Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Module de Management 1
Pr. Mohammed Rida ECH-CHARRAT CI1-2020/2021
5.
L’ACTUALISATION
5. L’ACTUALISATION
Valeur actuelle d’un capital
Le temps t est exprimé en années, généralement sous forme décimale, par référence
à une date d’origine, t = 0, faisant office de date actuelle liée au problème considéré.
Ainsi t symbolise à la fois une date et le temps écoulé entre cette date et la date
actuelle.
Soit Ct un capital considéré à un instant t > 0. Pour un taux d’intérêt annuel i, ce
capital représente la valeur acquise par un capital C0, affecté à l’instant d’origine, si
Ct = C0(1 + i)t . On dit que C0 est la valeur actuelle de Ct , qui est alors donnée par :
C0 = Ct (1 + i)−t
L’objectif de cette notion est de pouvoir évaluer maintenant (à la date actuelle)
différentes sommes d’argent (recettes ou dépenses) programmées dans le futur.
Dans ce cadre, i est appelé taux d’actualisation.
Exemple : Que vaut un capital actuellement sachant que sa valeur dans 5 ans est
100 000 et le taux d’actualisation est de 10% ?
FIGURE : Illustrations
Le tireur : c’est le créancier ”A” (et c’est lui qui rédige la traite).
Le tiré : qui doit payer l’effet à l’échéance. Ici c’est le débiteur ” B ”.
Domiciliation : banque, ou` le tiré a un compte, et laquelle payerait la traite à
échéance.
Valeur nominale : c’est le montant porté sur l’effet de commerce.
t
e = VN × n× n en jours
Avec : 360
e : escompte
VN : valeur nominale (la somme mentionnée dans l’effet de commerce)
n : la différence entre la présentation de l’effet et la date de l’échéance en
mois ou en jours
t : taux d’escompte en pourcentage
Pr. ECH-CHARRAT M.R. 2020/2021 13
6. LES ESCOMPTES
Fonctionnement de l’effet de commerce
Exemple
Le 22 août une personne se présente à son banquier pour qu’il lui escompte un
effet de commerce à échéance du 30 novembre et de nominal égal à 12 000 MAD.
Taux d’escompte : 9%
Nb. Un porteur d’effet de commerce peut présenter un effet tiré sur son client à
son créancier pour régler sa dette envers lui, ce mouvement d’effet s’appelle un
endossement des effets de commerce.
Cn −n
Cn= C × (1 + i) ⇒n C = ⇒ C = C n× (1 +i)
(1 +i)n
Soit une créance de nominal 100 000 MAD, à échéance 5 ans et négociée au taux
annuel i = 0, 07.
Calculons aux taux annuel de 6%, le montant à payer dans les deux situations
La capitalisation dans le cas des annuités se fait généralement avec les intérêts
composés
Cela signifie que : 𝑎1 sera placé pendant n périodes et qu’il constituera à la fin de
placement le capital : Ca1 = 𝑎1 (1 + 𝑖)𝑛
De même 𝑎2 constituera le capital : Ca2 = 𝑎2 (1 + 𝑖)𝑛−1
Et ainsi de suite : ….
Can = 𝑎𝑛 (1 + 𝑖)1
(𝟏+𝒊)𝒏 −𝟏
𝑨𝒏 =𝒂(𝟏 + 𝒊) ×
𝒊
Ap = Ip +Mp
Avec:
L’intérêt crée pendant la période p et remboursé en fin de cette
période, noté Ip
L’amortissement de la période p, noté Mp.
Dp = Ap+1(1+i)−1+Ap+2(1+i)−2+· · ·+An−1(1+i)−(n−1−p)+An(1+i)−(n−p).
Ici A1 = A2 = · · · = An−1 = An = a
On a donc :
D0 = a (1 + i)−1 + (1 + i)−2 + · · · + (1 + i)−(n−1) + (1 + i)−n
Quelles annuités doit-on payer pour rembourser cet emprunt lors d’un emprunt
pendant n périodes, au taux i par période à annuités constantes ?
On a vu que :
donc
Alors
On reconnaît la somme des n −p premiers termes d’une suite géométrique de
premier terme (1+i )−1 et de raison (1+i )−1, donc :