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19ème siècle
(Prof. Jean Decorvet)
Notes de cours
I : Introduction
a) Présentation du thème
b) Enjeux du thème, l’exemple de
Louis Gaussen
c) Elan missionnaire
d) Formation théologique
e) Développements philanthropiques
1
f) De Genève aux extrémités du
monde : réseautage international
a) France
Clandestinité forcée
Apparition et développement de la philo
cartésienne
Lumières
Edit de tolérance
b) Suisse
Eclatement du Consensus Helveticus
Vaud sous domination bernoise, la Seconde
Confession helvétique tien bon
Séminaire de Lausanne
Divisions confessionnelles
Invasion napoléonienne
c) Allemagne
Paix de Westphalie
Apparition du piétisme
d) Pays-Bas
Canons de Dordrecht et Remonstrants
Tolérance religieuse
e) Angleterre
Révolution des dissidents
Déisme
Réveils
f) Colonie d’Amérique
Éclatement de l’idéal puritain
Individualisme des Lumières
Réveils et « The rise of Evangelicalism »
(Bebbington)
2
En comparaison internationale, la France se situe
comme sur un îlot de troubles et de persécutions. La
plupart des autres pays voient le protestantisme
muter sous la forme d’un pré-libéralisme (Genève,
Angleterre au 17ème), d’une pré-sécularisation (Pays-
Bas, Angleterre au 17ème), ou de réveils (piétisme,
pays anglo-saxons au 18ème).
Orthodoxie : définition
1. Ce n’est pas d’abord une
ecclésiologie mais une approche de
l’intelligence de la foi qui met
l’accent sur l’autorité souveraine et
absolue de Dieu => nécessité pour
nous de lui rendre gloire en toute
chose.
2. Pour A. Lecerf: « Le luthéranisme
mit au premier plan la préoccupation
du salut ; les réformateurs suisses et
Calvin subordonnèrent le légitime
3
souci du salut à la restauration du
sentiment de l’indépendance
souveraine et de l’autorité exclusive
de Dieu. De là, une conception plus
rigoureuse de l’autorité formelle de
l’Ecriture, le rôle attribué à la
prédestination dans la piété … une
réforme plus radicale dans le culte »
Le repositionnement philosophique de la
Réforme
1. « La Réforme, par contraste, fait
sienne la conception biblique de la
chute sans la restreindre. Si Dieu est
le créateur de l’être tout entier, cet
être tout entier, y compris son
intelligence et sa volonté, est
maintenant déchu. Face à la théorie
de Thomas d’Aquin, la Réforme
enseigne que Dieu seul est
autonome » (Fr. Schaeffer, p. 19).
2. Le motif fondamental n’est plus
nature/grâce mais péché/grâce ou plus
simplement l’enchaînement allianciel
création/chute/rédemption/glorificatio
n.
3. L’insistence sur les « sola » n’est que
la conséquence logique de ce
retournement de paradigme.
4
prédestination, des sacrements ou du
rapport au monde). Le Réveil de
Genève et le Réveil de la Drôme ont
leurs racines dans ce courant de
pensée. Idem pour les AESR
(maintenant FREE), Saillens et
l’IBN, l’IBME, etc.
b) De la Réforme à la sécularisation
post-moderne
Caractères généraux de la période
1. Le motif fondamental qui caractérise
cette pensée est dénommé motif
nature / liberté par Dooyeweerd.
2. Le penseur médian au cours de cette
évolution a effectivement fait
ressortir ces deux thèmes, nature et
liberté, comme les deux thèmes à
partir desquels tout est pensé : Kant
(18ème siècle). La liberté est celle du
sujet humain, avec un nouveau sens
du terme "sujet". Il s'agit d'une
instance qui se pose elle-même, qui
se possède elle-même, caractérisée
par la liberté et par le face à face avec
la nature.
3. Dans une tragédie de Corneille (17e
siècle), un vers semble résumer fort
bien la position qu'adopte l'homme
moderne : "je suis maître de moi
comme de l'univers".
5
peut arriver par elle-même à des
vérités évidentes sans le recours à
l'expérience.
i. Un catéchisme altéré
« D[emande]. Pourquoi devons-nous faire des
bonnes œuvres? »
6
(Voir feuilles)
d) Du cartésianisme au kantisme :
triomphe du motif « liberté/nature »
7
f) Emergence de l’ « évangélisme »
8
1799, fondation de la Church Mission
Society for Africa and the East,
1804, fondation de la British and Foreign
Bible Society, à l’origine de l’Alliance
biblique universelle,
1807, le parlement anglais interdit le
commerce des esclaves grâce à l’abnégation
de William Wilberforce, anglican
évangélique,
1810, fondation de l’American Board of
Commissioners for Foreign Missions,
1815, fondation de la Société des missions de
Bâle,
1820, fondation de la Société des missions de
Genève,
1822, fondation de la Société des missions
évangéliques de Paris,
1825, fondation de la Mission presbytérienne
d’Ecosse,
1826, fondation de la Société des missions
évangéliques de Lausanne, plus tard devenue
Mission romande, puis Mission suisse en
Afrique du Sud,
1831, fondation de la Société évangélique de
Genève, dont la Mission internationale de
secours aux militaires blessés prélude à
l’œuvre de la Croix-Rouge en 1859.
Etc.
9
b) Changements ecclésiaux pour la
France et la Suisse, notamment
Genève
Pour la France :
Concordat (1801). Après une forte montée
d’anticléricalisme et de la libre pensée, lors
de la révolution, Napoléon Bonaparte pacifie
la situation par une série d’accord passés
avec l’Eglise catholique et, dans une moindre
mesure, les protestants. C’est le Concordat
qui reconnaît le catholicisme comme « la
religion de la majorité des français ».
Synodes et articles organiques. En 1802,
Bonaparte décrète unilatéralement les articles
organiques. Ces articles « brident »
l’indépendance du catholicisme mais
reconnaît officiellement le culte protestant et
israélite. Le protestantisme est protégé par
l’Etat mais ce dernier impose que les églises
doivent être « consistoriales » (i.e.,
composées d’au moins 6000 personnes) et
non « paroissiales ».
Statut des protestants. En 20 ans, les
protestants français sont passés de « parias »
religieux persécutés à citoyens à part entière.
Mais ils ne sont pas libres d’organiser leur
Eglise comme bon leur semble. Il faudra
attendre 1872 pour qu’ils puissent convoquer
un synode. Ce sera un synode de division…
Pour la Suisse :
Etat bi-confessionnel sur le principe Cujus
Regio Ejus Religio.
Les déséquilibres politiques engendrent des
confrontations religieuses. Impact différencié
de la Révolution industrielle en terre
protestante et en terre catholique. Tensions
grandissantes jusqu’à l’explosion de la
guerre du Sonderbund (1847) et
l’établissement d’un certain Kulturkampf.
Annexion de Genève à l’Empire et
célébration de la messe dès 1798
Rattachement à la Suisse mais Canton
multiconfessionnel
Activisme du curé Vuarin
Eglise indépendante perçue comme trahison
et affaiblissement du Protestantisme.
10
c) Renouveau spirituel européen
11
ii. Importance du contexte
intellectuel né de la « Révolution
copernicienne » de Kant
Voir mon article « Lecture évangélique de la Bible.
Le cas de Louis Gaussen”, La Revue Réformée
LXIV, 5/268 (2013), pp. 85-109
12
bibliologie, etc. Les vieux dogmes ne
peuvent faire l’impasse de passer au crible de
la raison autonome. Tout ce qui ne passe pas
le filtre de l’impératif catégorique est éliminé
;
Pour les sciences bibliques, les conséquences
de la dichotomie kantienne seront également
redoutables. D’un côté, il y a la connaissance
empirique (i.e., l’explication historique de la
Bible) et de l’autre la connaissance
transcendantale (i.e., l’interprétation du
message). Les problèmes d’historicité de la
Bible sont ainsi protégés des attaques contre
l’essence du christianisme mais au prix d’une
limitation drastique du champ de
connaissance. Ce que Kant dit du Christ est
emblématique à ce propos.
Cette dichotomie (néo-)kantienne reste
aujourd’hui encore au cœur du problème
philosophique de l’historico-critique. Si les
évangéliques ne prennent pas cette
problématique au sérieux, leur théologie
n’aura guère de crédibilité académique !
v. Réponse du romantisme
Voir mon article de 2013 dans La Revue Réformée,
pp. 85-109.
13
Dès 1846, les différentes familles
évangéliques se fédèrent au sein de
l’Alliance Évangélique ;
Au milieu du siècle, on parle de « dominance
of Evangelicalism » dans les pays Anglo-
Saxons, USA en tête ;
Faiblesses en francophonie :
Apologétique qui sache répondre au défi
kantien ;
Naïveté quant aux résultats de
l’évangélisation avec risque de repli néo-
puritain.
d) Périodisation
i. 1810-1816
ii. 1816-1831
iii. 1831-1850
iv. 1850-1872 (mi-1870)
14
où elles préparèrent le terrain à l’irruption du
mouvement dit du Réveil. Ses adeptes . . . s’en
prenaient à un certain intellectualisme comme à un
certain moralisme froids. . . . Plus enthousiastes que
la plupart des prédicateurs de leur temps, les
hommes du Réveil . . . insistaient avec force sur
“l’instantanéité de la conversion” » (Henry Babel,
1998).
Retour au passé pour les gens du XIV siècle
Pour Gaussen, il y a « réveils religieux » quand
« Dieu visite ses rachetés par des bénédictions de
son Saint-Esprit. Après les avoir appelés, convaincus
de péché et remués par sa Parole, il leur ouvre
ensuite le cœur comme il fit à Lydie ; ‘il leur donne
la repentance pour avoir la vie,’ et avec la
repentance la paix et la joie. »
15
vivant, et assez longuement développé ; c’était
presque un sermon. De quatre ou cinq personnes qui
formaient l’auditoire habituel, le nombre d’assistants
monta rapidement jusqu’à 10, 20, 60, 100, même
200 et au-delà : le public arrivait comme un
dimanche, surtout la classe aisée » (Bost,
Mémoires).
d) Haldane et Drummond : le
revivalisme orthodoxe
Arrivée de Haldane à Genève, fin 1816.
Pour Guers: « Jamais, nous osons le dire, depuis
François Turretin et Bénédict Pictet, de sainte et
bienheureuse mémoire, jamais docteur n’avait
exposé le conseil de Dieu avec cette pureté, cette
force et cette plénitude; jamais si vive lumière
n’avait resplendi [sic] dans la cité de Calvin ».
16
sojourn, almost all the students in theology
attended.” Et d’ajouter sur les fruits de cette visite:
“It is certain that the greater part of those who
attended him, have become men eminent in the
service of God ».
17
Abondante littérature des deux côtés du
spectre théologique (ex. Chenevière).
Protestantisme scindé en Suisse et en France.
Tensions publiques et juridiques. Procès
contre Bost en 1826; Gaussen intervient
comme conseiller.
Élan missionnaire avec la Société
Continentale et la création de la « Société
des Missions » en 1820 avec Gaussen, puis
démission de Gaussen car des membres non-
évangéliques joignent le comité => là aussi,
la scission pour cause théologique est
présente.
Biblicisme du Réveil, d’où, par cohérence,
avoir accès aux textes bibliques grec et
hébreu et, sinon, entreprendre une nouvelle
traduction de la Bible à équivalence
formelle; Gaussen en est la cheville ouvrière.
Le projet s’étend de 1827 à 1872.
18
o Au cours des années, il prend de
l’importance autour de personnalités
comme Gaussen et F. Monod.
Le 3 courant est lié à la figure de Malan
ème
c) L’Église libre
1847-1849: création simultanée des Eglises
Evangéliques Libres à Genève et en France
(pour Neuchâtel: 1873). Vaud établit une
première église libre en 1847. Les figures de
proue de ce mouvement sont: F. Monod et
Gasparin en France (alors que son frère
Adolphe reste dans l’Eglise concordataire),
Gaussen, Merle d’Aubigné et Guers à
Genève (Malan ne rejoint pas le mouvement
et reste indépendant), Vinet dans le Canton
de Vaud (cette Eglise évoluera rapidement
vers des vues plus proches de
Schleiermacher, notamment pour ce qui
touche à la conscience morale)
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soin de M. le pasteur Cordès, et nous avons l’espoir que le
Seigneur obtempèrera à leur désir d’aller annoncer l’Evangile
aux païens. Quelques membres de votre comité se sont associés
à d’autres amis de l’Evangile pour aider la Société de Toulouse
dans ses travaux d’évangélisation du nord de l’Afrique. M.
Roussel, ancien pasteur à Saint-Etienne, et Albino, qui a été
employé en France pendant trois années par la Société
Evangélque, sont partis, il y a six mois, pour l’Afrique ; un
rapport spécial sur cette œuvre difficile et intéressante vous
sera présenté dans quelques mois… » (pp. 26-27).
b) Mission
Basler Mission 1815
Société Continentale dès 1817 (Pyt, Méjanel,
etc.)
Société des Missions à Genève en 182
Société missionnaire de Paris en 1822
Société des traités religieux fondée à Paris en
1822 avec des filiales à Montpellier, Toulouse
(éditeur des écoles du dimanche de Gaussen !),
Mulhouse, etc.
Société des missions évangéliques de Lausanne
1826 (devenue par la suite Mission Romande
puis Mission Suisse dans l’Afrique du Sud)
Société Evangélique de Genève en 1831 (qui
récupère 6 postes missionnaires de la Société
Continentale dans la Drôme en 1840 + Isère +
Lyon + Pyrénées avec conversion d’un curé et
d’une partie de sa paroisse). A noter que, en
1848, la Société compte 48 colporteurs-
instituteurs, 13 pasteurs et 12 évangélistes rien
que pour la France (il y eu jusqu’à 65 colporteurs
engagés par la SEG !). Succès tel que des
stations fixes d’évangélisation furent ajoutées au
département de colportage.
Société Evangélique de France en 1833
21
Société centrale d’évangélisation fondée à
Bordeaux en 1835
Société en faveur des protestants disséminés
(Nîmes en 1839, Strasbourg en 1842, Genève en
1844)
Colonie agricole de Sainte-Foy en 1843
Diaconnesses de St-Loup avec le pasteur
Germond, d’abord à Echallens puis à Pompaples
en 1852
Diaconesses de Paris en 1844
Commission « pour les œuvres d’évangélisation
qui pourront être utilement entreprises en France
et en Algérie » en 1850
On trouve aussi un foisonnement de missions
évangéliques dans le Canton de Vaud : Vevey,
Yverdon, Nyon, Rolle, Aigle, etc. mais elles sont
souvent éphémères. Elle seront néanmoins le
socle de la future Eglise libre du Canton du
Vaud.
Etc.
c) Œuvres sociales
Ecoles du dimanche (mouvement initié
essentiellement par Gaussen dès 1819 et F.
Monod dès 1822)
Neff et la création en 1825 à Dormillouse de la
première école normale française
Education pour tous (Société pour
l’encouragement de l’enseignement primaire en
1829);
Croix rouge: son fondateur Henry Dunant (1828-
1910) est un proche de la SEG. Sous l’impulsion
de la SEG, il parvient à mobiliser une Mission
internationale de secours aux militaires blessés
prélude à l’œuvre de la Croix-Rouge en 1859
Société des amis des pauvres créée en 1833 par
le pasteur luthérien Louis Meyer en région
parisienne
Insittut bâlois pour les sourds-muets en 1833
(Bâle n’est pas francophone mais la mission de
Bâle est en contact très étroit avec les sociétés
missionnaires de Genève et Paris)
Les « dames du Réveil » (ces aristocrates
parisiennes gagnées au Réveil) créérent dès 1839
une série d’œuvres caritatives dont l’ « œuvre
protestante des prisons de femmes », les « dames
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visiteuses des hôpitaux de Paris », une maison de
convalescence pour femmes, etc.
Diaconnesses (Reuilly, près de Paris, et Saint-
Loup dans le Canton de Vaud en 1842, etc.)
John Bost, fils d’Ami Bost, ouvre en 1848 la
Famille Evangélique à La Force pour accueillir
une quarantaine de jeunes filles orphelines ou en
situation de précarité. En 1855, il ouvre une
autre maison pour filles atteintes de maladie
mentale; trois ans plus tard, il fera la même
chose pour les garçons. La devise de John
Bost: « Ceux que tous repoussent, au nom de
mon Maître je les accueillerai »
Ecole d’infirmières laïque « La Source » créée
par le couple Gasparin en 1849 à Lausanne
Balnéthérapie pour tous: création de l’ « Asile
des Bains d’Yverdon » en 1853 par Valérie de
Gasparin
Positions anti-esclavagistes très marquées; on le
voit déjà chez Gaussen en 1821 puis chez le
comte de Gasparin qui porte le combat dans
l’arène politique
Armée de Bourbaki: suite à la débâcle de la
campagne de 1870, la Suisse accueille 32000
soldats de l’armée Bourbaki. Les Gasparin
transforment leur manoir en lazaret pour
héberger et soigner le plus grand nombre.
En 1872 est créée à Paris la mission Mac All qui
s’adresse aux couches populaires et s’investit
principalement dans l’éducation, la formation
continue et l’évangélisation
Etc.
d) Relations intro-protestantes et
œcuménicité évangélique
Evangelical Internationale (avec Gaussen au
centre)
Alliance évangélique (là, Monod a joué un grand
rôle) ; réunion à Genève en 1861
Traduction de la Bible, comité
interdénominationnel
Les correspondants internationaux de la SEG
illustrent la pleine réalité de cette œcuménicité
évangélique.
Même pour les catholiques, s’il y a eu des
disputes, le respect pour la christologie, la
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Trinité, etc. demeurait. Ex : remerciements de
Gaussen à la fin de sa vie.
e) Entreprise de construction
théologique
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IX : Récapitulatif : cartographie du paysage
ecclésiastique protestant
a) En 1816
Protestantisme français épuisé (Montauban a
ouvert en 1809)
Protestantisme romand encore très
traditionnel, sauf à Genève
Protestantisme moral et supranaturaliste
prévaut à Genève
Influence persistante de (a) orthodoxie, (b)
frères moraves
Signes perceptibles avant-coureurs d’un
Réveil à Genève
b) En 1831
Premières églises indépendantes de l’état
(d’abord à Genève puis dans la
francophonie)
Elan missionnaire
Surgissement des œuvres philanthropiques
Première faculté théologique évangélique
Si les fronts sont déjà polarisés à Genève, ce
n’est pas encore le cas en France
c) En 1850
Crise théologique à Genève (Scherer) qui va
amplifier la polarisation théologique (non
sans éclatement)
Constitutions d’églises libres dans toute la
francophonie
Alliance évangélique interdénominationnelle
Développement du darbysme
Développement du baptisme
Amplification des œuvres missionnaires et
philanthropiques
Le Réveil a atteint toutes les couches sociales
de la société
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A Genève, les évangéliques réformées se
fédèrent et créent l’Union nationale
évangélique en 1871.
A Neuchâtel, face à l’avancée des thèses
libérales à l’université, des intellectuels
emmenés par Frédéric Godet créent une
Eglise libre et une faculté libre en 1873.
Lois genevoises sur les cultes de 1873-1874.
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