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Exemple 2 : Une somme de 1 000 000 FCFA CFA placée pendant 59 jours sur un compte d’épargne CNE au taux
d’intérêt de 5,5% par an rapporte à son propriétaire un intérêt de : (A calculer)
Remarque :
On peut calculer directement la valeur acquise par une opération financière : c'est-à-dire la somme du
montant initial plus l’intérêt correspondant à l’opération.
Cd = Co (1+id)
Dans cette formule, Cd est la valeur acquise par la somme Co placée à la date o, à un taux d’intérêt i pendant
une période d.
La notion de valeur acquise (capital initial+intérêts correspondants) s’applique aussi bien aux opérations de
court terme qu’à celles de moyen et long terme.
2. L’escompte commercial
a) Principe
L’entreprise « Oued&fils » doit au fournisseur « OKOM-SARL » une somme A payable dans trois mois. Le
document correspondant à cette créance est un « effet de commerce ». Supposons que « OKOM-SARL » soit
confronté à des difficultés de trésorerie. Elle peut obtenir un crédit de sa banque en échange de l’effet de
commerce. Dans ce cas, la banque va verser à « OKOM-SARL » le montant de la créance (la somme A)
diminué de l’escompte commercial ou Agios) qu’elle prélève en rémunération du crédit accordé à « OKOM-
SARL ». A l’échéance, c'est-à-dire dans trois mois, l’entreprise « Oued & fils » réglera directement sa dette à la
banque et non à « OKOM-SARL ».
NB : L’escompte est prélevé, c'est-à-dire qu’il est déduit du montant du crédit accordé par la banque à son
client.
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Exemple :
Une banque pratique un taux d’escompte de 9%. Un client apporte à la banque un effet de commerce à
escompter de 15 000 000 FCFA à échéance dans 90 jours.
Travail à faire :
Déterminer le montant de l’escompte, de l’avance et le taux effectif global de cette opération.
NB : Le TEG peut être calculé pour les opérations financières à court terme que pour les opérations financières
à moyen et long terme.
II. Les décisions financières à moyen et long terme
Les opérations financières à moyen et long terme, c'est-à-dire à plus d’un an répondent aux principes des intérêts
composés ou principes de capitalisation des intérêts.
1. La capitalisation
a) Principes de capitalisation
Supposons que vous devez effectuer une opération financière portant sur plusieurs périodes. Cette opération
répond aux principes de capitalisation si les intérêts produits à l’issue d’une période quelconque sont incorporés au
capital de début de la période suivante et sont à leur tour producteur d’intérêt. La période unitaire à l’issue de
laquelle, la capitalisation est effectuée est convenue par contrat. Cette période par convention est égale à un an s’il
n y a pas de précision.
Ainsi, le titulaire d’un livret d’épargne reçoit au premier janvier de chaque année les intérêts relatifs au montant de
son épargne de l’année précédente (intérêts calculés selon le principe des intérêts simples), ces intérêts étant
capitalisés à cette date (cela signifie qu’ils deviennent porteurs d’intérêts à leur tour).
Périodes Capital de début Intérêts de la Valeur acquise à la fin de la période, après capitalisation
de période période des intérêts de la période précédente
1 C0 C0x i C0+ C0xi = C0 (1+i)
2 C0 (1+i) C0 (1+i)x i C0 (1+i) + C0 (1+i) = C0 (1+i)2
… … … …
N C0 (1+i)n-1 C0 (1+i)n-1 xi C0 (1+i)n-1 xi + C0 (1+i)n-1x i = C0 (1+i)n
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Les annuités
On appelle annuité ou suite d’annuités des sommes payables à intervalles de temps constants (opérations
répétitives). Une suite d’annuités est caractérisée par cinq éléments. Ce sont :
la date du premier paiement,
la période (durée constante qui sépare deux versements consécutifs),
l’origine (une période avant le versement de la première annuité),
le nombre n de versement,
le montant a de chaque versement.
Ces caractéristiques correspondent aux annuités constantes de fin de période. C'est-à-dire une suite d’annuités
dont le montant est toujours le même quel que soit le rang de l’annuité et pour lesquelles le premier paiement est
effectué une période après l’origine.
b) Calcul de la valeur acquise (constitution d’un capital)
Il s’agit de calculer la valeur acquise par une suite d’annuités constantes (capitalisation d’une suite d’annuités de
fin de période).
Soit a le montant d’une annuité, n le nombre de périodes (la période est égale à un an d’où l’introduction du
principe des intérêts composés). Ainsi, la première annuité placée à la fin de la première période, rapportera des
intérêts pendant n-1 périodes et aura une valeur acquise de a(1+i) n-1 et ainsi de suite (Cf. tableau ci-dessous).
Rang de l’annuité et Durée de capitalisation (nombre de Valeurs acquises par chaque annuité
date de paiement périodes)
1 n-1 a(1+i) n-1
2 n-2 a(1+i) n-2
… … …
N 0 a(1+i) n-n = a
Vn est la somme des valeurs acquises par l’ensemble des annuités. On remarque V n est une suite géométrique de
premier terme a, de raison (1+i) constituée de n termes
Soit Vn, la valeur acquise par l’ensemble des annuités.
Vn = a _1-_(1+i)n -1 =
1-(1 + i)
Vn = a __(1+i)n -1
i
(Cf. Table financière 2. Elle donne la valeur acquise d’une suite d’annuités de 1F pour différentes valeurs de n et
de i.)
Application :
Un épargnant ouvre un compte d’épargne sur lequel il verse 10 000 F par an pendant 10 ans. Son épargne est
rémunérée à 6%. Calculer la valeur acquise par l’épargnant au terme de son contrat.
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Le service d’un emprunt ou d’une dette
Le service d’une dette ou d’un emprunt désigne l’échéancier des intérêts à payer sur le capital emprunté et
des remboursements successifs de la dette (l’amortissement)
Les annuités : ce sont les paiements périodiques constants notés a1, a2, … an.
L’amortissement : ce sont les remboursements partiels successifs du capital emprunté. On les note A 1, A2,
… An . Au cas où les annuités sont constantes, les amortissements sont progressifs.
On appelle V0 le capital emprunté, V1, V2, … Vn le capital restant dû après le paiement de la première, seconde,
troisième,.., n ième annuité, i est le taux d’intérêt en vigueur et n la durée de l’emprunt ou encore le nombre de
paiements effectués (en fin de période).
On peut décomposer les annuités entre intérêts et amortissements de la façon suivante (cf. tableau ci-dessous) :
2. L’actualisation
L’actualisation est l’inverse de la capitalisation.
Actualiser une valeur future (c'est-à-dire qui apparaît dans le futur) consiste à le ramener à sa valeur actuelle. Cela
permet d’établir une relation entre la valeur future Cn et la valeur actuelle Co.
Cn = Co(1+i)n
Co = Cn /[(1+i)n]
Valeur actuelle d’une suite d’annuités constantes :
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Supposons maintenant non plus une seule valeur qui apparaît ponctuellement dans l’avenir mais une série
d’annuités constantes se présentant suivant une périodicité régulière. Elles peuvent correspondre soit à la
constitution d’une épargne par versements périodiques réguliers, soit à l’amortissement progressif d’un emprunt.
La valeur actuelle de la somme d’une série d’annuités constantes est :
Vo = a * [1-(1+i)-n]/i (Cf. Table financière 5).
Exemple : Soit un taux d’actualisation i = 6% et une valeur C5 = 10 000 F disponible dans cinq (05) ans.
Déterminer la valeur actuelle (C0) de cette somme.
3. Problématique de l’investissement
De toutes les décisions à long terme prises par l’entreprise, l’investissement est certainement la plus importante.
L’entreprise doit non seulement investir pour assurer le renouvellement de son matériel de production, c'est-à-dire
essayer d’obtenir des gains de productivité, mais elle doit assurer le développement de son activité en augmentant
sa capacité de production ou, en fabriquant des produits nouveaux.
La décision d’investissement est une décision de nature stratégique, et à ce titre, elle engage L’avenir de
l’entreprise. Une mauvaise orientation peut condamner la survie de la société. Il y a à cela deux raisons
essentielles :
- L’investissement est un choix irréversible : il est difficile de céder des biens, souvent spécifiques, en cas de
surcapacité de production ;
- L’investissement nécessite des fonds substantiels : si les flux monétaires sont inférieurs aux flux anticipés,
des problèmes de trésorerie apparaîtront car il faut de toutes façon supporter les charges fixes.
C’est pourquoi, des outils d’aide à la décision basés sur l’application de techniques quantitatives sont proposés afin
de permettre une meilleure évaluation de la décision d’investissement.
a) Définition de l’investissement
- La définition comptable de l’investissement
Comptablement, l’investissement est une acquisition de l’entreprise qui est inscrite à son actif. Il comprend les
biens durables figurant au registre des immobilisations :
- Les immobilisations incorporelles (fonds commercial, brevets…),
- Les immobilisations corporelles (construction, matériel technique et outillage …)
- Les immobilisations financières (titres de participations, prêts…)
A cette définition restrictive, il faut ajouter d’autres formes d’investissements qui ne sont pas inscrits dans le haut
du bilan :
- Les biens affectés à la production qui sont loués en crédit bail mobilier ou immobilier,
- Certains investissements immatériels comme la formation du personnel, la recherche par exemple qui vont
augmenter le potentiel futur de l’entreprise,
- Le besoin de financement de l’exploitation qui, au plan financier constitue un besoin permanent.
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Pour une entreprise, investir c’est mettre en œuvre aujourd’hui des moyens financiers pour, au travers des
activités de production et de vente, générer des ressources financières sur plusieurs périodes ultérieurs.
L’idée est que le placement de liquidités dans un projet dans un premier temps procurera à l’investissement un
retour de liquidités dans un deuxième temps. Ceci sous entend que les gains futurs seront plus importants que les
capitaux investis dans le projet.
Aussi, l’investissement engage l’entreprise sur le moyen et long terme. Si les profits espérés ne sont pas réalisés,
l’entreprise qui a engagé des disponibilités importantes dans un projet risque de connaître de graves difficultés
financières : d’une part, les capitaux investis ne seront pas rémunérés au niveau souhaité mais en plus,
l’insuffisance de recettes peut amener l’entreprise à l’état de cessation de paiement (échéances d’emprunts,…)
C’est pourquoi, les résultats obtenus doivent être relativisés, ce modèle n’étant qu’un outil d’aide à la décision
parmi d’autres.
c) La question du financement
En matière financière, la théorie établit qu’il y a séparation des décisions d’investissement et des décisions de
financement :
dans un premier temps, il y aura choix d’investissement parmi plusieurs projets possibles,
indépendamment des problèmes de financement,
dans un deuxième temps, une fois le projet retenu, il y aura recherche du financement optimal, en
combinant des fonds propres et endettement financier.
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Ainsi, on sélectionne les investissements sans intégrer le coût d’un éventuel endettement dans les calculs
financiers. Implicitement, cela revient à faire l’hypothèse d’un financement intégral par capitaux propres. D’autre
part, on ne tient pas compte des charges financières pour déterminer les gains futurs générés par les projets
d’investissement choisis. Les flux financiers espérés seront donc calculés hors frais financiers.
Ce principe relève d’une approche externe de l’entreprise selon laquelle le gestionnaire doit disposer d’un stock de
ressources de financement (ressources propres + dettes financières) adapté et dont il va chercher à minimiser le
coût sans qu’il soit posé a priori que telle ressource est affectée à tel emploi. Avec les ressources disponibles, il
doit gérer un portefeuille d’investissement en fonction des opportunités et de la rentabilité.
Par contre, si certains investissements bénéficient de financements à taux bonifiés, ce principe d’unicité du
financement n’a plus cours.
4. Les données d’un projet d’investissement
a) Le capital investi
C’est la dépense que doit supporter l’entreprise pour réaliser le projet. Le capital investi comprend le coût d’achat
du matériel et l’augmentation du besoin de financement de l’exploitation qui découle de la réalisation du projet.
En ce qui concerne l’augmentation du besoin de financement de l’exploitation, tout projet d’investissement accroît
généralement d’activité de l’entreprise, ce qui a pour conséquence d’augmenter le BFR d’exploitation. Or, ce
besoin nouveau appelle un financement nouveau. Ainsi, le capital investi doit prendre en compte le supplément
initial du BFRE lié au projet et les augmentations successives qui vont s’échelonner sur la durée de vie du projet.
D’autre part, selon le cas, le versement d’une caution ou le paiement de l’option dans un contrat de crédit bail font
également partie des flux d’investissements.
Tous ces flux doivent être pris en compte lors du décaissement effectif car l’investissement n’est pas
obligatoirement fixé sur une seule période.
L’analyse d’un investissement conduit à étudier les flux de trésorerie strictement liés à cet investissement, en
ignorant l’activité d’ensemble de l’entreprise. C’est pourquoi, on parle d’analyse marginale des flux monétaires.
En principe, les cash – flows sont générés de manière continue, mais pour simplifier les calculs de rentabilité, on
admet qu’ils sont obtenus à la fin de chaque exercice.
Dans la mesure où l’on admet qu’il y a identité entre recettes et chiffres d’affaires d’une part, et entre dépenses et
charges décaissables, d’autre part, on en déduit que :
Les charges fixes, hors amortissement, sont évaluées à 44 000 F et sont supposées rester à ce niveau pendant les
5 années. L’impôt sur les bénéfices est de 33,33%.
Solution
i. La valeur résiduelle
Dans le cas général, et bien qu’un investissement ait une durée de vie économique supérieure à sa durée de vie
comptable (durée d’amortissement), on retient cette dernière pour l’évaluation du projet. Par contre, à la fin de
cette période, le projet est supposé disparaître et la valeur résiduelle de l’immobilisation être nulle (valeur nette
comptable).
Mais dans certaines situations, il est possible d’attribuer une valeur marchande résiduelle non nulle à ce bien.
Cette valeur résiduelle en fin d’exploitation est une recette additionnelle qui doit être prise en compte la dernière
année du projet.
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Deux cas doivent alors être distingués pour déterminer la rentrée nette de trésorerie selon que l’on a ou pas
l’intention de vendre l’immobilisation sur le marché des biens d’occasion.
si on revend le bien : le produit de cession encaissé donne lieu à la détermination d’une plus – value de
cession, laquelle est soumise à l’impôt de droit commun (sociétés soumises à l’IS) ;
si on conserve le bien : tout se passe alors comme si l’on prévoyait de céder l’immobilisation à un autre
projet succédant au premier projet. Cette cession interne n’a pas d’incidence fiscale.
Exemple
Un investissement de 500 000 F (amortissements constant) est cédé au terme du projet (5ans) pour 60 000 F.
Déterminer la plus- value réalisée.
Le principe général
Comme nous l’avons déjà vu, évaluer un projet d’investissement conduit à comparer le capital investi à l’ensemble
des cash-flows liés au projet.
Mais, cette comparaison implique que cette évaluation se fasse à une même date en général, la date 0.
Dates 0 1 2 3
Actualisation
Si l’on veut comparer l’ensemble des cash-flows liés au profit et l’investissement lui-même, il est donc nécessaire
d’actualiser les flux générés à la date de l’investissement Io.
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Il existe quatre critères principaux d’évaluation : la valeur actuelle nette, l’indice de profitabilité, le délai de
récupération du capital, et le taux de rentabilité interne.
VAN = -I 0+
ou
Dans certains cas scolaires et livres de gestion de projets, la relation du VAN ci-dessus est simplifiée car nous
supposons qu'un seul investissement... est fait en début de projet. Ainsi, nous avons:
Lorsque les flux attendus sur la période considérée sont constants, on utilise les coefficients des tables financières
4 et 5.
Le taux d’actualisation
Le taux d’actualisation a utiliser est le taux de rentabilité minimum exigé par l’entreprise. Théoriquement, ce taux
représente le coût des capitaux utilisés par l’entreprise (Cf. III).
Les critères de sélection des projets.
Pour qu’un projet d’investissement soit acceptable, sa VAN doit être strictement positive. Ce projet est d’autant
plus intéressant que sa VAN est élevée. Entre plusieurs projets, on choisit celui qui possède la plu forte VAN.
Exemple :
I = 100 000 F
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CF1 = 30 000, CF2 = 40 000, CF3 = 50 000 et CF4 = 20 000
Coût du capital = 10%
Déterminer la VAN. Le projet est –il rentable ?
Remarque
La VAN mesure l’avantage absolu susceptible d’être retiré d’un projet d’investissement. Elle dépend donc de
l’importance du capital investi dans le projet. Ainsi, elle ne permet pas de comparer des projets avec des montants
de capitaux investis très différents.
Exemple :
Et le projet B’ suivant :
I = 300 000
CF1 = 120 000 CF2 = 180 000 et CF3 = 90 000
Déterminer la VAN des deux projets et dites lequel est le plus rentable ?
Selon cet exemple, on choisira le projet B’ puisque la VAN est trois fois plus élevée. Or, les deux projets ont la
même rentabilité puisque les sommes des cash-flows sont identiques lorsqu’elles sont rapportées à
l’investissement initial.
L’indice de profitabilité (IP)
Définition
Alors que la VAN mesure l’avantage absolu susceptible d’être retiré d’un projet d’investissement, l’IP mesure
l’avantage relatif, c'est-à-dire pour 1 F de capital investi.
Pour cela, on divise la somme des cash-flows actualisés par le montant de l’investissement, soit :
Ip = (∑ (Rn-Dn)/(1+i)-i)/I0
Dans l’exemple précédent déterminer l’indice de profitabilité des deux projets. Qu’en concluez- vous ? :
Les deux projets ont bien les mêmes indices et cet indice est supérieur à 1.
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Cet indicateur a pour simple et seul objectif de montrer quand, dans le temps, l'investissement sera
remboursé. En d'autres termes, il indique le nombre de périodes nécessaires pour que la somme des cash-
flows couvre l'investissement initial. C'est une information très simple à déterminer qui revient à chercher le
plus petit entier p tel que :
ou encore :
En d'autres c'est le moment d'un projet lorsque la somme des cash-flows équilibrent l'investissement initial.
Il y a une autre variante du DRCI qui est le DRCI actualisé. Le DRCI actualisé est :
(1
ou encore :
(136
Plus le délai de récupération est court, plus le projet est supposé être intéressant en raison :
du risque couru par l’entreprise (plus l’horizon est éloigné, moins les prévisions sont fiables et plus
l’environnement est incertain) ;
de la rentabilité (en général, plus le délai e récupération est court, plus le projet est rentable).
Exemple :
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Définition
Le TIR est le taux t pour lequel il y a équivalence entre le capital investi et les cash-flows générés par ce projet.
Soit :
TRI = i tel que VAN = 0
En d'autres termes, cela revient à se demander quel est le taux moyen géométrique du marché pour lequel la
V.A.N. du projet est nulle. Soit à satisfaire la relation :
Exemple :
On reprend le projet A :
1 = 100, CF1 = 30, CF2 = 40, CF3 = 50, CF4 = 20
Nous avons :
100 = 30 (1+t)-1 + 40 (1+t)-2 + 50 (1+t)-3 + 20 (1+t)-4
Critère de sélection
Tout projet dont le TIR est inférieur au taux de rentabilité minimum exigé par l’entreprise sera rejeté. Ce taux est
appelé « taux de rejet ». Entre plusieurs projets acceptables, le projet possédant le TIR le plus élevé sera retenu.
Remarque :
Si le TIR est égal au taux de rentabilité minimum, le projet est neutre à l’égard de la rentabilité globale e
l’entreprise. Par contre, si le TIR est inférieur, la réalisation du projet entraînera la chute de la rentabilité globale de
l’entreprise. Aussi, le TIR représente le coût maximum du capital susceptible de financer l’investissement.
La détermination du taux d’actualisation.
Un projet d’investissement ne pouvant être sélectionné que si sa rentabilité est supérieure au coût des ressources
nécessaires à son financement, le choix du taux qui va permettre l’actualisation des flux monétaires reste une
question primordiale.
Le coût du capital est cette notion de taux plancher, seuil minimum au-dessous duquel les projets seront rejetés.
Ce taux sert de taux d’actualisation.
C’est le coût de la structure de financement qui permet à l’entreprise de financer un portefeuille d’investissements.
Ces capitaux permanents correspondent aux capitaux propres auxquels on ajoute les dettes financières à moyen
et long terme.
Exemple :
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On considère qu’une entreprise possède un capital de 2 400 000F pour financer ses investissements et répartis
comme suit :
1 400 000 de capitaux propres, coût de 8%.
1 000 000 de dettes financières, coût de 6%
Le coût du capital sera la moyenne arithmétique pondérée des coûts des différentes sources de financement, soit :
t = [(0,08 x 1 400) + (0,06 x 1 000)] / 2 400 = 7,17%
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