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Paris en route pour se doter d'une monnaie locale

 Par Mathilde Golla Publié le 03/09/2016 à 08:00

La mairie de Paris «travaille très sérieusement sur le sujet». La monnaie pourrait voir le jour à
l'automne prochain.

«Nous étudions la possibilité de créer une monnaie locale complémentaire à Paris», indique
Antoinette Guhl, adjointe à la mairie de Paris chargée de l'économie sociale et solidaire.
«C'est un projet ambitieux mais nous travaillons très sérieusement sur le sujet», ajoute la
conseillère du 20ème arrondissement de Paris.

La monnaie pourrait voir le jour à l'automne 2017. «Une étude d'impact sur le sujet est en
cours et nous attendons ses conclusions pour en préciser la forme - monnaie fiduciaire ou
électronique - la fonction, la fiscalité d'une telle monnaie ou encore les mesures
d'accompagnement», explique Antoinette Guhl. «Elle pourrait servir à payer les cantines, les
services de la ville par exemple. Rien n'est encore fixé mais la réflexion est ouverte», ajoute
l'élue.

Réclamée par les élus écologistes, la proposition avait été discutée lors du Conseil de Paris sur
le budget de la ville, en décembre. Dans la foulée, une étude d'impact avait été lancée pour en
évaluer les avantages et quelle forme cette initiative pourrait prendre.

Plusieurs associations planchent sur le sujet. «Une monnaie pour Paris» a été créée en 2016 et
participe à la réflexion menée par la Mairie de Paris. «La création d'une monnaie locale
complémentaire permettrait de créer de nouvelles relations économiques entre les acteurs
locaux. Elle répond aussi à une demande des citoyens de pouvoir agir sur le tissu économique
local», indique Lucas Rochette-Berlon, président d'«Une monnaie pour Paris». Elle pourrait
s'appeler «La Seine», le choix de l'appellation sera soumis à un vote collectif en novembre
prochain. Dans un premier temps, les citoyens pourraient se la procurer auprès des «comptoirs
de change», imagine Lucas Rochette-Berlon. A terme, le président de l'association rêve d'une
ville où une partie du salaire de l'équipe de la mairie et des fonctionnaires seraient versée en
monnaie locale puis les entreprises pourraient emboîter ce pas jugé vertueux.

Une quarantaine de monnaies locales en circulation en


France
«Les monnaies locales complémentaires sont habituellement lancées dans des territoires de
plus petite envergure», souligne Jérome Blanc, économiste spécialisé dans les monnaies
locales. Ainsi, en France, une quarantaine de monnaies locales complémentaires circulent et
autant sont en projet. L'exemple de «l'eusko» au Pays Basque est souvent cité. D'autres
comme «SoNantes», le «Sol Violette» de Toulouse, les «Lucioles» en Ardèche ou la
«Gonette» de Lyon, ont démarré plus récemment.

«Les objectifs sont de deux ordres. Les monnaie locales complémentaires permettent
d'intensifier les relations économiques dans l'espace local, elles concernent en premier lieu les
échanges de biens alimentaires. Elles revêtent également un objectif citoyen car la création
même de la monnaie entraîne une mobilisation autour du projet», indique l'auteur de «Les
monnaies parallèles. Unité et diversité du fait monétaire». La création du système peut
prendre plusieurs formes. Dans un premier temps, les acteurs pourront se procurer la monnaie
auprès d'un comptoir local de change. «On peut imaginer un système qui inciterait les
particuliers à se procurer cette monnaie en bonifiant le taux de change et à l'inverse on peut
appliquer une taxe de conversion», explique Jérome Blanc. Puis le système peut se développer
avec des entreprises qui rémunéreraient leurs fournisseurs en monnaie locale et les
collectivités locales qui accepteraient cette monnaie pour le paiement de services, comme les
billets d'entrée dans les piscines, explique Jérome Blanc.

Plusieurs de ces monnaies complémentaires ont connu un succès retentissant. Ainsi la «WIR»
en Suisse est aujourd'hui utilisée par plus de 60.000 entreprises et permet aux habitants de
s'autogérer financièrement, indépendamment des aléas économiques du pays. Elle est née en
Suisse en 1934, en pleine crise économique: une quinzaine de petites entreprises se sont
rassemblées pour pouvoir s'échanger leurs produits, alors même que, faute d'argent, le
commerce était au point mort. Autre exemple, le Brixton Pound qui circule dans le quartier de
Brixton à Londres. À l'effigie de David Bowie, elle est utilisée par quelques centaines de
commerces et elle a contribué à dynamiser le commerce local.

Toutefois, ces initiatives sont limitées à des territoires de moindre envergure. «Il n'existe pas
de monnaie locale complémentaire à l'échelle d'une capitale», rappelle Jérome Blanc. Celle de
Paris sera donc une première mondiale, encore faut-il que le projet aboutisse.

Nantes : une troisième monnaie locale entre


en circulation
 Par William Plummer Mis à jour le 29/04/2015 à 12:11
Celle-ci sera totalement virtuelle et destinée aux échanges inter-entreprises. En France, près
de quarante monnaies locales complémentaires sont en circulation, avec un succès très relatif.

À Nantes, il est désormais possible de payer en SoNantes! C'est mardi matin que cette
nouvelle monnaie locale, initiée en 2011 par Jean-Marc Ayrault, alors maire de la ville, a été
lancée. Inutile de se ruer dans des banques pour admirer les nouvelles pièces ou coupures car
cette monnaie est totalement virtuelle. Celle-ci a été créée afin d'accélérer les échanges locaux
inter-entreprises et dans l'optique de limiter le recours à la trésorerie.

Les particuliers aussi pourront utiliser cette nouvelle monnaie gérée par le Crédit Municipal.
Pas de mal de tête en prévision, la conversation entre les deux monnaies est très simple: une
SoNantes est égale à un euro. Il est ainsi possible de payer par SMS, par internet ou
directement en se procurant une carte SoNantes sur le site dédié. Avec ce système d'échange
complémentaire, l'objectif est d'encourager le particulier à favoriser le circuit court.

La SoNantes n'est pas la seule monnaie complémentaire à circuler en Loire-Atlantique. Il


existe déjà le Ret'zL, lancé en 2012, et le Confluent, mis en circulation en 2011. La première
est une monnaie scripturale qui se présente sous forme de coupon tandis que la deuxième est
virtuelle, comme la SoNantes. Dans les deux cas, la monnaie a été créée afin de dynamiser le
marché local et de proposer une alternative au système marchand.

Une quarantaine de monnaies locales

En France, il existe près d'une quarantaine de monnaies locales en circulation et une vingtaine
d'autres seraient en projet. Cette création a été rendue légale grâce à l'article 16 de la loi
Économie Sociale et Solidaire (ESS), votée en juillet 2014. La loi reconnaît donc les
monnaies locales complémentaires comme titres de paiement dès lors que ceux-ci sont
l'initiative de structures relevant des acteurs de l'ESS.

Toutefois, ces moyens de paiements existaient déjà avant cette loi. La création de monnaie
n'était pourtant pas illégale. «Il y avait une sorte de zone grise, ce n'était pas illégal mais ce
n'était pas non plus vraiment légal, la pratique était connue et tolérée», explique Jerôme Blanc
économiste et maître de conférence à l'université Lyon 2.

Les monnaies locales se sont beaucoup développées depuis 2010. Principalement dans des
zones rurales comme Annemasse, en Haute-Savoie ou Ungersheim, dans le Haut-Rhin mais
aussi dans des villes plus grandes comme Toulouse, Nantes ou encore Strasbourg. «La crise
financière des subprimes puis celle des dettes souveraines de 2008 a contribué à l'accélération
du développement de ces innovations monétaires», précise le rapport.

L'Héol, la Muse, l'Eusko...les monnaies


locales fleurissent
 Par Caroline Piquet Publié le 02/11/2012 à 10:27
Les projets de monnaies locales complémentaires se multiplient en France. Où circulent-
elles ? Combien de Français les utilisent ? Quelles sont leurs perspectives de développement ?

Le coup d'envoi a été donné à Villeneuve sur Lot en janvier 2010, où l'association «Agir pour
le Vivant» a proposé à ses habitants de convertir leurs euros en Abeilles. Depuis, une dizaine
de monnaies locales complémentaires circulent dans plusieurs régions de l'Hexagone. La ville
de Roman sur Isère (26) a développé La Mesure, La Muse circule à Angers (49), le Sol-
Violette à Toulouse (31) et plus récemment, l'Héol a pris son envol dans le Finistère (29),
autour de Brest en Bretagne. Elles sont souvent à l'initiative de citoyens désireux de proposer
une alternative à l'Euro.

D'un bout à l'autre de la France, tous les instigateurs de ces projets sont unanimes: ces
monnaies complémentaires permettent de «relocaliser l'économie», de «sortir la monnaie du
champ spéculatif» et représentent une «excellente réponse à l'instabilité des marchés», indique
Pierre-Yves Lebecque, chargé de mission à l'Adess Pays de Brest, qui milite pour une
monnaie «éthique». Ainsi, les prestataires sont souvent des producteurs locaux, des artisans-
commerçants bio ou encore des structures associatives.

Peu d'utilisateurs…

Ces projets ont toutefois une portée relative. A Roman-sur-Isère, environ 10.000 Mesures
circulent entre 70 prestataires et 250 foyers sur un bassin de vie comptant près de 50.000
habitants. Même chose à Villeneuve-sur-Lot, où 14.000 Abeilles sont utilisées par une
centaine d'entreprises locales et une centaine de familles sur un territoire de 35.000 habitants
environ. «C'est une goutte d'eau dans la mer, reconnaît Françoise Lenoble, coprésidente de
l'association Agir pour le Vivant. Mais cela prend nécessairement du temps pour que les gens
s'y mettent».

Sur les marchés, lors de manifestations culturelles, les responsables de ces projets tentent de
convaincre les habitants de leurs communes, parfois, sans succès. «La plupart des gens ont
l'impression que ce sont des billets de Monopoly, concède Michel Lepesant, cofondateur de la
Mesure. Certains pensent aussi que c'est un truc de baba cool», poursuit-il. Au Pays de Brest,
Pierre-Yves Lebecque reconnaît que les 200 utilisateurs de l'Héol sont majoritairement
«sensibilisés à l'économie sociale et solidaire».

Regroupés en réseau national via le site «Monnaies locales complémentaires», tous les
responsables de ces projets se réunissent deux fois par an pour partager leurs expériences
respectives, se conseiller et faire découvrir leurs initiatives dans d'autres régions. Michel
Lepesant coordonne ces rencontres: «Nous en avons fait une à Villeneuve-sur-Lot, puis une
autre à Angers, explique-t-il. Depuis, plusieurs projets se sont mis en place autour de ces deux
villes».
…mais les projets se multiplient

En effet, 8000 Héols circulent depuis janvier 2012 dans le pays de Brest. La Muse autour
d'Angers a été lancée en avril et 12.000 euros ont déjà été échangés. À Nantes, deux projets
sont en cours de disscussion tandis que la ville de Concarneau prévoit de mettre en place la
Sardine courant décembre. Au Pays Basque, l'Eusko devrait être mis en circulation en janvier
2013. «Et ce sont seulement les projets que nous avons référencés, prévient Michel Lepesant.
D'autres sont peut-être en train de naître sans que nous le sachions».

Saintes va avoir sa monnaie locale, la


"beunèze"

lundi 16 février 2015

Article publié dans le quotidien "La Charente Libre" du 30 janvier 2015, pour saluer la
création d’une nouvelle monnaie locale dénommée "La Beunèze".

Une nouvelle monnaie locale doit prochainement voir le jour en Charente-Maritime, la


"beunèze", dont la valeur sera alignée sur l’euro et qui circulera dans un rayon de 20 km
autour de Saintes.
La "beunèze" tire son nom du poète et barde saintongeais Évariste Poitevin, dit Goulebenèze
(1877-1952), qui ne s’exprimait qu’en patois. En patois saintongeais, beunèze signifie "bien",
"à l’aise".
L’association du Comité beunèze, porteuse du projet, procède actuellement à la création de
billets de 1, 2, 5, 10 et 20 beunèze, "mais cela prend du temps et tout repose sur le bénévolat,
c’est pourquoi leur date d’apparition n’est pas clairement arrêtée", explique son porte-parole,
Nicolas Emard.
Dans un premier temps, 5.000 beunèzes seront imprimés pour fournir la quinzaine d’artisans,
commerçants et entreprises qui ont déjà adhéré à l’initiative. Celle-ci vise à promouvoir
l’activité locale en créant un système d’échanges réunissant consommateurs et prestataires, le
boulanger achetant par exemple sa farine à un meunier local lui-même affilié à l’association,
puis vendant son pain à un client adhérent.
Une trentaine de monnaies locales sont déjà en circulation en France.

Les monnaies locales ont le sou vaillant


vendredi 11 octobre 2013
popularité : 31%

Article paru dans la rubrique Economie du Journal L’Humanité du vendredi 11 octobre 2013

Lancé voilà neuf mois, l’eusko, nouvelle valeur du Pays basque, mobilise déjà près de
500 prestataires. Un exemple parmi d’autres des monnaies qui fleurissent dans les
territoires.

Mon premier a le sou partageux ; mon second n’est pas sale ; mon troisième vaut pour argent
comptant. Mon tout est une valeur qui s’échange sur les marchés, mais basques uniquement,
et paysans de préférence. De facture bleue, or ou lilas, l’eusko, monnaie « écologique et
solidaire » visant la « relocalisation de l’économie », va bientôt fêter ses neuf mois de mise en
circulation en Pays basque français. Née le 31 janvier 2013, elle mobilise déjà plus de 480
prestataires épiceries, restos, coiffeurs ou PME et niche au fond des poches de 2 600
utilisateurs. La semaine dernière, alors que se déroulait, à Bayonne, Alternatiba, mobilisation
alter-écolo de lutte contre les changements climatiques, elle tenait, c’est forcé, le titre de
monnaie officielle dans les stands. « J’adhère totalement au principe », expliquait ainsi Laure,
tout en jonglant avec trois verres en main au milieu de la foule. La vingtaine, employée dans
une épicerie bio, elle en énumérait les mérites. Un, « l’eusko donne une visibilité aux
commerces locaux et soutient les producteurs qui font des efforts sur leurs pratiques » ; deux,
« c’est une monnaie participative, qui crée du lien entre les acteurs ». Et trois, « elle promeut
la langue basque », conclut celle qui, pourtant, s’avoue non bascophone. N’empêche : Laure
énumère ainsi les piliers fondateurs de l’eusko, dont l’idée a germé en 2011, suite à une
rencontre avec les petits porteurs de l’abeille, monnaie locale complémentaire (MLC)
précurseur, qui fleurit en 2010 à Villeneuve-sur-Lot. « En Pays basque, nous disposions déjà
d’un maillage de productions et de savoir-faire locaux, paysans ou artisanaux », raconte Xabi
Camino, coordinateur de l’association Euskal Moneta, qui gère la monnaie. « Nous voulions
un outil supplémentaire pour encourager les consommateurs à se tourner vers les commerces
de proximité » : l’eusko prenait racine.

Comment fonctionne-t-il concrètement ? A l’instar de beaucoup des MLC lancées en France


le sol-violette à Toulouse, la sardine à Concarneau ou la pêche à Montreuil , on en compte une
cinquantaine prêtes à éclore ou déjà bien poussées ,elle s’appuie sur un cahier des charges
strict. Associations, commerces, producteurs ou encore collectivités agréés s’engagent sur
diverses clauses.Deux, amenées à évoluer, ont été définies pour l’eusko : promouvoir la
langue locale, via un étiquetage bilingue (parler basque est, dans le coin, une revendication
partagée) ; et intégrer au moins trois produits locaux à la gamme de ceux vendus ou, selon la
nature de l’entreprise, mettre en place un système de tri sélectif. Cette dernière doit,
évidemment, se trouver en Pays basque français et prohiber « les pratiques socialement
irresponsables ». Pour ce qui est de la mécanique financière, l’eusko s’assimile à un titre de
paiement, tel le chèque vacances ou le ticket restaurant. Les particuliers peuvent l’acheter au
taux de 1 euro pour 1 eusko, auprès de bureaux de change spécifiques (bars ou bureaux de
tabac, on en compte 19 dans tout le Pays basque), mais ne peuvent, en revanche, le revendre.
Les commerçants, eux, disposent de ce privilège mais perdent alors 5 % au change. « 3 %
sont consacrés au financement d’associations locales, explique Xabi Camino, les 2 % restants
vont à l’Euskal Moneta. »
L’association a ainsi mis en place un fonds d’investissement pour soutenir les projets locaux.
L’argent, enfin, passe par un compte ouvert à la Nef, société coopérative de finances
solidaires. « 170 000 euskos circulent à l’heure actuelle, précise Xabi Camino, soit autant
d’euros dont on contrôle, aujourd’hui, les finalités. »

Le nouveau maire de Bristol se paye en


monnaie locale
mercredi 20 février 2013 popularité : 21%

Le nouveau maire de la ville anglaise de Bristol (400 000 habitants) a décidé de se verser son
salaire en Bristol Pounds, la monnaie locale, pour soutenir l’économie de sa ville.

Voir l’article de Steven Morris du journal The Guardian du 20 novembre 2012, traduit de
l’anglais

Le maire prend son salaire en Bristol Pounds

Le jour de son entrée en fonction, le nouveau maire indépendant de Bristol a rebaptisé la


Chambre du Conseil, mis au rebut une mesure de stationnement lancée il ya seulement
quelques semaines, et annoncé qu’il allait prendre son salaire en monnaie locale de la ville.

George Ferguson la nuit de l’élection. Photographe : Rod Minchin/PA

George Ferguson, qui a battu 14 candidats pour devenir maire, a également révélé lundi que le
trou dans le budget du conseil municipal était de 32 millions de £, soit 4 millions de livres de
plus que ce qu’il avait prévu. Ferguson a dit qu’il allait travailler avec quiconque pourrait
trouver un moyen intelligent de faire les économies nécessaires sans diminuer les services. La
première décision de Ferguson pour son mandat de trois ans et demi a été d’abandonner le
nom de Maison du Conseil et de la remplacer par celui de Mairie. Lors de sa cérémonie
d’investiture à la gare Temple Meads, il a déclaré que le nouveau nom montrait que le
bâtiment, et les travaux qui se déroulaient à l’intérieur, appartenait à la population de Bristol
et non pas au maire ou aux conseillers.

Ferguson, portant son pantalon à la marque rouge vif, a également révélé qu’il rejetait la taxe
pour le stationnement dans la rue le dimanche. Il a dit que l’année prochaine il prévoyait de
faire partie des villes sans voiture le premier dimanche de chaque mois, comme c’est le cas à
Bordeaux, la ville jumelle de Bristol. Sous les applaudissements, Ferguson a dit qu’il voulait
aller vite. Il ne voulait pas d’enquêtes ou de commissions couteuses ou de rapport sur de
possibles initiatives. "Laissons simplement faire et voir comment cela va se présenter", a t-il
dit.
De son salaire - actuellement de 51.000 Livres, mais ce chiffre pourrait changer - Ferguson a
dit qu’il allait prendre en Livres Bristol, une monnaie introduite cette année qui rencontre du
succès.

Remerciant les électeurs de lui confier le « projet final », Ferguson précisa que Bristol avait
un lien mineur avec Londres, mais un lien plus important avec le reste du monde. « Nous
sommes une fière ville provinciale », a-t-il dit. "Nous sommes assez autonomes et
indépendants."

Ferguson va essayer de former un gouvernement arc-en-ciel avec les conseillers des partis
politiques battus aux élections de la semaine dernière. Il a dit qu’il avait déjà eu des
discussions positives avec les dirigeants des quatre partis au conseil municipal. Il a accepté
qu’il y aurait des moments difficiles à venir et a révélé que lors de sa première réunion de
lundi, on lui avait indiqué que le trou dans le budget avait augmenté de 32 M £. "Nous devons
être très intelligents », a t-il dit. « Je vais travailler avec tous ceux qui pourront trouver les
moyens de fournir des services. J’arrive avec absolument aucun dogme sur la façon dont nous
le ferons. Ce qui importe, c’est que nous le fassions."

Ferguson a terminé son discours en demandant à toutes les personnes présentes de se joindre à
lui, de même qu’il a lui-même pris serment tel que le faisaient les jeunes hommes d’Athènes
quand ils devenaient des citoyens : « Je ne quitterai pas cette ville non pas moins, mais plutôt
plus grande que je ne l’ai trouvée."

L’Abeille, c’est quoi ?


 C’est le nom symbolique d’un moyen de paiement avec une monnaie locale complémentaire
éthique et solidaire, circulant en Lot & Garonne – 47 depuis janvier 2010, sous forme de
coupons de titres de service de différente valeur.

 Une Abeille a la valeur d’un Euro. Elle s’acquiert en échange d’un Euro auprès de
l’association gestionnaire « Agir pour le Vivant ».

L’Abeille, monnaie locale complémentaire (MLC) à quoi çà sert ?

à :
 Favoriser prioritairement la consommation locale par des circuits courts

 Redynamiser l’économie locale

 Renforcer le lien social


 Préserver l’environnement en réduisant l’empreinte écologique et les
transports

 Refuser la spéculation monétaire

 Soutenir des projets professionnels et associatifs localement

L’Abeille, c’est contre l’Euro ?

 Non, l’Abeille n’est ni contre ni ne remplace l’Euro, mais elle lui donne un sens, au moins
localement.

La MLC Abeille : pour qui ? qui est refusé ?

 Pour tout adhérent, qu’il soit utilisateur ou prestataire, en accord avec la Charte et les
critères de l’association. Les associations et les collectivités peuvent également adhérer à
l’Abeille.

 Ne sont pas acceptées dans le réseau, les entreprises ne répondant pas aux critères de
l’Abeille :

¤ Entreprise pratiquant l’agriculture ou l’horticulture conventionnelle industrielle ou les


cultures hors-sol ou l’agriculture bio-industrielle.

¤ Entreprise liée à une enseigne qui ne lui est pas personnelle, ou une chaîne de distribution,
ou une enseigne non bio.

¤ Entreprise refusant d’utiliser prioritairement des fournitures locales.

¤ Entreprise utilisant des produits présentant un risque sanitaire, sans volonté ou possibilité
d’y remédier.

Un Comité d’Agrément, pourquoi ?

 Le comité d’agrément garantit simplement un réseau de prestataires en adéquation avec la


Charte et l’éthique de l’Abeille.

Pourquoi dois-je adhérer à une association pour avoir le droit d’utiliser les
Abeille ?

 L’Euro est la seule monnaie officiellement reconnue par le Code Juridique & Monétaire de
la République Française ; mais il y est prévu une exception permettant l’utilisation de titres de
paiement autres, tel l’Abeille, à condition que ce soit par un nombre limité de personnes et
pour un éventail limité de biens et de services. Il en est de même pour les chèques-déjeuner ou
pour les chèques-cadeaux. D’où la nécessité d’appartenir à un réseau existant.

Où trouver cette monnaie ?


 Dans les "comptoirs d’échanges" avec des enveloppes de 50 abeille (coupons de 1, 2, 5, 10
et 20 Abeille ; ou un coupon de 50 abeille). La liste des comptoirs d’échanges est disponible
sur le site internet, et sur la liste des entreprises remise à tout adhérent.

 Lors des permanences sur les marchés et chez les entreprises auprès de l’animateur de
l’Abeille.

Y-a-t-il un intérêt pour l’utilisateur-consommateur ?

Oui, pour celui :

 qui a envie de devenir acteur de ses conditions de vie par ses propres choix de
consommation.

 qui souhaite participer au développement du commerce de proximité et de l’emploi local.

 qui veut manifester en conscience son attachement à son choix de vie et de société.

 et tout simplement pour tous ceux qui considèrent l’intérêt commun est de mieux vivre
ensemble, dans un environnement local vivant, actif et solidaire.

Est-ce que l’Abeille va augmenter mon pouvoir d’achat ?

 Oui, par mon pouvoir de Choix, celui de choisir où, qui et quoi.

 Oui, en limitant mon accès à des structures style GMS, je fais le choix d’acheter uniquement
ce que j’ai besoin sans être sous l’influence volontaire de magasins incitant à une
consommation non utile. De fait, en limitant mes achats à ce qui m’est réellement utile, je
préserve voire augmente mon pouvoir d’achat.

 Dans le réseau de l’Abeille, je trouve des produits :

¤ parfois plus chers mais de meilleure qualité,

¤ parfois aussi chers mais de meilleure qualité.

¤ parfois moins chers et de meilleure qualité.

Dans tous les cas, je trouve dans le réseau Abeille des personnes offrant une qualité de service
et une qualité humaine d’écoute et de respect.

Est-ce que je dépense plus avec l’Abeille ?

 Je ne consomme ni ne dépense plus avec cette monnaie, car de toute façon chaque mois je
dépense pour mes consommations courantes. En remplaçant l’Euro par l’Abeille dans le
quotidien, je ne dépense pas plus mais j’oriente ma consommation vers le local en priorité.

Est-ce que l’Abeille peut servir à relocaliser ?


 Oui, c’est l’un de ses principaux buts. Acheter d’abord local, pour ce tout ce qui est
possible, participe à la dynamique du territoire, autant pour le particuliers que pour les
entreprises pour la part plus ou moins grande de fournitures qu’elles peuvent trouver
localement.

Plus la circulation d’Abeille dure entre particuliers et entreprises, et entreprises entre elles,
plus le local est favorisé et la valeur des échanges bénéficie au territoire avant de retourner
dans les circuits financiers extérieurs.

Est-ce qu’on peut acheter n’importe où avec l’Abeille ?

 Non ! Seulement chez les prestataires qui adhèrent à l’Association et donc à la Charte de ses
valeurs. On les reconnaît grâce à un panneau en vitrine indiquant
"Ici on accepte l’Abeille" ou "Comptoir d’échange Abeille".

Pourquoi utiliser l’Abeille alors que je fais déjà des choix dans mes achats ?

 Effectivement il est possible d’avoir une démarche citoyenne et responsable en utilisant des
Euro. Cependant, cet argent retourne tout de suite ou très rapidement dans les circuits
financiers, donc avec une grande probabilité de servir la spéculation et/ou de financer des
structures que je ne souhaite pas favoriser. Ainsi, l’objectif premier est annihilé par la double
nature de la monnaie dans les circuits financiers.

 L’utilisation de la monnaie locale permet à l’argent de circuler dans le tissu local, de


consommateur à entreprise et des entreprises entre elles, donc de répondre entièrement au but
initial.

 L’Abeille a pour objectif de relocaliser une partie de l’économie et de renforcer les liens
sociaux, la vie associative et les solidarités dans les communautés locales.

Dois-je tout acheter dans le réseau en tant que particulier ou entreprise ?

-
 Bien sûr que non, car il ne peut pas actuellement tout y avoir ; mais chaque fois que
possible, nous en profitons tous. Par contre, dans un même magasin acceptant l’Abeille,
l’ensemble des produits peuvent être acquis en Abeille. Une entreprise qui a été agréée et qui
est entrée de son plein gré dans le réseau est tenue d’accepter le paiement en Abeille de la
totalité d’un panier d’achats.

 Rares sont les entreprises pouvant fonctionner à partir des seules fournitures locales.
Certaines seront continuellement liées à s’approvisionner au moins en partie à l’extérieur.

 Une entreprise Abeille doit rechercher en premier de valoriser ses compétences et de


produire de la qualité en lien avec le local pour tout ce qui est possible et admettre qu’elle
reste dépendante de circuits économiques extérieurs qu’elle choisira au mieux des critères du
réseau.

 L’adhésion d’une entreprise dans le réseau Abeille suppose l’accord signé par l’entreprise,
suite à un questionnaire rempli par l’entrepreneur précisant les limites du fonctionnement de
l’entreprise quant aux critères Abeille.
L’acceptation par le Comité d’agrément prend en compte ces limites comme perspectives
d’évolution. La motivation de l’entrepreneur dans l’amélioration de la qualité fait partie des
critères de décision.

 L’Abeille ne conçoit de favoriser un développement local basé sur l’autarcie. Au contraire


la monnaie locale Abeille a pour but de redynamiser le territoire pour un mieux vivre
ensemble. Notre conception du local n’est pas d’organiser le protectionnisme sur notre
territoire, mais au contraire de favoriser le dynamisme local et être capable d’échanger à
égalité avec tout l’extérieur pour se procurer l’ensemble des fournitures nécessaires et que
l’on sait ne pas pouvoir auto-produire en totalité. Un terroir a ses spécificités et ses limites ; la
satisfaction de l’ensemble de ses besoins dépend aussi de l’extérieur.

Il me faut une double caisse ?

 Non, la caisse se fait sans difficulté. L’Abeille est un titre de paiement comme un autre, elle
a la valeur de l’Euro.

 Si c’est possible, je peux programmer sur ma caisse-enregistreuse le mode de paiement


Abeille, qui sera classé en sous-compte dans ma trésorerie (Compte de Classe 5).

 Chaque jour je compte mes coupons Abeille pour vérifier mon compte journalier.

 Ma comptabilité restera enregistrée en Euro.

 Je continuerai à ne déclarer que des Euro pour toutes mes déclarations, sociales ou fiscales.

Quand j’ai trop d’Abeille, j’en fais quoi ?

 En effet, seules les entreprises peuvent reconvertir leurs Abeille en Euro auprès de
l’association, lorsqu’elles en ont le besoin et qu’elles n’ont pas pu les utiliser dans le réseau
avec d’autres entreprises.

 Cette reconversion suppose une contribution de 2% des entreprises demandeuses, pour


incitation à une circulation maximum dans le réseau. A terme, l’objectif est qu’il y ait de
moins en moins voire plus du tout de reconversion demandée. Lors de cette contribution, une
facture est fournie à l’entreprise qu’elle comptera comme charge dans sa comptabilité.

Est-il possible de payer les salaires en espèces ?

 Mais, il est également possible de payer ses salariés en monnaie locale, à condition que,
selon la règlementation, le montant soit inférieur à 1 500 € et que le salarié ait donné son
accord signé. La somme versée en monnaie locale doit être indiquée sur le bulletin de salaire
comme paiement en espèces.
Les prélèvements d’un chef d’entreprise en nom propre ne sont pas limités pour la partie
monnaie locale.

S’il n’y a pas de pièces, comment fait-on ?

 Il n’existe pas de pièces de monnaie Abeille, mais seulement des coupons papier. Si besoin
ce sont les pièces d’Euro qui sont utilisées pour faire l’appoint.
 Il n’est pas prévu de rendu de monnaie sur un paiement en Abeille, qui doit être ajusté en
coupons Abeille complétés en pièces d’Euro selon le montant demandé.

Que deviennent les euros échangés en Abeille ?

 Tous les Euro reçus lors d’acquisition d’Abeille sont mis en réserve par l’Association sur un
compte "Crédit Coopératif", dénommé « Fonds de Garantie », dédié à "La NEF", entreprise
solidaire labellisée (donc non cotée en bourse), sous statut de Société Coopérative Financière
n’utilisant que l’épargne solidaire du public pour financer des projets de l’Économie Sociale
et Solidaire (agrobio, artisanat, commerce équitable, culture et éducation alternative,
écohabitat et énergies renouvelables...). L’épargne qui lui est confiée, est gérée de façon
transparente ; elle est rémunérée de façon non spéculative par l’intérêt payée par les
emprunteurs de cette épargne. (http://www.lanef.com)

A quoi ça sert puisque les euros convertis vont dans une banque ?

 Les euros convertis en Abeille sont mis en réserve sur un compte Crédit Coopératif-Nef qui
sert à des financements solidaires et éthiques.

 Mais en effet, nous faisons partie intégrante du système, et l’idée n’est pas de s’en soustraire
mais de l’améliorer. Les euros convertis reviennent tôt ou tard dans un organisme financier
qui peut s’en servir pour spéculer, mais le plus tard est le mieux et en attendant, il aura joué
son rôle de développement local.

Si la monnaie Abeille s’arrête, comment m’assurer que je peux récupérer la


somme correspondante en Euro ?

 Chaque Abeille est compensée par un euro reçu et placé sur le compte « Fonds de
Garantie », indiqué ci-dessus.

 Dans l’Entente Mutuelle qu’elle signe avec chaque entreprise, l’Abeille s’engage, dans le
cas de cessation d’activités, à restituer la totalité du Fonds de Garantie en échange des Abeille
restant en circulation.

 La participation des adhérents aux réunions et assemblées générales leur permet également
de s’assurer du bon fonctionnement des finances de l’association.

Et si la banque où est déposé le « Fonds de Garantie » fait faillite ?

 Les Abeille entrant et sortant régulièrement à la demande des entreprises, ce Fonds est très
loin d’atteindre le montant garanti par l’État en cas de banqueroute.
Espérons que ce ne sera pas la même banque où sont placés les euros de la même personne !

Y-a-t-il un risque de falsification de l’Abeille ?

 Le risque est quasiment nul du fait de renouvellement des coupons Abeille tous les 2 ans,
mais aussi du fait dissuasif qu’un faussaire engage des dépenses pour frauder dans un petit
réseau local.
 D’autre part, il y a plusieurs sécurités techniques et tenues secrètes sur chaque coupon.

Pourquoi la "fonte" ?

 La fonte, appelée techniquement démurrage, redonne à la monnaie son utilité originelle
d’échanges. Elle décourage la thésaurisation, permettant la circulation de la monnaie dans
l’économie réelle, entrainant une plus grande création d’activités au niveau local.

 La fonte de la monnaie Abeille est de 2% par semestre ; c’est la contribution des utilisateurs
qui ne feraient pas circuler leur monnaie Abeille. Les entreprises sont en droit de demander la
valeur de la fonte pour les coupons qui n’auraient pas été mis à jour, car tous les coupons
Abeille qui retournent à l’association doivent être à jour de la fonte.

Avec la fonte, je perds de l’argent ?

 Oui, si je stocke mes Abeille et que je ne les utilise pas sur la période d’un semestre, quand
j’en ai la possibilité dans mes achats quotidiens.

 Elle est utile par sa participation au fonctionnement du réseau qui soutient l’activité locale
dont mes conditions de vie dépendent.

 En réalité, chaque mois quiconque utilise une somme d’argent au moins pour se nourrir.
Durant six mois, entre deux périodes de fonte, il est possible de dépenser tous les coupons
d’Abeille que l’on aura acquis en fonction de ses besoins et ne pas avoir de fonte à payer.

Quand je récupère des Abeille à 15 jours de la fonte : c’est moi, entreprise qui
suis perdante ?

 L’entreprise n’est perdante que si elle accepte ces Abeille en l’état ; elle est en droit de
demander la valeur correspondante à la fonte du semestre à celui qui lui propose ces Abeille,
dont elle devra s’acquitter prochainement.

Je n’ai pas intérêt à conserver des Abeille à l’approche de la date de fonte !

 Effectivement dans mon seul intérêt personnel, je perds quelques centimes. Par contre, en
entrant dans le réseau, j’en accepte les règles collectives, et j’accepte de participer à la
démarche que je soutiens en assumant mon engagement par ma contribution au bon
fonctionnement et au développement de l’association. C’est pourquoi, pour maintenir
permanente cette relation solidaire, je ne souhaite pas reporter sur l’autre partenaire le coût
dont je pourrais me dérober.

Pourquoi dois-je coller des vignettes au dos des coupons Abeille ?

 C’est la condition pour que la valeur du coupon Abeille reprenne sa valeur initiale après la
date de fonte. Pour être valable chaque coupon doit être validé chaque semestre par une
vignette correspondant à 2% de sa valeur (= taux de fonte).

Par exemple : chaque 1er avril et 1er octobre de chaque année un coupon d’une Abeille ne
vaut plus que 98 cts. A ces dates, en rajoutant une vignette de 2 centimes à l’emplacement
prévu au dos du coupon, il retrouve sa valeur de départ (vignettes à acquérir auprès des
comptoirs d’échanges ou de l’association).
Les prestataires sont en droit de demander à leurs clients la valeur de la vignette manquante, si
le coupon n’est pas à jour. Et vice-versa.

Puis-je effectuer des échanges interentreprises ?

 Cela est fortement recommandé en interentreprises, car l’un des principaux buts de la
démarche est de favoriser en priorité l’activité locale.

 Dans l’immédiat, seuls les échanges d’un petit montant sont réalistes ; par la suite, l’objectif
du développement suppose un système d’échanges téléphoniques normalisé et sécurisé
réservé aux entreprises.

Est-il possible de faire des achats avec les autres monnaies locales ?

 Non, à ce jour, une MLC ne se justifie que dans un cadre local. Pour les échanges
extérieurs, éloignés indispensables, l’Euro y satisfait.

L’ordre des comptables est-il informé de cette démarche ?

 L’ordre des comptables n’est pas directement concerné, car selon la législation son rôle est
de l’appliquer pour la monnaie officielle mais aussi pour la MLC qui elle aussi est
réglementaire (cf. Code Monétaire)

 Ce n’est pas un souci, car normalement, le comptable ne voit pas l’existence des Abeille en
tant que telles puisqu’elles ont la valeur des Euro et qu’elles sont reconverties en euro avant
d’arriver jusqu’à lui. Donc cela ne change en rien la valeur des mouvements de données
comptables.

L’entreprise peut-elle déclarer ses contributions en Abeille ?

 La cotisation, les contributions par la fonte et la reconversion versées à l’association sont à
compter comme charges sur l’exercice comptable (comptes de classe 6, sous-comptes 62). A
chacune de ces occasions, un reçu ou facture est remis aux entreprises.

Y’a-t-il un suivi des entreprises ?

 Oui, il y a un suivi des entreprises qui est indispensable. Il s’effectue lors des permanences
sur les marchés ou dans les entreprises, par l’intermédiaire de l’animateur ou des responsables
de l’association.

 Une fois par an, il est organisé une réunion inter-entreprises permettant à toutes de se
retrouver et d’échanger.

 Des réunions-interentreprises/particuliers par secteur géographique sont également


organisées.

 Des Lettres d’Information régulières transmis aux entreprises et utilisateurs.


 L’association prend également en compte le retour des consommateurs qui peut amener à
des vérifications non envisagées, avant d’aboutir éventuellement à des exclusions.

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