie : Apol-
lonie dillyrie, RA, 1962, II, p. 209-217.
(3) R A, 1965,11, p. 153-207.
(4) N.GJL. HAMMOND, Epirus. The geography, the ancient remains,the history and
the topography of Epirus and adjacent areas, Oxford 1967.
(5) Notamment à propos de la localisation d'Antigonéia : N.G.L. HAMMOND, Anti-
gonea in Epirus, JRS, 61, 1971, p. 112-115.
(6) Cf. J. et L. ROBERT, Annuaire du Collège de France, 66, 1966, p. 405-406 ;leur
collection d'estampages des inscriptions de Yanalemma de la parodos occidentale
du théâtre de Bouthrôtos, généreusement mise à ma disposition, m'a permis
l'édition de ces textes (P. CABANES, Les inscriptions du théâtre de Bouthrôtos,
Actes du colloque 1972 sur l'esclavage, Paris 1974, p. 105-209 et XXX planches).
(7) P. CABANES, L'Êpire, de la mort de Pyrrhos à la conquête romaine (272-167),
Paris 1976 ; la Direction des Relations culturelles du Ministère des Affaires
étrangères m'a permis de séjourner en Albanie en 1971 et 1974, dans le cadre du
programme d'échanges culturels franco-albanais.
(8) Voir l'article de F. PRENDI, Traits du Néolithique récent en Albanie à la lumière
de nouvelles découvertes, StudAlb, 1972, I, p. 3-13, notamment p. 5 et n. 9.
(9) M. KORKUTI, Préhistoire : du Néolithique au premier âge du fer, dans le
catalogue de l'exposition du Petit Palais, L'Art albanais à travers les âges, Paris 1974.
(10) Dans un premier temps, M. KORKUTI datait les découvertes de Cakran de la
période énéolithique (StudAlb, 1970, 2, p. 43, n. 1) ; cette chronologie basse a
été ensuite abandonnée pour placer cette civilisation de Cakran-Dunavec avant
celle de Maliq, cf. F. PRENDI, Traits du Néolithique récent en Albanie à la
lumière de nouvelles découvertes, StudAlb, 1972, 1, p. 3-14 et M. KORKUTI-
Z. ANDREA, Fouilles 1969-1970 dans l'agglomération néolithique de Cakran
(Fieri), StudAlb, 1972, 1, p. 15-30.
(11) Cf. les numéros 1 à 8 du catalogue de l'exposition L'Art albanais à travers les
âges.
DIALOGUES D'HISTOIRE ANCIENNE 341
français.
(61) F. PRENDI - H. CEKA, La sculpture d'Apollonie, Studime historike, 1964, 2,
p. 25-85 ; K. ZHEKU, Sculptures nouvelles découvertes à Apollonie, Buletin
Arkeologjik, Tirana 1971.
(62) Catalogue de l'exposition du Petit Palais, L'Art albanais à travers les siècles, n°
281,282,283.
(63) D. BUDÍNA, Le théâtre antique d'Orik (Orikon), StudAlb, 1965, 1, p. 73-81.
(64) D. BUDÍNA - В. KORKUTI, La mosaïque découverte Rue Ier Mai à Sarande,
Buletin arkeologjik, 1969, p. 81-87.
(65) K. BOZHORI - D. BUDÍNA, De quelques inscriptions inédites du théâtre de
Butrint, Studime Historike, 1966, 2, p. 143-191 ; corrections de H. CEKA dans
Studime Historike, 1967, 3, p. 243-248 ; j'ai repris et complété cette publication
sous le titre Les inscriptions du théâtre de Bouthrôtos, Actes du colloque 1972
sur l'esclavage, Paris 1974, p. 105-209 et 30 pi. ; voir aussi P. CABANES , L'Épire
de la mort dePyrrhos à la conquête romaine, p. 399-444.
(66) D. BUDÍNA, La nécropole de Butrint, Buletin i Universitetit Shtetëror të Tiranës,
Séria shkencat shoqërore, 1959, 2, p. 246-256.
(67) D. BUDÍNA, L'aqueduc de Butrint, Studime Historike, 1967, p. 145-149.
(68) L'article essentiel est celui de D. BUDÍNA, Antigonée, Iliria, II, Tirana 1972, p.
269-378.
(69) Voir les photopaphies 3 et 40 de l'album Shqiperia arkeologjike.
(70) B. DAUTAJ, La cité illyrienne de Dimale, StudAlb, 1965, 1, p. 65-71, repris dans
Iliria, II, p. 149-165.
(71) S. ANAMALI, Amantie, Iliria, II, p. 67-148 fait la synthèse des résultats obtenus.
(72) N.G.L. HAMMOND, Epirus, p. 233 et 698.
(73) N. CEKA, La ville illyrienne de la Basse-Selce, Iliria, II, p. 167-215 ; de bonnes
photographies sont données dans l'album Monumente të Arkitekturës ne Shqipëri,
publié par l'Institut des Monuments culturels, Tirana 1973 (photographie 16 pour
la sépulture № 3, et photographie 17 pour la sépulture № 1) et dans l'album
Shqiperia Arkeologjike (photographie 46 pour la sépulture № 3, et
photographies de la planche 47 pour la boucle de ceinture et les boucles d'oreille à tête de
noir) ; voir aussi dans le catalogue de l'exposition du Petit Palais, L'Art albanais à
travers les siècles, les numéros 189-197.
(74) B. LEONARDOS, AE, 1925-26, p. 26, rfi 140, ligne 11 ; cette identification est
proposée par L. ROBERT, Notes d'épigraphie hellénistique, BCH, 1928, p. 434,
n. 6 et reprise par J. et L. ROBERT, Annuaires du Collège de France, 66, 1966,
p. 406 ; cf. P. CABANES, L'Epire ..., p. 384 et 505.
(75) Cf. D. BUDÍNA, Antigonée, Iliria, II, p. 345 et Résultats des fouilles dans les
agglomérations illyriennes de la Chaonie, 2e conférence des Études albanologiques,
II, p. 391-419 ;P. CABANES, L'Êpire ..., p. 510-515.
(76) Voir l'article de F. PRENDI - K. ZHEKU, La ville illyrienne de Lissus, son origine
et son système de fortifications, Iliria, II, p. 239-268.
(77) Cf. P. CABANES, L'Épire ..., p. 504-507.
(78) S. ISLAMI, La ville illyrienne à Zgërdhesh de Kruje, Iliria, II, p. 217-237.
(79) F. PRENDI - D. BUDÍNA, Fouilles 1960 dans la forteresse dirmaj (Gramsh),
Iliria, II, p. 25-66.
(80) S. ISLAMI - H. CEKA, Nouvelles données sur l'antiquité illyrienne en Albanie,
StudAlb, 1964, 1, p. 97-101 ; B. JUBANI, La céramique illyrienne de la cité de
Gajtan, Iliria, II, p. 409450 ; M. KORKUTI, La nécropole de Gajtan, Iliria, H,
p. 451466.
(81) S. ISLAMI - H. CEKA, Nouvelles données sur l'antiquité illyrienne en Albanie,
StudAlb, 1964, 1, p. 101.
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