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RODRIGUES PATRICIO Rafael

DEST 1 2020/2021
49 lignes (et notes de bas de page)
Histoire des Protestants de France : depuis l’origine de la Réformation jusqu’au temps présent
Guillaume de Félice

Dans une reconstruction de l’histoire de l’origine de la réformation, Guillaume de Félice expose son
regarde d’historien et de protestant. Selon son préambule, l’acte célèbre de cet édit (de Nantes)
reconnu comme « perpétuel et irrévocable », est bien décrit. Cette grande charte de la Réforme
française va être la loi régulatrice de la paix, le droit comme guide de l’organisation, le texte de l’Édit,
ou plutôt les textes, car il y en a plusieurs, le texte principal comptait : 92 articles, 56 articles
particuliers, et les deux brevets (place de sureté et pour les Pasteurs).
Premièrement, le droit de possession1, l'activité religieuse est envisageable (1596 à 1597) Il y a une
liberté de conscience pour les protestants, une liberté de culte. Mais elles sont partielles. Seulement
dans des villes ouvertes à la prêche (dans des faubourgs) l’édit de Poitiers 2 est promulgué en 1577 en
accordant ce droit au culte réformé (droit de concession). Puis les hauts justiciers, qui pouvaient
exercer le culte protestant « dans leurs châteaux » sans restriction préalable, et enfin les nobles de
basse justice, dont les droits avaient des limitations (trente personnes dans le culte selon l’édit, pour
des cérémonies spécieuses comme baptême et mariage). Le culte de concession (cité antérieurement)
n’est pas mentionné par Guillaume, à savoir les lieux autorisés par baillage, avaient plusieurs
restrictions, il ne pourrait être fait dans de ville comme Paris, Nantes et dans les autres villes
catholiques. Les cahiers de remontrances explicitent (1599 à 1626) que l’édit n’a été ni la fin de
l’intolérance et ni le début d’une coexistence 3. L’Édit de Nantes à la base, était avantageux aux
catholiques, bon pour les protestantes, mais mauvais pour les réformés.
Secondement, les protestants insistaient auprès du roi, pour une dignité à la vie normale, l’éducation,
d’avoir le droit d’école pour les enfants par exemple, en 1611 la précision du régent est la suivante :
une école seulement là où le culte est autorisé, avec un seul maître, l’interdiction de dogmatiser et le
nombre d’écoliers limité4. D’un côté l’accès au partage des aumônes et l’admission aux hôpitaux pour
les pauvres protestant sont assurés, mais de l’autre, chez les huguenots précaires et malades sont en
exclusion à Lyon, Orléans, ou même Bordeaux et Saintes 5. Dans ce contexte de coexistence en forme
de qui-vive, le droit à l’impression des livres (dans certaines villes bien sûr) est fixé, le contrepoint est
la confiscation de livres protestantes à Rouen et Bordeaux avant même d’être mise à la vente 6. Pour
garantir le contrôle et la connaissance des causes judiciaires religieuses, la monarchie a créé les
1
P. Cabanel, Histoire des protestants en France, XVIe-XXIe siècle, Fayard, 2014, p. 387
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https://cutt.ly/ZbJb6oM
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P. Cabanel, Histoire des protestants en France, XVIe-XXIe siècle, Fayard, 2014, p. 385
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P. Cabanel, Histoire des protestants en France, XVIe-XXIe siècle, Fayard, 2014, p. 387-388
5
P. Cabanel, Histoire des protestants en France, XVIe-XXIe siècle, Fayard, 2014, p. 385-386
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P. Cabanel, Histoire des protestants en France, XVIe-XXIe siècle, Fayard, 2014, p. 386
chambres mi-parties, dont l’auteur mentionne qu’il est établi dans quelques-uns de parlements, c'est-à-
dire dans ceux de Toulouse, Grenoble et Bordeaux, à savoir auprès des parlements de Paris. Pourtant,
la composition d’une chambre mi-partie composée par les catholiques et protestante en équilibre était
loin de la réalité, les juges sans exception étaient de catholiques 7. Quant à la « chambre de l’édit à
Paris, toute composée de catholiques, moins un seul membre » prônée pour l’auteur, et qui aurait dû
admettre six protestants, on ne retrouve à côté du président et des quinze conseillers catholiques qu’un
seul juge protestant8, ainsi les garanties ne sont pas très concevables.
Les trois derniers piliers cités à la fin en faveur des protestants sont ; tout d’abord, pour la formation
des pasteurs, les quatre académies pour l’instruction scientifique et théologique, celle de Montauban,
Sedan, Die et Saumur, ont vu le jour après l’édit de Nantes, mais seulement l’académie de Die ne
compté pas au niveau national/européen 9. Le roi a concédé des subventions (les brevets) pour qui les
Églises reformées dressèrent leurs institutions. Subséquemment, l’autorisation de convoquer des
synodes, où les pasteurs, anciens et diacre mettent en place la discipline et le bon fonctionnement de
l’Église. Et enfin, un certain nombre de places de sûreté (le deuxième brevet) il y avait 150 lieux
préétabli pour refugier les protestants mal accepté par les catholiques.
En conclusion, la paix est un combat 10, et les protestants ont su se battre, même que l’édit de Nantes se
présentait contre leur existence, ou mieux le but c’était juste de support leur présence. Il n'est pas le
début de l'expansion pour les protestants ; c'est avant tout une redéfinition du culte, notamment pour
les catholiques.

7
https://cutt.ly/PbHdbOh.
8
https://cutt.ly/PbHdbOh.
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P. Cabanel, Histoire des protestants en France, XVIe-XXIe siècle, Fayard, 2014, pp. 483
10
P. Cabanel, Histoire des protestants en France, XVIe-XXIe siècle, Fayard, 2014, pp. 383

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