Description 
: présentation de la catastrophe Justification : pourquoi il est important de la connaitre
Dates:
 4-10 janvier 1998 : 3 tempêtes sur est
de Ontario + Ouest du Québec
Description de la tempête :
 Pire désastre nature du Canada
 80 mm de verglas.
 Glace sur les fils électriques, pylônes
qui cassent, transformateurs qui
explosent, poteaux qui tombent.
 Événement d’une ampleur « dont la
récurrence est de 300 à 500 ans ».
Thierry Vandal, président-directeur
général Hydro-Québec
 Plus fort que l’ouragan Katrina en
Nouvelle-Orléans.
 Montréal : zone sinistrée
Causes :
 Front chaud du Texas et froid
arctique : air chaud monte, froid
descend.
 Neige fond à mi-hauteur, gèle au sol.
Conséquences économiques :
 2 milliards $ à Hydro-Québec.
 5500 producteurs laitiers du Québec + Ontario jettent 13,5 millions litres de lait = 7,8 millions$
Conséquences humaines :
 1 393 000 Québécois sans électricité, sans lumière, sans chauffage en hiver, certains 4 semaines.
 21 personnes mortes au Québec : asphyxie au monoxyde de carbone, incendie par chandelle,
hypothermie, écrasée par glace qui tombe.
 100 000 personnes refuge à l’hôtel, parents, abris.
 362 abris dans écoles, églises, hôpitaux, centres communautaires.
 14 compagnies d’électricité (6 provinces et 8 états américains) aident
 Forces armées : 16 000 hommes = plus grand déploiement en temps de paix.
 Croix Rouge aide 130 000 personnes/ semaine, 300 appels/heure 14 janvier pour des dons.
 Voitures (véhicules d’urgence) incontrôlables, rues bloquées par les branches, fils, poteaux.
 Tuyaux d’eau gelés explosent
Conséquences écologiques (animaux – arbres):
 Arbres : poids de glace 30 X leur poids. Craquent et cassent. Forêts décimées (érablières, vergers).
 Oiseaux et écureuils morts (pas de nourriture), petits mammifères prisonniers sous la glace.
Leçons tirées :
 Système plus solide aujourd’hui. Même tempête = quelques jours au lieu de 6 semaines pas de courant.
 Modernisation et consolidation du réseau électrique : système qui résiste à des événements d’une
récurrence de 100 ans et non 50.