UE.8.

HISTOIRE ET EPISTEMOLOGIE
Unité de la psychologie comme science ?
o Les conflits entre les sous écoles ou sous disciplines de la psychologie
Histoire de la pratique de la psychologie (pb d’incompatibilité épistémologique, de regard porté sur le
fonctionnement humain …).
I. Introduction et généralités
o Ex : plusieurs sous courants dans psychologie sociale, …
a. Psychologie et psychologue : Quelle reconnaissance ?
o Pb d’incompatibilité = on ne traite pas l’humain de la même façon dans
Reconnaissance ambivalente. Place particulière mais pas une vraie place en
les différentes disciplines.
psychologie ou dans le professionnel.
o Un des éléments fondateurs (années 30) est que la psychologie se
structure au niveau fondamental et scientifique. Certains diront qu’il
Extrait de ​Pithon (1992) : place la psychologie, se plaint de choses présupposées.
faut un niveau clinique. => Psychologie n’est pas réellement unie avec
Encore valable aujourd’hui. Psychologie a de la valeur. Dans notre société, tout le
toutes ces disciplines.
monde parle de psychologie => bcp de débats. Mais parle très peu des
psychologues et de la « vraie » psychologie. Peu de débouchés, côté qualitatif.
Liens entre formation et pratiques :
Discipline jeune. Paraît facile : soi-disant, tout le monde peut comprendre
o Forte dissociation entre la psycho comme savoir et la psycho comme
l’humain, tout le monde peut parler de psychologie en apparence, facile d’accès,
métier / profession. Un point théorique peut-il être utilisé dans la
tout le monde peut penser comme psychologue en apparence. Le savoir
pratique ? Pour certains, la théorie n’est pas forcément très applicable
psychologique n’est pas propre à la science psychologique c’est-à-dire qu’on a bcp
en situation réelle. Soit la différence entre les modèles théoriques et les
de champ disciplinaire autre qui utilise la psycho, sans être dit pas psycho. ​Ex :
pratiques (la question des savoirs mobilisés…).
gestion pour produire des choses sur l’humain, tiennent du bon sens mais ne sont
o Les dissociations entre professionnalisation et formation universitaire.
pas forcément de la psychologie. P ​ sychologie s’est construite autour du modèle
Question : est-ce que les universitaires sont les mieux formés pour
scientifique mais tout le monde s’en moque ; un discours non scientifique est
former les psychologues (cf. théorie pas forcément applicable sur le
aussi audible, voir même plus. Dans le sens commun, bcp de gens se croient
terrain) ? Oui et non car chaque profession a ses propres objectifs et
psychologues, sans avoir le titre => pb de reconnaissance ! Comment faire vivre
obligations. => Remarque qu’il y a bcp de tensions au sein de la
cette discipline sans reconnaissance ?!?
communauté. Maitre conférencier ne pratiquent pas => comment
peuvent-ils parler de pratique ?
Discipline jeune, qui a eu du mal à devenir scientifique et avoir un titre car pas
o Les dissociations entre transmission de savoir et transmission d’une
trop prise en considération.
identité professionnelles, entre le profil des enseignants recrutés et les
nécessités d’une formation professionnalisante​.
En ​1985​ : débat sur le titre de psychologue => création du titre protégé.
Reconnaissance du professionnel : Les dissociations entre la nomination et le
CCL : pb de reconnaissance car tout le monde se croit psychologue. titre, entre le statut et les responsabilités, entre l’autonomie professionnelle et la
soumission hiérarchique.
b. Psychologie et psychologue : début perpétuel ?
Débats perpétuels depuis sa création. Le champ de la psychologie est traversé par CCL => visibilité non flagrante de la psychologie à cause de bcp de débats et d’idées
un ensemble de lignes de ruptures : divergentes.
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c. Le titre de psychologue
1985​ : titre de psychologue. Avant 1985, tout le monde pouvait s’appeler
psychologue, ce n’était pas un titre protégé. Texte voté pour donner suite à bcp
de débats, mais effectif que depuis 1990.
Bcp discipline => on peut se dire psychologue de quelque chose (comme du
travail). Mais cette qualification n’est pas protégée, il n’y a que le tire de
psychologue.
Obtenu par suite d’un diplôme de psychologie. Pour pouvoir utiliser le titre, il faut
se faire enregistrer sur une liste officielle, pour être répertorié. Faut faire des
études psychologies.
Texte de loi limité car protège le titre mais ne dit pas ce qu’est un psychologue,
ses devoirs et obligations.
On est sur une loi sur l’usage du titre, mais rien n’empêche d’exercer la
psychologie surtout si elle se rapproche du sens commun.
CCL : c’est juste une protection du titre.
Pieron​ : a écrit et participé aux traités de la psychologie appliquée, comme « les
grands domaines d’application » (années 50). Constitue la psychologie
scientifique et sa pratique. A écrit : « naissance et dvlpmt des techniques
d’applications », « les professions psychologies et leurs domaines d’exercice » =>
ne dit pas psychologue, c’est dur de d’utiliser ce terme à cette époque, pas de
reconnaissance.
On parle de psycho-technique = science avec des outils, et non de psychologue.
On parle de gens qui savent appliquer un savoir fondamental (= scientifiques).
CCL : titre récent, n’allait pas de soi historiquement.
Guillec (1993) : explique histoire profession. On prenait des personnes, leur disait
comment faire sur le terrain. Premiers psychologues = mandatés pour appliquer
les théories sur le terrain. Théorie fondée dans les labos. Psychologue = utilise
l’outil. Ont commencé à faire de la psycho sans que personne n’est cru qu’il fallait
les reconnaitre, sans considérer que la psycho relevée d’un métier et de la
pratique particulière.
Position ​Binet (pas de métier de psychologue), Wallon, Lagache (rôle
prépondérant pr la psycho à l’université).
d. Une psychologie appliquée ? Quelle place ?
Introduction de ​Piéron dans le 1​er traité de psychologie appliquée. Début 20​ème​,
années 50. Croit à dimension scientifique de la psychologie. Pas de science
appliquée mais science et applications de la science. Application science permet
progrès social. Psychologue = pas de maitrise de la science mais l’applique.
Evolution : intro de Reuchlin dans le 2​ème traité de psychologie appliquée (1971) :
ouvre perspective, question de l’application donne des débats. Différente
manière de concevoir la psychologie appliquée : science de l’homme dans son
milieu de vie habituel, application de science, pratique rendant dérisoire toute
référence à la science.
Science / application de science / science appliquée : distinction floue dès
l’origine.
CCL : se sont de vieux débats, pas forcément réglés un jour
e. Conclusion : le retour vers l’histoire
Ghiglione​ (1998) = Pour que la psychologie et le psychologue soient reconnus, il a
fallu :
o La production d’un corps de savoir fondamentaux nouveau,
indépendants et scientifiques.
o La création des conditions institutionnelles de leur transmission.
o La production d’un ensemble d’application, issus des savoirs
fondamentaux, pour démontrer la validité et l’utilisé de ces savoirs. Les
1ers psychologues avaient bcp de volonté, que la science amènerait le
progrès, ferait un monde meilleur, servir la société.
o Création des conditions institutionnelles des applications.
 UE.8. HISTOIRE ET EPISTEMOLOGIE
o Psychologie : plein de sous-discipline, pas toujours d’accord. Université
La psychologie en France (et donc sa pratique) est issue de la philosophie et de la n’est pas la plus à même à former psychologues. Débats entre
médecine. professionnels (années 50).
Les premiers thèmes de recherches et d’applications sont (Pieron, 1959) o On a protégé le titre mais pas la pratique de la psychologie (1985).
l’éducation et la pathologie mentale. Protection « psychologue » mais pas « psychologue de … ».
o Pour comprendre origine psychologue, faut raisonner en plusieurs
ère​ ème​
1​ partie 20​ siècle : temps : cf. : Ghiglione
▪ Personnes doivent avoir idées de créer + existence seule de la
Rappels : psycho = création matière
o Psychologue ne sont pas partout. Plus une reconnaissance de psycho ▪ Besoin de lieu pour diffuser connaissances
que de psychologue. Psychologie est partout. Décalage entre vie ▪ Production applications, savoirs, …
quotidienne et production scientifique. Tout le monde se croit ▪ Création conditions institutionnelles des applications. + besoin
psychologue. de reconnaissance.
o ▪ 1ères application psycho = avant avoir pensé rôle psychologue.

II. Figures pionnières, institutionnalisation et diffusion

− Théodule Ribot (1836-1916) :

o Formation philosophie
o 1​ère​ personne à diffuser la psycho.
o 1​er​ à penser un décalage avec philo. « Mentalisme » doit s’arrêter.
o 1872 : thèse sur hérédité psychologique
o 1876​ : chargé de cours à la Sorbonne (1​er​ enseignant psycho). Un des
premiers à être mandaté pour réaliser enseignement de psycho.
o 1888​ : chaire de psycho expé et comparée au Collège de France =>
penser enseignement psycho.
o 1876​ : création de la revue (avec Janet) « Revue Philosophique de
France et de l’Etranger ».
o 1885​ : fonde société de psycho physiologique (avec Janet et Charcot).
Donne corps à la psycho.
o Participe à la création du « labo de psycho physio » rattachée à la
section Sciences Naturelles de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes
(EPHE). Diffusion psycho grâce à une institution.
o Il y fait nommer Binet et Beaunis.
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− Janet (1859-1947)
o Médecin et philosophe de formation
o 1889​ : thèse portant sur automatisme psycho sous la direction de
Charcot
o 1890​ : directeur labo de psycho de la Salpêtrière
o 1895​ : prof à Sorbonne
o 1896​ : remplace Ribot à la chaire du Collège de France
o 1902​ : titulaire définitif de la chaire
o Diffusion de connaissances
o 1904​ : création « Le Journal de psycho normal et pathologique » ?
o Psychologie est conçue comme science des maladies mentales,
approche plus clinique (même si terme non utilisé).
o Approche subissant la concurrence de Freud.
o => Pense thématique de la psychopathologie à orientation clinique.
− Binet (1857-1911)
o Licence en droit et science naturelle
o Intégration au labo de la Salpêtrière
o Intégration au labo de l’EPHE en tant que directeur adjoint
o 1894​ : prend la direction du labo de l’EPHE (suite à Beaunis)
o 1894​ : fonde « l’Année psycho » => diffusion connaissances
o Intérêt de + en + grand pour étude des enfants
o Développement de l’implication politique
o Rencontre avec médecin Théodore Simon et => création du test
d’intelligence.
− Edouard Toulouse et Jean Maurice Lahy
o Toulouse : (1865-1947)
▪ Médecin chef (asile de Villejuif)
▪ Militant d’une organisation technique et scientifique de la vie
sociale = partisan pour dire que psycho dit chose sérieuse =>
organisation du social
▪ 1898​ : Création labo de psycho expé
▪ 1900​ : rattachement à l’EPHE
▪ Recrute Pieron et Lahy
o Lahy​ (1872-1943)
▪ Autodidacte. Suit cours de Ribot
▪ Critique actif du Taylorisme (qui nie dimension psycho). Années
20 : sélection professionnelle.
▪ 1924 : création 1​er​ labo de psychotechnique à la demande de la
Société des Transports en commun de la région parisienne.
▪ Mise au point d’épreuves physiologique et psycho pr
sélectionner les conducteurs de tramways et d’autobus.
▪ => Psycho-technique du travail
− Piéron (1881-1924)
o Formation en philo
o Père fondateur de psycho scientifique
o Suit cours de Ribot (collège de France) et de Janet (à Sorbonne)
o Intègre (comme Binet) le labo de la Salpêtrière
o 1901​ : intègre labo de E. Toulouse
o 1907​ : nomination comme maitre de conférences à L’Ecole des hautes
etudes (affirmation psycho ne doit pas porter sur le conscience mais
comportements)
o Création revue
o 1921​ : création de l’institut de psycho. Veut une reconnaissance de
psycho comme matière noble, respectable avec applications, …
o 1923​ : chaire de physio au collège de France
o 1925​ : participe à la création d’un labo de psycho de l’enfant au sein de l’2coles
des Hautes Etudes. Direction offerte à Wallon. Wallon et Zazzo = participes
après 2​nde​ Guerre Mondiale, à la création des psychologues scolaires.
o 1928​ : contribution à la création de l’INOP (Institut National
d’Orientation Professionnel). Il en est le directeur. Veut distribuer
l’ensemble de la pop vis-à-vis des emplois disponibles. Début des
conseillers d’orientation psychologues.
o => Psychologie scientifique. Théorie aptitudes. Psycho différentielle.
Orientation (INOP)
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− Wallon => psycho enfant + scolaires.
Grands domaines qui émergent : santé, travail et éducation. Grâce à eux :
diffusion de la psycho, des connaissances, …
III. Les domaines de pratiques professionnelles
Comprendre les pratiques professionnelles à la lumière des évolutions sociétales.
Psycho telle qu’elle émerge, est liée à évolutions des sociétés au début du 20​ème
siècle.
Or ​1900-1950 = industrialisation, impose pratique et tâches à personne, prendre
des décisions, …. Toutes les pops quittent campagne pour créer les villes. Cela
modifie comportements et attentes. Nouvelles thématiques émergent =>
groupes, foules, ….
+ Conflits : guerre Mondiale => psychologues et médecins ont été mobilisés pr
sélectionner les personnes aptes à entre dans armée et définir leur rôles. De
plus, psychologues sont appelés pour traiter les conséquences des conflits (=
troubles). Après les conflits, il y a des conséquences sur société civiles : deuils,
pauvreté, augmentation exponentielle du nombre d’orphelins, => psycho
juridique avec étude sur la délinquance.
Cf. : Table des matières « les grands domaines d’applications » (traité psycho
appliquée) - 1959. On ne parle pas de psychologue mais de technicien de la
psychologie. Ne parle pas de psychopathologie. Existe domaines :
o Social​ : orientation professionnelle, enfants relevant du ministère de la
justice, diminués physiques, chômage, migration, action sociale directe.
o Scolaire​ : pédagogie, orientation scolaire, services psychologiques à
l’école (avec psychologue scolaire)
o Industrie et commerce​ : études d’attitudes, comportement
consommateur, adaptation travail à l’homme
o Justice​ : témoignage, déposition, crédibilité, étude personnalité
o Militaire​ : sélection troupe, sélection cadres, intelligence, caractères.
Cette thématique émerge et devient importante.
Application envisagée à la lumière de la notion d’aptitude. 1​er volume traité = sur
aptitudes (= regard sur l’humain). Chacun est composé d’aptitudes à réaliser des
tâches. => Thématique du test et de la psychométrie. On va observer et mesurer
les aptitudes des personnes. Aptitudes permet d’avoir des capacités, qui jouent
un rôle dans notre performance. La capacité est le préalable à la réussite. Théorie
des aptitudes => homme => prédiction de ce qu’il va faire.
Conceptions innéiste, héréditaire, essentialiste peuvent être plus ou moins
présentes dans les applications de la psycho. Fonctionnement psychologique.
Domaine social​ : orientation professionnelle. Cf. : Bénassy-Chauffard & Pelnard,
1959
o 1922 : décret pour créer des centres pour distribuer rationnellement (à
la lumière des aptitudes = ce pour quoi on est doué) le travail / métiers
aux adolescents.
o 1928 : INOP = formation des personnes qui vont orienter
professionnellement. Conseiller d’orientation psychologue (COP).
Délivre titre sont habilités à travailler dans les centres d’orientation.
o 1938 : décret = au moins un centre par région. Il faut passer
obligatoirement par celui-ci. Couverture nationale.
o Après 2​nde Guerre mondiale, 1951 : personnel de ces centres deviennent
fonctionnaires d’état => reconnaissance statutaire.
o Années 50 : Psychologues scolaires, psychologue travail, association et
centre / structures médicaux.
Domaine scolaire​ : apport théorique sur apprentissages et dvlpmt. Psychologues
scolaires – exhaustivité des missions envisagées (Mialaret, 1959) : orientation des
élèves, dépister enfants pb, diagnostiquer inadaptation, …
1945 : on pense différemment la société et la pédagogie. On va donc se poser
l’apport de la psychologie à l’école et on va créer un titre professionnel : titre de
psychologue scolaire —> c’était des profs qui faisaient une formation
supplémentaire jusqu’à l’an dernier.
Domaine du travail​ : sélection et amélioration des conditions de travail.
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Domaine de la justice
Domaine militaire
IV. Les débats et la question de la reconnaissance
f. Débats
Visée progressiste et réformiste de la psychologie – Piéron (1959) : personnes qui
développent psycho + ses applications seront dans un perspective progressiste,
réformiste. Psycho peut servir à mieux fonctionner dans le social. Importance
dans le front populaire. Psycho est pensée comme ne pouvant apporter que le
bien. Pb => débats !
o Psycho pour personnes ou pour la société ?
o Manipulation ? Pour les personnes à l’insu des personnes ?
o Peut-on rationaliser toutes les pratiques ?
La ​biocratie​ : organisation par la science et autour des connaissances de la
science. Cf. : Toulouse.
o Décider comment doit fonctionner le monde ?
Pierre Naville – critique de l’aptitude. Conseiller d’orientation psychologue.
Orientation sociologique => aptitudes sont trop marquées « héréditaristes ». Pas
autant d’aptitudes que de demandes sociales. On découvre les aptitudes selon la
demande sociale et non selon le fonctionnement humain => ne parle pas de
l’humain mais du social. Orientation professionnelle = non sincère, jeu de dupe.
Selon lui, on force les gens à définir leurs envies selon besoin sociétaux.
Critiques vont être encore plus philosophes :
Georges Canguilhem (1958) : on ne dit rien sur l’humain. Psycho est un
instrument de pouvoir, agent de normalisation des conduites, selon ce dont a
besoin la société. Psycho = technique.
Psycho peut-elle donner une position neutre ? Applications sont pensées selon
progression (=normales, légitimes, …) et sont soumises à débats (= pb, …). ​La
Psychologie est un instrument de normalisation
c. Reconnaissance
1947​ : décret pr reconnaitre la licence de psycho. Psycho a officiellement une
place à l’université.
Insertion ? En 1956 : enquête sur « métiers, statuts et débouchés » =>
enseignement trop théorique, université ne prépare pas à assez bien au métier de
psychologue. Pas assez de jobs. Prof ne semblent pas soucieux de l’avenir des
étudiants. Sous payement.
Après seconde guerre mondiale, parle de reconnaissance du psychologue
clinicien.
o Affaire Margaret Clark-Williams (années 50). Plainte déposée envers
elle (psychanalyste sans avoir fait médecine, psychothérapie) => ordre
des médecins s’empare de l’affaire pour l’accuser de faire ce métier
sans avoir suivie études de médecine, donc n’a pas le droit de faire du
soin.
o Place historique accordée à la psycho dans le médical (cf. : Heuyer –
1956). Médecin = soin. Puis en ​1977​ : place la psycho = impossible
d’ignorer les techniques, technologies, mais médecin choisit test,
critique, … Psycho = fait passer test sans le choisir, critiquer, … = place
de technicien. Reconnaissance clinicien = très dur !
o Science est naissante et explose dans années 50. Médecin n’acceptent
pas qu’on leur « pique » cette partie car cela relève du médical.
o 1963​ : circulaire = psychologue est un collaborateur des médecins.
Reconnait idée que le psychologue a une place.
o 1971​ : intégration des psychologues au code de la santé. Cependant pas
d’autonomie. Psycho sont de plus en plus sollicités.
o 1968/69​ : projet Anzieu = universitaire. On va lui demander un projet
de loi mais pas votée. Débats et divergences car selon son point de
vue / théorie, les psychologues n’arrivent pas à avoir une définition
allant à tous les domaines.
o 1985​ : titre de psychologue
o Années 2000​ : débat autour de la psychothérapie (= psychologue ?).