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Pour une meilleure coordination de la pêche artisanale à Saint Louis, L’Etat du Sénégal a jugé
nécessaire de mettre en place un comité de gestion et de coordination. C’est en ce sens que le
CLPA a été mis en place. Etant un cadre de concertation et de sensibilisation, le comité est
présidé par le préfet de Ssaint Louis.
Actuellement, on note la présence de 5063 pirogues numérotés, dont 1350 sans immatriculées.
Auparavant, les permis de pèche étaient exclusivement octroyés par le service régional des
pêches, maintenant ce n’est pas le cas, ils sont aussi octroyés par le CLPA.
Actuellement la pêche artisanale s’est beaucoup améliorée, comparée aux dix (10) dernières
années.
Les petites pélagiques sont les espèces halieutiques les plus péchées à Saint Louis. Il arrive
que les pécheurs naviguent jusqu’au Maroc pour la pêche de ces petites pélagiques.
La commercialisation des ressources halieutiques se passe très bien comparée au cinq (5)
dernières années. Toutefois, le développement de la production de la farine de poisson
constitue une contrainte à la commercialisation des produits, notamment au niveau des
femmes transformatrices. Ces dernières se voient priver d’une bonne partie de la ressource au
détriment des unités de production de la farine de poisson.
OUI ! La mangrove joue un rôle très important pour la pêche artisanale, surtout au niveau des
zones rurales, en occurrence Gandiol. ÀA Saint Louis on ne sent pas trop cette importance.
ÀA Gandiol, l’impact du changement climatique se fait sentir. Avant, Gandiol était la zone
maraichère par excellence. Mais, de nos jours, l’intrusion saline a rendu impossible cette
activité de culture maraichère. Ainsi, pour mieux s’adapter à ce phénomène, la population
s’est convertie vers l’élevage des huitres, des crevettes et autres espèces halieutique en milieu
de mangrove. En outre, le changement climatique a aussi accentué le recul du fleuve Sénégal.
A cet effet, le fleuve ne peut plus alimenter certaines zones, causant davantage la raréfaction
des certaines espèces de poisonspoissons, notamment d’eau douce.
La gestion des ressources halieutique à Saint Louis s’est beaucoup améliorée depuis
l’installation du CLPA. Maintenant, la gouvernance est participative et inclusive. La prise de
décision se fait au niveau local. Et nous aimerions dans un bref futur que le paiement des
permis de pèches s’effectue au niveau du CLPA.