Le texte que vous venez de lire est un extrait du livre intitulé corps et âme écrit en 2021 par Nicolas

Zeller un ancien médecin des forces spéciales qui a servi dans des opérations extérieures ou la
France a été engagé. A travers ce livre Zeller témoigne ces aventures aux côtés de ses camarades et
nous interroge sur le sens de l’engagement. Dans cet extrait, il aborde le thème de la guerre
moderne suivi d’un témoignage. Depuis peu la guerre moderne fait sa place, ou l’objectif est de
minimiser les dégâts humains grâce à différentes technologies. Peut-on donc parler d’une guerre
« zéro mort » ?

Nous verrons dans un premier temps pourquoi le terme « zéro mort »peut être employé .Puis dans
une deuxième partie nous nous interrogerons sur les limites de ce concept.

Depuis peu, une nouvelle manière de combattre a vu le jour : la guerre à distance, c’est grâce aux
nouvelles technologies que cette notion a vu le jour en effet je cite « la haute technologie y occupe
en effet un espace de plus en plus grand, en particulier dans l’arme aérienne »ligne 2

Mais pourquoi combattre à distance ? Tout d’abord il y une nécessité de préserver son armée contre
les pertes jugées inadmissibles  « préserver son armée de pertes devenues inacceptables d’une
part » ligne 4 en outre cela donne une image d’un sentiment d’invincibilité aux yeux des ennemis.
Contrairement aux guerres anciennes qui résultaient de lourdes pertes, la notion de « distance »
nous protège et nous garde en sécurité : «la distance nous préserve. Elle nous place à l’abri du
risque »ligne 16.

Nicolas Zeller estime que cette guerre dite « zéro mort » s’oppose au sens propre de la guerre ou la
forme initiale de celle-ci est un affrontement d’homme à homme : « la noblesse de la guerre ;celle de
l’affrontement d’homme à homme, dans leur humanité, dans une certaine forme d’égalité ou tout du
moins d’équilibre. »ligne 21

Bien qu’à l’aube du 21e siècle nous pouvons d’ors et déjà parler d’une guerre « zéro mort » grâce à
l’utilisation des hautes technologies, ce concept reste limiter, en effet pour Zeller « la mort nous
saute aux yeux, qu’on le veuille ou non ».
Pour illustrer son opinion le narrateur nous fait part de son témoignage.

Un petit groupe progresse à la périphérie de Mossoul , ville situé en Irak , soudain un piège explose et
des éclats viennent touchés Martin, un soldat français. Il est blessé, une de ses jambes est touchée. Il
est rapidement transféré jusqu’à une première antenne chirurgicale ou il sera opéré en urgence puis
dans une seconde antenne ou se trouve Nicolas Zeller, il restera en surveillance en réanimation le
temps de le transférer sur le territoire français.
A multiples reprises il posera une question : « Est-ce que je vais perdre ma jambe ? »ligne66

Cette question est vu comme une affirmation, en effet celui-ci ne souhaite pas perdre sa jambe, il ne
veut pas être blessé, un sentiment d’angoisse et de peur le saisi , il souhaite qu’une chose : retourner
sur le front : «Et il semble n’avoir qu’une envie paradoxale : y retourner. » ligne64

En un rien de temps la vie de Martin a soudainement basculé bien qu’il fut dans la périphérie de la
ville celui-ci a été blessé, il a frôlé la mort, quelques mois plus tard le narrateur nous informe sur
l’état de santé de Martin : en effet celui-ci s’est rétabli et utilise des béquilles .Il ne savait pas que
cela aurait pu lui arriver car il était protégé et à l’abri de tout danger : « Je ne pensais pas que nous
pouvions y passer »ligne 91
Au final Martin va bien, il a compris que le risque 0 n’existait pas.

à travers ce témoignage Nicolas Zeller nous a montré les limites de la guerre dites « zéro mort ».Bien
que les soldats d’aujourd’hui sont très bien entraînés et sont équipés de telle sorte à minimiser les
blessures graves ou mortelles ,on pourrait parler de guerre zéro mort comme dans le domaine
aérien, mais dans certain cas la mort reste possible. Les soldats présents sur le front risque leur vie
pour protéger leur pays, ils font preuve d’un immense courage et de bravoure car ils savent qu’à la
moindre erreur, tout peux basculer ,ainsi ce témoignage nous montre bien que chaque soldat reste
mortel, ainsi la guerre « zéro mort » n’est possible qu’à un certain point.

Question débat

Actuellement , peut-on parler de guerre zéro mort

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