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Figure 2.1 : Quai Figure 2.2 : Appontement Figure 2.3 : Duc d’Albe
Un tapis en enrochement doit être réalisé au pied du quai, côté bassin, quand le sol de fondation
(par exemple fond sableux) risque d'être affouillé par les mouvements de l'eau provoqués par
les hélices du navire lors des manœuvres.
Quai en caissons
Les caissons sont utilisés pour constituer des quais continus ou des ouvrages à appuis
discontinus et peuvent assurer le rôle de soutien des terres dans le cas des ouvrages continus.
Les caissons échoués directement sur le fond sont construits dans des cales sèches ou à terre et
mis à l’eau par lancement. Ils doivent être les plus longs et les plus hauts possible pour réduire
le nombre de manœuvres de pose et limiter l'importance du travail à la marée.
Les caissons havés sont en général préfabriqués, en totalité ou par éléments qui se superposent,
les éléments sont amenés par flottaison ou suspendus à un engin de levage flottant (dont la force
de levage limite les dimensions et le poids des éléments transportés).
- Construction du filtre
- Construction des terre-pleins.
Quai en rideau de palplanches métallique
Inconvénients :
• Risque de la fuite des matériaux fins du sol derrière la plate-forme ;
• Sensible à la corrosion ;
• Forte nuisances dues aux méthodes de mise en œuvre.
Les phases d’exécution d’un quai en caissons :
• Les profilés sont mis en place dans le sol par battage, vibrofonçage et vérinage tel que :
- Le battage consiste à enfoncer un élément rigide dans le sol à l’aide d’une masse
frappante.
- Le vibrofonçage applique des vibrations verticales aux palplanches pour leur
permettre de pénétrer dans certaines couches de sol.
- Le vérinage est un systéme de fonçage silencieux, absence de vibration pandant
l’instalation.
• Mise en place des tirants d’ancrages et réalisations des terre-pleins ;
Il existe un autre type de quai de palplanche : Quai gabionné en palplanche métallique
Les pieux inclinés sont largement utilisés dans les structures offshores en raison de leur
considérable résistance contre le chargement latéral induit par l'impact de navire, vague d'eau, etc.
Ils sont généralement classés en deux types en fonction de la direction de chargement : un pieu
qui est incliné dans la direction du chargement est un pieu incliné inverse ou négatif, et un pieu
incliné contre la direction du chargement est un pieu incliné avant ou positif.
L'ouvrage n'assure pas une liaison directe entre le navire et la terre. Il permet le stationnement
des navires. Il doit résister :
Aux efforts horizontaux
D’accostage (1)
D'amarrage (2)
Aux efforts verticaux
De son poids propre et de celui des engins de manutention (3+4)
Des éventuelles cargaisons déposées (5)
c. Ducs d’Albe
Les ducs d’Albe sont des ouvrages ponctuels permettant l’accostage et/ou l’amarrage des
navires.
Ils ne disposent pas de plate-forme sur laquelle peuvent être déposés les marchandises ou être
installés les engins de manutention.
Il faut évidemment, au moins deux ducs d’Albe pour constituer un ouvrage d’accostage.
Figure 2.20 : Schéma de principe d’un duc d’Albe et les charges appliqués
Figure 2.21 : Duc d’Albe pour l’accostage des navires de la SONOTRAK au port de Sfax
2.1.3. Vérification de stabilité pour un mur de quai
Pour vérifier la stabilité de l’ouvrage, on considère différents modes de rupture qui sont relatifs
à l’instabilité externe de l’ouvrage. Ces modes de rupture sont principalement :
Le mur est stable vis-à-vis du glissement, si ce coefficient de sécurité est supérieur ou égal à
1. En général, en prend Fs ≥ 1,5.
Rupture par renversement (B) : Cette vérification se fait par rapport à l'axe de rotation
du mur (généralement l'arrête inferieur de l'aval de la fondation). On compare la somme
des moments des forces qui tendent à renverser le mur et la somme des moments des
forces stabilisantes. Le rapport de ces deux sommes est le coefficient de stabilisé au
renversement. Le mur est stable vis-à-vis du renversement, si ce coefficient de stabilité
(sécurité) est supérieur ou égal à 1.
Rupture par poinçonnement (C) : Dans le cadre de mur poids, une rupture par
poinçonnement est possible. Pour vérifier la stabilité vis-à-vis de ce type de ruine, on
utilise les formules utilisées pour le calcul de fondations superficielles, la charge sur le
sol est inclinée et excentrée.
On peut définir un coefficient de sécurité au poinçonnement :
avec pmax, la capacité portante du sol (obtenue à partir des caractéristiques pressiométriques
ou pénétrométriques du sol) et σmax la contrainte verticale maximum sous la base
(déterminée à partir de l’évaluation des sollicitations).
Les règles de l’art demandaient que le coefficient FS atteigne au moins la valeur 3 (selon Pilot,
1979).
Figure 2.25 : Accostage sur duc d’albe Figure 2.26 : Entrée d’écluse
𝑴 𝑫 = 𝑽𝒊 𝑿 ⍴ 𝑿 𝒈
Avec :
𝑽𝒊 = Volume de la partie immergée de la coque
⍴ = masse volumique de l’eau de mer
𝒈= accélération de la pesanteur
b. Vitesse d’accostage 𝑽𝒃
Les vitesses d’accostage des navires représentent la variable la plus importante dans le calcul
de l’énergie. La vitesse est mesurée perpendiculairement à la ligne d’accostage (𝑉𝑏 ) et dépend
de plusieurs facteurs que le concepteur doit prendre en compte :
l‘aide ou non d‘un remorqueur à l‘accostage du navire
la difficulté de la manœuvre d’approche vers le point d’accostage
l’exposition du point d’accostage, y compris les courants et les vents exerçant
une poussée sur le navire
la taille du navire et le fait qu’il soit en pleine charge, en charge partielle ou sur
lest
La BS6349, l’AIPCN et de nombreuses autres normes adoptent le graphique des vitesses
d’accostage BROLSMA. Des valeurs sélectionnées à partir des courbes sont également
indiquées dans le tableau ci-dessous. Les conditions d’accostage les plus courantes sont
représentées par les courbes «b» et «c».
a : Accostage simple, abrité
b : Accostage difficile, abrité
c : Accostage simple, exposé
d : Accostage normal, exposé
e : Accostage difficile, exposé
𝐾𝐶
≤ 0.1 → 𝐶𝑀 = 1.8
TE
𝐾𝐶 𝐾𝐶
0.1 < < 0.5 → 𝐶𝑀 = 1.85 − 0.75 ( )
TE TE
𝐾𝐶
≥ 0.5 → 𝐶𝑀 = 1.5
TE
𝐾𝐶 : Dégagement de la quille jusqu'au fond marin
𝑇𝐸 = 𝐷 : Tirant d'eau réel du navire
2
𝐿𝐵𝑃 B 2
𝑅 = √( − x) + ( )
2 2
B
γ = 90 – α –asin (2R )
X : Distance entre l'étrave et les formes droites de la coque (extrémité du rayon d'étrave).
α : Angle d'accostage (entre l'axe du navire et la ligne d'accostage)
⍴𝑆𝑊 ∶ Densité de l’eau de mer
f. Coefficient de souplesse 𝑪𝑺
Les défenses rigides peuvent entraîner une déformation élastique de la coque du navire qui
absorbe une petite quantité d’énergie. Les défenses modernes sont considérées pour la plupart
comme étant “souples”. Par conséquent, cet effet et n’absorbe pas l’énergie.