Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
MARCHE N° 02-ASS/2006
(CODE DU PROJET : CO-31601 )
PIECE N°1
CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES (C.P.S)
Novembre 2006
PIECE N° 1.3
SOMMAIRE
CHAPITRE II................................................................................................................................................................8
CHAPITRE III............................................................................................................................................................13
Les travaux objet du présent marché sont lancés par LYDEC dans le cadre de l’assainissement du
secteur Mohammedia et en particulier l’assainissement des eaux pluviales du lotissement LA
SIESTA . Ils concernent la réalisation d’un dalot et d’un ouvrage de rejet en mer des eaux pluviales.
Les travaux objet du présent CCTP consistent en la réalisation des travaux suivants :
La solution de base pour le terrassement de cet ouvrage sera réalisée en talus avec
un angle de 45° et une largeur au fond de 5 m y compris toutes sujétions liées aux
travaux au bord de la mer ;pompage, blindages ,digues de protection…etc.
l'établissement des notes de calcul (béton armé, blindage ..), plans de coffrage et de ferraillage
et tous documents nécessaires à la réalisation complète des ouvrages objet de la présente
consultation aux frais de l’entreprise.
l’établissement des dossiers techniques et administratifs nécessaires à l’obtention des
autorisations liées au mode d’exécution retenu (installation de chantier, évacuation / ou mise en
dépôt des déblais,...)
l’amenée, l’installation et le repli du matériel et des locaux de chantier.
la localisation exacte, la surveillance et la protection des canalisations et ouvrages souterrains
existants.
la mise en place, le déplacement, la maintenance et la dépose en fin de chantier de tous les
panneaux, barrières, éclairages etc... nécessaires à la signalisation des chantiers et à la
protection des fouilles.
la réalisation de sondages de reconnaissance supplémentaires éventuels pour complément de
ceux déjà joints au présent dossier.
la démolition des structures de chaussée et de trottoir au droit des zones concernées par les
travaux puis leur remblaiement et leur réfection ainsi que la remise en état de tous les lieux
détériorés par les travaux.
les travaux de protection divers en phase provisoire pour assurer la sécurité du personnel
travaillant sur le chantier.
la réalisation des dispositifs de balisage le long des tranchées.(voir modèle en annexe)
la mise en place du dispositif de déviation provisoire de l'écoulement d'eau lors de la réalisation
des jonctions.
les terrassements à ciel ouvert, quelle que soit la nature géologique des terrains rencontrés, le
niveau de la nappe phréatique et le mode d'exécution retenu.
le reprofilage du terrassement du dalot.
l'évacuation en décharge de déblais extraits impropres aux remblais ou en excédents.
l'assèchement des tranchées.
la fourniture ou reprise, le transport et la mise en œuvre des remblais nécessaires.
la mise en place des joints au droit des parements de reprise de béton et entre les tronçons du
dalot.
l'aménagement complet des ouvrages d'exploitation avec plaques et tampons de fermeture, y
compris tous les scellements.
tout aménagements nécessaires pour assurer la circulation des piétons et des véhicules dans
les conditions de sécurité.
Aménagement de digue de protection, par planche, …etc ,nécessaire pour les travaux en mer.
l'évacuation des matériaux solides et matériels indésirables.
la remise en état de toutes canalisations existantes éventuellement détériorées.
la remise en état du terrain en surface.
la réalisation et la fourniture des plans de récolement dans les délais prescrits.
et d'une manière générale tous travaux et fournitures nécessaires à la réalisation complète du
projet tel qu'il est défini par le présent C.C.T.P.
1.2.1 bis : Sauf indication contraire du présent article, les travaux visés dans ce Marché.
comprennent aussi :
1 - L'implantation des ouvrages par un géomètre agréé par LYDEC aux frais de l’entreprise.
2 - La préparation du terrain et notamment la démolition en tant que besoin des chaussées, des
trottoirs et en général de tout obstacle rencontré sur le tracé de l'ouvrage. Les travaux de démolition
sont soumis à l'accord de LYDEC.
3 - Etude d'exécution et construction du collecteur et ouvrages annexes en béton armé
(conformément aux plans inclus dans le dossier d’AO). Ces études devront être établies par un
bureau d’étude agrée et visé par un bureau de contrôle aux frais de l’Entrepreneur.
4 - L'exécution des fouilles, y compris tout étaiement, blindages, assèchements et épuisement,
qu'elles qu'en soient l'importance et la nature ;
5 - La réalisation des coffrages et ferraillages du dalot, la mise en œuvre et coulage du béton.
6 - La fourniture et la pose des canalisations, la réalisation de leurs lits de pose, de leurs joints, de
leurs raccordements aux ouvrages et aux canalisations existantes ou à construire, y compris toutes
sujétions de fourniture et de mise en œuvre.
7 - Sujétion pour croisement avec les différents réseaux existants.
8 - Le remblaiement de toutes les fouilles.
9 - Le transport et l'apport de matériaux de remplacement en cas de besoin.
10 - La remise en état des lieux et le rétablissement des chaussées, trottoirs, accotement et
généralement de tout ouvrage détérioré par cause des travaux, et l'entretien de l'ensemble des
ouvrages objet du présent marché jusqu'à la réception définitive.
11 - l'exécution de tous travaux qui s'avéreraient nécessaires pour la conduite à bonne fin du projet.
12 - les essais nécessaires au contrôle de fonctionnement et de résistance des ouvrages (rupture,
étanchéité... etc.)
L'énumération des tâches ci-dessus est indicative et n'est nullement limitative, en fait l'entrepreneur
s'engage à livrer l'ensemble des installations en parfaite état de fonctionnement.
1.2.2. VOIRIE
Le tracé en plan des collecteurs ainsi que leurs profils en long ont été fixés en fonction de voiries
existantes.
Les tampons des regards de visite ont été établis aux cotes des voies existantes.
Le tracé et le profil du collecteur sont en principe fixés. Des modifications justifiées pourront
toutefois être proposées par l'Entrepreneur lors des travaux, aucune modification ne sera admise
sauf circonstance de force majeure imprévisible.
La solution de base pour la réalisation du dalot et de rejet en mer est le coulé sur place,
toutefois l’entrepreneur peut proposer des solutions variantes en préfabriqué.
A cet effet, les soumissionnaires devront fournir toutes les indications (notes de calcul,
notices techniques, mode opératoire, références, ect) justifiant la proposition variante. Toute
proposition variante sera analysé en tenant compte de l’impact technico-financier de cette
solution. La solution variante ne dispense pas l’entrepreneur de répondre à la solution de
base objet du présent Appel d’Offres.
Ouvrages annexes
Collecteurs Circulaires
A) Schéma hydraulique
(voir plans du dossier joint au présent marché)
Le matériau prévu pour les collecteurs est fonction du diamètre des tuyaux, des pressions de
service et de la nature de l’écoulement.
Pour les diamètres supérieurs ou égaux à 400 mm, le matériau le plus généralement utilisé au
Maroc est le béton précontraint pour les tronçons de refoulement et le béton centrifuge armé
ordinaire pour les tronçons gravitaires. Ce sont ces matériaux qui sont recommandés et qui
correspondent à la solution de base dans les dossiers du marché.
Pour les diamètres inférieurs, le matériau recommandé est l’Amiante ciment.
C) Changement de direction
A chaque changement de direction, il sera prévu un regard dans le cas des tronçons gravitaires.
D) Joints
Les joints doivent être mis en place aux endroits de reprise de bétonnage pour assurer l’étanchéité
et aussi tous les 20 à 30 m pour assurer la dilatation de l’ouvrage.
Par ailleurs, les regards de visite ne seront pas équipés d’échelles même pour les profondeurs
supérieures à quatre (04) mètres.
Tous les regards devront être armés et réalisés conformément aux plans ci-joint.
L'Entrepreneur est soumis aux lois et règlements en vigueur au Maroc, et en particulier aux normes
et règles de référence ci-après :
1.4.1 - Pour les travaux de génie civil et d'infrastructure
c) Les Normes Marocains (NM), AFNOR, DIN, ASTM, ISO homologuées ou réglementairement en
vigueur au moment de la signature du Marché.
d) Les Clauses Techniques Générales définissant les règles applicables aux contrôles des pièces et
produits métallurgiques et aux contrôles de soudure en atelier et sur les chantiers édités par la
Direction de l'Hydraulique au Maroc.
e) Le Guide pratique des travaux de fouilles en tranchée (édition OPPBTP-1991),
f) Le Guide technique de « réalisation des remblais et des couches de formes » -LCPC –SETRA.
g) Le Guide technique de « remblayage des tranchées et réfection des chaussées »-LCPC-SETRA.
Il pourra être fait appel à toute autre réglementation étrangère à condition qu’elle conduise à une
qualité des ouvrages équivalente ou supérieure et que les textes correspondants, traduit en
Français soient fournis par l’Entrepreneur.
Ont priorité sur les textes étrangers auxquels il est provisoirement fait référence.
Enfin, il est spécifié que les Entreprises sont autorisées à se référer à des normes équivalentes ou
supérieures à celles des documents cités ci-dessus à condition que les textes correspondants,
traduits en Français, soient fournis à LYDEC par l'Entrepreneur.
L’Enumération des normes et textes de loi ci-dessus n’est pas limitative et l’Entrepreneur restera
soumis à toutes normes ou textes de loi existants ou à venir en relation avec la nature des travaux
objet du présent marché.
CHAPITRE II
- Les caractéristiques, les types, les dimensions et poids, les modalités d'essais de marquage, de
contrôle et réception des matériaux et des produits fabriqués doivent être conformes aux normes
homologuées ou réglementairement en vigueur au moment de la signature du Marché.
- Toutes les fournitures, tous les matériaux entrant dans la composition des ouvrages devront être
agrées par la LYDEC. les matériaux seront d'origine marocaine chaque fois que cela est possible,
conformément à l'Article 38 du C.C.A.G-T.
L'Entrepreneur devra s'assurer auprès des fabricants et fournisseurs qu'ils acceptent les
prescriptions du présent C.C.T.P. tant en ce qui concerne la qualité des matériaux et produits
qu'en ce qui concerne les conditions de contrôle et d'essais.
L'Entrepreneur indiquera pour chaque produit proposé les spécifications techniques le mode
d'emploi ainsi que les contre-indications éventuelles.
En cours de travaux, l'Entrepreneur ne pourra modifier l'origine des matériaux et des produits
fabriqués qu'avec l'autorisation écrite de la LYDEC. et sous réserve que les matériaux et
produits de remplacement soient de qualité équivalente ou supérieure et répondent aux mêmes
prescriptions concernant leur conformité aux normes en vigueur.
En ce qui concerne les matériaux d'extraction, la LYDEC. pourra retirer l'agrément d'un emprunt
de carrière si le gisement ne donne plus de matériaux de qualité convenable.
L'Entrepreneur reste seul responsable vis-à-vis du Maître de l’ouvrage.
Aucun des matériaux employés ne pourra être mis en œuvre avant d'avoir été vérifié et
réceptionné par la LYDEC. Les approvisionnements sur le chantier ne devront être faits qu'après
avoir reçu l'agrément de la LYDEC sur les échantillons proposés par l'Entrepreneur. Les
matériaux approvisionnés devront être conformes aux échantillons agrées.
La LYDEC se réserve le droit d'ordonner à l'Entrepreneur des essais supplémentaires.
La demande de réception des matériaux destinés aux bétons devra être faite six (6) jours avant
leur emploi. Pour les autres matériaux, ce délai sera d'un mois.
Chaque demande de réception des matériaux datée et numérotée sera rédigée par
l'Entrepreneur en deux exemplaires dont l'original sera remis à la LYDEC et la copie, portant
l'accusé de réception de l'original sera jointe aux documents du chantier. Si la LYDEC n'a pas
formulé de réserve dans les délais prescrits, les matériaux seront considérés comme acceptés.
L'Entrepreneur ne pourra, en aucun cas, formuler de réclamations pour l'interruption ou retard
occasionné par les opérations de contrôle.
Les matériaux refusés seront marqués de façon apparente et enlevés du chantier dans un délai
de 24 (vingt quatre) heures, sauf autorisation écrite de la LYDEC. pour dépassement de ce
délai. Tout retard sera sanctionné par une pénalité de 10% (dix pour cent) de la valeur
d'approvisionnement des matériaux non enlevés et ce par jour calendaire de retard.
La LYDEC. se réserve le droit de donner par écrit l'ordre d'interrompre les travaux dans le cas
où l'Entrepreneur ne respecterait pas les prescriptions ou notifications qui lui seraient imposées,
soit pour l'exécution d'un contrôle, soit à la suite de ce dernier.
2.2.1 Ciments
Les ciments peuvent être soit des ciments fabriqués au Maroc, soit des ciments d'importation ; dans
tous les cas, les caractéristiques du ciment utilisé devront être définies par des Normes Marocaines
ou conformes aux recommandations des normes Françaises (NF 15-301 et P 15-101), les
caractéristiques étant alors contrôlées suivant les méthodes d’essais de la normalisation Marocaine
et le ciment classé dans une des catégories prévues à l’article 2.1.1. de la NM 10.01.F004 relative
aux liants hydrauliques.
L’Entrepreneur proposera les qualités des ciments à mettre en œuvre en tenant compte de l'action
des eaux transitées, de leur nature de l'agressivité du sol et des eaux de la nappe et en tenant
compte des critères d'étanchéité à obtenir.
Le ciment pourra être livré en sacs de 50 Kg ou en vrac. Dans chacun des cas son transport
s'effectuera à l'abri des intempéries.
Les sacs devront être stockés dans des abris secs ventilés, permettant une bonne conservation. Ils
seront isolés du sol par un plancher surélevé à 0.50 m au moins de ce dernier. Ces abris seront
suffisamment vastes pour permettre une manutention aisée.
Le ciment livré en vrac sera obligatoirement stocké dans des silos étanches.
Quel que soit le mode de livraison adopté, le ciment devra être parfaitement refroidi.
La cadence d'approvisionnement devra être telle qu'elle puisse satisfaire largement aux besoins du
chantier, mais n'entraîne pas de stockage d'une durée supérieure à un mois.
Les livraisons seront utilisées dans leur ordre d'arrivée sur chantier.
Tout ciment humide, présentant des nodules ou ayant été altéré sera systématiquement et
immédiatement rejeté.
Si le ciment fourni fait l'objet d'un procès-verbal de rebut, l’Entrepreneur devra débarrasser le
chantier de ce ciment sans délai, faute de quoi le Maître d’Ouvrage en assurera la mise aux
décharges publiques aux frais de l’Entrepreneur.Granulats.
Les granulats seront conformes au normes Marocaines NM 10.01F et NM 10.03F 009 (NF 18-301).
2.2.2 Granultats :
Il devra être crissant, dense, stable, propre et franc de poussière, de débris schisteux,
gypseux, argileux ou organiques.
L’équivalent de sable humide, apprécié par la méthode visuelle devra être supérieur à 90%.
La quantité d’argile ou de matières solides susceptible d’être éliminée par décantation ne
devra pas être supérieure à 1 %.
L’Ingénieur pourra exiger à tout moment leur passage à la claie ou leur lavage. Les
matériaux tendres et friables, les roches altérables à l’air ou à l’eau seront rejetés.
2.2.4 Adjuvants
Les adjuvants seront admis à la marque NF adjuvants
Les barres à haute adhérence ou ronds lisses pour béton armé devront satisfaire aux Normes
Marocaines en vigueur.
La nuance de l'acier dont l'emploi est prévu, sera définie aux plans de ferraillage, établis par
l'Entrepreneur et approuvés par la LYDEC.
Dans les cas difficiles on pourra utiliser des adjuvants mélangés à l'argile ou à la bentonite. Toute
livraison d'adjuvants sur le chantier donnera lieu à la présentation d'un certificat d'origine indiquant
la date limite au-delà de laquelle ces produits devront être mis au rebut.
c) Sable : le sable pour injections de remplissage ou de collage sera de la catégorie 0,08 - 2,5 mm,
ne contenant pas des matières organiques.
2.5.2. - Contrôles
Les produits seront livrés en conditionnement facilement contrôlable par la LYDEC. au fur et à
mesure de leur utilisation.
Tous les essais de qualité et toutes les études nécessaires pour la prédétermination des
constituants entrant dans la décomposition des coulis seront à la charge de l'Entrepreneur. Les prix
tiennent compte de toutes les dépenses afférentes à ces études et contrôles (laboratoire, personnel,
essais etc...)
On procédera aux essais de réception sur les produits inertes, les fiches d'homologation seront
produites par l'Entrepreneur.
On effectuera, avec une fréquence à soumettre à la LYDEC. des contrôles de dosage par mesures
de densité (balance baroïde ou pesée hydrostatique), caractéristiques rhéologiques (viscosité,
rigidité, temps de prise) et mécanique (essais de compression simple).
2.5.3. - EAU -
L'eau destinée aux injections ne contiendra pas plus de 1,5 pour mille de matières dissoutes, le
pourcentage de sulfate ne dépassant 1 pour mille. Elle ne contiendra aucune matière en
suspension.
Pour les injections de ciment pur, elle ne contiendra pas plus de deux pour mille de matières
colloïdales en suspension et aucun élément de dimensions supérieures aux grains de ciment.
La température de l'eau employée pour la préparation de coulis d'injection ne devra pas dépasser
25N° C ni être inférieure à 5N°C. Pour les injections de coulis sable-bentonite, ciment, l'eau pourra
contenir jusqu'à deux pour mille de matières colloïdales en suspension à condition d'en tenir compte
dans le dosage de coulis.
Par ailleurs, l'eau ne devra contenir aucun élément de dimension supérieure à 0,08 mm. Elle ne
devra enfin contenir aucun ion nuisible à la mise en suspension de la bentonite. On vérifiera que les
compositions rhéologiques (viscosité, rigidité, décantation) établies les unes avec l'eau du chantier,
les autres avec de l'eau distillée, ne différent pas de plus de 10 %.
Les produits d'étanchéité, mis en œuvre, seront adaptés au support concerné et seront agrées par
la LYDEC. Ils devront offrir une garantie d'efficacité de 10 ans.
Le choix des joints (joints water-stop ou équivalent) entre deux éléments de revêtement en béton
sera soumis à l'approbation de la LYDEC.
Les conduites approvisionnées sur le chantier devront être marquées en rouge, de façon apparente
et lisible, précisant la section nominale, la classe, la date de fabrication, la raison sociale et l'adresse
du fabricant.
Les classes de résistance des conduites seront indiquées sur les profils en long. Dans le cas d'une
absence d'indication sur les pièces dessinées en ce qui concerne la classe de résistance,
l'Entrepreneur devra s'informer auprès de LYDEC. il est à préciser que les joints entre conduites
seront en élastomères conformes à la Norme P 16-343.
Les épreuves d'écrasement en usine seront effectuées conformément au fascicule 70 et selon les
modalités arrêtées par LYDEC., elles seront à la charge de l'Entrepreneur.
L'essai d'étanchéité sera effectué sous une pression de 1 bar.
Le type et le nombre d'essais seront en tous cas ceux de pratique courante au L.P.E.E. à défaut de
prescription spéciale dans le présent C.C.T.P. ou dans le fascicule 70.
CHAPITRE III
Dans un délai de Quinze (15) jours à compter de la notification du marché, l'Entrepreneur remettra
à la LYDEC, un mémoire technique détaillé en trois exemplaires, décrivant le mode de réalisation
des ouvrages et les moyens utilisés, accompagné de renseignements d'ordre général. Le mémoire
contiendra au minimum les indications définies ci-après et sera accompagné de tous les plans
nécessaires.
3.1.1. - Matériel
Modes d'exécution des terrassements en terrain rocheux, meuble et lors des travaux sous
ouvrages existants.
Mode de transport des déblais et mode de mise en place des matériaux de remblais.
Mode de transport, mise en œuvre et conservation des bétons.
Système de coffrage de l’ouvrage.
Les profils types des terrassements.
Le mode de blindage à définir et à détailler en fonction de la nature du terrain avec les notes de
calcul et le mode d’exécution.
Programme général des travaux accompagnés des programmes détaillés par nature des travaux
et indiquant, pour chaque activité les cadences d'exécution prévues.
Planning donnant l'évolution de la main d’œuvre et du matériel en fonction du programme des
travaux.
Prévision d'échelonnement des dépenses dans le temps.
Echéancier de fourniture des plans d'exécution.
En cours d'exécution, il sera procédé périodiquement chaque mois à un examen commun avec la
LYDEC de la situation des travaux et des prévisions de l'Entrepreneur. Celui-ci à cette occasion
remettra à la LYDEC un programme de travaux mis à jour.
Ces programmes devront avoir reçu l'accord préalable de la LYDEC. qui disposera d'un délai de 15
jours pour demander des modifications. L'approbation de ces programmes par la LYDEC ne
diminuera toutefois en rien la responsabilité de l'Entrepreneur relativement aux délais contractuels
globaux.
Les tracés sont entièrement définis par le tracé en plan joint au dossier du marché.
Les cotes de niveau sont données en NGM (nivellement général du Maroc).
Au début des travaux, l'ensemble des points de repère seront matérialisés sur le terrain, et
réceptionnés par la LYDEC en présence de l'Entrepreneur et son géomètre.
Après la réception indiquée ci-dessus, tous les travaux de topographie nécessaires à la bonne
exécution des ouvrages seront exécutés par l'Entrepreneur à ses frais.
En fonction de la nature des terrains rencontrés, l’entrepreneur est tenu de mettre en place
les soutènements appropriés (blindage jointif ou semi-jointif ; palplanches ; etc.) nécessaires
à la stabilité des parois de la fouille. Le blindage est applicable et après concertation &
accord de Lydec, pour toute tranchée de profondeur dépassant 1 m 30 cm et de largeur
inférieure ou égale au deux tiers de la profondeur.
Le blindage en bois ne sera admis par LYDEC
LYDEC pourra imposer le type de blindage de fouille à mettre en œuvre. Dans le cas de mise en
œuvre de blindage semi-jointif, l'espacement entre éléments sera soumis à l'agrément de LYDEC.
3.3.2 – Terrassement
Les cubatures pour ouverture des trachées seront calculées sur la base des hypothèses de base
suivantes :
Le dalot : tranchée en talus avec un angle de 45° et une largeur au fond de 2.8 m
L’ouvrage de rejet : tranchée en talus avec un angle de 45° et une largeur au fond de 5m.
Les hypothèses ci-dessus relatives aux cubatures de terrassement ne peuvent pas être
modifiées et tiennent compte de toutes sujétions : difficultés techniques particulières,
rampe d’accès .
Aucune indemnité supplémentaire ou plus-value ne sera accordée à l’entrepreneur pour
n’importe quelle raison
Le collecteur sera réalisé de l'aval vers l'amont permettant ainsi de recueillir les eaux de
ruissellement éventuelles.
Les épuisements seront faits par pompages continus.
La conception du dispositif d'épuisement est à la charge et de la responsabilité de l'Entrepreneur.
Les ouvrages en béton armé seront conçus et réalisés selon les prescriptions des
documents suivants :
Fascicule 63 : Exécution et mise en œuvre des bétons non armés, confection des
mortiers.
Fascicule 64 : Travaux de maçonnerie d'ouvrages de génie civil.
Fascicule 65A : Exécution des ouvrages en béton armé ou en béton précontraint par
post-tension.
D.T.U 21 : Exécution des travaux en béton.
Si le béton a été antérieurement fabriqué et mis en œuvre dans des conditions à peu près
équivalentes à celles du marché, l’Entrepreneur soumettra à l’Ingénieur les résultats
d’essais de consistance et de compression à 28 jours obtenus pendant une durée d’au
moins 6 mois.
Si le béton ne dispose pas de référence, une épreuve d’étude sera alors exécutée
conformément à l’article 75.1.2 du fascicule 65A.
Les plans de coffrage devront préciser en complément et/ou conformément à l'article 32.3.2
du fascicule 65A du C.C.T.G :
les tolérances d'exécution de parties coulées sur chantier,
le niveau de qualité des parements,
dans le cas d'éléments préfabriqués, leurs assemblages et les dispositions adoptées
pour leur mise en place,
les tolérances concernant la mise en place des éléments préfabriqués.
L’Entrepreneur indiquera sur ses plans les différentes phases de coulage des bétons et les
caractéristiques des matériaux mis en œuvre.
Les plans de ferraillage devront préciser en complément et/ou conformément aux articles
32.3.3 et 32.3.4 du fascicule 65A du C.C.T.G. :
le recouvrement des armatures,
les armatures laissées en attente au droit des reprises de bétonnage,
les dispositions envisagées en cas d'arrêt inopiné de bétonnage dans les différentes
parties des ouvrages.
Tous les plans de ferraillage devront obligatoirement comporter en annexe une
nomenclature et un avant-métré des aciers, cet avant-métré détaillant :
par diamètre nominal, les longueurs et les poids des aciers en tenant compte des
recouvrements et des crochets prévus aux dessins,
le poids total des aciers.
La continuité des armatures passives longitudinales devra être assurée au travers des
joints entre parties d'ouvrage correspondant aux phases de construction.
L’Entrepreneur établira, mettra à jour et diffusera une "liste des plans" constituant le dossier
d'exécution qui sera régulièrement tenue à jour, et sur laquelle seront indiqués :
le nom du bureau d'études (bureau d'études de l’Entrepreneur - bureau d'études sous-
traitant),
le nom de la personne de ce bureau d'études, responsable de l'étude.
Pour chaque plan :
le numéro,
le titre complet,
la date d'établissement,
le ou les indices des modifications, avec les dates correspondantes,
la date du visa définitif (bon pour exécution).
Ces mêmes indications devront être reproduites sur chaque plan avec en complément
l'indication succincte de la nature des modifications apportées à chaque indice, et des
nuages entourant les zones modifiées par rapport au dernier indice diffusé afin de les
mettre en évidence.
Le coefficient de sécurité pour la non-flottaison des ouvrages ou parties d'ouvrage est égal
à 1,05.
La fissuration sera considérée comme très préjudiciable aux termes du D.T.U 14.1.
3.6.3.3 Enrobage
Conformément à l'article A.7.1 du BAEL 91, l'enrobage minimal des armatures est fixé à
40mm.Pour les ouvrages en mer l’enrobage minimal est de 70 mm. L’Entrepreneur est tenu
de prendre toutes les disposition nécessaires (cales agréées,...) afin de garantir cet
enrobage.
3.6.3.4.1 Généralités
Les calculs de béton armé seront menés selon les règles techniques de conception et de
calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites,
règles BAEL 91.
En situation d'exploitation, les sollicitations de calcul vis-à-vis des états limites seront
établies en tenant compte des combinaisons d'actions indiquées au paragraphe D.2.2 de
l'annexe D du BAEL 91.
Remarques :
En situation d'exécution, les sollicitations de calculs vis-à-vis des états limites seront
évaluées selon les prescriptions du paragraphe A.3.1, 32 du BAEL 91.
3.6.3.4.3 Surcharges
Poussée des terres
Le coefficient de poussée ne peut en aucun cas être inférieur à K = 0,1.
CR 02-ASS/2006 Pièce n°1(CPS) - Pièce n°1.3 (C.C.T.P) 18
Assainissemnt du lotissement LA SIESTA Mohammedia–dalot et ouvrage de rejet
Cahier des clauses techniques particulières (C.C.T.P)
Action de la nappe
Le niveau de la nappe minimal à prendre en compte pour les calculs des structures ne peut
en aucun cas être au dessous de l’extrados de l’ouvrage.
Charges d’exploitation
Pour les ouvrages visitables la surcharge sur les paliers sera de 3 KN/m2.
Pression interne
Les ouvrages seront calculés pour une pression interne correspondant à un plan d’eau au
niveau du terrain naturel.
Charges roulantes
Les sollicitations les plus défavorables des chargements suivants définis dans le fascicule
62 :
système de charges A(l),
Système de charges B avec prise en compte de Bc, Br et Bt.
En aucun cas le chargement considéré ne peut être inférieur au plus défavorable des
surcharges suivantes :
surcharge de 20 KN/m2 uniformément répartie,
double essieu arrière de camions réglementaires (2 camions de 30 t cote à cote).
D'une manière générale, la définition des bétons et mortiers sera soumise à l'agrément de
l’Ingénieur. A titre indicatif, les caractéristiques pourraient être les suivantes :
CPJ 45
B0 Béton de propreté 15 Mpa 0/40 mm 150 kg/m³ CLK 45 -
Prescriptions générales
Les tolérances de fabrication sur les dosages visés de chaque constituant sont indiquées
par l’article 73.1 du fascicule 65A.
Dans le cas où le béton serait fabriqué dans une centrale à béton prêt à l’emploi, agréée
par le Maître d’Ouvrage, chaque centrale devra posséder un enregistrement de pesées de
l’ensemble des constituants (granulats, ciment et eau) qui sera fourni avec le bon de
livraison. Celui-ci, à remettre obligatoirement au représentant de l’Ingénieur sur le chantier
avec toute fourniture, portera les indications prévues dans le mémento d’agrément des
centrales de béton prêt à l’emploi.
La fabrication du béton devra être l’objet d’un auto-contrôle de la part des fabricants.
Confection du béton
Le dosage des différents constituants du béton peut être effectué en poids ou en volume
avec des moyens de mesure permettant de s'assurer des quantités mises en œuvre.
Les moyens de confection du béton doivent être tels que le produit obtenu soit
« homogène » et que les granulats soient bien enrobés de liant.
Transport et manutention
Il est rappelé que l’ajout d’eau en cours de transport ou avant mise en œuvre est interdit.
Le béton sera acheminé vers les ouvrages rapidement, par des moyens qui le
transporteront aussi directement que possible au point de bétonnage.
Le béton sera coulé avant sa prise initiale et au plus tard 60 minutes après l'introduction de
l'eau dans la gâchée ; tout béton ayant amorcé un commencement de prise au moment de
sa mise en œuvre sera rejeté.
Généralités
L'accord de l’Ingénieur devra être donné avant le début de tout bétonnage. Tout bétonnage
sera interdit quand il apparaîtra que les conditions empêchent une mise en place ou une
prise correcte, que les délais entre levées ne sont pas respectés, que la préparation de la
surface du rocher ou du béton déjà en place n'est pas terminée, ou pour toute autre raison
du même ordre.
Aucun béton ne sera coulé avant que les coffrages, la disposition des ferraillages, la
disposition des éléments à enrober et la préparation de toutes les surfaces intéressées
n'aient été approuvés par l’Ingénieur. Le bétonnage dans l'eau sera exceptionnel et devra
faire l'objet d'un accord spécial. Aucun béton définitif ne sera coulé dans de l'eau courante,
ni ne sera soumis à l'action de l'eau courante avant son durcissement. Toute surface de
coffrage ou d'élément enrobé qui aurait été recouverte de mortier sec ou de laitance
pendant une coulée antérieure, sera soigneusement nettoyée avant le bétonnage.
Surfaces de reprise
Toutes les surfaces de reprise, sauf les joints de contraction, seront propres, rugueuses,
humides et libres de tout élément friable ou lubrifiant, de manière à réaliser la meilleure
liaison possible.
Si cela est nécessaire, par exemple quand le bétonnage aura été interrompu pendant un
certain temps, ou que la surface aura été salie (argile, huile, etc…), le traitement ci-dessus
pourra être exigé même pour des surfaces préalablement traitées.
Les arêtes et les angles des levées précédentes seront soigneusement arrondis par
repiquage.
Les joints de contraction n'exigeront pas le même traitement. Cependant, leur surface sera
débarrassée soigneusement de toute irrégularité de béton ou de matériaux étrangers, par
repiquage et meulage, ou tout autre traitement adéquat.
la cure du béton,
les conditions de température particulières.
Mise en place
Elle se fera par couches horizontales continues d'une épaisseur maximale de 50 cm.
La mise en place se fera suivant un plan bien défini et approuvé. Aucune benne ne sera
déposée de manière isolée.
Chaque couche recouvrira la précédente avant que celle-ci n'ait fait prise, et, pour cette
raison, on pourra parfois commencer à couler une deuxième et une troisième couche avant
l'achèvement de la première.
La superposition d'une couche de béton frais à une couche déjà mise en place ne sera pas
considérée comme une reprise de bétonnage si cette dernière couche peut être pervibrée à
nouveau (on pourra généralement reconnaître qu'il en est ainsi si l'aiguille d'un pervibrateur
pénètre sans difficulté dans cette couche et que son logement se referme lors de son
enlèvement).
Chaque couche de béton sera vibrée de manière à éliminer les nids de cailloux le long des
coffrages ou des éléments enrobés. Le nombre et la puissance des vibrateurs ou
CR 02-ASS/2006 Pièce n°1(CPS) - Pièce n°1.3 (C.C.T.P) 22
Assainissemnt du lotissement LA SIESTA Mohammedia–dalot et ouvrage de rejet
Cahier des clauses techniques particulières (C.C.T.P)
Pour les surfaces coffrées devant être soumises à l'action de l'eau à grande vitesse, des
précautions particulières seront prises pour limiter les irrégularités de surface.
Si on doit interrompre la coulée, toutes précautions seront prises pour assurer la liaison
entre le béton déjà coulé et le béton futur. On placera des coffrages d'arrêt, avant le début
de la prise, pour pouvoir vibrer complètement les dernières gâchées déposées. La coulée
ne sera pas reprise avant que le béton en place n'ait suffisamment durci. Dans ce cas, la
surface de contact sera traitée comme un joint de reprise courant.
Tout béton qui, à cause d'une interruption de bétonnage, n'aurait pas été vibré, devra être
démoli avant la reprise des travaux.
Sur une fondation en pente, pour éviter la formation de languettes de béton trop minces
pour pouvoir être vibrées correctement, on disposera des coffrages d'arrêt de telle sorte
qu'en aucun point, l'épaisseur ne soit inférieure à 30 cm.
Reprise
La surface de reprise sera traitée au mélange air-eau à haute pression aussitôt après la
prise initiale, mais avant le début du durcissement. Le jet devra enlever toute trace de
laitance et mettre à nu les granulats.
Il ne devra cependant pas attaquer les granulats de façon à les desceller ; si cela se
produisait, tous les éléments descellés seraient enlevés. Après nettoyage, la surface sera
lavée jusqu'à ce que l'eau de lavage reste absolument propre.
Les prescriptions indiquées dans l'article 38 du fascicule n°65 du C.C.T.G. sont complétées
comme suit :
Tous les parements de bétons seront au profil demandé et lisses, sans traitement de
surfaçage après la prise.
Pour les parements non coffrés exigeant une finition spéciale, les procédés à employer
seront précisés sur les plans d'exécution correspondants.
Les réparations seront effectuées par un personnel expérimenté. Les défauts seront traités
de manière à produire des surfaces de béton conformes aux spécifications requises. Les
réparations, pour le béton coffré, seront effectuées le plus tôt possible et au plus tard 24
heures après l'enlèvement des coffrages. Les bétons endommagés par quelque effet que
ce soit ou présentant des nids de cailloux ou tout autre défectuosité, seront démolis et
remplacés soit par un mortier sec, soit par du béton frais.
Le béton qui présentera trop d'irrégularités de surface devra être démoli et recoulé, pour
amener le parement au profil indiqué, selon les instructions de l’Ingénieur et aux frais de
l’Entrepreneur.
Tous les matériaux et procédés employés pour la réparation du béton devront être soumis à
approbation. Dans le cas de remplissage de cavités de surface, le béton ou le mortier utilisé
devra adhérer parfaitement au béton en place et ne présenter aucune trace de dépression
ni de fissures de retrait. Un soin tout particulier sera apporté à l'exécution des parties
d'ouvrages soumises à l'action de l'eau en vitesse de façon qu'il ne soit pas nécessaire de
procéder à des réparations.
Conservation et cure
Toutes les précautions seront prises pour éviter le délavage ou l'érosion du béton par la
pluie ou par écoulement de l'eau.
Toutes précautions seront prises pour éviter l'application de charges (remblai, nappe,
engins,...) sur le béton avant que, de l'avis de l’Ingénieur, il n'ait suffisamment durci.
Généralités
L'ensemble des essais de béton (épreuves d'étude, de convenance et de contrôle) sont à la
charge de l’Entrepreneur. Ils seront exécutés par un laboratoire agréé par l’Ingénieur.
Le transport des éprouvettes au laboratoire agréé sera effectué par les soins, et aux frais
de l’Entrepreneur. Les mesures de stockage de ces éprouvettes sur site en attendant leur
transport devront être approuvées par l’Ingénieur.
Epreuve d'étude
Afin de déterminer les compositions de bétons permettant d’obtenir les résistances
prescrites et avant tout commencement de mise en œuvre, l’Entrepreneur devra faire
effectuer des essais sur les bétons dont il propose l’utilisation.
L'épreuve d'étude sera réalisée conformément à l'annexe T 24.4 du fascicule 65.
L’Entrepreneur effectuera également sur chacune des classes de granulats utilisés les
essais suivants :
granulométrie,
équivalent de sable,
Los Angelos,
CO3Ca.
Dans le cas où les résultats de l’épreuve d’étude d’un béton ne satisferaient pas aux
conditions énumérées au paragraphe 12.5 du fascicule 65 du C.C.T.G., l’Entrepreneur
devra présenter un nouveau béton d’étude qui sera soumis aux mêmes essais.
Epreuve de convenance
Les caractéristiques déterminées seront les mêmes que pour l'épreuve d'étude.
Il sera exécuté sur le chantier, avant le démarrage des travaux, un béton témoin pour
chaque "atelier" de bétonnage. On considérera comme atelier de bétonnage, un ensemble
déterminé d'appareils, qu'il soit à poste fixe ou déplaçable d'un chantier à l'autre, servi par
une équipe déterminée.
Si les résistances à vingt huit jours ne sont pas au moins égales à celles requises, il
appartiendra à l'Entrepreneur de présenter un nouveau béton témoin après avoir apporté à
ses installations les améliorations nécessaires.
Epreuve de contrôle
Si un lot est reconnu non conforme aux stipulations, l’Entrepreneur procédera à trois
carottages du béton en place avant décision de l’Ingénieur qui sera alors prise après
appréciation de l’ensemble des informations.
Des éléments de béton en place seront prélevés par carottage chaque fois que l’Ingénieur
le jugera nécessaire. Le frais de ces carottages ainsi que le remplissage des trous qui en
résultent seront supportés par l’Entrepreneur si les résultats s’avéreraient non conformes
aux spécifications requises, dans le cas contraire ils incomberont au Maître d’Ouvrage.
Les parements seront soignés simples conformes aux prescriptions de l’article 52.2.1 du
fascicule 65A.
Les prescriptions communes aux surfaces coffrées sont celles de l’article 53.1 du fascicule
65A.
Les armatures pour béton seront conformes aux prescriptions de l’article 61 du fascicule
65A.
Les armatures proviendront d’une seule provenance qui sera soumise à l’acceptation de
l’Ingénieur. Si un préfaçonnage est exécuté par un intermédiaire, ce dernier sera soumis à
l’acceptation de l’Ingénieur dans le cadre du P.A.Q. remis par l’Entrepreneur.
Les barres à haute adhérence pour béton armé devront être conformes à la norme NM
10.01.F 012 (NF A 35-016).
3.6.6.2 Stockage
Les mesures que l’Entrepreneur envisage pour le stockage éventuel des armatures sur le
chantier seront explicitées dans le P.A.Q. et soumises à l’agrément de l’Ingénieur.
3.6.6.3 Façonnage
La mise en œuvre sera conforme aux prescriptions de l’article 63 du fascicule 65A. Les
armatures seront si nécessaire brossées et nettoyées à la charge de l’Entrepreneur.
Il est rappelé que les tolérances en moins sur l’enrobage minimal des armatures sont
nulles.
Avant le bétonnage, tous les matériels à enrober devront être solidement fixés à leur place
exacte. Ils seront propres, exempts de toute graisse, débarrassés de rouille, peinture,
calamine ou laitance. Sauf autorisation spéciale de l’Ingénieur, on ne noiera pas de bois
dans le béton.
3.6.7.2 Scellements
Les scellements seront exécutés avec du mortier M2. Il contiendra assez d'eau pour
assurer une consistance et une maniabilité satisfaisantes. Des coffrages seront installés, si
nécessaire, et on remplira soigneusement tous les vides du béton de première phase.
Les gros scellements pourront être réservés au moyen de coffrages perdus confectionnés
autour des étriers ou pièces de scellement au moyen de grillage, type Nerlat (fabriqué par
le Métal Déployé) ou similaire, découpé et soudé aux formes appropriées et fixé au moyen
de ronds à béton servant de raidisseurs. Avant leur mise en place et leur fixation dans les
coffrages, les boîtes à scellement ainsi confectionnées seront enduites extérieurement de
mortier projeté, de façon à empêcher la laitance de refluer à l'intérieur des boîtes au
moment de la mise en place du béton. Après prise du béton, l'intérieur des boîtes sera
contrôlé ; celles-ci seront au besoin débarrassées de tous corps étrangers ; puis elles
seront soigneusement obturées en attendant le montage du matériel.
1°) Chaque extrémité du collecteur sera équipé d'une murette en parpaing étanche, d'une hauteur
de 1 mètre environ.
CR 02-ASS/2006 Pièce n°1(CPS) - Pièce n°1.3 (C.C.T.P) 28
Assainissemnt du lotissement LA SIESTA Mohammedia–dalot et ouvrage de rejet
Cahier des clauses techniques particulières (C.C.T.P)
2°) Le bief ainsi ménagé sera rempli d'eau de telle façon que la hauteur d'eau minimale soit de 0,40
m à l'amont du bief.
3°) Une durée d'imprégnation de 72 h sera prévue au cours de laquelle les pertes d'eau seront
compensées.
4°) Au bout d'une période supplémentaire de 24 h, la baisse du plan d'eau observée (en l'absence
de tout apport) devra être inférieure à 25 l/ml de paroi.
L'eau nécessaire aux essais sera fournie gratuitement par la LYDEC à l'Entrepreneur en un point du
réseau distant de moins de 3 km du lieu d'essais. L'Entrepreneur aura la charge le transport de
cette eau depuis le point de fourniture précédent et de son évacuation après les essais. Il aura
également à sa charge la construction puis la démolition des murettes et la réalisation des essais.
L'Entrepreneur remédiera s'il y a lieu aux défectuosités constatées et dans ce cas il sera procédé
ensuite à une nouvelle épreuve.
En cas de contestation sur la qualité du revêtement, la LYDEC. peut exiger un essai identique au
précèdent avec remplissage à 100 % du collecteur. En cas d'essai non satisfaisant l'eau des essais
supplémentaires sera remboursée à la LYDEC.(sur la base du barème industriel T.T.C).
NB :
Si l’ouvrage est exposé à la nappe on évaluera les débits d’infiltration qui ne doivent pas dépasser 1
l/j/m2.
Collecteur
Le collecteur est à réaliser sous forme de dalot avec un ouvrage de rejet en mer à son extrémité
aval permettant d’intercepter le collecteur des eaux pluviales projeté.
3-8-4 Plans d’exécution et notes de calcul des ouvrages - Documents à remettre par l’Entrepreneur.
A la fin des travaux, l’Entrepreneur fournira à LYDEC. le dossier de récolement des ouvrages tels
qu’ils ont été exécutés et dont la composition est indiqué à l’article 3.12 du CCAF.
Les regards de visite seront réalisés en béton armé dosé à 350 Kg/m3.
l’étude du béton armé est alors à la charge de l’Entreprise qui supporte la responsabilité de la
pérennité des ouvrages exécutés par elle.
Les cheminées de regard de 1,00 x 1,00 m seront réalisées en béton armé dosé à 350 kG/m3. Les
parois seront de 20 cm d’épaisseur. Les regards seront enduits et lissés au mortier dosé à 400 kg
de 0,01 m d’épaisseur.
Cet enduit pourra être supprimé après accord de la LYDEC si l’Entreprise utilise des coffrages
permettant l’obtention de surface très lisses (contreplaqué, coffrage métallique). Dans ce cas, un
simple ragréage sera demandé.
Le radier du regard, reposant sur béton de propreté de dix centimètres (10 cm) d’épaisseur, aura la
même épaisseur que les parois de la cheminée, et présentera une cunette en forme de demi-buse
de même diamètre que la canalisation avale.
Cette cunette sera enduite et lissée au mortier de ciment dosé à 300 Kg, les raccordements avec
les collecteurs affluents étant particulièrement soignés.
La profondeur des regards sera mesurés, à l’aplomb de l’axe des regards depuis le fil d’eau de la
canalisation circulaire jusqu’au dessus du tampon. l’étude du béton armé est alors à la charge de
l’Entreprise qui supporte la responsabilité de la pérennité des ouvrages exécutés par elle.
En cas de reprise de bétonnage, dans les regards de plus de 4 mètres, l’Entrepreneur est tenu de
respecter les DTU sur les reprises de bétonnage.
3.9.2-Branchements particuliers
Les branchements particuliers raccordant les fosses réceptrices aux regards borgnes, seront
exécutés en canalisations d’un diamètre intérieur de Ø 150/160, Ø 200 et Ø 300/315 mm.
La pente des branchements devra être impérativement égale ou supérieure à 3% avec un minimum
absolu de 2% à partir du radier de la fosse réceptrice.
Les raccordements de branchements se feront uniquement sur des collecteurs de diamètre nominal
inférieur ou égale à 0,80.
L’angle de la conduite de branchement avec la conduite principale sera de 60° à 70°. Toute fois si la
distance entre les files d’eau du branchement et du collecter principal est supérieure à
(Øaval/2)+0,10 m, le raccordement sera orthogonal.
Les parois de ces fosses auront une épaisseur de 0,15 m et une hauteur maximale de 1,50 m.
Les coffrages intérieurs devront être métalliques pour permettre d’obtenir une surface unie.
- Les terrassements,
- La dépose soignée des fontes (tampons et cadres, grilles, appareils siphoïdes etc...) et des
bordures, leur transport et leur prise en charge par l'Entrepreneur pendant la durée du chantier.
- La démolition partielle ou la surélévation de l'ouvrage avec tous raccords en béton de ciment
n°2 et les enduits, le réemploi des fontes et des bordures déposées ou la prise dans le Parc de
CR 02-ASS/2006 Pièce n°1(CPS) - Pièce n°1.3 (C.C.T.P) 30
Assainissemnt du lotissement LA SIESTA Mohammedia–dalot et ouvrage de rejet
Cahier des clauses techniques particulières (C.C.T.P)
LYDEC des bordures, bouches, des nouvelles fontes, conformément aux spécifications du
présent Marché.
Cette surélévation ainsi que la réduction définie au paragraphe précédent sont dites "modifications
simples" et sont réglées à l'unité (Forfait).
Lorsque l'importance des modifications nécessite la démolition puis la reconstruction du tronc de
pyramide après réduction ou surélévation des piédroits du corps de regard, les travaux sont dits
"modifications composées" et les dépenses correspondantes seront décomposées en deux parties:
Le cas échéant, les vieilles canalisations qui pourraient être rencontrées seront traitées de la même
manière.
Toutes les fontes équipant les ouvrages démolis ou transformés seront soigneusement récupérées
et transportées au Parc de LYDEC.
Il est demandé à l’Entrepreneur de vérifier l’atmosphère du réseau (présence de H2S, O2, Méthane,
etc) en permanence et pendant toute la durée des travaux.
5°) Les notices, fiches du matériel, matériaux employés dans la construction des ouvrages.
L'Entrepreneur devra fournir l'ensemble des plans de récolement conformément à l‘article 3.13 du
CCAF. Il est à rappeler que, conformément à l'article 3.13 précité, la réception provisoire ne pourra
pas être prononcée avant remise des dossiers de récolement.
L’Entrepreneur……………….