W3420_Fitness sur ordonnance_3COS_Charlet Vincent

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 DEFINITION
• L’infarctus du myocarde, se définit comme la nécrose d’une partie
plus ou moins importante du cœur. Le muscle cardiaque n’étant plus
irrigué par les artères coronaires, le cœur se retrouve en dette
d’oxygène.

• Les causes d’obstructions de l’artère coronaire sont multiples.

• Un caillot (thrombose)
• Rétrécissement par des plaques d’athérome (athérosclérose)
• Fermeture momentanée causé par un spasme
 Symptômes
• De façon assez classique l’infarctus du myocarde démarre par une
douleur ou une gène assez intense se situant au milieu du thorax.
Cette douleur évolue en sensation d’oppression momentanée ou
même constante et assez brutale.

• On peut aussi avoir des douleurs généralisées à l’ensemble du corps

associées à des sueurs, pâleurs ou un certaine essoufflement.

• Une fatigue excessive peut aussi être un symptôme voir même des
troubles digestifs (nausées, vomissements..)
 Dépistage
• Source : Fondation suisse de cardiologie

• A l’aide d’une prise de sang

« Lors d’un infarctus du myocarde, des cellules du muscle cardiaque meurent

et le coeur libère des protéines, par exemple la troponine, qui passent alors
dans le sang. Les anciens tests ne mettaient en évidence la troponine que
trois à six heures après le début de l’infarctus. Depuis quelques années, il
existe un test de dosage de la troponine hautement sensible, qui permet de
révéler ou exclure l’infarctus au bout d’une heure. »
 Et en Belgique ???
• Source Ligue cardiologique Belge

« Chaque année, on compte, dans notre pays, environ 15.000 cas

d’infarctus dont près de la moitié sont fatals (49% chez les
hommes, 55% chez les femmes). »
PRISE EN CHARGE
• 19-04-2018

• « Après un infarctus, il est important de reprendre le sport ou de s’y

mettre »
• « L’auteur de l’étude a calculé que devenir plus actif divise par deux le
risque de mourir dans les quatre ans qui suivent. »

• « Devenir plus actif physiquement après un infarctus du myocarde divise

par deux le risque de mourir dans les quatre ans qui suivent », a calculé
l’auteur d’une étude sur le sujet, le professeur de médecine Örjan Ekblom.
• La pratique de l’activité physique, comme on peut le voir sur l’entièreté des
sites internet des ligues européennes de lutte contre les maladies
cardiaques, est indiquée même après un infarctus.

• Sauf dans quelques rares exceptions (les personnes sont averties par leur
médecin), le sport n’est pas un danger et il permet même de prévenir un
nouvel accident.

• Cependant il semble primordial que votre futur client soit d’abord passé
devant un cardiologue et idéalement munis d’un test à l’effort. (Ce dernier
pouvant être une très bonne base de prise en charge)
 Bienfaits du sport
• Sources :

• Amélioration de la performance du myocarde. La force de contraction du cœur augmente,

de ce fait il doit fournir moins d’efforts pour propulser le sang dans l’organisme. Le rythme
cardiaque diminue, c’est-à-dire que le cœur bat plus lentement au repos comme durant
une activité physique.
• Diminution de la tension artérielle. La pratique régulière d’un sport améliore la circulation
sanguine et est un bon moyen pour lutter contre l’hypertension artérielle, une
hyperpression du sang exercée contre la paroi des artères qui, à terme, augmente les
risques de cardiopathie ischémique (angine de poitrine, infarctus du myocarde) et d’AVC.
• Protection des artères. L’activité physique améliore la vasodilatation des artères, le sang
va mieux circuler. En réduisant le taux de « mauvais » cholestérol (LDL) et le taux de
triglycérides et en augmentant celui de « bon » cholestérol (HDL), le sport aide à prévenir
la formation de caillots (thrombi) dans les artères.
• Diminution du risque de diabète. Des exercices physiques réguliers favorisent le maintien
de l’équilibre glycémique et permettent de prévenir et de lutter contre le diabète qui, sur le
long terme, peut conduire à un infarctus du myocarde, un AVC, une insuffisance rénale…
 Sports à privilégier
• Comme pour beaucoup d’accidents cardiaques, les sports
d’endurance sont à mettre en évidence. Ils permettent de gérer
relativement facilement le rythme cardiaque et ses variations.

• Les sports plus intenses pourront être repris par la suite avec l’avis du
cardiologue
 Dans le monde du fitness
• Programme en salle : Activités cardios light et variées visant le travail
des fibres lentes. Utilisations des machines de musculations visant le
renforcement musculaire. (longue série, mouvement lent + charges
faibles) Finir par une longue période de relaxation et stretching.
Attention si wellness dans votre centre, interdire l’accès au sauna,
hammam et autres jacuzzis.

• Les cours collectifs lents et calmes peuvent être adaptés