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ELECTROTECHNIQUE

Chapitre I : Moteur Asynchrone triphasé


I. MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE
Un moteur asynchrone triphasé est une machine à courant alternatif qui
transforme l’énergie électrique reçue d’une source de réseau triphasée en énergie
mécanique utilisée pour entrainer une charge.
II. NECESSITE D’UN COUPLAGE
On réalise le couplage des enroulements du stator pour adapter la tension du
réseau électrique d’alimentation à celle du moteur. Ceci permet d’éviter de faire
fonctionner le moteur en dessous ou au-dessus de son régime nominal par un
sous-alimentation ou une suralimentation. Lors de la mise sous tension d'un
moteur asynchrone, celui-ci provoque un fort appel de courant qui peut
provoquer des chutes de tension importantes dans une installation électrique.
Pour ces raisons en autres, il faut parfois effectuer un démarrage différent du
démarrage direct. Il est donc logique de limiter le courant pendant le démarrage à
une valeur acceptable. Mais si l'on limite le courant, on limite du fait la tension.
Utilisation : - Traction électrique.
- Entraînement de bandes Transporteuse.
- Vérin à grand déplacement.
1. COUPLAGE ETOILE
On réalise le couplage étoile lorsque la tension composée du réseau est égale à la
plus grande tension du moteur il en est de même lorsque la tension simple du
réseau est égale à la plus petite tension du moteur.
Exemple : moteur : 230V /400V ; réseau : 230V/400V
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2. COUPLAGE TRIANGLE

On réalise le couplage triangle lorsque la tension composée du réseau est égale à


la plus petite tension du moteur.
Exemple : moteur 380V/660V ; réseau : 220V/380V
REMARQUE :

 Lorsqu’on désigne la tension d’un moteur triphasé par une seule valeur ;
cette valeur représente la plus petite des deux : c’est la tension nominal
d’un enroulement
 Lorsqu’on désigne la tension du réseau électrique triphasée par une seule
valeur, cette valeur représente la plus grande des deux : c’est la tension
composée

III. BILAN DES PUISSANCES

- Puissance absorbée : P = √3U I cos 


 S = √3U I
Q = √3U I sin 

-puissance transmis au rotor : Ptr= P - Pfs- pjs = Ce. Ωs


Avec : Ce=moment du couple électromagnétique et Ωs=vitesse angulaire de
synchronisme
- Puissance sur le rotor : Pr = Ptr – Pjr = Ce. Ωr
Ce : moment du couple électromagnétique et Ωr : vitesse angulaire rotor (2.π.n) en rad/s
- Puissance Utile : PU = CU Ωr = Pa – Pjs – Pfs – Pjr - Pm

- Pertes Joule Au Stator :

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Si r est la résistance d’une phase du stator : PJs = 3 rI2 pour le couplage étoile
PJs = 3 rj2 pour le couplage triangle
2
Si R est la résistance entre phases du stator couplé et I l’intensité en ligne alors : Pjs = (3/2) RI

- Pertes Joule Au Rotor : Pjr = g Ptr Ptr : puissance transmise au rotor et g : glissement
-pertes fer rotor A vide : g = 0 et donc n = ns et la puissance absorbée Po = Pmec + Pfs + Pjs0 :

-pertes collectifs = PC = Pfs + Pm Pfs =pertes fer statorique et Pm=perte mécanique

-moment du couple électromagnétique : Tem(N/m) =Ptr/Ωs (rad/s) avec Ωs=2πns

-moment du couple utile : Cu=Tem/Ωr avec Ωr=2πnr

-glissement : g = (ns-n) /ns avec ns=vitesse du synchronisme du champ


tournant (tr/s) et n=vitesse de rotation du rotor (tr/s)
IV. PROCEDE DE DEMARRAGE DES MOTEURS ASYNCHRONES

1. DEMARRAGE DIRECT
C’est le procédé se démarrage le plus simple. Les enroulements du stator sont
couplés directement sur le réseau. Le moteur démarre sous ses caractéristiques
naturelles avec une forte pointe d’intensité qui vas provoquer des chutes de
tension.
 Schéma :

 Fonctionnement :
Une impulsion sur S2 alimentation du relais (KM1) : les contacts KM1 (13-14) se
ferment le relais est autoalimenté. Le moteur démarre. L’arrêt est obtenu par une
impulsion sur S1. Le démarrage est donc obtenu en un seul temps ; le stator du
moteur est couplé directement sur le réseau.
 Avantages du démarrage direct :
 Simple ; économique ;
 Simplicité de l’appareillage de commande
 Couple du démarrage important

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 Les inconvénients du démarrage direct :
 La pointe de courant lors de la mise sous tension est très élevée, de l’ordre
de 4 à 8 fois le courant nominal
 Démarrage brusque : déconseillé si le démarrage doit être doux et
progressif (tapis, transporteur, etc. …)
 Appel de courant au démarrage pouvant perturber la marche d’autres
appareils connecté sur le même réseau.

2. DEMARRAGE ETOILE TRIANGLE


Afin de réduire l’intensité au démarrage, la solution peut-être un démarrage
étoile-triangle. Le principe du montage étoile triangle consiste à alimenter le
moteur en étoile, en sous alimentant par rapport à la tension attendue par les
bobinages. On bascule ensuite (grâce à une temporisation réglable) sur un
couplage triangle, correspondant à la tension d’alimentation du réseau. Ci-joint un
plan électrique d’un démarrage étoile triangle. Ce procédé ne peut s’appliquer
qu’aux moteurs dont les extrémités des enroulements sont sorties sur la plaques à
bornes et le couplage triangle correspondant à la tension du réseau soit :
 Pour un réseau 230V entre phase moteur 230V/400V
 Pour un réseau 400V entre phase moteur 400V/700V
Ce mode de démarrage n'est utilisable que si les deux extrémités de chaque
enroulement sont accessibles. De plus, il faut que le moteur soit compatible avec
un couplage final triangle.
 Fonctionnement de la partie commande :
Une impulsion sur S2 alimente le relais KM1. Les contacts KM1 se ferment
et le relais KM2 est activé : il y a auto-alimentation (KM2 : 13-14 est fermé).
Les contacts de puissance KM1 et KM2 étant fermés, on a un couplage
étoile. Au bout de t secondes, le contacteur à ouverture temporisée (KM2 :
55-56) s’ouvre, entraînant avec un léger retard la fermeture du contact 67-
68 : Le relais KM3 est alors alimenté. Les contacts KM2 et KM3 sont donc
fermés : c’est le couplage Triangle. Note : le léger retard à la fermeture du
contact 67-68 est nécessaire afin d’éliminer tout risque de court-circuit des

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phases (KM3 et KM1 ne doivent jamais être fermés en même temps). Arrêt
moteur si appuie sur S1.

Le démarrage s’effectue en deux :


-première étape : couple Etoile (Y) du moteur
Les enroulements sont soumis à une tension U/√3. Le courant de
démarrage Id est réduit par rapport au démarrage direct. (Id = 1.3 à 2.6 In)
Le couple au démarrage est plus faible qu’en démarrage direct (0.2 à 0.5 Cn)
Mise sous tension et couplage étoile des enroulements. Le moteur démarre
à tension réduite.

-deuxième étape : couple Triangle


Quand le moteur est lancé, on passe au couplage triangle. La surintensité
qui en résulte est moins importante qu’en démarrage direct et le moteur
atteint sa vitesse nominale à pleine tension. A l’issue du premier temps, au
couplage Etoile est substitué le couplage triangle dans lequel est appliquée
à chacun des enroulements la tension composée.

 Avantages du démarrage étoile triangle :


-Démarreur relativement peu onéreux
-Le courant de démarrage est plus faible qu’en direct et donc moins
perturbant pour le réseau.
- appel du courant en étoile réduire au tiers de sa valeur en direct.
- faible compilation d’appareillages
 Inconvénients du démarrage étoile triangle :
- Couple réduire au tiers de sa valeur en direct
- Couple de démarrage faible
-Coupure de l’alimentation et courants transitoires importants au passage
Etoile/triangle

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3. DEMARRAGE ROTORIQUE
Dans tous les démarreurs précédents, nous n'avons utilisé que des moteurs à cage
d'écureuil. Pour ce démarreur, nous avons besoin d'avoir accès au conducteur
rotorique. Le fait de rajouter des résistances au rotor provoque une limitation de
la pointe de courant au démarrage. En plus, il a l'avantage, si les résistances sont
bien choisies, de démarrer avec le couple maximal du moteur.

 Fonctionnement du circuit de commande :


Une impulsion sur S2 excite le contacteur KM1, démarrage en 1er temps.
Après t secondes le contact temporisé KM1 : 67-68 se ferme pour exciter le
contacteur KM2, démarrage en 2eme temps. Une impulsion sur S1 arrête le
moteur. Dans ce dernier cas, on peut utiliser un rhéostat rotorique qui agit
sur le glissement : si R2 augmente, on peut alors augmenter le couple au
démarrage et réduire l’appel du courant.
Le démarrage s’effectue en deux temps :
-Dans un premier temps fermeture des contacts KM1, le moteur démarre
avec les résistances en séries avec les enroulements rotoriques.
-Dans un deuxième temps fermeture des contacts KM2, résistances court-
circuitées
 Avantages du démarrage rotorique :
-bon rapport couple/courant
-possibilités de réglage des valeurs au démarrage
 Inconvénients du démarrage rotorique
-nécessite un autotransformateur onéreux
-présente des risques de réseau perturbé

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Chapitre II : Transformateur
I. Définition et Rôle du transformateur
Pour transformer l’amplitude des tensions d’un système triphasé, on utilise un
transformateur triphasé. Le transformateur est un convertisseur < alternatif-
alternatif> qui permet de modifier la valeur efficace d’une tension alternatif en
maintenant la fréquence et les ondes inchangés. Leur utilisation est primordiale
pour le transport de l’énergie électrique où l’on préfère « transporter des volts
plutôt que des ampères ». La production de l’énergie électrique et son transport
se fait généralement en triphasé ; Par ailleurs on démontre facilement que le
transport de l’énergie en haute tension est plus économique d’où la nécessité
d’employer des transformateurs élévateurs à la sortie de centrale de production
et abaisseur tout proche des centres de consommation. En outre, le
transformateur procure un isolement entre réseaux et permet de changer de
régime de neutre.
NB : Il comporte deux enroulements placés sur un noyau ; l’un dit primaire qui
reçoit la puissance du réseau et l’autre du secondaire qui débite dans une
charge.
II. Principe de fonctionnement
Le principe de fonctionnement est basé sur le principe de l’induction
électromagnétique. En effet, lorsque l’enroulement primaire est alimenté par une
source alternative, il engendre un flux alternatif qui circule dans le circuit
magnétique. Ce flux induit une f.é.m. dans le deuxième bobinage (le secondaire)
du transformateur ; celle-ci pourra alimenter les récepteurs d’énergie électrique
relies au secondaire.
Il est constitué de deux parties essentielles :
 La partie active : elle destiner à assurer la conversion de l’energie

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