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N° 15-15-124
Maître d’ouvrage
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ARTICLE 3 - CONDITIONS D’EXECUTION DES TRAVAUX
- Site
L’entrepreneur prendra les lieux dans l’état où ils se trouvent et avec toutes les contraintes que
peuvent comporter leur situation ou leur nature. Aucune indemnité ne pourra être réclamée pour ce
fait. Les installations de chantier (locaux pour le personnel, bureaux, mise en place des engins,
signalisation…), à la charge de l’entreprise, sont incluses dans chaque prix et ne font pas l’objet d’un
prix spécifique.
- Documents de Références
Les caractéristiques géométriques des projets seront définis dans les plans fournis par l’entreprise
pendant la période de préparation du chantier et seront à faire valider par la commune.
Le maître d’ouvrage fournira les diagnostics en sa possession : en l’occurrence le diagnostic amiante de
la construction à démolir.
Modèle de candélabre est THORN EUROPA SHP100, identique à ceux de la route de la Pommeraie.
- Installation de chantier
Accès
L'entrepreneur doit faire son affaire de la viabilité, du balisage et de l'entretien des aires et accès ainsi
que des pistes de chantier nécessaires à la circulation de ses engins tant à l'intérieur qu'à l'extérieur
des emprises du chantier. L'entrepreneur doit faire son affaire des contacts à prendre éventuellement
avec les autorités administratives locales et avec les propriétaires riverains de l'emprise. Il est seul
responsable des incidents ou accidents qui pourraient résulter d'une insuffisance ou d'une absence
des dispositions adaptées à la situation ou à la mise en œuvre du chantier.
Base chantier
Pour les bureaux de chantier, le stationnement de son matériel et le dépôt de ses matériaux,
l'entrepreneur doit s'occuper, sous sa responsabilité entière et à ses frais, de trouver un site,
d'entreprendre les démarches administratives, afin de ne causer aucune gene quelle qu’elle soit.
Les installations de chantier devront répondre aux exigences du PGCSPS, des PPSPS de l'entreprise et
de ses sous-traitants, et des règles d'hygiène et sécurité.
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Les travaux impliquent :
- La réalisation par l’entreprise des relevés topographiques qu’elle estimera nécessaires
- La réalisation d’un plan d’exécution avant démarrage des travaux transmis au maître d’ouvrage
pour approbation
- l'installation de chantier, la tenue d'un journal de chantier,
- la participation aux réunions de chantiers hebdomadaires,
- l'élaboration d'un Plan Assurance Qualité et son exécution,
- le piquetage des travaux,
- la signalisation du chantier et le pilotage de la circulation au droit des chantiers et sur les
éventuels itinéraires de déviation,
- la gestion des accès de chantier,
- toutes les mesures définies par la législation en matière d'hygiène et sécurité,
- l'amenée et le repliement du matériel,
- la libération des emprises (débroussaillage, abattage d'arbres, dessouchage, dépose de clôtures,
démolitions de maçonneries, dépose de panneaux, dépose de poteaux, dépose de candélabres,
etc),
- l'exécution des déblais et leur évacuation en décharge agréée ou leur réutilisation en place.
- la fourniture, le transport et la mise en œuvre de grave naturelle 0/80 pour la constitution de la
couche de forme,
- la fourniture, le transport et la mise en œuvre de grave concassée 0/31.5 pour la constitution de
la couche de réglage sous chaussée et en remplissage des accotements et des trottoirs,
- l'exécution des ouvrages d'assainissement pour évacuation des eaux internes et superficielles
(puits perdu, canalisation en tranchées , regards)
- la fourniture, le transport et la mise en œuvre de matériaux enrobés pour la réalisation des
couches de chaussées et trottoir,
- l'entretien des couches successives jusqu'à la réalisation de la couche supérieure, et pour la
dernière couche, jusqu'à réception définitive,
- la réalisation des bordures,
- la fourniture et la pose de gaine PVC ou janolène sous chaussée, trottoirs et accotements,
- le raccordement électrique par janolènes existants
- la réalisation de la signalisation horizontale et verticale,
- les raccordements aux ouvrages d'assainissement existants, y compris la mise à niveau de
regards,
- la création d’un puits perdu, avec regard de visite
- le récolement des travaux.
Pendant toute la durée du chantier il reste seul responsable des accidents et dégâts de diverses
natures qui pourraient résulter d'un défaut d'entretien et des dégradations ou pollutions apportées
par la circulation de ses engins aux chaussées, aux accotements et aux ouvrages divers les traversant.
En fin de travaux il est tenu de procéder à sa charge et à ses frais, à la remise en état des chaussées, de
leurs abords et des ouvrages divers les traversant, en accord avec les services gestionnaires
concernés.
L'entrepreneur aura à sa charge tous travaux relatifs au maintien des accès à tous les bâtiments du
site en permanence pendant toute la durée du chantier.
L'entrepreneur prendra toutes les précautions utiles du fait de la proximité éventuelle des lignes et
conduites des différents concessionnaires et ne pourra élever aucune réclamation en raison des
sujétions qu'elles lui causeraient.
L'entrepreneur devra se tenir informé des prévisions météorologiques propres à la zone du chantier,
en passant un accord avec les services de la météorologie nationale.
L'entrepreneur est réputé avoir pris une pleine connaissance des lieux et des contraintes du site des
travaux avant de remettre son offre.
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CHAPITRE II QUALITÉ, PROVENANCE ET PRÉPARATION DES MATÉRIAUX
Font partie de l'entreprise toutes les fournitures de matériaux qui ne sont pas expressément exclues par le
présent C.C.T.P.
Sauf indications contraires du présent C.C.T.P., les matériaux et produits devront répondre aux conditions
suivantes :
- conformité aux normes quand elles existent (la liste non exhaustive des normes applicables au marché est
annexée au présent CCTP)
- conformité aux indications du CCTG
- conformité aux directives et guides techniques
- provenance d'une carrière ou d'un site d'extraction autorisé pour les matériaux naturels (graves,
granulats...)
- provenance proposée par l'entreprise, agréée par le maître d'oeuvre
L’entrepreneur est tenu de fournir tous les échantillons qui lui sont demandés en vue des essais
imposés par les documents du Marché. La fourniture de tous ces échantillons, ainsi que les frais de ces
essais, sont à la charge de l’Entrepreneur et seront fournis au Maître d’Ouvrage.
D’une manière générale, la provenance des matériaux destinés à la construction des ouvrages devra
faire l’objet de propositions de la part de l’entrepreneur et devra être agréée par le Maître d’œuvre
avant leur utilisation et les matériaux refusés devront être évacués du chantier dans les délais fixés par
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le Maître d’Oeuvre et aux frais de l’Entrepreneur.
Cet agrément devra être demandé par l’entrepreneur en présentant tous procès verbaux d’essais,
échantillons et références utiles, avant tout approvisionnement sur le chantier.
D’une manière générale, les matériaux auront les provenances désignées ci-dessous :
Les 4 graves naturelles grave non traitée seront conformes à la norme NFP 11.300 de
septembre 1992 "Exécution des terrassements - Classification des matériaux utilisables dans la
construction des remblais et des couches de forme d'infrastructures routières".
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Tous les granulats pour les graves bitumes et béton bitumineux seront conformes aux spécifications du
fascicule 23 du CCTG.
Les granulats silico-calcaires seront conformes à la norme 18.321 et de type D pour les bétons
classiques. Ils devront correspondre à un équivalent sable supérieur à 60 et à un coefficient de Los
Angelès inférieur à 20.
Les courbes granulométriques devront s’inscrire dans les fuseaux correspondant aux normes en
vigueur.
L’Entrepreneur sera tenu de faire procéder à ses frais aux prélèvements, études et analyses de
laboratoire nécessaires pour s’assurer de la qualité des matériaux.
Le Maître d’Oeuvre se réserve le droit de demander, avant l’approvisionnement sur le chantier, un
relevé des caractéristiques et des essais effectués en contrôle de fabrication.
• Fines d’Apport
Les natures, caractéristiques et qualités du filler d’apport seront les suivantes :
composition minéralogique : calcaire,
module de finesse Blaine compris entre 3000 et 6000 cm2/g
passant au tamis de 0,08 mm : > 80 %
passant au tamis de 0,2 mm : 100 %
Tous les granulats devront satisfaire à la norme NF-P 18.304 « Granulométrie des granulats » et à la
norme NF-P 18.321 « Granulats - Caractéristiques des granulats destinés aux travaux routiers »
(tableau ci-dessous).
Les courbes granulométriques des matériaux reconstitués devront pouvoir s’inscrire dans les fuseaux
suivants :
Tamis à 20 mm 16 mm 12,5 mm 10 mm 8 mm 6,3 mm 4 mm 2 mm 1 mm 80 U
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Béton bitumineux 0/10
formule discontinue 4/6 100 + 91 - 5 + 75 - 5 + 50 - 6 + 46 - 6 + 38 - 6 + 28 - 5 + 10,5 - 1
Couche d’imprégnation :
Sur les assises non traitées, l’imprégnation cloutée sera un enduit à l’émulsion de bitume dosée à 65 %
à raison de :
- 1,8 kg/m² d’émulsion à 65 %
- 10 l/m² de gravillons 6/10
Adjuvants
Les adjuvants, élastomères, résines... qui pourront être additionnés à certains liants seront fournis par
l’entreprise. Ils devront être agréés par le maître d’œuvre.
Liants hydrocarbonés
Le liant hydrocarboné sera un bitume pur répondant aux spécifications de la norme T65-001 ou un
bitume modifié.
Transport des enrobés
La durée maximale de transport sera inférieure à 2 heures sauf utilisation effective de bennes
calorifugées.
Compactage
L'entrepreneur proposera dans le PAQ, pour chaque nature d'enrobé, la composition de l'atelier de
compactage en fonction du débit de l'atelier de répandage.
Ces propositions seront examinées en tenant compte des indications données dans le tableau suivant,
qui serviront de guide pour la mise au point du PAQ.
Si l’entrepreneur constatait que le liant n’était pas conforme aux spécifications du présent Cahier des Clauses
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Techniques Particulières, il serait dégagé de toutes responsabilités dès lors qu’il en aurait avisé le Maître d’oeuvre
dans les trois (3) jours ouvrables qui suivraient le jour de la prise de livraison du liant correspondant.
Les liants hydrocarbonés doivent être conformes aux spécifications des normes NF
T 65 000, T 65 001, T 65 004 et T 6 5011.
La composition des bétons B16, B20, B25 et B30 sera telle que le volume de granulats moyens et gros
soit le double de celui du sable.
La composition des différents bétons en sable, granulats moyens et gros et eau sera déterminée de
façon à obtenir pour les bétons B30 :
- Les résistances indiquées dans le tableau ci-dessus ;
- Des affaissements mesurés au Slump test suffisants pour permettre une bonne maniabilité du béton ;
soit de l’ordre de 6 à 9 cm..
Fabrication du béton
Le béton pourra être fabriqué sur chantier ou en centrale. Il sera fabriqué uniquement par malaxage
mécanique, et dans les conditions stipulées à l'article 9 du fascicule 65 A du CCTG. L'eau
additionnelle sera ajoutée progressivement dans les limites fixées par les essais préalables. Des
contrôles de chantier devront être effectués systématiquement.
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ARTICLE 7 - BORDURES et CANIVEAUX
(C.C.T.G. fascicule 31 - art. 6.7)
Les bordures seront en béton pleine masse de type T2, A ou A+R (100 bars) ; sur la partie courbe les
bordures seront de type « arasée ».
Les caniveaux seront aussi en béton de classe A.
Ils pourront être colorés. La couleur sera choisie par le maître d’ouvrage après le présentation d’un
échantillon fournit par l’Entrepreneur.
ARTICLE 8 - GEOTEXTILE
Les caractéristiques mécaniques et les propriétés des géotextiles à mettre en oeuvre devront respecter
les prescriptions de la Norme NF G 38-040.
- Mode de fabrication tissé ou non tissé
- Résistance à la traction : classe VII 25 à 30 KN/m griltex gx 900 60 à 70 KN/m
- Allongement à l’effort maximal : classe VII 30 à 40 % griltex gx 900 11 à 15%
Le géotextile employé sera accompagné d’une fiche d’identification qui comportera l’ensemble des ses
caractéristiques.
Essais
Ces essais seront exécutés conformément aux conditions fixées par le présent cahier ou à défaut d'indications par
les normes AFNOR.
Les prélèvements seront faits contradictoirement. Si l'entrepreneur ou son représentant, dûment convoqué, fait
défaut, les prélèvements seront valablement faits en son absence.
Les essais sur les matériaux approvisionnés sur chantier seront effectués par un laboratoire choisi par le maître
d'oeuvre.
Les essais seront à la charge du maître d'oeuvre.
Les contrôles prévus par l’Entreprise doivent être de nature à assurer une conformité aux spécifications du
Marché en tenant compte de son expérience antérieure vis-à-vis des techniques et des produits à mettre en
œuvre.
Dans le cas où le lot de matériaux serait rebuté, il devrait être enlevé sans mise en demeure préalable et à ses
frais, dans les délais qui lui seront prescrits par le maître d'oeuvre.
Dispositions générales
L'entrepreneur devra procéder à ses frais exclusifs aux épreuves d'étude et de convenance en temps utile pour
respecter ses obligations contractuelles relatives au délai d'exécution quels que soient les résultats desdites
épreuves.
Ces épreuves seront effectuées par laboratoire agréé par le maître d'oeuvre, en présence de ce dernier ou de son
représentant.
Epreuves d'études
Seuls les bétons de classe équivalente ou supérieure à B 30 seront soumis à l'épreuve dans le cadre de l'étude de
la composition des bétons.
Le nombre minimal des éprouvettes de diamètre 16 cm et hauteur 32 cm de chacun des bétons soumises à l'essai
de résistance à la compression sera de :
Epreuves de convenance
Seuls les bétons de classe égale ou supérieure à B 30 seront soumis à l'épreuve de convenance.
Un béton témoin sera exécuté avant le démarrage des travaux à l'aide des matériels et matériaux qui seront
utilisés sur le chantier ou à la centrale.
Le nombre minimal des éprouvettes de compression et traction soumises à essai sera égal à celui prévu pour
l'épreuve d'étude.
Si les résistances à vingt huit (28) jours sont inférieures à celles requises, il appartiendra à l'entrepreneur de
présenter de nouvelles formules.
Epreuves de contrôle
L'épreuve de contrôle donnera lieu à des prélèvements de bétons soit à la sortie de la centrale, soit après
déversement sur les lieux mêmes de la mise en oeuvre à raison d'un prélèvement par journée de bétonnage.
Essais pour chaque journée à sept (7) jours à vingt huit (28) jours
de bétonnage
Le maître d'oeuvre pourra surseoir à tout nouveau bétonnage si les résistances obtenues à 28 jours ne respectent
pas les dispositions du fascicule 65 A du cahier des clauses techniques générales relatives aux épreuves de
contrôle.
Au cas où l'une des résistances à la compression ou à la traction et à fortiori les deux, obtenues lors d'une épreuve
de contrôle à vingt huit (28) jours sont inférieures aux valeurs prescrites, l'entrepreneur devra arrêter le
bétonnage, soumettre au maître d'oeuvre les améliorations qu'ils se propose d'apporter aux conditions de
fabrication et de mise en oeuvre si nécessaire à une nouvelle épreuve de convenance, la reprise du bétonnage
demeurant subordonnée à l'autorisation du maître d'oeuvre.
Les épreuves à 7 jours ne présentent aucun caractère contractuel. Elles sont exécutées à titre d'information à
court terme sur l'évolution de la résistance du béton.
La résistance requise sera au moins égale à la valeur résultant de la formule suivante :
fc7 = 0,686 fc28 .log (7 + 1)
Consistance
La consistance du béton frais sera mesurée à l'affaissement au Cône d'Abrams, suivant les dispositions du fascicule
65A du cahier des clauses techniques générales et la norme NF-P- 18-451.
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Il sera prélevé un cône par gâchée ou par "toupie" (en cas de béton prêt à l'emploi) avec un minimum de six (6)
cônes par jour.
Les contrôles prévus par l’Entreprise doivent être de nature à assurer une conformité aux spécifications du
Marché en tenant compte de son expérience antérieure vis-à-vis des techniques et des produits à mettre en
œuvre.
Dès livraison des agrégats aux postes d’enrobage, l’entrepreneur devra effectuer les essais de réception selon les
fréquences suivantes :
* contrôle de granularité : 1 essai pour 1000 (mille) tonnes avec un minimum de 1 par semaine,
* contrôle de la propreté (% passant à 0,63 d) : 1 essai pour 1000 (mille) tonnes avec un minimum de 1 par
semaine,
* contrôle de forme : idem,
* contrôle de l’équivalent de sable : idem.
Les quatre essais définis ci-dessus serviront de critère pour la réception de la fourniture.
Pour chaque classe de granulats, les lots auront une masse de 5 000 tonnes (cinq mille).
Un lot ne sera accepté que si la moyenne arithmétique des résultats de toutes les mesures effectuées sur ce lot
pour la détermination de chaque caractéristique satisfait aux exigences précisées dans le présent C.C.T.P.
Dans le cas contraire, le lot correspondant sera refusé et évacué des aires de stockages à la charge du fournisseur.
Si l’entrepreneur constatait que le liant n’était pas conforme aux spécifications du présent Cahier des Clauses
Techniques Particulières, il serait dégagé de toutes responsabilités dès lors qu’il en aurait avisé le Maître d’oeuvre
dans les trois (3) jours ouvrables qui suivraient le jour de la prise de livraison du liant correspondant.
Les liants hydrocarbonés doivent être conformes aux spécifications des normes NF
T 65 000, T 65 001, T 65 004 et T 6 5011.
Les bitumes purs sont de classe :
-50/70 pour un trafic T2 ou T3
-50/70 ou 70/100 pour un trafic inférieur à T3 ou pour des altitudes voisines ou
supérieures à 1000 mètres.
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CHAPITRE III MODE D'EXÉCUTION DES TRAVAUX
Autorisations : L’entreprise devra obtenir en temps et en heures toutes les autorisations validées
nécessaires à la réalisation des travaux. Une copie des diverses autorisations sera présentée au maître
d’ouvrage. Il appartiendra à l'entrepreneur, afin de mesurer l'étendue de ses obligations contractuelles
de procéder à la vérification et à l'interprétation de ces résultats, et de rechercher toutes
informations complémentaires, de manière à apprécier, en toute connaissance de cause, les
difficultés inhérentes à l'Entreprise, telles qu'elles résultent du site et de l'environnement.
L’entrepreneur devra conduire les travaux de sorte qu'ils n'entraînent aucun dommage aux ouvrages
environnants. D'une manière générale, l'entrepreneur doit assurer la stabilité de ces ouvrages
(chaussées, réseaux, immeubles, ouvrages d'art, murs et équipements divers) ; il doit donc prendre
toutes les dispositions nécessaires qui doivent être préalablement soumises au visa du maître d'œuvre.
Tout élément d’ouvrage réalisé dans le cadre du présent marché doit être considéré comme un
ouvrage environnant.
L'entrepreneur remettra au maître d'œuvre, avant tout commencement des travaux, une justification
complète des méthodes qu'il projette d’employer, afin d'éviter tout mouvement de terrain ou toute
dégradation susceptible d'entraîner un préjudice quelconque aux ouvrages et immeubles
environnants.
L'entreprise devra avant toute réalisation soumettre au maître d'œuvre pour visa ses plans
d'exécution, note de calculs et échantillons des matériaux employés. Faute de quoi, toute réalisation
sans présentation de ces documents pourra se voir opposer un refus de réception.
Un état des lieux sera établi contradictoirement par l'entrepreneur et le maître d'œuvre avant tout
démarrage des travaux.
L'entrepreneur prendra toutes les dispositions utiles pour qu'aucun dommage ne soit causé aux
ouvrages environnants. Il sera tenu responsable des accidents et des dommages dus à l'exécution des
travaux, qui, par son fait, par une exécution défectueuse ou bien par manque de précautions ou de
surveillance, pourraient arriver aux personnes et aux ouvrages environnants en surface ou souterrains.
Stockage : Les entreprises trouveront un lieu de stockage des matériaux correct et autorisé. Ces lieux
pourront être envisagés dès la phase étude.
Chantier propre :
L’entreprise s’engage à proposer un chantier à nuisances réduites : chantier propre (pas de brûlage…),
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prise en compte de la proximité des écoles dans la mesure du possible.
Sécurité du chantier : pendant toute la durée des travaux, et jusqu'à la réception, le titulaire du
présent lot sera responsable de tous les vols, détournements, dégradations ou destructions de toute
nature causées aux ouvrages qu'il a exécutés ou entrepris, ou aux matériels, matériaux, engins, outils,
entreposés par lui.
Réunions de chantier : une réunion de chantier aura lieu toutes les semaines en présence du
prestataire et du maître d’ouvrage
Hygiène et sécurité
L’entreprise retenue a l’obligation de respecter la réglementation en vigueur concernant l’hygiène et la
sécurité sur le chantier
Contrôle
De manière générale, le maître d’œuvre doit fournir les documents liés au contrôle des matériaux et
de la mise en œuvre des travaux de manière générale (engins, technique employée…)
Le maître d’ouvrage se réserve le droit de demander des tests notamment de compactage à
l’entreprise, de suspendre l’exécution du programme (même en cours d’exécution), s’il estime les
conditions atmosphériques non satisfaisantes, l’entrepreneur conservant la responsabilité complète
des travaux.
Transport :
Les enrobés seront livrés avec un bon de transport infalsifiable.
Le transport des matériaux doit être réalisé conformément à l’article 4.9 de la Norme NF P 98-150.
Le bâchage des camions est OBLIGATOIRE et effectué au moyen de bâches imperméables couvrant la totalité du
chargement pour éviter le refroidissement.
Les camions utilisés pour le transport devront, en toutes circonstances, satisfaire aux prescriptions du code la
route, et , en particulier, à celles des articles R55, R57, R56 et R58 concernant le poids des véhicules en charge.
L’Entrepreneur devra mettre à disposition le nombre de camions nécessaires pour suivre la cadence du poste
d’enrobage, compte tenu des distances de transport et du temps de mise en œuvre.
Toute perte de matériaux en cours de transport sur les chaussées empruntées devra être évitée. En cas de perte,
l’Entrepreneur sera tenu de nettoyer, à ses frais, les chaussées ou accotements.
L’utilisation de solvants des liants (fuel, mazout, …) pour éviter l’adhérence des enrobés à la benne des camions
est formellement INTERDITE.
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Phasage
L’attention de l’Entreprise est attirée sur le fait que si le chantier est réalisé par tronçon en plusieurs fois, cela
n’ouvrira pas droit à une indemnité supplémentaire pour interventions ponctuelles. Les différents prix unitaires
devront tenir compte de cette sujétion, ainsi que de l’amenée et du repli du matériel à plusieurs reprises pour la
bonne exécution des travaux.
Piquetage complémentaire
Le piquetage complémentaire sera exécuté par l'entrepreneur conformément aux dispositions de
l'article 12, du fascicule 2 du CCTG
Piquetage spécial
Le piquetage spécial prévu à l'article 12 du fascicule 2 du C.C.T.G. est à la charge de l'entrepreneur
sous réserve de tenir le maître d’œuvre au courant des démarches avec les organismes gestionnaires
des ouvrages.
Prescriptions communes applicables aux travaux de terrassement : le titre 1er du fascicule n° 2 du CPC
terrassements à l’air libre est applicable à l’ensemble du marché.
Les matériaux provenant des déblais ou décapage de trottoir seront mis en dépôt aménagé, dépôt
provisoire ou en dépôt définitif. Il est compris dans les déblais la dépose de réseaux, quels que soient
leurs types.
Mise à la décharge
L’entrepreneur fera son affaire des lieux de mise à la décharge désignée dans le mémoire justificatif des
déblais évacués, des matériaux provenant des démolitions, ainsi que de tous les débris végétaux et
d’une manière générale, de tous les matériaux à évacuer reconnus impropres à une réutilisation par le
maître d’œuvre. Cette opération est incluse dans le prix de déblai ou décapage de chaussée et trottoir.
La forme sera compactée par tous moyens appropriés proposés par l'entrepreneur et agréée par le
Maître d’ouvrage. L'entrepreneur destiné à assurer le compactage dans les zones difficilement
accessibles.
La densité sèche à obtenir sur une épaisseur de 0,40 m sera au moins égale à 100 % de celle qui serait
obtenue à l'essai Proctor normal. Le contrôle de la densité sèche sera effectué par l'Administration et
à ses frais à raison d'un essai tous les 200 mètres carrés.
Des essais à la plaque ou au dynaplaque ou au pénétromètre PDG 1000 seront effectués par
l'entreprise.
La tolérance de nivellement du fond de forme est de +/- 3 cm.
Le parc des engins de transport devra avoir une capacité suffisante pour assurer un débit entre celui de
la centrale et les besoins du chantier.
La circulation des engins de transport sur les assises est interdite jusqu'à l'achèvement du compactage.
L'entrepreneur devra prendre toutes les dispositions pour que la circulation des engins de transport
s'effectue sur les assises entre l'achèvement de leur compactage et le début de leur réglage fin.
Répandage du matériau
Le régalage et le réglage seront effectués au moyen d'engin réduisant au maximum la ségrégation des
matériaux. L'Entrepreneur proposera à l'agrément du Maître d’ouvrage les engins à utiliser pour le
répandage.
Compactage
La grave sera compactée par couche de 20 cm maximum. La teneur en eau devra être maintenue à la
teneur en eau Optimale par arrosage ou par humidification dans la masse à la production du
matériau.
La couche compactée devra être réalisée de façon à obtenir:
a) sur 97,5 % des mesures de densité, des valeurs supérieures à 97% de la densité de référence : O.P.M.
b) déflexions en tout point inférieures à cent cinquante centièmes (150°) de millimètres sous l'essieu
de treize tonnes (13 T) avec une moyenne des mesures inférieures à 100/100ème de mm.
L'Entrepreneur devra fournir les matériels nécessaires à la réalisation de cet essai.
c) essais à la plaque ou dynaplaque.
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l'opération de répandage sera OBLIGATOIREMENT et immédiatement arrêtée.
Réglage en nivellement
Les écarts constatés après vérification des cotes de nivellement prescrites devront rester dans la limite
de tolérance de plus ou moins trois centimètres (+ ou - 3 cm).
Surfaçage
La vérification de la régularité de surfaçage se fera suivant les dispositions de l'article 16 du fascicule
25 du C.C.T.G. La couche supérieure de la couche de fondation sera surfacée suivant le profil en
travers avec les tolérances de deux centimètres (2 cm) sous la règle de trois mètres (3 m).
L'entrepreneur devra protéger les murs et bordures de trottoirs; en cas de salissures, il procédera au nettoyage
de ceux-ci.
Bascule
Les enrobés fabriqués sont pesés sur une bascule de précision moyenne (définition du service des
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instruments de mesure) permettant la pesée des camions en une seule fois. Ce matériel délivre un bon
de pesée précisant le jour et l'heure du chargement du camion et doit être remis au Maître d’œuvre
avant le déchargement.
Matériel de transport
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de répandage est effectué dans des véhicules à
bennes métalliques qui doivent être nettoyées de tout corps étranger (y compris de restes d'enrobés
froids) avant chargement. L'intérieur des bennes doit être lubrifié légèrement avec une huile anti-
collage. L'utilisation de produits susceptibles de dissoudre le liant ou de se mélanger à lui (fuel,
gazole, sable, etc. ...) est formellement interdite.
Joints
Les joints visibles seront repris à l’émulsion avec répandage de sable porphyre.
Température au répandage
La température normale de répandage des enrobés relevée derrière le finisseur doit être comprise
entre 135° C 155° C ; la température minimale ne sera en aucun cas inférieure à 120° C. Lorsque la
température mesurée sur le chantier sera inférieure ou égale à 2°C, la mise en œuvre des enrobés sera
interdite.
Compactage
Le compactage du béton bitumineux Semi-Grenus 0/10 sera exécuté avec un atelier "compacteur à
pneumatiques en tête "assurant le compactage proprement dit, puis le cylindre statique (tandem)
assurera la finition, au sens de l'uni de la surface. Un rouleau vibrant en mixte ne sera autorisé
qu'après agrément du Maître d’ouvrage.
EN CAS DE PANNE DE COMPACTEURS, ou en l'absence de tout compacteur de secours,
l'opération de répandage sera OBLIGATOIREMENT et immédiatement arrêtée.
Rugosité géométrique
La rugosité géométrique sera appréciée par l'essai de profondeur au sable.
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Cette profondeur au sable doit, à la construction, être comprise entre 0,6 et 1 mm.
Les couches de GB 0/14, de BBSG 0/10 et de BBTM 0/6 seront réceptionnées partiellement après
leurs mises en oeuvre. Les tolérances de nivellement seront conformes à la norme NFP 98.150 de
Décembre 1992 " Enrobés hydrocarbonés - Exécution des corps de chaussées - Couches de liaison et
couches de roulement - constituants - Composition des mélanges - Exécution et contrôles".
Essais de Plaques
Les essais ont pour but de mesurer la déformation statique du sol EV1/EV2. On souhaite obtenir au
minimum une portance 3 c’est-à-dire un sol peu déformé soit :
35 Mpa<EV2<50 Mpa
Cet essai permet de calculer le module de réaction du sol à partir de chargement statique à la plaque
(étude de la déformabilité d’une plateforme). Il nécessite la présence d’un camion de 15 tonnes, 6
roues avec châssis long. On utilise soit une plaque de 40 cm de diamètre, soit une plaque de 60 cm, une
poutre de BENKELMAN. On réalise deux mises en charges (2,5 bars et 2 bars). On mesure les déflexions
correspondantes W1 et W2 à partir desquelles on calcule les modules de déformation EV1 et EV2. Le
rapport k = (EV2/EV1) donne la compacité et doit être inférieure à 2.
Les bordures seront posées sur une semelle de béton dosé à 150 Kg (B16) et comporteront une butée
arrière également en béton, les dimensions seront conformes au dessin d'exécution.
Les joints de 1 cm d'épaisseur seront bourrés de mortier de ciment dosé à 350 Kg, à la fiche ou à la
truelle et tirés au fer.
Les tolérances en plan et en altitude seront de 1 centimètres.
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Epreuve de contrôle
L’épreuve de contrôle comprendra des essais de résistance à la compression à sept (7) jours et vingt
huit (28) jours, de résistance à la traction par flexion circulaire également à sept (7) jours et vingt huit
(28) jours et des mesures de la consistance du béton frais.
ARTICLE 23 - COFFRAGES
Les coffrages utilisés pour les regards seront en principe des coffrages métalliques.
Ces coffrages seront soigneusement nettoyés et graissés après chaque emploi.
Aucun enduit n'étant prévue sur les ouvrages en béton, les parois de ces ouvrages, après décoffrage
devrait être parfaitement lisses et le Maître d’ouvrage pourra, si ce résultat n'est pas obtenu, refuser le
type de coffrage présenté par l'Entrepreneur.
Le maître d'ouvrage pourrra exiger un ragréage sur les piédroits des regards défectueux.
Signalisation Horizontale
Les produits de marquage utilisés devront être obligatoirement homologués et autorisés par le ministère des
Transport et figurer au dernier répertoire des équipements de la route édité par le SETRA. Ils seront réalisés en
résine thermoplastique appliquée à chaud.
Une attention particulière sera demandée concernant les marquages type « dent de requin » à réaliser sur les
rampants des plateaux surélevés. Ces marquages devront impérativement respecter le schéma établit par le
CERTU dans le « Guide des coussins et plateaux ».
Les marquages non conformes devront être effacés et refaits aux frais de l’entreprise.
Signalisation Verticale
Tous les panneaux de police devront être conformes aux normes de fabrication homologuées par le Ministère des
transports. La marque de certification de tous les panneaux devra être inscrite au dos de façon indélébile et
comporter les renseignements habituels.
Les panneaux seront inoxydables, en aluminium. Le décor de la face active des panneaux utilisera les revêtements
rétro réfléchissants de classe II.
Les panneaux seront de gamme normale, sauf spécifications contraires, et fixé sur des poteaux aluminium,
pourvus ou non de potence pour permettre leur implantation en bord de trottoir.
Les poteaux seront bouchés en leur sommet. La hauteur sous panneau sera de 2,30 mètres. Les massifs de
fondation ne devront pas dépasser du sol et devront être coulés en une seule fois.
La signalisation temporaire du chantier est à charge de l’entreprise et prise en compte dans ces différents prix
unitaires.
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Regards avaloir à grille
Les regards à déplacer ou à créer seront coulés en place ou préfabriqués.
De plus, dans le cas de la mise en œuvre de deux regards accolés, la fondation du regard supérieur
devra être réalisée sur un béton B16 fondée au niveau du regard inférieur.
Dans tous les cas, les deux regards seront totalement dissociés de la fondation au tampon.
Ces regards doivent être visitables et parfaitement étanches.
Regards de visite
Ces ouvrages seront circulaires de 0,800 m de diamètre intérieur, la virole sera coulée sur place en
béton B30.La paroi aura une épaisseur de 0,20 m. Les cuvettes, cunettes et les arrondis seront de la
forme indiquée sur le dessin de détail du projet pour le raccordement des fils d'eau. Les regards
peuvent être préfabriqués. Les enduits seront au mortier M 400. Le puits cylindrique sera surmonté
d'un tronc de cône incliné pour réduire le diamètre intérieur à 0,60 m. Une dernière collerette
cylindrique en béton armé sera le sommier d'appui de la plaque de recouvrement référence: S.T.R. à
tampon articulé. Les coffrages seront métalliques du type moulé démontable. A partir de 1,20 m de
hauteur utile, tous les 0,40 m, les regards comporteront des échelons en fer galvanisé de 0,40 X 0,30 X
0,02 m..
Robinets-vannes
Les robinets - vannes auront un raccordement à brides avec écartement court.
Ils seront équipés du tube allonge, de l’embout et d’une tête de bouche à clé réhaussable type PAVA
ou similaire. L’ensemble devra être parfaitement vertical.
Lors du remblaiement, l’entrepreneur devra s’assurer que le tube allonge est bien resté axé sur la tête
de manoeuvre.
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ANNEXE
Liste des normes applicables au marché
Normes et Règlements
Les travaux devront être conformes aux prescriptions les concernant, aux normes, documents
techniques et règlements en vigueur, à la date de la signature de la soumission :
L’entrepreneur devra se conformer, pour l’exécution des travaux, aux dispositions du CCAG et du
présent Cahier des charges, notamment en ce qui concerne les délais d’exécution, le fonctionnement du
chantier, les pénalités et l’utilisation des brevets.
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