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Définition
une douleur constante au milieu de la poitrine, qui peut irradier dans le cou, la mâchoire, l'épaule ou le bras
gauche;
de l'essoufflement;
Pour les femmes, les principaux symptômes peuvent être semblables à ceux ressentis par les hommes, mais peuvent
également comprendre :
Fatigue : baisse importante et inhabituelle du niveau d’énergie qui ne s’atténue pas après plusieurs jours.
Signalée par 70 % des patientes, la fatigue inhabituelle est le symptôme unique et durable le plus courant.
Troubles du sommeil : difficultés d’endormissement ou réveils nocturnes plus fréquents, le plus souvent en
raison d’un inconfort ou d’une douleur qui empêche de dormir.
Le l’électrocardiographie : pour déceler les problèmes de rythme cardiaque ou les signes d’une crise cardiaque
diagnostic
Une angiographie coronarienne (ou artériographie) est un test réalisé en vue d'explorer les artères coronaires. Un
mince tube (cathéter) est inséré dans l'artère d'un bras ou d'une jambe jusqu'aux artères du cœur. On injecte un agent
de contraste dans les vaisseaux sanguins et le cœur et on le filme ensuite à l'aide d'un appareil à rayons X pendant le
pompage du sang. Les images obtenues, appelées angiogrammes ou artériogrammes, permettent d'observer les
anomalies comme les obstructions provoquées par l'athérosclérose.
Les Les médecins administrent des médicaments aux personnes atteintes d’une maladie des artères coronaires pour de
traitements nombreuses raisons :
Pour soulager la douleur thoracique en réduisant la charge de travail du cœur et en dilatant les artères
(nitrates)
Pour prévenir la survenue des symptômes d’angor et de maladie coronarienne aiguë (bêtabloquants,
inhibiteurs calciques et parfois ranolazine)
La plupart des personnes reçoivent de la nitroglycérine, qui soulage la douleur en réduisant la tension artérielle, ce
qui réduit la charge de travail du cœur et dilate éventuellement les artères. On l’administre généralement d’abord
sous la langue, puis par voie intraveineuse.
Morphine
La plupart des personnes qui ont été victimes d’un infarctus du myocarde présentent un inconfort important et sont
très angoissées. La morphine a un effet calmant et réduit la charge de travail du cœur. Elle est administrée lorsque la
nitroglycérine ne peut pas être utilisée ou est inefficace. Cependant, les données récentes suggèrent qu’elle peut
interagir avec les médicaments antiplaquettaires et réduire leur efficacité, et qu’elle peut légèrement accroître le
risque de décès.
Bêtabloquants
Comme une réduction de la charge de travail cardiaque permet également de limiter la lésion des tissus, un
bêtabloquant est généralement administré pour ralentir le rythme cardiaque. Le ralentissement du rythme permet au
cœur de travailler moins et réduit la zone de tissu lésé.
Les inhibiteurs calciques inhibent la constriction (sténose) des vaisseaux et permettent d’enrayer le spasme
coronaire. Tous les inhibiteurs calciques réduisent la pression artérielle. Certains d’entre eux, comme le vérapamil et
le diltiazem, peuvent aussi réduire la fréquence cardiaque. Cet effet peut être utile pour de nombreuses personnes,
notamment celles pour lesquelles les bêtabloquants sont contre-indiqués ou les dérivés nitrés ne soulagent pas
suffisamment.
Ranolazine
La ranolazine est un médicament utilisé pour traiter l’angor chez les personnes qui continuent à présenter des
symptômes malgré la prise de tous les autres traitements de l’angor.
Statines
Les statines sont administrées depuis longtemps pour prévenir la maladie des artères coronaires, mais les médecins
ont découvert récemment qu’elles ont aussi des bienfaits à court terme pour les patients atteints d’un syndrome
coronaire aigu. Les médecins administrent la statine aux patients qui n’en prennent pas déjà.
Médicaments antiplaquettaires
Les personnes qui pensent être victimes d’un infarctus du myocarde doivent mâcher un comprimé d’aspirine
immédiatement après avoir appelé une ambulance. Si l’aspirine n’est pas prise à domicile ou administrée par les
premiers secours, elle l’est dès l’arrivée à l’hôpital. Ce traitement améliore les chances de survie en réduisant la taille
du caillot (le cas échéant) dans l’artère coronaire. On peut également administrer d’autres types de médicaments
antiplaquettaires tels que le clopidogrel, la ticlopidine ou le ticagrelor par voie orale, ou les inhibiteurs IIb/IIIa des
glycoprotéines dans une veine (voie intraveineuse).
Médicaments thrombolytiques
Les médicaments dissolvant les caillots (médicaments thrombolytiques) sont administrés par voie intraveineuse pour
ouvrir les artères si des interventions coronariennes percutanées ne peuvent pas être réalisées dans un délai de 90
minutes suivant l’arrivée de la personne à l’hôpital.
Anticoagulants
La plupart des patients reçoivent également des anticoagulants, comme l’héparine, pour éviter la formation d’autres
caillots sanguins.
De l’oxygène est souvent administré par voie nasale ou par masque facial. Un apport supplémentaire d’oxygène au
cœur peut permettre de réduire au minimum la lésion du tissu cardiaque.
ll faut faire une angioplastie (utilisation d’un ballonnet pour dégager l’artère obstruée) et installer une endoprothèse
(tube en maille métallique). Il est parfois nécessaire de recourir au pontage aortocoronarien, qui consiste à greffer de
nouvelles artères ou veines de façon à contourner les blocages.
Prévention Avoir une bonne hygiène de vie avec une activité physique quotidienne.
Se nourrir correctement (réduire l'apport en sel et graisse et manger des fruits et des légumes)
Arrêter de fumer (en Suisse, le tabac est responsable d’environ 18% des décès par maladies cardiovasculaires –
Promotion Santé Valais)
Ne pas abuser d’alcool
Réduire le stress
Soigner son hypertension, cholestérol et diabète