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Ho’oponopono

est une méthode ancestrale transmise par les guérisseurs


hawaïens. Elle propose essentiellement de se libérer du poids de sa
mémoire. Cette synthèse d’introduction retrace origines, fondements et
pratiques d’Ho’oponopono. Elle insiste en particulier sur le rôle de
l’énergie dans nos vies et sur les lois invisibles qui la régissent au
quotidien.

Origines
Fondements
Pratiques

LAURENCE DUJARDIN est consultante Feng Shui et coach bien-être


depuis plus de 11 ans. Elle est déjà auteur de plusieurs livres : Créez
ou aménagez votre maison Feng Shui, Libérons-nous de toutes nos
pollutions (Le Courrier du Livre), Le cahier Feng Shui des paresseuses
(Marabout), Les 50 règles d’or pour lâcher prise (Larousse)... Créatrice
de la Psyhometherapy, elle pratique entre Paris et Bruxelles le Feng
Shui et la géobiologie à destination des particuliers et des entreprises.
Sa pratique du bien-être l’amène à dispenser aujourd’hui une palette
très complète de soins holistiques : reprogrammation ADN,
réalignement Atlas et soins cristal et chamanique. Retrouvez-la sur
son site : www.laurencedujardin.com
Laurence Dujardin

HO’OPONOPONO
Groupe Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com

Mise en pages : Istria

En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le


présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français
d’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris.

© Groupe Eyrolles 2015


ISBN : 978-2-212-55978-1
SOMMAIRE

Introduction

Partie 1 Origines et principes de base

Chapitre 1 Les origines


Des origines ancestrales
Traditions hawaïennes et polynésiennes
Problèmes universels
Morrnah et la libération du karma
Le karma
La méthode de Morrnah
Sciences et spiritualité
L’expérience du Dr Ihaleakala Hew Len
La méthode employée
Joe Vitale, comprendre pour croire
À vous de jouer
L’essentiel à retenir
Chapitre 2 Ho’oponopono et notre identité
Constitution de l’identité
Les trois « moi »
L’intelligence divine
Désunion interne
Harmonie et équilibre
Quatre besoins essentiels
Renouer avec son enfant intérieur
L’apport de ho’oponopono
Les quatre phrases du lâcher-prise
L’amour, composante indispensable
L’essentiel à retenir
Chapitre 3 Principes de base de la méthode
Travailler le lâcher-prise
Identifier les résistances
Des situations diverses
Nos pensées créent notre réalité
Suffit-il de penser ?
La pensée, une énergie
Prendre conscience de sa propre énergie émettrice
Passer à l’action
Un regard neuf sur la réalité
Combattre les pensées erronées
Sortir du cercle vicieux des mémoires erronées
Travailler à partir de soi-même
Se changer soi à défaut de pouvoir changer les autres
Apprendre la patience
L’essentiel à retenir

Partie 2 Pourquoi ça marche

Chapitre 4 Un monde d’énergies


Comprendre notre système de vie
Une réalité pas seulement matérielle
Une question d’énergies
Un exemple : les expériences de Masaru Emoto sur l’eau
Changer notre vision du monde
Une nouvelle configuration
Se détacher des fausses réalités
Retrouver son propre pouvoir
Augmenter notre perception
L’essentiel à retenir
Chapitre 5 Des lois invisibles en action
La loi de la manifestation
La transmutation des pensées
Reformuler ses intentions
Une manifestation de l’essentiel
La loi de l’acceptation
La vie n’est pas un « rêve »
Patience et bienveillance
Lâcher prise
La loi de la gratitude
Renverser l’énergie négative
Conserver une énergie positive
Vivre au moment présent
Pardonner
Les marques du passé
Des traces indélébiles
Le pardon comme libération
L’essentiel à retenir
Chapitre 6 Effacer ses mémoires erronées
La voie de l’inspiration
Un bagage d’expériences
L’ego dominant
Du travail en perspective
Suivre son inspiration pour retrouver l’essence
Le processus de nettoyage
Qu’est-ce qu’un mantra ?
Pourquoi suis-je désolé ?
Le pardon
Merci
Libérer sans amour ?
Les bénéfices de cette pratique
Ouverture des possibles
Un nouveau mode de pensée
Accepter un système équilibré
L’essentiel à retenir

Partie 3 Pratiquer au quotidien

Chapitre 7 Méthodologie
Le processus de nettoyage
La prière de Morrnah
Le mantra
Le déliement karmique
La récitation
Simplicité d’usage
Quand réciter les quatre termes ?
Fréquence de récitation
Poser sa voix
Une pratique individuelle
L’essentiel à retenir
Chapitre 8 Domaines d’application
Les limitations indésirables
Libérer le passé
Améliorer les relations
Sortir des conflits
Des relations polluantes
Un travail sur soi-même
La santé
Le décodage biologique
S’accepter tel que l’on est
Abondance, réussite, travail
Des mémoires limitatives
Laisser venir les solutions
Répandre la guérison
Ho’oponopono pour commencer et finir la journée
Préparer un moment important
À chaque instant
L’essentiel à retenir
Chapitre 9 Et ensuite…
Accélération de l’énergie
Une nouvelle énergie
Des outils nombreux
Trop beau pour être vrai ?
Rester conscient
Être la cause et la solution
Se changer soi, changer le monde
Une méthode égoïste ?
Garder le cap
Pour terminer
L’essentiel à retenir
Bibliographie
INTRODUCTION

Ho’oponopono est une méthode permettant d’interagir sur ce qui nous entoure
et sur ce que nous vivons en traitant les problèmes à partir du seul point
d’ancrage essentiel : soi-même. De fait, nous sommes comme un point au
milieu d’une matrice, laquelle ne peut se mouvoir que si nous nous déplaçons
nous-même.
Cette méthode de développement personnel trouve ses origines dans les
traditions hawaïennes antiques, mais c’est au cours du XXe siècle qu’elle a
connu un fort développement grâce aux travaux de Morrnah Simeona, puis aux
ouvrages du docteur Ihaleakala Hew Len et de Joe Vitale. Nous y reviendrons
dans la première partie de cet ouvrage.
Appliquer ho’oponopono, c’est se libérer de tout ce qui gêne et entrave, se
débarrasser de tous les fardeaux qui nous alourdissent grâce à la récitation de
quatre phrases : je suis désolé1, s’il te plaît pardonne-moi, merci, je t’aime.
D’un point de vue logique, cela paraît improbable, difficile, voire impossible.
Nos lecteurs se sentent pourtant certainement déjà interpelés ou interrogés par
cette idée, raison pour laquelle ils tiennent désormais ce livre entre les mains. Il
les aidera à découvrir ho’oponopono ou à approfondir leurs acquis.
Quelles que soient les motivations conduisant à l’utilisation de cette méthode,
elle peut bouleverser totalement une vie – tout en étant simple à utiliser, et
même ludique. Ho’oponopono permet d’alléger simplement son quotidien ou
bien de libérer en profondeur des croyances ou des programmations ancrées
depuis trop longtemps. En effet, ho’oponopono permet de traiter à loisir
n’importe quelle situation dérangeante ou causant de la peine ; d’affronter des
soucis de tout ordre, et de tenter de retrouver la liberté d’agir, de penser et
d’être à tout niveau. Cette méthode aide à (re)trouver la paix ainsi qu’une
forme de sérénité. Et quelle satisfaction de constater les changements entraînés
ainsi « comme par miracle » autour de soi !
Par ailleurs, ho’oponopono nous démontre à quel point nos pensées et notre
niveau d’énergie ont des conséquences importantes sur notre environnement.
Cette méthode fait en effet appel à des évidences qui gouvernent tout l’Univers
afin de nous permettre d’évoluer en totale liberté – des évidences reprises dans
les quatre phrases clés, nous le verrons.
Je suis moi-même une fervente utilisatrice de ho’oponopono : sa découverte
m’a beaucoup soutenue. J’en ai fait l’apprentissage au fil de mon cheminement
personnel, me suis mise à l’utiliser en toute situation, contre mes soucis aussi
bien matériels qu’affectifs, et j’ai pu observer de grands changements.
Ho’oponopono m’a notamment beaucoup aidée à me libérer de mes
programmations familiales (elles sont pour nous tous les plus importantes), et je
l’emploie en toute occasion, préventivement ou pour résoudre un problème déjà
présent. Je l’associe souvent à ma pratique du feng-shui et de la
reprogrammation ADN (nous donnerons plus de détails sur ces pratiques au fil
de ce guide), la recommandant à mes clients.
Ho’oponopono nous permet de nous reconnecter à nous-même, ce qui
constitue, j’en suis convaincue, le défi ultime du XXIe siècle pour chacun
d’entre nous.
Dans cet ouvrage, nous reviendrons sur les origines et les fondements de la
méthode ho’oponopono et tenterons d’expliquer pourquoi elle fonctionne pour
tant de monde. Nous vous donnerons des clés et des exercices tout au long du
livre, et plus particulièrement dans la dernière partie, afin de vous aider à
pratiquer au quotidien. En fin d’ouvrage, une bibliographie vous encouragera à
approfondir la connaissance de cette pratique.


1. Nous utiliserons le masculin pour ne pas alourdir la composition typographique, mais il est évident que
ce livre s’adresse autant aux hommes qu’aux femmes.
PARTIE 1

ORIGINES ET PRINCIPES DE
BASE
« La paix commence avec soi. Nous sommes ici seulement pour apporter la
paix dans notre vie, et si nous apportons la paix dans notre vie, tout autour de
nous retrouve sa place, son rythme et la paix. »
Morrnah Nalamaku Simeona

De nombreux outils ou sciences dites « nouvelles » existent depuis des temps


immémoriaux. Mes domaines de prédilection sont le feng-shui et la
géobiologie. Le feng-shui s’emploie à gérer les énergies d’un lieu, s’appuyant
sur l’idée que nous sommes en connexion avec notre lieu de vie et
l’environnement, de la même manière que nous sommes tous en interaction
énergétique. Il serait ainsi possible de décoder une grande part de notre
inconscient au travers de notre intérieur et donc d’agir dessus en y apportant
des modifications. Le feng-shui, comme ho’oponopono, s’appuie sur la loi
d’attraction selon laquelle nous attirerions à nous ce que nous portons. Quant à
la géobiologie, elle étudie l’environnement et ses interactions avec la terre, et
plus précisément les différentes influences d’un lieu et de son environnement
sur le vivant (être humains, animaux et végétaux). La géobiologie permet de
détecter et de neutraliser les nuisances susceptibles de causer des problèmes de
santé ou de bien-être. Les phénomènes géobiologiques sont de plusieurs
ordres : ondes de forme, eau, failles, champs électromagnétiques.
Les travaux de certains scientifiques montrent qu’il existe des réseaux sur terre,
que notre planète rayonne de magnétisme. La Terre serait entourée d’un champ
magnétique généré par les mouvements du magma fluide du noyau externe,
avec deux pôles, nord et sud. Il existe effectivement un treillis de lignes
entrelacées qui se révèlent par leurs traces physiques sur la Terre. Ce treillis est
différent du système de méridiens et de parallèles, mais par certains aspects, il
présente quelques rapports avec lui. Des pionniers l’ont redécouvert à partir de
la fin du XIXe siècle. En suivant les perceptions et connaissances ancestrales des
Chinois, des aborigènes australiens, des Kogis, et de bien d’autres, il apparaît
comme une évidence que les alignements de sites sacrés et les réseaux de lignes
sont à l’origine de véritables conduits d’énergie.
Et pourtant, on s’étonne encore de la possibilité de l’existence de leur impact,
souvent négatif puisqu’on les ignore, sur nos lieux de vie, alors que ces réseaux
magnétiques étaient déjà perçus par les peuples antiques, leur existence et leur
impact sont encore remis en question. Prenons l’exemple de ces nombreux
lieux sacrés, comme des églises ou des cathédrales, qui furent construits sur
d’anciens sites de religions plus anciennes, eux-mêmes choisis pour des raisons
liées à la géobiologie. Georges Prat, géobiologue et architecte français, raconte
qu’un jour, en étudiant sur un terrain un courant vibratoire d’un niveau
étonnamment élevé, il a constaté que ce courant de 40 cm de largeur se
prolongeait dans chaque sens vers deux églises anciennes et les unissait ; cette
découverte a été à l’origine de sa recherche des flux reliant les sites sacrés. En
suivant les flux d’énergie sur tout un territoire, on peut découvrir la carte de
leur réseau. Les flux relient d’autres sites sacrés en ligne droite (églises
anciennes, lieux de culte romains, mégalithes), traversent des territoires sans
perdre de leur intensité, parfois sur de très longues distances.
Ho’oponopono se trouve confronté au même phénomène : on croit
fréquemment qu’il est nouveau de savoir que nous avons et entretenons des
mémoires, alors que des traditions très anciennes le savaient et œuvraient déjà
dans ce sens. Serions-nous un jour passés par une sorte d’énorme bain
(trompeur et non révélateur) qui nous aurait enlevé toute connaissance et
relation avec les choses les plus essentielles de la vie ?

À noter
Une mémoire est un programme inconscient créé par un événement qui a été vécu par
une personne dans le passé. C’est à partir de cette mémoire qu’une croyance a pu être
créée, déformant la perception de la réalité. Toutes nos croyances sont comme des
filtres qui déforment notre perception du monde, des voiles qui nous empêchent d’être
conscients. Évidemment, ces mémoires sont ancrées en nous parce qu’inscrites dans
notre cerveau et erronées parce que liées à des pensées tordues et fausses
entretenues par notre mental.

Dans cette première partie, nous présenterons les sources d’ho’oponopono, la


manière dont se construit notre identité et la méthode des grands principes
d’ho’oponopono.
CHAPITRE 1

LES ORIGINES

Au programme
Des origines ancestrales
Morrnah et la libération du karma
Sciences et spiritualité
L’expérience du Dr Ihaleakala Hew Len
À vous de jouer
L’essentiel à retenir

« Lorsque la phrase “c’est accompli” est utilisée à la fin de chaque prière,


cela signifie que le travail de l’homme est terminé et que celui de Dieu
commence. »
Morrnah Nalamaku Simeona

Des origines ancestrales


Traditions hawaïennes et polynésiennes
Ho’oponopono trouve son origine sur des îles éloignées de nous, Hawaï et toute
la Polynésie. Comme le peuple hawaïen entretenait une tradition orale, il n’en
reste pas de traces écrites, et il est donc très difficile de dater précisément son
apparition. Nous nous concentrerons donc sur l’essence de cette méthode.
Ho’o signifie « commencer une action » et pono « bonté », « honnêteté »,
« juste », « équitable » ou encore « soulagé ». La signification du mot
ho’oponopono lui-même, « mettre droit », « remettre les choses en ordre » ou
encore « rétablir l’équilibre », tire son origine profonde d’un rituel ancestral
utilisé à Hawaï. Cette méthode était utilisée dans la tradition hawaïenne pour
résoudre les différents problèmes de communication que pouvaient connaître
les communautés. On s’en servait pour permettre à chacun de se réconcilier ou
de se repentir.
Les traditions polynésiennes considéraient qu’un mauvais comportement
personnel pouvait être la source de maladies. Si quelqu’un tombait malade, on
décidait donc de se racheter en mettant en place des rituels de pénitence. En
reconstituant ainsi par le pardon et la reconnaissance du « mal » les liens brisés
dans les familles, on pouvait retrouver joie et santé au sein de la fratrie.
La tradition hawaïenne, aussi bien que polynésienne, considère aussi que le
sentiment de culpabilité et le manque de pardon sont autant d’éléments
récurrents capables de briser une famille. De plus, selon une autre croyance, le
« malade » ne se soumettant pas à une pénitence était nécessairement
sanctionné par les lois divines et spirituelles. Tout le monde avait donc intérêt à
reconnaître les dysfonctionnements et à y remédier !
Pour résoudre ces problèmes et libérer les situations nouées, on organisait des
réunions entre les familles au cours desquelles on disait des prières, on
formulait concrètement les difficultés rencontrées et on reconnaissait les torts
des uns et des autres. L’idée était avant tout de pardonner et d’accepter ce qui
était, plutôt que de rejeter la faute sur l’autre afin de ne pas se sentir soi-même
responsable. Chacun exprimait ses ressentis les plus profonds et était écouté. Il
s’agissait d’une sorte de médiation de groupe très respectueuse de chacun.

Problèmes universels
Les difficultés rencontrées et combattues ainsi par ces peuples anciens touchent
aujourd’hui encore nos familles et tout l’aspect relationnel de nos vies. Le
manque de communication et de reconnaissance de ses propres erreurs n’aident
pas à la paix ni à l’harmonie au sein d’une famille ni de toute relation, quelle
qu’elle soit et où qu’elle soit.
Aujourd’hui encore, on gagnerait donc beaucoup à user de telles pratiques
régulièrement dans nos sociétés et nos familles. On pourrait ainsi atténuer les
conséquences désastreuses du manque de communication flagrant qui règne un
peu partout dans nos relations.

Morrnah et la libération du karma


Morrnah Nalamaku Simeona a remis au goût du jour ces rites ancestraux.

Morrnah Nalamaku Simeona


Née le 19 mai 1913 à Honolulu, à Hawaï, et morte en 1992 à Munich,
elle était la fille d’une des dernières « prêtresses » hawaïennes soignant
par les mots – elle avait donc de qui tenir ! Avant de se lancer dans ce
processus, Morrnah fut elle aussi guérisseuse et masseuse. En 1976,
elle décida d’adapter les anciens modes de fonctionnement des
traditions de son île à la réalité sociale de son temps. Son travail fut
influencé par son éducation (catholique et protestante) et par ses
études philosophiques (notamment des philosophies indiennes et
chinoises). Elle donna de nombreuses conférences à travers le monde
et écrivit trois livres sur sa méthode : Self-Identity through
Ho’oponopono, « Basic 1 », « Basic 2 » (enseigné après deux ans de
pratique) et « Basic 3 » (après cinq ans de pratique).

S’appuyant sur les anciens rites hawaïens de résolution de conflit autrefois


utilisés dans les villages, c’est elle qui a développé la pratique de
ho’oponopono de manière individuelle et non plus collective. Elle a beaucoup
développé la notion de « karma », qui constitue l’une des bases principales de
son enseignement.

Le karma
Le terme de « karma » désigne communément, dans diverses religions
orientales, le cycle des causes et des conséquences liées à l’existence. Il
représente la somme de ce qu’un individu a fait dans des vies passées, dans sa
vie actuelle, ou fera dans d’autres incarnations. Pour elle, le karma négatif, créé
par ce que l’on a fait subir aux autres dans d’autres vies ou dans notre vie en
cours, doit se payer d’une manière ou d’une autre. C’est pourquoi nous devons
vivre certaines choses parfois douloureuses qui sont une simple réaction à ce
que nous avons commis auparavant.
La conséquence directe est donc que nous sommes intégralement responsables
de tout ce qui nous arrive. C’est là un des préceptes principaux de la méthode
ho’oponopono – et de l’Univers tout entier. Puisque notre réalité n’est que la
conséquence de ce que nous avons provoqué dans d’autres vies, un « effet
boomerang » s’établit. Il est indispensable d’intégrer et d’accepter cette notion
pour pouvoir appliquer et vivre ho’oponopono de manière efficace – nous en
reparlerons à diverses reprises au cours de cet ouvrage.
Ho’oponopono est là pour libérer les mémoires liées à tous ces événements
passés négatifs afin de transformer notre présent en tentant d’effacer toutes les
mémoires et programmations erronées liées à notre karma. Ces liens karmiques
peuvent aussi bien concerner des personnes et des lieux qui stockent une
« mémoire des murs » de tout ce qui s’est passé, et des objets comme un
meuble ancien ayant appartenu à la famille et lui aussi chargé de lourdes
mémoires familiales. Tout n’est donc pas perdu, même pour celui dont le karma
est manifestement très lourd !

La méthode de Morrnah
Morrnah met pour cela en place une sorte de purification de la conscience pour
retrouver la paix intérieure et éliminer tout karma négatif.
Son procédé se pratique seul, à la différence de celui des familles hawaïennes
ancestrales qui se regroupaient pour se pardonner mutuellement leurs pensées
erronées. Ainsi, il est question ici de se reconnecter à soi-même et à sa divinité
intérieure. Morrnah disait que « la paix commence toujours avec moi ».
Pour Morrnah, karma et mémoires peuvent être nettoyés grâce à un travail à
partir de soi : ces deux notions essentielles gouvernent tout travail intérieur et
toute volonté de vivre totalement libre.
La méthode de Morrnah consiste, dès lors que l’on ressent mal-être, peur,
stress, etc., à « regarder » à l’intérieur de soi : puisque nous sommes porteurs
d’éléments problématiques, le malaise prend sa source dans une de nos
mémoires indésirables.
Morrnah parlait du concept de « lumière pure » ou encore d’« énergie » ou de
« mana divin » ; il correspond à l’énergie divine, au niveau divin avec lequel
nous sommes connectés et qui fait aussi partie de nous. C’est ce niveau qui
permet de libérer complètement tout souvenir douloureux incrusté en nous : on
laisse de côté le mental, qui veut tout contrôler, pour permettre au divin d’agir
et de nettoyer pour nous.

À noter
Quand on parle de divinité intérieure, il s’agit de notre âme. De ce que nous sommes
en profondeur indépendamment de nos histoires de vie. Notre esprit intérieur.
Morrnah employait souvent le terme de « Dieu » pour évoquer une réalité qui nous
dépasse. Mais vous pouvez tout autant employer d’autres termes comme « l’Univers »,
« l’Esprit », « la Vie » ou tout autre terme qui reflèterait cette idée et vous conviendrait
mieux.

Le but est de retrouver la paix intérieure et l’équilibre entre le divin et nos trois
moi : le subconscient, qui correspond à notre corps émotionnel, le conscient, au
corps mental, et le superconscient, au corps spirituel (nous aborderons ce
concept plus en détail dans le deuxième chapitre de cette partie et découvrirons
plus loin dans ce guide des exercices à cet effet).

Sciences et spiritualité
« Soit nous nous tuons nous-même, soit nous nous nourrissons.
Il n’y a pas d’entre deux. »
Ihaleakala Hew Len

Dans notre société, notamment occidentale, on tente d’ignorer totalement tout


ce qui peut être lié de près ou de loin à l’énergie. Le monde oriental au
contraire a compris depuis bien longtemps que l’harmonie du corps et de
l’esprit est indispensable, et a donc développé une médecine liée à l’énergie des
corps. Si elle semble tellement évidente, c’est parce qu’elle est naturelle. Fort
heureusement, dans notre culture aussi, les esprits s’ouvrent progressivement.
L’acupuncture1 est ainsi devenue un exemple parmi d’autres prouvant que les
médecines orientales sont désormais comprises et utilisées en Occident. Pour
autant, nous avons toujours besoin de preuves scientifiques, d’expériences pour
étayer des évidences, tout simplement parce qu’elles ne se voient pas.
Ce lien entre la spiritualité et les sciences tend à s’élargir de plus en plus, signe
d’une évolution certaine des consciences. Des physiciens parlent ainsi de
théories sur le temps et la possibilité d’avoir un double qui pourrait gérer nos
problèmes. Citons par exemple les travaux de Jean-Pierre Garnier Malet2 et sa
théorie du dédoublement. Cet exemple parmi d’autres indique clairement de
vastes ouvertures en train de se faire à tout niveau.
Pour l’expérience du docteur Ihaleakala Hew Len que nous citons ci-dessous,
c’est exactement pareil : il aura fallu plusieurs années de démonstration et
d’application d’une méthode précise pour recueillir des résultats concrets
spectaculaires. Sans cette expérience concrète, il serait bien difficile de croire
aujourd’hui aux possibilités ainsi démontrées.

L’expérience du Dr Ihaleakala Hew Len


Le docteur Ihaleakala Hew Len a été formé par Morrnah. Pendant quatre ans, il
a travaillé dans un hôpital de l’État américain d’Hawaï. Dans ce lieu régnait
une grande violence entraînant des conditions de travail très difficiles. Le
personnel se mettait très souvent en congés maladie, le turnover des
psychologues travaillant sur place était très important, beaucoup vivaient dans
la crainte permanente d’être attaqués par les patients…
Le docteur Ihaleakala Hew Len n’allait pas voir ses patients mais se contentait
de consulter leurs dossiers, dans son bureau. Pourtant, le climat de l’hôpital
s’est progressivement complètement transformé. Le personnel comme les
patients ont trouvé plus de calme, les patients ont pu circuler plus librement, le
personnel a redécouvert l’envie de venir travailler… Cette complète
transformation s’est mise en place en l’espace de quelques années.
Quel était le secret de ce bouleversement ? Comment le médecin a-t-il pu
obtenir un tel résultat en restant dans son bureau sans voir aucun patient ?
Comment parvenait-il à soigner efficacement ?

La méthode employée
Ihaleakala Hew Len expliqua comment il avait soigné tous ses patients : en
guérissant la partie de lui-même qui créait cette réalité en face de lui, selon la
théorie des miroirs. Selon cette théorie, nous attirons nous-même ce que nous
sommes et ce que nous portons en nous. Ce qui arrive en face (relation,
situation, personne rencontrée ou côtoyée) n’est que le reflet de ce que nous
sommes et portons nous-même.

À noter
Le médecin précise que pratiquer ho’oponopono, cela signifie avant tout s’aimer soi-
même. Pour guérir tous les aspects de sa vie, il faut guérir la partie de soi-même qui
en est à l’origine !

Le docteur Ihaleakala Hew Len a passé tout son temps devant les dossiers des
patients, guérissant la partie de lui-même qui avait créé leur maladie. Il récitait,
en pensant à chaque patient, se concentrant sur chaque dossier, continuellement
les quatre expressions : « je suis désolé, pardon, merci, je t’aime », envoyant
ainsi une énergie d’amour destinée à corriger le problème, la pensée et ou la
mémoire erronée venant avant tout de lui.
Il défend la thèse selon laquelle nous sommes totalement responsables non
seulement des actions que nous commettons, mais aussi de celles commises par
les autres. Pour lui, la libération intérieure ne peut être atteinte que par la
répétition incessante des mots suivants : « Je t’aime, je suis désolé, pardonne-
moi, merci ». Nous y reviendrons.

Joe Vitale, comprendre pour croire


Si ho’oponopono est arrivé jusqu’à nous depuis Morrnah, c’est aussi grâce à
Joe Vitale qui a découvert le docteur Ihaleakala Hew Len et ses prouesses dans
l’hôpital psychiatrique de Hawaï. Il a alors publié un article sur Internet qui a
depuis fait le tour du monde, et relaté dans un livre3 son histoire et sa rencontre
avec le fameux médecin.
Joe a d’abord eu du mal à accepter le concept de « responsabilité totale » prôné
par le docteur Ihaleakala Hew Len et Morrnah avant lui. On peut se sentir
responsable de ce que l’on vit par rapport à ce que l’on a créé, dit ou fait. Cela
paraît logique et acceptable. Mais comment serions également responsables de
notre environnement, des personnes de notre entourage et de ce qu’elles font ou
ont fait dans leur propre vie ?
De même que Joe Vitale, on peut avoir du mal à accepter que toutes les
situations dans lesquelles on se trouve soient de notre propre fait. Pourtant, plus
vite on l’acceptera, plus vite on sera en mesure de libérer « comme par
miracle » les situations difficiles dans lesquelles on se trouve. Comme Joe
Vitale, il nous faut en faire l’expérience pour juger de son efficacité.

À vous de jouer
Pour vous préparer à l’utilisation de ho’oponopono, il vous faut d’abord
pratiquer la méditation décrite ci-dessous pour prendre conscience de quelques-
unes de vos blessures. Il deviendra ainsi plus facile dans un second temps
d’accepter que vous en êtes responsable.

Méditation préparatoire
Méditation préparatoire
Le matin au réveil, prenez quelques minutes avant de vous lever.
Choisissez en toute lucidité un aspect de vous-même que vous n’aimez pas.
Observez bien ce problème, qui est manifestement récurrent dans votre vie.
Décidez que ce problème ne peut pas dominer votre vie et tentez de le regarder
avec plus d’attention, de compréhension, et moins de colère.
Tentez alors de découvrir à quoi ce problème remonte, et essayez d’apporter du
réconfort au vous-même tel que vous le voyez à ce moment-là.
Refaites l’exercice avec le même problème aussi longtemps que vous sentirez
que vous ne l’avez pas reconnu comme étant originaire de vous-même. Quand
vous vous sentirez plus disponible, recommencez avec le même problème mais
cette fois en lui appliquant ho’oponopono (voir ci-dessous).

Une fois que vous avez mieux observé, identifié et accepté vos problèmes (ou
au moins l’un d’eux) grâce à la méditation recommandée ci-dessus, lancez-
vous dans la pratique de ho’oponopono !

Ho’oponopono, premiers pas


Pensez à une situation simple que vous souhaitez libérer et récitez en même
temps les quatre termes ou phrases que l’on peut qualifier de mantra : « Je suis
désolé, pardon, merci, je t’aime », en vous concentrant sur leur signification
par rapport à vous-même.
Faites l’exercice dès que vous y pensez, au moins trois fois par jour, pendant
vingt et un jours, au moins cinq minutes à chaque fois… et laissez agir.
Appréciez les changements !

L’essentiel à retenir
Nous portons en nous des mémoires qui influent directement sur notre vie et
sur les situations et les personnes que nous rencontrons.
Morrnah considère que ces mémoires sont liées à un karma et à d’autres vies
dans lesquelles nous avons commis des fautes.
Nous sommes donc intégralement responsables de tout ce qui nous arrive,
qui se produit en conséquence de ce que nous avons dit ou fait. Nous
sommes du même coup pleinement responsables de ce que les autres font et
de ce qui se passe dans l’Univers entier.
Nous attirons à nous ce que nous pensons et ce que nous portons à
l’intérieur de nous-même à tout niveau et à chaque instant.
C’est notre divinité intérieure qui peut nettoyer et libérer ces mémoires.
Nous devons agir dans une énergie d’acceptation et d’amour pour un
nettoyage « en profondeur ».
CHAPITRE 2

HO’OPONOPONO ET NOTRE
IDENTITÉ

Au programme
Constitution de l’identité
Désunion interne
Harmonie et équilibre
L’apport de ho’oponopono
L’essentiel à retenir

« La vie n’est supportable que lorsque le corps et l’âme vivent en parfaite


harmonie, qu’il existe un équilibre naturel entre eux, et qu’ils ont l’un pour
l’autre un respect réciproque. »
David Herbert Lawrence

En voiture, on peut rouler en toute quiétude sans aucun embouteillage, ou au


contraire rencontrer un trafic inhabituel, perturbant et stressant. Dans la vie,
c’est exactement pareil. On peut décider de vivre libéré et dans une fluidité
permanente, ou générer et accepter (ou non) des blocages, des lourdeurs, des
difficultés diverses – tout simplement parce que l’on pense n’avoir aucune prise
sur eux. C’est faux : on peut intervenir !
Contrairement à ce que l’on croit souvent, plus on lâche le contrôle sur le
scénario de sa vie, plus celle-ci pourra se fluidifier. En effet, vouloir conserver
le contrôle sur les événements nous maintient dans un état de blocage généré
par toutes nos mémoires erronées, qui empêchent alors tout changement.

À noter
Dans notre obsession à contrôler nos vies pour s’assurer que tout se passe au mieux,
nous avons tendance à élaborer des stratégies et des scénarios pour être certains que
tout se passera au mieux. Ainsi, nous passons à côté de beaucoup de potentialités et
de possibilités. Puisque nous vivons dans une recherche de contrôle permanent pour
diriger chaque étape de notre vie, nous nous fermons à l’inconnu qui nous est
évidemment aussi destiné.

Si l’on accepte de voir que tout peut et doit circuler pour apporter fluidité et
liberté, que ce soit dans nos différents chakras ou dans nos différents corps
(émotionnel, physique, mental et spirituel), alors on pourra trouver un équilibre
et une unité dans tout ce qui fait partie de nous. On deviendra capable de
reconnaître nos blessures, nos émotions, nos peurs, notamment celles de notre
enfant intérieur qui a souvent été oublié, et de les accepter pour mieux les
libérer.

Constitution de l’identité
Évoquons d’abord plus précisément les quatre éléments constituant l’identité
selon la tradition hawaïenne.

Les trois « moi »


Le subconscient, qui correspond au terme hawaïen unihipili, « enfant », se
réfère à toutes les mémoires stockées concernant nos expériences et nos
émotions passées. Il ne s’agit donc pas seulement de nos propres mémoires
acquises dans cette vie, mais de toutes celles accumulées et surtout récupérées
dans notre famille, nos ancêtres, nos vies passées. Si aucun membre de notre
famille n’a balayé devant chez lui, elles peuvent être chargées et très lourdes !
Le conscient, ou uhane qui signifie « mère » en hawaïen : il correspond à notre
corps mental, notre intelligence, notre intellect – bref, à ces pensées qui font
parfois un va-et-vient permanent dans notre tête, créant ainsi souvent un mal-
être grandissant. C’est le fameux « mental » dont certains n’arrivent pas à se
séparer.
Le superconscient, appelé aumakua qui signifie « père » en hawaïen, désigne
davantage notre âme, ou moi supérieur.

L’intelligence divine
Enfin vient la fameuse intelligence divine que nous portons tous en nous et qui
nous relie au divin, qui fait que nous sommes un au milieu du Tout et faisons
un avec le Tout !
Il s’agit là de notre essence profonde, celle qui nous guide au travers de notre
inspiration, de notre intuition. C’est le fameux instinct que nous n’écoutons pas
toujours, lui préférant trop souvent notre mental et notre raison.

Désunion interne
Souvent, tous ces corps sont loin d’être en unité. On refuse ses émotions, on
préfère suivre son mental, et finalement, on laisse de côté ce que l’on ressent au
plus profond de soi parce que cela nous pousserait à sortir de nos « zones de
confort », notamment. Il se peut aussi que les peurs que ces sensations font
remonter en nous nous empêchent de suivre notre intime conviction.
Il s’agit alors de choisir : rester en position de pilotage automatique, comme la
majorité des personnes autour de nous, ne nous poser aucune question et
continuer ainsi ? Ou bien décider qu’il est temps de découvrir et de gagner
notre liberté et notre pouvoir, et donc de nous débarrasser de ces mémoires
gênantes ?
L’idéal serait bien sûr de trouver un équilibre entre toutes ces parties qui nous
constituent, d’établir une unité qui nous apaiserait et nous apporterait la sérénité
nécessaire.

Harmonie et équilibre
Trouver l’harmonie et l’équilibre entre toutes les parties de notre identité, tel
est notre destin. Dompter nos émotions, calmer notre mental et faire confiance,
quoi qu’il arrive. C’est là un véritable travail. Pour réussir, il est essentiel
d’entretenir toutes ces parties en nous afin qu’elles soient équilibrées,
individuellement et entre elles.

Quatre besoins essentiels


De manière générale, l’être humain agit pour combler quatre besoins
essentiels : le contrôle, la reconnaissance ou l’approbation, l’unité et la sécurité.
Entre le refus (conscient ou inconscient) de nos émotions et de la
reconnaissance de notre enfant intérieur, et la nécessité de suivre les règles que
nous dicte la réalité, il est souvent difficile de s’y retrouver.
Il est aussi très compliqué de vouloir lâcher le contrôle sur la direction qu’est
censée prendre notre vie, dans un sens ou un autre. Nous sommes tiraillés entre
nos besoins, nos envies, nos peurs, nos croyances, le système qui nous entoure
et les peurs des conséquences de nos choix ! Nous finissons donc trop souvent
dans des choix guidés par notre mental, qui est lui-même guidé par les
émotions refoulées et les mémoires accumulées.
Clairement, pour arrêter ce processus sans fin, il est d’abord important de
mettre le pilote automatique sur la position « arrêt » pour reprendre le contrôle
– un véritable contrôle.
Il nous faut prendre soin de nous-même, nous reconnaître sans avis extérieur, et
accepter toutes les parties qui nous constituent, y compris les émotions que
nous refoulons : colère, peur, aveuglement, manque de confiance… la liste est
longue.

Renouer avec son enfant intérieur


Le lien entre les émotions et le mental, autrement dit la jonction enfant-mère,
est primordial. La reconnexion avec notre enfant intérieur est un aspect
important à mettre en place, car cet enfant est souvent dans la souffrance,
prisonnier de tout ce qu’il porte depuis le début de son incarnation. Il faut donc
le rassurer et l’aider à se libérer. En le libérant lui, on se libère soi-même.
Le processus de ho’oponopono met ensuite en relation la mère et le père, le
conscient et le mental, avec notre âme, car c’est bien le mental qui décide à un
moment donné de stopper tel ou tel processus.
On retrouve la même situation dans le feng-shui : une personne est convaincue
que sa maison est négative, lui veut peut-être même du mal. Elle finit donc
parfois par détester sa maison pour ce qu’elle apporte de prétendument négatif.
Penser cela, c’est faire fausse route : la maison, c’est nous-même. Elle est
uniquement là pour faire vivre les expériences que nous avons besoin de vivre
afin de libérer nos mémoires enfouies. Si nous détestons notre maison, nous
nous détestons nous-même. On se retrouve alors très éloigné d’une énergie
d’amour censée nettoyer les mémoires et programmations erronées qui sont à
l’intérieur de nous.
Le rebirth est une méthode qui peut permettre de se reconnecter à son enfant
intérieur pour aider à travailler ses mémoires, le rassurer et l’apaiser, et
transformer ainsi l’adulte que nous sommes en partant de notre enfant intérieur.
Il demande un bon niveau de concentration et un environnement tranquille.
Vous pouvez le réaliser chaque jour, il ne prend que quelques minutes. Il se
déroule en sept étapes. L’exercice suivant est extrait du livre Répétitions de
Doris Eliana Cohen4.

Exercice de rebirth
Étape 1 : stop. En disant stop, imaginez un panneau d’arrêt.
Étape 2 : respirez. Inspirez profondément par le nez, retenez la respiration en
comptant jusqu’à 4, puis expirez lentement par la bouche (l’expiration doit être
plus longue que l’inspiration). Veillez à ne pas croiser les bras ni les jambes et
à bien garder les muscles faciaux relâchés.
Étape 3 : reconnaissez. Affirmez que vous êtes l’auteur de votre histoire. Au
besoin, le fait de tout simplement déclarer pour vous-même « oups, je
recommence » vous aidera à reconnaître votre histoire sans formuler de
jugement.
Étape 4 : choisissez un chiffre. Laissez votre inconscient vous révéler un
chiffre significatif qui symbolise l’âge que vous aviez au moment où le
traumatisme ayant créé tel problème a eu lieu. S’il se situe au-dessus de 10,
continuez et recensez quels événements se sont produits lorsque vous aviez cet
âge, mais ensuite, répétez les étapes 1 à 3 et laissez votre inconscient trouver
un autre chiffre, cette fois inférieur à 10. Ce sera l’âge de l’enfant que l’adulte
rencontrera et guérira à l’étape suivante.
Étape 5 : rencontrez l’enfant. Créez en esprit un paysage magique, dans la
nature, où vous rencontrerez votre moi enfant, lui témoignerez de l’amour et lui
offrirez du réconfort.
Étape 6 : séparez-vous de l’enfant. Rassurez l’enfant en lui disant qu’il est sain
et sauf, et aimé. Détachez-vous ensuite doucement en le laissant dans la
sécurité du paysage magique.
Étape 7 : revenez au présent en tant qu’adulte. Prononcez votre nom, votre
âge, l’endroit où vous êtes et l’année de façon à revenir au présent. Votre moi
adulte est alors de nouveau conscient, reposé, réanimé et reconstitué.
Ne sautez aucune étape !

L’apport de ho’oponopono
Comme on le verra dans le chapitre suivant, nous pouvons consciemment
identifier un problème occupant notre vie, quel qu’il soit. Le fait de le
reconnaître nous permettra justement d’en prendre conscience – il est important
ici d’insister sur ce mot. Nous savons par ailleurs que l’origine du problème
identifié est très certainement liée à une ou plusieurs mémoires stockées en
nous.
Deux difficultés peuvent alors surgir : nous sommes trop tendu par rapport à la
situation et n’arrivons pas à lâcher prise, ou bien nous ne faisons pas
suffisamment confiance à notre essence. Ho’oponopono intervient à ce moment
précis. Il va nous permettre de nous reconnecter à la partie divine qui est en
nous et qui accomplira, finalement, tout le travail nécessaire.

Les quatre phrases du lâcher-prise


Certes, il n’est pas toujours aisé de lâcher le gouvernail et de laisser sa partie
essentielle décider pour soi sans savoir ce qui va arriver. Lâcher la conviction
que nous contrôlons tout – alors que nous ne contrôlons rien – reste un défi de
chaque instant.
Pour autant, si le processus de ho’oponopono peut être couronné de succès,
c’est parce que la simple récitation des quatre phrases aide au lâcher-prise
immédiat permettant de laisser s’installer la confiance : « désolé, pardon, merci,
je t’aime ».
C’est comme un mantra que l’on récite longuement. Dans plusieurs religions
asiatiques, ce terme désigne une formule « condensée » composée d’une ou
plusieurs syllabes que l’on répète de nombreuses fois en suivant un rythme
précis dans un but méditatif, spirituel ou religieux. La répétition nous place
dans une certaine énergie positive. Nous y reviendrons.

L’amour, composante indispensable


Cette phase de reconnexion avec son enfant intérieur doit attirer l’attention sur
une chose : il n’est pas question d’ajouter de la colère ou toute émotion forte
sous prétexte de nettoyer des mémoires embarrassantes. Il est indispensable de
comprendre que ce processus est là pour nous aider à nous libérer, à être enfin
nous-même et non plus un pantin automatique qui ne prendra jamais vie. Il est
donc essentiel d’accepter ce processus dans la joie et l’amour.
La dimension de l’amour et celle de créer toutes ces transformations dans une
énergie d’amour sont primordiales.
Dans toute étude de l’énergie, un lieu ou un être est situé au centre, entre le ciel
et le père, et entre la terre et la mère. La mère représente l’ancrage à la terre et
la possibilité de créer dans la matière, alors que le ciel et le père nous
permettent une connexion en haut, en lien avec toute l’inspiration divine
possible. L’intérêt est de relier les deux. Pas de réalisation sans idée préalable,
certes, mais une idée non concrétisable ne sert pas non plus à grand-chose.
Dans un être humain et ses chakras, c’est le cœur qui est au centre et qui permet
le lien entre le haut et le bas. Là encore, une règle domine : sans ouverture du
cœur, l’énergie ne peut pas circuler.
C’est pourquoi la méthode ho’oponopono parle à juste titre d’amour et inclut
l’expression « je t’aime » dans ses quatre phrases : afin que la connexion avec
le divin puisse se faire et que le divin en nous puisse nettoyer toutes les
mémoires erronées. Répétons-le : ceci doit absolument se faire dans une
énergie de transmutation, de changement, et non dans une énergie de colère ou
de ressentiment.

L’essentiel à retenir
Notre identité est divisée en plusieurs corps : le mental, l’émotionnel, le
spirituel et notre âme.
C’est l’équilibre entre tous ces corps qui nous apporte la paix intérieure.
Il est essentiel de recréer un lien avec ce qui fait partie de nous, y compris ce
que nous souhaitons rejeter, comme nos peurs ou nos souffrances.
La reconnexion avec notre enfant intérieur est essentielle pour commencer
un nettoyage de nos mémoires erronées.
Ho’oponopono permet un travail sur l’énergie du cœur.
CHAPITRE 3

PRINCIPES DE BASE DE LA
MÉTHODE

Au programme
Travailler le lâcher-prise
Nos pensées créent notre réalité
Passer à l’action
Travailler à partir de soi-même
L’essentiel à retenir

« Y a-t-il une science à travers laquelle on peut réussir si on pense qu’on n’en
est pas capable ? Est-il possible pour quelqu’un de réussir si on lit dans ses
pensées l’échec ? »
Orison Swett Marden

Nos pensées sont puissantes, mais nous pouvons les contrôler. En les
contrôlant, nous pouvons agir sur notre réalité et notre destin. Notre plus grand
dilemme sera d’entretenir une énergie positive à chaque instant de notre vie, de
traquer le négatif et de le transmuter dès son apparition.
C’est un challenge de taille qui nous attend.
Notre système et tout notre environnement se nourrissent des pensées de tout et
de tous. À ce jour, elles sont malheureusement plus négatives que positives.
Les nuages et les égrégores, c’est-à-dire l’inconscient collectif qui nous
gouverne, ont parfois du mal à se réduire. Il suffit d’allumer un poste de
télévision pour s’en rendre compte.

À noter
L’égrégore est une forme pensée ou un champ énergétique créé par un groupe de
personnes qui ont la même intention ou qui vivent les mêmes émotions comme
l’amour, la colère ou la haine... Les pensées qu’ils focalisent dans la même direction
entraînent une énergie mentale, émotionnelle, spirituelle.

Notre rôle, notre responsabilité envers nous-même et envers ceux qui nous
entourent est de transformer cette situation et d’apporter le meilleur à chacun –
et ce, dès aujourd’hui.
Pour cela, il faudra reconnaître encore et encore nos peurs, nos doutes, nos
hésitations, nos pertes éventuelles de foi, pour toujours nous concentrer sur nos
objectifs et garder une énergie positive, quoi qu’il arrive. Il nous faudra
travailler de l’intérieur, accroître cette force en nous, accéder à notre essence
qui seule est capable de nous diriger au mieux.
Le gouvernail est lâché ! Apprenons désormais à avoir confiance en notre
avenir et en ce que nous décidons de mettre en place.

Travailler le lâcher-prise
Identifier les résistances
Il est tout à fait normal d’avoir du mal à accepter le fait d’être responsable de la
planète tout entière, mais on peut soutenir ce travail d’acceptation
d’autoresponsabilité en appliquant à toute situation difficile un travail de
lâcher-prise.
Commençons en dressant la liste des différentes raisons qui nous empêchent de
reconnaître la possibilité de cette responsabilité, que ce soit pour des situations
ou des personnes de notre entourage. À mesure que l’on admet quelles sont ces
résistances, on devient de plus en plus capable de les accepter. L’acceptation de
ce qui nous dérange sera un premier pas vers le lâcher-prise.
Ce processus de base est applicable à tout. Avant de pouvoir lâcher prise sur un
point quelconque, il faut pouvoir le reconnaître, selon les étapes suivantes :
la prise de conscience de son existence ;
l’acceptation d’une résistance ou d’un refus ;
la décision d’accepter de le laisser aller.
Alors seulement, on peut lâcher prise.
Des situations diverses
Il est évident que selon le type de situation, il paraît plus que délicat de
reconnaître que nous avons une responsabilité sur des événements graves de
notre vie.
Après une conférence donnée devant près de trois cents personnes, lors de la
signature des livres, une femme s’est avancée et m’a dit : « Je comprends et
entends ce que vous dites… Nous sommes responsables de ce qui nous arrive.
Mais moi, j’ai perdu mon fils. Dois-je me sentir responsable de cela » ? Je lui ai
répondu que quelle que soit la douleur de l’épreuve, nous avons tous un
chemin, elle comme son fils. En l’occurrence, en lien avec des choix
inconscients que nous avons faits pour notre vie. D’une certaine manière, nous
ne sommes donc pas directement responsables d’un point de vue humain, mais
responsables de nos choix de vie et d’épreuves karmiques faits avant de décider
de venir les vivre.
Certes, chaque chemin est différent, et la nature des épreuves qui nous touchent
varie considérablement. Ho’oponopono est très efficace dans ce genre de
situation et dans tout changement important dans notre vie – décès,
déménagement, séparation, divorce, mariage, enfants, dépression, maladie... –,
car il nous permet de lâcher l’analyse et le mental en décidant de simplement
nous confier à notre part divine, celle qui fera tout le travail, à travers la
récitation des quatre expressions.
Voyons ici comment lâcher prise plus facilement et retrouver un moment de
paix.

Méditation pour lâcher le mental


Allongez-vous sur le sol.
Écoutez le rythme de votre respiration.
Sentez votre corps devenir de plus en plus lourd, comme s’il ne faisait qu’un
avec le sol.
Quand vous ne faites plus qu’un avec le sol, soyez à l’écoute du moindre bruit,
chuchotement, bourdonnement, ou tout autre son autour de vous.
Soyez attentif à votre corps et à l’énergie qui y circule, ne faites rien d’autre
que d’écouter dans le calme et la détente complète.
Restez en contact avec ce calme intérieur ; il pourra vous aider dans les
moments de grand stress, quand vous ne saurez plus à quel saint vous vouer !

Nos pensées créent notre réalité


Suffit-il de penser ?
Unité et équilibre à trouver entre tous nos corps, notre mental, nos émotions,
responsabilité face à tout ce qui se passe dans nos vies… Ce sont là des débuts
d’explication et de réponse pour expliquer et justifier la méthode
ho’oponopono. Mais les pensées, dans tout ça ? Comment agir dessus, et quel
rôle tiennent-elles dans ce processus de nettoyage ?
Qui n’a pas entendu la phrase universelle « ma pensée est créatrice » ? Très
souvent, cette affirmation peine à convaincre. Notre réaction ressemble
généralement à : « J’ai voulu tester cela de nombreuses fois, j’ai voulu attirer
telle ou telle chose dans ma vie rien qu’en l’imaginant et en y pensant, et c’est
tout à fait autre chose qui s’est produit. Alors, que ma pensée soit créatrice…
permettez-moi d’en douter ! »
Nous sommes d’accord : tout cela est facile à dire mais beaucoup plus
compliqué à réaliser. Il est surtout important de comprendre le véritable
processus de la pensée et la manière dont elle peut se manifester dans notre
réalité. En fait, il ne s’agit pas uniquement de penser : il faut être attentif à ce
que l’on pense.

La pensée, une énergie


La pensée est semblable à une vaste énergie qui se propage sur nous, sur les
autres et dans tout l’Univers. On pourrait aussi la comparer à des ondes qui
circulent partout autour de nous et envoient des messages continuels à
l’Univers, à nous-même et à d’autres personnes. Toutes ces ondes envoyées
sont puissantes et forment la réalité de chaque jour.
Toutes les formes pensées finissent par se regrouper par type, par idéal, et plus
elles sont grosses, plus elles ont d’impact dans nos vies à tous. Peur, joie,
colère… Ce sont comme de gros nuages qui, juste au-dessus de nous, sont
nourris de nos propres pensées. Tous ces nuages finissent par représenter notre
réalité, celle à laquelle nous nous habituons et que nous finissons par accepter.
Nous avons parlé plus haut d’unité et d’équilibre entre tous nos corps. Cet
équilibre devient justement nécessaire pour échapper aux courants universels et
à ces nuages immenses qui, prenant le pouvoir et le contrôle, brouillent
finalement nos propres envies et nos propres signaux.
Comment échapper au stress, à l’angoisse du lendemain causée par les
problèmes ou les difficultés traversées, de quelque type qu’ils soient, lorsqu’on
se sent dispersé ? L’impact extérieur, celui de ces nuages, aura plus de force et
de poids que notre for intérieur… et nous attirera en permanence en dehors de
nous-même. Sans unité, sans ancrage, comment résister ? C’est comme si nous
voulions marcher sur un fil au lieu d’un sol large et stable. À chaque instant,
nous risquons de tomber. Imaginons que ces nuages soient équipés de
gigantesques aimants qui viennent chercher à l’intérieur de nous des pensées
similaires pour s’en nourrir encore et encore. Peut-on alors s’étonner que la
Terre connaisse autant de violence, de peur, de doute, de colère ?

Prendre conscience de sa propre énergie émettrice


Toutes ces pensées destructrices viennent de nous. Si mes pensées sont
erronées, elles me créent une réalité fausse. Si nous avions à chaque instant des
pensées baignées d’amour, de paix, de gratitude, notre réalité serait elle aussi
imprégnée de ces sentiments, et ce serait le cas pour tous. Tel est le postulat de
ho’oponopono.
À partir de là, on comprend la nécessité de contrôler nos pensées pour créer une
autre réalité, d’abord pour nous et notre quotidien au plus proche, ensuite pour
la planète tout entière, car si chacun accomplit ce travail, il est facile d’imaginer
la suite.
Mais contrôler chaque pensée qui arrive, l’empêcher éventuellement d’arriver,
et décider, avant même qu’elle n’apparaisse, de penser à autre chose, est tout à
fait impossible à moins de partir méditer dans un ashram toute la journée…
mais tel n’est pas le destin de chacun d’entre nous.
En revanche, prendre conscience de toutes ces ondes que l’on envoie, de toutes
ces pensées bonnes ou mauvaises que l’on ressent et qui créent notre réalité, est
possible et absolument nécessaire. On peut agir dessus. La réalité est
l’aboutissement de toutes nos pensées : c’est un précepte de base nécessaire à
accepter. Tout ce qui se passe dans nos vies, chaque jour, à tout niveau, est issu
de notre pensée.
Donc, si nos pensées sont « erronées », fausses, négatives, il n’est pas possible
d’attendre une réalité douce, positive et conforme à nos souhaits, puisque ce
sont nos pensées, issues de nos schémas intérieurs, qui définissent les ondes
envoyées à l’Univers. Nos schémas intérieurs sont ainsi la source d’éventuels
problèmes créés dans nos vies.
Les anciens d’Hawaï ont compris le pouvoir de la transmutation : dès qu’ils
pensent ou prononcent un mot négatif, ils le corrigent immédiatement et s’en
excusent. Personnellement, j’ai un truc, que j’ai enseigné très tôt à mes enfants
et que je vais partager avec vous.

Annuler une pensée négative


Comme les Hawaïens, j’ai ma technique pour transmuter immédiatement une
pensée ou une parole : je répète trois fois « j’annule » dès que ma parole ou ma
pensée est négative.
Ainsi, j’envoie un message direct à l’Univers, qui annule mon message
précédent.
C’est un petit exercice très utile que je vous recommande ; c’est pour moi
devenu un automatisme pour le coup très positif !

Passer à l’action
Un regard neuf sur la réalité
Revenons désormais à l’histoire du pilotage automatique. On l’a dit, il est
nécessaire de choisir entre deux options : laisser nos automatismes et notre
inconscient décider de tout, ou tenter de reprendre le contrôle pour créer une
autre réalité, la nôtre.
Beaucoup trop de gens finissent par abandonner et accepter toute situation
comme inéluctable et incontrôlable. Cependant, il est possible de décider d’agir
sur le scénario et sur le destin en libérant ce qui doit l’être pour faire apparaître
une réalité essentielle, qui nous corresponde parfaitement.
Mais pour y parvenir, il faut passer en mode manuel pour décider à chaque
instant de l’énergie que l’on souhaite envoyer à l’Univers et donc, par voie de
conséquence, aux autres et à soi-même, en toute conscience.

Renouveler son regard


Tentez dès à présent, chaque matin, de vivre votre journée avec un regard neuf.
Une situation, une personne – tout ce qui vous arrive, regardez-le avec un œil
totalement nouveau. Sortez du jugement comme si vous veniez d’arriver sur
Terre… Tout est nouveau, aucune mémoire, aucun karma !
Vous pouvez commettre des erreurs, les autres aussi. La perfection n’existe
pas : acceptez-le et acceptez tout ce qui vient, juste ainsi.
L’idée est d’appliquer ce mode de pensée le plus souvent possible, afin que ce
comportement finisse par devenir automatique.

Combattre les pensées erronées


C’est maintenant clair : le problème se situe au niveau de la qualité de nos
pensées, qui sont issues de nos programmations et de nos mémoires. Nous
sommes tous pleins de croyances et de peurs. Cela peut être, par exemple, un
arriéré familial qui nous fait croire que quelque chose est impossible, que nous
n’en sommes pas digne.
Pour aller plus loin et tenter de prendre conscience de chaque cas personnel,
voici un petit exercice destiné à évaluer toutes les pensées négatives pouvant
surgir sur soi-même et au quotidien.

Identifier ses blocages


Chaque jour, dès le matin et tout au long de la journée, écrivez sur un petit
carnet tout ce qui vous vient à l’esprit sur vous-même, sur les autres ou sur
n’importe quelle situation que vous pouvez rencontrer.
Voilà quelques exemples pour vous aider à cerner le sujet :
« Je ne vais pas y arriver. »
« Ça ne va pas marcher. »
« Je n’y crois plus. »
« Ah, la journée commence mal. »
« C’est quoi ces embouteillages, mince, je vais être en retard ! »
« Pourquoi il y arrive et pas moi ? »
« Je suis très déçue par… »
« Quel abruti ! »
« Il n’a rien compris. »
« J’ai une sale tête ce matin. »
« J’ai envie de ça, mais faut pas rêver… »
En relisant cette liste, vous prendrez concrètement conscience de toutes les
pensées négatives qui vous assaillent chaque jour !

Nous baignons indéniablement dans un climat majoritairement négatif. Les


médias, la télévision sont là en permanence pour nous rappeler que nous vivons
dans une société où la peur, la violence, l’angoisse dominent. Nous sommes
donc inévitablement influencés par cette réalité.
Quand une pensée négative se manifeste, il faut réagir autrement et mettre en
place des réflexes pour la détourner et transmuter. On pourra ainsi accepter une
bonne fois pour toutes d’être responsable de toute situation qui se présente,
même négative – responsable de la rencontre d’une personne désagréable, par
exemple, mais oui !

Techniques pour détourner les pensées négatives


Voici plusieurs méthodes pour y parvenir quotidiennement. Tentez d’en
appliquer une ou plusieurs le plus souvent possible pendant une période d’au
moins vingt et un jours, afin de réussir à reprogrammer votre mental et vos
pensées et à baigner au maximum dans une énergie positive.
Annuler une pensée négative (cf. p. 47)
Dès qu’une pensée négative apparaît ou que vous prononcez une parole
négative, répétez trois fois « j’annule » tout en vous concentrant sur cette
pensée ou cette parole.
Le rayon d’énergie
Il s’agit d’un rayon figuré d’énergie très puissant qui a la capacité de
transmuter le négatif.
Demandez l’activation du rayon violet sur vous-même et sur vos pensées au
moment où vous en avez besoin. Visualisez-vous dans un grand nuage violet.
Récitez l’invocation suivante : « Je demande l’activation du rayon violet ici et
maintenant sur moi, mes pensées, mes émotions, et je demande que toute la
négativité soit transmutée en énergie d’amour et de paix ; même si je ne sais
pas comment5. Je demande que cela soit fait maintenant, qu’il en soit ainsi,
merci, merci, merci. »
Tentez l’expérience et laissez agir quelques minutes. Concentrez-vous sur ce
que vous ressentez.
La liste des désirs
Envoyez à l’Univers une liste de ce que vous désirez voir changer et ce que
vous désirez tout court.
Voici une formule que vous pouvez utiliser : « Univers infini, recouvre […] de
ton dôme rouge (pour une situation concrète ou financière, ou une maison)/de
ton dôme blanc (pour une personne, vous-même, par exemple), je commande
[décrivez précisément ce que vous voulez], même si je ne sais pas comment.
Élimine le négatif des esprits visibles ou invisibles, que cela soit fait de
manière immédiate et parfaite selon le plan divin, merci. »
Attention, chaque intention doit être lue trois fois par jour, vingt et un jours de
suite, sans interruption.
La gratitude
Pendant vingt et un jours, listez chaque jour précisément au moins une dizaine
de points que vous remerciez l’Univers d’avoir réalisés. Ce peut être des choses
très simples, apparemment évidentes, comme remercier d’avoir de la lumière,
un toit, une bonne santé.
Cet exercice est essentiel pour vous recentrer sur ce que vous avez déjà. En
effet, trop souvent, nous ne voyons ou ne retenons que le négatif sans apprécier
tout ce que nous avons, ou tout ce dont nous avons déjà bénéficié par le passé.
Nous voulons toujours plus, tels des insatisfaits permanents. Il est temps que
cela change : pour cela, il faut reprogrammer son « capital positif ».
Modifier son point de vue
Posez-vous enfin les bonnes questions quand quelque chose ou quelqu’un de
désagréable arrive, et que vous n’y êtes a priori pour rien. Vous êtes au fond le
responsable puisque l’on n’attire ce que l’on est à l’instant t. Car la part de la
situation ou de la personne qui vous dérange est probablement la part de vous-
même mise dehors malgré vous, ou celle qui correspond à une mémoire
intérieure et qui reste à libérer... Posez-vous les questions suivantes :
Pourquoi suis-je contrarié ?
Qu’est ce qui me déplaît ?
Pourquoi cela me met en colère ?
Qu’est-ce qui me dérange autant ?

Sortir du cercle vicieux des mémoires erronées


Un tout petit élément, une intonation, une couleur, une odeur, une mélodie
peuvent réveiller en nous des tonnerres de négativité, de colère, de déception…
tout simplement parce qu’ils réveillent la mémoire d’un événement passé,
d’une émotion ou d’une douleur non digérées. Ces indicateurs sont donc très
précieux. Plus question de les ignorer ni de les refouler : on continuerait ainsi à
conserver très longtemps ces mémoires gênantes, erronées et douloureuses,
activant ainsi perpétuellement une fausse réalité qui ne correspond pas du tout à
notre être. Cela continuerait de nourrir le système dans lequel nous avons pris
place – avec tout ce qui nous déplaît.
Ce système est biaisé et pourtant nous l’activons en permanence, nous
l’entretenons aussi, parce que notre ego nous fait dévier de notre être. Il nous
est alors très difficile de reconnaître notre responsabilité, parce que cela
signifierait nous remettre en cause, et qu’il est toujours difficile d’accepter
d’avoir tort. Finalement, on retrouve ici les besoins dont j’ai déjà parlé, par
exemple celui d’approbation et de reconnaissance, ou encore celui de contrôle.
Pourquoi toujours vouloir avoir raison et refuser de reconnaître qu’on peut
avoir tort ?
Il faut accepter de lâcher son ego, lui qui nous dicte d’être parfait, exceptionnel,
le meilleur. L’ego n’est pas le plus important, mais on l’oublie, car on ne
s’accorde pas à soi-même de vraie reconnaissance. Ainsi, on se retrouve forcé
de faire « valider » son existence par les autres, d’attendre d’eux la
reconnaissance, ce qui rend pratiquement vital le fait d’avoir raison et d’être le
meilleur. Ce cercle vicieux ne mène nulle part, il nous emporte simplement très
loin de nous-même et de la possibilité de redevenir un être libéré, sans
mémoires erronées. La conviction que le bien-être, une réalité douce,
satisfaisante, positive, agréable, et qui nous corresponde, ne peut venir que de
l’extérieur, constitue la plus grande mémoire erronée de tous les temps, car elle
concerne la majorité des gens.
Voilà pourquoi il est primordial de travailler à partir de soi-même, quoi qu’il
arrive.

Travailler à partir de soi-même


Se changer soi à défaut de pouvoir changer les autres
Partons d’un constat pour prendre conscience de cette réalité : il est
rigoureusement impossible de faire changer quelqu’un ou quelque chose par la
simple force, la seule volonté. Pour obtenir des résultats, il faut agir !
Nous n’avons absolument aucun pouvoir de changer notre environnement par
un coup d’une hypothétique baguette magique. Comme nous l’avons déjà
évoqué, nous vivons dans de gigantesques matrices d’énergie toutes reliées
entre elles, et nous ne représentons qu’un point à l’intérieur d’une de ces
matrices. Notre seule possibilité pour déclencher des changements autour de
nous est de déplacer ce point que nous sommes, qui obligera ainsi
probablement ceux qui nous entourent à se déplacer également.
Ho’oponopono correspond exactement à ce système. Nous pouvons obtenir des
miracles et des changements éclatants, mais le travail devra toujours se faire à
partir de nous. C’est très logique : puisque la réalité est issue de nous, de nos
pensées, de nos programmations, de nos schémas et de nos croyances, il est
impossible de changer ce qui nous entoure sans transformer ces mêmes
pensées, programmations et croyances !
Nous avons vu comment tenter d’intervenir sur nos pensées, précisons à présent
quelques points essentiels pour encore mieux comprendre le processus.

Le miroir
Imaginez face à vous un grand miroir qui correspond à la réalité.
Étape 1. La première chose à faire est de ne plus regarder ce miroir pour ne
plus vous laisser influencer par lui. Pourquoi ? À ce niveau, le miroir vous
renvoie probablement la « fausse » réalité issue de vos pensées erronées. En
continuant à le regarder, vous entretenez ce lien avec une réalité biaisée ; le
risque demeure donc grand de subir déception, stress, inquiétude ou tout
élément désagréable – justement parce que vous nourrissez des pensées
négatives. Le processus est sans fin !
Arrêter de regarder ce miroir, c’est accepter de débrancher le pilotage
automatique pour créer une nouvelle réalité en étant aux commandes de votre
vie, et attendre qu’une autre image, positive, se forme.
Étape 2. Décidez de ce que vous souhaitez avec la ferme intention de
transformer votre vie et votre réalité, en prenant notamment les commandes
lors de situations essentielles pour vous. Engagez-vous fermement envers vous-
même à tenter par différents moyens, dont ho’oponopono, de dissoudre toute
mauvaise pensée, mémoire ou croyance, familiale ou autre.
Étape 3. Le doute peut vous guetter : vos demandes ne reçoivent pas
immédiatement de réponse. Pire encore, des situations ou des personnes
désagréables réapparaissent dans votre vie. Ne vous laissez pas décourager.
Sachez que l’Univers vous entend toujours, mais que l’échiquier ou le grand
puzzle de la vie est immense : peut-être certains événements doivent-ils encore
se produire, peut-être l’Univers a-t-il besoin de temps pour concrétiser votre
demande et votre pensée ?

Apprendre la patience
Il faut apprendre à être patient. L’image déformée de soi-même dans le miroir
s’est dissoute, mais un peu de temps est nécessaire pour qu’une autre se
dessine. Il faut donc avoir confiance, trouver et garder la foi en soi-même, et
accepter ce qui se présente.
Ho’oponopono est une méthode à utiliser chaque jour, à tout moment où l’on
en ressent le besoin. Elle permet de lever les doutes et de garder la foi dans une
énergie positive.
Personne n’a le contrôle du scénario ni de la décision « comment cela doit-il se
passer ? ». Personne ne peut savoir dans l’instant présent si une situation
déplaisante est réellement négative : l’expression « un mal pour un bien » peut
certes paraître un peu galvaudée, mais très souvent, elle se vérifie bel et bien
plus tard à long terme. Chacun de nous a vécu de telles situations.
Voici une petite histoire en guise d’exemple.

Le paysan et son cheval

Un paysan se fait plaisir en achetant un magnifique cheval très


fougueux. Tout le monde le trouve beau mais s’interroge : pourquoi
donc acheter ce cheval, était-ce bien nécessaire ? Son fils le monte,
tombe et se casse une jambe. Tout le monde dit alors au paysan : « Tu
vois, ce n’était pas une si bonne idée, ton cheval… » Puis la guerre est
déclarée, et tous les jeunes du village doivent partir. Fort heureusement
pour lui, le fils du paysan a la jambe dans le plâtre et n’est pas mobilisé,
il reste chez lui, tandis que de nombreux autres fils de paysans périront
dans cette guerre.
S’il y a une morale à cette histoire, c’est que tomber de cheval a été une
très bonne chose pour le fils du paysan, et pour le paysan lui-même, qui
ne perdit pas son fils.

Il ne faut pas faire de conclusions hâtives ni tirer de conséquences trop rapides


d’un événement qui peut sembler négatif au premier abord. Tout a toujours une
raison d’être ; il s’agit d’adopter une certaine distance pour mieux observer les
tenants et aboutissants de chaque situation.
Une fois que l’on se trouve aux commandes, nourrissons notre énergie de
pensées positives, d’amour, de gratitude. Pourquoi manquer de confiance face à
notre destin et notre avenir si nous en sommes le maître ?
Répétons-le : l’essentiel est de faire preuve de patience. La méthode
ho’oponopono peut aider à garder cette distance avec une extrême facilité, tout
en permettant de nettoyer ses pensées et ses mémoires négatives et d’attirer une
nouvelle réalité : la sienne propre.

L’essentiel à retenir
Nos pensées créent notre réalité. Il est donc essentiel de les contrôler au
maximum.
Il faut entretenir une énergie positive dans sa vie, à tout niveau.
La gratitude est un principe essentiel à appliquer régulièrement.
Il convient de s’interroger sur la source de tout ce qui nous arrive de
désagréable, mais sans jamais blâmer les autres : nous sommes
responsables.
Tout changement ne peut se produire qu’à partir de soi-même.


1. Voir le livre de G. Grigorieff, L’Acupuncture, Eyrolles, nouvelle édition 2010.
2. Voir son site Internet : www.garnier-malet.com
3. Joe Vitale et Dr Ihaleakala Hew Len, Zéro limite, Le dauphin blanc, 2008.
4. Doris Eliana Cohen, Répétitions, Ada éditions, 2009.
5. On verra plus loin (p. 75) l’importance de cette expression du doute dans la formulation des demandes.
PARTIE 2

POURQUOI ÇA MARCHE
« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. »
Albert Einstein

Ayant sondé l’origine de la méthode ho’oponopono et ses grands principes,


nous allons maintenant entrer dans le vif du sujet pour expliquer pourquoi cette
méthode peut fonctionner aussi bien.
Nous vivons dans un monde fait d’énergies qui régissent tout. C’est pour cela
qu’il est grand temps de modifier notre vision du système afin d’avancer et
d’évoluer.
Bien sûr, cela n’est pas aisé, puisque cela sous-entend de laisser de côté un
fonctionnement connu depuis toujours. Et pourtant, notre défi se trouve dans le
fait de désapprendre un fonctionnement et d’en adopter un autre. Nous
décoderons ici une à une les lois invisibles qu’il nous appartient de connaître et
d’accepter et qui permettent le succès de ho’oponopono.
Enfin, nous reviendrons sur la nécessité d’accepter que nous sommes
intégralement responsables de tout et chercherons la possibilité d’agir sur toutes
nos mémoires.
CHAPITRE 4

UN MONDE D’ÉNERGIES

Au programme
Comprendre notre système de vie
Changer notre vision du monde
Augmenter notre perception
L’essentiel à retenir

« La logique vous conduira d’un point A à un point B. L’imagination et


l’audace vous conduiront où vous le désirez. »
Albert Einstein

Comment décider de changer quelque chose dans un système que nous ne


connaissons pas ? En apprenant et en s’ouvrant à ce qui est juste autour de
nous, même si toutes ces informations vont dans le sens contraire de tout ce que
nous avons acquis jusque-là.
Contrairement à ce que l’on peut penser, le lien entre la science et la
« spiritualité » est bien mince, et il rétrécit de jour en jour. Profitons-en pour
découvrir tout ce que nous ne savons pas encore, nous exercer, ressentir.
Nous habitons sur la Terre et c’est donc un devoir de comprendre comment
celle-ci fonctionne, de nous adapter et d’aller dans le sens du fonctionnement
de l’Univers entier.

Comprendre notre système de vie


Une réalité pas seulement matérielle
Pour changer notre vision du monde, il faut d’abord comprendre, intégrer et
accepter le système dans lequel nous vivons.
Nombreux sont ceux qui pensent que seule existe une réalité concrète, faite de
matière. Tels saint Thomas, ils ne croient que ce qu’ils voient, ou peuvent
toucher ; pour eux, le reste ne serait que pure invention.
Ce point de vue est tout à fait logique et cohérent. Ces personnes pensent donc
que seule leur intervention sur la matière, sur les situations ou sur les personnes
leur permettra de changer quelque chose à leur vie. Mais ne peut-on pas
s’interroger sur les conséquences d’une telle situation ? Il faut pour cela
réfléchir à ses propres possibilités à tout niveau, qui restent sinon bien
restreintes.
Les différents corps que nous avons et dont nous avons parlé précédemment se
résumeraient-ils à notre corps physique, notre corps mental et notre corps
émotionnel ? Si c’était le cas, comment ho’oponopono pourrait-il fonctionner,
puisque cette technique fait appel à notre corps spirituel et à la partie divine qui
est en nous ? C’est en effet cette partie divine qui nettoie toutes nos pensées et
nos programmations erronées.
Loin de nous l’idée de semer le trouble sur les idées bien en place de certains
lecteurs, mais il semble être temps d’ouvrir la fenêtre de manière beaucoup plus
large afin d’accepter et de reconnaître que la réalité est toute autre. Notre réalité
ne se joue pas ici seulement dans le concret, mais bien avant, au niveau
énergétique.

Une question d’énergies


Les trois dimensions telles que nous les connaissons dans notre quotidien
semblent n’être que des dimensions parmi d’autres, avec leur fréquence
vibratoire basse. De nombreuses autres dimensions parallèles existent à des
fréquences et à des niveaux vibratoires différents et nous pourrions y avoir
accès. Comparons cela à un poste de radio qui possède plusieurs fréquences. Si
vous n’êtes pas sur la bonne fréquence, il est impossible de capter
l’information.
Obtenez-vous une réussite infaillible lorsque vous souhaitez modifier des
événements ou influencer des personnes, avec un effet immédiat, et par la
simple force de votre volonté ? Bien sûr que non : aucun changement ne peut se
faire sur le plan matériel par la force et la volonté, car nous ne maîtrisons
nullement ce plan. Tout prend sa source au niveau énergétique, nous évoluons
au sein de gigantesques matrices toutes reliées entre elles. On ne peut donc
avoir de résultat qu’en agissant au niveau énergétique, à la source. Reconnaître
et accepter ce fonctionnement permet de trouver les meilleures options pour
agir.
L’existence de corps énergétiques a été mis en évidence par le technicien russe
Semyon Kirlian. En 1939, il découvre par accident qu’un objet placé sur une
plaque photographique soumise à un fort champ électrique fait apparaître une
image, comme un halo coloré. On suppose que l’image ainsi manifestée serait
la manifestation physique de l’aura ou « force vitale » qui entoure tout être
vivant. Cela n’a cependant pas été réellement prouvé.
De nombreux ouvrages traitent de nos centres d’énergie, les chakras1. En
sanskrit, le mot chakra signifie « roue » ou « disque ». Il était
traditionnellement donné à des objets ayant cette forme, notamment le soleil.
Aujourd’hui, il est le plus souvent utilisé pour désigner des « centres
spirituels », « centres d’énergie » ou « points de jonction de canaux d’énergie »
que la tradition du yoga situe dans le corps humain. L’étude des chakras montre
que la cause de notre mal-être peut être non seulement physique mais aussi
énergétique. Nous ne serions donc pas uniquement un corps physique qui
utilise ses cinq sens !
Enfin, ho’oponopono s’appuie sur la loi d’attraction qui serait à la source de
tout. En physique quantique, les scientifiques ont découvert que les plus petites
particules de matière semblent défier toutes les lois de notre monde. Ils ont
remarqué que ces petites particules subatomiques (très très petites) se
conduisaient différemment lorsqu’elles étaient observées. Le simple fait de les
observer transformait leurs comportements. Cela prouve que toutes les choses
qui semblent immuables peuvent varier en fonction de certaines vibrations
internes. Les physiciens quantiques ont également découvert que tout ce qui
faisait partie de cet univers était de l’énergie. Au plus profond de nous, vous et
moi sommes de la pure énergie vibrante. La loi de l’attraction dit que vous
attirez dans votre vie tout ce sur quoi vous fixez vos pensées. Votre fréquence,
les vibrations que vous générez attirent ainsi toutes fréquences de même nature
Comment attirer ce qui nous correspond, que ce soit au travers de notre
libération ou avec nos mémoires erronées, une des bases de la méthode ? Grâce
à la loi d’attraction, qui existe parce que tout est régi par l’énergie, parce que
tout est relié, et parce que vous attirez ce que vous êtes à l’instant présent et
avec tout ce que vous portez, que vous le vouliez ou non.

Un exemple : les expériences de Masaru Emoto sur l’eau


Comment une méthode basée uniquement sur les mots peut-elle être efficace ?
Comme tout est énergie et tout a une fréquence vibratoire, même un « simple »
mot peut a priori envoyer une fréquence vibratoire, bonne ou mauvaise. La
théorie paraît plausible. Attardons-nous sur une expérience faite sur l’eau qui
démontre la possibilité de ce transfert d’énergie en citant les expériences faites
par le Japonais Masaru Emoto2 sur l’impact des émotions sur l’eau.
Il a découvert un peu par hasard que l’eau avait une mémoire qui réagissait aux
mots et à la conscience des gens. Selon qu’on lui appose un mot comme
« amour » ou « merci », donc des mots positifs, ou un mot négatif, les cristaux
alors formés par l’eau en réaction sont radicalement différents. Masaru Emoto
est même allé plus loin en tentant de soigner les gens avec une eau qu’il a
appelée hado, et qu’il programmait à volonté. Partant du principe que nous
sommes faits de 80 % d’eau, son eau hado pourrait donc guérir l’être humain.
Cette expérience est extraordinaire. Quand je l’ai découverte, j’ai commencé à
regarder mes plantes vertes différemment… Quel pouvoir se cache dans les
mots ! Si l’on répète en pensée à une plante qui fait un peu la tête qu’elle est
vraiment laide et qu’elle va mal, comment pourrait-elle s’arranger ? Son aspect
va même probablement empirer.
Quel effet alors de tels qualificatifs peuvent avoir sur une personne, sa famille
ou ses amis ! Nous disons tellement de choses, parfois à tort et à travers, sans
nous soucier une seconde de l’impact de ces pensées et de ces mots sur les
situations ou les personnes de notre entourage ! Voilà qui donne à réfléchir.

Dynamisez votre eau !


Sur une bouteille, collez une étiquette sur laquelle vous aurez inscrit ce que
vous souhaitez obtenir dans votre vie.
Concentrez-vous sur cette bouteille et répétez à voix haute ce que vous y avez
écrit, trois fois par jour, matin, midi et soir, pendant au moins trois jours.
Au bout de ces trois jours, buvez le contenu de votre bouteille. Et
recommencez… L’exercice est illimité !

Changer notre vision du monde


Certes, il s’agit ici avant tout de mettre de côté des croyances bien ancrées liées
à tout le système social dans lequel nous vivons, et qui apparaît de prime abord
comme le seul disponible. Il nous est donc demandé de sortir du rang et
d’imaginer de nouvelles possibilités.

Une nouvelle configuration


La tradition hawaïenne, justement, part du principe que nous sommes acteurs
de nos vies et que nous pouvons agir de l’intérieur grâce à notre propre
pouvoir, un pouvoir que nous avons souvent beaucoup de mal à reconnaître et à
accepter. C’est le fameux passage de la situation de pilotage automatique à la
décision de prendre le volant pour piloter soi-même, parce qu’on en a les
moyens, et ce à tout niveau.
C’est seulement une fois dans cette nouvelle configuration que l’on pourra agir
à partir de soi et décider de ce qu’on veut afin de créer sa nouvelle réalité.
Changer sa vision du monde devient alors le plus important et le plus évident.

Se détacher des fausses réalités


Reprenons le thème du miroir, celui dans lequel on se contemple régulièrement
et qui correspond à notre réalité, celle que nous vivons, ou en tout cas celle que
nous acceptons de vivre. Malheureusement, ce miroir est flouté et biaisé, parce
qu’il est plein de toutes les fausses croyances ou programmations familiales
que nous portons en nous, et parce qu’il est difficile, voire presque impossible,
de s’en détacher.

À noter
Nous portons en nous des programmes familiaux qui peuvent se transmettre d’une
génération à l’autre. On parle alors de mémoire transgénérationnelle. Celle-ci, tant
qu’elle n’est pas libérée, constitue une partie de nos programmes par défaut,
inconscients.

Nous avons fini par accepter que cette fausse réalité était la nôtre sans avoir
encore pris le droit d’exister, de revendiquer notre pouvoir, notre place, sans
nous être libéré des contraintes de tout ordre. Du coup, on fait un avec ce
miroir, et il est impossible de s’en libérer – on en a même oublié qu’il existe.
La première chose à faire désormais est d’accepter cette nouvelle vision du
monde. Quiconque s’intéresse un peu aux découvertes et publications
scientifiques sait que la matière aussi est une forme d’énergie, mais plus dense
(on l’a dit, sa fréquence vibratoire est plus lourde). L’Univers tout entier est fait
d’atomes, d’ondes, de particules qui circulent continuellement, et tout possède
une énergie, que ce soit la chaise, le bureau, les plantes vertes ou encore notre
corps… En quelque sorte, chaque chose, ayant sa fréquence vibratoire et sa
composition d’atomes, de particules et d’ondes, dégage des ondes… et donc
interagit.
Nous vivons, pour ainsi dire, au milieu d’immenses toiles d’araignées virtuelles
qui se chevauchent mutuellement. Vivre sans considérer ce système à tout
niveau est invraisemblable. C’est pourquoi à Hawaï, en Chine, au Japon, et
dans toutes les contrées où l’énergie est reconnue comme un élément constitutif
du corps humain, le traitement des maladies est différent (acupuncture,
médecine chinoise). Ces pratiques témoignent de la reconnaissance du fait que
la matière n’est pas inerte et seule au monde.

Retrouver son propre pouvoir


Il est indispensable de savoir que la seule manière de redevenir maître de notre
pouvoir dans toute cette énergie est de prendre de la distance par rapport à ce
fameux miroir (voir p. 53), qui correspond à cette fausse réalité dont on veut se
détacher. En s’imaginant à l’extérieur de ce miroir, on pourra décider en toute
indépendance de ce que l’on veut et ce que l’on ne veut plus.
Sans ressentir cette indépendance avec soi-même, il est impossible d’envoyer
des signaux clairs à l’Univers. En effet, face à notre vide intérieur éventuel, qui
existe uniquement parce que ce qui fait partie de nous (tout ce que nous
refusons d’accepter à tout niveau) se trouve à l’extérieur, on se raccroche
désespérément à ce que l’on connaît : on est dans le miroir, et incapable d’en
sortir.
C’est en utilisant ho’oponopono en toute conscience que l’on parviendra à en
sortir, car c’est alors tout notre être enfin réveillé qui aura décidé de prendre les
rênes.
Mais il faudra être patient. Pour qu’une nouvelle image puisse apparaître dans
le miroir, l’image biaisée doit d’abord disparaître. Ensuite seulement, une
nouvelle image pourra se construire. Mais à l’image d’un grand puzzle qui ne
se met pas en place d’un seul coup, plusieurs transitions liées à l’ouverture de
notre conscience seront probablement nécessaires au travers d’un cheminement
personnel.
Travailler avec les quatre mantras ou phrases de la méthode ho’oponopono tout
au long de ce cheminement intérieur pourra aider à trouver la force de
continuer, même si des situations négatives se présentent de manière répétée ou
si l’objet de nos désirs, par exemple, ne s’est pas encore manifesté.
Dans tous les cas, il est primordial de bien laisser le miroir de côté pendant
toutes ces transitions pour éviter de bloquer le système énergétiquement : il ne
faut pas se laisser gagner par l’impatience ni par des émotions difficiles à
contrôler. Réciter ho’oponopono pendant ces phases aide à alimenter tout votre
être d’une énergie positive.

Augmenter notre perception


Notre perception peut augmenter si l’on parvient, là encore, à ouvrir nos
ressentis et à laisser tomber toutes nos idées préconçues « en la matière »…
dans les deux sens du terme !
Nous l’avons dit : nous évoluons dans un Univers fait d’énergies, où tout est
relié, « inter-relié ». Si nous sommes bloqués, c’est parce que nous évoluons
dans l’Univers en étant retenu par tout un tas de liens, au lieu de nous y
mouvoir sans être attaché.
Cette image de liens et d’attaches est simple à imaginer et très proche de la
réalité. Le but de ho’oponopono est de se retrouver comme une bulle flottante
qui circule avec une souplesse extraordinaire, que rien ne retiendrait. On fait
partie du Tout mais en restant dans son individualité. Pour réussir cela, il faut
bel et bien s’être détaché de toute matière, personne, situation…
Quel blocage peut-on alors rencontrer ? Aucun ! Lorsque viennent une idée ou
une intuition, elles sont envoyées telle une onde à tout l’Univers qui nous
entoure ! La magie est en marche ; à cet instant, on peut alors créer une
nouvelle réalité totale, celle que l’on ressent, imaginée bien loin d’aspirations
uniquement liées et reliées à la matière.
L’exercice suivant va vous aider à vous recentrer et à sortir du miroir.

Ressentir tous ses corps


Exercice 1. Imaginez tous vos corps énergétiques autour de vous comme une
énorme bulle qui gonfle.
Sentez l’environnement qui essaye de tirer cette bulle vers lui… Vous
ressentirez peut-être à ce moment-là une sorte d’élasticité de tous vos corps.
Exercice 2. Placez vos mains de chaque côté de votre corps, au niveau de votre
taille, à quelque distance, pour ressentir vos corps, en tout cas le premier corps
énergétique qui entoure votre corps physique.
Tentez de trouver cette ligne avec vos mains : cela peut créer une sensation de
chaleur, de picotement.
Exercice 3. Assis confortablement, ressentez une énergie blanche entrer dans
votre tête par le haut et descendre progressivement en emplissant chaque partie
de votre corps : tête, buste, bras, jambes, jusqu’aux pieds.
Demandez que cette bulle de lumière vous nettoie, nettoie toutes vos tensions,
vos pensées, vos émotions, toutes vos cellules…
Laissez-la agir pendant au moins cinq minutes et tentez de ressentir le nouvel
état dans lequel cette mini-méditation vous a plongé !

L’essentiel à retenir
Notre Univers tout entier est fait d’énergie.
Reconnaître ce fait nous aide à transformer positivement notre vie : notre
vision du monde doit justement changer pour provoquer des changements.
Il faut s’exercer : c’est un véritable travail que d’ouvrir son ressenti face à
l’énergie et à ce qui nous entoure !
CHAPITRE 5

DES LOIS INVISIBLES EN


ACTION

Au programme
La loi de la manifestation
La loi de l’acceptation
La loi de la gratitude
Pardonner
L’essentiel à retenir

« La gratitude ouvre la plénitude de la vie. Elle change ce que l’on a en


“assez”, et plus que cela. Elle change le déni en acceptation, le chaos en
ordre, la confusion en clarté. Elle peut changer un repas en festin, une maison
en foyer, un étranger en ami. La gratitude explique le passé, apporte la paix
pour le présent et crée une vision pour l’avenir. »
Proverbe hollandais

Le système énergétique dans lequel nous vivons et l’Univers tout entier sont
régis par des lois. Ho’oponopono tire son efficacité de l’utilisation de ces lois.
C’est comme choisir d’avancer dans le sens du vent ou bien contre le vent. Soit
on accepte d’aller avec le système, soit on va à son encontre. Si l’on refuse le
système, on ne peut qu’essuyer échec sur échec ou foncer à 500 km/h contre un
mur en briques.
Il ne tient qu’à nous de nous ouvrir à ce qui peut tout simplement nous rendre
capable d’agir en toute fluidité dans le système et dans l’environnement qui est
le nôtre.
On devient ainsi l’investigateur de nombreux changements incroyables à tous
niveaux. Agissons donc maintenant avec ho’oponopono pour transformer en
douceur ce qui doit l’être.

La loi de la manifestation
Abordons à présent l’un des piliers de la méthode ho’oponopono : la loi de la
manifestation, elle-même fondée sur un système plus général qui englobe et
régit tout notre Univers.
Pensée et pouvoir de la pensée, création et acceptation d’une nouvelle réalité,
attirer ce qui nous correspond, ce que nous portons ou ce que nous désirons,
lâcher prise, faire confiance, patienter… La loi de la manifestation qui
gouverne ho’oponopono, c’est tout cela en même temps ! Vous émettez une
pensée et/ou une émotion, elle se manifeste par le biais de la loi d’attraction. La
loi d’attaction attire, la loi de la manifestation manifeste ce qui est attiré.
Même si ho’oponopono ne semble pas si simple, il l’est. Il existe juste des
notions indispensables à connaître et à appliquer pour retrouver une liberté dans
l’action, parce que le système dans lequel nous vivons fonctionne à partir de
ces notions.

La transmutation des pensées


Notre pensée est très forte et peut manifester tout ce qu’elle souhaite. Le seul
problème, c’est son contrôle et la possibilité ou la manière de manifester ce que
l’on souhaite. C’est ici qu’intervient la loi d’attraction.
Nous avons parlé d’énergie et de fréquence vibratoire. Nous sommes porteur
d’une certaine énergie qui, qu’on le veuille ou non, attire des situations et des
personnes qui vibrent sur la même fréquence. Il est donc impossible d’attirer
des situations ou des personnes vibrant sur une fréquence différente. Si on
espère malgré tout pouvoir y parvenir, le résultat sera très décevant, et on
pourra en toute logique clamer que la loi d’attraction ne fonctionne absolument
pas.
Si l’on se lève le matin en colère, énervé, stressé par la journée qui nous attend,
que va-t-il arriver ? Rien qu’en se levant, sans formuler aucune intention
précise, on a déterminé inconsciemment que la journée allait être stressante et
probablement apporter des événements négatifs qui ne feront qu’aggraver les
choses.
Mais il existe une autre possibilité : tenter de transmuter l’origine des
intentions, à savoir soi-même, pour se caler avec l’objet de nos désirs. Certes,
ce n’est pas toujours évident, mais difficulté ne signifie pas impossibilité.
Le premier travail consiste alors à considérer et à accepter que l’on est
pleinement responsable de ce que l’on attire dans sa vie. Consciemment, par
l’énergie, il faut choisir les mots que l’on utilisera au cours de sa journée face à
ce qui se présentera, influençant ainsi ce que l’on attirera à travers ce que l’on
porte inconsciemment en soi.
Une fois ce préalable accepté, le travail de transmutation des pensées peut
commencer. Nous avons déjà donné quelques petits trucs : « j’annule » ce que
je viens de penser ou de dire, à répéter trois fois ; la flamme violette à utiliser
sur soi-même ou sur une pensée ; changer ses intentions en intentions positives,
quoi qu’il arrive (voir p. 50).
De la même manière, si l’on veut quelque chose mais que notre inconscient
nous dit totalement l’inverse, alors l’Univers nous enverra l’inverse – qui se
trouve en nous-même, même si on ne l’a pas identifié !
Comment faire alors dans cet imbroglio de pensées conscientes et
inconscientes, positives et négatives ?

Reformuler ses intentions


Il s’agit d’être vigilant sur le conscient, de nettoyer l’inconscient et de formuler
ses intentions correctement. Ho’oponopono peut nous aider à nettoyer notre
inconscient et même les pensées négatives qui peuvent surgir. Personnellement,
je l’utilise en amont des problèmes !

Le conscient et l’inconscient
Puisque nous sommes une énergie, notre intention doit comporter deux pôles.
Tout comme une pile, elle ne peut fonctionner qu’avec les pôles positif et
négatif.
Pour formuler une intention, il est recommandé de tenir compte de ces deux
pôles : la volonté consciente et le doute ou toute autre émotion handicapante
présente inconsciemment. Ajouter à nos intentions le pôle négatif de nos
inquiétudes et de ce qui peut se passer dans notre inconscient est fondamental
pour rendre l’intention valide : on fait ainsi vibrer en même temps une partie
positive et une partie négative dans l’intention. Il s’agit donc de commander et
de formuler notre intention en y ajoutant « même si je n’y crois pas », « même
si je ne sais pas comment »… L’intention y gagnera en puissance !
Ressentir et visualiser
Le cheminement de la pensée et le pouvoir de l’intention résideraient dans
l’état émotionnel dans lequel on se trouve à un moment précis. Il s’agit donc de
travailler son niveau de fréquence vibratoire et son énergie.
Si l’on commande la joie en conservant un état d’esprit au plus bas, plein de
tristesse, il est peu probable que cela fonctionne. Il faut imaginer et ressentir
l’état dans lequel on se trouverait si le résultat de cette intention se manifestait.
C’est donc bien différent de seulement prononcer une phrase banale : il s’agit
de ressentir et de visualiser le résultat souhaité. C’est uniquement ainsi que l’on
se donne toutes les chances de réaliser nos pensées.
Je ne conseillerai jamais assez de s’entraîner à visualiser ou faire des intentions
de ce que l’on désire, au lever ou au coucher, périodes les plus favorables. En
effet, le matin, l’énergie se réveille, est nouvelle, nous nous donnons donc la
possibilité d’être positif pour aborder la journée. Le soir, cela nous permet de
nous endormir sur des images et intentions positives qui vont nourrir et
transformer notre inconscient pendant la nuit, quelle que soit la journée que
nous avons eue.
Notre cerveau a besoin d’au moins trois tentatives pour enregistrer un message.
Le message doit être le plus clair possible à chaque fois, afin que le cerveau le
reconnaisse.
Pour certains, la visualisation sera plus difficile, car nous avons tous des
systèmes de perception différents : visuel, auditif ou kinesthésique (c’est-à-dire
dans le ressenti corporel profond parfois inconscient, aussi nommé
« proprioception », ou conscience de la position de ses membres et de son corps
dans l’espace).

Trouver son mode de perception


Prenez le temps de vous asseoir, de faire une « pose » afin d’imaginer
clairement ce que vous souhaitez, et d’observer en vous-même laquelle de ces
méthodes de perception fonctionnera le mieux pour vous.
Pratiquez une méditation de quelques minutes en imaginant que vous vous
rendez sur un lieu de votre choix, très agréable, que vous connaissez. Ressentez
alors le plaisir d’y être. Laissez-vous emplir par toute l’énergie qui naîtrait si
cette image était réelle, si la réalité correspondait à votre situation…
Le ressentez-vous dans votre corps ? Voyez-vous une image précise ou
entendez-vous un message particulier ?
Si vous ressentez, vous êtes plutôt kinesthésique ; vous voyez, visuel ; vous
entendez, auditif.

Une fois votre mode de perception identifié, il est préférable de ne formuler


qu’une seule intention correctement plutôt que d’en lancer une dizaine sans
respecter ces règles d’usage.

Entretenir l’intention
Après avoir réalisé correctement une intention, on la cultive en y pensant
régulièrement, en affichant des images de ce que l’on voit. C’est
incontournable. Quand on nourrit chaque jour une pensée et une envie vraiment
forte, souvent, cette envie devient réalité. Pourquoi ? On en a l’intime
conviction : c’est comme si tout était déjà arrivé.

Une manifestation de l’essentiel


Finalement, cette loi de la manifestation qui accapare nos vies représente
toujours ce qui est essentiel pour nous. Trop souvent, nos désirs et nos attentes
ne sont pas essentiels mais correspondent davantage à des besoins liés à notre
ego, à notre besoin de reconnaissance, de sécurité ou de contrôle.
Ho’oponopono peut aider à cerner l’essentiel. Grâce à cette méthode, on peut
demander en toute simplicité que l’Univers nous envoie ce qui nous est
essentiel tout en nettoyant notre inconscient, qui risquerait encore de faire
surgir des situations ou des personnes désagréables.
Enfin, même s’il importe de visualiser le résultat, il faut, en même temps, de
manière qui peut paraître contradictoire, appliquer le lâcher-prise à ce même
résultat, ne pas en faire une obsession. En faisant confiance à sa part divine et à
l’Univers, comme ho’oponopono le préconise, alors on n’a rien à craindre : on
peut décider de lâcher prise sur ce qui doit arriver.
Il faut que tout arrive au moment juste et opportun, voilà pourquoi la loi de
l’acceptation est aussi importante dans le processus.

La loi de l’acceptation
La vie n’est pas un « rêve »
Accepter ce qui est reste un état indispensable à atteindre, ce qui est le plus
souvent possible lorsque l’on souhaite atteindre une joie intérieure dès à
présent. Mais comment accepter tout ce qui se présente ?
D’un côté, nous parlons de la loi de la manifestation et de la possibilité de créer
sa propre réalité et de changer ses pensées. De l’autre, nous devons savoir
lâcher prise sur le résultat… Et penser peut-être à demander ce qui est essentiel
pour nous, même si nous n’en avons pas conscience.
Nous avons tous des rêves et des espoirs avec lesquels nous avons grandis. Au
final, que se passe-t-il ? Avons-nous réalisé nos rêves, avons-nous la vie que
nous avions imaginée ? Peut-être… Chaque jour, certaines situations peuvent
nous déranger, nous agacer. Pire, nous pouvons traverser des périodes de
grande souffrance et de grande difficulté aux niveaux émotionnel, financier ou
professionnel.
La vie telle que nous la vivons n’est pas toujours de tout repos et peut être
dérangeante ou décevante. Et pourtant, nous sommes là et nous nous devons de
continuer, d’évoluer, pour que cette vie se fluidifie au maximum et nous
apporte toute l’abondance et le bien-être que nous recherchons – et que nous
souhaitons au plus profond de nous-même.

Patience et bienveillance
Il est donc important de se mettre à être bienveillant et surtout patient envers
soi-même : accepter ce qui est sans jugement ; accepter notre vie et ce qu’elle
nous apporte de joie ou de déception.
Avons-nous le choix ? Si l’on avance contre le vent, contre les marées, on subit
de plein fouet ces vents contraires qui nous empêcheront sans nul doute
d’avancer tranquillement. Si l’on s’obstine à avancer contre le courant, on
s’épuise et on n’atteint jamais la satisfaction, car rien n’arrive comme on le
souhaite. Parfois, on est tenté de penser que la vie nous en veut, qu’elle est
injuste, que nous jouons de malchance et que rien ne s’arrange jamais… Mais
on peut aussi agir différemment et utiliser ho’oponopono contre toutes ces
résistances, pour faciliter ainsi en toute conscience notre destin.
La patience est donc indispensable : il est impossible de changer le moment
présent de manière immédiate, comme d’un coup de baguette magique. Mieux
vaut donc accepter le présent pour éviter de s’énerver et d’augmenter la charge
de stress déjà présente. Si une situation très désagréable est en place, il est
impossible de la modifier dans l’immédiat.
Plus tard, bien entendu, on pourra tenter de la transformer, car tout est toujours
possible avec du temps et de la persévérance. Mais il faudra là aussi être patient
face aux événements et aux changements attendus. Jamais un puzzle ne se
réalise de manière instantanée : une pièce doit être placée après une autre afin
de constituer l’image complète. Dans la vie, les événements se déroulent de la
même manière : il faut patienter pour que chaque pièce du puzzle s’installe
l’une après l’autre, plutôt que de gémir parce que notre intention ne s’est pas
réalisée dans la seconde.
La magie et le pouvoir existent, mais ils ne sont pas instantanés comme on
l’imagine parfois.

Lâcher prise
Oui, vous avez un pouvoir immense, vous avez le pouvoir d’être vous-même et
de redevenir vous-même de manière essentielle en acceptant tout ce qui est. En
revanche, vous n’avez aucun pouvoir sur le scénario et la manière dont il se
réalisera.
Personne ne peut dire à l’instant t que ce qui arrive est négatif. Tant que le
puzzle n’est pas achevé, vous ne pouvez pas dire si une pièce est au bon endroit
ou non. C’est notre plus grande difficulté à tous et notre défi.
Lâchez prise sur le scénario de vos vies, arrêtez de vouloir contrôler le
comment et laissez s’installer l’inspiration. Alors vous pourrez commander ce
qui vous vient et réaliser des intentions ; des intentions qui auront gagné en
énergie et seront porteuses d’un pouvoir immense, car elles seront essentielles
pour vous.
Si l’on garde le contrôle sur ce qui est sans pouvoir le changer, on maintient
juste ce qui est sous cloche en espérant que rien ne bouge. On développe
probablement mal-être, maladie, insatisfactions diverses. On met toute son
énergie à maintenir la cloche… et on prie pour qu’elle ne vole pas en éclats.
Mais si notre destin est que la cloche se soulève, elle le fera probablement de
manière très douloureuse.
Il convient donc de laisser aller ce qui doit se libérer pour mettre en place une
réalité beaucoup plus fluide et essentielle. Certes, les peurs du changement
demeurent, c’est évident. Mais parfois, il faut intégrer ces peurs au processus
pour permettre une véritable transformation, nécessaire. Elle nous apportera,
c’est certain, bien-être et satisfaction intérieure.
La loi de la gratitude
La gratitude représente un élément indispensable dans tout ce déroulement. Elle
est notamment nécessaire pour mener à bien le difficile processus
d’acceptation.
Renverser l’énergie négative
Bien des gens ont l’habitude de se plaindre en permanence. Rien ne va jamais,
il fait trop chaud, il pleut, il fait froid, ils sont fatigués, ils ont trop de travail,
pas assez… Quoi qu’il arrive, ils ne sont jamais satisfaits de leur sort et
critiquent tout et tout le monde. Cet état d’esprit est un désastre, et avant tout
pour eux-mêmes, car ils entretiennent ainsi leurs énergies et pensées négatives.
Dans ce cas, c’est certain, ils en rajoutent aux mémoires déjà erronées et bien
présentes en chacun de nous. Rien de vraiment positif ne pourra leur arriver.
Se plaindre de payer des factures est une représentation flagrante du manque de
gratitude dont nous pouvons témoigner. Ces factures ne règlent-elles pas tout ce
qui procure la lumière et l’eau courante ? Payer des impôts ne permet-il pas de
bénéficier de services publics, de routes, de l’aide des pompiers, etc. ? La liste
est longue. Mais trop souvent, nous avons du mal à effectuer un tel paiement,
comme si tout cela devait être gratuit.
Les conséquences de nos actes ont des répercussions à très long terme dans nos
vies. Rappelons le fonctionnement du système dans lequel nous vivons : nous
sommes porteurs de ce que nous attirons. Ainsi, avec la mentalité dont nous
faisons preuve au moment où nous ne voulons pas payer ces fameuses factures,
nous retenons toute une énergie qui a besoin de circuler.
L’argent est aussi une énergie ! Si on la retient, si on refuse de la laisser
circuler, il est vain d’espérer que cette même énergie revienne à nous. On
déclare ainsi la guerre à la libre circulation de tout. Si l’on retient, tout est
retenu autour de nous. En laissant gagner notre peur de manquer, nous attirons
ce manque vers nous, parce que nous bloquons l’énergie qui devrait courir.
L’abondance que l’on peut recevoir dans la vie est celle que l’on génère dans
l’Univers. On retient ? Elle se retient ! Ce phénomène est valable pour tout,
bien entendu.
Certains préfèrent voir le verre vide et d’autres pensent qu’on peut toujours le
remplir ! La différence est là, infime, dans notre vision des choses, de la
société, de ce qui nous arrive et de notre vie. Choisir entre entretenir et ne voir
que ce qui nous déplaît, ou au contraire apprécier ce que nous avons eu ou
pouvons avoir : tout est là !

Conserver une énergie positive


La gratitude permet d’instaurer et de conserver une énergie positive. À chaque
instant de notre vie, des énergies négatives, des événements inattendus et
désagréables peuvent se manifester. Garder la gratitude en pointillés, toujours
là en arrière-plan, permet de nous concentrer sur le positif.
Il est primordial de ressentir sincèrement de la gratitude pour tout ce que l’on a
déjà, la santé, un toit, un travail, tout ce que l’on a vécu de positif, tout ce que
l’on a déjà atteint à ce jour. La santé, une nourriture suffisante chaque jour,
l’eau courante, la lumière : rien de tout cela n’est un dû ni quelque chose de
normal. C’est une grande chance que de pouvoir vivre dans un confort moderne
et de manger à sa faim. Il est essentiel de le réaliser et d’en être chaque jour
reconnaissant. Ainsi, on est entendu par l’Univers, qui nous apporte alors
toujours ce dont nous avons besoin.
Si, malgré tout cela, l’insatisfaction demeure, si l’on désire toujours plus, si,
même, l’on finit par ne plus voir ce que l’on possède déjà, on est condamné à
stagner et à réduire la qualité de sa propre énergie. En effet, c’est ainsi que
notre Univers fonctionne, et c’est pourquoi ho’oponopono inclut dans ses
quatre phrases le mot « merci », qui sert à exprimer toute notre gratitude envers
ce qui se passe et ce qui nous arrive.

Vivre au moment présent


Se libérer du passé
La deuxième raison pour laquelle la gratitude est essentielle est le moment
présent. En effet, par la gratitude, nous nous recentrons dans le moment présent
et tout ce qu’il apporte à l’instant t. Le futur n’existe pas, car il n’est que le
présent dans l’avenir, et le passé est terminé.
Faire jouer la gratitude nous libère du passé. Pourquoi ressasser un passé
douloureux si aujourd’hui tout se passe bien, si l’on a vaincu ses difficultés ?
Cela ne fait que nous maintenir dans des expériences passées et entretenir les
vieilles mémoires enfouies, au lieu de les libérer. Là encore, ho’oponopono est
notre allié pour entrer dans cette gratitude permanente.
Remercier chaque jour pour la moindre petite chose aide à changer le regard
que l’on porte sur ce qui nous entoure. Remercier pour un beau soleil, une
attention reçue, une chose trouvée… Pour un projet qui se réalise, une journée
ou une soirée agréable, la possibilité de faire un voyage… Tout est bon pour
remercier l’Univers de ce qu’il nous apporte.

Remercier aussi pour les épreuves


Et si ce qu’il apporte ne nous convient pas, il convient de remercier aussi, parce
que cette personne ou cette situation désagréable porte la source de quelque
chose que nous devons nettoyer et libérer encore. Au lieu d’exprimer la colère,
il s’agit alors de trouver de la place pour la gratitude, et de remercier pour cela.
En effet, grâce à cette nouvelle expérience, on progresse et on améliore encore
sa vie, ses rencontres et ce que l’on vivra à tout niveau.
C’est le moins évident. Beaucoup ont du mal à ressentir de la gratitude, à
remercier pour des ennuis et des problèmes. Et pourtant, c’est notre lot à tous –
c’est ce qu’enseigne ho’oponopono : remercier quoi qu’il arrive, et d’autant
plus quand c’est négatif, car c’est alors que le fond émerge… Et qui peut
libérer sans soulever les couvercles pour aller voir au fond ? Absolument
personne.
Pour libérer, il nous faut faire émerger ce qui coince. C’est d’ailleurs pourquoi
beaucoup d’entre nous ne le font pas et gardent leurs œillères. Pourtant, c’est le
seul moyen d’avancer et de transformer notre réalité.
Mettez au point un programme de vingt et un jours au cours duquel vous
installerez la gratitude partout dans votre vie, à tout niveau. Cela vous plongera
dans un océan de gratitude et provoquera ainsi des situations plus que
surprenantes, entraînées par l’alimentation de l’énergie de la gratitude que vous
aurez ainsi instaurée dans votre vie. L’exercice suivant est tiré du livre de
Rondha Byrne, La Magie3.

Pratiquer la gratitude
Chaque jour, pendant vingt et un jours, remerciez pour quelque chose de
particulier d’un domaine de votre vie, en y repensant spécialement chaque soir
au moment de vous coucher.
Jour 1. Pendant toute cette journée, il vous faut remercier pour ce que vous
avez déjà : « Je suis très heureux et reconnaissant pour… Je suis vraiment
chanceux de… » Trouvez au moins dix points à faire figurer sur votre liste. Les
domaines sont nombreux : relations, bonheur, amour, argent, environnement,
logement, matériel, santé, travail, argent…
Après avoir énoncé cette liste, remerciez trois fois en disant « MERCI,
MERCI, MERCI ».
Chaque jour, trouvez dix nouvelles choses positives dans votre vie pour
lesquelles vous remerciez l’Univers.
Jour 2. Séance particulière de remerciement pour trois personnes, quelles
qu’elles soient, qui vous ont aidé à un moment précis de votre vie. Trouvez
leurs photos éventuellement et prenez le temps de leur dire merci par la pensée,
en leur expliquant pourquoi vous les remerciez.
Jour 3. Il s’agit aujourd’hui de remercier pour votre santé. Vous pouvez écrire
ce point précis et garder le feuillet pendant la journée pour vous rappeler sans
cesse que vous remerciez l’Univers pour cela. Écrire ancre dans la matière et
apporte plus de force à votre intention de remerciement.
Jour 4. Cette journée concerne l’argent que vous avez eu jusqu’à présent dans
votre vie. Ne pensez pas aux moments auxquels vous en avez manqué, mais à
ceux auxquels vous en avez reçu ! Vous pouvez là encore écrire votre gratitude
et garder ce papier tout au long de la journée.
Jour 5. Jour du travail. Vous avez un travail : remerciez pour ce travail. Vous
avez de l’aide dans votre travail : remerciez pour cette aide. Faites l’inventaire
de tout ce qui va bien ! Ce n’est pas toujours évident, car nous avons la
fâcheuse tendance à ne retenir que le négatif ! Savez-vous qu’en moyenne, une
personne insatisfaite parle de ses mésaventures à sept personnes tandis qu’une
personne satisfaite ne raconte son bonheur qu’à trois personnes ? Pourquoi ne
pas renverser cette tendance ?
Jour 6. Cette journée est dédiée à éliminer toute pensée négative ! Dès qu’une
d’elles pointe son nez, dénichez tout de suite son aspect positif ! De plus,
déterminez la situation négative qui vous dérange le plus et trouvez jusqu’à dix
raisons d’y voir du positif, pour la transformer grâce à votre gratitude.
Exemple : « Je suis follement heureux d’avoir divorcé car cela m’a permis de
me dépasser, de trouver une grande force en moi et de vivre aujourd’hui
beaucoup plus heureux. MERCI, MERCI, MERCI. »
Jour 7. Vous êtes en vie parce que vous vous nourrissez ? Alors il serait peut-
être temps de remercier pour ce que vous avez dans votre assiette…
Jour 8. Encore une journée dédiée à l’argent. Maintenant, vous remerciez pour
l’argent que vous n’avez pas encore… pour payer vos factures. Inscrivez donc
sur vos factures : « MERCI pour l’argent ». Vous vous concentrerez ainsi
davantage sur le plein d’argent que sur le manque.
Pensez à vos factures pour relancer la mathématique de l’abondance.
Remerciez pour l’argent vous permettant de payer vos factures, « MERCI
POUR L’ARGENT », et remerciez pour celles déjà payées en inscrivant dessus
« MERCI, PAYÉ ! » Arrêtez de vous focaliser sur la facture et le fait de payer
comme un manque à venir, mais pensez plutôt à ce que cela vous a apporté –
c’est très différent. Ressentez alors de la gratitude !
Jour 9. Imaginez une poudre magique avec laquelle vous saupoudrez en
pensée au moins dix personnes qui vous ont rendu un ou plusieurs services.
Répétez cet exercice autant que bon vous semble !
Jour 10. Quand vous vous levez, remerciez déjà pour cette journée qui
démarre et la possibilité de la vivre.
Jour 11. Pensez à trois personnes dans votre existence qui ont vraiment eu un
impact magique sur votre vie et remerciez-les avec toute l’émotion juste en
pensée.
Jour 12. Dressez la liste de vos dix plus chers désirs, dans tous les domaines.
Remerciez ensuite trois fois par écrit, comme s’ils étaient déjà réalisés.
Imaginez la situation pour chacun. Dans quel sentiment et dans quelle émotion
êtes-vous quand votre désir se réalise ? C’est un peu l’idée du cadre
psychomagique en feng-shui : en reproduisant le fameux carré à neuf zones
feng-shui appelé « Bagua » et les zones d’énergie correspondantes, on indique
dans chaque case ce que l’on souhaite en amour, argent, carrière…
Jour 13. Remerciez pour tout ce que vous arrivez à faire dans la journée, et ce
dès le matin. Visualisez chaque résultat comme si c’était déjà terminé.
Jour 14. Aujourd’hui, il est temps de régler une relation problématique ou
rompue. Dressez donc une liste de dix raisons pour lesquelles vous pouvez
remercier la personne en question.
Jour 15. Choisissez un aspect de votre corps que vous voulez améliorer et
remerciez pour le résultat déjà obtenu en le visualisant.
Jour 16. Remplissez un chèque magique avec le montant que vous souhaiteriez
recevoir… et accrochez-le (au mur, par exemple) de manière à le voir
régulièrement. À chaque fois que vous regardez ce chèque, imaginez-vous
acheter ce qui vous plaît avec cet argent.
Jour 17. Faites une liste d’au moins dix choses que vous aimeriez voir faites.
Privilégiez-en trois, imaginez que tout est résolu, et remerciez pour cela.
Jour 18. Concentrez-vous sur votre cœur ; depuis là, remerciez en prenant
votre liste des choses les plus désirées établie le jour précédent.
Jour 19. Faites les cent pas… et remerciez pour ces pas.
Jour 20. Remerciez pour l’air que vous respirez.
Jour 21. Soyez attentif aux signaux autour de vous tout au long de la journée,
ils peuvent être en lien avec tout ce que vous commandez. Et remerciez quand
vous voyez un signal qui va dans votre sens.

Après vingt et un jours, vous baignerez dans la gratitude et aurez réhabitué


votre cerveau à cette énergie.

Pardonner
Voici un petit et un gros morceau en même temps : on ne peut parvenir à rien
tant que l’on n’a pas franchi cette étape.
Les marques du passé
Non seulement nous avons reçu certaines programmations familiales dès notre
enfance, mais notre environnement, notre famille, l’école et la société nous
apprennent de nombreuses choses à tout niveau. Toutes ces choses, nous les
prenons comme des vérités certaines, des vérités qui s’impriment dans notre
cerveau et deviennent des croyances. Ces croyances forgent ensuite toute notre
personnalité et notre identité, nous maintenant dans un cadre bien défini.
Ce cadre restreint notre liberté et nous fixe des limites que nous ne voyons
même plus, puisque nous avons accepté le cadre sans voir que c’était un cadre,
sans voir que ce cadre était peut-être même un mirage. Ainsi lorsqu’on entend
dire depuis son enfance qu’on est nul, sans avenir, abruti, idiot, qu’on
n’arrivera jamais à rien, comment reprendre confiance en soi et en ses
capacités ? On peut aussi avoir traversé des situations de stress parce que ses
propres parents vivaient des situations de stress, répétant à leur enfant que la
vie était difficile. Ce ne sont là que quelques menus exemples.
Évoquons encore le cas des enfants battus ou abusés, qui parfois ne se rendent
pas réellement compte que rien de tout cela n’est normal. C’est bien plus tard,
peut-être, qu’ils comprennent que ce qu’ils ont vécu n’était pas normal. Mais
c’est un peu tard : toutes ces marques et blessures du passé ont forgé leur
construction entière et ont probablement généré beaucoup de doute, de peur, de
colère. Ces émotions, les personnes concernées continuent à les nourrir : en
portant cela en elles, elles continuent souvent d’attirer des situations
semblables. Violence conjugale, conjoint alcoolique, trahison, difficultés
financières, impossibilité de créer, de concrétiser des projets… laissent des
traces indélébiles.
Des traces indélébiles
Bien entendu, ce réflexe est logique : on souhaite un jour parvenir à oublier tout
cela et on le range bien au fond de la poubelle, consciemment ou non, avec un
double et un triple couvercle ! On pense alors, tout naturellement, pouvoir
continuer sa vie sans s’attarder sur toutes ces blessures… On pense que c’est un
droit, qu’une fois tous ces couvercles fermés, tout cela n’aura plus d’impact sur
la nouvelle vie que l’on souhaite. Malheureusement, c’est une grave erreur.
Ces mémoires du passé sont des traces indélébiles dans notre cerveau ; elles
peuvent réapparaître à tout moment si le mécanisme lui-même se remet en
route, par exemple lorsqu’on revit ou qu’on se trouve confronté à une situation
similaire, qui déclenche tout ce processus dans notre cerveau. Ainsi, une
couleur, une odeur peuvent à elles seules relancer un processus entier. La
mémoire est ainsi réactivée et on ne comprend même pas pourquoi on réagit
comme on le fait, tout en percevant bien que notre réaction est démesurée.

Revenir sur ses croyances


Réalisez cet exercice révélateur et inspirant sur ce que vous croyez ou ne
croyez pas, dans tous les domaines, pour évaluer où vous en êtes et comment
s’établit le cadre dans lequel vous avez accepté de demeurer.
Prenez une feuille de papier et complétez avec vos propres mots les
affirmations suivantes.

« Ce n’est pas pour moi »

« Je n’y arriverai jamais »

« J’ai peur de… »

« Je crois que… »

Cette liste de croyances est essentielle à constituer pour vous permettre de


prendre conscience des limites qui encadrent votre vie et de vous demander
pourquoi vous traversez telle ou telle situation, quel que soit le domaine
(personnel, familial, professionnel, financier, amoureux…).
Le pardon comme libération
Se libérer totalement de ses croyances bien ancrées se fait en pardonnant. On
trouve ici un lien très net avec certaines religions. Mais il ne s’agit pas
seulement de pardonner à son père ou sa mère de nous avoir légué ceci ou cela :
il faut se pardonner à soi-même !
Trop souvent on pense à tout et à tout le monde, sauf à soi. On continue alors à
se punir, mais de quoi ? Voilà la question. Nous n’avons aucune raison de
rester dans un cadre limité lié à nos croyances et nos souffrances, mais pour en
sortir définitivement, il faudra pardonner à tous sur tout.
Cela se fait en acceptant d’être pleinement responsable : nous avons choisi
notre incarnation, nos expériences et nos parents ! Certes, ce n’est pas toujours
facile à accepter. Et pourtant, arrivé à ce stade de ce guide, on peut commencer
à le comprendre, ce qui amènera immanquablement vers l’acceptation
tranquille.
Avoir pardonné complètement, c’est ne plus avoir aucun ressentiment, aucune
colère contre une personne ou contre un événement. De plus, il faut pardonner
avec amour ! C’est le plus compliqué : nous pouvons être amenés à vivre des
expériences tellement difficiles ! Comment pardonner à celui ou celle qui nous
a fait tant de mal ?
Ho’oponopono peut être d’une grande aide : si l’on ne parvient pas à accéder à
ce pardon, cette méthode nous emmène tranquillement, sans forcer. Elle génère
des transformations qui pourront apaiser nos relations avec notre
environnement, apaiser nos sentiments et nos émotions de ressentiment, de
colère. Lorsqu’on parvient à souhaiter le meilleur même à nos pires ennemis,
ou plutôt à ceux qui ont été nos pires ennemis, alors notre vie entière pourra se
transformer : nous aurons su pardonner au plus profond de nous-même.

L’essentiel à retenir
Nous attirons les événements et les personnes en fonction des messages
envoyés à l’Univers : c’est la loi de la manifestation.
Nous sommes responsables de tout et générons notre vie en fonction de
cela : c’est la loi de l’acceptation.
La gratitude est un état indispensable à atteindre et à maintenir pour changer
notre réalité.
Sans pardon, point de salut, point de libération totale, en profondeur.
CHAPITRE 6

EFFACER SES MÉMOIRES


ERRONÉES

Au programme
La voie de l’inspiration
Le processus de nettoyage
Les bénéfices de cette pratique
L’essentiel à retenir

« Ce qui constitue l’essence d’un être humain, c’est de ne pas rechercher la


perfection. »
George Orwell

Ego ou essence, voilà un choix parfois bien difficile : vivre en fonction de notre
ego relié au système de croyances dans lequel nous évoluons, donc vivre au
travers de l’extérieur (ego), ou vivre en fonction de son âme, de qui on est
véritablement en profondeur à l’intérieur, sans faux-semblant (essence). Nous
avons vu que bien souvent, nous agissons plus par rapport à notre ego et à nos
peurs inconscientes et extérieures que par rapport à notre identité intérieure.
Trop souvent, ce choix ne nous apparaît même pas, tant nous sommes enfermés
dans une belle cage dorée qui nous laisse croire que rien d’autre n’existe à sa
périphérie. Serions-nous dans un Truman Show, ce film dont le personnage
principal grandit filmé en permanence ? Il vit dans un univers aseptisé où tout
est là et existe dans une mécanique bien huilée : pour lui, c’est la réalité.
Notre vie et notre système fonctionnent de la même manière : nous avons
appris à accepter cette réalité comme la seule possible. Une seule chose est
alors mise à l’écart : la possibilité d’être, de ressentir et de vivre
indépendamment de tout le système qui nous entoure. Cela représente bien
entendu un défi énorme, puisque nous entretenons des liens de dépendance
avec lui. Découvrir notre indépendance et notre pouvoir créateur, telle est notre
quête, et ho’oponopono peut grandement nous y aider.

La voie de l’inspiration
Un bagage d’expériences
Depuis le début de ce guide, nous avons appris ou consolidé des données
importantes sur l’Univers qui nous entoure et l’état de notre relation avec lui.
Nos lecteurs ont, nous l’espérons, commencé à comprendre que de nombreux
liens énergétiques les reliaient à leur environnement, créant le plus souvent
résistances et blocages plutôt que fluidité et légèreté.
Nous arrivons dans la vie avec un bagage qui augmente et s’alimente sans cesse
des pensées et croyances de notre environnement proche, famille et école, sans
oublier une très grande part associée à la mémoire collective : ce sont les gros
nuages dont nous avons parlé précédemment.
Chacun d’entre nous forge donc ainsi sa personnalité au travers de toutes ces
informations qui parcourent notre chemin de vie. Notre bagage devient donc
assez volumineux, mais il est fondamentalement différent pour chacun d’entre
nous. Le seul point commun ici : ce bagage, nous le considérons comme nous-
même !
C’est bien là le problème : nous n’avons pas d’existence propre, mais une
existence uniquement liée à ce bagage fait de croyances familiales, collectives,
de pensées liées à ces croyances et de programmations inconscientes liées à la
lignée familiale – tout cela, nous l’avons inconsciemment choisi.
Dans ce contexte, il est difficile de s’y retrouver et de trouver un sens à sa vie.
On continue de courir pour satisfaire tout ce bagage qui n’est en fait pas nous,
et on s’épuise, on commence à se demander pourquoi on court. En effet, l’être
enfoui au fond du bagage doit parfois réaliser quelques « poussées », mais il ne
comprend pas pourquoi il n’arrive pas à sortir complètement. Ce processus
démarre bien souvent de manière inconsciente.

L’ego dominant
Nous sommes gouvernés par l’ego, aux niveaux tant physique que mental. Cet
ego puise toute sa force, sa puissance et son existence dans notre bagage. Voilà
pourquoi aujourd’hui, tant de personnes se réveillent de leur état de pilotage
automatique, qui est guidé par l’ego, sans comprendre le sens de leur vie ni les
raisons de leurs actes…
C’est par exemple le cas lorsque l’on commence à se demander pourquoi on
fait tel travail. Trop souvent, malheureusement, il est très éloigné de ce que
vous rêviez de faire, que vous avez mis sous couvert pour entrer dans le moule
du système ou aller dans le sens du désir de votre famille.
Ici se trouve le premier barrage de nos vies, le barrage à l’émergence de notre
essence, à savoir qui nous sommes vraiment. Il s’agit de la bataille entre « je
suis ce que je fais » et « je suis qui je suis ». Notre société, l’inconscient
collectif et notre ego soutiennent la première de ces affirmations. Cette pression
extérieure nous empêche de lâcher ce que nous faisons, qui nous apporte la
reconnaissance extérieure, pour devenir et être juste nous-même !

Du travail en perspective
Mais enfin, lassé d’expériences malheureuses, on commence à se poser
quelques questions « existentielles » : mais pourquoi donc suis-je ici, pour quoi
faire… Cela correspond tout simplement à l’éveil de notre essence, de qui nous
sommes au plus profond de nous-même, de qui nous avons envie de voir enfin
émerger.
Tout un travail nous attend afin de libérer la mécanique bien huilée mise en
place pour satisfaire notre ego, lui qui se doit de satisfaire avant tout ce qui
nous entoure mais ne nous satisfait pas nous-même. Il va falloir désormais
s’écouter soi-même attentivement au lieu de vouloir satisfaire tous ceux qui
nous entourent… un véritable travail !

Suivre son inspiration pour retrouver l’essence


Quelle est la différence entre l’inspiration, qui vient du plus profond de notre
être, et les idées bien organisées et gérées par notre mental via l’ego, qui nous
pousse à vouloir telle ou telle chose ? Les grandes inventions ou les grandes
idées sont de toute évidence nées de l’inspiration, de l’intérieur, elles nous font
vibrer, on sait qu’elles sont justes. Alors que le mental nous guide au travers de
nos croyances de ce qui est bien pour nous.
En libérant les mémoires liées à notre ego, et non à notre essence, l’outil qu’est
ho’oponopono nous permettra de nous reconnecter à notre essence, à qui nous
sommes profondément. Petit à petit, on retrouvera un lien avec sa voix
intérieure ; elle seule sait nous guider merveilleusement bien pour savoir où
aller et comment agir, à tout niveau.
Bien entendu, il s’agit pour ce faire de mettre en route un processus : on devra
lâcher prise sur un certain nombre de points, se guérir du stress, mais des
bienfaits nous attendent au-delà de nos espérances.

Le processus de nettoyage
Utiliser ho’oponopono, c’est prendre sa vie en main en se responsabilisant et en
mettant en place un processus de nettoyage. Ce processus est possible grâce à
quelques outils dont les quatre phrases formant le mantra de ho’oponopono,
dont nous allons voir ensuite précisément la signification.
« Je suis désolé, s’il te plaît pardonne-moi, merci, je t’aime. »

Ou encore :
« Désolé, pardon, merci, je t’aime. »

Qu’est-ce qu’un mantra ?


C’est une sorte de prière que l’on récite pour qu’elle nous emplisse de son
énergie. Les mots et la pensée sont très puissants : ils envoient une vibration et
une fréquence énergétique dans l’Univers. Quand on récite un mantra, on se
nourrit aussi de cette fréquence énergétique. C’est pourquoi on récite en général
des mantras pendant un minimum de temps et au moins trois fois quand on le
souhaite, l’idéal étant cent huit fois. Ceux qui connaissent la tradition indienne
du Japa (la répétition de mantra) savent que les hindous aiment répéter cent huit
fois les mantras, cela fait un mala, une forme de chapelet. On dit qu’en répétant
cent fois le mantra, le compte y est. Le reste permettrait de couvrir les erreurs et
les omissions. Il est dit aussi que ces huit dernières répétitions sont offertes à
Dieu – mais vous pouvez aussi tout simplement réciter le mantra sans compter,
mais au minimum trois fois !
Réciter le mantra de ho’oponopono donne à tout notre être et tous nos corps,
physique, émotionnel, mental et spirituel, l’énergie de ces quatre mots ou
phrases.
Pourquoi suis-je désolé ?
On se connecte ici à sa propre décision de porter des mémoires embarrassantes.
C’est un choix d’incarnation. Il ne s’agit pas d’ajouter une mémoire de
culpabilité, mais d’être en accord avec le fait que nous sommes créateur de
notre vie, que c’est notre choix et notre responsabilité d’incarnation.
Tout ce que nous vivons, nous en sommes responsables, puisque c’est en lien
direct avec ce que nous portons. Même si l’on a du mal à accepter d’avoir fait
ce choix, c’est pourtant ainsi.
Selon les principes de ho’opononopono, nous avons passé un contrat avec
l’Univers, un contrat qui doit nous mener à notre mission de vie, notre mission
d’âme. Mais pour y arriver, on a choisi un karma et des expériences à vivre et à
transcender pour entraîner une reconnexion avec notre être tout entier.
C’est toute notre vie qui doit nous permettre de nous détacher de notre ego pour
choisir une vie essentielle dont l’inspiration sera le guide !

Le pardon
On demande ici que l’Univers nous pardonne d’avoir encore et encore créé ce
genre de situation. Mais surtout, on se demande pardon à soi-même d’avoir
choisi ce chemin. Je constate dans mon travail thérapeutique de reconnexion à
l’essence, que ce soit au travers du feng-shui ou de séances de
reprogrammation ADN, que certains de mes clients ont déjà réalisé un travail
de coupe d’avec leurs mémoires erronées. Cependant, ce travail est toujours
réalisé par rapport à l’extérieur, mais jamais avec eux-mêmes. La
reprogrammation ADN est une méthode créée par Kishori Aird auprès de qui je
me suis formée.
Bien sûr, il s’agit avant tout de se pardonner à soi-même d’avoir choisi ce
contrat et ces expériences. Mais à présent, on découvre aussi la possibilité de
s’en défaire. On s’adresse à Dieu, à sa partie divine, ou quelle que soit la
manière dont on désigne ce pouvoir supérieur : le plus important, c’est de
lâcher le contrôle sur le processus. Il est primordial d’abandonner l’idée que
l’on sait comment les choses doivent se dérouler au millimètre près.
Cette nouvelle posture est finalement extrêmement reposante : on relâche la
pression au sujet de ce qu’on désire absolument, et on laisse la part divine en
soi prendre le contrôle pour nous apporter le meilleur, l’essentiel. On permet
ainsi également à l’inspiration d’arriver.
Grâce à la mise en place de ce processus et à l’abandon du système, de grandes
surprises et de grandes libérations sont à venir.

Travail sur la culpabilité à partir d’un mot


Étape 1. Prenez une situation récente, tentez de comprendre pourquoi vous
avez employé tel mot, telle phrase et posez-vous les questions suivantes :
Quelle énergie avez-vous utilisée en prononçant ce mot ?
Comment l’avez-vous exprimé selon votre point de vue ?
Comment l’avez-vous exprimé selon la personne qui vous faisait face, le
cas échéant ?

Ne tentez pas d’aller dans le reproche, dans la culpabilité, mais analysez


clairement et objectivement la situation.
Étape 2. Faites ensuite de même avec les mots que vous utilisez au quotidien.
Dites-vous continuellement « j’en ai marre, c’est l’enfer », « j’en ai pour un
moment », « ça va mal circuler », « je te déteste », « tu ne comprends rien »,
etc. ?
L’idée est de prendre conscience que les mots que vous utilisez sont le reflet de
vous-même, et de ce que vous voulez (ou non) reconnaître. Cette prise de
conscience vous permettra de bannir les mots les plus destructeurs, qui sont
néfastes avant tout pour vous-même et votre vie quotidienne.
Si vous ressentez de la culpabilité, tentez de comprendre ce que vous vous
reprochez : cela vous aidera à pardonner aussi à l’autre.
Étape 3. Prenez quelques instants de calme, respirez et laissez venir à vous ce
que vous vous reprochez : colère, contrôle, ou tout autre chose.
Dès cet instant, vous pouvez utiliser ho’oponopono pour libérer les sentiments
de culpabilité que vous ressentez envers vous-même et laisser un sentiment de
paix vous envahir progressivement.

Merci
Nous avons déjà longuement évoqué la loi de la gratitude. En effet, il est
indispensable de remercier à la fois pour toutes les expériences qui se
présentent et pour toutes ces mémoires qui ressurgissent, dans le but de les
libérer et de les nettoyer.
Désormais, si l’on croise une situation ou une personne désagréable, qui
manque de fluidité, plus question de se plaindre. Pourquoi ne pas voir, dans
cette personne ou cette situation, l’opportunité de libérer ce qui doit l’être pour
pouvoir enfin être, tout simplement. C’est là que toute la gratitude va se
pratiquer. Remercier nous fait prendre conscience de nos mémoires erronées et
permet de nous en libérer. Voilà pourquoi le mot « merci » fait partie de ce
mantra si puissant.

Libérer sans amour ?


Aucun outil de développement personnel et de libération n’aura jamais
d’efficacité totale si l’on continue à entretenir de la rancœur, du ressentiment
ou de la colère. Car c’est nous qui pouvons décider de pardonner totalement.
Ce travail de libération est indispensable, mais il doit être fait avec amour et
compassion.
Une fois que l’on a admis être pleinement responsable de tout ce qui nous
arrive, comment pouvoir encore en vouloir à qui que ce soit ? C’est totalement
illogique. Ceci posé, il faut parfois un peu de temps pour pardonner et ressentir
une forme d’amour inconditionnel pour chacun… quelle que soit la situation.
Le mantra de ho’oponopono composé de ces quatre mots sera efficace de toute
façon, mais plus il sera fait en conscience, et plus il aura d’effet !

Les bénéfices de cette pratique


Ouverture des possibles
La pratique de ho’oponopono peut changer notre vie en enclenchant un
processus de transmutation et de transformation.
Au début de ce processus, on peut avoir l’impression de perdre le contrôle,
alors que c’est tout l’inverse : on s’ouvre à la possibilité de mettre en place son
propre pouvoir, son pouvoir créateur, par les mots et par l’essence, et non par
l’ego et par les réalisations accomplies. C’est donc très différent.
Le pouvoir par l’ego n’existe pas : notre contrat avec l’Univers nous le fera
savoir, par un moyen ou par un autre. On comprend à ce moment n’avoir ni
pouvoir ni contrôle sur le scénario de nos vies. En revanche, on a tout pouvoir
pour créer, ouvrir le champ des possibilités et des opportunités. Mais pour cela,
il faut, on l’a vu, lâcher prise et accepter de laisser venir ce qui doit venir.
Un nouveau mode de pensée
Ce processus entraîne une modification totale de notre façon de penser : jusque-
là, on considérait les événements de notre vie comme indépendants de notre
volonté.

Fausses accusations
Il n’est pas toujours évident de prendre conscience de cela et de changer nos
habitudes de pensées et de prise de responsabilités : il est tellement plus simple
et plus confortable d’accuser les autres ! C’est toi, c’est lui… mais ce n’est
jamais moi. Je ne suis aucunement responsable de ce qui m’arrive !
Notre fonctionnement, tout ce que nous avons appris jusqu’à maintenant, tout
cela devra être changé et transformé. Pas toujours facile : de nombreux
scénarios déplaisants peuvent continuer à se manifester. Comment réagir ?
Comment accepter, par exemple, qu’une personne nous agresse ? C’est
probablement que ce jour-là, nous avons cette agressivité en nous, peut-être pas
identifiée ou extériorisée, mais pourtant bien présente. Et tout suit le même
schéma…

Lâcher prise
L’autre élément que la pratique de ho’oponopono va transformer dans notre
vie, c’est notre attitude envers le lâcher-prise.
Il semble toujours facile de recommander à son ami, à ses copains ou copines :
lâche donc prise ! Un conseil facile à donner mais bien difficile à suivre soi-
même. Alors, quand il s’agit de nous-même et de quelque chose que nous
voulons absolument, que se passe-t-il ? Nous avons de toute évidence des
difficultés à lâcher prise sur nos désirs, nos attentes et nos envies : se manifeste
ici une fois de plus notre besoin de contrôler le scénario et tous les événements.
Ho’oponopono nous invite à accueillir l’inconnu grâce à ce lâcher-prise, à
l’image du passage de bâton dans un relais. En effet, nous déléguons alors notre
pouvoir et acceptons de laisser agir ce qui doit venir.
Avoir confiance en son destin et en son avenir est notre défi de chaque instant
dans l’incarnation que nous avons choisie. C’est certainement le plus difficile à
réaliser. Mais c’est cette détente totale, comme si on remettait ses clés à
quelqu’un d’autre, qu’il s’agit d’accepter. On décide de se poser et de lâcher
tout ce que l’on peut désirer, ainsi que ses peurs éventuelles. Ces peurs
apparaissent parce que décider de « laisser agir » sans contrôler l’issue du
processus, c’est aller totalement à rebours de toutes nos habitudes. Mais être
maître de son destin, c’est bel et bien prendre le pouvoir sur son ego, ses
schémas de pensée, ses croyances familiales et collectives, ses
programmations… Il ne s’agit plus d’être le meilleur, mais d’être ce qu’on peut
réaliser.
Enfermé dans cette boucle de limites infernales, on n’en finit bien sûr jamais.
Comment trouver le pouvoir si l’on est obligé de courir pour faire telle ou telle
chose, pour recueillir l’approbation, l’amour ou la reconnaissance ?

Accepter un système équilibré


On l’a vu, il faut prendre conscience du système dans lequel on est emprisonné
pour pouvoir s’en défaire. Prendre conscience d’abord, l’accepter ensuite. Alors
surgiront des résistances successives liées à tout ce que l’on porte et bien sûr à
la peur, cette grande sournoise : peur de perdre, peur de ne pas avoir, peur de
l’échec…
La peur, comme toute autre énergie négative, comporte une puissance très
importante qu’il est nécessaire de maîtriser, ce qui ne devient possible qu’une
fois qu’on l’a acceptée.
Laisser agir l’énergie ainsi libérée ne veut pas dire ne rien faire. Il s’agit bien
plutôt de profiter de l’élan qu’elle donne pour se reconnecter tranquillement et
progressivement à son essence, et donc à son inspiration. On parvient ainsi à
maintenir à loisir une dynamique essentielle poussée par une inspiration
profonde.
Pour résumer, il faut continuer à pédaler pour maintenir l’équilibre, mais dans
une seule direction : celle de libérer ce qui doit l’être pour nous permettre
d’être.

Respiration pour calmer son mental


Inspirez et bloquez votre respiration au moins dix secondes. Expirez.
Répétez au moins trois fois pour atteindre un état de calme et de détachement.
Imaginez-vous alors à l’intérieur d’une grande bulle flottante et fluide qui a sa
propre existence.
Sentez-la avancer, flotter, rencontrer tout son environnement, mais sans
résistance particulière.
Ressentez votre appartenance à ce grand tout, mais sans lien bloquant.
Faites durer cette visualisation pendant plusieurs minutes.

L’essentiel à retenir
Le bagage constitué par notre ego et tout ce qui nous a construit doit être
libéré.
Il faut choisir entre vivre selon notre ego ou vivre selon notre essence.
Vivre de manière essentielle permet de libérer l’inspiration à tout niveau.
Ho’oponopono est un outil permettant de faire assez facilement ce travail au
travers de l’acceptation, du pardon et de la gratitude.
Le lâcher-prise sur tout ce qui est et ce que nous voulons est indispensable.
En travaillant avec ho’oponopono, nous reprenons en main notre pouvoir
créateur au détriment de notre ego, qui le détenait jusqu’à présent.
Ho’oponopono permet une reconnexion avec soi-même, apporte paix et
recentrage à l’intérieur, parce qu’il aide à cesser de se focaliser sur
l’extérieur.


1. Voir Sylvie Verbois, Les Chakras, Eyrolles, 2013.
2. Masaru Emoto a publié plusieurs ouvrages aux éditions Trédaniel à ce sujet.
3. Paru aux éditions Trédaniel en 2012.
PARTIE 3

PRATIQUER AU QUOTIDIEN
« Tout ce que vous vivez est basé sur les choix que vous avez faits.
Ce ne sont pas vos parents, vos relations passées, votre travail, l’économie, la
météo, une dispute ou encore votre âge qui sont à blâmer.
Vous êtes le seul responsable de toutes les décisions et choix que vous faites. »
Wayne Dyer

Abordons maintenant le plus concret : la manière d’utiliser ho’oponopono au


quotidien. Comment réciter les quatre mots, à quelle fréquence, dans quelles
situations ? Peut-on pratiquer seul ou doit-on être accompagné ?
Nous allons aborder ces questions une à une et faire le point sur de nombreux
exemples se rapportant aux domaines dans lesquels employer ho’oponopono.
À ce stade de ce guide, nos lecteurs l’ont sans doute compris : cette méthode est
bien plus qu’un simple outil. C’est une nouvelle manière d’aborder notre réalité
et notre responsabilité dans chaque événement qui se présente. Elle permet
d’entamer ou de poursuivre un chemin de développement et d’épanouissement
personnel important.
CHAPITRE 7

MÉTHODOLOGIE

Au programme
Le processus de nettoyage
La récitation
Une pratique individuelle
L’essentiel à retenir

« Vous n’avez pas à croire toutes les pensées qui vous arrivent.
Ce sont juste des pensées. »
Eckhart Tolle

Entrons dans le vif du sujet : comment pratiquer concrètement ho’oponopono


dans sa vie de tous les jours ? Par où commencer ? Comment et quand le
réciter ?

Le processus de nettoyage
Même si, pour beaucoup, la prière n’a pas grande importance ou ne fait pas ou
plus partie du quotidien, c’est pourtant une merveilleuse manière de relâcher la
tension et de gagner de la confiance. Elle permet de se recentrer et de se
concentrer sur les exercices à venir, ainsi que sur sa propre richesse intérieure.

La prière de Morrnah
Commençons par la prière créée par Morrnah et transmise par le docteur Len.
La récitation de cette prière initie le processus de nettoyage et concentre notre
intention de guérison.
« Créateur Divin, Père, Mère, et fils ne font qu’un.
Si moi et ma famille, mes proches ou mes ancêtres vous ont offensé ou offensé
votre famille, en mots, en actes et en actions, depuis le début de la création
jusqu’à aujourd’hui, nous implorons votre pardon.
Puisse tout cela être nettoyé, purifié et libéré.
Que tous les blocages, les mémoires, les énergies et les vibrations négatives
soient coupés. Puissent toutes ces énergies indésirables être transmuées en
pure lumière.
Ainsi soit-il. Amen1. »

Le mantra
Après avoir récité la prière de Morrnah, il s’agit de se concentrer sur le ou les
problèmes que l’on souhaite traiter, quels qu’ils soient : physiques, matériels,
émotionnels… Le but de l’exercice suivant est de tenter d’accepter ce qui ne va
pas.

Problèmes et mantra
Étape 1. Commencez par faire la liste de tout ce que vous considérez être un
problème dans votre vie, aujourd’hui. N’ayez pas peur de ce que vous écrivez.
Vous ne pouvez qu’être honnête avec vous-même !
« Je manque d’argent. »
« Je me dispute sans arrêt avec… »
« Je n’ai pas confiance dans mon avenir professionnel ou financier. »
« J’ai peur de divorcer. »
« Je manque de confiance en moi. »
« Je n’y arriverai jamais. »
« Je n’ai pas de chance. »
« J’ai toujours mal au dos. »
Étape 2. Choisissez un problème de la liste ou prenez-en plusieurs du même
style, comme vous voulez.
Installez-vous confortablement et inspirez tranquillement en retenant votre
respiration dix secondes à chaque fois avant de souffler, et ceci au moins trois
fois, pour atteindre calme et tranquillité.
Récitez alors le mantra de ho’oponopono tout en pensant précisément à votre
problème : « Je suis désolé. S’il te plaît, pardonne-moi. Merci. Je t’aime. »
Suivez votre instinct au maximum : plus vous sentez que les informations ou le
calme vous viennent de l’intérieur, plus ils sont justes. Laissez alors agir le
processus !
Peut-être l’inspiration viendra-t-elle vous effleurer, vous guider, vous souffler
des choses à dire ou à faire ! N’hésitez pas à reproduire plusieurs fois cette
séance.

Cet exercice permet de se détacher progressivement de la situation


problématique, conflictuelle notamment. Dans une dispute, en général, le ton
monte, ce qui génère colère et tristesse. Mais toutes ces émotions demeurent les
nôtres propres, et non celles de la personne en face de nous. Continuer dans ce
sens ne résoudra jamais rien ; tout ne fera que s’aggraver, les émotions
prendront le dessus. Une fois de plus, la responsabilité est repoussée sur l’autre.
En décidant de changer de fonctionnement et de ne pas tenir l’autre pour
responsable, on opère un grand changement. On endosse la responsabilité de ce
qui se passe et de l’issue de la situation en cause. Des solutions émergent alors,
puisqu’on a enfin mis plus de paix et d’harmonie à l’intérieur de nous-même au
lieu d’exacerber colère, déception, tristesse, victimisation…

Le déliement karmique
Toutes nos mémoires passées et du moment constituent aussi ce que l’on peut
appeler notre karma, nos dettes à payer en fonction de nos actions passées. Le
processus de nettoyage se poursuit par un travail de déliement karmique pour
nous couper de toutes ces expériences passées.

Libérer ses mémoires à tout niveau


Pour réaliser ce rituel, isolez-vous dans une pièce ou un lieu où vous êtes
certain de ne pas être dérangé pendant une bonne heure. Bien sûr, éteignez ou
même laissez ailleurs téléphones en tout genre !
Préparation. Inscrivez chacun des problèmes que vous souhaitez aborder sur
une feuille de papier distincte : ce sont les choses que vous voulez couper de
votre vie (noms d’un ancien conjoint, états ou émotions comme jalousie,
orgueil ou peur, situation au travail que vous ne voulez plus subir, etc.).
Munissez-vous d’une bougie, d’encens, d’un verre d’eau et d’une pierre ou un
cristal. Chacun d’eux représente à la fois des éléments et vos différents corps :
la bougie représente la purification par le feu, la fumée de l’encens vos pensées
et votre corps mental, l’eau symbolise vos émotions, la pierre ou le cristal la
terre et votre corps physique.
Commencez par ressentir l’énergie de la terre qui monte dans tout votre corps.
Représentez-vous ensuite la même chose venant du ciel. Ceci sert à vous
connecter avec l’énergie venant du ciel et de la terre, qui circulera ensuite dans
votre corps.
Appelez alors mentalement qui vous voulez pour vous aider à réaliser ce rituel :
vos guides, vos anges gardiens, des saints, des archanges. Et allumez en toute
conscience votre bougie et votre encens.
Déclarez maintenant avoir la volonté de couper tout lien karmique avec vos
mémoires, vos programmations et vos croyances, même si vous ne savez pas
comment.
Énoncez ensuite la même volonté de libération en regardant l’eau qui
correspond à vos émotions, puis l’encens pour votre mental, et enfin la pierre
ou le cristal pour votre corps physique, avec à chaque fois une respiration
profonde. Vous êtes maintenant prêt à démarrer.
Rituel. Vous allez passer en revue toutes les situations possibles, dans chaque
domaine de votre vie pouvant vous poser problème. Mêlez alors au rituel l’outil
ho’oponopono.
Récitez la prière de Morrnah (cf. p. 110) puis les quatre termes : « je suis
désolé », « s’il te plaît pardonne-moi », « merci », « je t’aime » avant de
demander à votre partie divine de vous occuper de vous et de votre problème.
Répétez cela pour chaque situation, en pensant à chacun des problèmes qui
vous préoccupent : énoncez votre volonté après la récitation des termes de
ho’oponopono, puis coupez en son milieu la feuille de papier correspondante.
Prononcez en même temps une phrase comme :
« Aujourd’hui en toute conscience, même si j’ai accepté de porter (tel
problème, telle situation négative, tel nom), je commande de couper ici et
maintenant, en accord avec mon être divin et mon essence, au point zéro,
tout lien polluant avec (cette situation), même si je ne sais pas comment. »
« Je choisis de me libérer et de reprendre mon pouvoir en décidant d’être
qui je suis, ici et maintenant, même si je n’y crois pas. »
« Je coupe maintenant tout lien polluant même si cela me paraît
impossible. »

Il est important de faire ce travail dans l’amour et la compassion. Rappelez-


vous que vous êtes pleinement responsable et n’avez aucune raison d’en
vouloir à qui que ce soit !
Clôture. Quand vous aurez passé en revue toutes les situations, les états, les
émotions, les personnes, il faudra clore le rituel. Pour cela, reprenez la prière de
Morrnah et les quatre termes de ho’oponopono, puis déclarez : « Je commande,
en lien avec la source et mon essence, ici et maintenant, au point zéro et dans
l’amour de moi-même, d’être libéré immédiatement de tout lien ou poids
karmique pesant depuis toujours. Que tout ce qui reste soit transmuté et
disparaisse de tous mes corps, émotionnel, mental et spirituel, même si cela me
paraît impossible. »
Buvez alors le verre d’eau en vous représentant cette eau qui dissout tout
blocage en vous. Et dites : « Je commande de me connecter à mon essence ici
et maintenant chaque jour de ma vie, à tous niveaux, dans l’amour de moi-
même, quelles que soient les situations que j’ai vécues ou que je vis
aujourd’hui, même si je ne sais pas comment. »

La récitation
Simplicité d’usage
L’avantage de ho’oponopono est qu’il n’est pas nécessaire de se lancer tout de
suite dans d’innombrables exercices. Si l’on se sent véritablement bloqué dans
une situation matérielle, il suffit de réciter la prière de Morrnah et le mantra
« désolé, pardon, merci, je t’aime » le plus souvent possible, à toute heure de la
journée. C’est la récitation régulière qui permettra un décrochage de la situation
bloquée et ouvrira en toute tranquillité la voie à des transformations dans votre
vie.
Répétez-vous un ensemble de phrases, inscrivez-les sur des Post-It, accrochez-
les dans votre bureau… Plus vous les verrez, plus vous les lirez, plus ces
phrases s’inscriront dans votre cerveau à la place des vieux schémas et
mémoires erronées que vous avez encore en tête.

Quand réciter les quatre termes ?


Le mieux est évidemment de réitérer cette récitation le plus souvent possible.
On peut décider d’un processus de nettoyage total et donc réciter « je suis
désolé », « s’il te plaît pardonne-moi », « merci », « je t’aime » dès qu’on en a
le temps ou la possibilité.
Chez soi, dans la voiture, au bureau ou dans le bain – il est n’est pas compliqué
de réciter ces quatre mots dans une ambiance particulière. On peut le faire à
tout moment. Toutefois, en période de conflit, lors de situations difficiles, de
contrariétés, si l’on vient de traverser une dispute, ou encore si l’on ressent plus
fortement des doutes sur tel ou tel point de notre quotidien, ho’oponopono est
d’autant plus utile et nécessaire.

Fréquence de récitation
C’est très simple : autant de fois que vous le pouvez et aussi souvent que
possible !
Quand vous êtes d’accord pour accepter que vous êtes créateur de ce qui se
passe, vous avez pu décider d’éliminer en conscience ce qui ne vous convient
plus. Mais pour cela, vous savez qu’il vous faut libérer le passé dans le pardon
et l’acceptation de ce qui est…
Donc, tant que vous ressentez que vous avez à pardonner, tant que vous avez le
temps de pratiquer… pratiquez !
Personnellement, je le répète parfois en boucle dans ma tête en courant, au
moment de dormir… On l’a vu, certaines sources recommandent de réciter le
mantra cent huit fois. Mais le plus important, c’est de trouver votre propre
rythme.

Poser sa voix
Il est important de formuler ses commandes ou ses intentions à voix haute. En
effet, la voix est un organe très important, et l’énergie entraînée par une
intention prononcée à voix basse ou haute ne sera pas la même.
Il existe une différence entre avoir simplement une pensée et exprimer cette
pensée avec sa voix. La voix, justement, donne à cette pensée une force toute
différente. Cela ne change toutefois rien au fait que nos pensées soient très
fortes, génératrices de changement et de manifestation de volonté : nous
l’avons vu plus haut.
Cependant, même à voix basse, le mantra exprimera toute sa puissance et
résonnera dans tout notre intérieur. À voix basse mais avec grande conviction,
ce sera parfait dans un ressenti d’amour et de pardon, vous pourrez aisément en
tester les résultats très vite.
On peut décider de l’adapter à sa vie et à son emploi du temps : le déclamer à
haute et intelligible voix lorsqu’on est seul et le murmurer quand on est en
compagnie, par exemple !

La force de la conviction
Le plus important reste la confiance et la conviction mises dans une intention.
Si l’on récite « bêtement » le mantra à voix haute sans aucune conviction, sans
émotion ni amour, les résultats seront limités. Il est important de s’investir dans
ce que l’on dit et fait.
Considérons que la parole est créatrice à environ 10 % de l’intention ; le ton,
l’intention, la foi et la motivation mises dans les phrases font le reste ! Voilà
qui explique peut-être le fait que certains personnes n’obtiennent que des
résultats très faibles, voire aucun, en récitant des mantras.
Pourquoi l’émotion à la source de l’intention rend-elle le mantra plus efficace ?
Parce qu’elle envoie directement une impulsion électrique au cerveau, lequel
renvoie l’information dans toutes nos cellules et à l’ADN. L’ADN réagit à cette
information en provoquant une réaction physique. Le cœur est le premier
émetteur de nos fréquences énergétiques, il envoie le signal au cerveau qui le
transmet au corps physique. Une interaction entre le « cerveau » du cœur et le
cerveau de la tête a été identifiée par les scientifiques. Gregg Bradden, auteur
américain, a réalisé de nombreuses expériences sur ce thème et tente de relier le
monde de la science à celui de la spiritualité. Il sillonne le monde pour
dispenser des conférences sur ce sujet. Ses livres L’Éveil au point zéro et La
Divine Matrice sont des best-sellers.
L’institut HeartMath aux États-Unis réalise depuis plus de vingt ans des
travaux basés sur des recherches scientifiques à ce sujet. Selon ces recherches,
notre cœur énergétique serait un point d’accès vers une technologie intérieure.
Quand quelqu’un ressent un vrai sentiment de cœur comme l’appréciation ou la
compassion, cela améliore naturellement la cohérence cardiaque. Les
sentiments de l’esprit et du cœur seraient ainsi des sources d’énergie qui
soutiendraient nos pensées et nos émotions, principaux acteurs de nos systèmes
biologiques. Le cœur énergétique est ce que les gens associent à leur « petite
voix intérieure ».
Ces recherches en laboratoire montrent qu’un individu qui est en cohérence
avec le cœur irradie de son cœur un champ électromagnétique plus cohérent qui
peut être bénéfique pour tout et tous.

Le pouvoir de nos émotions


Le pouvoir de nos émotions
Imaginez tout à coup quelque chose de terrifiant à vos pieds : un gros serpent,
des milliers de souris, une invasion d’araignées…
Vous allez probablement ressentir une émotion réelle, qui va envoyer des
informations directement à votre cerveau – alors que vous n’avez fait
qu’imaginer ces animaux !

C’est bien vous, en fonction de vos croyances ou de vos peurs intimes, qui
envoyez une information à votre propre cerveau sur une situation
potentiellement dangereuse. Dans ce type de situation, c’est en premier lieu
votre état d’être qui peut générer la suite des événements, et non le serpent ou
les araignées. Soit vous estimez que la situation est dangereuse, soit vous restez
neutre. Cela adviendra en fonction de votre point de vue sur l’animal en
question, ce que vous ressentez à son égard au fond de vous. Alors, que pensez-
vous des signaux que vous envoyez à cet animal si vous avez peur ?
Vivre réellement une situation effrayante procure des sensations et des
émotions qui irradient dans tout le corps. Ce sont ces émotions qui créent tout
le processus de l’impulsion électrique envoyée au cerveau puis à l’ADN.
Ce ne serait donc pas l’objet de votre pensée qui crée la réalité, mais avant tout
l’émotion qui habite votre pensée.

Une pratique individuelle


Un des grands avantages de la méthode ho’oponopono, c’est qu’on peut la
pratiquer seul.
Combien d’entre nous remettent leur propre pouvoir entre les mains d’autres, à
des amis, à la famille, à des thérapeutes ? Cela peut prendre des proportions
effrayantes. Il m’arrive par exemple, lors de mes séances individuelles de
reprogrammation ADN, de recevoir des patients qui, avant même le début de la
première séance, veulent en prévoir plusieurs !
On constate bel et bien ici cette recherche de la fameuse baguette magique :
voyant, thérapeute, ami, confident chez qui l’on pense trouver réconfort et
sécurité… Pourtant, c’est avant tout et principalement en nous, à l’intérieur,
que la confiance doit se trouver !
Combien de thérapeutes ou de voyants en profitent ? Pourtant, comment le leur
reprocher ? On leur donne du pouvoir, ils le prennent – n’ont-ils pas raison ?
Pour reprendre notre propre pouvoir, il faut cesser de le distribuer à tort et à
travers. Il y a une différence énorme entre avoir besoin d’un aiguillage, d’un
guidage bienveillant et constructif, et être totalement dépendant de quelqu’un.
Certes, les temps changent, l’énergie est différente et circule plus rapidement.
Mais notre libération, si elle est décidée, est plus facile aussi. Voilà pourquoi un
outil comme ho’oponopono fonctionne et convient à tant de personnes
différentes ! On peut l’utiliser à loisir, facilement et tout seul ; on reste
autonome, seul capable de décider de réciter ou non le mantra : « Je suis désolé.
S’il te plaît pardonne-moi. Merci. Je t’aime. »
Son efficacité réside dans ce fait : on décide soi-même de la mettre en place et
de réciter des phrases et des mots que personne ne peut réciter à notre place.

À noter
Trop souvent, on pardonne autour de soi, on tente de donner de l’amour… Mais c’est à
soi-même qu’il faut d’abord s’adresser. Je ne le répéterai jamais assez !

Ho’oponopono, c’est une reprise de pouvoir totale.

L’essentiel à retenir
On peut réciter le mantra à voix haute ou basse ; l’important est de
conserver une intention pure de libération dans l’amour et le pardon.
Ho’oponopono permet de reprendre notre pouvoir : c’est nous qui décidons
seul de l’appliquer ou non et de libérer ou non.
On peut réciter ho’oponopono autant de fois qu’on le souhaite et aussi
souvent que nécessaire : nous avons toujours à libérer.
CHAPITRE 8

DOMAINES D’APPLICATION

Au programme
Les limitations indésirables
Libérer le passé
Améliorer les relations
La santé
Abondance, réussite, travail
Répandre la guérison
Ho’oponopono pour commencer et finir la journée
Préparer un moment important
À chaque instant
L’essentiel à retenir

« Le secret de l’art de vivre, du succès et du bonheur se résume en cinq mots :


faire un avec la vie. »
Eckhart Tolle

Commençons par un bref rappel du sens des quatre termes de ho’oponopono :


« Désolé » (ou « je suis désolé ») permet de prendre conscience du
problème : on reconnaît ce qui ne va pas et on admet que cette identification
de ce qui est constitue une étape essentielle.
« Pardon » (ou « s’il te plaît pardonne-moi ») aide avant tout à se pardonner
à soi-même de mettre en place une telle mémoire limitative dans sa vie.
« Merci », c’est la magie de la gratitude : on peut remercier de voir
apparaître cette mémoire. Si elle n’était pas présente, comment pourrait-on
la libérer et donc se libérer avec elle ? Ainsi, on se remercie soi-même, mais
on remercie également l’Univers de nous avoir envoyé une telle épreuve.
Enfin, « Je t’aime » génère une vibration d’amour dans tout notre être et en
direction de cette mémoire embarrassante afin de libérer la situation dans
l’amour, justement, sans aucun ressentiment.
Voici à présent quelques situations concrètes assorties de conseils à mettre en
pratique selon les situations traversées.

Les limitations indésirables


Il s’agit de libérer toute mémoire de limitation, toute mémoire négative.

À noter
Les mémoires de limitation correspondent à toutes les mémoires qui nous font croire
qu’on ne peut pas, qu’il est impossible de réaliser telle ou telle chose. Toutes les
mémoires qui ancrent en nous un manque de confiance dans nos possibilités, et ce
qui nous est destiné de bien ou de mal, sont des mémoires de limitation.

Prenons par exemple l’idée selon laquelle « il faut travailler très dur pour y
arriver ». Faut-il vraiment travailler dur ? Non, il est possible de travailler
beaucoup en le faisant de manière aisée, fluide, sans obstacles, de se garder du
temps pour soi ou de gagner suffisamment d’argent sans travailler jour et nuit.
Ce sont nos croyances qui nous mettent dans la tête que c’est difficile ou
impossible. Mais cela reste une illusion liée à la croyance. Cette façon de
travailler apporte le meilleur à tout niveau.
Observons aussi l’adage « l’argent ne fait pas le bonheur ». C’est vrai d’un
certain point de vue, mais dans notre société, comment, sans argent, se nourrir,
se loger, et même voyager et profiter ainsi de notre temps libre ? La croyance
en un adage comme celui-ci peut nous entraîner à limiter inconsciemment nos
gains dans la crainte qu’ils ne gâchent notre bonheur.
Et que penser de la certitude similaire, entretenue par certains, que « les
problèmes commencent quand il y a beaucoup d’argent » ? Si c’est le cas,
n’est-ce pas dû au fait que cette croyance, justement, est très ancrée en ces
personnes et dirige inconsciemment leurs actes ?
Les exemples sont infinis… Or, comme nous l’avons vu déjà, on peut utiliser
ho’oponopono à tout moment et dans tout type de situation, particulièrement
lorsqu’on se sent réellement bloqué dans une situation, sans trouver de solution,
avec le sentiment que cela dure et dure encore… Pratiquer le mantra en un tel
cas peut aider à déverrouiller le problème et à trouver le chemin d’une
solution : là encore, penser que l’on ne s’en sortira jamais et que le destin nous
en veut personnellement est une croyance limitative !

Libérer le passé
Gros morceau que celui-ci : finalement, c’est le plus important ! Rien de
nouveau ne peut se mettre en place sans que le passé ait été libéré avec tout ce
qui l’accompagne, comme le ressentiment ou encore la colère.
On sait que l’on a choisi ses parents, son incarnation, et tout ce qui va avec, que
l’on a choisi de vivre des expériences et de porter une réalité parfois très
difficile. Quel bonheur de comprendre enfin tout cela et de pouvoir libérer
tranquillement ce qu’il est nécessaire de libérer ! Quelle joie d’enfin décider
d’un changement !
Pardonner est essentiel, se pardonner avant tout à soi-même d’avoir fait tous
ces choix difficiles. Tant que nous ressentirons de la colère, de la rancœur, de la
culpabilité, du ressentiment, rien ne pourra vraiment changer ni se transformer.
Il s’agit de voir toutes ces personnes et ces situations difficiles qui semblent
parfois nous entourer comme autant de « pions » qui doivent avancer d’une
certaine manière sur l’échiquier de notre vie pour nous pousser à obtenir
certains résultats indispensables.
Ho’oponopono aide, dans chacune de ces situations du passé à libérer, avec le
processus que nous avons déjà détaillé : prière de Morrnah, réflexion sur le
problème et récitation du mantra.
Voici encore un exercice pratique à réaliser pour soutenir le processus et le
rendre encore plus efficace.

Se libérer du passé
Prenez une grande feuille blanche. Vous allez y dessiner deux arbres, un de
chaque côté, avec des racines et des branches. L’idée est de créer une
transformation entre le passé et le présent, chacun des arbres les représentant
respectivement. Les branches représentent tout ce qui se passe de
problématique actuellement dans votre vie (blocages, solitude, souffrance,
maladie…), les racines les souffrances du passé (manques, trahison,
humiliation, injustice…).
Dressez d’abord l’arbre du passé, prenez le temps de le construire précisément.
Faites ensuite la même chose pour votre présent, celui que vous décidez
d’avoir. Tracez de nouvelles branches, celles que vous choisissez d’avoir :
paix, richesse, harmonie, confiance, audace, plaisir… Choisissez aussi de
nouvelles racines : confiance, équilibre, protection, etc.
Vous pouvez ajouter de la couleur à votre arbre : rose pour l’amour, jaune pour
une meilleure communication, orange pour le changement, rouge pour
l’action !
Vient ensuite le moment de commander : demandez d’être coupé de toutes ces
parties de vous qui vous relient encore au passé ; quand vous vous sentirez prêt,
n’hésitez pas à couper aux ciseaux les branches et les racines concernées. Mais
en attendant, collez les deux arbres au mur, à un endroit bien visible, et
commandez votre nouvelle vie dès maintenant.
N’oubliez pas que plus vous serez dans l’amour, le pardon, la compassion par
rapport à tout ce que vous communique votre passé, plus vous ressentirez de
belles émotions en imaginant votre nouvelle vie. Ainsi, plus vite une nouvelle
énergie pourra prendre place en vous.
Répétez-vous bien cela à de nombreuses reprises afin que votre cerveau
« imprime » le message, et soyez certain que c’est bien ce que vous voulez.
Accompagnez le processus de nombreuses commandes et d’intentions que vous
lirez et relirez, direz ou répéterez le plus souvent possible.
Ajoutez-leur le mantra de ho’oponopono pour laisser votre part divine vous
guider et vous aider dans cette libération du passé.

Afin de vous aider à formuler vos demandes, voici quelques exemples :


« Je commande mon nouveau présent ici et maintenant, dans lequel la joie,
l’amour et le succès prendront place immédiatement, même si je ne sais pas
comment. »
« Je commande de libérer totalement toutes les choses de mon passé pour
me permettre de vivre aujourd’hui pleinement une nouvelle vie pleine
d’amour, d’abondance, de réussite… même si je n’y crois pas. »
« Je choisis d’être moi-même ici et maintenant, complètement libre de tout
passé, même si je ne sais pas comment. »
« Je choisis de pardonner à chacun et de libérer toute personne qui m’a
causé du tort ou fait du mal, même si cela me paraît impossible. »
« J’accepte tous mes choix de vie et ma responsabilité dans tous les
événements de mon passé, même si je ne sais pas comment. »
La liste des possibilités est immense. Vous pouvez ajouter tout ce qu’il vous
plaira.
Veillez bien pendant cet exercice à ne jamais oublier les deux polarités qui
existent en vous : chacune de vos intentions et de vos commandes, chacun de
vos désirs devra être exprimé ou ressenti en prenant en compte vos doutes
inconscients.

Améliorer les relations


Sortir des conflits
Dans nos relations, qu’elles soient familiales, amicales, professionnelles ou
amoureuses, il arrive que l’on soit coupé de la personne en question, en conflit
avec elle ou même que cette personne nous dérange plus ou moins gravement.
Si l’on se trouve dans une telle situation, cela signifie que l’on porte en soi des
mémoires qui l’ont déclenchée, qui créent l’inconfort éprouvé quand on est en
compagnie de la personne en question. Ces conflits sont presque toujours
positifs, car ils mettent en lumière ce qui ne va pas en nous-même, en
profondeur. Souvenez-vous que nous sommes toujours responsables de tout !
Reprendre son propre pouvoir installera une sorte de « champ de protection »
naturel qui pourra repousser certaines personnes et surtout créer des ruptures
nécessaires dans notre environnement. Bien entendu, il n’est pas question de se
séparer de tout le monde, que ce soit notre famille, notre conjoint ou nos amis,
simplement parce qu’ils nous dérangent ou ne pensent pas comme nous, et
qu’on a décidé de reprendre sa vie en main ! Mais reprendre son pouvoir et être
qui nous sommes n’est pas anodin et apportera de grandes transformations
autour de nous. Elles seront probablement gênantes dans un premier temps,
mais très positives pour la suite.

Des relations polluantes


Les relations « polluantes » sont une réalité dont il faut se séparer
impérativement pour son propre bien-être.
Comment définir une relation polluante ? Il s’agit d’une relation qui fait baisser
notre énergie : la personne avec laquelle on entretient cette relation (ami,
partenaire amoureux, collègue de travail…) vit constamment dans une énergie
négative qu’elle nous transmet régulièrement. Par exemple, au lieu de croire en
nous et en nos projets, elle nous donne constamment des conseils négatifs (et
non constructifs, attention à ne pas confondre !) commençant souvent par « tu
ne devrais pas », « ce n’est pas une bonne idée »…
Une personne polluante, au lieu de nous encourager, d’être positive, cherche
plutôt à nous décourager quelles que soient les actions que nous tentons
d’accomplir. Elle s’obstine à nous rappeler le côté négatif et inquiétant des
choses (contrairement à quelqu’un de positif, qui a envie et nous encourage).
Une personne polluante « bouffe » notre énergie avec ses propres problèmes, se
moquant finalement bien des nôtres.
Sa propre peur de mettre en place du nouveau, son incapacité à le faire elle-
même, sa jalousie l’entraînent, et cette personne fait donc tout pour dégoûter
son entourage de réussir ce à quoi elle échoue elle-même. C’est le cas de figure
le plus courant.

Faire le point sur ses relations


Observez votre entourage d’un nouvel œil et posez-vous les questions
suivantes :
Quand vous réussissez quelque chose, que vous rencontrez le succès, qui
en est vraiment content pour vous, totalement, sans que vous ne ressentiez
aucune limite à cet enthousiasme ?

Qui ne vous critique jamais ?

Comme nous sommes responsables de tout et que nous pouvons décider de


notre vie, c’est finalement nous qui permettons à de telles personnes de faire ce
qu’elles font, qui les laissons nous toucher… C’est donc que nous portons en
nous des mémoires qui permettent à ce genre de relations d’exister au plus
proche de nous.
Un travail sur soi-même
On peut évidemment travailler avec le mantra de ho’oponopono sur toutes ces
situations, et commencer aussi à s’interroger sur le type de pouvoir que nous
laissons à l’autre.

Un exemple personnel

Il m’est arrivé de laisser des personnes prendre du pouvoir dans ma vie


sans m’en rendre compte. J’ai créé ainsi des situations très
embarrassantes : j’avais donné une partie de mon pouvoir à ces
personnes pour des besoins inconscients de contrôle ou de
reconnaissance. Lorsque j’ai décidé de reprendre ce pouvoir, cela a
bien sûr été problématique, parce que le type de relation que j’avais
ainsi instauré ne pouvait plus continuer. J’ai donc parfois été obligée de
couper tout contact avec ces personnes pour mon propre bien-être. Je
n’avais aucun ressentiment contre elles, mais j’ai compris qu’elles ne
pouvaient plus faire partie de mon environnement. Cela n’a pas toujours
été admis, car chacun voit bien sûr une telle situation à travers son
propre filtre.
Si vous vous trouvez dans ce type de situation, servez-vous de
ho’oponopono pour libérer le système complètement et en même temps
guérir l’autre personne (nous en reparlerons plus loin dans ce texte).

Il en va de même dans les relations de pouvoir, où chacun veut avoir raison.


Mais pour quoi faire, pour avoir le contrôle, le pouvoir, dire ainsi « j’existe » et
obtenir confirmation de son existence par l’extérieur ? Nous savons bien que
cela ne sert à rien. Tout vient de l’intérieur ; si nous souhaitons garder le
pouvoir, sa reconnaissance et la reconnaissance de notre existence, nous devons
l’apporter nous-même, pas l’attendre des autres.
C’est ainsi, rappelons-le, que l’on peut trouver la paix avec soi-même. On n’a
alors plus aucun besoin de chercher à combler depuis l’extérieur les manques
intérieurs. En faisant ce travail, nos relations se libéreront progressivement et
complètement.

Libérer ses relations


En liaison avec toutes ces relations que vous souhaitez assainir et libérer, de
nombreuses phrases peuvent être dites, toujours sans oublier les deux pôles,
positif et négatif, qui sont à l’intérieur de nous.
« Je choisis de rencontrer des personnes formidables qui me correspondent,
même si je ne sais pas comment. »
« Je commande d’avoir de très bons clients qui me payent bien et parlent de
moi en bien autour d’eux, même si je n’y crois pas. »
« Je choisis d’être dans la paix et l’harmonie dans toutes mes relations à tout
niveau, même si je pense que c’est impossible. »
« Tout se passe bien dans mes relations, surtout quand je suis moi-même, et
même si je n’y crois pas. »
« Toutes les personnes polluantes sont automatiquement repoussées de moi,
même si cela me paraît impossible. »
« J’accepte ma famille telle qu’elle est, même si je ne sais pas comment. »
« Je vis une relation d’amour et d’harmonie parfaite avec mon conjoint, même
si je n’y crois pas. »

La santé
Le décodage biologique
Le décodage biologique est le décodage de tout ce qui nous concerne à
l’intérieur : nos conflits non résolus, tout ce que nous avons enfoui
consciemment (ou non) bien au fond et qui génère la maladie. Nos maladies
seraient là pour nous guérir de quelque chose de caché, d’invisible,
d’inconscient. Nous vivons tous des chocs, des événements, des difficultés, et
nous continuons à vivre sans pour autant en être malades… Et parfois un drame
moins important déclenche un torticolis, ou autre chose.
On a mis un jour de côté tout ce qui nous gênait, et on continue à remiser tout
ce que l’on ne veut pas affronter en imaginant que rien ne peut le faire ressurgir
sans notre autorisation. Sauf que tout cela, rangé quelque part dans nos
mémoires, n’attend qu’un petit signal pour émerger et éventuellement nous
dévaster ! Si l’on ne décide pas d’aller y faire un petit tour pour effectuer un
nettoyage, notre corps, qui supporte toutes ces tensions intérieures, conscientes
ou inconscientes, depuis un moment, finira par nous rappeler à l’ordre.
Ho’oponopono peut nous aider lors de tout problème de santé, mental ou
physique. Bien sûr, il n’est pas question de remplacer le travail du médecin,
mais plutôt de le soutenir et de l’accompagner. Maladie, problème grave ou
anodin, le corps est le réceptacle de toutes les émotions, de tous les corps
énergétiques et de tous les conflits non résolus… Imaginons alors tous les
messages d’alerte qu’il peut nous envoyer, ou même tout simplement les
informations sur notre état du moment.
À chaque partie du corps correspond une émotion, un ressenti qui n’a pas pu
être verbalisé ni entendu. Car ce qui n’est pas exprimé est imprimé.
Voici quelques notions de base pour s’y retrouver, que l’on peut retrouver dans
tout bon dictionnaire de décodage de maladies, comme Le Grand Dictionnaire
des malaises et des maladies de Jacques Martel2.

Tableau de correspondances entre des problèmes physiques et


des parties du corps

Partie du corps Possible signification des problèmes

Cheveux Force

Cuir chevelu Foi en ma divinité

Tête Individualité

Yeux Capacité de voir

Oreilles Capacité d’entendre

Nez Capacité de sentir ou ressentir situations et personnes

Lèvres Supérieure féminin, inférieure masculin

Dents Décisions, féminin en haut, masculin en bas

Cou Flexibilité dans la façon de voir les situations

Gorge Expression, créativité, communication

Épaules Capacité de porter des responsabilités

Bras Capacité de saisir situations et personnes (prolongement du cœur après


l’épaule)

Coudes Flexibilité dans les changements

Doigts Détails du quotidien

Pouce Soucis liés à l’intellect ou l’audition


Pouce Soucis liés à l’intellect ou l’audition

Index Peur liée à l’ego ou l’odorat

Majeur Colère ou souci lié à la vision

Annulaire Chagrin lié à une union ou au toucher

Auriculaire Famille ou goût

Cœur Amour

Sang Joie

Seins Côté maternel

Poumons Besoin d’espace, vie

Estomac Capacité de « digérer » les événements

Dos Soutien et support

Articulation Capacité et flexibilité à se plier à la vie

Peau Liaison entre intérieur et extérieur

Os Structure du monde dans lequel je vis

Utérus Foyer

Intestins Capacité de laisser aller ce qui n’est pas essentiel, et la vie de manière
générale

Reins Peur

Pancréas Joie intérieure

Foie Critique et colère

Jambes Capacité d’avancer

Genoux Orgueil, entêtement, flexibilité

Chevilles Flexibilité dans les nouvelles directions

Pieds Direction de ma vie

Orteils Détails de mon avenir

Pour examiner plus en profondeur un problème physique particulier, il est


préférable de se procurer un dictionnaire de décodage, qui présente toutes les
origines possibles des malaises et maladies, et de consulter un médecin. Pour
prendre un exemple, des problèmes de vue peuvent indiquer que l’on ne
regarde pas la réalité telle qu’elle est… Il en va de même pour les oreilles. Le
phénomène des acouphènes, qui touche de plus en plus de monde, reflète
souvent l’incapacité de quelqu’un à entendre ou à écouter sa petite voix
intérieure. Les acouphènes sont des bourdonnements ou sifflements dans les
oreilles que l’on entend sans qu’ils « existent » en dehors de notre tête, sans
qu’ils soient produits par une source extérieure.
Ho’oponopono peut vous être d’une grande aide pour demander à votre partie
divine de nettoyer votre corps. À ce titre, vous pouvez réaliser l’exercice
suivant avec toutes les parties de votre corps pour demander un nettoyage
complet.

Nettoyer son corps


Allongez-vous tranquillement dans votre lit, détendez-vous.
Portez successivement votre attention sur chacune des parties de votre corps,
de la tête aux pieds ou l’inverse.
Pour chaque partie (gorge, organes, hanches, cuisses, tête, etc.), répétez le
mantra de ho’oponopono tout en demandant que toutes les mémoires qui y sont
stockées soient nettoyées.

S’accepter tel que l’on est


Comme nous l’avons vu, nous choisissons notre incarnation. Accepter ce fait
est très utile pour apprendre à s’aimer tel que l’on est, à tout point de vue.
Certes, cela peut sembler plus qu’injuste si on est né avec un gros problème
physique, par exemple, ce qui rend le travail avec ho’oponopono encore plus
important.

Faire la paix avec son corps


Voici quelques phrases à afficher par exemple dans sa salle de bains et à relire
chaque jour pour vous aider au processus de transformation.
« Mon corps est magnifique tel qu’il est, même si je n’y crois pas du tout. »
« Je remercie chaque jour d’avoir la santé et toutes les parties de mon corps,
même si je n’y pense pas toujours. »
« Mon corps est en parfaite santé chaque jour, même si je ne sais pas
comment. »
« Je m’accorde du temps pour le bien-être de mon corps, même si je ne sais
pas comment. »
Construisez vous-même d’autres phrases pleinement adaptées à votre situation
personnelle.

Abondance, réussite, travail


Des mémoires limitatives
Dans notre système social, l’abondance, la réussite sociale et le travail sont
devenus aussi essentiels que la santé. Des difficultés rencontrées dans ces
domaines indiquent donc, de la même manière, que l’on porte en soi des
mémoires qui gênent leur fluidité.
Aussi longtemps que l’on est porteur de mémoires gênantes, c’est tout l’être qui
n’est pas libéré et empli de nombreuses mémoires limitatives. Ces mémoires,
en plus de fonctionner tels des aimants qui attirent des situations « négatives »
ou « problématiques », empêchent chacun d’être relié à lui-même et à son
intérieur.
On agit alors en fonction d’elles, perdant totalement le lien avec son inspiration
et avec l’action juste pourtant capable d’apporter des situations plus positives et
gratifiantes, voire rémunératrices. En effet, en plus de n’être pas dans la bonne
inspiration, l’ego et le mental, avec leurs peurs et leurs besoins, continuent de
nous conduire sur la mauvaise route.
Combien d’entre nous ont un métier qu’ils ont choisi sans trop savoir pourquoi,
ou pour des raisons ne venant pas réellement d’eux-mêmes, en lien avec leur
famille, par exemple ? Progressivement, avec le temps, on finit par constater
que l’on n’effectue aucune évolution positive dans son travail.
Peut-être aussi commence-t-on à s’intéresser à d’autres domaines, radicalement
différents, voire pas vraiment reconnus socialement. Mais à cause des
conséquences entraînées par de nouveaux choix, le regard des autres, la
pression sociale, le besoin d’être reconnu, on n’ose souvent pas franchir le pas
et aller dans la direction souhaitée. Si rien ne bouge, on finit par développer des
conflits intérieurs entre ce que l’on souhaite à l’intérieur et son image
extérieure. Tout cela peut générer aussi des problèmes de santé.

Laisser venir les solutions


L’utilisation de ho’oponopono peut aider à y voir clair en libérant les mémoires
qui nous empêchent d’avancer. Des issues, des solutions et de nouvelles
opportunités verront alors le jour tranquillement sans que l’on ait à les
rechercher avec sa volonté consciente.
Cela fonctionne pour un métier, l’abondance en général, ou encore pour le
pouvoir créatif à tout niveau. Par exemple, il suffit de se laisser obnubiler par le
manque d’argent pour devenir certain de faire grossir ce manque : on concentre
toutes ses émotions sur la peur de ne pas avoir assez pour payer des choses bien
précises, ce qui empêche de sortir de la boucle de limitation tracée il y a si
longtemps.
Bien sûr, il n’est pas toujours évident d’ignorer le manque d’argent quand il
nous incommode et nous handicape, mais comme dans toute situation, si l’on
ne parvient pas à se détacher du problème, on le maintient en place et on
empêche toute possibilité nouvelle d’arriver. Si l’on reste persuadé que l’on n’a
pas le droit d’être dans l’abondance, il est impossible qu’on l’atteigne.
On l’a vu : l’argent aussi est une énergie. Certains ont du mal à accepter cette
idée, peut-être à cause de mémoires gravées en soi à ce sujet. Beaucoup
donnent sans compter et ont souvent du mal à accepter des cadeaux en retour.
Mais l’énergie doit pouvoir fonctionner dans les deux sens : donner et recevoir.
Il faut pouvoir accepter de recevoir – n’hésitez pas à traiter ce problème avec
ho’oponopono.
Les problèmes d’abondance, de travail ou de manque de créativité sont très
souvent liés à un manque de valeur. Si on ne s’accorde pas suffisamment de
valeur à soi-même, comment en recevoir des autres et de l’Univers, comment
obtenir un travail où l’on se sente à sa place ?
Je vous propose ici de piocher dans les phrases ci-dessous, et bien sûr de créer
les vôtres propres si vous en ressentez le besoin :
« Je suis comblé par ma vie à tout niveau, même si je crois que c’est
impossible. »
« J’ai l’argent pour payer toutes mes factures, même si je ne sais pas
comment. »
« J’ai le droit de recevoir et d’être dans l’abondance dans ma vie, même si je
ne sais pas comment. »
« Je commande de recevoir au centuple ce que je dépense, même si je n’y
crois pas. »
« Je commande la sécurité financière, même si j’ai peur de manquer. »
« J’ai l’argent dont j’ai besoin quand j’en ai besoin, même si cela me paraît
difficile ou impossible. »
« J’attire l’abondance dans ma vie ici et maintenant, même si je ne sais pas
comment. »
« Je mérite de réussir parce que je sais que j’ai de la valeur, même si je n’y
crois pas. »
« Je commande un travail essentiel dans lequel je m’épanouis et qui
m’apporte tout ce dont j’ai besoin à tout niveau, même si cela me paraît
impossible. »
« Je décide de quitter le travail qui ne me plaît pas et je commande un
nouveau travail qui me corresponde à tout niveau, même si j’ai peur des
conséquences. »

Répandre la guérison
Avec ho’oponopono, nous décidons de nous guérir nous-même mais aussi tous
ceux qui nous entourent, ceux avec qui nous sommes en relation. Relation d’un
jour, rendez-vous, relation de famille, de couple, et même avec nos propres
enfants, nous allons assainir les liens qui nous unissent.
Qu’avons-nous envie d’être et de devenir ? C’est une question importante qu’il
faut absolument se poser. Travailler avec ho’oponopono transforme, parce
qu’on accepte dès lors d’être responsable et créateur de sa vie à 100 %. Cette
phase est primordiale ! C’est un éveil à tout niveau.
On passe d’un état de soumission à un état de créativité. On sort de la léthargie,
de l’inconscience à tout niveau pour devenir conscient de tout ! Certes, il
demeure dans tout cela la personnalité forgée au travers des mémoires reçues à
la naissance, cadeau de la famille, et les mémoires construites tout au long de
notre enfance et de notre adolescence. Mais en passant à cet état de personne
totalement consciente et créatrice, la donne se modifie : on peut en finir avec
les souffrances et les tragédies du passé.
On en a le droit, on prend ce droit de mettre en place un scénario totalement
différent. En devenant différent, on aura nécessairement un impact sur son
environnement et sur les personnes qui nous entourent : ainsi fonctionne le
système, qui nous permet d’attirer des situations ou des personnes en totale
concordance avec nous-même. En se modifiant soi-même, on a donc une
influence non négligeable sur les autres.
Je vous propose ici aussi de piocher dans les phrases ci-dessous, et bien sûr de
créer les vôtres propres si vous en ressentez le besoin :
« Je m’aime, même si je ne sais pas comment. »
« Je reconnais ma valeur ici et maintenant, même je n’y crois pas encore. »
« Je choisis de vivre en sécurité à tout niveau dans ma vie, même si cela me
paraît impossible. »
« Je choisis de vivre en harmonie avec les personnes qui m’entourent dans
tous les domaines de ma vie, personnel, professionnel, familial, même si je
ne sais pas comment. »
« Je dis non quand j’ai envie de le dire, même si j’ai peur de me sentir
coupable. »
« Je choisis de vivre en paix dans ma vie chaque jour, même si j’ai peur de
ne pas y arriver. »
« Je suis reconnu et apprécié à ma juste valeur, même si je pense que c’est
impossible. »
« Je décide d’être dans la confiance totale quant à mon avenir à tout niveau,
même si je n’y crois pas. »
« Je choisis de libérer toutes mes souffrances et émotions du passé qui
m’empêchent d’être qui je suis, même si je ne sais pas comment faire. »
« Je choisis d’être qui je suis, même si j’ai peur de déplaire. »
« Je décide de me séparer de relations polluantes, même si j’ai peur de
ressentir de la culpabilité. »
« Je choisis de me faire confiance, même si je doute. »

Ho’oponopono pour commencer et finir la journée


Au lever ou au coucher, décider de faire un grand nettoyage est essentiel.
Au lever, plus on se trouve dans une énergie positive, une énergie d’accueil et
de réceptivité, plus on sera à même de réussir sa journée et de lui apporter
gaieté, joie, accueil, fluidité… Il faut donc décider dès le matin, en fonction de
la journée à venir, de ses projets de récitation du mantra et des moments
auxquels on utilisera ho’oponopono pour nettoyer ce qui doit l’être.
Quant au soir, c’est le même mécanisme. Il est très important d’avoir des
pensées très positives avant de s’endormir, sinon l’inconscient nourrira des
mémoires souvent déjà très embarrassantes… S’endormir en ne pensant qu’aux
difficultés actuelles, aux problèmes rencontrés dans la journée, ne les arrangera
en rien ! Si, au contraire, on dépose ses pensées liées à ses doutes, ses
inquiétudes ou des difficultés concrètes entre les mains de sa divinité en
récitant le mantra, la nuit sera employée à nettoyer ce qui doit l’être. En faisant
cela chaque soir, on pourra opérer des changements radicaux et transformer ce
que l’on vit.

Préparer un moment important


De même qu’il permet de préparer sa journée le matin ou sa nuit le soir,
ho’oponopono peut être utilisé pour préparer un événement particulier ou un
projet. Un rendez-vous important est prévu ? Il est possible de nettoyer des
peurs qui projetteraient une certaine énergie négative à cette rencontre. Là
encore, si l’on décide de nettoyer ce qui pourrait gâcher l’entrevue importante
ou le projet, on se donne toutes les chances de réussir.
L’avantage de faire ce travail en amont est que l’on nettoie non seulement
toutes les personnes liées à l’événement, mais aussi que l’on parvient ainsi à
lâcher prise beaucoup plus facilement quant au déroulement ou à la bonne
conclusion de cet événement. En effet, en appliquant ho’oponopono et en
récitant le mantra, on se retrouve tout simplement plus en confiance, plus calme
et plus serein au moment du rendez-vous. Ainsi, même si les événements se
déroulent de manière inattendue, on sera plus à même de l’accepter et d’y
réagir de manière constructive.

À chaque instant
C’est un principe important : il faut adopter le réflexe ho’oponopono en
marchant, en courant, dès que l’on en a la possibilité. La confiance et la paix
intérieure que cela peut procurer finiront alors par s’installer automatiquement.

Un exemple au quotidien

Un jour, à la gare, j’étais dans une file d’attente pour prendre un


chocolat. Un homme, dans cette file devant moi, pestait contre ce
monde. Sa colère commençait à monter. J’ai appliqué ho’oponopono
pour que la situation se calme et pour être capable de rester calme et
sereine face à son agressivité et à sa violence importante. Le tour de
cet homme est venu. Il a commandé quelque chose très violemment ;
les personnes qui servaient ont réagi en conséquence et il a fini par les
insulter ; elles ont donc refusé de le servir. Pendant ce temps, je
continuais de réciter le mantra dans ma tête pour tenter de soigner la
violence en place. Finalement, l’homme est parti sans causer plus de
dommages.
Que se serait-il passé si je n’avais pas récité ho’oponopono ? J’avais
senti que cet homme était très violent, il donnait vraiment l’impression
de vouloir frapper les serveuses.

Faites attention aussi à ce sur quoi votre regard se pose. Quand vous êtes plus
attiré par telle ou telle chose de votre environnement, quelqu’un en surpoids par
exemple, et que vous la voyez partout, c’est peut-être que vous avez ce
problème en vous, soit parce que vous êtes en surpoids vous-même, soit parce
que c’est votre hantise d’être en surpoids. Décidez donc de le libérer
immédiatement avec ho’oponopono.
Pour la perte de poids, par exemple, cette méthode peut vous apporter des
miracles. Il en va de même pour toute dépendance, comme la cigarette, l’alcool
ou encore le chocolat ! Si nous nourrissons une dépendance, c’est que nous
avons un besoin qui est juste là pour combler un manque… Le chocolat,
justement, comme tout élément sucré, est très souvent employé pour combler
un manque affectif. On se réconforte avec une gourmandise sucrée : aucun mal
à cela. Mais si on le fait trop fréquemment, cela peut évidemment générer une
prise de poids importante.
Si nous avons donc une dépendance à un aliment, la cigarette ou tout autre,
utilisons les quatre phrases d’ho’ponopono pour nous aider à nous en libérer.
Cette dépendance est toujours signe d’un manque en nous que nous essayons de
combler autrement que par la reconnaissance de ce manque...
La méthode ho’oponopono est ici encore à adopter comme une seconde peau, à
utiliser à toutes les sauces pour une renaissance totale et une nouvelle vie plus
harmonieuse et plus tranquille !

L’essentiel à retenir
Ho’oponopono permet de libérer le passé à tout niveau.
On peut grâce à cette technique améliorer et transformer tous les aspects de
sa vie quotidienne : relationnel, matériel, physique…
En nettoyant ses mémoires, on libère aussi tout son environnement et son
entourage.
C’est une attitude et un réflexe à adopter au quotidien.
CHAPITRE 9

ET ENSUITE…

Au programme
Accélération de l’énergie
Trop beau pour être vrai ?
Se changer soi, changer le monde
Pour terminer
L’essentiel à retenir

« Le chien vit dans le maintenant afin de vous l’apprendre ou de vous le


rappeler. »
Eckhart Tolle

Que faire après avoir récité les termes ho’oponopono ? Tout cela n’est-il pas
trop beau pour être vrai ? Évoquons une dernière fois les constatations et
conclusions convaincantes qui nous aideront à lâcher définitivement le
« mauvais » contrôle que nous exerçons sur notre vie !

Accélération de l’énergie
Une nouvelle énergie
Depuis dix ans que je pratique pour moi et pour d’autres feng-shui, coaching,
etc., l’énergie vitale s’est réellement accélérée. Je le constate de manière encore
plus probante dans l’utilisation de mon outil de reprogrammation ADN. J’ai
commencé à utiliser cet outil vers 2008 et je ne l’utilise plus du tout de la même
manière aujourd’hui. Avant, pour une situation précise, il nous fallait des séries
de presque une quinzaine de protocoles, aujourd’hui on parvient au même
résultat avec des séances de deux heures.
Pourquoi ? Parce que nous sommes prêts à libérer et que l’énergie en place est
là pour cela. Nous évoluons, et les outils à notre disposition évoluent aussi.
Voilà probablement pourquoi ho’oponopono fonctionne et est tant apprécié.
C’est facile, ludique et efficace.
Je ne suis donc pas certaine que cet outil aurait pu fonctionner aussi bien il y a
encore cinq ou dix ans. Mais l’accélération et le niveau d’énergie dans lequel
nous vivons sont tels que tout devient possible, et beaucoup plus rapidement.
On peut avoir accès plus rapidement aux profondeurs de notre être et donc
nettoyer véritablement le « fond de la marmite », alors que pendant longtemps,
nous restions en surface, à éliminer des couches les unes après les autres. Notre
travail concernait alors seulement des parties de nous-même, quelques tiroirs de
la commode, mais pas la synthèse de tout ce que nous sommes.

Des outils nombreux


Nous n’avons aujourd’hui plus aucune excuse de ne pas ouvrir notre
conscience sur qui nous sommes, de très nombreux outils existent pour traiter
en profondeur toutes nos difficultés, comme ho’oponopono, les constellations
familiales, l’EFT.
Et si ho’oponopono peut remplacer une méthode de développement personnel,
il ne faut pas pour autant faire l’économie d’autres thérapies ou moyens.
Depuis le début de ce guide, j’ai tenté de vous montrer plusieurs approches
avec des exercices à réaliser comme la pensée positive, la visualisation, la
méditation, le travail de la gratitude. L’objectif est d’être et de libérer tout ce
qui constitue un empêchement ! Donc, plus on utilise d’outils, plus vite le
processus pourra se mettre en place.
Pour autant, il s’agit de veiller à ne pas se disperser, de choisir avec soin les
méthodes qui nous inspirent en faisant confiance à son ressenti et à son
intuition. Ces deux éléments correspondent en effet à notre moi profond, alors
que l’analyse nous replonge dans le mental et la batterie de mémoires encore
bloquées à l’intérieur de nous-même.

Trop beau pour être vrai ?


Rester conscient
L’idée que tout cela est trop beau pour être vrai ne viendrait-elle pas d’une
croyance bien ancrée en nous qui nous convainc qu’il n’est pas possible de se
nettoyer aussi facilement ? De même qu’il serait impossible de travailler de
manière fluide, sans s’épuiser, mais de gagner quand même de l’argent, ou
encore d’arrêter de croire que le destin nous en veut à la moindre contrariété ?
Notre ego est ravi de distiller de telles croyances et de les maintenir dans notre
for intérieur. Se saboter continuellement pour être sûr de ne pas y arriver est
une réalité : l’autosabotage est uniquement là pour faire plaisir à nos
programmes de croyance.
Il est donc essentiel de rester conscient. Il faut ouvrir les vannes : l’inconscient
collectif, les égrégores sont très puissants autour de nous. Toutes ces formes
pensées dans la croyance collective sont encore plus fortes que celles
construites autour de notre ego et ont construit toute notre personnalité ! Mais
nous ne sommes pas ces formes pensées.

Être la cause et la solution


Le hasard n’existe pas et la vie ne fait pas d’erreur de casting. Si quelque chose
nous arrive, ce n’est la faute de personne ; au lieu de se défendre corps et âme,
d’incriminer la terre entière, il convient toujours de se demander pourquoi telle
situation se produit. Que l’on se sente menacé, attaqué, mal-aimé, abandonné,
non reconnu… Nous sommes à l’origine de cela : c’est nous-même qui ne nous
aimons pas ou ne nous respectons pas.
Rappelons ici trois règles importantes à respecter pour avancer dans sa vie et la
libérer de ce qui l’encombre :
Le seul obstacle, c’est nous-même ! Nous devons accepter de voir ce qui ne
va pas en nous et cesser de penser que cela est provoqué par l’extérieur. Plus
vite on s’y met, plus vite la libération pourra intervenir !
Les formes pensées que nous portons en nous, qu’elles nous soient propres
ou qu’elles soient collectives, sont terribles quand elles se réveillent. Elles
imprègnent nos cellules et notre corps. Si la colère se réveille, notre voix,
notre corps, nos intentions seront guidés par elle. C’est la même chose pour
la peur ou le doute.
On n’a pas le choix : il faut entrer dans cette blessure totalement,
intégralement, sans négociation. Soit on l’accepte dans une totale confiance,
avec toute la peur qui va avec, soit on refuse d’entrer en soi-même et on
perd toute chance de se libérer définitivement. Il s’agit de se jeter dans le
vide – parce que le vide n’est pas ce que l’on croit ! Soit on laisse son ego et
tout ce qui nous entoure nous gouverner en pensant que c’est ainsi, que l’on
n’y peut rien et que les autres sont responsables de notre malheur ; soit on se
lance et on devient le créateur de votre vie.
Oui, c’est possible, et aucune croyance erronée ne peut nous en détourner !

Se changer soi, changer le monde


« Soyez le changement que vous voulez voir en ce monde. »
Gandhi

Une méthode égoïste ?


Couper avec les personnes polluantes, faire en fonction de soi, s’occuper de soi
avant de s’occuper des autres… Vu au travers de la croyance collective,
s’occuper de soi est égoïste. Mais alors, s’occuper des autres justement parce
qu’on ne peut pas s’occuper de soi-même à cause de cette pensée collective ou
à cause de ce que les autres justement pourraient en penser, est-ce bien
honorable ?
Ce véritable problème concerne toute l’humanité et tout l’Univers. Nous
sommes tous reliés et en interaction énergétique, donc plus nous restons dans
ces amas de croyances et cette volonté de ne pas nous occuper de nous-même,
plus nous demeurons dans un état d’énergie et de vibrations basses et polluées.
Que se passe-t-il alors ? Nous sommes très loin de ce que nous dit Gandhi dans
la phrase citée ci-dessus, car nous maintenons un monde fait de mémoires
erronées, de peurs et de passivité totale. Nous entretenons peut-être sans même
le savoir un monde sans conscience, un monde endormi. Nous restons en
pilotage automatique, appliquons la politique de l’autruche, sans rien voir, sans
rien entendre, parce que c’est tellement plus confortable que d’entrer dans la
tornade turbulente de nos émotions et de nos souffrances. N’est-ce pas là
finalement le véritable égoïsme ?

Garder le cap
Le monde a besoin que chacun s’éveille et se réveille !
En travaillant sur soi et sur toutes ses mémoires, avec la méthode
ho’oponopono bien sûr et avec tous les outils qui sont pour cela à notre
disposition, on changera notre vie, bien sûr, mais pas uniquement. On
modifiera aussi, on l’a vu, le monde, les situations et toutes les personnes
autour de nous en élevant le niveau d’énergie, le niveau de conscience dont
chacun a besoin pour commencer son propre nettoyage.
N’ayons pas peur de faire ce travail, que ce soit pour notre famille, notre
conjoint, nos enfants, nos collègues de travail, nos clients, nos amis, et
l’humanité tout entière. Nous avons tous droit à retrouver la paix, l’harmonie et
la liberté d’être et d’agir dans nos vies.
Peu importe que l’on se sente parfois incompris : il ne faut pas s’arrêter aux
critiques, aux remarques, aux obstacles, mais garder le cap et l’objectif : se
reconnecter à soi-même. C’est l’essentiel. Et l’essentiel viendra alors à vous,
que ce soit un conjoint, un nouveau travail, des amis.
Il faudra traverser des expériences indispensables pour apprendre, évoluer et
transformer, et ne jamais perdre l’espoir de l’ouverture à des possibilités
nouvelles. C’est notre défi et je vous souhaite d’y arriver pour votre bien et le
plus grand bien de l’Humanité.
Comme le dit si bien le lama Guendune Rimpoché3 dans son poème sur le
bonheur :
« Le bonheur ne se trouve pas avec effort et volonté.
Mais réside là, tout proche, dans la détente et l’abandon.
Ne sois pas inquiet, il n’y a rien à faire.
Tout ce qui s’élève dans l’esprit n’a aucune importance parce que dépourvu de
toute réalité.
Ne t’attache pas aux pensées, ne les juge pas.
Laisse le jeu de l’esprit se faire tout seul, s’élever et retomber, sans intervenir.
Tout s’évanouit et recommence à nouveau, sans cesse.
Cette quête même du bonheur est ce qui t’empêche de la trouver
comme un arc-en-ciel qu’on poursuit sans jamais le rattraper,
parce qu’il n’existe pas, parce qu’il a toujours été là,
et parce qu’il t’accompagne à chaque instant.

Ne crois pas à la réalité des choses bonnes ou mauvaises.


Elles sont semblables aux arcs-en-ciel.
Elles sont semblables aux arcs-en-ciel.
À vouloir saisir l’insaisissable, on s’épuise en vain.
Dès lors qu’on relâche cette saisie, l’espace est là, ouvert, hospitalier et
confortable.
Alors jouis-en. Ne cherche plus.
Tout est déjà tien.
À quoi bon aller traquer dans la jungle inextricable
l’éléphant qui demeure tranquillement chez lui.
Cesse de faire.
Cesse de forcer.
Cesse de vouloir.
Et tout se trouvera accompli, naturellement. »

Pour terminer
Après avoir pratiqué ho’oponopono, il n’y a plus rien d’autre à faire que de
laisser venir l’inspiration de ce qui doit être et d’apprécier la paix et l’harmonie
qui nous habiteront progressivement, de plus en plus.
Chercher à changer l’autre ou à retourner une situation pénible n’apporte que
des souffrances inutiles. Il convient d’accepter et de vivre dans le moment
présent, d’avoir confiance en qui l’on est et en ce que l’on fait. Il faut aussi
rester sans attente, uniquement tourné vers l’énergie de libérer et de créer.
J’aimerais offrir à mes lecteurs en guise de conclusion ce poème de Portia
Nelson cité dans Le Livre tibétain de la vie et de la mort de Sogyal Rinpoché4 :

« Je descends la rue…
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je tombe dedans.
Je suis perdu… je suis désespéré.
Ce n’est pas ma faute.
Il me faut du temps pour en sortir.
Je descends la même rue.
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je fais semblant de ne pas le voir.
Je tombe dedans à nouveau.
J’ai du mal à croire que je suis au même endroit.
Mais ce n’est pas ma faute.
Il me faut encore longtemps pour en sortir.
Je descends la même rue.
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je le vois bien.
J’y retombe quand même… c’est devenu une habitude.
J’ai les yeux ouverts.
Je sais ou je suis.
C’est bien de ma faute.
Je ressors immédiatement.
Je descends la même rue.
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je le contourne.
Je descends une autre rue… »

L’essentiel à retenir
Le monde et l’énergie s’accélèrent, il faut en profiter pour se libérer plus
vite.
La vigilance s’impose : toutes les mémoires collectives portées en nous sont
à débusquer, ce sont les plus puissantes.
En se débarrassant de ces mémoires collectives, on libérera progressivement
les autres autour de nous.
Ho’oponopono nous apportera la paix intérieure.
Avec ho’oponopono, on se crée une nouvelle vie mais on participe aussi à la
construction d’un nouveau monde bien meilleur.


1. Cité dans le livre de Joe Vitale et le Dr Ihalaeka Lew, Zéro limit, op. cit.
2. Paru aux éditions Quintessence Holoconcept en 2007.
3. Lama Guendune Rinpoché (1918-1997) est un maître du bouddhisme tibétain. Exilé en France, il a fondé
l’école Dhagpo Kagyu Ling en Dordogne en 1977.
4. Sogyal Rinpoché, Le Livre tibétain de la vie et de la mort, Le Livre de Poche, 2005.
BIBLIOGRAPHIE

Dr Wayne Dyer, Le Pouvoir de l’intention, apprendre à cocréer le monde à


votre façon, AdA, 2004.
David Herbert Lawrence, Love poems and others, 1913.
Orison Marden, L’Attitude victorieuse, J.-H. Jeheber, 2013.
Portia Nelson, There’s a hole in my sidewalk, Atria Books, 1994.
Guendune Rinpoché, Mahamoudra, Dzambala, 2007.
Sogyal Rinpoché, Le Livre tibétain de la vie et de la mort, Le Livre de Poche,
2005.
Eckhart Tolle, Le Pouvoir du moment présent, J’ai lu, 2010.
Joe Vitale et Ihaleakala Hew Len, Zero Limits: The Secret Hawaiian System for
Wealth, Health, Peace, and More, John Wiley & Sons, 2009.

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