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2ème édition
2 0 0 3
Commission “Placements”
F é v r i e r
Les cahiers
V - Annexes 27
1 - Affichage de la performance 29
2 - Conditions de réception, traitement et règlement des 30
souscriptions et rachats
3 - Rappels mathématiques sur le calcul de performance 31
et la mesure de risque
4 - Eléments de gestion du risque 41
5 - Classification et notation des OPCVM 44
6 - Pour un reporting intelligent 58
7 - OPCVM : cadre de référence de l’information périodique 63
destinée aux trésoriers d’entreprise et aux investisseurs
institutionnels, établi par l’AFTE et l’AFG-ASFFI
I - Avant-propos
L’AFTE était partie d’un constat : un trésorier a besoin d’informations à la fois régulières
et homogènes provenant de l’ensemble de ses gestionnaires. Or, il devait les collecter
auprès de différents intervenants (de la COB : notice d’information ; de la société de
gestion : commentaires du gérant ; des instituts de mesure de performances et des
banques de données financières : évolution et comparaison des valeurs liquidatives). Ces
différentes informations étaient publiées de manière hétérogène rendant le suivi et la
comparaison entre les OPCVM difficiles, voire impossibles (performances sur différents
horizons historiques, différents modes de calcul de ratios tels que la volatilité).
Cette fiche doit être disponible dix jours après la fin de chaque mois et adressée à
l’investisseur, sur sa demande expresse, par courrier, par télécopie, par messagerie
électronique ou par tout autre moyen. Les informations publiées sur la fiche constituent
un minimum que la société de gestion a toute liberté de compléter si elle le juge utile.
Elle ne se substitue, bien entendu, ni à la notice d’information COB, ni au document
trimestriel ou au rapport annuel qui sont publiés après accord des commissaires aux
comptes.
Le modèle de FMGO contenu dans la première édition du cahier technique AFTE avait
été élaboré essentiellement pour les OPCVM de trésorerie, régulière ou dynamique.
Depuis, la commission « Placements » a enrichi ses premiers travaux pour intégrer les
évolutions récentes dans la gestion :
■ les OPCVM de trésorerie utilisent maintenant couramment des techniques ou des
classes d’actifs qui n’avaient pas été évoquées dans le premier cahier (actions,
gestion alternative, risque crédit, ...) ;
■ nombre d’entreprises recourent à la gestion longue, soit dans le cadre d’une
stratégie de placement à long terme, soit dans le cadre de modalités de gestion
spécifiques (contrats d’assurance, épargne salariale, etc.). Un traitement standardisé
des données financières des OPCVM de long terme s’impose autant que pour la
gestion court terme ;
■ la plupart des sociétés de gestion utilisent internet pour présenter sur leur site leur
stratégie de gestion et leurs gammes d’OPCVM et communiquent avec leurs clients
par messagerie électronique. Des établissements distributeurs ou des instituts
d’analyse n’hésitent pas à mettre à disposition des liens avec les sites des sociétés
de gestion.
Les professionnels ont bien compris l’intérêt d’une certaine normalisation des formats,
des informations et des données financières de gestion ou de risque tels que la FMGO le
propose. La Commission « Placements » de l’AFTE et la Commission « Techniques de
Gestion » de l’AFG-ASFFI se sont accordées fin juin 2002 sur un cadre de référence des
informations minimales à publier sur un document de reporting institutionnel.
Aussi, nous vous incitons à solliciter les sociétés de gestion avec lesquelles vous êtes en
relation pour leur demander de bien vouloir transmettre, sous ce standard, les
informations relatives aux OPCVM que vous suivez. Nous vous invitons donc à vous
approprier ce document et, s’il vous convient, nous comptons sur vous pour contribuer
à en faire une norme de place.
4 • Catégorie
Catégorie relevant de la classification officielle fixée par la COB. Une mention abrégée
suffit.
Y sont ajoutées, en abrégé, les classifications officieuses : EUR pour EuroPerformance, MI
pour Standard & Poor’s Fund Services (voir annexe 5)
➤ Durée de placement
Durée de placement minimum préconisée par le gestionnaire.
➤ Orientation de gestion
Orientation de gestion résumée en deux ou trois lignes maximum.
➤ Objectif de performance
Il complète l’orientation de gestion, si nécessaire, en fixant un objectif chiffré par
rapport à un indice de référence ou à un indicateur de risque de marché. Lorsque
l’indice de référence est composite, la périodicité de rebalancement de l’indice est
ici précisée. Pour les OPCVM de long terme, seront mentionnés ici le cas échéant
les objectifs de tracking error et/ou de volatilité.
➤ Notation minimale
Il s’agit de la notation minimale des titres en portefeuille qui peut éventuellement
être fixée dans la notice COB.
5 • Société de Gestion
Précise la dénomination du ou des promoteurs, de la société de gestion, du
gestionnaire financier par délégation s’il existe et le numéro d’agrément COB. Le
nom du gérant y figure, ainsi que le numéro de téléphone du service (service
commercial, relations investisseurs, « middle office », etc.) ayant établi la fiche ou
capable de répondre aux questions des investisseurs et de communiquer la valeur
liquidative. Adresse du site Internet.
➤ Dépositaire-conservateur
Le nom du conservateur principal figure obligatoirement s’il est différent du
dépositaire, ainsi que les notations court terme et long terme du dépositaire,
et le cas échéant du conservateur.
6 • Frais de Gestion
Taux réel moyen TTC prélevé au cours du dernier exercice clos, sauf modification
majeure pour l’exercice en cours.
➤ Conditions de souscription
Il est rappelé le montant minimum ou le nombre minimum de titres exigé
pour la première souscription ou pour les souscriptions ultérieures. Y figurent
de manière simple et compréhensible la date et les heures limites de réception
d’un ordre de souscription ou de rachat à la valeur liquidative figurant au 7,
ainsi que les modalités de règlement des souscriptions ou des rachats.
7 • Valeur liquidative
Cette date correspond à celle affichée par les banques de données (COB, SDIB,
FININFO, etc) en précisant le jour exact. Exemple : mardi 29 février 2000.
Si le calcul de la valeur liquidative inclut les coupons courus du week-end ou d’un
jour férié, la valeur liquidative doit être datée du samedi / dimanche ou du jour férié
concerné.
La fiche étant mensuelle, c’est la dernière VL du mois qui doit être en principe
mentionnée.
2 - Performances
Avertissement : l’évolution des conditions des marchés financiers rend
souvent peu significatives des performances relativement éloignées dans le
temps. La lisibilité des graphiques diminue également. Pour ces deux
raisons, il a été jugé nécessaire de limiter la présentation des performances,
notamment sous forme de graphique, à une période significative : trois ans
pour les OPCVM de trésorerie, cinq ans pour les OPCVM autres que de
trésorerie.
8 • Performances
Les performances et volatilités sont présentées en % avec 2 décimales (voire 3
décimales pour les OPCVM monétaires). Se reporter à l’annexe 3 sur les rappels
mathématiques pour les définitions des calculs de performance et de volatilité.
3 - Graphiques
Principe : Les graphiques sont présentés plutôt sous forme de courbes que sous
forme d’histogrammes car elles permettent de mieux visualiser la volatilité de
l’OPCVM et les écarts de performance par rapport à son indicateur de référence.
➤ Risque de taux
La répartition de l’actif par classe d’actifs ou par tranche de vie moyenne est
représentée sous forme d’un histogramme. Il est recommandé de reprendre
notamment les tranches des grands indices CNO, JP Morgan, Salomon Smith Barney,
Lehman Brothers : ]0-3mois], ]3-12 mois], ]1-3 ans], ]3-5ans], ]5-7ans], ]7-10ans], ]10-
15 ans], plus de 15 ans. Une telle présentation facilite les travaux de consolidation des
risques par les investisseurs. Le poids ressortant dans chaque tranche (bilan + hors-
bilan), dont la somme donne la sensibilité globale de l’actif, figure à côté de
l’histogramme (2).
Les classes ou poches d’actifs pour lesquelles la sensibilité n’est pas calculée par
convention figurent en encadré. Cela vise les obligations à taux variable ou les
actions. En revanche, cela exclut les TCN à moins de trois mois, dont la sensibilité
peut être calculée, même si elle est fondamentalement proche de 0.
Lorsque l’OPCVM fait intervenir des stratégies d’arbitrages, il est recommandé de
distinguer la sensibilité absolue (sommation des sensibilités positives et négatives de
l’ensemble des positions) de la sensibilité nette relative (résultante globale de chaque
stratégie individuelle d’arbitrage).
Notons que certaines sociétés de gestion raisonnent plus en terme de duration qu’en
terme de sensibilité. Dans ce cas, il est préférable de mentionner conjointement les
deux types de données.
➤ Risque devises
En cas d’intervention sur différentes devises, l’exposition globale par devise (bilan +
hors-bilan) est également précisée sous forme de tableau ou d’histogramme.
2 Les sociétés de gestion qui le souhaitent pourront doubler ce graphique par une représentation des contributions aux
risques (exprimées en %).
➤ Exposition « actions »
Lorsque l’OPCVM intègre régulièrement des actions dans sa stratégie, il faut au
minimum indiquer le taux d’exposition nette : exposition brute +/- hors-bilan, en
précisant entre parenthèses la part du hors-bilan.
Il faut mentionner, comme pour la sensibilité, l’exposition constatée à la fin du mois
précédent ainsi que les extremums d’exposition relevés depuis le début de la période
de référence, ainsi que le taux minimum d’exposition figurant sur la notice COB.
Le pourcentage investi en actions figure également dans l’histogramme « répartition
des actifs », dans l’encadré réservé aux actifs pour lesquels la sensibilité n’est pas
calculée.
➤ Extremums historiques
Sensibilités minimale (négative ou positive) et maximale de l’actif relevées depuis la
date de référence. Pour les OPCVM utilisant les arbitrages comme source de valeur
ajoutée, les extremums des sensibilités absolues (somme des sensibilités positives et
négatives) et relatives (sensibilité nette globale des différentes stratégies d’arbitrage)
complèteront utilement ces informations. Pour les actions et les obligations
convertibles, il faut ajouter les extremums du taux d’exposition et du delta.
Il importe que désormais les OPCVM de trésorerie qui utilisent le crédit comme source
de valeur ajoutée mesurent et affichent la sensibilité de l’OPCVM au risque crédit. Cet
affichage s’effectuera de la même manière que la sensibilité au risque de taux, en
publiant la fourchette de la sensibilité historiquement constatée et la sensibilité
constatée en fin de mois et à la fin du mois précédent.
➤ Délai de recouvrement
Nombre de jours nécessaires pour effacer la plus forte perte historique.
En précisant en dessous,
soit :
- Pourcentage de titres notés court terme uniquement (OPCVM exclus) ;
- Pourcentage de titres non notés court terme ou long terme ;
- Pourcentage d’OPCVM non consolidés dans le calcul de la notation ;
soit :
- Pourcentage de titres notés court terme uniquement (OPCVM inclus) ;
- Pourcentage de titres non notés court terme ou long terme ;
- Pourcentage d’OPCVM consolidés dans le calcul de la notation.
Cas particuliers des pensions livrées
Mise en pension (prêt) : la notation de la contrepartie doit être retenue et non pas celle du titre.
Prise en pension (emprunt) : la notation du papier prime sur celle de la contrepartie et
doit donc être retenue.
➤ Dividende
Dernier dividende distribué et date de détachement. Dividende à venir estimé et date du
prochain détachement. Dans le cas d’un OPCVM de capitalisation, indiquer la mention
« capitalisation ».
15 • Commentaires du Gérant
Espace permettant au gérant d’expliquer sa politique de gestion au cours de la période
sous revue, sans que les commentaires sur l’évolution des marchés prennent une place
prépondérante.
■ Présentation
Pour les OPCVM de moyen/long terme, contenir une FMGO à une seule page est
difficilement compatible avec le volume des informations ou avec une bonne lisibilité de
la fiche. Deux pages peuvent être un objectif réaliste à privilégier.
En revanche, il est impératif de respecter le plus scrupuleusement possible les règles de
calculs, le format de présentation des informations des données techniques ou de
gestion, de même nature que celles figurant sur une FMGO d’OPCVM de trésorerie. La
lecture, la compréhension et la comparabilité en seront facilitées.
Enfin, quelle que soit la forme de la présentation des informations (courbe, histogramme,
camembert, etc.), la fiche doit être conçue pour communiquer ou afficher le maximum
de données chiffrées. L’investisseur pourra ainsi reprendre avec précision ces données
chiffrées sur ses propres tableaux de bord, pour les consolider avec d’autres OPCVM ou
même avec d’autres titres qu’il détient en direct.
■ Performance
Un des meilleurs moyens de visualiser l’évolution des performances est de comparer sur
un même graphique l’évolution de la performance du fonds et celle de son éventuel
indicateur de référence. De même, lorsque l’OPCVM a un objectif de volatilité, il peut
être pertinent de montrer l’évolution de la volatilité de cet OPCVM et celle de son
indicateur de référence.
Rappelons que les graphiques d’évolution de la valeur liquidative ou d’écart de
performance par rapport à un indicateur de référence doivent se limiter en principe pour
les OPCVM de moyen/long terme à 5 ans (contre 3 ans seulement pour les OPCVM de
trésorerie), mais les résultats au titre d’années antérieures ou sur une période plus étendue
peuvent être présentés sous forme de données chiffrées.
En plus du maximum « draw down » et du délai de recouvrement, pourront être
mentionnés :
– le meilleur et le plus mauvais mois pour la performance de l’OPCVM et pour celle de
son indicateur de référence ;
– les fréquences de gain de l’OPCVM et de l’indicateur ;
– l’écart de suivi (en termes usuels le « tracking error » ex-post).
1 - Gestions actions
Il est communément admis que les sources possibles de valeur ajoutée de la gestion
« actions » sont :
– l’allocation géographique, qui peut aller au sein d’une gestion actions diversifiée, du
choix d’un ensemble cohérent de pays (les pays émergents) à une zone
5 Les Anglo-saxons considèrent le choix des marchés entre petites, moyennes et grandes valeurs comme un style
d’investissement au même titre que les styles « growth » ou « value ».
Exemple : pour un fonds orienté CAC 40, les moyennes valeurs seront celles incluses dans
le SBF 80 ou l’indice SBF Midcap, ou dans le SBF 250. Pour un fonds référencé sur le MSCI
Europe, les petites valeurs seront celles appartenant au MSCI Europe Small Caps. Ce type
de présentation a notre préférence.
2ème présentation : la seconde solution consiste à classer les valeurs en fonction d’une
valeur absolue invariable, étant observé que le résultat pourra varier par le simple effet de
la valorisation du marché et que cette valeur est éminemment variable selon la zone
géographique. Aux Etats-Unis, on considère comme « petite capitalisation » une
capitalisation boursière inférieure à 10 milliards de dollars, en France 500 millions
d’euros ! Il faut admettre que s’il fallait uniformiser la présentation, cinq grandes
catégories pourraient être distinguées :
- les très petites capitalisations : moins de 500 millions d’euros ;
- les petites capitalisations : de 500 millions à 2 milliards ;
- les moyennes capitalisations : de 2 à 8 milliards d’euros ;
- les grandes capitalisations : de 8 à 20 milliards d’euros ;
- les très grandes capitalisations : au-delà de 20 milliards d’euros.
Selon le type ou le style de gestion, d’autres groupes de données peuvent être publiés.
Exemples :
- nombre et poids respectifs des valeurs classées « croissance » et celles classées
« value » ou encore « neutre » ;
- nombre et poids respectifs des valeurs ayant une note positive, neutre ou non
notées pour un OPCVM dit « éthique », « socialement responsable » ou encore
« développement durable », lorsque le processus de gestion fait intervenir un
processus de sélection ou de notation ad hoc ;
- nombre et poids d’OPCVM spécialisés par zone géographique, par secteur, par
thème ou par style.
Rappelons que, dans tous les cas, le calcul de ces données doit toujours s’effectuer par
rapport à l’actif net, le total obtenu pouvant donc être inférieur à 100%.
■ Principales positions
Faire figurer les dix premières positions, avec entre parenthèses leur secteur
d’appartenance, voire le pays de cotation, paraît être l’optimum. Celles-ci doivent être
exprimées en pourcentage de l’actif net. En outre, comme il n’est ni évident de connaître
la pondération de tous les titres de tous les indices, ni de mesurer facilement l’intensité
d’un pari pris par un gérant sur une valeur, il est utile de faire figurer la pondération
correspondante de la valeur dans l’indice de référence, les deux colonnes étant totalisées,
à défaut de mentionner pour ces valeurs l’écart de pondération par rapport à l’indice. Ce
sont là encore des indicateurs essentiels d’intensité des choix de la gestion.
■ Principaux mouvements
Entrées ou renforcements, sorties ou allègements complètent utilement la fiche, si l’on
mentionne le turn-over sur la période sous revue.
■ Allocation sectorielle
On privilégiera les classifications normalisées telles que GICS (adoptée par Dow Jones, MSCI
et S&P) et aisément accessibles ou contrôlables (ex : Dow Jones pour les indices Stoxx).
A titre d’exemple, la classification GICS se décompose en 10 secteurs économiques (voir
ci-dessous), 23 secteurs de marché, 59 groupes d’industries et 123 sous-groupes.
■ Allocation géographique
On pourra objecter que la notion de « secteur » a de plus en plus tendance à prédominer
et que l’allocation géographique a de moins en moins d’intérêt. Néanmoins, la
publication d’un tableau approprié permet de confirmer ou d’infirmer ces affirmations et
leur traduction dans la gestion de l’OPCVM, ou de faire ressortir les impasses ou les
risques pays pris.
Dans la plupart des cas, l’exposition géographique est définie par le pays du siège social
de l’émetteur. Néanmoins, exceptionnellement, le pays de cotation du titre peut être
admissible, notamment lorsqu’une valeur fait partie d’un indice national. Les liquidités
seront quant, à elles, rattachées à la devise de comptabilité. Pour les OPCVM inclus en
portefeuille, il s’agira du principal pays représenté si la composition ne peut être
facilement éclatée.
2 - Produits de taux
Les sources de valeur ajoutée de la gestion « taux » sont :
- la courbe des taux, que les choix s’expriment au travers de la maturité, de la
duration ou de la sensibilité ;
- la signature appelée également le risque « crédit » ;
- la devise, que le risque soit couvert ou non couvert, géré ou non géré ;
- le secteur, notion relativement peu éloignée de celle de types de titres.
Nous avons déjà indiqué plus haut pourquoi la répartition par types de titres était utile (Cf. III,
paragraphe 4 - Données techniques et de gestion – Répartition des risques de marchés).
Cinq données de base, toujours calculées sur l’actif net, sont indispensables pour
permettre soit un tri, soit une consolidation d’OPCVM de long terme. Ces données seront
présentées comme pour les OPCVM de trésorerie, mais on les comparera à celles de
l’indicateur de référence :
- le rendement actuariel moyen ;
- la sensibilité globale ;
- la duration moyenne pondérée ;
- la maturité moyenne ;
- la notation moyenne.
En fonction du style ou de l’orientation de la gestion, de nombreuses variantes de tris
croisés peuvent se justifier. Dans le cadre d’une gestion investie en titres d’Etat de la zone
euro, l’histogramme classique donnant la répartition par maturité (exprimée en % de
l’actif ) et la contribution de chaque segment à la sensibilité globale sont de bons
indicateurs.
■ Données de gestion
Afin d’éviter toute ambiguïté, il est recommandé pour tous les OPCVM de moyen/long
terme, et en particulier pour les OPCVM diversifiés à dominante taux , de mentionner la
maturité, la duration et la sensibilité calculées :
1. sur le segment « obligations », y compris les obligations convertibles et les TCN
d’une durée supérieure à trois mois ;
2. sur l’ensemble des « produits de taux », comprenant outre les titres et valeurs inclus
dans le segment précédent, les OPCVM monétaires, TCN à moins de 3 mois,
pensions, et de manière générale toutes liquidités placées ;
3. sur la totalité de l’actif net, qui inclut les liquidités non placées et les
créditeurs/débiteurs divers.
A défaut de précision, les chiffres mentionnés doivent être considérés comme calculés sur
l’actif net et en intégrant le hors-bilan.
Lorsque l’OPCVM fait intervenir de manière significative des contrats sur futures ou des
produits dérivés, trois mentions particulièrement utiles peuvent être ajoutées : la
sensibilité optionnelle qui découle de l’intégration des options, les sensibilités à la
hausse et à la baisse des taux.
■ Répartition sectorielle
La gestion obligataire « sectorielle », d’inspiration anglo-saxonne, est peu développée en
France. Son aboutissement est la gestion dite globale (« Global bonds ») qui fait intervenir
toutes les sources de valeur ajoutée de la gestion « taux ».
Avec la libéralisation progressive des contraintes de gestion des institutions (et des esprits),
il est probable qu’elle se développera. D’ores et déjà, l’inclusion de convertibles, de FCC et
d’obligations privées constitue une approche que la publication des seuls encours par
notation ne suffit pas à expliciter. On complètera donc utilement par un tableau montrant
l’exposition de l’actif par secteur. Relevons que celle-ci peut apparaître comme une
combinaison entre une répartition par notation, une répartition par types d’émetteurs ou
d’émission et de secteur économique, la qualité de crédit se déduisant de l’émetteur lui-
même.
Voici par exemple les noms des secteurs (Industry group) tels que retenus par Morgan
Stanley Capital International pour son indice obligataire MSCI Euro-Credit :
Jumbo Pfandbriefe, Banks, Agencies, Telecommunication Services, Government Guaranteed,
State Guaranteed, Supranationals, Automobiles and Components, Utilities, Diversified
Financials, Capital Goods, Sovereigns (Foreign Currency), Food Beverage and Tobacco,
Insurance, Materials, Receivables, Technology Hardware and Equipment, Food and Drug
Retailing, Energy, Cedulas Hipotecarias, Media, Obligations Foncières, Hotels Restaurants and
Leisure, Municipalities/Cities, Household and Personal Products, Transportation, Consumer
Durables and Apparel, Commercial Services and Supplies, Retailing, Real Estate, Health Care
Equipment and Services, Mortgages.
Un classement digne de Prévert….
Les fournisseurs d’indices internationaux (Merrill Lynch, Lehman Brothers, Salomon
Smith Barney) ont établi une classification par secteur et par sous-secteur. De fait,
appliquée aux marchés les plus couramment utilisés, la classification sectorielle pourrait
être pour un OPCVM de « taux » :
- Etat
- Emprunts garantis par un Etat
- Emprunts émis ou garantis par un organisme international
- Emprunts émis ou garantis par une collectivité publique
- Emprunts fonciers ou hypothécaires
- Fonds communs de créances et assimilés
- Emprunts du secteur privé
- Emprunts du secteur bancaire
- Papiers structurés
- Titres du marché monétaire
- OPCVM.
Cette liste non exhaustive se doit d’être adaptée au style d’investissement.
■ Devises
Lorsque la gestion sort du cadre de la seule zone euro, l’exposition totale en euros sera
mentionnée en exergue, en particulier pour les institutionnels soumis à une contrainte
d’exposition en euros ou astreints à des règles de congruence.
On distinguera également l’exposition brute et nette, lorsque certaines positions sont
couvertes ou lorsque les risques de l’actif et les positions de change sont gérés
séparément.
3 - OPCVM d’OPCVM
■ Principes
Rappelons que l’OPCVM d’OPCVM est conçu pour diversifier les risques d’un marché,
d’une zone ou d’une allocation d’actifs, en investissant dans plusieurs OPCVM
sélectionnés. L’objectif final est une amélioration des chances de performance ou une
diminution des risques de sous-performance, ainsi qu’une volatilité plus faible, se
traduisant au final par un meilleur couple rentabilité-risque.
Les OPCVM inclus peuvent être gérés par la même société de gestion ou par plusieurs
sociétés de gestion, sélectionnées, soit pour leur compétence de spécialiste, soit pour leur
style de gestion (multi-styles). Par analogie, le fonds de gérants combine plusieurs
mandats de gestion directe.
Dans ces types d’OPCVM, l’un des principaux risques est celui de l’opacité. Consolider les
données de gestion et de risques devient plus délicat et difficile, s’effectuant au second
degré. On veillera donc à prendre toutes mesures pour faire en sorte que la FMGO soit
également publiée dans les délais convenables. Cela suppose que les gérants sélectionnés
acceptent eux-mêmes de communiquer des données normalisées et « consolidables »
aisément par le multi-gérant.
Précisons enfin que la COB a édicté un dispositif spécifique pour les frais de gestion des
OPCVM d’OPCVM.
4 - Gestion alternative
Rappelons que les placements alternatifs recouvrent des interprétations différentes selon
les interlocuteurs : l’immobilier, les pays émergents, le private equity, les obligations à haut
rendement, les hedge funds, les dérivés climatiques sont considérés comme des
placements alternatifs. L’origine vient du fait que les allocations stratégiques des grandes
institutions ont eu pendant longtemps pour indicateurs de référence des indices
d’emprunts d’Etat pour la partie obligataire et l’indice MSCI World ou l’un de ses
démembrements pour la partie actions. Or ces indices ne comprennent ni risque crédit,
ni immobilier, ni les pays émergents. Investir dans l’immobilier ou les pays émergents est
bien alors un placement alternatif à l’allocation stratégique.
Dans le cas particulier des fonds de gestion alternative, a fortiori des fonds de fonds de
gestion alternative, des degrés supplémentaires d’analyse des risques sont indispensables.
Parmi ces éléments doit figurer un tableau ou un histogramme montrant la répartition
de l’actif par type de stratégies, leur définition étant maintenant à peu près normalisée.
■ Liquidité
Il convient d’ajouter une information permettant d’apprécier le degré de liquidité des titres
et OPC inclus dans l’actif du « fonds de fonds ». On indiquera donc, exprimé en % de l’actif,
le poids des titres (OPCVM ou autres) valorisés quotidiennement, hebdomadairement,
mensuellement, voire trimestriellement et en outre, le poids des titres (OPCVM ou autres)
comportant un préavis supérieur à 1 semaine et ceux sans préavis.
Exemple :
OPC OPC OPC OPC avec préavis OPC sans préavis
à VL quotidienne à VL hebdomadaire à VL mensuelle supérieur > 1 semaine particulier
% % % % %
5 - Gestion diversifiée
Les OPCVM de gestion diversifiée font partie des catégories d’OPCVM dont la gestion est
difficile à synthétiser, parce qu’elle peut faire intervenir de multiples sources de « valeur
ajoutée » comme de risques.
Le tableau de bord ci-après donne un panorama suffisamment complet de l’ensemble des
classes d’actifs primaires et secondaires généralement utilisés en France dans la gestion
diversifiée pour pouvoir comparer plusieurs OPCVM diversifiés.
V - Annexes
1 - Affichage de la performance 29
Annexe 1
Affichage de la performance
L’introduction de l’euro, et le renforcement du contexte concurrentiel qui
l’accompagnera, peuvent inciter les opérateurs à présenter au grand public des
comparaisons en plus grand nombre d’historiques de performances d’OPCVM de
nationalités étrangères.
La sincérité ou la pertinence de telles présentations pourrait être biaisée et trompeuse
pour les épargnants, particulièrement si les données relatives à la période de «pré-
conversion» ne sont pas traitées avec la plus grande rigueur méthodologique.
D’une manière générale la Commission des Opérations de Bourse considère que les
performances qui n’étaient pas comparables avant le passage à l’euro ne peuvent pas
devenir comparables rétroactivement du simple fait du passage à l’euro. En outre, la
pertinence des comparaisons sera d’autant moins assurée qu’elles porteraient sur une
période longue.
La Commission des Opérations de Bourse recommande donc de ne présenter de
comparaison portant sur les OPCVM de diverses nationalités qu’accompagnée d’éléments
d’information pertinents relatifs aux pays d’origine, à la devise de comptabilité d’origine,
aux marchés de référence et, le cas échéant, aux classifications ou catégories applicables
avant et après le passage à l’euro.
Source : Recommandation COB 98-03 en vue du passage à l’euro des OPCVM (extraits).
Annexe 2
Conditions de réception, traitement et règlement des
souscriptions et rachats
■ Principaux cas rencontrés
Valeur liquidative
affichée par les banques J-1 J-1 J J
de données
(1) le client est réglé effectivement en valeur jour, même si l’inscription en compte s’effectue le
lendemain, une fois connue la valeur liquidative.
(2) le client est réglé immédiatement par virement en valeur jour à une autre banque que celle du
dépositaire ou du teneur de compte. La valeur liquidative n’étant pas connue, seul le versement
d’un acompte en valeur jour est possible, avec règlement de la soulte le lendemain.
Annexe 3
Rappels mathématiques sur le calcul de performance
et la mesure de risque
1 - Calcul de la performance
La performance mesure le gain ou la perte de valeur d’un placement sur une
certaine période.
Dans le cas, par exemple, d’une division par 2, une action ancienne est échangée contre
2 nouvelles. Le coefficient correcteur K est lui-même égal à 2.
■ Performance logarithmique
Les règles de calcul sur les ratios de performance sont de nature multiplicative (et non
pas additive). Pour s’en convaincre, il suffit de considérer deux périodes successives
définies par les dates 0, 1 et 2. Le ratio de performance sur l’ensemble des deux périodes
est égal au produit (et non la somme) des ratios de performance sur chacune des deux
périodes :
Les calculs statistiques, utilisant les sommes (et les différences) et non pas les produits (et
les rapports), s’appliquent aux logarithmes naturels des ratios de performance. Par
définition,
■ Performance relative
La performance relative sur une période donnée d’un investissement A par rapport à un
investissement B est le rapport de la valeur récupérée avec A à la valeur récupérée avec B
pour un même investissement initial dans chacun. De ce fait, le ratio de performance
relative A/B est le rapport du ratio de performance de A au ratio de performance de B.
■ Modes de représentation
Il existe plusieurs modes de représentation déduits du ratio de performance ou de la
performance logarithmique. Ils ont tous pour objet d’améliorer la lisibilité en réduisant
le nombre de décimales à afficher pour une même précision réelle.
• En indice base 100
C’est la valeur finale d’un investissement de 100. Elle est égale au ratio de performance
multiplié par 100.
• En pourcentage classique
C’est la variation de valeur d’un investissement de 100.
• Annualisation et normalisation
Une performance, qu’elle soit absolue ou relative, ayant été mesurée sur une certaine
durée d0,T (exprimée en nombre de jours) entre les dates 0 et T, l’annualisation comme
la normalisation sont les calculs qui consistent à répondre à la question : quelle aurait
été la performance sur une durée différente D, en supposant une performance
quotidienne identique à celle constatée en moyenne par jour sur la durée d0,T qui a été
observée ?
L’objectif est de rendre homogène, en terme de durée, des performances qui ont pu être
constatées sur des nombres de jours légèrement différents. Cette normalisation est
fondamentale pour les OPCVM monétaires ou de trésorerie régulière qui progressent à
un taux pratiquement constant. C’est la raison pour laquelle toutes les performances
qui entrent dans les calculs statistiques sont normalisées sur un mois ou une semaine
standard, pour éliminer les distorsions liées aux différences de durées des mois, et même
des semaines dans le cas de jours fériés exceptionnels.
La formule de calcul fait intervenir :
- le ratio de performance constaté R0,T ;
- la durée d0,T sur laquelle le constat a été réalisé ;
- la durée D sur laquelle on souhaite annualiser ou normaliser.
Ratio de performance annualisé ou normalisé sur la durée
avec • D = 365 annualisation actuarielle 365 jours ;
•D=7 normalisation de performances hebdomadaires ;
• D = 30,4167 normalisation de performances mensuelles.
La durée de 30,4167 jours correspond à un mois moyen dans l’année (365 jours / 12
mois), et permet de conserver la cohérence avec l’annualisation actuarielle 365 jours.
La formule de l’annualisation linéaire 360 jours, utilisée uniquement pour les OPCVM de
trésorerie, est différente et constitue la seule exception à la règle de calcul multiplicative
sur les ratios de performance. Elle convertit la performance constatée et exprimée
en % classique en la multipliant par 360/d0,T pour réaliser un prorata temporis. Le résultat
est également exprimé en % classique.
■ Rendement moyen
A première vue, puisque le ratio de performance sur la période totale est égal au produit
des ratios de performances élémentaires qui le composent, on pourrait penser que le ratio
de performance moyen serait la moyenne géométrique des ratios de performances
élémentaires ou encore la racine Tème du ratio de performance sur la période totale, T
étant le nombre de périodes élémentaires comprises dans la période totale qui débute en
date 0 et se termine en date T. Ce serait correct si les performances élémentaires n’avaient
pas été normalisées sur la durée hebdomadaire ou mensuelle standard.
■ Fréquence de gain
La mesure consiste à compter les rendements élémentaires (en % classique) qui sont
positifs ou nuls (gain), à diviser le résultat par le nombre total de rendements
élémentaires et à le multiplier par 100 pour convertir en pourcentage.
Cette mesure ne tient compte que de l’une des caractéristiques de chacun des rendements
élémentaires, être positif (ou nul) ou être négatif, sans se préoccuper du niveau atteint.
Ainsi deux rendements, l’un légèrement positif et l’autre fortement positif, seront pris en
compte de manière identique.
Son plus grand mérite consiste à refléter la principale préoccupation des clients : ne pas
perdre d’argent ou faire au moins aussi bien que la référence. Elle est, en outre, très facile
à communiquer puisqu’exprimée en termes de chances de gain, sans recourir à des
concepts statistiques sophistiqués.
Pourquoi les carrés des écarts ? Parce que la somme des écarts est nulle par
définition de la moyenne, les écarts positifs compensant les écarts négatifs. Cette somme
ne peut donc servir à mesurer la dispersion. En revanche, les carrés des écarts sont tous
positifs et leur moyenne constitue une mesure adéquate de la dispersion. La variance a
cependant un défaut : si tous les chiffres sont multipliés par 10, elle est multipliée par 100
en raison de l’élévation au carré. L’écart-type a été défini pour remédier à ce problème. Il
est égal à la racine carrée de la variance.
Au lieu de diviser la somme des carrés des écarts par N, on la divise par N-1. Pourquoi ?
En simplifiant à peine, lorsqu’on dispose de N munitions (degrés de liberté, en termes
techniques) correspondant à la taille de l’échantillon pour estimer les caractéristiques
inconnues de la population, la première munition sert à estimer la moyenne et il ne reste
que N-1 munitions pour estimer l’écart-type.
■ Volatilité
La mesure de volatilité est issue de cette approche statistique. Elle est définie comme
l’écart-type estimé et annualisé des performances élémentaires (mensuelles ou
hebdomadaires). Comme la formule d’écart-type fait intervenir des sommes et des
différences, il s’agira de performances logarithmiques. Elles seront en outre normalisées
afin que les hasards du calendrier ne créent pas une volatilité artificielle, notamment
pour les OPCVM monétaires ou de trésorerie régulière. Le résultat final sera ensuite
transformé en pourcentage en multipliant par 100.
❶ ❷ ❸
Avec ❶ Transformation en %
❷ Annualisation
❸ Estimation de l’écart-type des performances mensuelles ou hebdomadaires
Pour ❷, ce facteur est égal à
12 dans le cas de performances mensuelles ou proche de
52 dans le cas de performances hebdomadaires. La performance logarithmique annuelle
étant la somme de 12 performances logarithmiques mensuelles ou de 52 performances
logarithmiques hebdomadaires, il est fait application de la règle de l’écart-type d’une
somme, en supposant que les performances élémentaires successives sont bien
indépendantes les unes des autres (choisies au hasard et non regroupées par niveau).
La volatilité, en étant fondée sur une mesure d’écart-type, est avant tout une mesure de
concentration autour de la moyenne en encore de variabilité (l’inverse de la régularité).
Elle est nécessairement positive ou nulle. Elle est nulle si la performance constatée a été
obtenue par des progressions quotidiennes identiques entre elles, quelle que soit cette
performance constatée, faible voire négative ou, au contraire, élevée. La volatilité est
d’autant plus forte que les performances élémentaires successives sont différentes.
Volatilité n’est pas synonyme de risque. Si le risque est la possible survenance d’un
événement défavorable et que cet événement défavorable est une perte, un
investissement peut très bien avoir connu une volatilité élevée sans qu’aucune de ses
performances élémentaires n’ait été négative. La fréquence de gain, présentée
précédemment, était, pour sa part, une vraie mesure de risque.
En revanche, plus elle est élevée, plus la signification de la performance constatée sur la
période totale est réduite. En effet, sur des périodes plus courtes, plus la volatilité est
élevée, plus les performances sur ces périodes d’investissements ont des chances d’être
différentes (plus élevées ou plus faibles) de celle obtenue par un prorata temporis calculé
sur la performance de période totale constatée. Ce sujet sera à nouveau abordé avec les
performances sur les périodes d’investissement.
En définitive :
■ Ratio d’information
Le ratio d’information est au ratio de Sharpe ce que l’écart de suivi est à la volatilité : quel
supplément de performance par rapport à la référence a été obtenu pour chaque % d’écart
de suivi consenti ?
Il divise donc la performance relative annualisée en % logarithmique par l’écart de suivi.
Si A est l’investissement et B la référence :
Il constitue la mesure synthétique du succès d’une gestion active autour d’une référence
avec, au dénominateur, le risque pris à s’être écarté du benchmark, et, au numérateur, le
résultat obtenu qui peut être positif ou négatif.
En fait, le ratio de Sharpe n’est qu’une application particulière du ratio d’information :
celle où la référence est un taux de progression constant égal, sur un an, au taux sans
risque.
■ Le Bêta (β)
Il mesure la variation moyenne au cours de la période de la valeur liquidative de
l’OPCVM pour une variation de 1 % de la référence. Cette variation sera de 0,8 % si le
bêta est de 0,8, de 1,1 si le bêta est de 1,1. Le bêta peut être interprété comme un rapport
d’engrenages d’une boîte de vitesses. Seul un bêta de 1 signifie que les fluctuations sont
reproduites. Un bêta inférieur à 1 signifie qu’elles sont atténuées et supérieur à 1 qu’elles
sont amplifiées.
Il est calculé à partir des performances logarithmiques élémentaires normalisées de
l’OPCVM (LAt) et de celles de la référence (LBt), avec et leurs moyennes.
■ L’Alpha (α)
Il est égal à la performance moyenne de l’OPCVM après avoir retranché l’influence du
marché que le gestionnaire ne contrôle pas. Il peut donc être interprété comme la valeur
ajoutée du gestionnaire sur la période, en neutralisant l’influence du marché. Cette
performance est exprimée en % logarithmique :
Annexe 4
6 Source EuroPerformance
7 Instruction COB du 27 juillet 1993
8 Circulaire ASFFI n°567 du 10 juin 1993
9 EuroPerformance ne calcule pas de performance sur les produits garantis de taux ou actions
des perspectives de rendement intéressant assorties d’une protection de leur mise de départ ;
ils constituent pour eux une alternative à des produits de trésorerie ou de taux classiques(10).
En fonction de la réponse à chacune des questions ci-dessus, le fonds pourra être
répertorié dans une des cinq familles EuroPerformance : trésorerie, obligations, actions,
diversifiés, produits garantis. Ces familles sont à l’heure actuelle très largement utilisées
dans les études de parts de marchés ou de « macro-économie » des OPCVM. Il
appartiendra à un compartiment « français » ou « étranger » selon l’existence ou l’absence
de risque de change.
■ 2. Le risque dépositaire
Le dépositaire est garant du respect de la notice d’information et veille à sa stricte
application. Par ailleurs, il est en charge du respect du règlement COB et notamment des
règles de dispersion des risques au sein de l’OPCVM. Il est donc nécessaire de pouvoir
compter sur un dépositaire disposant d’une large surface financière, d’un excellent rating
et d’une forte compétence en matière de gestion administrative d’OPCVM .
■ 3. Le risque gérant
Le risque gérant est un risque de mauvaise performance.
Le gérant doit être un spécialiste de la classe d’actifs gérés et disposer d’un des meilleurs
historiques de performance parmi l’ensemble des sociétés de gestion. L’expertise du
gérant doit le classer parmi les plus fiables en matière de rendement et de pérennité de la
performance.
Annexe 5
■ 2. Classification EuroPerformance
Pour une meilleure analyse des performances des OPCVM, EuroPerformance affiche une
classification à trois niveaux :
Les familles (trésorerie, obligations, actions, diversifiés et produits garantis), regroupant
un grand nombre d’OPCVM, permettent d’étudier l’évolution du marché, en termes
d’encours, de souscriptions et de parts de marchés.
Les types regroupent les OPCVM par secteur géographique ou économique. Plus
particulièrement destiné aux souscripteurs, ce niveau de classification donne des indications
sur l’aspect marketing, voire la politique de distribution des produits.
11 Intègre les modifications contenues dans le communiqué COB du 22 juin 1998 « Présentation de la modification de
l’instruction du 27 juillet 1993 et de la recommandation 98-03 relative au basculement des OPCVM à l’euro ».
Actions Amérique
✓ Actions Amérique du Nord - général : gestion en actions de sociétés nord-
américaines.
✓ Actions Amérique du Nord - PMC : gestion en actions de sociétés nord-
américaines, hors grandes valeurs.
✓ Actions Amérique du Nord - indicielle : gestion indicielle référencée sur un indice
représentatif des grandes valeurs nord-américaines.
✓ Actions Amérique Latine : gestion en actions de sociétés sud-américaines.
Actions Asie/Pacifique
✓ Actions Asie – général : gestion en actions de sociétés asiatiques sans spécialisation
géographique.
✓ Actions Asie – hors Japon : gestion en actions de sociétés asiatiques hors Japon.
✓ Actions Asie – zones particulières : gestion en actions de sociétés d’un pays
asiatique hors Japon.
✓ Actions Japon : gestion en actions de sociétés japonaises.
Actions sectorielles
✓ Actions finance : gestion en actions de sociétés liées au secteur de la finance :
banque et assurances (minimum 50%).
✓ Actions immobilières et foncières : gestion en actions de sociétés liées au secteur
de l’immobilier et du BTP (minimum 50%).
✓ Actions or et matières premières : gestion en actions de sociétés liées à l’extraction
et à l’exploitation de l’or, des ressources énergétiques ou autres matières premières.
✓ Actions santé et environnement : gestion en actions de sociétés liées à l’industrie
pharmaceutique et à l’environnement.
✓ Actions technologies et multimédias : gestion en actions de sociétés liées aux
nouvelles technologies.
✓ Actions autres secteurs particuliers : gestion sectorielle (agro-alimentaire, luxe,
loisirs, …) en actions géographiquement diversifiées.
PRODUITS GARANTIS
OPCVM Garantie Totale
✓ OPCVM à capital garanti : gestion garantissant le montant de la valeur liquidative
initiale sous réserve du blocage des capitaux pendant une période donnée.
✓ Produits de taux garantis : gestion garantissant le montant de la valeur liquidative
initiale majoré d’un taux de rémunération minimum sous réserve du blocage des
capitaux pendant une période donnée.
✓ Produits actions garantis : gestion garantissant le montant de la valeur liquidative
initiale majoré d’un pourcentage d’un indice boursier sous réserve du blocage des
capitaux pendant une période donnée.
OPCVM Garantie Partielle
✓ OPCVM à engagement : la performance de l’OPCVM est liée à la performance d’un
indice boursier ou d’un panier d’actions. Une garantie « coussin » permet
d’atténuer la baisse en cas de chute des marchés.
✓ OPCVM à garantie plancher : gestion garantissant une partie de la valeur
liquidative initiale majorée éventuellement d’un pourcentage d’un indice boursier
ou d’un panier d’indices.
Les notations des OPCVM par Standard & Poor’s ou Moody’s constituent une classification des
OPCVM avec la volonté d‘apporter une valeur ajoutée importante. L’inconvénient est que très peu
d’OPCVM sont aujourd’hui notés.
Différents aspects sont passés en revue : le profil financier, la gestion et le contrôle des risques,
l’informatique, les contrôles et procédures de fonctionnement, la conformité aux contraintes
réglementaires et la qualité du service à la clientèle. Les notes sont adaptées aux exigences de la
réglementation régissant la société notée. Pour chaque note MQ, Moody’s publie un document de
recherche détaillé.
La notation « qualité de gestion » est différente dans son esprit de la notation de dette
traditionnelle qui évalue la capacité de l’émetteur à remplir ses engagements de paiement du
principal et des intérêts. La note « qualité de gestion » ne juge pas la capacité d’une entreprise à
faire face à un engagement financier donné ou à honorer ses engagements financiers contractuels.
AA : Le fonds atteint des normes de qualité très élevées, eu égard à son processus de
gestion et à la régularité des performances de gestion par rapport à d’autres fonds
ayant les mêmes objectifs.
A: Le fonds atteint des normes de qualité élevées, eu égard à son processus de gestion
et à la régularité des performances de gestion par rapport à d’autres fonds ayant les
mêmes objectifs.
NR : Un fonds qui n’est pas noté (« not rated ») n’atteint par les normes de performance
et/ou les critères qualitatifs minima requis lors de l’évaluation.
UR : Un fonds qui a déjà été noté est placé sous surveillance (« under review ») lorsque
des changements importants de gestionnaires interviennent au sein de la société
ou de l’équipe de gestion, et Standard & Poor’s Fund Services n’a pas encore eu la
possibilité d’en mesurer l’impact sur son évaluation qualitative.
S2 : Sont notés en catégorie S2 les fonds obligataires dont la sensibilité aux évolutions
de marché est faible à modérée. Ces fonds comportent un niveau de risque global
inférieur ou égal à celui d’un portefeuille comprenant des emprunts d’Etat libellés
dans la devise du fonds, dont la maturité se situe entre 3 et 7 ans.
S3 : Sont notés en catégorie S3 les fonds obligataires dont la sensibilité aux évolutions
de marché est modérée. Ces fonds comportent un niveau de risque global inférieur
ou égal à celui d’un portefeuille comprenant des emprunts d’Etat libellés dans la
devise du fonds, dont la maturité se situe entre 7 et 10 ans.
S4 : Sont notés en catégorie S4 les fonds obligataires dont la sensibilité aux évolutions
de marché est modérée à forte. Ces fonds comportent un niveau de risque global
inférieur ou égal à celui d’un portefeuille comprenant des emprunts d’Etat libellés
dans la devise du fonds, dont la maturité excède 10 ans.
S5 : Sont notés en catégorie S5 les fonds obligataires dont la sensibilité aux évolutions
de marché est forte. Ces fonds peuvent être exposés à des risques significatifs, tels
qu’une très forte concentration des investissements, des effets de levier importants
ou des investissements dans des produits structurés complexes ou non liquides.
S6 : Sont notés en catégorie S6 les fonds obligataires dont la sensibilité aux évolutions de
marché est la plus forte. Dans cette catégorie sont compris les fonds dont les stratégies
d’investissement sont hautement spéculatives et recèlent des risques élevés, sans pour
autant être atténuées par une politique de diversification des investissements.
■ 6. La notation Fitch-AMR
(cf. site internet www.fitch.fr et www.fitchamr.com)
Fitch-AMR a été créée en juillet 1998 sous le nom d’Asset Management Rating (AMR), avant d’être
acquise en totalité par Fitch Ratings en Janvier 2000. Fitch-AMR a vocation à noter l’ensemble des
acteurs impliqués dans les métiers de la gestion d’actifs pour compte de tiers : sociétés de gestion,
conservateurs, dépositaires. Fitch-AMR propose également une notation d’OPCVM. Elle vise aussi
les produits (crédit, volatilité, etc.). L’ensemble des notations produites par Fitch-AMR repose sur
une méthode d’analyse transparente.
La Notation Intrinsèque Asset Management a pour objectif d’évaluer la capacité d’une société de
gestion à répondre aux exigences des investisseurs institutionnels dans le cadre d’une délégation
de leur gestion d’actifs.
Cette notation fournit une appréciation de la maîtrise par la société gestionnaire des risques
inhérents aux activités de gestion. Les notations produites sont essentiellement qualitatives et
sont basées sur des informations communiquées par la société de gestion et ses équipes
dirigeantes. Le processus de notation repose sur une revue - mais non un audit - de l’organisation,
de l’indépendance, de la communication, des processus de gestion et de la gestion des risques de
la société.
A fin décembre 2002, vingt trois sociétés de gestion internationales dont douze françaises
sont notées.
Les notes intrinsèques attribuées sont mesurées à l’aide d’une échelle qui comprend 14 notes,
allant de aaa à b-.
La méthodologie de la notation intrinsèque repose sur cinq critères principaux, couvrant au total
160 points de contrôle :
1 - Structure : pérennité, étendue des activités, moyens matériels et humains,
réactivité ;
2 - Indépendance : autonomie et déontologie ;
3 - Communication : qualité de la relation avec la clientèle et des reportings ;
4 - Investissement : processus d’investissement, application, efficience, prise en compte
des objectifs des clients et des indicateurs de risques ;
5 - Risk Management : contrôles internes, contrôles des prestataires, conformité des
investissements et capacité à maîtriser les différents risques de marché.
aaa Supérieur : La société de gestion fait preuve d’une capacité supérieure dans la maîtrise des
risques inhérents à la gestion d’actifs. En règle générale, il est attendu que la
société démontre une capacité supérieure dans le cadre des éléments sous revue.
Les niveaux ‘+’ et ‘-’ ne sont pas applicables à la note ‘aaa’.
aa Excellent : La société de gestion fait preuve d’une excellente capacité dans la maîtrise des
risques inhérents à la gestion d’actifs. En règle générale, il est attendu que la
société démontre une excellente capacité dans le cadre des éléments sous revue.
a Satisfaisant : La société de gestion fait preuve d’une capacité satisfaisante dans la maîtrise des
risques inhérents à la gestion d’actifs. En règle générale, il est attendu que la
société démontre une réelle capacité dans le cadre des éléments sous revue.
bbb Acceptable : La société de gestion fait preuve d’une capacité juste suffisante dans la maîtrise
des risques inhérents à la gestion d’actifs. En règle générale, il est attendu que
la société démontre une capacité acceptable dans le cadre des éléments sous
revue. Les niveaux ‘+’ et ‘-’ ne sont pas applicables à la note ‘bbb’ La
composition des forces et faiblesses individuelles des asset managers est
susceptible de varier au sein de ce niveau de notation.
bb Faible : La société de gestion fait preuve d’une capacité moins qu’acceptable dans la
maîtrise des risques inhérents à la gestion d’actifs. En règle générale, il est
attendu que la société démontre une capacité moins qu’acceptable dans le
cadre des éléments sous revue.
b Insuffisant : La société de gestion fait preuve d’une capacité insuffisante dans la maîtrise des
risques inhérents à la gestion d’actifs. En règle générale, il est attendu que la
société démontre une capacité insuffisante, voire de réelles faiblesses, dans le
cadre des éléments sous revue.
La Notation Investment Performance mesure la capacité d’un gérant à générer de la valeur ajoutée
dans le cadre de la gestion d’un composite certifié AIMR-GIPS. La notation résulte de la
combinaison d’évaluations d’éléments qualitatifs, tels que l’équipe de gestion, le processus
d’investissement ou les moyens techniques, ainsi que d’évaluations quantitatives telles que la
performance et l’exposition au risque. Les notes « Investment Performance » sont matérialisées par
une échelle de nombres entiers compris entre ‘7’ et ‘1’, une notation de 7 indiquant un niveau
supérieur de valeur ajoutée.
Aucune note n’a été publiée à ce jour.
La méthodologie d’analyse repose sur cinq principaux critères :
1 - Equipe de gestion : identification, ressources, stabilité, homogénéité, motivation,
capacité de remplacement ;
2 - Processus d’investissement : mise en place et mesure de son efficience, capacité à prendre
en compte les contraintes d’investissement et contrôler les indicateurs de risque ;
3 - Moyens techniques : adéquation des outils avec le processus d’investissement et
capacité à déterminer et à suivre les indicateurs pertinents de risque et de performance ;
4 - Performance : analyse de la performance relative par rapport au benchmark sur une
période de 5 ans ;
5 - Exposition au risque : analyse détaillée du couple rendement/risque, prenant en
compte sa stabilité sur la période étudiée.
La Notation Custody mesure la capacité d’un établissement conservateur à garder et administrer des
titres et des avoirs pour le compte de clients investisseurs institutionnels ou gestionnaires et à mener
à bien l’ensemble des contrôles et réconciliations nécessaires pour assurer la sécurité de ces actifs.
Cette notation évalue l’expérience et les ressources de la société, la qualité des services fournis, la
gestion des risques inhérents mais également la capacité à offrir des services à valeur ajoutée.
Les Notations Custody résultent de la conversion de données numériques en notes, selon une
échelle qui s’étend de ‘aaa’ à ‘b-’. Cette échelle est similaire à celle utilisée pour la Notation
Intrinsèque Asset Management.
Les critères de notation se décomposent selon 4 thèmes principaux, couvrant plus de 120 points
de contrôle :
1 - Structure : pérennité, ressources humaines et matérielles, étendue des activités ;
2 - Services : expérience d’une offre de services classiques et capacité à proposer des
services à valeur ajoutée ;
3 - Conservation : organisation, moyens et contrôles associés à la fonction de garde des
actifs et au traitement des transactions, gestion des problématiques de déontologie ;
4 - Risk Management : contrôles des systèmes, moyens alloués aux réconciliations titres
et cash, fréquence et gestion des exceptions, contrôles des tiers et prestataires.
A fin décembre 2002, une seule note a été publiée.
La Notation Trustee mesure la capacité d’un dépositaire à contrôler et à garantir la réalité des
actifs des OPCVM et à exercer les responsabilités légales et financières liées à cette fonction, ces
responsabilités variant en fonction des exigences spécifiques de la réglementation locale. En
conséquence, les Notations Trustee ne peuvent s’appliquer qu’à un périmètre local et non
international.
Les Notations Trustee résultent de la conversion de données numériques en notes, selon une
échelle qui s’étend de ‘aaa’ à ‘b-’. Cette échelle est similaire à celle utilisée pour la Notation
Intrinsèque Asset Management.
Les critères de notation se décomposent selon 2 thèmes principaux, couvrant plus de 90 points de
contrôle :
1 - Structure : pérennité, ressources humaines et matérielles, étendue des activités ;
2 - Contrôle dépositaire : organisation, moyens, procédures et outils mis en place pour
le contrôle en continu de la pertinence des décisions d’investissement, des valeurs
liquidatives et de manière plus générale des tiers et prestataires.
A fin décembre 2002, une seule note a été publiée.
La Notation CDO (Collateralized debt obligation) Asset Manager a pour but d’évaluer la qualité de
l’infrastructure, le processus d’investissement, les ressources humaines, les systèmes, les contrôles
mis en place et la performance au sein des organisations qui gèrent des CDO. La procédure de
notation est basée sur des critères quantitatifs et qualitatifs définis pour chaque classe d’actifs
(prêts bancaires, obligations à haut rendement, titres adossés à des actifs, entreprises de bonne
qualité de crédit, exposition sur des marchés émergents, dérivés de crédit). Cette procédure a pour
but d’appréhender les qualités intrinsèques et la pérennité d’un gérant de CDO. Elle a pour
vocation à apporter un éclairage pertinent aux différents types d’investisseurs dans des CDO.
L’échelle de notation comprend 4 notes : CAM1, CAM2, CAM3, CAM4 où CAM1 étant la
meilleure note.
Les Notations Crédit de Fonds émises par Fitch Ratings évaluent la qualité globale en termes de
crédit du portefeuille d’un fonds commun de placement obligataire ou d’un pool d’actifs. Ces
notations, qui sont exprimées au travers d’une échelle de notation identique à celle utilisée pour
les ratings crédits long terme internationaux, sont fondées sur l’analyse de plusieurs facteurs,
incluant la qualité du crédit et la diversification des actifs en portefeuille, la qualité du
management et les capacités opérationnelles.
Les Notations Crédit des « Money Market Funds » évaluent le niveau de sécurité du capital
investi et la capacité à maintenir les valeurs liquidatives d’un OPCVM à une valeur de marché
stable. Ces notations reposent sur une évaluation de plusieurs facteurs tels que la qualité du crédit,
la diversification, l’échéance des actifs en portefeuille, la qualité du management et les capacités
opérationnelles.
La qualité crédit d’un fonds sera équivalente à la probabilité moyenne pondérée de défaut du
portefeuille d’obligations détenues par l’OPCVM. En conséquence, la qualité crédit d’un OPCVM
est comparable à celle d’un instrument de taux ayant obtenu une note équivalente.
Les Notations Crédit des OPCVM obligataires ne portent que sur le risque crédit au sens strict,
mais sont complétées par des Notations Volatilité décrites ci-dessous.
Les Notations Volatilité de fonds expriment une opinion quant à la sensibilité relative aux
différents facteurs de marchés : taux d’intérêt, remboursement des hypothèques, liquidité du
portefeuille, spreads, cours de change, etc.
Les Notations Volatilité sont exprimées sur une échelle allant de ‘V-1+’ (pour le moins volatile) à
‘V-10’ (pour le plus volatile). La notation ‘V-1+’ est exclusivement attribuée aux OPCVM
monétaires ne présentant en principe aucun risque de perte en capital pour les porteurs, même
dans des environnements de taux particulièrement défavorables. Les Notations Volatilité,
cependant, ne donnent aucune indication sur la manière dont un OPCVM obligataire donné va
se comporter, en bien ou en mal, dans le futur. A note égale, le comportement peut être d’ailleurs
opposé dans un même environnement de marché, par exemple lorsqu’il s’agit d’un OPCVM
obligataire high yield et d’un OPCVM obligataire international.
■ 7. La notation de Morningstar
(cf. site internet www.morningstar.fr)
Elle vise à établir un classement entre OPC comparables, en tenant compte des frais et du risque.
Une notation est impossible, par exemple :
• Quand l’historique du fonds est inférieur à 3 ans ;
• Quand l’information disponible sur un OPCVM n’est pas suffisante pour pouvoir
l’affecter de façon satisfaisante à une catégorie ;
• Quand l’OPCVM a subi des changements importants et durables dans son allocation
d’actifs, ôtant à l’historique de sa performance toute pertinence ;
• Quand il y a trop peu d’OPCVM similaires pour permettre une notation significative.
Les Étoiles
Premiers : 10 % ☺☺☺☺☺
Suivants : 22,5 % ☺☺☺☺
Milieu : 35 % ☺☺☺
Suivants : 22,5 % ☺☺
Derniers : 10 % ☺
Ces calculs sont effectués tous les mois et la note peut fluctuer dans la mesure où la performance
relative de tout fonds peut elle-même fluctuer.
moyens importants à la collecte et à l’analyse des portefeuilles complets pour affecter les OPCVM
à la bonne catégorie. Les objectifs d’investissement annoncés par les OPCVM, comme leur
dénomination, sont dans la plupart des cas une base insuffisante pour les affecter dans la bonne
catégorie.
Les paramètres pertinents sont les investissements réels d’un fonds sur un marché d’actions
particulier, sur des marchés obligataires ou sur une combinaison des deux.
En France, les principales catégories Morningstar sont (liste non limitative) :
- Actions zone euro Grandes Capitalisations
- Actions zone euro Moyennes Capitalisations
- Actions zone euro Petites Capitalisations
- Actions Europe Grandes Capitalisations
- Actions Europe Moyennes Capitalisations
- Actions Europe Petites Capitalisations
- Actions Royaume-Uni Grandes Capitalisations
- Actions Royaume-Uni Moyennes Capitalisations
- Actions Royaume-Uni Petites Capitalisations
- Actions Amérique du Nord
- Actions Amérique du Nord Petites Capitalisations
- Actions Japon
- Actions Japon Petites Capitalisations
- Actions Asie
- Actions Asie hors Japon
- Actions Globales
- Actions Marchés Emergents Globaux
- Actions Secteur TMT
- Actions Secteur Santé
- Mixtes Prudents
- Mixtes Modérés
- Mixtes Agressifs
- Obligations Court Terme euro
- Obligations d’Etat euro
- Obligations Diversifiées euro
- Obligations Haut Rendement euro
- Obligations Globales euro
- Monétaires euro.
Annexe 6
Deux solutions s’offrent aux sociétés de gestion et sont toujours d’actualité : le fax et l’e-
mail. Chaque formule a ses avantages et ses inconvénients. Quelques solutions gains de
temps sont proposées ci-après. Pourquoi ? Ayons en mémoire que l’investisseur
institutionnel est rarement mono-produit ou mono-gestionnaire, que le papier comme
les messages électroniques peuvent être envahissants. Plus on en reçoit, moins on en lit.
Tout un chacun prend des congés, peut s’absenter et rien n’est plus fastidieux que de
dépouiller sa messagerie, de retour de vacances. Le gain de temps est donc une priorité.
1)Adresser un historique des VL sous format Excel plutôt que la seule dernière VL du jour
ou hebdomadaire. L’idéal est bien entendu de faire les deux : la dernière VL sur le mail
lui-même et l’historique sur fichier, en pièce jointe, qui peut être téléchargé et/ou
sauvegardé régulièrement, le suivant remplaçant le précédent.
2)Ne jamais appeler le fichier joint par le nom du client ou celui de son entreprise et
préciser clairement l’objet de l’e-mail. Il en reçoit 50 par jour sans objet ou libellés de
la même manière, ce qui ne facilite ni le dépouillement, ni le travail de recherche, ni
les sauvegardes. Utiliser un titre raccourci incluant par exemple l’abréviation de la
société de gestion et du nom du Fonds.
3)Faire envoyer le mail par la même personne (voire par un expéditeur générique) et avec
le même objet en référence. La recherche par l’investisseur en sera facilitée.
4)Faire figurer en premières lignes du tableau Excel :
- Le nom de la société de gestion ;
- Le numéro de téléphone et le nom de la personne que l’on peut contacter ;
- Le nom de l’OPCVM et son code ;
- La date, en précisant éventuellement le jour exact, le mois, l’année ;
- La valeur liquidative.
5)Paginer correctement la feuille pour impression (vérifier régulièrement cette
pagination). Elle doit être imprimable sans effort par le client. Ne pas utiliser de
fioriture : soulignement, cadre inutile ou grisé, rendant les documents illisibles à la
télécopie ou à l’impression. Configurer la sortie « impression » pour ne jamais dépasser
une feuille pour un fonds à VL hebdomadaire, trois feuilles maximum pour celle d’un
fonds à VL quotidienne. De temps à autre et au moins d’une année sur l’autre, revoir
la pagination. Il n’est nullement nécessaire de gâcher du papier. Mais conserver
l’historique peut être en revanche précieux pour le client. Sachez donc utiliser les
onglets. La solution est de paginer (et de re-paginer régulièrement) de telle manière que
seule la dernière page sorte en impression. Pour les fonds à VL quotidienne, il est
préférable de faire figurer toutes les dates y compris les jours non ouvrés où la VL n’est
pas publiée pour éviter une gestion complexe des dates, les dates de publication des
indices pouvant être différenciées ; dans ce cas, il ne sera indiqué aucune VL pour les
jours où elle n’existe pas.
6)Quelques raffinements possibles :
- La valeur de l’indice de référence, à condition qu’elle ne retarde pas l’envoi de
la VL ;
- La performance depuis le début de l’année et/ou depuis la création de l’OPCVM
dédié et de l’indice ;
- Le nombre de parts ou actions de l’OPCVM détenues par le client ;
- L’actif net de l’OPCVM et/ou celui du client ;
- En bas de la dernière page, les opérations sur titres : le rappel des dividendes et
avoirs fiscaux unitaires avec leurs dates de détachement passées ou prévues, des
dates et des VL de réinvestissement, mais aussi les changements d’indices,
division de titres, etc. Dans l’hypothèse d’un fonds de distribution, la
performance peut être présentée hors coupon et coupon net réinvesti. Le
changement intervenu dans la formule de calcul peut être souligné par une
mention particulière, en couleur par exemple ou dans une colonne à part.
■ 2. Inventaire
Adresser un inventaire comptable, directement issu du logiciel de valorisation, est une
forme simple et rapide de reporting.
Pour les OPCVM en actions « purs » et plus généralement ne faisant pas appel à des
opérations sur « futures » ou « dérivés », la lecture de l’inventaire est relativement aisée.
Pour les OPCVM obligataires et ceux faisant appel aux « futures » et « dérivés », l’inventaire
ne suffit pas bien entendu et doit être impérativement complété par une fiche mensuelle.
Quelques précautions d’usage :
– avoir en mémoire que les sorties « papier » de certains logiciels de valorisation
s’effectuent avec des polices de caractères minuscules, les rendant peu lisibles
lorsque l’inventaire est adressé par fax. Vérifier donc la qualité de l’imprimante et
des sorties « impression » ;
– soigner particulièrement le traitement comptable des titres, notamment leur
classification car elle peut conduire à des différences importantes d’interprétation
ou à des incompréhensions.
Il est par exemple courant de rencontrer des OPCVM monétaires, classés parmi les
« actions », au seul prétexte qu’il s’agit d’actions de Sicav. Plus sournois sont les titres
étrangers appartenant à un indice d’un pays de cotation différent de celui du siège social.
Exemple : l’indice CAC 40 regorge désormais de sociétés hollandaises et belges, mais
MSCI les classe néanmoins dans les papiers français. Pour les obligations, le problème
existe aussi. Une obligation de la République d’Italie cotée en dollar sera classée par le
valorisateur comme du papier italien, alors que le gérant le rangera parmi les titres libellés
en dollar….
Il faut être conscient que la fiche mensuelle est une lourde charge, car sa mise en œuvre
et sa sortie doivent être rapides. Les sociétés de gestion ayant plusieurs dizaines, voire
centaines, d’OPCVM en gestion ont un réel défi intellectuel et technique à relever.
De ce fait, on peut concevoir que le développement de la FMGO passe par une étape
intermédiaire, le « profil de portefeuille », que l’on pourrait définir comme la délivrance
de données de gestion et de risque normalisées, mais à l’état brut, sous un simple format
Excel ou Pdf sans adopter le format particulier de la FMGO. Ce profil de portefeuille peut
être particulièrement adapté aux fonds dédiés ou à procédure allégée, ou aux investisseurs
plus sensibles à la rapidité de l’information qu’à leur présentation, et surtout capables par
leur propres moyens d’analyser la performance et de calculer les principaux ratios de
risque (volatilité, Sharpe, Bêta, etc.).
■ 4. Le rapport annuel
Le rapport annuel des OPCVM est généralement considéré comme un document inutile
et sans intérêt. Il est donc souvent bâclé. Combien de fois peut-on lire des rapports
annuels où la performance de l’OPCVM n’est même pas indiquée !
Erreur ! Le rapport et les comptes annuels peuvent constituer une mine d’informations
juridiques, financières, comptables sur la vie et le fonctionnement d’un OPCVM, ainsi
qu’une base historique. C’est dans le rapport et les comptes annuels que l’on trouve le
montant des frais réels de gestion et des courtages…. Il est complété par le rapport des
commissaires aux comptes.
■ 5. La messagerie
Internet sert notamment à adresser et à recevoir des messages, et le cas échéant, des
fichiers associés. Or, les entreprises ont tendance à limiter les capacités mémoire des
messageries de leurs employés. Dès lors, les sociétés de gestion doivent faire un réel effort
pour limiter le plus possible la taille des fichiers qu’elles transmettent.
■ 6. Internet
Internet est un formidable instrument de communication, d’information et
d’approfondissement des connaissances. Mais l’usage d’internet pose aussi aux
investisseurs de nombreux problèmes pratiques ou techniques, que l’on ne doit jamais
sous-estimer.
En premier lieu, internet est encore aujourd’hui aux yeux des entreprises suspect d’être
un outil viral et de piratage informatique. De « firewall » en « barrière de sécurité » mis
en place par le service informatique, l’usage d’internet est souvent lent et rend le surf, à
titre professionnel, fastidieux et épuisant pour les nerfs.
En second lieu, de nombreuses sociétés de gestion mettent à disposition de leurs clients
des codes d’accès sécurisés. La nécessité est impérieuse lorsque le mot de passe donne
accès direct à un compte. Dans certains cas, l’intérêt est plus limité avec une connotation
un peu trop marketing. On imagine les difficultés de gérer parfois plusieurs dizaines de
mots de passe.
De ces problèmes pratiques, il faut en déduire les cinq qualités majeures d’un bon site :
– ne pas sécuriser des informations d’intérêt pour le moins limité, surtout si les mêmes
informations sont disponibles par ailleurs sur un autre site et sans mot de passe ;
Les bases d’une documentation appropriée à mettre à disposition sur un site devraient au moins
comporter :
– la gamme des produits ouverts, avec un petit résumé ;
– les notices COB ;
– les fiches mensuelles FMGO et/ou autres avec la date habituelle de mise à jour et
un historique ;
– les derniers rapports trimestriels ;
– le dernier rapport annuel.
Annexe 7
Ce document mentionne les informations mensuelles sur lesquelles les deux commissions
sont tombées d’accord, afin de constituer un profil simplifié de portefeuille normalisé à
destination exclusive d’investisseurs trésoriers d’entreprise ou institutionnels. Elles n’ont pas
vocation à se substituer ou à compléter les documents d’information prévus
réglementairement. Les objectifs poursuivis ont été la pertinence, la clarté et la faisabilité.
L’information demandée pourra, bien entendu, être complétée au gré des gérants de tous
autres éléments qu’ils jugeront utiles, ou le cas échéant remplacée par un ou plusieurs autres
indicateurs à condition de pouvoir en justifier leur meilleure pertinence.
Il a été décidé de déterminer dans un premier temps les informations communes à
communiquer concernant l’identité et l’économie de tout OPCVM ainsi que ses
performances réalisées sur la période considérée, pour ensuite mentionner les informations
spécifiques sur les risques par grande catégorie d’OPCVM (actions, titres de créances et
diversifiés). Les catégories non couvertes pourront faire l’objet d’autres recommandations
dans le futur.
Bien entendu, ce document ne préjuge en aucun cas de l’ordre et du mode de présentation
de ces informations.
Enfin, une mention sera insérée, rappelant que les informations données sont celles
disponibles au moment de l’élaboration de la fiche et ne constituent en aucun cas un
engagement de l’OPCVM.
B. Conditions de souscription/rachat
– Horaire limite de souscription/VL prise en compte ;
– Calcul de la VL sur les cours d’ouverture/de clôture, ou autre ;
– Délai de règlement au mieux entre le dépositaire et le teneur du compte (13) ;
– Horaire de publication de la VL ;
– Périodicité de calcul de la VL ;
– Décimalisation éventuelle ;
– Commission et souscription/rachat dont part acquise à l’OPCVM.
C. Principes de gestion
– Classification : COB, EuroPerformance, Standard & Poor’s Fund Services, … ;
– Orientation de la gestion (2/3 lignes) :
• Marché, zone géographique ;
• Univers de placement (14) ;
• Méthode de gestion (ex : top down, bottom up, quantitative, …) ;
• Sources de la valeur ajoutée par la gestion ;
• Politique de gestion des risques (ex : marché, émetteur, contrepartie…) ;
• Taux d’exposition minimal sur le marché considéré.
– Objectif de performance et de volatilité, indicateur de référence (benchmark) lorsque le
gérant en a choisi un ;
– Politique de risque de change ;
– Durée de placement minimale préconisée ;
– Garantie éventuelle, ou protection.
D. Performances passées
– Performance de la VL et de l’indicateur de référence :
• depuis l’ouverture de l’OPCVM (ou sur la période de placement préconisée) ;
• lors des 12 derniers mois ;
• du 1er janvier à la date de la fiche.
}
notation à long terme :
(AAA/Aaa)
(AA-/Aa3)
(A+/A1) à détailler si > 10% de l’actif net ;
(A-/A3
(BBB+/Baa1)
inférieure à (BBB+/Baa1), à détailler si > 5 % de l’actif.
A- Exposition en actions
Répartition en % de l’actif net, par zone géographique, à détailler si elle représente plus
de 5 %.
B- Exposition en obligations
– répartition en % de l’actif net, selon les sous-catégories suivantes :
• taux fixes classés par tranche de maturité des titres (23) ;
• taux variables à référence obligataire (24) ;
• obligations indexées sur l’inflation (25).
– autres informations :
• répartition par notation si le sous-portefeuille d’obligations comportant un risque
crédit représente plus de 10 % du portefeuille ;
• répartition par type d’émetteur et par maturité si le portefeuille d’obligations
représente plus de 20 %.
C- Actifs monétaires
Répartition en % de l’actif net des obligations à taux variables (à référence monétaire),
OPCVM monétaires, CDN ≥ 3 mois, pensions, … (titres dont la sensibilité est
globalement inférieure à 0,50 ou valorisés linéairement).
D- Devises
Exposition en euro et en devises hors euro ;
Si les devises hors euro représentent plus de 5 %, à ventiler.
E- Indicateurs
• Taux d’exposition en actions (et valeurs assimilées : bons de souscription, ADR, etc),
y compris le delta pour les obligations convertibles ;
• Duration de l’ensemble des produits de taux (obligations et monétaires) et de
l’indicateur de référence ;
• Sensibilité de l’ensemble des produits de taux ramenée au total de l’actif, et
comparée à celle de l’indicateur de référence ;
• Rendement actuariel moyen de l’ensemble des produits de taux (obligations et
monétaires) et de l’indicateur de référence.
21 On précisera si la note moyenne est calculée par pondération des encours ou des durations.
22 La comparaison avec le poids respectif de ces valeurs dans l’indicateur de référence est recommandée.
23 Selon la répartition suivante : ≤ 3 mois, 3 à 12 mois, 1 à 3 ans, 3 à 5 ans, 5 à 7 ans, 10 à 15 ans, >15 ans, liquidités et
équivalents.
24 Les obligations à taux variables à référence monétaire sont pour leur part classées avec les autres produits monétaires.
25 On précisera si la sensibilité des obligations indexées fait ou non l’objet d’un abattement de 50% (normes CNO).
NOTES
Résultant d’un travail effectué par les membres de la Commission « Placements », le présent
document ne peut, en aucune façon, engager ni ses membres, ni leurs entreprises, ni même l’AFTE.
Les éléments présentés dans cette synthèse ne pourront, en aucun cas, être assimilés à une prestation
de conseil ou d’assistance juridique entrant dans le champ d’application de la loi 90-1259 du 31
décembre 1990.
Les idées et opinions exprimées dans cette publication de l’AFTE sont celles de leurs auteurs.
2 3
4
5
8 8
112,00 500
110,00
111,97
400
9 108,00
300
106,00
107,58
10
104,00
200
102,00 100
100,00 0
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31/10/2000
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31/01/2001
28/02/2001
31/03/2001
30/04/2001
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Répartition par types de titres et d'instruments % Répartition par tranche d'actif Sensibilité globale : 1,53
50,00 et sensibilité associée
80,00% 73,30%
45,00 0,90
70,00%
60,00%
50,00%
40,00 11
35,00
40,00%
12 30,00%
30,00 27.75%
20,00% 25,00
8,80%
3,00% 3,75% 1,90% 4,50% 1,70%
10,00% 0,05% 3,00% 20,00
0,00% 0,60
15,00
T
DI
es
D
s
S
s
ce
10,00 0,03
IM
n
ue
AB
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3,75%
Ac
0,00
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5,00
V
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0,00
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TC
14
13
15
16
Fichier excel disponible sur le site www.afte.com dans la rublique « Publications », section « Les Cahiers Techniques ».
L'Association Française des Trésoriers d'Entreprise - AFTE - compte environ 1.500 membres. Elle
regroupe, d'une part, 1.100 membres actifs, trésoriers des entreprises publiques et privées de toutes
tailles, et, d'autre part, des membres correspondants (banquiers, consultants, universitaires, autorités
de marché, etc.). Outre son implantation parisienne, l'AFTE compte onze délégations régionales
représentant 500 membres.
L’AFTE développe son action autour de six axes : les manifestations, les commissions et clubs, la
représentation de la profession, les publications, la formation et un site internet.
Prix : 45 € TTC
dont TVA 5,5 %
ISSN 1271-9315