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Hooponopono by Dujardin Laurence
Hooponopono by Dujardin Laurence
Origines
Fondements
Pratiques
HO’OPONOPONO
Groupe Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com
Introduction
Chapitre 7 Méthodologie
Le processus de nettoyage
La prière de Morrnah
Le mantra
Le déliement karmique
La récitation
Simplicité d’usage
Quand réciter les quatre termes ?
Fréquence de récitation
Poser sa voix
Une pratique individuelle
L’essentiel à retenir
Chapitre 8 Domaines d’application
Les limitations indésirables
Libérer le passé
Améliorer les relations
Sortir des conflits
Des relations polluantes
Un travail sur soi-même
La santé
Le décodage biologique
S’accepter tel que l’on est
Abondance, réussite, travail
Des mémoires limitatives
Laisser venir les solutions
Répandre la guérison
Ho’oponopono pour commencer et finir la journée
Préparer un moment important
À chaque instant
L’essentiel à retenir
Chapitre 9 Et ensuite…
Accélération de l’énergie
Une nouvelle énergie
Des outils nombreux
Trop beau pour être vrai ?
Rester conscient
Être la cause et la solution
Se changer soi, changer le monde
Une méthode égoïste ?
Garder le cap
Pour terminer
L’essentiel à retenir
Bibliographie
INTRODUCTION
Ho’oponopono est une méthode permettant d’interagir sur ce qui nous entoure
et sur ce que nous vivons en traitant les problèmes à partir du seul point
d’ancrage essentiel : soi-même. De fait, nous sommes comme un point au
milieu d’une matrice, laquelle ne peut se mouvoir que si nous nous déplaçons
nous-même.
Cette méthode de développement personnel trouve ses origines dans les
traditions hawaïennes antiques, mais c’est au cours du XXe siècle qu’elle a
connu un fort développement grâce aux travaux de Morrnah Simeona, puis aux
ouvrages du docteur Ihaleakala Hew Len et de Joe Vitale. Nous y reviendrons
dans la première partie de cet ouvrage.
Appliquer ho’oponopono, c’est se libérer de tout ce qui gêne et entrave, se
débarrasser de tous les fardeaux qui nous alourdissent grâce à la récitation de
quatre phrases : je suis désolé1, s’il te plaît pardonne-moi, merci, je t’aime.
D’un point de vue logique, cela paraît improbable, difficile, voire impossible.
Nos lecteurs se sentent pourtant certainement déjà interpelés ou interrogés par
cette idée, raison pour laquelle ils tiennent désormais ce livre entre les mains. Il
les aidera à découvrir ho’oponopono ou à approfondir leurs acquis.
Quelles que soient les motivations conduisant à l’utilisation de cette méthode,
elle peut bouleverser totalement une vie – tout en étant simple à utiliser, et
même ludique. Ho’oponopono permet d’alléger simplement son quotidien ou
bien de libérer en profondeur des croyances ou des programmations ancrées
depuis trop longtemps. En effet, ho’oponopono permet de traiter à loisir
n’importe quelle situation dérangeante ou causant de la peine ; d’affronter des
soucis de tout ordre, et de tenter de retrouver la liberté d’agir, de penser et
d’être à tout niveau. Cette méthode aide à (re)trouver la paix ainsi qu’une
forme de sérénité. Et quelle satisfaction de constater les changements entraînés
ainsi « comme par miracle » autour de soi !
Par ailleurs, ho’oponopono nous démontre à quel point nos pensées et notre
niveau d’énergie ont des conséquences importantes sur notre environnement.
Cette méthode fait en effet appel à des évidences qui gouvernent tout l’Univers
afin de nous permettre d’évoluer en totale liberté – des évidences reprises dans
les quatre phrases clés, nous le verrons.
Je suis moi-même une fervente utilisatrice de ho’oponopono : sa découverte
m’a beaucoup soutenue. J’en ai fait l’apprentissage au fil de mon cheminement
personnel, me suis mise à l’utiliser en toute situation, contre mes soucis aussi
bien matériels qu’affectifs, et j’ai pu observer de grands changements.
Ho’oponopono m’a notamment beaucoup aidée à me libérer de mes
programmations familiales (elles sont pour nous tous les plus importantes), et je
l’emploie en toute occasion, préventivement ou pour résoudre un problème déjà
présent. Je l’associe souvent à ma pratique du feng-shui et de la
reprogrammation ADN (nous donnerons plus de détails sur ces pratiques au fil
de ce guide), la recommandant à mes clients.
Ho’oponopono nous permet de nous reconnecter à nous-même, ce qui
constitue, j’en suis convaincue, le défi ultime du XXIe siècle pour chacun
d’entre nous.
Dans cet ouvrage, nous reviendrons sur les origines et les fondements de la
méthode ho’oponopono et tenterons d’expliquer pourquoi elle fonctionne pour
tant de monde. Nous vous donnerons des clés et des exercices tout au long du
livre, et plus particulièrement dans la dernière partie, afin de vous aider à
pratiquer au quotidien. En fin d’ouvrage, une bibliographie vous encouragera à
approfondir la connaissance de cette pratique.
1. Nous utiliserons le masculin pour ne pas alourdir la composition typographique, mais il est évident que
ce livre s’adresse autant aux hommes qu’aux femmes.
PARTIE 1
ORIGINES ET PRINCIPES DE
BASE
« La paix commence avec soi. Nous sommes ici seulement pour apporter la
paix dans notre vie, et si nous apportons la paix dans notre vie, tout autour de
nous retrouve sa place, son rythme et la paix. »
Morrnah Nalamaku Simeona
À noter
Une mémoire est un programme inconscient créé par un événement qui a été vécu par
une personne dans le passé. C’est à partir de cette mémoire qu’une croyance a pu être
créée, déformant la perception de la réalité. Toutes nos croyances sont comme des
filtres qui déforment notre perception du monde, des voiles qui nous empêchent d’être
conscients. Évidemment, ces mémoires sont ancrées en nous parce qu’inscrites dans
notre cerveau et erronées parce que liées à des pensées tordues et fausses
entretenues par notre mental.
LES ORIGINES
Au programme
Des origines ancestrales
Morrnah et la libération du karma
Sciences et spiritualité
L’expérience du Dr Ihaleakala Hew Len
À vous de jouer
L’essentiel à retenir
Problèmes universels
Les difficultés rencontrées et combattues ainsi par ces peuples anciens touchent
aujourd’hui encore nos familles et tout l’aspect relationnel de nos vies. Le
manque de communication et de reconnaissance de ses propres erreurs n’aident
pas à la paix ni à l’harmonie au sein d’une famille ni de toute relation, quelle
qu’elle soit et où qu’elle soit.
Aujourd’hui encore, on gagnerait donc beaucoup à user de telles pratiques
régulièrement dans nos sociétés et nos familles. On pourrait ainsi atténuer les
conséquences désastreuses du manque de communication flagrant qui règne un
peu partout dans nos relations.
Le karma
Le terme de « karma » désigne communément, dans diverses religions
orientales, le cycle des causes et des conséquences liées à l’existence. Il
représente la somme de ce qu’un individu a fait dans des vies passées, dans sa
vie actuelle, ou fera dans d’autres incarnations. Pour elle, le karma négatif, créé
par ce que l’on a fait subir aux autres dans d’autres vies ou dans notre vie en
cours, doit se payer d’une manière ou d’une autre. C’est pourquoi nous devons
vivre certaines choses parfois douloureuses qui sont une simple réaction à ce
que nous avons commis auparavant.
La conséquence directe est donc que nous sommes intégralement responsables
de tout ce qui nous arrive. C’est là un des préceptes principaux de la méthode
ho’oponopono – et de l’Univers tout entier. Puisque notre réalité n’est que la
conséquence de ce que nous avons provoqué dans d’autres vies, un « effet
boomerang » s’établit. Il est indispensable d’intégrer et d’accepter cette notion
pour pouvoir appliquer et vivre ho’oponopono de manière efficace – nous en
reparlerons à diverses reprises au cours de cet ouvrage.
Ho’oponopono est là pour libérer les mémoires liées à tous ces événements
passés négatifs afin de transformer notre présent en tentant d’effacer toutes les
mémoires et programmations erronées liées à notre karma. Ces liens karmiques
peuvent aussi bien concerner des personnes et des lieux qui stockent une
« mémoire des murs » de tout ce qui s’est passé, et des objets comme un
meuble ancien ayant appartenu à la famille et lui aussi chargé de lourdes
mémoires familiales. Tout n’est donc pas perdu, même pour celui dont le karma
est manifestement très lourd !
La méthode de Morrnah
Morrnah met pour cela en place une sorte de purification de la conscience pour
retrouver la paix intérieure et éliminer tout karma négatif.
Son procédé se pratique seul, à la différence de celui des familles hawaïennes
ancestrales qui se regroupaient pour se pardonner mutuellement leurs pensées
erronées. Ainsi, il est question ici de se reconnecter à soi-même et à sa divinité
intérieure. Morrnah disait que « la paix commence toujours avec moi ».
Pour Morrnah, karma et mémoires peuvent être nettoyés grâce à un travail à
partir de soi : ces deux notions essentielles gouvernent tout travail intérieur et
toute volonté de vivre totalement libre.
La méthode de Morrnah consiste, dès lors que l’on ressent mal-être, peur,
stress, etc., à « regarder » à l’intérieur de soi : puisque nous sommes porteurs
d’éléments problématiques, le malaise prend sa source dans une de nos
mémoires indésirables.
Morrnah parlait du concept de « lumière pure » ou encore d’« énergie » ou de
« mana divin » ; il correspond à l’énergie divine, au niveau divin avec lequel
nous sommes connectés et qui fait aussi partie de nous. C’est ce niveau qui
permet de libérer complètement tout souvenir douloureux incrusté en nous : on
laisse de côté le mental, qui veut tout contrôler, pour permettre au divin d’agir
et de nettoyer pour nous.
À noter
Quand on parle de divinité intérieure, il s’agit de notre âme. De ce que nous sommes
en profondeur indépendamment de nos histoires de vie. Notre esprit intérieur.
Morrnah employait souvent le terme de « Dieu » pour évoquer une réalité qui nous
dépasse. Mais vous pouvez tout autant employer d’autres termes comme « l’Univers »,
« l’Esprit », « la Vie » ou tout autre terme qui reflèterait cette idée et vous conviendrait
mieux.
Le but est de retrouver la paix intérieure et l’équilibre entre le divin et nos trois
moi : le subconscient, qui correspond à notre corps émotionnel, le conscient, au
corps mental, et le superconscient, au corps spirituel (nous aborderons ce
concept plus en détail dans le deuxième chapitre de cette partie et découvrirons
plus loin dans ce guide des exercices à cet effet).
Sciences et spiritualité
« Soit nous nous tuons nous-même, soit nous nous nourrissons.
Il n’y a pas d’entre deux. »
Ihaleakala Hew Len
La méthode employée
Ihaleakala Hew Len expliqua comment il avait soigné tous ses patients : en
guérissant la partie de lui-même qui créait cette réalité en face de lui, selon la
théorie des miroirs. Selon cette théorie, nous attirons nous-même ce que nous
sommes et ce que nous portons en nous. Ce qui arrive en face (relation,
situation, personne rencontrée ou côtoyée) n’est que le reflet de ce que nous
sommes et portons nous-même.
À noter
Le médecin précise que pratiquer ho’oponopono, cela signifie avant tout s’aimer soi-
même. Pour guérir tous les aspects de sa vie, il faut guérir la partie de soi-même qui
en est à l’origine !
Le docteur Ihaleakala Hew Len a passé tout son temps devant les dossiers des
patients, guérissant la partie de lui-même qui avait créé leur maladie. Il récitait,
en pensant à chaque patient, se concentrant sur chaque dossier, continuellement
les quatre expressions : « je suis désolé, pardon, merci, je t’aime », envoyant
ainsi une énergie d’amour destinée à corriger le problème, la pensée et ou la
mémoire erronée venant avant tout de lui.
Il défend la thèse selon laquelle nous sommes totalement responsables non
seulement des actions que nous commettons, mais aussi de celles commises par
les autres. Pour lui, la libération intérieure ne peut être atteinte que par la
répétition incessante des mots suivants : « Je t’aime, je suis désolé, pardonne-
moi, merci ». Nous y reviendrons.
À vous de jouer
Pour vous préparer à l’utilisation de ho’oponopono, il vous faut d’abord
pratiquer la méditation décrite ci-dessous pour prendre conscience de quelques-
unes de vos blessures. Il deviendra ainsi plus facile dans un second temps
d’accepter que vous en êtes responsable.
Méditation préparatoire
Méditation préparatoire
Le matin au réveil, prenez quelques minutes avant de vous lever.
Choisissez en toute lucidité un aspect de vous-même que vous n’aimez pas.
Observez bien ce problème, qui est manifestement récurrent dans votre vie.
Décidez que ce problème ne peut pas dominer votre vie et tentez de le regarder
avec plus d’attention, de compréhension, et moins de colère.
Tentez alors de découvrir à quoi ce problème remonte, et essayez d’apporter du
réconfort au vous-même tel que vous le voyez à ce moment-là.
Refaites l’exercice avec le même problème aussi longtemps que vous sentirez
que vous ne l’avez pas reconnu comme étant originaire de vous-même. Quand
vous vous sentirez plus disponible, recommencez avec le même problème mais
cette fois en lui appliquant ho’oponopono (voir ci-dessous).
Une fois que vous avez mieux observé, identifié et accepté vos problèmes (ou
au moins l’un d’eux) grâce à la méditation recommandée ci-dessus, lancez-
vous dans la pratique de ho’oponopono !
L’essentiel à retenir
Nous portons en nous des mémoires qui influent directement sur notre vie et
sur les situations et les personnes que nous rencontrons.
Morrnah considère que ces mémoires sont liées à un karma et à d’autres vies
dans lesquelles nous avons commis des fautes.
Nous sommes donc intégralement responsables de tout ce qui nous arrive,
qui se produit en conséquence de ce que nous avons dit ou fait. Nous
sommes du même coup pleinement responsables de ce que les autres font et
de ce qui se passe dans l’Univers entier.
Nous attirons à nous ce que nous pensons et ce que nous portons à
l’intérieur de nous-même à tout niveau et à chaque instant.
C’est notre divinité intérieure qui peut nettoyer et libérer ces mémoires.
Nous devons agir dans une énergie d’acceptation et d’amour pour un
nettoyage « en profondeur ».
CHAPITRE 2
HO’OPONOPONO ET NOTRE
IDENTITÉ
Au programme
Constitution de l’identité
Désunion interne
Harmonie et équilibre
L’apport de ho’oponopono
L’essentiel à retenir
À noter
Dans notre obsession à contrôler nos vies pour s’assurer que tout se passe au mieux,
nous avons tendance à élaborer des stratégies et des scénarios pour être certains que
tout se passera au mieux. Ainsi, nous passons à côté de beaucoup de potentialités et
de possibilités. Puisque nous vivons dans une recherche de contrôle permanent pour
diriger chaque étape de notre vie, nous nous fermons à l’inconnu qui nous est
évidemment aussi destiné.
Si l’on accepte de voir que tout peut et doit circuler pour apporter fluidité et
liberté, que ce soit dans nos différents chakras ou dans nos différents corps
(émotionnel, physique, mental et spirituel), alors on pourra trouver un équilibre
et une unité dans tout ce qui fait partie de nous. On deviendra capable de
reconnaître nos blessures, nos émotions, nos peurs, notamment celles de notre
enfant intérieur qui a souvent été oublié, et de les accepter pour mieux les
libérer.
Constitution de l’identité
Évoquons d’abord plus précisément les quatre éléments constituant l’identité
selon la tradition hawaïenne.
L’intelligence divine
Enfin vient la fameuse intelligence divine que nous portons tous en nous et qui
nous relie au divin, qui fait que nous sommes un au milieu du Tout et faisons
un avec le Tout !
Il s’agit là de notre essence profonde, celle qui nous guide au travers de notre
inspiration, de notre intuition. C’est le fameux instinct que nous n’écoutons pas
toujours, lui préférant trop souvent notre mental et notre raison.
Désunion interne
Souvent, tous ces corps sont loin d’être en unité. On refuse ses émotions, on
préfère suivre son mental, et finalement, on laisse de côté ce que l’on ressent au
plus profond de soi parce que cela nous pousserait à sortir de nos « zones de
confort », notamment. Il se peut aussi que les peurs que ces sensations font
remonter en nous nous empêchent de suivre notre intime conviction.
Il s’agit alors de choisir : rester en position de pilotage automatique, comme la
majorité des personnes autour de nous, ne nous poser aucune question et
continuer ainsi ? Ou bien décider qu’il est temps de découvrir et de gagner
notre liberté et notre pouvoir, et donc de nous débarrasser de ces mémoires
gênantes ?
L’idéal serait bien sûr de trouver un équilibre entre toutes ces parties qui nous
constituent, d’établir une unité qui nous apaiserait et nous apporterait la sérénité
nécessaire.
Harmonie et équilibre
Trouver l’harmonie et l’équilibre entre toutes les parties de notre identité, tel
est notre destin. Dompter nos émotions, calmer notre mental et faire confiance,
quoi qu’il arrive. C’est là un véritable travail. Pour réussir, il est essentiel
d’entretenir toutes ces parties en nous afin qu’elles soient équilibrées,
individuellement et entre elles.
Exercice de rebirth
Étape 1 : stop. En disant stop, imaginez un panneau d’arrêt.
Étape 2 : respirez. Inspirez profondément par le nez, retenez la respiration en
comptant jusqu’à 4, puis expirez lentement par la bouche (l’expiration doit être
plus longue que l’inspiration). Veillez à ne pas croiser les bras ni les jambes et
à bien garder les muscles faciaux relâchés.
Étape 3 : reconnaissez. Affirmez que vous êtes l’auteur de votre histoire. Au
besoin, le fait de tout simplement déclarer pour vous-même « oups, je
recommence » vous aidera à reconnaître votre histoire sans formuler de
jugement.
Étape 4 : choisissez un chiffre. Laissez votre inconscient vous révéler un
chiffre significatif qui symbolise l’âge que vous aviez au moment où le
traumatisme ayant créé tel problème a eu lieu. S’il se situe au-dessus de 10,
continuez et recensez quels événements se sont produits lorsque vous aviez cet
âge, mais ensuite, répétez les étapes 1 à 3 et laissez votre inconscient trouver
un autre chiffre, cette fois inférieur à 10. Ce sera l’âge de l’enfant que l’adulte
rencontrera et guérira à l’étape suivante.
Étape 5 : rencontrez l’enfant. Créez en esprit un paysage magique, dans la
nature, où vous rencontrerez votre moi enfant, lui témoignerez de l’amour et lui
offrirez du réconfort.
Étape 6 : séparez-vous de l’enfant. Rassurez l’enfant en lui disant qu’il est sain
et sauf, et aimé. Détachez-vous ensuite doucement en le laissant dans la
sécurité du paysage magique.
Étape 7 : revenez au présent en tant qu’adulte. Prononcez votre nom, votre
âge, l’endroit où vous êtes et l’année de façon à revenir au présent. Votre moi
adulte est alors de nouveau conscient, reposé, réanimé et reconstitué.
Ne sautez aucune étape !
L’apport de ho’oponopono
Comme on le verra dans le chapitre suivant, nous pouvons consciemment
identifier un problème occupant notre vie, quel qu’il soit. Le fait de le
reconnaître nous permettra justement d’en prendre conscience – il est important
ici d’insister sur ce mot. Nous savons par ailleurs que l’origine du problème
identifié est très certainement liée à une ou plusieurs mémoires stockées en
nous.
Deux difficultés peuvent alors surgir : nous sommes trop tendu par rapport à la
situation et n’arrivons pas à lâcher prise, ou bien nous ne faisons pas
suffisamment confiance à notre essence. Ho’oponopono intervient à ce moment
précis. Il va nous permettre de nous reconnecter à la partie divine qui est en
nous et qui accomplira, finalement, tout le travail nécessaire.
L’essentiel à retenir
Notre identité est divisée en plusieurs corps : le mental, l’émotionnel, le
spirituel et notre âme.
C’est l’équilibre entre tous ces corps qui nous apporte la paix intérieure.
Il est essentiel de recréer un lien avec ce qui fait partie de nous, y compris ce
que nous souhaitons rejeter, comme nos peurs ou nos souffrances.
La reconnexion avec notre enfant intérieur est essentielle pour commencer
un nettoyage de nos mémoires erronées.
Ho’oponopono permet un travail sur l’énergie du cœur.
CHAPITRE 3
PRINCIPES DE BASE DE LA
MÉTHODE
Au programme
Travailler le lâcher-prise
Nos pensées créent notre réalité
Passer à l’action
Travailler à partir de soi-même
L’essentiel à retenir
« Y a-t-il une science à travers laquelle on peut réussir si on pense qu’on n’en
est pas capable ? Est-il possible pour quelqu’un de réussir si on lit dans ses
pensées l’échec ? »
Orison Swett Marden
Nos pensées sont puissantes, mais nous pouvons les contrôler. En les
contrôlant, nous pouvons agir sur notre réalité et notre destin. Notre plus grand
dilemme sera d’entretenir une énergie positive à chaque instant de notre vie, de
traquer le négatif et de le transmuter dès son apparition.
C’est un challenge de taille qui nous attend.
Notre système et tout notre environnement se nourrissent des pensées de tout et
de tous. À ce jour, elles sont malheureusement plus négatives que positives.
Les nuages et les égrégores, c’est-à-dire l’inconscient collectif qui nous
gouverne, ont parfois du mal à se réduire. Il suffit d’allumer un poste de
télévision pour s’en rendre compte.
À noter
L’égrégore est une forme pensée ou un champ énergétique créé par un groupe de
personnes qui ont la même intention ou qui vivent les mêmes émotions comme
l’amour, la colère ou la haine... Les pensées qu’ils focalisent dans la même direction
entraînent une énergie mentale, émotionnelle, spirituelle.
Notre rôle, notre responsabilité envers nous-même et envers ceux qui nous
entourent est de transformer cette situation et d’apporter le meilleur à chacun –
et ce, dès aujourd’hui.
Pour cela, il faudra reconnaître encore et encore nos peurs, nos doutes, nos
hésitations, nos pertes éventuelles de foi, pour toujours nous concentrer sur nos
objectifs et garder une énergie positive, quoi qu’il arrive. Il nous faudra
travailler de l’intérieur, accroître cette force en nous, accéder à notre essence
qui seule est capable de nous diriger au mieux.
Le gouvernail est lâché ! Apprenons désormais à avoir confiance en notre
avenir et en ce que nous décidons de mettre en place.
Travailler le lâcher-prise
Identifier les résistances
Il est tout à fait normal d’avoir du mal à accepter le fait d’être responsable de la
planète tout entière, mais on peut soutenir ce travail d’acceptation
d’autoresponsabilité en appliquant à toute situation difficile un travail de
lâcher-prise.
Commençons en dressant la liste des différentes raisons qui nous empêchent de
reconnaître la possibilité de cette responsabilité, que ce soit pour des situations
ou des personnes de notre entourage. À mesure que l’on admet quelles sont ces
résistances, on devient de plus en plus capable de les accepter. L’acceptation de
ce qui nous dérange sera un premier pas vers le lâcher-prise.
Ce processus de base est applicable à tout. Avant de pouvoir lâcher prise sur un
point quelconque, il faut pouvoir le reconnaître, selon les étapes suivantes :
la prise de conscience de son existence ;
l’acceptation d’une résistance ou d’un refus ;
la décision d’accepter de le laisser aller.
Alors seulement, on peut lâcher prise.
Des situations diverses
Il est évident que selon le type de situation, il paraît plus que délicat de
reconnaître que nous avons une responsabilité sur des événements graves de
notre vie.
Après une conférence donnée devant près de trois cents personnes, lors de la
signature des livres, une femme s’est avancée et m’a dit : « Je comprends et
entends ce que vous dites… Nous sommes responsables de ce qui nous arrive.
Mais moi, j’ai perdu mon fils. Dois-je me sentir responsable de cela » ? Je lui ai
répondu que quelle que soit la douleur de l’épreuve, nous avons tous un
chemin, elle comme son fils. En l’occurrence, en lien avec des choix
inconscients que nous avons faits pour notre vie. D’une certaine manière, nous
ne sommes donc pas directement responsables d’un point de vue humain, mais
responsables de nos choix de vie et d’épreuves karmiques faits avant de décider
de venir les vivre.
Certes, chaque chemin est différent, et la nature des épreuves qui nous touchent
varie considérablement. Ho’oponopono est très efficace dans ce genre de
situation et dans tout changement important dans notre vie – décès,
déménagement, séparation, divorce, mariage, enfants, dépression, maladie... –,
car il nous permet de lâcher l’analyse et le mental en décidant de simplement
nous confier à notre part divine, celle qui fera tout le travail, à travers la
récitation des quatre expressions.
Voyons ici comment lâcher prise plus facilement et retrouver un moment de
paix.
Passer à l’action
Un regard neuf sur la réalité
Revenons désormais à l’histoire du pilotage automatique. On l’a dit, il est
nécessaire de choisir entre deux options : laisser nos automatismes et notre
inconscient décider de tout, ou tenter de reprendre le contrôle pour créer une
autre réalité, la nôtre.
Beaucoup trop de gens finissent par abandonner et accepter toute situation
comme inéluctable et incontrôlable. Cependant, il est possible de décider d’agir
sur le scénario et sur le destin en libérant ce qui doit l’être pour faire apparaître
une réalité essentielle, qui nous corresponde parfaitement.
Mais pour y parvenir, il faut passer en mode manuel pour décider à chaque
instant de l’énergie que l’on souhaite envoyer à l’Univers et donc, par voie de
conséquence, aux autres et à soi-même, en toute conscience.
Le miroir
Imaginez face à vous un grand miroir qui correspond à la réalité.
Étape 1. La première chose à faire est de ne plus regarder ce miroir pour ne
plus vous laisser influencer par lui. Pourquoi ? À ce niveau, le miroir vous
renvoie probablement la « fausse » réalité issue de vos pensées erronées. En
continuant à le regarder, vous entretenez ce lien avec une réalité biaisée ; le
risque demeure donc grand de subir déception, stress, inquiétude ou tout
élément désagréable – justement parce que vous nourrissez des pensées
négatives. Le processus est sans fin !
Arrêter de regarder ce miroir, c’est accepter de débrancher le pilotage
automatique pour créer une nouvelle réalité en étant aux commandes de votre
vie, et attendre qu’une autre image, positive, se forme.
Étape 2. Décidez de ce que vous souhaitez avec la ferme intention de
transformer votre vie et votre réalité, en prenant notamment les commandes
lors de situations essentielles pour vous. Engagez-vous fermement envers vous-
même à tenter par différents moyens, dont ho’oponopono, de dissoudre toute
mauvaise pensée, mémoire ou croyance, familiale ou autre.
Étape 3. Le doute peut vous guetter : vos demandes ne reçoivent pas
immédiatement de réponse. Pire encore, des situations ou des personnes
désagréables réapparaissent dans votre vie. Ne vous laissez pas décourager.
Sachez que l’Univers vous entend toujours, mais que l’échiquier ou le grand
puzzle de la vie est immense : peut-être certains événements doivent-ils encore
se produire, peut-être l’Univers a-t-il besoin de temps pour concrétiser votre
demande et votre pensée ?
Apprendre la patience
Il faut apprendre à être patient. L’image déformée de soi-même dans le miroir
s’est dissoute, mais un peu de temps est nécessaire pour qu’une autre se
dessine. Il faut donc avoir confiance, trouver et garder la foi en soi-même, et
accepter ce qui se présente.
Ho’oponopono est une méthode à utiliser chaque jour, à tout moment où l’on
en ressent le besoin. Elle permet de lever les doutes et de garder la foi dans une
énergie positive.
Personne n’a le contrôle du scénario ni de la décision « comment cela doit-il se
passer ? ». Personne ne peut savoir dans l’instant présent si une situation
déplaisante est réellement négative : l’expression « un mal pour un bien » peut
certes paraître un peu galvaudée, mais très souvent, elle se vérifie bel et bien
plus tard à long terme. Chacun de nous a vécu de telles situations.
Voici une petite histoire en guise d’exemple.
L’essentiel à retenir
Nos pensées créent notre réalité. Il est donc essentiel de les contrôler au
maximum.
Il faut entretenir une énergie positive dans sa vie, à tout niveau.
La gratitude est un principe essentiel à appliquer régulièrement.
Il convient de s’interroger sur la source de tout ce qui nous arrive de
désagréable, mais sans jamais blâmer les autres : nous sommes
responsables.
Tout changement ne peut se produire qu’à partir de soi-même.
1. Voir le livre de G. Grigorieff, L’Acupuncture, Eyrolles, nouvelle édition 2010.
2. Voir son site Internet : www.garnier-malet.com
3. Joe Vitale et Dr Ihaleakala Hew Len, Zéro limite, Le dauphin blanc, 2008.
4. Doris Eliana Cohen, Répétitions, Ada éditions, 2009.
5. On verra plus loin (p. 75) l’importance de cette expression du doute dans la formulation des demandes.
PARTIE 2
POURQUOI ÇA MARCHE
« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. »
Albert Einstein
UN MONDE D’ÉNERGIES
Au programme
Comprendre notre système de vie
Changer notre vision du monde
Augmenter notre perception
L’essentiel à retenir
À noter
Nous portons en nous des programmes familiaux qui peuvent se transmettre d’une
génération à l’autre. On parle alors de mémoire transgénérationnelle. Celle-ci, tant
qu’elle n’est pas libérée, constitue une partie de nos programmes par défaut,
inconscients.
Nous avons fini par accepter que cette fausse réalité était la nôtre sans avoir
encore pris le droit d’exister, de revendiquer notre pouvoir, notre place, sans
nous être libéré des contraintes de tout ordre. Du coup, on fait un avec ce
miroir, et il est impossible de s’en libérer – on en a même oublié qu’il existe.
La première chose à faire désormais est d’accepter cette nouvelle vision du
monde. Quiconque s’intéresse un peu aux découvertes et publications
scientifiques sait que la matière aussi est une forme d’énergie, mais plus dense
(on l’a dit, sa fréquence vibratoire est plus lourde). L’Univers tout entier est fait
d’atomes, d’ondes, de particules qui circulent continuellement, et tout possède
une énergie, que ce soit la chaise, le bureau, les plantes vertes ou encore notre
corps… En quelque sorte, chaque chose, ayant sa fréquence vibratoire et sa
composition d’atomes, de particules et d’ondes, dégage des ondes… et donc
interagit.
Nous vivons, pour ainsi dire, au milieu d’immenses toiles d’araignées virtuelles
qui se chevauchent mutuellement. Vivre sans considérer ce système à tout
niveau est invraisemblable. C’est pourquoi à Hawaï, en Chine, au Japon, et
dans toutes les contrées où l’énergie est reconnue comme un élément constitutif
du corps humain, le traitement des maladies est différent (acupuncture,
médecine chinoise). Ces pratiques témoignent de la reconnaissance du fait que
la matière n’est pas inerte et seule au monde.
L’essentiel à retenir
Notre Univers tout entier est fait d’énergie.
Reconnaître ce fait nous aide à transformer positivement notre vie : notre
vision du monde doit justement changer pour provoquer des changements.
Il faut s’exercer : c’est un véritable travail que d’ouvrir son ressenti face à
l’énergie et à ce qui nous entoure !
CHAPITRE 5
Au programme
La loi de la manifestation
La loi de l’acceptation
La loi de la gratitude
Pardonner
L’essentiel à retenir
Le système énergétique dans lequel nous vivons et l’Univers tout entier sont
régis par des lois. Ho’oponopono tire son efficacité de l’utilisation de ces lois.
C’est comme choisir d’avancer dans le sens du vent ou bien contre le vent. Soit
on accepte d’aller avec le système, soit on va à son encontre. Si l’on refuse le
système, on ne peut qu’essuyer échec sur échec ou foncer à 500 km/h contre un
mur en briques.
Il ne tient qu’à nous de nous ouvrir à ce qui peut tout simplement nous rendre
capable d’agir en toute fluidité dans le système et dans l’environnement qui est
le nôtre.
On devient ainsi l’investigateur de nombreux changements incroyables à tous
niveaux. Agissons donc maintenant avec ho’oponopono pour transformer en
douceur ce qui doit l’être.
La loi de la manifestation
Abordons à présent l’un des piliers de la méthode ho’oponopono : la loi de la
manifestation, elle-même fondée sur un système plus général qui englobe et
régit tout notre Univers.
Pensée et pouvoir de la pensée, création et acceptation d’une nouvelle réalité,
attirer ce qui nous correspond, ce que nous portons ou ce que nous désirons,
lâcher prise, faire confiance, patienter… La loi de la manifestation qui
gouverne ho’oponopono, c’est tout cela en même temps ! Vous émettez une
pensée et/ou une émotion, elle se manifeste par le biais de la loi d’attraction. La
loi d’attaction attire, la loi de la manifestation manifeste ce qui est attiré.
Même si ho’oponopono ne semble pas si simple, il l’est. Il existe juste des
notions indispensables à connaître et à appliquer pour retrouver une liberté dans
l’action, parce que le système dans lequel nous vivons fonctionne à partir de
ces notions.
Le conscient et l’inconscient
Puisque nous sommes une énergie, notre intention doit comporter deux pôles.
Tout comme une pile, elle ne peut fonctionner qu’avec les pôles positif et
négatif.
Pour formuler une intention, il est recommandé de tenir compte de ces deux
pôles : la volonté consciente et le doute ou toute autre émotion handicapante
présente inconsciemment. Ajouter à nos intentions le pôle négatif de nos
inquiétudes et de ce qui peut se passer dans notre inconscient est fondamental
pour rendre l’intention valide : on fait ainsi vibrer en même temps une partie
positive et une partie négative dans l’intention. Il s’agit donc de commander et
de formuler notre intention en y ajoutant « même si je n’y crois pas », « même
si je ne sais pas comment »… L’intention y gagnera en puissance !
Ressentir et visualiser
Le cheminement de la pensée et le pouvoir de l’intention résideraient dans
l’état émotionnel dans lequel on se trouve à un moment précis. Il s’agit donc de
travailler son niveau de fréquence vibratoire et son énergie.
Si l’on commande la joie en conservant un état d’esprit au plus bas, plein de
tristesse, il est peu probable que cela fonctionne. Il faut imaginer et ressentir
l’état dans lequel on se trouverait si le résultat de cette intention se manifestait.
C’est donc bien différent de seulement prononcer une phrase banale : il s’agit
de ressentir et de visualiser le résultat souhaité. C’est uniquement ainsi que l’on
se donne toutes les chances de réaliser nos pensées.
Je ne conseillerai jamais assez de s’entraîner à visualiser ou faire des intentions
de ce que l’on désire, au lever ou au coucher, périodes les plus favorables. En
effet, le matin, l’énergie se réveille, est nouvelle, nous nous donnons donc la
possibilité d’être positif pour aborder la journée. Le soir, cela nous permet de
nous endormir sur des images et intentions positives qui vont nourrir et
transformer notre inconscient pendant la nuit, quelle que soit la journée que
nous avons eue.
Notre cerveau a besoin d’au moins trois tentatives pour enregistrer un message.
Le message doit être le plus clair possible à chaque fois, afin que le cerveau le
reconnaisse.
Pour certains, la visualisation sera plus difficile, car nous avons tous des
systèmes de perception différents : visuel, auditif ou kinesthésique (c’est-à-dire
dans le ressenti corporel profond parfois inconscient, aussi nommé
« proprioception », ou conscience de la position de ses membres et de son corps
dans l’espace).
Entretenir l’intention
Après avoir réalisé correctement une intention, on la cultive en y pensant
régulièrement, en affichant des images de ce que l’on voit. C’est
incontournable. Quand on nourrit chaque jour une pensée et une envie vraiment
forte, souvent, cette envie devient réalité. Pourquoi ? On en a l’intime
conviction : c’est comme si tout était déjà arrivé.
La loi de l’acceptation
La vie n’est pas un « rêve »
Accepter ce qui est reste un état indispensable à atteindre, ce qui est le plus
souvent possible lorsque l’on souhaite atteindre une joie intérieure dès à
présent. Mais comment accepter tout ce qui se présente ?
D’un côté, nous parlons de la loi de la manifestation et de la possibilité de créer
sa propre réalité et de changer ses pensées. De l’autre, nous devons savoir
lâcher prise sur le résultat… Et penser peut-être à demander ce qui est essentiel
pour nous, même si nous n’en avons pas conscience.
Nous avons tous des rêves et des espoirs avec lesquels nous avons grandis. Au
final, que se passe-t-il ? Avons-nous réalisé nos rêves, avons-nous la vie que
nous avions imaginée ? Peut-être… Chaque jour, certaines situations peuvent
nous déranger, nous agacer. Pire, nous pouvons traverser des périodes de
grande souffrance et de grande difficulté aux niveaux émotionnel, financier ou
professionnel.
La vie telle que nous la vivons n’est pas toujours de tout repos et peut être
dérangeante ou décevante. Et pourtant, nous sommes là et nous nous devons de
continuer, d’évoluer, pour que cette vie se fluidifie au maximum et nous
apporte toute l’abondance et le bien-être que nous recherchons – et que nous
souhaitons au plus profond de nous-même.
Patience et bienveillance
Il est donc important de se mettre à être bienveillant et surtout patient envers
soi-même : accepter ce qui est sans jugement ; accepter notre vie et ce qu’elle
nous apporte de joie ou de déception.
Avons-nous le choix ? Si l’on avance contre le vent, contre les marées, on subit
de plein fouet ces vents contraires qui nous empêcheront sans nul doute
d’avancer tranquillement. Si l’on s’obstine à avancer contre le courant, on
s’épuise et on n’atteint jamais la satisfaction, car rien n’arrive comme on le
souhaite. Parfois, on est tenté de penser que la vie nous en veut, qu’elle est
injuste, que nous jouons de malchance et que rien ne s’arrange jamais… Mais
on peut aussi agir différemment et utiliser ho’oponopono contre toutes ces
résistances, pour faciliter ainsi en toute conscience notre destin.
La patience est donc indispensable : il est impossible de changer le moment
présent de manière immédiate, comme d’un coup de baguette magique. Mieux
vaut donc accepter le présent pour éviter de s’énerver et d’augmenter la charge
de stress déjà présente. Si une situation très désagréable est en place, il est
impossible de la modifier dans l’immédiat.
Plus tard, bien entendu, on pourra tenter de la transformer, car tout est toujours
possible avec du temps et de la persévérance. Mais il faudra là aussi être patient
face aux événements et aux changements attendus. Jamais un puzzle ne se
réalise de manière instantanée : une pièce doit être placée après une autre afin
de constituer l’image complète. Dans la vie, les événements se déroulent de la
même manière : il faut patienter pour que chaque pièce du puzzle s’installe
l’une après l’autre, plutôt que de gémir parce que notre intention ne s’est pas
réalisée dans la seconde.
La magie et le pouvoir existent, mais ils ne sont pas instantanés comme on
l’imagine parfois.
Lâcher prise
Oui, vous avez un pouvoir immense, vous avez le pouvoir d’être vous-même et
de redevenir vous-même de manière essentielle en acceptant tout ce qui est. En
revanche, vous n’avez aucun pouvoir sur le scénario et la manière dont il se
réalisera.
Personne ne peut dire à l’instant t que ce qui arrive est négatif. Tant que le
puzzle n’est pas achevé, vous ne pouvez pas dire si une pièce est au bon endroit
ou non. C’est notre plus grande difficulté à tous et notre défi.
Lâchez prise sur le scénario de vos vies, arrêtez de vouloir contrôler le
comment et laissez s’installer l’inspiration. Alors vous pourrez commander ce
qui vous vient et réaliser des intentions ; des intentions qui auront gagné en
énergie et seront porteuses d’un pouvoir immense, car elles seront essentielles
pour vous.
Si l’on garde le contrôle sur ce qui est sans pouvoir le changer, on maintient
juste ce qui est sous cloche en espérant que rien ne bouge. On développe
probablement mal-être, maladie, insatisfactions diverses. On met toute son
énergie à maintenir la cloche… et on prie pour qu’elle ne vole pas en éclats.
Mais si notre destin est que la cloche se soulève, elle le fera probablement de
manière très douloureuse.
Il convient donc de laisser aller ce qui doit se libérer pour mettre en place une
réalité beaucoup plus fluide et essentielle. Certes, les peurs du changement
demeurent, c’est évident. Mais parfois, il faut intégrer ces peurs au processus
pour permettre une véritable transformation, nécessaire. Elle nous apportera,
c’est certain, bien-être et satisfaction intérieure.
La loi de la gratitude
La gratitude représente un élément indispensable dans tout ce déroulement. Elle
est notamment nécessaire pour mener à bien le difficile processus
d’acceptation.
Renverser l’énergie négative
Bien des gens ont l’habitude de se plaindre en permanence. Rien ne va jamais,
il fait trop chaud, il pleut, il fait froid, ils sont fatigués, ils ont trop de travail,
pas assez… Quoi qu’il arrive, ils ne sont jamais satisfaits de leur sort et
critiquent tout et tout le monde. Cet état d’esprit est un désastre, et avant tout
pour eux-mêmes, car ils entretiennent ainsi leurs énergies et pensées négatives.
Dans ce cas, c’est certain, ils en rajoutent aux mémoires déjà erronées et bien
présentes en chacun de nous. Rien de vraiment positif ne pourra leur arriver.
Se plaindre de payer des factures est une représentation flagrante du manque de
gratitude dont nous pouvons témoigner. Ces factures ne règlent-elles pas tout ce
qui procure la lumière et l’eau courante ? Payer des impôts ne permet-il pas de
bénéficier de services publics, de routes, de l’aide des pompiers, etc. ? La liste
est longue. Mais trop souvent, nous avons du mal à effectuer un tel paiement,
comme si tout cela devait être gratuit.
Les conséquences de nos actes ont des répercussions à très long terme dans nos
vies. Rappelons le fonctionnement du système dans lequel nous vivons : nous
sommes porteurs de ce que nous attirons. Ainsi, avec la mentalité dont nous
faisons preuve au moment où nous ne voulons pas payer ces fameuses factures,
nous retenons toute une énergie qui a besoin de circuler.
L’argent est aussi une énergie ! Si on la retient, si on refuse de la laisser
circuler, il est vain d’espérer que cette même énergie revienne à nous. On
déclare ainsi la guerre à la libre circulation de tout. Si l’on retient, tout est
retenu autour de nous. En laissant gagner notre peur de manquer, nous attirons
ce manque vers nous, parce que nous bloquons l’énergie qui devrait courir.
L’abondance que l’on peut recevoir dans la vie est celle que l’on génère dans
l’Univers. On retient ? Elle se retient ! Ce phénomène est valable pour tout,
bien entendu.
Certains préfèrent voir le verre vide et d’autres pensent qu’on peut toujours le
remplir ! La différence est là, infime, dans notre vision des choses, de la
société, de ce qui nous arrive et de notre vie. Choisir entre entretenir et ne voir
que ce qui nous déplaît, ou au contraire apprécier ce que nous avons eu ou
pouvons avoir : tout est là !
Pratiquer la gratitude
Chaque jour, pendant vingt et un jours, remerciez pour quelque chose de
particulier d’un domaine de votre vie, en y repensant spécialement chaque soir
au moment de vous coucher.
Jour 1. Pendant toute cette journée, il vous faut remercier pour ce que vous
avez déjà : « Je suis très heureux et reconnaissant pour… Je suis vraiment
chanceux de… » Trouvez au moins dix points à faire figurer sur votre liste. Les
domaines sont nombreux : relations, bonheur, amour, argent, environnement,
logement, matériel, santé, travail, argent…
Après avoir énoncé cette liste, remerciez trois fois en disant « MERCI,
MERCI, MERCI ».
Chaque jour, trouvez dix nouvelles choses positives dans votre vie pour
lesquelles vous remerciez l’Univers.
Jour 2. Séance particulière de remerciement pour trois personnes, quelles
qu’elles soient, qui vous ont aidé à un moment précis de votre vie. Trouvez
leurs photos éventuellement et prenez le temps de leur dire merci par la pensée,
en leur expliquant pourquoi vous les remerciez.
Jour 3. Il s’agit aujourd’hui de remercier pour votre santé. Vous pouvez écrire
ce point précis et garder le feuillet pendant la journée pour vous rappeler sans
cesse que vous remerciez l’Univers pour cela. Écrire ancre dans la matière et
apporte plus de force à votre intention de remerciement.
Jour 4. Cette journée concerne l’argent que vous avez eu jusqu’à présent dans
votre vie. Ne pensez pas aux moments auxquels vous en avez manqué, mais à
ceux auxquels vous en avez reçu ! Vous pouvez là encore écrire votre gratitude
et garder ce papier tout au long de la journée.
Jour 5. Jour du travail. Vous avez un travail : remerciez pour ce travail. Vous
avez de l’aide dans votre travail : remerciez pour cette aide. Faites l’inventaire
de tout ce qui va bien ! Ce n’est pas toujours évident, car nous avons la
fâcheuse tendance à ne retenir que le négatif ! Savez-vous qu’en moyenne, une
personne insatisfaite parle de ses mésaventures à sept personnes tandis qu’une
personne satisfaite ne raconte son bonheur qu’à trois personnes ? Pourquoi ne
pas renverser cette tendance ?
Jour 6. Cette journée est dédiée à éliminer toute pensée négative ! Dès qu’une
d’elles pointe son nez, dénichez tout de suite son aspect positif ! De plus,
déterminez la situation négative qui vous dérange le plus et trouvez jusqu’à dix
raisons d’y voir du positif, pour la transformer grâce à votre gratitude.
Exemple : « Je suis follement heureux d’avoir divorcé car cela m’a permis de
me dépasser, de trouver une grande force en moi et de vivre aujourd’hui
beaucoup plus heureux. MERCI, MERCI, MERCI. »
Jour 7. Vous êtes en vie parce que vous vous nourrissez ? Alors il serait peut-
être temps de remercier pour ce que vous avez dans votre assiette…
Jour 8. Encore une journée dédiée à l’argent. Maintenant, vous remerciez pour
l’argent que vous n’avez pas encore… pour payer vos factures. Inscrivez donc
sur vos factures : « MERCI pour l’argent ». Vous vous concentrerez ainsi
davantage sur le plein d’argent que sur le manque.
Pensez à vos factures pour relancer la mathématique de l’abondance.
Remerciez pour l’argent vous permettant de payer vos factures, « MERCI
POUR L’ARGENT », et remerciez pour celles déjà payées en inscrivant dessus
« MERCI, PAYÉ ! » Arrêtez de vous focaliser sur la facture et le fait de payer
comme un manque à venir, mais pensez plutôt à ce que cela vous a apporté –
c’est très différent. Ressentez alors de la gratitude !
Jour 9. Imaginez une poudre magique avec laquelle vous saupoudrez en
pensée au moins dix personnes qui vous ont rendu un ou plusieurs services.
Répétez cet exercice autant que bon vous semble !
Jour 10. Quand vous vous levez, remerciez déjà pour cette journée qui
démarre et la possibilité de la vivre.
Jour 11. Pensez à trois personnes dans votre existence qui ont vraiment eu un
impact magique sur votre vie et remerciez-les avec toute l’émotion juste en
pensée.
Jour 12. Dressez la liste de vos dix plus chers désirs, dans tous les domaines.
Remerciez ensuite trois fois par écrit, comme s’ils étaient déjà réalisés.
Imaginez la situation pour chacun. Dans quel sentiment et dans quelle émotion
êtes-vous quand votre désir se réalise ? C’est un peu l’idée du cadre
psychomagique en feng-shui : en reproduisant le fameux carré à neuf zones
feng-shui appelé « Bagua » et les zones d’énergie correspondantes, on indique
dans chaque case ce que l’on souhaite en amour, argent, carrière…
Jour 13. Remerciez pour tout ce que vous arrivez à faire dans la journée, et ce
dès le matin. Visualisez chaque résultat comme si c’était déjà terminé.
Jour 14. Aujourd’hui, il est temps de régler une relation problématique ou
rompue. Dressez donc une liste de dix raisons pour lesquelles vous pouvez
remercier la personne en question.
Jour 15. Choisissez un aspect de votre corps que vous voulez améliorer et
remerciez pour le résultat déjà obtenu en le visualisant.
Jour 16. Remplissez un chèque magique avec le montant que vous souhaiteriez
recevoir… et accrochez-le (au mur, par exemple) de manière à le voir
régulièrement. À chaque fois que vous regardez ce chèque, imaginez-vous
acheter ce qui vous plaît avec cet argent.
Jour 17. Faites une liste d’au moins dix choses que vous aimeriez voir faites.
Privilégiez-en trois, imaginez que tout est résolu, et remerciez pour cela.
Jour 18. Concentrez-vous sur votre cœur ; depuis là, remerciez en prenant
votre liste des choses les plus désirées établie le jour précédent.
Jour 19. Faites les cent pas… et remerciez pour ces pas.
Jour 20. Remerciez pour l’air que vous respirez.
Jour 21. Soyez attentif aux signaux autour de vous tout au long de la journée,
ils peuvent être en lien avec tout ce que vous commandez. Et remerciez quand
vous voyez un signal qui va dans votre sens.
Pardonner
Voici un petit et un gros morceau en même temps : on ne peut parvenir à rien
tant que l’on n’a pas franchi cette étape.
Les marques du passé
Non seulement nous avons reçu certaines programmations familiales dès notre
enfance, mais notre environnement, notre famille, l’école et la société nous
apprennent de nombreuses choses à tout niveau. Toutes ces choses, nous les
prenons comme des vérités certaines, des vérités qui s’impriment dans notre
cerveau et deviennent des croyances. Ces croyances forgent ensuite toute notre
personnalité et notre identité, nous maintenant dans un cadre bien défini.
Ce cadre restreint notre liberté et nous fixe des limites que nous ne voyons
même plus, puisque nous avons accepté le cadre sans voir que c’était un cadre,
sans voir que ce cadre était peut-être même un mirage. Ainsi lorsqu’on entend
dire depuis son enfance qu’on est nul, sans avenir, abruti, idiot, qu’on
n’arrivera jamais à rien, comment reprendre confiance en soi et en ses
capacités ? On peut aussi avoir traversé des situations de stress parce que ses
propres parents vivaient des situations de stress, répétant à leur enfant que la
vie était difficile. Ce ne sont là que quelques menus exemples.
Évoquons encore le cas des enfants battus ou abusés, qui parfois ne se rendent
pas réellement compte que rien de tout cela n’est normal. C’est bien plus tard,
peut-être, qu’ils comprennent que ce qu’ils ont vécu n’était pas normal. Mais
c’est un peu tard : toutes ces marques et blessures du passé ont forgé leur
construction entière et ont probablement généré beaucoup de doute, de peur, de
colère. Ces émotions, les personnes concernées continuent à les nourrir : en
portant cela en elles, elles continuent souvent d’attirer des situations
semblables. Violence conjugale, conjoint alcoolique, trahison, difficultés
financières, impossibilité de créer, de concrétiser des projets… laissent des
traces indélébiles.
Des traces indélébiles
Bien entendu, ce réflexe est logique : on souhaite un jour parvenir à oublier tout
cela et on le range bien au fond de la poubelle, consciemment ou non, avec un
double et un triple couvercle ! On pense alors, tout naturellement, pouvoir
continuer sa vie sans s’attarder sur toutes ces blessures… On pense que c’est un
droit, qu’une fois tous ces couvercles fermés, tout cela n’aura plus d’impact sur
la nouvelle vie que l’on souhaite. Malheureusement, c’est une grave erreur.
Ces mémoires du passé sont des traces indélébiles dans notre cerveau ; elles
peuvent réapparaître à tout moment si le mécanisme lui-même se remet en
route, par exemple lorsqu’on revit ou qu’on se trouve confronté à une situation
similaire, qui déclenche tout ce processus dans notre cerveau. Ainsi, une
couleur, une odeur peuvent à elles seules relancer un processus entier. La
mémoire est ainsi réactivée et on ne comprend même pas pourquoi on réagit
comme on le fait, tout en percevant bien que notre réaction est démesurée.
« Je crois que… »
L’essentiel à retenir
Nous attirons les événements et les personnes en fonction des messages
envoyés à l’Univers : c’est la loi de la manifestation.
Nous sommes responsables de tout et générons notre vie en fonction de
cela : c’est la loi de l’acceptation.
La gratitude est un état indispensable à atteindre et à maintenir pour changer
notre réalité.
Sans pardon, point de salut, point de libération totale, en profondeur.
CHAPITRE 6
Au programme
La voie de l’inspiration
Le processus de nettoyage
Les bénéfices de cette pratique
L’essentiel à retenir
Ego ou essence, voilà un choix parfois bien difficile : vivre en fonction de notre
ego relié au système de croyances dans lequel nous évoluons, donc vivre au
travers de l’extérieur (ego), ou vivre en fonction de son âme, de qui on est
véritablement en profondeur à l’intérieur, sans faux-semblant (essence). Nous
avons vu que bien souvent, nous agissons plus par rapport à notre ego et à nos
peurs inconscientes et extérieures que par rapport à notre identité intérieure.
Trop souvent, ce choix ne nous apparaît même pas, tant nous sommes enfermés
dans une belle cage dorée qui nous laisse croire que rien d’autre n’existe à sa
périphérie. Serions-nous dans un Truman Show, ce film dont le personnage
principal grandit filmé en permanence ? Il vit dans un univers aseptisé où tout
est là et existe dans une mécanique bien huilée : pour lui, c’est la réalité.
Notre vie et notre système fonctionnent de la même manière : nous avons
appris à accepter cette réalité comme la seule possible. Une seule chose est
alors mise à l’écart : la possibilité d’être, de ressentir et de vivre
indépendamment de tout le système qui nous entoure. Cela représente bien
entendu un défi énorme, puisque nous entretenons des liens de dépendance
avec lui. Découvrir notre indépendance et notre pouvoir créateur, telle est notre
quête, et ho’oponopono peut grandement nous y aider.
La voie de l’inspiration
Un bagage d’expériences
Depuis le début de ce guide, nous avons appris ou consolidé des données
importantes sur l’Univers qui nous entoure et l’état de notre relation avec lui.
Nos lecteurs ont, nous l’espérons, commencé à comprendre que de nombreux
liens énergétiques les reliaient à leur environnement, créant le plus souvent
résistances et blocages plutôt que fluidité et légèreté.
Nous arrivons dans la vie avec un bagage qui augmente et s’alimente sans cesse
des pensées et croyances de notre environnement proche, famille et école, sans
oublier une très grande part associée à la mémoire collective : ce sont les gros
nuages dont nous avons parlé précédemment.
Chacun d’entre nous forge donc ainsi sa personnalité au travers de toutes ces
informations qui parcourent notre chemin de vie. Notre bagage devient donc
assez volumineux, mais il est fondamentalement différent pour chacun d’entre
nous. Le seul point commun ici : ce bagage, nous le considérons comme nous-
même !
C’est bien là le problème : nous n’avons pas d’existence propre, mais une
existence uniquement liée à ce bagage fait de croyances familiales, collectives,
de pensées liées à ces croyances et de programmations inconscientes liées à la
lignée familiale – tout cela, nous l’avons inconsciemment choisi.
Dans ce contexte, il est difficile de s’y retrouver et de trouver un sens à sa vie.
On continue de courir pour satisfaire tout ce bagage qui n’est en fait pas nous,
et on s’épuise, on commence à se demander pourquoi on court. En effet, l’être
enfoui au fond du bagage doit parfois réaliser quelques « poussées », mais il ne
comprend pas pourquoi il n’arrive pas à sortir complètement. Ce processus
démarre bien souvent de manière inconsciente.
L’ego dominant
Nous sommes gouvernés par l’ego, aux niveaux tant physique que mental. Cet
ego puise toute sa force, sa puissance et son existence dans notre bagage. Voilà
pourquoi aujourd’hui, tant de personnes se réveillent de leur état de pilotage
automatique, qui est guidé par l’ego, sans comprendre le sens de leur vie ni les
raisons de leurs actes…
C’est par exemple le cas lorsque l’on commence à se demander pourquoi on
fait tel travail. Trop souvent, malheureusement, il est très éloigné de ce que
vous rêviez de faire, que vous avez mis sous couvert pour entrer dans le moule
du système ou aller dans le sens du désir de votre famille.
Ici se trouve le premier barrage de nos vies, le barrage à l’émergence de notre
essence, à savoir qui nous sommes vraiment. Il s’agit de la bataille entre « je
suis ce que je fais » et « je suis qui je suis ». Notre société, l’inconscient
collectif et notre ego soutiennent la première de ces affirmations. Cette pression
extérieure nous empêche de lâcher ce que nous faisons, qui nous apporte la
reconnaissance extérieure, pour devenir et être juste nous-même !
Du travail en perspective
Mais enfin, lassé d’expériences malheureuses, on commence à se poser
quelques questions « existentielles » : mais pourquoi donc suis-je ici, pour quoi
faire… Cela correspond tout simplement à l’éveil de notre essence, de qui nous
sommes au plus profond de nous-même, de qui nous avons envie de voir enfin
émerger.
Tout un travail nous attend afin de libérer la mécanique bien huilée mise en
place pour satisfaire notre ego, lui qui se doit de satisfaire avant tout ce qui
nous entoure mais ne nous satisfait pas nous-même. Il va falloir désormais
s’écouter soi-même attentivement au lieu de vouloir satisfaire tous ceux qui
nous entourent… un véritable travail !
Le processus de nettoyage
Utiliser ho’oponopono, c’est prendre sa vie en main en se responsabilisant et en
mettant en place un processus de nettoyage. Ce processus est possible grâce à
quelques outils dont les quatre phrases formant le mantra de ho’oponopono,
dont nous allons voir ensuite précisément la signification.
« Je suis désolé, s’il te plaît pardonne-moi, merci, je t’aime. »
Ou encore :
« Désolé, pardon, merci, je t’aime. »
Le pardon
On demande ici que l’Univers nous pardonne d’avoir encore et encore créé ce
genre de situation. Mais surtout, on se demande pardon à soi-même d’avoir
choisi ce chemin. Je constate dans mon travail thérapeutique de reconnexion à
l’essence, que ce soit au travers du feng-shui ou de séances de
reprogrammation ADN, que certains de mes clients ont déjà réalisé un travail
de coupe d’avec leurs mémoires erronées. Cependant, ce travail est toujours
réalisé par rapport à l’extérieur, mais jamais avec eux-mêmes. La
reprogrammation ADN est une méthode créée par Kishori Aird auprès de qui je
me suis formée.
Bien sûr, il s’agit avant tout de se pardonner à soi-même d’avoir choisi ce
contrat et ces expériences. Mais à présent, on découvre aussi la possibilité de
s’en défaire. On s’adresse à Dieu, à sa partie divine, ou quelle que soit la
manière dont on désigne ce pouvoir supérieur : le plus important, c’est de
lâcher le contrôle sur le processus. Il est primordial d’abandonner l’idée que
l’on sait comment les choses doivent se dérouler au millimètre près.
Cette nouvelle posture est finalement extrêmement reposante : on relâche la
pression au sujet de ce qu’on désire absolument, et on laisse la part divine en
soi prendre le contrôle pour nous apporter le meilleur, l’essentiel. On permet
ainsi également à l’inspiration d’arriver.
Grâce à la mise en place de ce processus et à l’abandon du système, de grandes
surprises et de grandes libérations sont à venir.
Merci
Nous avons déjà longuement évoqué la loi de la gratitude. En effet, il est
indispensable de remercier à la fois pour toutes les expériences qui se
présentent et pour toutes ces mémoires qui ressurgissent, dans le but de les
libérer et de les nettoyer.
Désormais, si l’on croise une situation ou une personne désagréable, qui
manque de fluidité, plus question de se plaindre. Pourquoi ne pas voir, dans
cette personne ou cette situation, l’opportunité de libérer ce qui doit l’être pour
pouvoir enfin être, tout simplement. C’est là que toute la gratitude va se
pratiquer. Remercier nous fait prendre conscience de nos mémoires erronées et
permet de nous en libérer. Voilà pourquoi le mot « merci » fait partie de ce
mantra si puissant.
Fausses accusations
Il n’est pas toujours évident de prendre conscience de cela et de changer nos
habitudes de pensées et de prise de responsabilités : il est tellement plus simple
et plus confortable d’accuser les autres ! C’est toi, c’est lui… mais ce n’est
jamais moi. Je ne suis aucunement responsable de ce qui m’arrive !
Notre fonctionnement, tout ce que nous avons appris jusqu’à maintenant, tout
cela devra être changé et transformé. Pas toujours facile : de nombreux
scénarios déplaisants peuvent continuer à se manifester. Comment réagir ?
Comment accepter, par exemple, qu’une personne nous agresse ? C’est
probablement que ce jour-là, nous avons cette agressivité en nous, peut-être pas
identifiée ou extériorisée, mais pourtant bien présente. Et tout suit le même
schéma…
Lâcher prise
L’autre élément que la pratique de ho’oponopono va transformer dans notre
vie, c’est notre attitude envers le lâcher-prise.
Il semble toujours facile de recommander à son ami, à ses copains ou copines :
lâche donc prise ! Un conseil facile à donner mais bien difficile à suivre soi-
même. Alors, quand il s’agit de nous-même et de quelque chose que nous
voulons absolument, que se passe-t-il ? Nous avons de toute évidence des
difficultés à lâcher prise sur nos désirs, nos attentes et nos envies : se manifeste
ici une fois de plus notre besoin de contrôler le scénario et tous les événements.
Ho’oponopono nous invite à accueillir l’inconnu grâce à ce lâcher-prise, à
l’image du passage de bâton dans un relais. En effet, nous déléguons alors notre
pouvoir et acceptons de laisser agir ce qui doit venir.
Avoir confiance en son destin et en son avenir est notre défi de chaque instant
dans l’incarnation que nous avons choisie. C’est certainement le plus difficile à
réaliser. Mais c’est cette détente totale, comme si on remettait ses clés à
quelqu’un d’autre, qu’il s’agit d’accepter. On décide de se poser et de lâcher
tout ce que l’on peut désirer, ainsi que ses peurs éventuelles. Ces peurs
apparaissent parce que décider de « laisser agir » sans contrôler l’issue du
processus, c’est aller totalement à rebours de toutes nos habitudes. Mais être
maître de son destin, c’est bel et bien prendre le pouvoir sur son ego, ses
schémas de pensée, ses croyances familiales et collectives, ses
programmations… Il ne s’agit plus d’être le meilleur, mais d’être ce qu’on peut
réaliser.
Enfermé dans cette boucle de limites infernales, on n’en finit bien sûr jamais.
Comment trouver le pouvoir si l’on est obligé de courir pour faire telle ou telle
chose, pour recueillir l’approbation, l’amour ou la reconnaissance ?
L’essentiel à retenir
Le bagage constitué par notre ego et tout ce qui nous a construit doit être
libéré.
Il faut choisir entre vivre selon notre ego ou vivre selon notre essence.
Vivre de manière essentielle permet de libérer l’inspiration à tout niveau.
Ho’oponopono est un outil permettant de faire assez facilement ce travail au
travers de l’acceptation, du pardon et de la gratitude.
Le lâcher-prise sur tout ce qui est et ce que nous voulons est indispensable.
En travaillant avec ho’oponopono, nous reprenons en main notre pouvoir
créateur au détriment de notre ego, qui le détenait jusqu’à présent.
Ho’oponopono permet une reconnexion avec soi-même, apporte paix et
recentrage à l’intérieur, parce qu’il aide à cesser de se focaliser sur
l’extérieur.
1. Voir Sylvie Verbois, Les Chakras, Eyrolles, 2013.
2. Masaru Emoto a publié plusieurs ouvrages aux éditions Trédaniel à ce sujet.
3. Paru aux éditions Trédaniel en 2012.
PARTIE 3
PRATIQUER AU QUOTIDIEN
« Tout ce que vous vivez est basé sur les choix que vous avez faits.
Ce ne sont pas vos parents, vos relations passées, votre travail, l’économie, la
météo, une dispute ou encore votre âge qui sont à blâmer.
Vous êtes le seul responsable de toutes les décisions et choix que vous faites. »
Wayne Dyer
MÉTHODOLOGIE
Au programme
Le processus de nettoyage
La récitation
Une pratique individuelle
L’essentiel à retenir
« Vous n’avez pas à croire toutes les pensées qui vous arrivent.
Ce sont juste des pensées. »
Eckhart Tolle
Le processus de nettoyage
Même si, pour beaucoup, la prière n’a pas grande importance ou ne fait pas ou
plus partie du quotidien, c’est pourtant une merveilleuse manière de relâcher la
tension et de gagner de la confiance. Elle permet de se recentrer et de se
concentrer sur les exercices à venir, ainsi que sur sa propre richesse intérieure.
La prière de Morrnah
Commençons par la prière créée par Morrnah et transmise par le docteur Len.
La récitation de cette prière initie le processus de nettoyage et concentre notre
intention de guérison.
« Créateur Divin, Père, Mère, et fils ne font qu’un.
Si moi et ma famille, mes proches ou mes ancêtres vous ont offensé ou offensé
votre famille, en mots, en actes et en actions, depuis le début de la création
jusqu’à aujourd’hui, nous implorons votre pardon.
Puisse tout cela être nettoyé, purifié et libéré.
Que tous les blocages, les mémoires, les énergies et les vibrations négatives
soient coupés. Puissent toutes ces énergies indésirables être transmuées en
pure lumière.
Ainsi soit-il. Amen1. »
Le mantra
Après avoir récité la prière de Morrnah, il s’agit de se concentrer sur le ou les
problèmes que l’on souhaite traiter, quels qu’ils soient : physiques, matériels,
émotionnels… Le but de l’exercice suivant est de tenter d’accepter ce qui ne va
pas.
Problèmes et mantra
Étape 1. Commencez par faire la liste de tout ce que vous considérez être un
problème dans votre vie, aujourd’hui. N’ayez pas peur de ce que vous écrivez.
Vous ne pouvez qu’être honnête avec vous-même !
« Je manque d’argent. »
« Je me dispute sans arrêt avec… »
« Je n’ai pas confiance dans mon avenir professionnel ou financier. »
« J’ai peur de divorcer. »
« Je manque de confiance en moi. »
« Je n’y arriverai jamais. »
« Je n’ai pas de chance. »
« J’ai toujours mal au dos. »
Étape 2. Choisissez un problème de la liste ou prenez-en plusieurs du même
style, comme vous voulez.
Installez-vous confortablement et inspirez tranquillement en retenant votre
respiration dix secondes à chaque fois avant de souffler, et ceci au moins trois
fois, pour atteindre calme et tranquillité.
Récitez alors le mantra de ho’oponopono tout en pensant précisément à votre
problème : « Je suis désolé. S’il te plaît, pardonne-moi. Merci. Je t’aime. »
Suivez votre instinct au maximum : plus vous sentez que les informations ou le
calme vous viennent de l’intérieur, plus ils sont justes. Laissez alors agir le
processus !
Peut-être l’inspiration viendra-t-elle vous effleurer, vous guider, vous souffler
des choses à dire ou à faire ! N’hésitez pas à reproduire plusieurs fois cette
séance.
Le déliement karmique
Toutes nos mémoires passées et du moment constituent aussi ce que l’on peut
appeler notre karma, nos dettes à payer en fonction de nos actions passées. Le
processus de nettoyage se poursuit par un travail de déliement karmique pour
nous couper de toutes ces expériences passées.
La récitation
Simplicité d’usage
L’avantage de ho’oponopono est qu’il n’est pas nécessaire de se lancer tout de
suite dans d’innombrables exercices. Si l’on se sent véritablement bloqué dans
une situation matérielle, il suffit de réciter la prière de Morrnah et le mantra
« désolé, pardon, merci, je t’aime » le plus souvent possible, à toute heure de la
journée. C’est la récitation régulière qui permettra un décrochage de la situation
bloquée et ouvrira en toute tranquillité la voie à des transformations dans votre
vie.
Répétez-vous un ensemble de phrases, inscrivez-les sur des Post-It, accrochez-
les dans votre bureau… Plus vous les verrez, plus vous les lirez, plus ces
phrases s’inscriront dans votre cerveau à la place des vieux schémas et
mémoires erronées que vous avez encore en tête.
Fréquence de récitation
C’est très simple : autant de fois que vous le pouvez et aussi souvent que
possible !
Quand vous êtes d’accord pour accepter que vous êtes créateur de ce qui se
passe, vous avez pu décider d’éliminer en conscience ce qui ne vous convient
plus. Mais pour cela, vous savez qu’il vous faut libérer le passé dans le pardon
et l’acceptation de ce qui est…
Donc, tant que vous ressentez que vous avez à pardonner, tant que vous avez le
temps de pratiquer… pratiquez !
Personnellement, je le répète parfois en boucle dans ma tête en courant, au
moment de dormir… On l’a vu, certaines sources recommandent de réciter le
mantra cent huit fois. Mais le plus important, c’est de trouver votre propre
rythme.
Poser sa voix
Il est important de formuler ses commandes ou ses intentions à voix haute. En
effet, la voix est un organe très important, et l’énergie entraînée par une
intention prononcée à voix basse ou haute ne sera pas la même.
Il existe une différence entre avoir simplement une pensée et exprimer cette
pensée avec sa voix. La voix, justement, donne à cette pensée une force toute
différente. Cela ne change toutefois rien au fait que nos pensées soient très
fortes, génératrices de changement et de manifestation de volonté : nous
l’avons vu plus haut.
Cependant, même à voix basse, le mantra exprimera toute sa puissance et
résonnera dans tout notre intérieur. À voix basse mais avec grande conviction,
ce sera parfait dans un ressenti d’amour et de pardon, vous pourrez aisément en
tester les résultats très vite.
On peut décider de l’adapter à sa vie et à son emploi du temps : le déclamer à
haute et intelligible voix lorsqu’on est seul et le murmurer quand on est en
compagnie, par exemple !
La force de la conviction
Le plus important reste la confiance et la conviction mises dans une intention.
Si l’on récite « bêtement » le mantra à voix haute sans aucune conviction, sans
émotion ni amour, les résultats seront limités. Il est important de s’investir dans
ce que l’on dit et fait.
Considérons que la parole est créatrice à environ 10 % de l’intention ; le ton,
l’intention, la foi et la motivation mises dans les phrases font le reste ! Voilà
qui explique peut-être le fait que certains personnes n’obtiennent que des
résultats très faibles, voire aucun, en récitant des mantras.
Pourquoi l’émotion à la source de l’intention rend-elle le mantra plus efficace ?
Parce qu’elle envoie directement une impulsion électrique au cerveau, lequel
renvoie l’information dans toutes nos cellules et à l’ADN. L’ADN réagit à cette
information en provoquant une réaction physique. Le cœur est le premier
émetteur de nos fréquences énergétiques, il envoie le signal au cerveau qui le
transmet au corps physique. Une interaction entre le « cerveau » du cœur et le
cerveau de la tête a été identifiée par les scientifiques. Gregg Bradden, auteur
américain, a réalisé de nombreuses expériences sur ce thème et tente de relier le
monde de la science à celui de la spiritualité. Il sillonne le monde pour
dispenser des conférences sur ce sujet. Ses livres L’Éveil au point zéro et La
Divine Matrice sont des best-sellers.
L’institut HeartMath aux États-Unis réalise depuis plus de vingt ans des
travaux basés sur des recherches scientifiques à ce sujet. Selon ces recherches,
notre cœur énergétique serait un point d’accès vers une technologie intérieure.
Quand quelqu’un ressent un vrai sentiment de cœur comme l’appréciation ou la
compassion, cela améliore naturellement la cohérence cardiaque. Les
sentiments de l’esprit et du cœur seraient ainsi des sources d’énergie qui
soutiendraient nos pensées et nos émotions, principaux acteurs de nos systèmes
biologiques. Le cœur énergétique est ce que les gens associent à leur « petite
voix intérieure ».
Ces recherches en laboratoire montrent qu’un individu qui est en cohérence
avec le cœur irradie de son cœur un champ électromagnétique plus cohérent qui
peut être bénéfique pour tout et tous.
C’est bien vous, en fonction de vos croyances ou de vos peurs intimes, qui
envoyez une information à votre propre cerveau sur une situation
potentiellement dangereuse. Dans ce type de situation, c’est en premier lieu
votre état d’être qui peut générer la suite des événements, et non le serpent ou
les araignées. Soit vous estimez que la situation est dangereuse, soit vous restez
neutre. Cela adviendra en fonction de votre point de vue sur l’animal en
question, ce que vous ressentez à son égard au fond de vous. Alors, que pensez-
vous des signaux que vous envoyez à cet animal si vous avez peur ?
Vivre réellement une situation effrayante procure des sensations et des
émotions qui irradient dans tout le corps. Ce sont ces émotions qui créent tout
le processus de l’impulsion électrique envoyée au cerveau puis à l’ADN.
Ce ne serait donc pas l’objet de votre pensée qui crée la réalité, mais avant tout
l’émotion qui habite votre pensée.
À noter
Trop souvent, on pardonne autour de soi, on tente de donner de l’amour… Mais c’est à
soi-même qu’il faut d’abord s’adresser. Je ne le répéterai jamais assez !
L’essentiel à retenir
On peut réciter le mantra à voix haute ou basse ; l’important est de
conserver une intention pure de libération dans l’amour et le pardon.
Ho’oponopono permet de reprendre notre pouvoir : c’est nous qui décidons
seul de l’appliquer ou non et de libérer ou non.
On peut réciter ho’oponopono autant de fois qu’on le souhaite et aussi
souvent que nécessaire : nous avons toujours à libérer.
CHAPITRE 8
DOMAINES D’APPLICATION
Au programme
Les limitations indésirables
Libérer le passé
Améliorer les relations
La santé
Abondance, réussite, travail
Répandre la guérison
Ho’oponopono pour commencer et finir la journée
Préparer un moment important
À chaque instant
L’essentiel à retenir
À noter
Les mémoires de limitation correspondent à toutes les mémoires qui nous font croire
qu’on ne peut pas, qu’il est impossible de réaliser telle ou telle chose. Toutes les
mémoires qui ancrent en nous un manque de confiance dans nos possibilités, et ce
qui nous est destiné de bien ou de mal, sont des mémoires de limitation.
Prenons par exemple l’idée selon laquelle « il faut travailler très dur pour y
arriver ». Faut-il vraiment travailler dur ? Non, il est possible de travailler
beaucoup en le faisant de manière aisée, fluide, sans obstacles, de se garder du
temps pour soi ou de gagner suffisamment d’argent sans travailler jour et nuit.
Ce sont nos croyances qui nous mettent dans la tête que c’est difficile ou
impossible. Mais cela reste une illusion liée à la croyance. Cette façon de
travailler apporte le meilleur à tout niveau.
Observons aussi l’adage « l’argent ne fait pas le bonheur ». C’est vrai d’un
certain point de vue, mais dans notre société, comment, sans argent, se nourrir,
se loger, et même voyager et profiter ainsi de notre temps libre ? La croyance
en un adage comme celui-ci peut nous entraîner à limiter inconsciemment nos
gains dans la crainte qu’ils ne gâchent notre bonheur.
Et que penser de la certitude similaire, entretenue par certains, que « les
problèmes commencent quand il y a beaucoup d’argent » ? Si c’est le cas,
n’est-ce pas dû au fait que cette croyance, justement, est très ancrée en ces
personnes et dirige inconsciemment leurs actes ?
Les exemples sont infinis… Or, comme nous l’avons vu déjà, on peut utiliser
ho’oponopono à tout moment et dans tout type de situation, particulièrement
lorsqu’on se sent réellement bloqué dans une situation, sans trouver de solution,
avec le sentiment que cela dure et dure encore… Pratiquer le mantra en un tel
cas peut aider à déverrouiller le problème et à trouver le chemin d’une
solution : là encore, penser que l’on ne s’en sortira jamais et que le destin nous
en veut personnellement est une croyance limitative !
Libérer le passé
Gros morceau que celui-ci : finalement, c’est le plus important ! Rien de
nouveau ne peut se mettre en place sans que le passé ait été libéré avec tout ce
qui l’accompagne, comme le ressentiment ou encore la colère.
On sait que l’on a choisi ses parents, son incarnation, et tout ce qui va avec, que
l’on a choisi de vivre des expériences et de porter une réalité parfois très
difficile. Quel bonheur de comprendre enfin tout cela et de pouvoir libérer
tranquillement ce qu’il est nécessaire de libérer ! Quelle joie d’enfin décider
d’un changement !
Pardonner est essentiel, se pardonner avant tout à soi-même d’avoir fait tous
ces choix difficiles. Tant que nous ressentirons de la colère, de la rancœur, de la
culpabilité, du ressentiment, rien ne pourra vraiment changer ni se transformer.
Il s’agit de voir toutes ces personnes et ces situations difficiles qui semblent
parfois nous entourer comme autant de « pions » qui doivent avancer d’une
certaine manière sur l’échiquier de notre vie pour nous pousser à obtenir
certains résultats indispensables.
Ho’oponopono aide, dans chacune de ces situations du passé à libérer, avec le
processus que nous avons déjà détaillé : prière de Morrnah, réflexion sur le
problème et récitation du mantra.
Voici encore un exercice pratique à réaliser pour soutenir le processus et le
rendre encore plus efficace.
Se libérer du passé
Prenez une grande feuille blanche. Vous allez y dessiner deux arbres, un de
chaque côté, avec des racines et des branches. L’idée est de créer une
transformation entre le passé et le présent, chacun des arbres les représentant
respectivement. Les branches représentent tout ce qui se passe de
problématique actuellement dans votre vie (blocages, solitude, souffrance,
maladie…), les racines les souffrances du passé (manques, trahison,
humiliation, injustice…).
Dressez d’abord l’arbre du passé, prenez le temps de le construire précisément.
Faites ensuite la même chose pour votre présent, celui que vous décidez
d’avoir. Tracez de nouvelles branches, celles que vous choisissez d’avoir :
paix, richesse, harmonie, confiance, audace, plaisir… Choisissez aussi de
nouvelles racines : confiance, équilibre, protection, etc.
Vous pouvez ajouter de la couleur à votre arbre : rose pour l’amour, jaune pour
une meilleure communication, orange pour le changement, rouge pour
l’action !
Vient ensuite le moment de commander : demandez d’être coupé de toutes ces
parties de vous qui vous relient encore au passé ; quand vous vous sentirez prêt,
n’hésitez pas à couper aux ciseaux les branches et les racines concernées. Mais
en attendant, collez les deux arbres au mur, à un endroit bien visible, et
commandez votre nouvelle vie dès maintenant.
N’oubliez pas que plus vous serez dans l’amour, le pardon, la compassion par
rapport à tout ce que vous communique votre passé, plus vous ressentirez de
belles émotions en imaginant votre nouvelle vie. Ainsi, plus vite une nouvelle
énergie pourra prendre place en vous.
Répétez-vous bien cela à de nombreuses reprises afin que votre cerveau
« imprime » le message, et soyez certain que c’est bien ce que vous voulez.
Accompagnez le processus de nombreuses commandes et d’intentions que vous
lirez et relirez, direz ou répéterez le plus souvent possible.
Ajoutez-leur le mantra de ho’oponopono pour laisser votre part divine vous
guider et vous aider dans cette libération du passé.
Un exemple personnel
La santé
Le décodage biologique
Le décodage biologique est le décodage de tout ce qui nous concerne à
l’intérieur : nos conflits non résolus, tout ce que nous avons enfoui
consciemment (ou non) bien au fond et qui génère la maladie. Nos maladies
seraient là pour nous guérir de quelque chose de caché, d’invisible,
d’inconscient. Nous vivons tous des chocs, des événements, des difficultés, et
nous continuons à vivre sans pour autant en être malades… Et parfois un drame
moins important déclenche un torticolis, ou autre chose.
On a mis un jour de côté tout ce qui nous gênait, et on continue à remiser tout
ce que l’on ne veut pas affronter en imaginant que rien ne peut le faire ressurgir
sans notre autorisation. Sauf que tout cela, rangé quelque part dans nos
mémoires, n’attend qu’un petit signal pour émerger et éventuellement nous
dévaster ! Si l’on ne décide pas d’aller y faire un petit tour pour effectuer un
nettoyage, notre corps, qui supporte toutes ces tensions intérieures, conscientes
ou inconscientes, depuis un moment, finira par nous rappeler à l’ordre.
Ho’oponopono peut nous aider lors de tout problème de santé, mental ou
physique. Bien sûr, il n’est pas question de remplacer le travail du médecin,
mais plutôt de le soutenir et de l’accompagner. Maladie, problème grave ou
anodin, le corps est le réceptacle de toutes les émotions, de tous les corps
énergétiques et de tous les conflits non résolus… Imaginons alors tous les
messages d’alerte qu’il peut nous envoyer, ou même tout simplement les
informations sur notre état du moment.
À chaque partie du corps correspond une émotion, un ressenti qui n’a pas pu
être verbalisé ni entendu. Car ce qui n’est pas exprimé est imprimé.
Voici quelques notions de base pour s’y retrouver, que l’on peut retrouver dans
tout bon dictionnaire de décodage de maladies, comme Le Grand Dictionnaire
des malaises et des maladies de Jacques Martel2.
Cheveux Force
Tête Individualité
Cœur Amour
Sang Joie
Utérus Foyer
Intestins Capacité de laisser aller ce qui n’est pas essentiel, et la vie de manière
générale
Reins Peur
Répandre la guérison
Avec ho’oponopono, nous décidons de nous guérir nous-même mais aussi tous
ceux qui nous entourent, ceux avec qui nous sommes en relation. Relation d’un
jour, rendez-vous, relation de famille, de couple, et même avec nos propres
enfants, nous allons assainir les liens qui nous unissent.
Qu’avons-nous envie d’être et de devenir ? C’est une question importante qu’il
faut absolument se poser. Travailler avec ho’oponopono transforme, parce
qu’on accepte dès lors d’être responsable et créateur de sa vie à 100 %. Cette
phase est primordiale ! C’est un éveil à tout niveau.
On passe d’un état de soumission à un état de créativité. On sort de la léthargie,
de l’inconscience à tout niveau pour devenir conscient de tout ! Certes, il
demeure dans tout cela la personnalité forgée au travers des mémoires reçues à
la naissance, cadeau de la famille, et les mémoires construites tout au long de
notre enfance et de notre adolescence. Mais en passant à cet état de personne
totalement consciente et créatrice, la donne se modifie : on peut en finir avec
les souffrances et les tragédies du passé.
On en a le droit, on prend ce droit de mettre en place un scénario totalement
différent. En devenant différent, on aura nécessairement un impact sur son
environnement et sur les personnes qui nous entourent : ainsi fonctionne le
système, qui nous permet d’attirer des situations ou des personnes en totale
concordance avec nous-même. En se modifiant soi-même, on a donc une
influence non négligeable sur les autres.
Je vous propose ici aussi de piocher dans les phrases ci-dessous, et bien sûr de
créer les vôtres propres si vous en ressentez le besoin :
« Je m’aime, même si je ne sais pas comment. »
« Je reconnais ma valeur ici et maintenant, même je n’y crois pas encore. »
« Je choisis de vivre en sécurité à tout niveau dans ma vie, même si cela me
paraît impossible. »
« Je choisis de vivre en harmonie avec les personnes qui m’entourent dans
tous les domaines de ma vie, personnel, professionnel, familial, même si je
ne sais pas comment. »
« Je dis non quand j’ai envie de le dire, même si j’ai peur de me sentir
coupable. »
« Je choisis de vivre en paix dans ma vie chaque jour, même si j’ai peur de
ne pas y arriver. »
« Je suis reconnu et apprécié à ma juste valeur, même si je pense que c’est
impossible. »
« Je décide d’être dans la confiance totale quant à mon avenir à tout niveau,
même si je n’y crois pas. »
« Je choisis de libérer toutes mes souffrances et émotions du passé qui
m’empêchent d’être qui je suis, même si je ne sais pas comment faire. »
« Je choisis d’être qui je suis, même si j’ai peur de déplaire. »
« Je décide de me séparer de relations polluantes, même si j’ai peur de
ressentir de la culpabilité. »
« Je choisis de me faire confiance, même si je doute. »
À chaque instant
C’est un principe important : il faut adopter le réflexe ho’oponopono en
marchant, en courant, dès que l’on en a la possibilité. La confiance et la paix
intérieure que cela peut procurer finiront alors par s’installer automatiquement.
Un exemple au quotidien
Faites attention aussi à ce sur quoi votre regard se pose. Quand vous êtes plus
attiré par telle ou telle chose de votre environnement, quelqu’un en surpoids par
exemple, et que vous la voyez partout, c’est peut-être que vous avez ce
problème en vous, soit parce que vous êtes en surpoids vous-même, soit parce
que c’est votre hantise d’être en surpoids. Décidez donc de le libérer
immédiatement avec ho’oponopono.
Pour la perte de poids, par exemple, cette méthode peut vous apporter des
miracles. Il en va de même pour toute dépendance, comme la cigarette, l’alcool
ou encore le chocolat ! Si nous nourrissons une dépendance, c’est que nous
avons un besoin qui est juste là pour combler un manque… Le chocolat,
justement, comme tout élément sucré, est très souvent employé pour combler
un manque affectif. On se réconforte avec une gourmandise sucrée : aucun mal
à cela. Mais si on le fait trop fréquemment, cela peut évidemment générer une
prise de poids importante.
Si nous avons donc une dépendance à un aliment, la cigarette ou tout autre,
utilisons les quatre phrases d’ho’ponopono pour nous aider à nous en libérer.
Cette dépendance est toujours signe d’un manque en nous que nous essayons de
combler autrement que par la reconnaissance de ce manque...
La méthode ho’oponopono est ici encore à adopter comme une seconde peau, à
utiliser à toutes les sauces pour une renaissance totale et une nouvelle vie plus
harmonieuse et plus tranquille !
L’essentiel à retenir
Ho’oponopono permet de libérer le passé à tout niveau.
On peut grâce à cette technique améliorer et transformer tous les aspects de
sa vie quotidienne : relationnel, matériel, physique…
En nettoyant ses mémoires, on libère aussi tout son environnement et son
entourage.
C’est une attitude et un réflexe à adopter au quotidien.
CHAPITRE 9
ET ENSUITE…
Au programme
Accélération de l’énergie
Trop beau pour être vrai ?
Se changer soi, changer le monde
Pour terminer
L’essentiel à retenir
Que faire après avoir récité les termes ho’oponopono ? Tout cela n’est-il pas
trop beau pour être vrai ? Évoquons une dernière fois les constatations et
conclusions convaincantes qui nous aideront à lâcher définitivement le
« mauvais » contrôle que nous exerçons sur notre vie !
Accélération de l’énergie
Une nouvelle énergie
Depuis dix ans que je pratique pour moi et pour d’autres feng-shui, coaching,
etc., l’énergie vitale s’est réellement accélérée. Je le constate de manière encore
plus probante dans l’utilisation de mon outil de reprogrammation ADN. J’ai
commencé à utiliser cet outil vers 2008 et je ne l’utilise plus du tout de la même
manière aujourd’hui. Avant, pour une situation précise, il nous fallait des séries
de presque une quinzaine de protocoles, aujourd’hui on parvient au même
résultat avec des séances de deux heures.
Pourquoi ? Parce que nous sommes prêts à libérer et que l’énergie en place est
là pour cela. Nous évoluons, et les outils à notre disposition évoluent aussi.
Voilà probablement pourquoi ho’oponopono fonctionne et est tant apprécié.
C’est facile, ludique et efficace.
Je ne suis donc pas certaine que cet outil aurait pu fonctionner aussi bien il y a
encore cinq ou dix ans. Mais l’accélération et le niveau d’énergie dans lequel
nous vivons sont tels que tout devient possible, et beaucoup plus rapidement.
On peut avoir accès plus rapidement aux profondeurs de notre être et donc
nettoyer véritablement le « fond de la marmite », alors que pendant longtemps,
nous restions en surface, à éliminer des couches les unes après les autres. Notre
travail concernait alors seulement des parties de nous-même, quelques tiroirs de
la commode, mais pas la synthèse de tout ce que nous sommes.
Garder le cap
Le monde a besoin que chacun s’éveille et se réveille !
En travaillant sur soi et sur toutes ses mémoires, avec la méthode
ho’oponopono bien sûr et avec tous les outils qui sont pour cela à notre
disposition, on changera notre vie, bien sûr, mais pas uniquement. On
modifiera aussi, on l’a vu, le monde, les situations et toutes les personnes
autour de nous en élevant le niveau d’énergie, le niveau de conscience dont
chacun a besoin pour commencer son propre nettoyage.
N’ayons pas peur de faire ce travail, que ce soit pour notre famille, notre
conjoint, nos enfants, nos collègues de travail, nos clients, nos amis, et
l’humanité tout entière. Nous avons tous droit à retrouver la paix, l’harmonie et
la liberté d’être et d’agir dans nos vies.
Peu importe que l’on se sente parfois incompris : il ne faut pas s’arrêter aux
critiques, aux remarques, aux obstacles, mais garder le cap et l’objectif : se
reconnecter à soi-même. C’est l’essentiel. Et l’essentiel viendra alors à vous,
que ce soit un conjoint, un nouveau travail, des amis.
Il faudra traverser des expériences indispensables pour apprendre, évoluer et
transformer, et ne jamais perdre l’espoir de l’ouverture à des possibilités
nouvelles. C’est notre défi et je vous souhaite d’y arriver pour votre bien et le
plus grand bien de l’Humanité.
Comme le dit si bien le lama Guendune Rimpoché3 dans son poème sur le
bonheur :
« Le bonheur ne se trouve pas avec effort et volonté.
Mais réside là, tout proche, dans la détente et l’abandon.
Ne sois pas inquiet, il n’y a rien à faire.
Tout ce qui s’élève dans l’esprit n’a aucune importance parce que dépourvu de
toute réalité.
Ne t’attache pas aux pensées, ne les juge pas.
Laisse le jeu de l’esprit se faire tout seul, s’élever et retomber, sans intervenir.
Tout s’évanouit et recommence à nouveau, sans cesse.
Cette quête même du bonheur est ce qui t’empêche de la trouver
comme un arc-en-ciel qu’on poursuit sans jamais le rattraper,
parce qu’il n’existe pas, parce qu’il a toujours été là,
et parce qu’il t’accompagne à chaque instant.
Pour terminer
Après avoir pratiqué ho’oponopono, il n’y a plus rien d’autre à faire que de
laisser venir l’inspiration de ce qui doit être et d’apprécier la paix et l’harmonie
qui nous habiteront progressivement, de plus en plus.
Chercher à changer l’autre ou à retourner une situation pénible n’apporte que
des souffrances inutiles. Il convient d’accepter et de vivre dans le moment
présent, d’avoir confiance en qui l’on est et en ce que l’on fait. Il faut aussi
rester sans attente, uniquement tourné vers l’énergie de libérer et de créer.
J’aimerais offrir à mes lecteurs en guise de conclusion ce poème de Portia
Nelson cité dans Le Livre tibétain de la vie et de la mort de Sogyal Rinpoché4 :
« Je descends la rue…
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je tombe dedans.
Je suis perdu… je suis désespéré.
Ce n’est pas ma faute.
Il me faut du temps pour en sortir.
Je descends la même rue.
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je fais semblant de ne pas le voir.
Je tombe dedans à nouveau.
J’ai du mal à croire que je suis au même endroit.
Mais ce n’est pas ma faute.
Il me faut encore longtemps pour en sortir.
Je descends la même rue.
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je le vois bien.
J’y retombe quand même… c’est devenu une habitude.
J’ai les yeux ouverts.
Je sais ou je suis.
C’est bien de ma faute.
Je ressors immédiatement.
Je descends la même rue.
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je le contourne.
Je descends une autre rue… »
L’essentiel à retenir
Le monde et l’énergie s’accélèrent, il faut en profiter pour se libérer plus
vite.
La vigilance s’impose : toutes les mémoires collectives portées en nous sont
à débusquer, ce sont les plus puissantes.
En se débarrassant de ces mémoires collectives, on libérera progressivement
les autres autour de nous.
Ho’oponopono nous apportera la paix intérieure.
Avec ho’oponopono, on se crée une nouvelle vie mais on participe aussi à la
construction d’un nouveau monde bien meilleur.
1. Cité dans le livre de Joe Vitale et le Dr Ihalaeka Lew, Zéro limit, op. cit.
2. Paru aux éditions Quintessence Holoconcept en 2007.
3. Lama Guendune Rinpoché (1918-1997) est un maître du bouddhisme tibétain. Exilé en France, il a fondé
l’école Dhagpo Kagyu Ling en Dordogne en 1977.
4. Sogyal Rinpoché, Le Livre tibétain de la vie et de la mort, Le Livre de Poche, 2005.
BIBLIOGRAPHIE
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