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L’endométriose est une maladie qui touche 1 femme sur 10 voir plus car la maladie n’est pas
toujours accompagner de symptomes, ce qui l’a rend difficile a détecter.
Les médecins ont détecté au cours de ces dernières années que les douleurs ne
provenaient pas seulement des organes touchés mais également de l’utérus.
A cause de la maladie, les muscles de l’utérus se contractent de manière anarchique, ce qui
même en période de règle, peut provoquer une perturbation au niveau de l'écoulement du
sang.
Tous ces effets sur le corps peuvent provoquer une adhérence entre les organes (le fait que
des organes voisins soit lié entre eux) et faire apparaître des kystes sur les ovaires, ce qui
peut perturber le mécanisme de fécondation et causer une infertilité.
Il est difficile de diagnostiquer cette maladie , en général les patientes attendent 6 à 7 ans
avant de l’être.Pour les patientes, deux solutions s’offrent à elles, un traitement
médicamenteux qui va empêcher les règles ou une opération pour supprimer les kystes et
les adhérences.
L’endotest Ziwig est un test salivaire capable de détecter « toutes les formes
d’endométriose, même les plus complexes ».
Il a été mis au point par une équipe d’experts et ingénieurs en intelligence artificielle
financés par l’entreprise française Ziwig.
Les scientifiques français ont étudié les biomarqueurs de la salive pour étudier les
microARN pouvant révéler la présence d’endométriose.
Comment ça marche :
Grâce aux micro-ARN ,des petits ARN non codants, qui interviennent dans la
physiopathologie de nombreuses maladies (diabète de type 2, cancers, maladies
cardiovasculaires…). De nombreuses études ont montré qu’il existe un lien direct entre la
dérégulation de certains micro-ARN et le développement des lésions d’endométriose.
Il utilise deux technologies de pointe, le séquençage haut-débit et l’intelligence artificielle
pour évaluer, à partir d’un simple prélèvement de salive, l’intégralité du capital humain de
micro-ARN (soit environ 2600 micro-ARN) à la recherche d’une endométriose.
Il est capable de détecter tous les types d’endométriose, des formes superficielles aux
formes profondes, y compris dans les cas complexes de patientes ayant des douleurs
évocatrices d’endométriose malgré un traitement médical supprimant les règles ou un
examen clinique et des examens radiologiques normaux.
Deux types d’examens sont complémentaires au test ; IRM et l’échographie. L’imagerie
médicale reste indispensable, après le diagnostic, pour la description des lésions, leur
cartographie, leur classification et pour la définition du pronostic de la maladie.
conclusion :
Les femmes atteintes d'endométriose subissent aujourd’hui pour la plupart une longue
errance médicale, au cours de laquelle elles multiplient rendez-vous, analyses et examens
avant qu’un diagnostic ne soit posé.
L’arrivée de l’ Endotest va limiter cette errance médicale et permettre ainsi un diagnostic et
un traitement précoces de l’endométriose. Elle permettra de ralentir voire de stopper
l’aggravation des douleurs et des autres symptômes, d’optimiser la prise en charge de
l’infertilité et d’améliorer la qualité de vie des patientes.