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Vous souhaitez créer une newsletter mais vous ne disposez d’aucune connaissances techniques
pour le faire ? Pas de panique ! En utilisant les bons outils, c’est gratuit et très facile. Ce guide
résume toutes les étapes pour bien démarrer !
Une newsletter ou lettre d’information est un email que l’on envoie de façon périodique à une liste
d’abonnés (également appelée liste de diffusion). Il peut s’agir d’un email promotionnel destiné à
mettre en avant l’actualité d’une marque et de ses produits et / ou de contenu éditorial.
Avant de lancer votre première newsletter, prenez le temps de la penser comme un support éditorial à
part entière, exactement comme un site internet ou un blog.
A qui vais-je envoyer ma newsletter ? (Quelle est ma cible et quelles sont ses
attentes ?)
Quelles sont les objectifs de ma newsletter ? (Générer du traffic, des ventes, améliorer
ma relation client, travailler la fidélisation de mes lecteurs ?)
Que vais-je envoyer à mes abonnés ? (Du contenu exclusif, les nouveaux articles de
mon blog, des promotions, un nouveau produit, des bons plans, un lien vers une
landing page ?)
A quelle fréquence ? (Newsletter mensuelle, hebdomadaire, quotidienne?)
Quelle est la valeur ajoutée pour mes contacts ? (Pourquoi devrait-on s’abonner à
votre newsletter ?)
La newsletter (mensuelle) de Michel et Augustin : un bon exemple d’équilibre entre promotions et
ligne éditoriale originale
Clarifier tous ces points est essentiel pour que votre newsletter ne soit pas simplement du « bruit »
dans la boite de réception des contacts de votre base de données.
En effet, votre objectif est qu’elle soit attendue, ouverte et lue. Pas qu’elle finisse au fond du répertoire
de spam !
Pour y parvenir, il faut créer un rendez-vous avec vos lecteurs en leur fournissant une véritable valeur
ajoutée à intervalle régulier :
Choisissez une fréquence d’envoi fixe (par exemple, tous les mardis)
Sélectionnez vos meilleurs contenus et vos offres les plus intéressantes
Définissez un ton, une identité graphique et une ligne éditoriale reconnaissable
Différenciez-vous de vos concurrents !
Pour vous aider à définir une stratégie et une ligne éditoriale pour votre newsletter, lisez notre
article 3 questions à vous poser avant d’envoyer une campagne email.
4. Pour finaliser votre inscription, renseignez le code que vous aurez reçu par SMS
Créez un compte Sendinblue gratuit
Une fois votre compte créé, il sera soumis à un processus de validation qui garantit la qualité du
service pour tous les utilisateurs. Pour valider votre compte, vous devez :
Il ne vous reste plus qu’à personnaliser votre formulaire en changeant les textes, les couleurs et les
polices de chaque élément :
Une fois votre formulaire personnalisé, définissez vos paramètres d’inscription :
Pas d’email de confirmation : le contact est ajouté à votre liste sans email de
confirmation
Email de confirmation simple : le contact est ajouté à votre liste et un email de
confirmation est envoyé
Email de double confirmation : le contact n’est ajouté à votre liste qu’après avoir
cliqué sur un lien de validation envoyé dans un email de confirmation.
Nous vous recommandons de mettre en place un système de confirmation double opt-in : en effet, cela
vous permettra d’éviter de récolter des adresses email erronées ou inactives qui risqueraient de faire
baisser votre délivrabilité.
Une fois vos paramètres d’inscription configurés, sélectionnez la liste de contacts à laquelle vous
souhaitez lier votre formulaire d’inscription.
Tous les contacts qui s’inscriront via ce formulaire seront automatiquement ajoutés à la liste
sélectionnée !
Pour plus de détails sur la création et l’intégration de votre formulaire, ainsi que sur la mise en place
d’un système de confirmation double opt-in, lisez notre tutoriel détaillé :
Il ne vous reste plus qu’à vous lancer dans la création de votre première newsletter ! Pour ce faire,
cliquez sur le bouton « Campagnes » > « Email » > « Créer une campagne email ».
La création d’une newsletter sur Sendinblue comporte 5 étapes :
1. Paramétrage
2. Conception
3. Destinataires
4. Choix de l’horaire
5. Confirmation
Vous pouvez facilement naviguer entre les différentes étapes grâce au fil d’Ariane situé en haut de
page, et même visualiser l’avancée de chacune en un coup d’oeil en passant votre souris :
– Paramétrage
Sur le premier écran, renseignez les paramètres de votre campagne :
Nom de votre campagne : pour la retrouver sur la plateforme
Objet : il s’agit de l’objet qui sera affiché dans la boîte de réception de vos contacts
Texte d’aperçu : ou preheader, un texte qui s’affichera à la suite de l’objet dans
certains clients de messagerie
Email de l’expéditeur : l’adresse que voient vos destinataires lorsqu’ils recoivent
votre campagne
Nom de l’expéditeur : nom qui sera associé à votre email dans la boite de réception
de vos contacts
Prenez un soin tout particulier à la rédaction de votre objet : il s’agit du premier élément de votre
newsletter qui sera vu par vos abonnés et il doit leur donner envie de l’ouvrir !
Votre nom d’expéditeur fait aussi partie des éléments à ne pas négliger. Choisissez en un qui
permettra à vos abonnés de vous reconnaître facilement !
– Conception
Vous disposez de 2 outils pour créer votre newsletter :
Editeur Drag & Drop (classique): il s’agit d’une interface intuitive à partir de
laquelle vous pouvez créer vos newsletters en glissant-déposant des blocs ou bien
personnaliser des templates
Editeur Drag & Drop (Nouveau) : il s’agit de la nouvelle version de notre interface
avec de nombreuses nouvelles possibilités.
Pour créer votre première newsletter même sans aucune connaissance en design, choisissez l’éditeur
Drag & Drop (Nouveau).
Pour concevoir votre newsletter, il vous suffit de prendre les blocs dans la colonne de gauche pour les
assembler et les personnaliser comme bon vous semble !
L’éditeur Drag & Drop vous permet également de créer votre newsletter à partir de modèles de
newsletter entièrement personnalisables.
Pour accéder à la bibliothèque de templates, cliquez sur la flèche située à droite du bouton
« Enregistrer et quitter » puis « Choisir un autre template
Il ne vous reste plus qu’à intégrer votre newsletter en modifiant tous les éléments du template dont
vous avez besoin !
Notez qu’à l’étape de conception, sous « Actions » en haut à droite, vous pourrez aussi vous
envoyer un email test ou vérifier l’aperçu de votre message dans les clients de messagerie.
Pour aller plus loin, lisez notre tutoriel détaillé :
– Destinataires
Cette étape permet de sélectionner et segmenter les destinataires qui recevront votre newsletter.
Lors de cette étape, il vous suffit de sélectionner la liste qui correspond aux inscrits à votre newsletter :
Vous pouvez ensuite affiner la segmentation en créant un segment : vous pouvez par exemple choisir
d’envoyer votre newsletter seulement aux abonnés qui ont déjà ouvert un de vos envois !
– Choix de l’horaire
Vous devez choisir l’horaire d’envoi de votre newsletter pour vous assurer que vos destinataires
reçoivent votre message au bon moment.
Une fois votre newsletter créée, vous pouvez soit l’envoyer immédiatement, soit programmer l’envoi
pour plus tard.
Il est très important d’envoyer votre newsletter au bon horaire, car le moment où vos destinataires
recevront votre message déterminera votre taux d’ouvertures.
L’horaire idéal pour votre newsletter dépend de votre activité. Dans le B2B, par exemple, on conseille
généralement d’envoyer en semaine, de préférence le mardi, mercredi ou jeudi dans la journée. Dans
le B2C, à l’inverse, on conseille plutôt d’envoyer le week-end ou le soir.
Pour vous simplifier la vie, Sendinblue vous propose une fonctionnalité permettant d’optimiser
automatiquement l’horaire d’envoi. Cela vous garantit que vos destinataires recevront toujours votre
newsletter au meilleur moment.
Attention : cette fonctionnalité n’est efficace qu’à partir du deuxième envoi, car notre système doit
pouvoir se baser sur les rapports des campagnes précédentes pour optimiser l’horaire d’envoi de votre
newsletter.
- Confirmation
Il s’agit de l’étape finale avant d’envoyer votre newsletter : c’est le moment de vérifier que vous
n’avez rien oublié !
Lors de cette étape, vous pouvez vérifier si tout est en ordre et confirmer l’envoi de votre newsletter.
Lorsque vous êtes sûr de vous, vous pouvez cliquer sur le bouton « Programmer » situé en haut à
gauche de votre écran. Mais avant, nous vous conseillons de lire notre checklist des 25 points à
vérifier avant d’envoyer votre newsletter !
Pour vous familiariser avec les différentes statistiques de ce rapport, nous vous conseillons de lire
notre article 7 KPIs à suivre en email marketing.
Le template par défaut de l’éditeur Drag & Drop de Sendinblue intègre un emplacement prévu à cet
effet :
Pour le reste, utilisez les polices d’écriture et les couleurs adaptées à votre charte graphique. Vous
pouvez importer vos propres polices dans Sendinblue en suivant le tutoriel suivant :
La pyramide inversée est un principe de rédaction et de webdesign qui consiste à aller droit au but en
révélant immédiatement les informations essentielles, avant d’aller progressivement dans les détails.
Lorsque vos contacts lisent votre newsletter, ils n’ont que très peu de temps à vous accorder. Ils
reçoivent en effet beaucoup d’emails, et leur attention est sollicitée de toutes parts, que ce soit par
d’autres newsletters ou par des messages personnels.
Vous devez donc faire en sorte que votre message le plus important apparaisse en premier : il peut
s’agir d’une offre promotionnelle, d’une actualité ou d’un article de blog dont vous êtes
particulièrement fier.
Mettez-le bien en évidence en haut de votre newsletter afin que vos destinataires n’aient pas à
« scroller » (faire défiler l’email avec la molette de leur souris) pour le voir.
Les informations les plus importants de votre newsletter doivent se situer above the fold – en
français : au-dessus de la ligne de flottaison. Celle-ci désigne la ligne (en général le bas de votre
écran) qui sépare la partie immédiatement visible d’un email de la partie invisible à laquelle vous ne
pouvez accéder qu’en scrollant. Le temps d’attention de vos destinataires étant court et la patience
face aux messages commerciaux limitée, il faut que vous parveniez à convaincre au premier coup
d’œil.
Proposez donc tout de suite vos produits les plus intéressants au début de votre mailing et n’hésitez
pas à utiliser des images mouvantes pour capter l’attention de vos destinataires. Pour celles-ci, nous
conseillons l’utilisation de GIF animés au lieu de vidéos classiques – qui s’afficheront mal dans la
plupart des clients de messagerie.
Un call-to-action est un bouton qui incite votre destinataire à effectuer une action précise.
C’est un élément central puisque c’est lui qui permet de remplir l’objectif que vous souhaitez atteindre
avec votre newsletter : générer du trafic, des ventes, des partages…
Pour qu’il soit efficace, votre Call-To-Action doit être bien mis en valeur :
C’est le cas notamment des newsletter de blogs qui intègrent plusieurs articles, ou des marques qui
souhaitent mettre en avant plusieurs catégories de produits.
Dans ce cas, les boutons d’appel à l’action sont particulièrement importants puisqu’ils permettent de
renvoyer les lecteurs intéressés par tel ou tel élément vers la page correspondante de votre site.
Vos Call-To-Action permettent ainsi de mieux construire votre newsletter : vous économisez
l’attention du lecteur tout en générant du trafic plus qualifié vers vos articles de blog ou vos catégories
de produits.
Les réseaux sociaux sont également un canal incontournable pour garder le contact avec vos visiteurs
et leur transmettre du contenu, alors pourquoi ne pas les intégrer dans votre newsletter ? Vous pourrez
ainsi récolter de nouveaux « fans » tout en donnant à votre newsletter une crédibilité supplémentaire.
Dans l’éditeur de newsletter de Sendinblue, il vous suffit de sélectionner le bloc « Réseaux sociaux »
dans les éléments de pied de page.
Cliquez ensuite sur le bouton « éditer » symbolisé par un crayon pour faire apparaître les options dans
la colonne de droite :
Il vous suffit de décocher les icônes dont vous n’avez pas besoin, de choisir un thème et de renseigner
les url de vos profils sociaux. Pensez à ajouter un texte pour inciter vos destinataires à vous suivre sur
les réseaux !
Guidez vos lecteurs grâce aux couleurs et aux
espaces blancs
Composez vos newsletters de manière intelligente pour orienter le regard des lecteurs.
Votre newsletter doit être structurée à l’aide d’éléments graphiques, de textes, de couleurs, etc. Pour
améliorer l’expérience de vos lecteurs, ces éléments doivent être organisés en suivant une hiérarchie
visuelle précise – de préférence calquée sur le mouvement naturel du regard (de gauche à droite et de
haut en bas).
Une telle composition permet de guider le regard de vos lecteurs et de les mener vers les éléments les
plus important de votre newsletter, par exemple les CTA.
Ne surchargez surtout pas vos newsletters, au risque de perdre vos destinataires en les noyant dans
trop de contenu. Utilisez beaucoup d’espaces blancs et aérez votre mise en page de manière à mettre
en valeur les éléments qui importent vraiment.
Finalement, ne sous-estimez pas la puissance des couleurs ! Celles-ci doivent correspondre à votre
identité visuelle pour renforcer votre image de marque. Elle doivent aussi être utilisées intelligemment
et en prenant en compte la psychologie des couleurs.
Par exemple : le noir sera utilisé pour des produits de luxe, le jaune attire particulièrement l’attention,
le bleu évoque la confiance et le professionnalisme, etc.
L’objet
Le preheader
Le nom de l’expéditeur
Ces éléments ont une influence capitale sur le taux d’ouverture de votre newsletter, puisqu’ils sont les
premiers contenus à être vus par vos contacts et renseignent ces derniers sur le contenu de l’email.
L’objet de votre newsletter doit à la fois attirer l’attention de votre contact, lui donner une idée du
contenu de l’email et le convaincre de l’ouvrir.
En raison de la forte proportion de consultation des emails depuis un appareil mobile, nous vous
conseillons de ne pas excéder 50 caractères.
Le nom d’expéditeur est un élément qui devrait rester le même d’une newsletter à l’autre : ici, le but
est de vous assurer que vos abonnés vous reconnaissent.
A vous de choisir un nom d’expéditeur plutôt formel (par exemple : l’Equipe Sendinblue) ou plus
humain (par exemple : Alex de Sendinblue).
Pour aller plus loin, lisez notre article sur le choix du nom d’expéditeur.
Le preheader est un texte de prévisualisation qui apparaît généralement après l’objet d’un email en
boîte de réception, destiné à donner un aperçu de son contenu.
S’il n’est pas paramétré, il est généré par défaut à partir des premières lignes de texte de votre email.
Le problème, c’est que ces dernières ne sont pas toujours celles que l’on souhaiterait mettre en avant,
notamment lorsqu’il s’agit du lien miroir de l’email !
Pour le paramétrer, il suffit d’éditer le champ prévu à cet effet à l’étape « Paramétrage » sous « Texte
d’aperçu »
Tout comme pour l’objet, la taille du preheader est limitée sur mobile : en moyenne, seuls les 35
premiers caractères sont visibles sur un smartphone en mode portrait.
Heureusement, tous les template proposés par Sendinblue sont déjà en responsive design (optimisés
pour l’affichage sur mobile). Vous pouvez donc créer vos newsletter sans trop de soucis.
C’est un vaste sujet auquel nous avons consacré de nombreux articles et guides, car pour optimiser la
délivrabilité d’une newsletter, il faudra prendre en compte des mesures techniques comme respecter
des bonnes pratiques en terme de rédaction de contenu.
Si vous voulez devenir des experts en délivrabilité, téléchargez dés maintenant notre livre blanc dédié.
Vous n’avez pas le temps de lire un ebook entier ? Dans ce cas, vous pouvez commencer par respecter
ces 3 « commandements » afin d’optimiser la délivrabilité de votre newsletter :
Vous pouvez par exemple adapter votre image de teaser en fonction de vos clients ou proposer des
produits différents en fonction des groupes cibles (par exemple : les femmes, les hommes, les
personnes ayant déjà acheté, les nouveaux inscrits, etc.).
Plus vos messages seront individualisés, plus votre taux de conversion sera important !
Newsletter et RGPD : comment
être conforme
Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) régule l’usage de données
personnelles – comme des adresses email – au sein de l’Union européenne.
Depuis le 25 Mai 2018, toute entreprise qui collecte et/ou traite des données de citoyens européens se
doit de respecter le RGPD. Cela est d’autant plus important si vous utilisez ces données à des fins
commerciales (par exemple, en envoyant des emails avec des produits à acheter).
En cas de non respect du dispositif, les entreprises peuvent se voir infliger des amendes allant de 2% à
4% du chiffre d’affaires et jusqu’à 20 millions d’euros pour les infractions les plus graves. Le RGPD
n’est donc pas à prendre à la légère !
Pour envoyer des newsletters conforment au RGPD, veillez à respecter les points suivants :
Conclusion
Voilà, vous avez entre vos mains le guide complet pour créer votre newsletter facilement et
gratuitement !
De plus, vous pouvez organiser de nombreux types de campagnes même avec la version gratuite de
Sendinblue: personnalisez le contenu de vos différents types de newsletter, réalisez des campagnes a/b
testing, des campagnes automatisées et bien plus encore. Un must pour tous les marketeurs !
Créez et envoyez de magnifiques newsletters dès maintenant avec Sendinblue : c’est gratuit jusqu’à 9
000 emails / mois.
Je me lance !
5 exemples de campagnes emailing efficaces
qui nous ont inspirés
Temps de lecture 5 min
Vous-êtes vous déjà demandé ce qui fait qu’un email retient plus votre attention que d’autres ?
Si l’emailing est l’un des canaux les plus efficaces pour engager et fidéliser vos clients, c’est aussi l’un
des plus compétitifs : nos boîtes emails sont de plus en plus encombrées et il faut sans cesse innover
pour retenir l’attention.
Lorsqu’on cherche des moyens d’améliorer la performance de ses campagnes, on se concentre souvent
sur des aspects périphériques : optimisation de l’objet et du pré-header, de la fréquence et de l’heure
d’envoi…
Tout cela ne doit pas vous faire oublier l’essentiel : l’engagement que vous saurez créer à travers le
contenu de vos emailing !
Pour cela, il n’y a pas de recette facile mais de nombreuses sources d’inspirations.
Dans cet article, nous avons rassemblé 5 exemples de campagnes emailing efficaces,
inspirantes et réussies… à déguster sans plus attendre !
2 – Galimard : design et
contenus de luxe
Galimard, le fameux parfumeur, est un autre exemple de marque qui a su adapter sa voix au canal de
l’emailing. Pour promouvoir ses parfums, la marque véhicule un univers immédiatement
reconnaissable qui exprime la tradition et la qualité tout en utilisant des couleurs douces et chaudes.
On retrouve dans ses emailings la patte graphique de leur site, ce qui leur permet de perfectionner leur
image de marque. Un joli travail de design à saluer !
De plus, les emails de Galimard apportent une valeur ajoutée aux clients en mettant aussi en valeur des
contenus pertinents (articles de blog). L’objectif n’est pas nécessairement de vendre plus, mais de
développer la confiance dans la marque en partageant des conseils et de l’expertise.
Ce qui nous a plu ?
Un design propre et travaillé.
La mise en avant d’un article informatif avant l’aspect promotionnel.
Une section permettant de découvrir l’histoire de Galimard et ainsi de rendre la
marque plus “humaine”.
Avec une image floue et un compte à rebours, Petite Veganne arrive à créer un sentiment de suspens.
On veut en savoir plus !
En général, les comptes à rebours ainsi que les emails jouant sur le sentiment d’urgence, sont un bon
moyen d’encourager vos prospects de passer à l’action.
Ce qui nous a plu ?
Une image floue qui donne un côté mystérieux.
Un compte à rebours pour créer du suspens.
Un CTA unique qui empêche les lecteurs de se disperser.
Ce type d’action marketing permet d’approfondir la relation entre un client et une marque tout en
générant, pour celle-ci, du contenu personnel qu’elle peut réutiliser sur les réseaux sociaux ou sur son
site web.
Ce qui nous a plu ?
Une idée originale permettant d’intégrer les clients à l’histoire de la marque.
Un design épuré qui va droit au but.
Une promotion qui, en bonus, peut encourager les prospects à passer à l’achat.
En combinant cette action avec une remise de 30% sur certains articles, Notshy donne une double
raison de passer à l’achat : contribuer à une bonne cause tout en faisant des économies.
A vous de jouer !
Ces 5 exemples le montrent : les meilleurs emailing sont ceux qui apportent de la valeur ajoutée à
travers leurs contenus. Pour améliorer la qualité de vos campagnes, posez-vous toujours la question de
ce que vous avez d’original à dire.
La facturation d’une agence web se fait toujours au TJM (taux journalier moyen) suivant le temps
qui sera nécessaire à la réalisation de votre projet. Cependant il n’est pas rare que le TJM ne soit
pas clairement indiqué sur le devis. Vous pouvez le calculer en divisant les heures de travail
nécessaires affichées sur le devis par le coût total indiqué.
Cela vous permettra par la suite, en cas de dépassement du temps annoncé, d’avoir une
estimation assez réaliste du surcoût de votre site web en fonction des dépassements horaires.
Gardez à l’esprit que la très grande majorité des projets de création de site web sont déployés
plus tard que la date prévue initialement, et demandent plus d’heures de travail que ce qui était
indiqué initialement sur le devis. C’est tout à fait normal car la conception du projet continue au
fur et à mesure du développement de ce dernier, et les retours clients sur l’environnement de
préproduction vont aboutir à la demande de nouvelles fonctionnalités non prévues initialement.
Attention cependant car le TJM moyen n’est pas un indicateur absolu : en effet au sein de
l’agence, différents développeurs vont intervenir sur le projet, et leur coût horaire peut varier en
fonction de leur niveau d’expérience et de leurs spécificités. Il faut envisager cet indice comme
une moyenne indicative, et non comme une valeur absolue.
Même chose, une agence web peut annoncer un nombre de jours égal au devis d’une autre
agence web mais cela n’implique pas que vous aurez le même résultat ! Un développeur sénior
avance beaucoup plus vite qu’un développeur junior pour un même nombre d’heures.
Ces points sont le minimum nécessaire à voir apparaître sur chaque devis d’agence web. Vous
pouvez opérer un premier filtre au niveau du choix de l’agence grâce à ces informations.
Ce point fondamental du devis permet de vérifier le savoir-faire de l’agence car il est possible
pour des créateurs de sites expérimentés d’anticiper des problèmes ou des points bloquants
techniques et de les expliquer au client pour qu’il les prennent en compte dans sa demande.
Cette reformulation permettra aussi au client de s’assurer que l’agence est bien à l’écoute de ces
besoins et de l’état d’esprit de sa marque. Elle permettra donc une autonomie plus importante de
l’agence web lorsque celle-ci sera amenée à réaliser des arbitrages au cours du développement
du site.
Par exemple, en pointant une incohérence entre un choix technique et son efficacité marketing,
par exemple sur les questions de maillage et de siloing, le gain de temps et de budget peut
s’avérer intéressant pour le client.
Le découpage fonctionnel indiqué dans le devis de l’agence sert notamment ce point. Il permet
de mettre en lumière les workflows nécessaires à l’ensemble du projet et de s’assurer que les
deadlines sont correctes.
Pourquoi ne pas faire de devis au forfait ?
Car l’humain, et notre relation, est plus importante que tout le reste. Sans une bonne relation
nous ne pourrons pas travailler correctement et vous ne voudrez sans doute pas continuer avec
nous.
Nous n’allons pas mentir et vous le savez certainement : le développement d’un logiciel prend
toujours plus de temps que prévu. Il s’agit de sortir ce qu’on appelle dans notre jargons du « jus
de cerveau ». Il est impossible de dire si une ligne de code fera 50 ou 200 caractères, si elle
mettra 1h ou 3 jours à être écrite.
Si on vous demandait d’écrire une lettre à un vieil ami pour prendre des nouvelles, savez-vous
combien de temps vous allez prendre pour l’écrire, du premier mot à la signature ? Si vous nous
dites « 10 à 15 minutes » ça fait 5 minutes d’incertitude, soit 50% de plus que votre estimation
basse. Qui dit que vous n’allez pas en passer 20 ? 100% de plus !
En travaillant au forfait deux hypothèses arrivent sur la table :
Le temps de réalisation est inférieur au devis. C’est un devis au forfait donc vous paierez
le montant du devis. Vous n’allez pas nous aimer car au final vous aurez payé notre
erreur d’estimation.
Le temps de réalisation est supérieur au devis. C’est un devis au forfait donc vous
paierez le montant du devis. Nous n’allons pas vous aimer car au final nous allons payer
notre erreur d’estimation.
Dans les deux cas : l’un n’aime pas l’autre. Comment la relation peut-être être pérenne dans une
telle situation ?
Le cas où l’estimation est juste n’arrivant jamais, il n’y a pas de troisième hypothèse où tout le
monde est satisfait.
La seule hypothèse où tout le monde est satisfait c’est quand le temps passé est payé. Oui vous
dépendez de notre compétence, mais au final c’est aussi pour notre compétence forte que vous
êtes là. On fera bien les choses.
3/5(2)
La dernière étape dans votre processus pour choisir une agence web consiste à analyser les devis qui
vous sont proposés. Il est cependant souvent difficile de s’y retrouver face à ces différentes offres.
L’objectif de cet article est de vous fournir des éléments concrets, que vous pourrez utiliser au
moment de comparer les devis site internet reçus.
Format
Contenu
Au niveau du prix
La création d’un site internet, c’est un travail de fourmis. De multiples talents vont être sollicités pour
obtenir un produit final conforme à vos attentes. Et justement, où se limite votre propre
implication ? Et quels sont vos besoins ?
S’agit-il d’un simple site vitrine ? Si vous désirez des fonctionnalités avancées, il est important de les
lister.
Vous souhaitez qu’il y ait du texte sur vos pages ? Si oui, qui se chargera de la rédaction ?
Côté design et graphisme, avez-vous déjà une idée précise de ce qu’il vous faut ou au contraire, l’aide
d’un graphiste vous est indispensable pour réaliser un responsive design ?
Vous pensez que l’ajout de photos serait un plus sur votre site web. Disposez-vous de photos de
qualité ? À vous de décider si les services d’un photographe professionnel pourraient être rentables.
Est-ce qu’il s’agit d’une refonte ou d’une première création de site internet ? Avez-vous pensé au
nom de domaine ?
Format
Si vous avez choisi de faire appel à une agence web, c’est pour avoir un service sur mesure. Un devis
personnalisé et soigné apparait comme un premier critère pour élire votre futur prestataire. Nous
sommes dans l’univers du visuel et du digital, ne soyez donc pas surpris par certaines fantaisies, mais
méfiez-vous des mots barbares génériques.
Mais, là encore, il y a le prestataire qui vous fera parvenir une proposition joliment illustrée, voire
animée tandis qu’un autre donnera un devis au format PDF qui tient sur 1 ou plusieurs pages.
Mais qu’il soit compact ou fantaisiste, jugez plutôt le devis sur ces points importants :
Avez-vous l’impression qu’il s’agit d’un malheureux copier-coller à peine retouché avec le nom de
votre entreprise ? Si oui, il faudra prévoir beaucoup d’autres échanges et peut-être une
augmentation du montant initial !
Est-ce que le devis est assez détaillé, intelligible et en cohérence avec ce que vous avez demandé ? Si
oui, dites-vous que cette agence a pris le temps de réfléchir à vos besoins et de vous soumettre une
proposition personnalisée.
Contenu
Données minimum
Aussi réduit soit-il, ces 4 informations doivent au moins figurer sur votre devis :
Une évaluation du travail : détail des étapes de la création, délai prévu, etc.
Offre complète
Plus le projet est ambitieux et plus la proposition devra comporter des informations très détaillées,
avec notamment :
La reformulation de votre besoin. Le prestataire est censé mettre en lumière la finalité du site
internet.
Le découpage fonctionnel. Quelles sont les futures fonctionnalités du site web ? La présentation doit
être savamment ordonnée.
La partie référencement, SEO et webmarketing pour promouvoir votre nouveau site internet.
Belead
Bruxelles, Belgique
4.83 - 10 recommandations
Développement web
Logiciels Création de Site Web
Découvrir l’agence
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Vous avez désormais plusieurs devis sous la main, cependant, les choses se corsent car chaque
agence a présenté son devis à sa façon. Voici quelques astuces pour vous aider à décortiquer tout
cela.
Au niveau du prix
La création d’un site internet a un coût, oui, mais lequel ? 500 €, 10 000 € ou 100 000 € ? Vous avez
tout entendu et cela ne vous rassure pas. En fait, tout dépend de la complexité de vos besoins et du
type de prestataire à qui vous allez confier le projet. En effet, une agence web s’occupera de tout
tandis qu’avec des freelances, il faudra trouver un bon binôme développeur web/web designer.
Afin d’y voir plus clair, le tableau ci-dessous résume les gammes de prix en fonction du type de
prestataire ainsi que du service demandé:
Freelance
Agence web
Le développement de votre site internet va prendre quelques semaines, voire quelques mois.
En fonction de votre méthodologie et vos procédures internes, vous allez avoir besoin d’un support
client différent.
Si certaines entreprises attachent une grande importance à avoir un point de contact régulier avec un
gestionnaire de projet, certaines ne se préoccupent pas trop du développement et attendent
simplement avec impatience que le projet soit bouclé.
Si vous savez d’ores et déjà que vous souhaitez pouvoir prendre régulièrement des nouvelles de
l’avancement de votre projet, vérifiez bien que le support client et la gestion de projet soit compris
dans le devis que vous avez reçu.
À l’inverse, si vous n’attachez pas une grande importance à cela, précisez-le à votre agence, qui
pourrait être en mesure de diminuer certains frais.
Si cela n’a pas été précisé par l’agence web, osez demander. En effet, la technologie utilisée pour la
création de votre site web aura une répercussion sur l’avenir, en particulier si vous ou vos
collaborateurs êtes amenés à mettre à jour le contenu.
De plus, faire quelque recherche sur la technologie choisie par le prestataire permet de savoir s’il
s’agit d’un système connu, commun, à la pointe qui favorisera l’évolution de votre site internet.
La création de votre site web est un investissement, à la fois sur le plan financier, mais également sur
les ressources humaines.
Si ces frais ne figurent pas directement dans la facture des agences web, ceux-ci peuvent facilement
faire grimper le coût de votre projet. Évaluez donc les tâches que vous pourriez attribuer à vos
propres équipes en prenant soin de sélectionner les profils compétents.
N’oubliez pas que réaliser ces tâches en interne représente aussi un coût, alors prenez le temps de
faire le calcul de rentabilité.
Du côté de l’agence, n’hésitez pas à vous informer sur la disponibilité et les compétences de l’équipe
qui sera dédiée à votre projet, surtout si vous engagez des frais importants pour un projet
d’envergure.
Tout doit commencer par un devis limpide, compréhensible et détaillé. La proposition grossière et
superficielle ou au contraire surchargée d’informations, de liste, sous-listes, sous sous-listes, etc. est
à exclure. À la fin de la lecture, tout doit être clair pour vous.
Méfiez-vous des délais de livraison trop optimistes. Celui qui proposera une échéance nettement plus
proche que ses concurrents est à surveiller. De toute évidence, la création d’un site internet prend du
temps, et en plus il faut réserver une marge, car la plupart du temps, cela dépasse toujours le délai
prévu.
Le prix annoncé doit refléter le résultat promis et le service qui l’accompagne. Penchez-vous sur les
frais de « Suivi de projet ». Plus il est élevé et plus vous pouvez escompter un support client haut de
gamme : interlocuteur à l’écoute, disponible, réactif, etc., et une prestation sur mesure.
En règle générale, des prix excessivement bas proches du « discount » annoncent des méthodes
d’usine qui réduisent au strict minimum la personnalisation et votre intervention.
Sur votre devis, il va y avoir une partie forfaitaire, la création du site proprement dite, et une partie
sous forme d’abonnement. Cela concerne surtout la maintenance, la mise à jour, le référencement,
l’hébergement, etc. Lisez attentivement ce qui est inclus, et calculez ce que cela représente sur une
année.
Certains affichent une prestation de base intéressante pour ensuite vous faire payer le prix fort sur
des soi-disant broutilles. De plus, il serait intéressant de savoir combien la conception du site et son
maintien en ligne sur 2 ou 3 ans coutent réellement. Là, vous saurez son véritable cout de revient.
Soyez très prudent avec les tarifs type « Abonnement mensuel » et « Pack tout compris au mois » qui
vous lient à cette agence pour une année, voire plus. Dans ces contrats, il y a très peu de véritables
engagements du prestataire.
Une évolution de vos besoins risque de faire flamber la facture si l’abonnement en question n’est pas
très flexible. Et par ailleurs, bien souvent, de nombreuses entreprises ont affirmé avoir été
insatisfaites par ceux qui pratiquent cette méthode très tentante.
Au bout du compte, en plus de leur frustration, ils ont du payer d’autres professionnels. L’économie
ne sera plus qu’un vague souvenir.
Décelez les tromperies et apprenez-en davantage sur l’agence en question. Est-elle fiable ?
Professionnelle ? A-t-elle de l’expérience ou s’agit-il d’une jeune entreprise qui se lance ? Une agence
qui s’est déjà fait un nom dans le milieu inspire confiance.
C’est assez élémentaire ! Elle saura a priori mieux vous accompagner et évaluer avec adresse vos
véritables besoins. A contrario, vous risquez de subir les erreurs de jeunesse d’un nouveau venu qui
peut à tout moment fermer boutique. Toutefois, l’expérience et la confiance ont aussi leur prix. À
vous de juger jusqu’où êtes-vous prêt à payer pour avoir la sérénité. (Source:
https://www.sortlist.fr/blog/devis-site-internet/)
TJM Freelance : La recette de A à Z
pour fixer son taux journalier
moyen
10 janvier 2021
|
Entrepreneuriat
|
8 min
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SOMMAIRE DE L’ARTICLE
Quels sont les ingrédients nécessaires pour obtenir un TJM ?
o Le profil du freelance
o Les compétences du freelance
o Les futurs clients du freelance
Comment bien mixer ces ingrédients pour réussir son TJM ?
o Construire sa e-réputation.
o L’indispensable étude de marché
o L’importance des missions
A quoi faire attention pour bien fixer son TJM ?
Oui mais voilà, passer de la sécurité d’un emploi régulièrement payé à l’aventure du freelancing, c’est
un grand pas à franchir !
Est-ce que ne vendre que mes compétences suffira à m’assurer suffisamment de revenus pour
maintenir mon niveau de vie ?
Comment vais-je trouver des clients pour assurer mes rentrées d’argent ?
Quel statut juridique vais-je pouvoir choisir ? Celui de micro-entrepreneur avec une gestion tout de
même simplifiée de l’entreprise ou, avec moins de risques, le portage salarial ?
Et surtout combien facturer mes prestations sans me tromper ?
C’est là où il faut savoir que le freelance doit savoir calculer son Tarif Journalier Moyen (TJM).
Le TJM sera le montant moyen de la rémunération que le client devra lui verser
par journée de travail.
Sachez d’abord qu’atteindre son ancien salaire quand on est indépendant est loin d’être impossible,
bien au contraire. En voici quelques exemples :
Source Bubbleting
Pour bien calculer son TJM avant de se lancer, vous n’avez qu’à suivre la bonne recette :
Le Taux Journalier Moyen à évaluer repose essentiellement sur trois ingrédients : le profil du
freelance, ses compétences et ses futurs clients.
Le profil du freelance
Ce qui compte le plus pour un indépendant c’est son « personal branding ». C’est à dire qu’il doit se
créer sa propre image de marque qui le différenciera de ses concurrents. Cette image donnera
confiance à ses clients et montrera son expertise.
Le TJM sera donc fonction de son profil qui devra montrer toutes ses qualités.
Le plus difficile étant évidemment de trouver ses premiers clients, le freelance a tout à gagner à
s’inscrire là où les entreprises recherchent les freelances dont elles ont besoin. Dans ce cadre, une
plateforme en ligne comme Fiverr sert de catalyseur entre le personal branding du freelance (son
talent, son expérience, la qualité de son travail) et ce qu’il vaut en tant que TJM. Car en effet, comme
nous le verrons plus loin, le TJM à fixer est directement corrélé au TJM du secteur dans lequel le
freelance opère.
Les trois « ingrédients » dont nous venons de parler doivent être améliorés, et se mélanger pour
obtenir un taux journalier moyen le plus juste possible.
Construire sa e-réputation.
De nos jours, il faut exister sur internet et les réseaux sociaux. Le premier travail du freelance c’est
donc de faire connaître son image de marque par tous les moyens :
Être actif sur son compte LinkedIn est essentiel pour se faire reconnaître et construire un réseau.
Utiliser sans modération son profil Tweeter pour être suivi et connu.
Publier un blog qui aidera, grâce à son storytelling, à être suivi et apprécié.
Penser à utiliser YouTube qui est de plus en plus apprécié pour se faire remarquer.
Dès qu’on a récolté des avis clients, les publier pour donner confiance et en attirer de nouveaux.
Se renseigner sur le marché de l’activité du freelance est primordial pour fixer son TMJ.
En consultant les autres profils de freelances qui ont le même créneau d’activité, cela donnera une idée
des prix pratiqués et indiquera combien les clients sont prêts à payer.
Il faudra ajuster son prix en fonction de plusieurs critères propres à chaque freelance :
Son expérience : il est évident que le TJM ne sera pas le même pour une personne qui a 10 ou 15
ans d’expérience que pour un débutant.
Son expertise : quels sont ses diplômes, ses compétences (surtout si elles sont rares), ses
recommandations sur d’autres missions effectuées et enfin ce qui le différencie de ses concurrents.
Son portefeuille client, si ce n’est pas un débutant, indiquera sa valeur selon leurs
recommandations.
Mais aussi, la région dans laquelle vous travaillez.
Chaque mission va compter pour affiner le profil du freelance. S’il est complètement indépendant, il
devra fixer un TJM différent en fonction de la mission à exécuter car chaque contexte est différent et
le prix du TJM sera différent.
S’il est affilié à des plateformes de freelances comme Fiverr qui propose jusqu’à 200 catégories
d’activités, le fait d’être encadré et d’avoir plusieurs missions proposées permet de se situer dans le
marché et de mieux fixer son TJM.
La réussite financière d’un freelance est conditionnée par un TJM qu’il aura bien évalué :
Il ne doit pas le sous-estimer pour pouvoir faire face à toutes ses charges et à son train de vie,
il ne doit pas non plus le surestimer car il trouvera difficilement des clients qui accepteront ses
devis.
A quoi donc faut-il faire attention ?
Il faudra prendre en compte en priorité sa situation familiale et évaluer ce dont on a besoin pour que,
tout simplement, la vie continue comme avant en tant que salarié : loyer à payer ou emprunts, scolarité
des enfants, alimentation, sorties, etc.
Penser à y inclure les coûts de la mutuelle santé et des assurances diverses de la maison et de la
famille.
L’assurance chômage,
l’assurance responsabilité civile professionnelle.
URSSAF,
l’impôt sur le revenu,
la cotisation foncière des entreprises.
Ces charges peuvent varier en fonction du statut juridique choisi par le freelance.
la prospection pour trouver les clients qui lui confieront des missions,
il devra assurer la gestion de ses clients, leur suivi, les fidéliser, les relancer,
la comptabilité qui est très chronophage,
l’hébergement de sites internet,
les logiciels informatiques,
matériel et meubles de bureau ou abonnement à un espace de coworking ou les frais de location
d’espaces de bureaux,
publicité (cartes de visite, création de site, gestion des réseaux sociaux),
les frais de déplacement (voiture, transports en commun),
les frais bancaires…
Tous ces points ont un coût qu’il faut évaluer car, en soi, ils ne rapportent pas d’argent, font perdre
du temps mais sont indispensables au fonctionnement du freelancing.
Les congés
En tant que non salarié, le freelance peut prévoir de prendre des congés mais non payés ! En fonction
de ses besoins de faire un ou plusieurs breaks dans l’année, il faudra compter combien vont coûter ces
vacances.
On doit aussi déterminer combien de jours par semaine seront travaillés : 5 jours ouvrés, moins ou
plus ?
Et enfin, surtout pour un freelance débutant, il faut penser qu’il ne va pas avoir des missions à temps
plein. Il est donc sage d’envisager un certain nombre de jours dans l’année sans rentrée d’argent.
Ces calculs préliminaires étant faits et son profil bien défini, le freelance peut
alors calculer son Taux Journalier Moyen.
On peut estimer le TJM avec un simulateur de calcul : Il prend en compte le choix d’un salaire brut
annuel augmenté des cotisations sociales et patronales qui correspondent à un tarif facturé au futur
client comme si le freelance était salarié.
Exemple de calcul de TJM sur le simulateur Shine
On obtient le Taux Journalier Moyen à fixer si on a bien tenu compte au départ d’inclure les dépenses
prévues dans le paragraphe précédent. Ainsi le coût de la vie, les charges professionnelles, les congés,
etc. pourront être payés avec ce TJM.
Source : simplement-entrepreneurs.fr
Le tarif TJM varie en fonction du profil du client
Bien évidemment, il faudra adapter le TJM en fonction de la branche et de la marge de
négociation. On peut aussi envisager plusieurs paliers de facturation en fonction de la durée de la
mission.
Ne pas oublier que le TJM freelance est fonction du TJM du marché, les clients
ne s’y trompent pas !
Le freelance devra donc créer sa propre grille de tarifs en fonction l’entreprise qui le missionnera
mais aussi de sa taille. Une petite TPE ou un artisan ne pourra jamais avoir le même budget qu’une
grosse entreprise parisienne.
On peut encore avoir une idée de simulation de TJM en fonction du type d’activité en freelance ici.
Conclusion
Pour évaluer correctement un TJM freelance on peut retenir ces 4 conseils de Guillaume Guersan qui
nous partage sa vie de freelance sur son blog :
« Être trop bon marché peut nuire à votre activité : vous allez beaucoup travailler, des clients vont
abuser de votre générosité, vous n’allez pas gagner beaucoup et vous risquez de vous décourager. »
« Être trop cher est encore plus risqué (selon moi). Se dire qu’on facture 100€ / heure parce qu’on est
le meilleur et que c’est le prix à payer, c’est cool, mais si on n’obtient aucun client, ça ne sert à rien. »
« Dans certains cas, baisser son TJM Freelance pour obtenir un contrat peut permettre d’acquérir de
nouvelles compétences pour être à même de faire augmenter ses tarifs l’année suivante. »
« Il est fréquent d’observer un écart entre les prétentions d’un prestataire en freelance et le budget
d’un client. Ainsi, il est important de savoir prendre du recul par rapport à son TJM et prendre le
temps de considérer ce que vous propose un client, en fonction de la mission potentielle. »
FAQ : TJM
6minutes
TJM Consultant (Taux Journalier
Moyen) | Comment fixer son TJM en
2020 ? | Exemple de l’agence de
communication Eficiens
Ces tarifs sont représentatifs du prix du marché (il s’agit plus d’un TJM
moyen que d’un TJM minimum !). Pour un nombre de jours travaillés
important, et donc un chiffres d’affaires généré significatif, il faut
prendre en compte des remises possibles (de 3 à 5%).
Simulation
en 3 minutes.
Calculateur d’enveloppe budgétaire
Entrez un nombre de jours et obtenez un budget
1Conseil
Directeur·rice associé·e i
Directeur·rice de i
clientèle
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2Création
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création
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senior
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Technique
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HTML5 senior
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senior
Intégrateur web i
HTML
Développeur senior i
CMS
Lead Qualité & QA i
Admin Système i
Sysop
CRÉATION
TECHNIQUE / DÉVELOPPEMENT
Tous les prix cités sont HT. Cotation détaillée (avec nombre de jours
par module et prestation) sur demande pour des offres de mission.
Ces TJM agence de communication et TJM agence digitale sont donc
donnés à titre indicatif. Seule une proposition tarifaire complète et
détaillée engage Eficiens. Consultez notre grille tarifaire agence de
communication complète pour un détail par projet.
Sous traiter à des consultants, à des
agences ou internaliser ?
La question nous est souvent posée. Pour calculer la rentabilité de la
démarche, quand on est en interne, il faut partir du salaire net (ou du
salaire brut) multiplier par 2 à partir du net. Cela vous donne un début
de coût chargé.