04 Les Convertisseurs AC DC Redresseurs v2

Convertisseurs
alternatif (AC)-continu (DC) :

Les redresseurs monophasés
A. TAOUNI
Licence EEAII
I. Introduction
• Les redresseurs permettent de convertir une alimentation alternative en continue.

• La tension et la puissance de sortie peuvent être contrôlées par les composants de puissance
utilisés (Thyristors).
Entrée
~ Sortie
(AC) = (DC)
On peut grouper les composants utilisés dans les convertisseurs statiques AC- DC en deux
catégories :
• Les diodes
• Les thyristors (Silicon-Controlled Rectifier : SCR).
Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 2

II. Redressement dans les circuits monophasés :
• L’entrée est une tension alternative monophasée.

• Les circuits avec des diodes fournissent des tensions continues constantes,
• Ceux avec les thyristors ou autre composant commandé donnent des tensions continues de valeurs
moyennes variables.
1. Redressement simple alternance non commandé (charge résistive)
La tension d’alimentation est : v(θ) = VM sin (θ) avec θ = ωt

a. Analyse de fonctionnement
• Pour 0 < θ < π : D conductrice

vC (θ) = v(θ) = VM sin (θ)
v(θ) VM
iC = = sin (θ) La tension d’alimentation est :
R R
v(θ) = VM sin (θ) avec θ = ωt
iC θ et vC (θ) ont la même forme.
• Pour π < θ < 2π : D bloquée car à θ = π le courant s’annule
donc : iC θ = 0 et vC θ = 0 .

b. Formes d’ondes des différentes grandeurs
La tension d’alimentation est :

v(θ) = VM sin (θ) avec θ = ωt

c. Valeur moyenne de la tension VCmoy et du courant IC
La valeur moyenne de la tension vC (θ) est :

π
1
vCmoy = vC (θ) dθ
2π 0
La tension d’alimentation est :
Avec v(θ) = VM sin (θ) v(θ) = VM sin (θ) avec θ = ωt
Donc
π
1
vCmoy = VM sin (θ) dθ
2π 0
𝐕𝐌 𝐕𝐌
𝐯𝐂𝐦𝐨𝐲 = et 𝐈𝐂 =
𝛑 𝐑. 𝛑

2. Redressement simple alternance commandé par thyristor (charge résistive)
a. Analyse du fonctionnement
On amorce le thyristor à ωt1 = ψ :
donc conduction du thyristor jusqu’à π où le courant s’annule (charge
résistive). L’amorçage suivant s’effectue à 2 π + ψ.
La tension d’alimentation
• Pour ψ < θ < π : Th conduit est : v(θ) = VM sin (θ)
vC (θ) = v(θ) = VM sin (θ) avec θ = ωt
v(θ) VM
iC = = sin (θ)
R R

• Pour π < θ < 2π + ψ : Th bloqué

car à θ = π le courant s’annule
donc : iC θ = 0 et vC θ = 0 . La tension d’alimentation
est : v(θ) = VM sin (θ)
avec θ = ωt

La tension d’alimentation
est : v(θ) = VM sin (θ)
avec θ = ωt

c. Valeur moyenne de la tension vC et du courant iC

1 π
vCmoy = v (θ) dθ Avec v(θ) = VM sin (θ)
2π ψ C
1 π
Donc vCmoy = V sin (θ) dθ
2π ψ M
VM VM
vCmoy = 1 + cosψ et IC = . (1 + cosψ)
2π R. 2π
VM
Donc, en variant ψ de 0 à π, on peut varier la tension de sortie moyenne VCmoy de à 0.
π

3. Redressement simple alternance commandé par thyristor (charge inductive)
On amorce le thyristor à ωt1 = ψ, la conduction du thyristor

continue jusqu’à θ1 (instant de blocage) où le courant s’annule. Donc
sur une période de 2π, la conduction est de ψ à θ1 .
• Pour ψ < θ < θ1 :

Le thyristor Th est, débloqué θ = ψ, A partir de cet instant on a :
di(t)
Ri t + L = VM sin (θ)
dt
Equation différentielle de 1er ordre avec second membre sinusoïdale

Le courant iC est, la somme de deux courants if courant permanent ou forcé et il courant libre ou
transitoire donc iC = if + il .
VM −
θ
ic θ = sin θ − φ + Ke τ
Z
avec
Lω Lω
Z= R2 + Lω 2 , τ= , φ = arctg et θ = ωt
R R

ѱ
VM −
Pour θ = ѱ on a ic ѱ = 0 = sin ѱ − φ + Ke τ
Z
VM ѱ
K=− sin ѱ − φ . e τ
Z
Donc
𝐕𝐌 𝛉−ѱ
𝐢𝐜 𝛉 = 𝐬𝐢𝐧 𝛉 − 𝛗 − 𝐬𝐢𝐧 ѱ − 𝛗 . 𝐞− 𝛕
𝐙

𝐕𝐌 𝛉−ѱ
𝐢𝐜 𝛉 = 𝐬𝐢𝐧 𝛉 − 𝛗 − 𝐬𝐢𝐧 ѱ − 𝛗 . 𝐞− 𝛕
𝐙
Le thyristor cessera de conduire dès que l’intensité deviendra nulle. Si θ1 est l’angle d’extinction,
on a :
θ1 −ѱ
sin θ1 − φ − sin ѱ − φ . e− τ =0
On peut résoudre cette équation graphiquement.

Pour θ1 < θ < 2π + ψ : Th bloqué car à θ = π le courant s’annule

donc : ic θ = 0 et vc θ = 0 .


III. Les ponts de redressement en monophasé :
On peut les représenter par le schéma global de la figure suivante où nous remplaçons les
interrupteurs statiques par des interrupteurs mécaniques. Trois cas pratiques existent :
1. Tous les interrupteurs sont des diodes.

2. Tous les interrupteurs sont des thyristors.
3. Pont mixte symétrique (k1 et k3 sont des
thyristors / k2 et k4 sont des diodes).

1. Pont à diodes sur charge résistive

• Pour 0 < θ < π :

Les diodes D1 et D2 sont conductrices car la polarité de la borne A est positive et celle de B est
négative,
d’où : vC (θ) = v(θ) = VM sin (θ)
v(θ) VM
iC = = sin (θ)
R R

• Pour π < θ < 2π : La polarité de la borne A devienne négative et la polarité de la borne B

devienne positive, donc D3 et D4 conduisent et D1 et D2 se bloquent, d’où :
vC θ = −v θ = −VM sin (θ)
v(θ) VM
iC = = − sin (θ)
R R


On remarque que le taux d’ondulation s’améliore: le nombre d’alternance par période

égale à deux alors qu’il était un dans le cas d’un redressement par une diode, donc:
Vm
• La tension est plus proche du continu on a VCmoy = 2 .
π
• Pas de problème de discontinuité dans le cas des charges inductive (le courant est
toujours continu).

2. Pont tous thyristors
Ce montage est utilisé pour alimenter les machines à courant continu (DC). Il permet la
récupération de l’énergie électrique en cas de fonctionnement de la machine en mode
génératrice. C’est à dire le transfert de l’énergie s’effectue de la machine vers le réseau.

• En électronique de puissance (commande de moteurs….), les intensités sont élevées tandis que les
tensions d’alimentation sont relativement faibles.
• Aussi, est-il plus intéressant d’assurer le filtrage par des inductances en série avec la charge, plutôt
que par des capacités en parallèle avec la charge.
• C’est pourquoi, on insère habituellement en série avec la charge une inductance élevée que l’on
suppose de valeur infinie.
• Cette inductance encore appelée inductance de lissage n’est pas forcément nécessaire quand
l’inductance de la charge est elle-même importante (commande d’un moteur série à courant
continu…)
• Ainsi peut-on conclure : Avec une inductance de lissage, le courant dans la charge est
rigoureusement constant. Dans la suite on a toujours iC (θ) = IC = cst.
• Pour ψ < θ < π + ψ : T1 et T2 conducteurs, d’où :

D’où :
vC (θ) = v(θ) = VM sin (θ)
vT1 θ = 0 et i θ = IC
• Pour π + ψ < θ < π + ψ : T3 et T4 conducteurs, d’où

D’où :
vC θ = −v θ = −VM sin (θ)
vT1 θ = VM sin (θ) et i θ =
− IC
b. Valeur moyenne de la tension vC
π+ѱ
2
vCmoy = v(θ) dθ
2π ѱ
Avec v(θ) = VM sin (θ)

Donc
π+ѱ
1 𝟐. 𝐕𝐌
vCmoy = VM sin (θ) dθ 𝐯𝐂𝐦𝐨𝐲 = . 𝐜𝐨𝐬ѱ
π ѱ 𝛑
• pour 0 < ψ < π /2 : VCmoy est positive
• pour π/2 < ψ < π : VCmoy est négative

• Le courant moyen à la sortie du redresseur IC est toujours positif, donc si VCmoy < 0 on obtient une
puissance VCmoy IC< 0, ce qui veut dire que la puissance passe de la machine à la source : Inversion
de l’opération.
• Ce mode est utilisé pour la récupération. Dans ce cas, il faut inverser la f.c.e.m. E de la machine en
inversant le courant d’excitation Iex de telle sorte que la machine se comporte comme une
génératrice.

• Donc pour ψ > π/2, la tension de sortie VCmoy devient négative. On appelle le convertisseur dans ce
cas par « Onduleur non autonome » car la fréquence de sortie de l’onduleur est fixée par le réseau.
• Et pour ψ < π/2, la tension de sortie VCmoy devient positive. On appelle le convertisseur dans ce cas
par « Redresseur ».

𝛑
c. Formes d’ondes des différentes grandeurs pour 𝛙 =
𝟑

2. Pont mixte symétrique
La tension d’alimentation est : v(θ) = VM sin (θ)

avec θ = ωt
• T1 est déclenché à ψ avec ѱ ∈ 0, 𝜋

• T2 est déclenché à ψ+π avec ѱ ∈ 0, 𝜋
• D1 conduit de π à 2π car la polarité de la borne A est négative
• D2 conduit de 0 à π car la polarité de la borne B est négative
Ce pont est utilisé pour le contrôle de vitesse des machines à courant continu.





La tension d’alimentation est : v(θ) = VM sin (θ)

avec θ = ωt
• T1 est déclenché à ψ avec ѱ ∈ 0, 𝜋

• T2 est déclenché à ψ+π avec ѱ ∈ 0, 𝜋
• D1 conduit de π à 2π car la polarité de la borne A est négative
• D2 conduit de 0 à π car la polarité de la borne B est négative
Ce pont est utilisé pour le contrôle de vitesse des machines à courant continu.

• Pour 0 < θ < ψ : T2 et D2 conducteurs (fonctionnement en roue libre), d’où :

dic θ
• vC θ = L + Ric θ + E = 0
dt
On a donc :
θ
E −
• iC θ = − + Ke τ
R
Lω
Avec τ = et θ = ωt
R

0
E −
• Pour θ = 0 on a iC 0 = I0 = − + Ke τ
R
E
K = I0 +
R
Donc
E E −
θ
ic θ = − + I0 + .e τ
R R
D’où : vc θ = 0, i θ = 0 et ic θ = iT2 θ = iD2 θ

• Pour ψ < θ < π : T1 et D2 conducteurs, d’où :
diC t
vC θ = v θ = RiC t + L + E = VM sin (θ)
dt
A cet effet, on calcule la solution générale de l’équation différentielle en considérant que le système est
sollicité par les deux tensions VM sin (θ) et –E.
Par application du principe de superposition, il vient:
di1C (t)
Ri1C t + L = VM sin (θ)
dt
di2C (t)
Ri2C t + L = −E
dt
θ
VM −
On a donc : i1C t = . sin θ − φ + K1 e 𝜏
𝑍
Lω Lω
Avec Z = R2 + Lω 2 ,τ= , φ = arctg et θ = ωt
R R
E θ
−
i2C t = − + K2e τ
R
On en déduit : iC θ = i2C θ + i1C θ
𝐄 −
𝛉 𝐕𝐌
𝐢𝐂 𝛉 = − + 𝐊. 𝐞 𝛕 + . 𝐬𝐢𝐧 𝛉 − 𝛗
𝐑 𝐙

Avec K = K1 + K 2
Pour θ = ψ on a
ψ
E VM −
iC ψ = Iψ = − + . sin ψ − φ + K. e τ
R Z
E VM ψ
K = Iψ + − . sin ψ − φ . e τ
R Z
Donc
E VM E VM θ−ψ
−
ic θ = − + . sin θ − φ + Iψ + − . sin ψ − φ . e τ
R Z R Z
D’où vc θ = v θ , i θ = iC θ

• Pour π < θ < π + ψ : T1 et D1 conducteurs (fonctionnement en roue libre), d’où :
dic θ
vC θ = L + Ric θ + E = 0
dt
On a donc :
E θ
−
iC θ = − + Ke τ
R
Lω
Avec τ = et θ = ωt
R
π
E −
Pour θ = π on a iC π = I0 = Iπ = − + Ke τ
R
E π
K = I0 + e τ
R
Donc
E E θ−π
−
ic θ = − + I0 + .e τ
R R
D’où : vC θ = 0, i θ = 0 et iC θ = iT1 θ = iD1 θ
• Pour π + ψ < θ < 2π : T2 et D1 conducteurs, d’où :
diC θ
vC θ = v θ = L + RiC θ + E = −VM sin(θ)
dt
A cet effet, on calcule la solution générale de l’équation différentielle en considérant que le système est
sollicité par les deux tensions VM sin(θ) et –E.

Par application du principe de superposition, il vient:
di1C (t)
Ri1C t + L = −VM sin (θ)
dt
di2C (t)
Ri2C t + L = −E
dt
On a donc :
VM θ
−
i1C t = − . sin θ − φ + K1 e 𝜏
𝑍
Lω Lω
Avec Z = R2 + Lω 2 , τ = , φ = arctg et θ = ωt
R R
E θ
−
i2C t = − + K2e τ
R
On en déduit : iC θ = i2C θ + i1C θ
E θ VM
−
iC θ = − + K. e τ − . sin θ − φ
R 𝑍
Avec K = K1 + K 2
Pour θ = ψ + π on a
ψ+π
E VM −
iC ψ + π = Iψ = Iψ+π = − − . sin ψ + π − φ + K. e τ
R Z
Donc
𝐄 𝐕𝐌 𝐄 𝐕𝐌 −
𝛉−𝛙−𝛑
𝐢𝐜 𝛉 = − + . 𝐬𝐢𝐧 𝛉 − 𝛗 + 𝐈𝛙 + + . 𝐬𝐢𝐧 𝛙 + 𝛑 − 𝛗 . 𝐞 𝛕
𝐑 𝐙 𝐑 𝐙
D’où vc θ = v θ , i θ = iC θ


c. Valeur moyenne de la tension vC
π
2
vCmoy = vC (θ) dθ
2π ψ

Donc
π
1 VM VM
vCmoy = VM sin (θ) dθ vCmoy = 1 + cosψ et IC = . (1 + cosψ)
π ψ π R. π
2.VM
Donc, en variant ψ de 0 à π, on peut varier la tension de sortie moyenne VCmoy de à 0.
π

2. Montage P2 à diodes
L’alimentation du convertisseur n’est pas directe mais par un transformateur monophasé à point
milieu au secondaire.
v1 et v2 sont deux tensions égales déphasées de π

On les redresse avec les diodes D1 etD2
v1(θ) = VM sin (θ)
v2(θ) = -v1(θ) = -VM sin (θ)

• Pour 0 < θ < π : D1 conduit et D2 bloquée car v1 > 0 et v2 < 0, d’où :

vC θ = v1 θ = VM sin (θ), vD1 θ = 0
et vD2 θ = v2 θ − v1 θ = −2VM sin (θ)
iC θ = iS1 θ = IC et iS2 θ = 0

• Pour π < θ < 2π : D2 conduit et D1 bloquée car v2 > 0 et v1 < 0, d’où :

vC θ = v2 θ = −VM sin (θ), vD2 θ = 0
et vD1 θ = v1 θ − v2 θ = −2VM sin (θ)
iC θ = iS2 θ = IC et iS1 θ = 0


c. Valeur moyenne de la tension vC
• La valeur moyenne de la tension vC (θ) est :

π
2
vCmoy = vC (θ) dθ
2π 0

Donc
π
1 𝟐𝐕𝐌
vCmoy = VM sin (θ) dθ 𝐯𝐂𝐦𝐨𝐲 =
π 0 𝛑

d. Facteur d’ondulation
VCmax − VCmin VM − 0 π
K0 = K0 = K0 =
2. VCmoy V 4
4 M
π

e. Etude des courants
Si le montage débite un courant continu iC peu ondulé (constant) = Ic, donc chaque diode assure le
passage de iC pendant π.
Au primaire, nous avons :
n1.ip = n2 is1 - n2 is2
avec n1, n2 désigne respectivement le nombre des spires du primaire et secondaire.

Si D1 conductrice et D2 bloquée, donc :

𝐢𝐩 = (𝐧𝟐 /𝐧𝟏 ). 𝐢𝐒𝟏 = 𝐦 . 𝐢𝐒𝟏
Si D1 bloquée et D2 conductrice, donc :
𝐧𝟐
𝐢𝐩 = − . 𝐢 = −𝐦 . 𝐢𝐒𝟐
𝐧𝟏 𝐒𝟐
n2
où m = est le rapport de transformation du transformateur. Donc, le courant ip est alternatif non
n1
sinusoïdal.

Courants dans les diodes (exemple : diode D1) :

imax = IC
π
1 IC π
IC
imoy = IC dθ = θ 0 imoy =
2π 0 2π 2
π π
1 2 dθ
1 2 dθ
IC
iD1 = iS1 iD1eff = iS1 = IC =
2π 0 2π 0 2

Courant et facteur de puissance secondaire
Courant secondaire:
IC
iS1 = iD1 =
2
Puissance de la charge :
2VM
PC = VCmoy . IC = .I
π C
Puissance apparente secondaire :
VM IC
S = 2V . IS = 2 . = VM . IC
2 2
Facteur de puissance :
2VM
PC . IC 2
fS = = π = = 0,636
S VM . IC π

Courant et facteur de puissance primaire

Courant efficace primaire
Ip = m. IC
Tension efficace primaire
V VM
Vp = =
m m. 2
Facteur de puissance
2VM
PC VC . IC . IC 2 2
fp = = = π = = 0,9003
SP VP . IP VM π
. IC
2

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alternatif (AC)-continu (DC) :

• Les redresseurs permettent de convertir une alimentation alternative en continue.

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 2

• L’entrée est une tension alternative monophasée.

1. Redressement simple alternance non commandé (charge résistive)

La tension d’alimentation est : v(θ) = VM sin (θ) avec θ = ωt

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 3

• Pour 0 < θ < π : D conductrice

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 4

La tension d’alimentation est :

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 5

La valeur moyenne de la tension vC (θ) est :

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 6

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 7

• Pour π < θ < 2π + ψ : Th bloqué

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 8

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 9

La valeur moyenne de la tension vC (θ) est :

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 10

La tension d’alimentation est : v(θ) = VM sin (θ) avec θ = ωt

On amorce le thyristor à ωt1 = ψ, la conduction du thyristor

• Pour ψ < θ < θ1 :

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 11

La tension d’alimentation est : v(θ) = VM sin (θ) avec θ = ωt

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 12

La tension d’alimentation est : v(θ) = VM sin (θ) avec θ = ωt

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 13

La tension d’alimentation est : v(θ) = VM sin (θ) avec θ = ωt

On peut résoudre cette équation graphiquement.

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 14

La tension d’alimentation est : v(θ) = VM sin (θ) avec θ = ωt

Pour θ1 < θ < 2π + ψ : Th bloqué car à θ = π le courant s’annule

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 15

La tension d’alimentation est : v(θ) = VM sin (θ) avec θ = ωt

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 16

1. Tous les interrupteurs sont des diodes.

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 17

La tension d’alimentation est : v(θ) = VM sin (θ) avec θ = ωt

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 18

• Pour 0 < θ < π :

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 19

• Pour π < θ < 2π : La polarité de la borne A devienne négative et la polarité de la borne B

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 20

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 21

On remarque que le taux d’ondulation s’améliore: le nombre d’alternance par période

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 22

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 23

• Pour ψ < θ < π + ψ : T1 et T2 conducteurs, d’où :

• Pour π + ψ < θ < π + ψ : T3 et T4 conducteurs, d’où

La valeur moyenne de la tension vC (θ) est :

Avec v(θ) = VM sin (θ)

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 26

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 27

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 28

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 29

La tension d’alimentation est : v(θ) = VM sin (θ)

• T1 est déclenché à ψ avec ѱ ∈ 0, 𝜋

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Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 31

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 32

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 33

Les convertisseurs AC-DC: les redresseurs 34