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Milieux poreux et dispersés chapitre1 Préparé par Pr. F.

Bouremmad

Cours : milieux poreux et dispersés destiné aux étudiants en


masterII Génie des procédés des matériaux

Chapitre I : granulométrie, criblage

I-1 Introduction :

Les milieux poreux et dispersés sont très présents dans de nombreuses industries tels que la
pétrochimie, l’agroalimentaire, le pharmaceutique, l’industrie minière et dans la construction.
-les aliments sont fabriqués, stockés, et transportés sous forme de grains : (farine, sel, sucre,
céréales)
- les médicaments sont élaborés à partir de poudre, distribués sous forme de comprimés, gélules,
sirop, gouttes, pommade…
- les minéraux sont toujours convertis en poudre avant de subir des transformations
- construction, ciment, sable….
Les statistiques ont montré que environ 60% des produits des industries chimiques et parachimiques
sont transportés ou distribués sous forme solide et parmi les 40% restants, la moitié au moins passe
par l’état solide durant son élaboration.
En plus, la coexistence d’une phase solide dispersée et d’une phase fluide (liquide ou gaz) est
fréquente en génie des procédés on connait les opérations unitaires, absorption, adsorption,
filtration ; fluidisation, cristallisation, séchage…etc.

I-2 Définitions :

a- Milieu dispersé:
Appelé aussi dispersion c’est un mélange hétérogène de deux ou plusieurs phases non
miscibles (liquide, gaz, solide) ; la phase dispersante ou continue : peut-être (gaz, solide,
liquide) et la phase dispersée ou discontinue : est répartie sous forme de volumes (bulles,
gouttes, particules).
Les milieux dispersés ou les dispersions sont classées de différentes manières et selon la
phase dispersante et dispersée, on a (voir tableau 1) :
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Tableau 1 : Classement des milieux dispersés

Phase continue Phase discontinue

Gaz N’existe pas

liquide Aérosol liquide Brouillard, laques


Gaz
Nuages, fumée,
solide Aérosol solide
poussière

Crème, crème a raser,


Gaz Mousse
mousse de détergent

Liquide liquide Emulsion Lait, mayonnaise

Peinture, sang,
solide Suspension
médicament

Gaz Mousse solide Pierre ponce, aérogel

Solide liquide Emulsion solide Gelée alimentaire

solide Suspension solide Poudre alliage

b- Milieu poreux :
Un milieu poreux est constitué d’une matrice solide et de son complément géométrique, qui est
l’espace poreux c’est-à-dire le vide pouvant être rempli par un fluide.
On distingue alors
- le milieu poreux granulaire : c’est un ensemble de grains sans connexité (absence de
connexité, un objet est dit connexe s’il fait un seul morceau), exemple : billes verre, grains de
sable…, le milieu poreux et dispersé est constitué d’un ensemble de particules (phase
dispersée ou discontinue) dispersées dans une phase fluide (phase dispersante ou
discontinue)
- le milieu consolidé et cohérent, dans ce cas l’espace poreux est creusé dans la matrice
solide, exemples : béton, roche…

I-3 Propriétés des milieux poreux :

a- Porosité : notée ε et représente le taux de vide par apport au volume totale qui est aussi
appelé volume apparent.
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Vv Vv
 ; 
Vt Vv  V s
Vv : Volume du vide, Vs :Volume du solide, Vt : volume totale
0   1
On distingue :
La porosité intergraulaire c’est le vide se trouvant entre un ensemble de grains.
La porosité intragranulaire représentant le vide dans le grain, pour celle-ci, elle peut être fermée
le solide est alors imperméable, si elle est ouverte le solide est perméable. Voir figure 1.

Fig. 1 Différents types de porosité

On peut aussi caractériser le solide par sa fraction volumique solide complémentaire de la


porosité      1

Pour les particules sphériques ayant une porosité  0,15 la relation suivante peut être appliquée
1 
d  3. .r

d : diamètre des particules, r : rayon des pores

b- Perméabilité : c’est l’aptitude d’un solide à se laisser traverser par un fluide sous l’effet d’un
gradient de pression (voir loi de Darcy, chapitre 3)
c- Surface spécifique : elle est définie par rapport :
 A la masse du solide on la note Sp (m2 /g) cette surface est très importante dans les
phénomènes de contact en surface telle que la catalyse hétérogène et les phénomènes
d’adsorption.
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a   mm
2
Ap
 au volume du solide : a p  , p 3
, cette surface est importante dans les
Vp
phénomènes de contact en volume telle que l’absorption, la filtration , la fluidisation (dans ce
module on s’intéressera toujours à ce paramètre)
Ap : surface de la particule solide, Vp= volume de la particule solide
6
Pour une particule sphérique : a p  d : diamètre de la sphère
d
pour une couche de particule solide : a c  a p 1     a p . , ac :surface spécifique de la

couche.
I-3 Morphologie des grains :
C’est l’étude des caractéristiques liées à la forme du grain (morpho : forme ; logie : étude).
La forme d’une particule devient compliquée à définir dès qu’on s’éloigne des forme simples
connues tels que : la sphère, le cube ou le cylindre.
a- Diamètre équivalent
Si la sphère est définie par son diamètre, le cube par son coté, une forme complexe devient
difficile à définir par une dimension d’où la notion du diamètre équivalent qui est une dimension
donnée par rapport à la sphère en la comparant avec une particule solide par une propriété
donnée, le tableau ci-dessous donne des exemples de diamètres équivalents :

Tableau 2 Quelques diamètres équivalents

Diamètre équivalent propriété


dv : diamètre de la sphère ayant le même
volume
volume que la particule.

ds : diamètre de la sphère ayant la même


surface
surface que la particule.

dsv : diamètre de la sphère ayant la même


Surface spécifique
surface spécifique que la particule.

dst : diamètre de la sphère ayant la même


Vitesse de sédimentation (stokes)
vitesse de sédimentation.

dp : diamètre de la sphère ayant la même


Résistance de déplacement
résistance de déplacement que la particule
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b- Facteurs de forme :

Les facteurs de forme renseignent sur l’éloignement ou l’approche d’une particule solide sous
forme quelconque par rapport à une forme connue on prend généralement la sphère, on parle
alors de coefficients (facteurs) de sphéricité.
Selon la propriété considérée on distingue les coefficients de sphéricité suivants :
- v : coefficient de sphéricité en volume
surface de la sphère ayant le meme volume que la particule
Ψv 
surface de la particule

- s : coefficient de sphéricité en surface


volume de la sphère ayant le meme volume
Ψs 
volume de la particule

- ψsv : coefficient de sphéricité en surface spécifique


volume de la sphère ayant la.meme surface spécifique que la particule
Ψ sv 
volume de la particule

I-4 Granulométrie :

La granulométrie est l’étude de la taille des grains.


La taille des particules solides et leur distribution sont très importantes à déterminer dans
différents domaines, pharmaceutiques (la vitesse des principes actifs dans le corps dépend de la
taille des particules), agroalimentaires (farine, sucre, semoule ….). Le choix d’un équipement
d’une méthode de séparation peut être basé sur la taille des particules (filtration, sédimentation,
centrifugation….)
Pour une population de particules, on détermine sa distribution granulométrique qui est
généralement représentée par des courbes dans lesquelles sont tracés :
- Le nombre des particules en fonction de la taille de la classe (courbe granulométrique en
nombre).
- Une mesure en fonction de la taille de la classe (la mesure peut être un poids, une surface, un
volume…..).
Dans les deux cas on peut représenter un pourcentage (fréquence) sur l’axe des ordonnées (% en
nombre, % en mesure) ; sur l’axe des ordonnées on note alors la fonction fréquence f.
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Généralement les courbes granulométriques représentant la fréquence en fonction du diamètre


sont de la forme d’une cloche comme montré sur la figure1.
di représente le diamètre de la classe i autrement dit i représente les particules ayant le diamètre
di
(l’ensemble des particules ayant le diamètre di constitue une classe).

Fig. 1 Représentation normale de la distribution granulométrique

Remarques :
1/ La forme de la représentation granulométrique donnée en figure I.1 est bien connue et
reproduit la distribution dite « normale».
2/ La courbe granulométrique peut être représentée en valeurs cumulées, cette courbe en
valeurs cumulées représente la surface de la distribution normale. Mathématiquement la
fonction cumulée F est tout simplement :

F  x    f ( x ) dx

Où x est le diamètre des particules, la courbe cumulée peut être représentée en Plus
Petit Que (PPQ) par l’intégrale croissante comme elle peut être représentée en Plus
Grand Que (PGQ) par l’intégrale décroissante sous la forme suivante (Figure I.2):
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Fig. 2 Représentation en cumulé de la distribution granulométrique


Sur la courbe cumulée, on peut lire sur l’axe des abscisses des valeurs des diamètres notés d10,
d20, d30, d50…...etc. appelés les fractiles se sont les dimensions des particules correspondant à des
pourcentages cumulatifs déterminés, ces valeurs correspondent à 10, 20, 30, 50 %……etc. de la
fréquence cumulée qu’on lit sur l’axe des ordonnées. Exemple sur la courbe dans la figure 3.

Fig. 3 Exemples de fractiles d50, d80

Une population de particules est caractérisée par différents paramètres, les plus importants
sont :

 Diamètre arithmétique moyen des particules

 nd
n
1 i i
d
n
n
1 i

ni : représente le nombre des particules de diamètre di. si on a une granulométrie en mesure, on


remplace alors le nombre par la mesure
 Mode de la distribution :
Il représente le diamètre di de la classe la plus fréquente, c’est donc le diamètre du maximum sur
la courbe de distribution, il correspond au point de déviation ou d’inflexion de la courbe
cumulée figure 4.

Fig. 4 détermination du mode de la distribution


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Remarque : on peut avoir une distribution monomodale (avec un seul mode) ou multimodale
(avec plusieurs mode).
 médiane de la distribution : c’est le diamètre qui divise la courbe granulométrique en deux
surfaces égales.
La médiane est facilement déterminée à partir de courbes cumulées, elle correspond à d50.
Pour une granulométrie en nombre d50veut dire que 50 % des particules ont un
diamètre inférieur à d50, de la même manière on peut définir d10, d90…etc.
On définit le span : un indice de polydispersité qui caractérise l’étalement de la distribution
d90  d10
granulométrique : span 
d50
Si le span tend vers 0 l’échantillon est homogène.
Remarque :On peut passer d’une représentation en nombre à une représentation en volume ou
en surface par les formules suivantes :

ni d i2
%V   100
 ni di3
ni d i
%S   100
 ni di2

I.5 Méthodes de mesure de la granulométrie

Le choix et l’utilisation d’une méthode de mesure de la granulométrie dépendent de la taille des


particules, de la constitution chimique, de ce qu’on veut mesurer (nombre, poids, surface…..)…,
de la quantité de l’échantillon disponible…..etc. leur principes diffèrent, il peut être mécanique
(tamisage), par l’intermédiaire d’un fluide, gaz ou liquide (sédimentation), électrique(compteur
Coulter), optique (diffraction ou absorption de rayonnements), parmi les méthodes de mesure
on peut citer :
1- Le tamisage (figure5) : l’une des méthodes les plus anciennes, elle est moins coûteuse, son
principe de base consiste à diviser un échantillon de grains en le faisant passer à travers un (ou
plusieurs) tamis dont les caractéristiques sont connues, généralement l’empilement de tamis
fonctionne par vibration. Les fractions retenues sur chacun des tamis sont ensuite pesées pour
déterminer la distribution granulométrique. Cette méthode est utilisée pour les particules ayant
une taille 40µ<d<400µ, le tamisage peut être sec ou humide (sous courant d’eau). Il est
convenable pour des particules ayant la même masse volumique.
Les tamis sont caractérisés par la taille de leur ouverture :
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- La matière qui reste sur le tamis est appelée le refus ou le retenu.


- La matière qui traverse le tamis = passant
- Le refus + passant = tout venant

Fig. 5 Tamisage

2- La sédimentologie : Elle peut être gravitaire ou de centrifugation, Il s'agit de mesurer le temps de


sédimentation dans une colonne d'eau, la taille des particules est mesurée par la vitesse de chute

2r 2 g (  s   f )
dans le régime du Stockes v où v est la vitesse de sédimentation, r est le
9
rayon des particules,  s ,  f sont les masses volumiques du solide et du fluide,  la viscosité du

fluide.
Les particules chutent dans un fluide moins dense, elle est utilisée pour des particules de taille
2µ <d<100µ.

3- Compteur à variation de résistance (principe Coulter) : Son principe est basé sur la mesure de la
résistance électrique quand les particules traversent un champ électrique.
R  f d 

4- L’analyse par imagerie : En utilisant un microscope optique ou électronique, des photographies


numériques sont prises. L'image numérique peut être analysée par une application logicielle.
Cette méthode permet la mesure des tailles de grains et de connaitre leurs formes. Cette
méthode a le défaut de ne mesurer le grain ou la particule qu'en deux dimensions, les logiciels
de traitement d’image peuvent donner le nombre des particules ou la surface des particules.

5- Rayonnement laser : Quand des particules sont soumises à un rayon laser, elles difractent ou
réfléchissent ou diffusent le rayonnement en fonction de leur taille.
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I-6 Fragmentation:
La fragmentation est un ensemble de procédés visant à réduire la taille des solides
pour obtenir des fragments plus petits ; elle permet aussi d’augmenter la surface
spécifique des particules solides, elle est réalisée par l’application de contraintes
mécaniques extérieures (écrasement, attrition,….).
Les buts de la fragmentation sont nombreux, on peut citer :
- Réduire la taille pour faciliter le conditionnement, le transport,
- augmenter la réactivité chimique surtout dans les opérations de contact telle
que la catalyse hétérogène,
- Homogénéiser la taille comme dans le cas de certaines fabrications farine,
sucre, médicament, ciment…etc.
- Augmenter la dissolution.
Selon la taille des particules solides, on distingue différents procédés de la
fragmentation allant de la fragmentation grossière (concassage) passant par la
fragmentation fine (broyage) jusqu’à la fragmentation ultrafine (micronisation,
pulvérisation), ces procédés diffèrent aussi par la quantité d’énergie utilisée lors de la
fragmentation.
Dans ce cours on met l’accent sur le procédé de broyage.
1- Broyage
Le broyage est l’une des opérations de fragmentation ayant pour but de réaliser grace à
l’application de contrainte mécanique externe la division d’une masse solide en fragments
plus petits, il s’applique à une tranche en principe de 6mm à 200 µm.
Selon la vitesse et le mode d’application de la contrainte, on parlera de la compression
(écrasement), abrasion, de broyage par choc appelé aussi par percussion qui peut etre entre
deux particules ou entre un marteau et le solide, attrition, cisaillement figure 7)
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Fig. 7 Modes de broyage ou de fragmentation

Le broyage est caractérisé pas le degré de broyage i.


Di
i où Di est le diamètre avant broyage et df le diamètre après broyage
df

Selon cet indice on distingue plusieurs types :


- broyage préalable ; i=2÷6 Di = 1500-300mm
- broyage moyen ; i=5÷10 Di = 300-100mm
- broyage excessif ; i=10÷50 Di = 50-10
- broyage fin ; i≈ 100 Di = 10-2
- broyage ultrafin ; i≈100 Di = 10-75.10-3

2- Configuration des circuits :


Selon le cycle technologique on distingue :
Un cycle ouvert ou la particule passe à travers la machine une seule fois et le cycle fermé
dans le broyage est en boucle fermée c à d le solide revient plusieurs fois au broyage après
une classification des particules.

3- Energie de broyage :
Il est difficile de déterminer avec précision, l’énergie nécessaire au broyage de particules
néanmoins quelques théorie ont été émises et elles ont relier l’énergie consommée par le
matériau et la réduction de dimension au cours de la fragmentation, on cite alors :
- Loi de Von Rittinger (1867), Dans ce cas l’énergie nécessaire au broyage de particules est
proportionnelle à la surface créée. Rittinger propose la relation
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1
E  CR ( )
d f  Di
CR constante liée à la résistance du matériau à l’opération de broyage et E étant
l’énergie spécifique par unité de volume fournie au procédé. Cette relation s’applique en
broyage fin pour des particules de quelques dizaines de micromètres.
- Loi de Kick(1885), dans ce cas l’énergie de broyage dépend du volume de particules à
broyer, la loi est la suivante :
Di
E  C K ln
df
Ck est aussi liée à la résistance du matériau considéré. Cette loi est principalement
valable pour le broyage grossier impliquant la rupture par déformation.
- Loi de Bond (1952), c’est une loi qui découle de l’expérience, elle est donnée comme
suit :
1 1
E  CB (  )
df Di

CB coefficient de proportionnalité permettant de relier la variation de taille à l’énergie.


La loi de Bond est utilisable dans une gamme de taille intermédiaire entre les lois de
Rittinger et de Kick.

Dans la page suivante vous trouverez la série de TD


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TD N°1

Exercice 1 :
Soit un cube d’arrête L=1,
- Calculer ces diamètres équivalents en volume et en surface, dv et ds
- Déterminer ces coefficients de sphéricité, Ψv et Ψs
Exercice2 :
Soit un garnissage constitué de cylindres dont le diamètre est d=10 mm et la
longueur l=10 mm.
- Calculer sa surface spécifique volumique
Exercice3 :
Soit une colonne de béton de diamètre d=40 cm et de longueur l= 200 cm, sa
porosité ε=12 %, la masse volumique de béton est ρ= 2300kg.m-3
- Déterminer la masse du béton
Exercice 4 :
Un Cube coupé sur ces arrêtes en 10 parties égales, la longueur du cube est l = 1cm
- Déterminer sa surface spécifique volumique
Exercice5 :
Le tamisage d’une population de grains a donné les résultats représentés sur le
tableau suivant :
Bornes de la 0- 63- 80- 100- 125- 160- 200- 250- 315- 400- 500- 630-
classe (µm) 63 80 100 125 160 200 250 315 400 500 630 800
% pondéral 0.6 1.7 2.5 4.2 6.9 11.5 18.5 23.8 20.8 8.2 1.0 0.3
- Tracer la courbe granulométrique normale et cumulée en PPQ
- Déterminer le diamètre moyen des grains ainsi que le span

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