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Sommaire
PCA de morphine : généralités
o Indications
o Contre-indications
La titration de la morphine
Pompe PCA : programmation et branchement du dispositif
Surveillance du patient
La surveillance des signes de surdosage de morphine
o Selon la fréquence respiratoire et la gravité du surdosage de morphine
PCA morphine : points essentiels
La morphine en PCA (Patient Controlled Analgesia ou Analgésie Contrôlée par
le Patient) permet au patient de s’auto-administrer à l’aide d’une pompe
programmable des doses prédéterminées de morphine (bolus) par voie
intraveineuse, en fonction de l’intensité de sa douleur.
La titration de la morphine a lieu en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI) ou aux urgences sous
surveillance hémodynamique et respiratoire continue. © Raguet H./BSIP
Cette technique d’analgésie possède de nombreuses indications et peut être
associée à d’autres antalgiques (paracétamol, AINS…).
Du fait de la sophistication des appareils et du respect de certaines précautions,
cette alternative est très sécurisée et la survenue d’accidents limitée. Elle offre une
vraie autonomie au patient dans la gestion de sa douleur et de son traitement.
Seuls impératifs, le patient doit avoir parfaitement compris les modalités d’utilisation
et l’équipe médicale et paramédicale doit avoir été formée à cette technique.
PCA de morphine : généralités
Parfaitement intégrée au principe de l’analgésie multimodale, la PCA de morphine
permet d’individualiser et d’ajuster rapidement la quantité de morphine délivrée en
fonction de la douleur du patient. L’efficacité de cette technique est conditionnée par
l’information préalable et l’éducation du patient. La qualité de l’analgésie nécessite la
prévention et le traitement des effets secondaires de la morphine, particulièrement
en cas d’association du Droleptan® avec la morphine, afin de limiter les nausées et
les vomissements.
Indications
Ses indications sont très larges et concernent la douleur aiguë modérée à intense
suite à un acte chirurgical lourd, une pathologie médicale (crise vaso-oclusive
drépanocytaire), des brûlures profondes et étendues…
Contre-indications
Toutefois, certaines contre-indications sont à respecter : le refus du patient, un
patient non coopérant ou ayant des difficultés de compréhension, des troubles des
fonctions supérieures (confusion, démence…) ainsi que l’absence de formation
préalable du personnel médical et paramédical à cette technique.
La titration de la morphine
Schéma 1 : Titration morphine
La titration de la morphine a lieu en salle de surveillance post-interventionnelle
(SSPI) ou aux urgences sous surveillance hémodynamique et respiratoire continue.
En cas de douleur aiguë intense, des bolus de morphine (2-3 mg) sont injectés
toutes les trois à cinq minutes en intraveineuse directe, afin d’obtenir un niveau
d’analgésie tout à fait confortable (zone thérapeutique) avec une échelle visuelle
analogique (EVA) ≤ à 3 (petites vagues successives en vert, schéma 1). Cela permet
d’atteindre une concentration plasmatique minimale efficace de morphine pour
soulager temporairement le patient. Une fois la pompe PCA connectée, le patient
pourra s’auto-administrer les bolus en fonction des variations de l’intensité de sa
douleur.
Lorsque la concentration sanguine de morphine diminue, la douleur du patient
augmente et celui-ci doit déclencher le dispositif d’injection pour amener la
concentration de morphine plasmatique dans la zone thérapeutique (grandes vagues
vertes sur le schéma 1). A l’inverse, lorsque la concentration de morphine est trop
élevée, le patient est « sédaté » et n’est plus capable de déclencher l’administration
de nouvelles injections (zone orange).
Pompe PCA : programmation et branchement du dispositif
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